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28 mars 2012 - Antoine, je le décris souvent comme une oreille bionique, lance-t-elle. ...... Architecte et designer américain né en 1907. 3. Port de Finlande ...
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Jean-François À qui revient Beaudet rentre au bercail la faute ? Pyrrhotite

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Trois-Rivières - Bécancour - Nicolet • 66 207 COPIES • 1re ANNÉE – No 31 • 48 pages

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L'Écho de Trois-Rivières, le mercredi 28 mars 2012

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La malbouffe toujours au menu au CHRTR Elle est toutefois en voie de disparition Guillaume JACOB • [email protected]

On a toutefois amorcé un virage dans les cuiLa malbouffe se fait de plus en plus rare sines pour améliorer la variété de choix sains qui dans les cafétérias des différents hôpitaux concurrencent la malbouffe, souligne-t-elle. « Par de la région. Elle est même presque enexemple, on remplace le sel par des épices et des rayée à certains endroits. Poutines, hotfines herbes, on a recours à des méthodes de dogs, frites, hamburgers, boissons cuisson qui nécessitent moins de matières gazeuses et croustilles sont toutefois tougrasses, on augmente la quantité de fruits et léjours disponibles au Centre hospitalier régumes dans nos recettes et la qualité nutritiongional de Trois-Rivières (CHRTR), à nelle des produits. » l’Hôpital de La Tuque et à l’Hôtel-Dieu Plutôt que de retirer purement et simplement d’Arthabaska, à Victoriaville. la malbouffe du menu, ces deux hôpitaux misent sur la sensibilisation pour que la clientèle fasse Tous les hôpitaux du Québec ont déclaré la des choix plus sains. « On instaure des stands guerre à la malbouffe en 2009. La Direction de la d’information dans la cafétéria, par exemple », santé publique avait alors publié un cadre de ré- indique Mme Milot. férence pour orienter l’offre alimentaire au sein du réseau de la santé. L’Écho a fait un tour d’ho- Nicolet remporte la palme Dans la région, c’est le Centre Christ-Roi de rizon des établissements de la région pour faire Nicolet qui remporte la palme de la cafétéria la état des progrès. Le CHRTR et l’Hôtel-Dieu d’Arthabaska arri- plus intransigeante à l’égard des calories vides. vent en queue de peloton. La poutine, les hot- En plus de bannir complètement la malbouffe de dogs, les frites et les hamburgers sont encore la cafétéria, l’établissement a été jusqu’à retirer offerts à la carte, de même qu’on y trouve bon les machines distributrices de boissons gazeuses, nombre de distributrices de boissons gazeuses et de croustilles et tablettes de chocolat. C’est que croustilles, notamment. Ces mets ne figurent tou- là-bas, la cuisine nourrit autant les employés et tefois pas aux menus du jour de la cafétéria. Ils ne les visiteurs que les résidants (l’hôpital étant aussi un centre d’hébergement). sont également jamais offerts aux patients. « Pour l’instant, on ne parle pas d’éliminer ces aliments du menu à la carte, explique Audrey- Aussi Shawinigan L’Hôpital du Centre-de-la-Mauricie fait aussi Ann Milot, porte-parole du CHRTR. La malbouffe bonne figure alors qu’on a complètement retiré ne représente que 5 % de nos ventes. »

L’Écho

La malbouffe est encore offerte à la cafétéria du CHRTR. la malbouffe de la cafétéria. Toutefois, on peut toujours y acheter des croustilles, des boissons gazeuses et du chocolat dans les machines distributrices. « Nous avons aussi instauré un comptoir à salades et nous vendons les bouteilles d’eau au prix coûtant », ajoute l’agent d’information Francis Lambert. Finie aussi la malbouffe dans la cafétéria de l’Hôpital Sainte-Croix de Drummondville. Il est toutefois encore possible de s’y procurer des boissons gazeuses et des pâtisseries. « Nous sommes à la recherche de fournisseurs pour

trouver des muffins, des barres tendres et des biscuits qui conviennent à nos normes nutritionnelles », rapporte Guylaine Leclerc, porteparole. L’odeur de la friture peut encore être décelée à l’Hôpital de La Tuque, alors que les frites et les hamburgers sont les derniers survivants du « menu casse-croûte ». Il y a aussi encore des machines distributrices, mais l’hôpital a instauré un système de couleurs (vert, jaune, rouge) pour informer les consommateurs de la valeur nutritionnelle des aliments qu’on y trouve.

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déjeune plutôt aux smoothies et mueslis avec yogourt. « On prône les bonnes habitudes de vie, alors on voulait être cohérents », commente Mme Guay. À l’Hôpital Sainte-Croix, la transition vers un menu plus sain s’est faite tout en douceur, rapporte Guylaine Leclerc, porte-parole. « Nous y sommes allés très graduellement. On n’a pas eu de manifestation d’insatisfaction par les employés, qui se montrent plutôt ouverts. On organise des activités de dégustation pour faire découvrir les nouveaux produits plus sains et si on a de bonnes réactions, on les inclut au menu. » Les changements les plus draconiens ont eu cours à l’hôpital Christ-Roi de Nicolet, mais encore là, « nous n’avons jamais eu de plainte de manière formelle », indique le porte-parole, Guillaume Cliche. Dans tous les hôpitaux de la région, les menus du jour sont élaborés en collaboration avec des nutritionnistes.



(GJ) Bien qu’il tombe sous le sens qu’on cherche à bannir des hôpitaux les aliments qui peuvent contribuer à nous y faire aboutir un jour, ce n’est pas tous les clients qui acceptent d’emblée de faire une croix sur les hamburgers, poutines et fritures. Le défi des hôpitaux est donc autant de développer des menus santé que de convaincre les clients – principalement les employés et les visiteurs – d’y adhérer. Plutôt que d’imposer les fibres, fruits, légumes, tofus, yaourts et autres composantes d’un menu santé du jour au lendemain, tous les hôpitaux interrogés par L’Écho ont plutôt décidé de faire les changements progressivement. « On adhère à la “théorie des petits pas”, illustre Chantal Guay, porte-parole de l’Hôpital de La Tuque. On fait cheminer notre clientèle à son rythme. La plus grosse réaction, ça a été quand on a coupé les œufs-bacon-patates rôties du menu du petit déjeuner », se souvient-elle. Aujourd’hui, on

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Dans la salle d’attente de la pyrrhotite Des propriétés mises sous surveillance pendant des mois faute d’un verdict clair des plans de garantie Guillaume JACOB • [email protected]

De l’apparition des premières fissures dans les solages aux travaux de soulèvement, les ménages aux prises avec la pyrrhotite passent souvent par un véritable purgatoire afin de retrouver la valeur de leur propriété. Mais certaines victimes dont la maison est placée « en observation» par les plans de garantie, faute de verdict clair quant au niveau de contamination, se retrouvent plutôt dans des limbes où incertitudes et inquiétudes sont au rendez-vous. Pendant les 10 derniers mois, Stephan Chapdelaine a eu un petit frisson chaque fois qu’il a ouvert sa boîte aux lettres. Déchiré entre la hâte de savoir et la crainte du verdict, il attendait la décision de la Garantie des maisons neuves (GMN) quant à la contamination par la pyrrhotite de son sous-sol. À l’instar de près de 60 ménages toujours aux prises à l’heure actuelle avec ce « cancer du béton», M. Chapdelaine se trouvait dans une posture plutôt inconfortable : la concentration de soufre dans le ciment de son solage n’était pas suffisamment élevée pour que les experts diagnostiquent un cas clair de pyrrhotite. Résultat, sa maison a été placée « en observation ». Ce statut particulier permet d’arrêter le compte à rebours des plans de garantie, qui couvrent seulement les dommages apparaissant à l’intérieur d’un délai de cinq ans après la date d’achat de la propriété. Mais il s’accompagne aussi de durs inconvénients, témoigne M. Chapdelaine. « À partir de là, notre maison ne vaut plus rien, mais on n’a pas droit au congé de taxes de la Ville, car pour y avoir accès on exige justement le rapport final d’inspection que l’on attend. » N’ayant pas en main le rapport fatidique au 31 décembre 2011, le citoyen de Trois-Rivières n’a pu s’exempter des milliers de dollars de taxes à payer pour l’année 2010. « En plus de vivre avec le stress et les tracas, je perdais de bonnes

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sommes », se souvient-il. Puis approche le 10 février 2012, date limite pour s’inscrire au méga-procès par lequel des centaines de victimes espèrent obtenir réparation. « Pour soumettre un dossier, il fallait avoir une preuve de préjudice », explique M. Chapdelaine. Encore une fois, le rapport d’expert fait défaut. « Je me suis dit alors : ce n’est pas vrai que je vais manquer le train une deuxième fois. » Il presse la GMN de rendre un verdict, faute de quoi, il la tiendra responsable devant un tribunal pour les sommes qui lui auront échappées et auxquelles il aurait pu avoir droit. En vain, il réclame les données des analyses des carottages, et menace de faire faire ses propres expertises. Miracle. Début mars, le verdict tombe. Son solage est bel et bien infecté : il bénéficiera de travaux couverts par la GMN.

L’Écho

Stephan Chapdelaine et sa conjointe, Annie Leblanc, ont attendu trop longtemps à leur goût pour savoir s’ils allaient bénéficier du plan de garantie de la Garantie des maisons Absence de normes neuves de l’APCHQ. Mais qu’est-ce qui a fait tourner le vent quant construction, et ainsi rendre plus facile le genre dant trop longtemps. En Europe, une telle norme au verdict de la GMN? Et surtout, combien de de verdict que M. Chapdelaine a attendu pen- existe déjà. temps M.Chapdelaine aurait-il attendu le verdict final, n’eût été de ses pressions ? Aujourd’hui, il se le demande encore. Il comprend toutefois que dans les cas comme le sien, les experts ont un mandat difficile : prévoir l’étendue des dommages à venir dans plu(GJ) La coalition Proprio-béton surveillera da- d’une « opinion » sur la nécessité des travaux. sieurs années sur la simple base d’une vantage les plans de garantie à l’avenir. Des comités Parfois incapable de dégager un verdict clair, l’exconcentration en souffre dans le béton. Et c’est là ont été formés lors d’une rencontre tenue le 17 mars pert place la maison « en observation ». Or, pendant que le bât blesse, croit M. Chapdelaine. « Il pour dénoncer ce que la coalition qualifie de mance temps, les ménages ne peuvent pas demander de n’existe pas de norme canadienne sur le taux de quement à plusieurs points du Règlement sur le plan congé de taxe sur leurs propriétés. Ils sont environ soufre dans le béton. » Ainsi, les experts se retroude garantie des bâtiments résidentiels neufs. 60 à demeurer dans l’expectative à l’heure actuelle. vent souvent dans des zones grises, alors que le Selon le président de la Coalition, Yvon Boivin, la La coalition a donc formé des comités pour dédegré de contamination diffère d’une propriété à Garantie des maisons neuves de l’APCHQ et noncer ces situations à la Régie du bâtiment chaque l’autre et que des centaines de milliers de dollars Qualité-Habitation ne respectent pas les délais presfois qu’elles se présenteront à l’avenir. sont en jeu. Une situation qui ouvre toute grande crits par la loi. la porte aux délais. En effet, les plans de garantie doivent fournir aux Des rabais et des bras La Coalition Proprio-béton réclame depuis victimes un rapport sur les travaux qui sont requis Les victimes de la pyrrhotite pourront dorénavant plusieurs années qu’une norme claire soit établie 20 jours après l’inspection de la propriété. Ce délai compter sur l’aide de bénévoles pour défaire et reau Canada pour baliser la concentration accepest souvent dépassé, car les analyses de béton nécesfaire leur aménagement paysager avant et après les table de souffre dans le béton utilisé pour la sitent l’expertise très pointue d’un géologue, travaux. SOS Pyrrhotite s’occupera de mobiliser les explique Ronald Ouimet, directeur général de la bénévoles pour des corvées ponctuelles. Ce nouvel organisme a par ailleurs mis en place Téléphone : 819 371-4823 Garantie des maisons neuves (GMN). « C’est tout Télécopieur : 819 371-4804 simplement impossible de respecter les délais avec un programme de rabais privilégiés pour les vicNouvelles : 819 371-4807 ce genre d’analyse scientifique en laboratoire. On l’a times en collaboration avec une quinzaine de comPetites annonces : 1 877-750-5052 déjà expliqué tant à la Coalition qu’à la Régie du bâ- merçants de la région. Les ménages concernés Distribution et plainte : 1 877-663-9002 lechodetroisrivieres.canoe.ca timent. » Les délais pour les résultats de ces analyses pourront donc en profiter pour alléger la facture des Éditeur : Philippe Châtillon Directeur des ventes : Claude Huard tourneraient pour le moment autour de six se- travaux de reconstruction des sous-sols, notammaines. Coordonnatrice aux ventes : Valéry Désilets ment. La Ville de Trois-Rivières fournira les certifiRédaction : [email protected] D’autre part, la Coalition dénonce que les plans cats d’identification des victimes pouvant en profiter Conseillères en publicité : Marie-Karelle Croteau Journalistes : Nicolas Ducharme Louise Dumont de garantie refusent de fournir les résultats des ana- sur la base des permis de construction octroyés. Junior Dubuc Guillaume Jacob lyses des solages des maisons visées tant qu’un exLa rencontre du 17 mars a aussi permis de lancer Infographie : Centrale de montage Sun Media pert n’a pu donner une opinion claire quant à la officiellement les activités du centre de coordination Directeur du développement et des opérations régionales, nécessité de les reconstruire. et d’informations mis sur pied par l’organisme Journaux régionaux Québec Corporation Sun Media : Mario Marois « Ce ne sont que des chiffres et des pourcentages ECOF-CDEC en collaboration avec la Ville. « Ce qui ne seraient d’aucune utilité aux bénéficiaires », centre constituera la porte d’entrée pour les victimes Tirage : 66 207 copies défend Ronald Ouimet. Il soutient que le règlement afin qu’elles puissent être orientées vers les diverses Édité par Corporation Sun Media, ayant son siège social au 612, rue Saint-Jacques, Montréal, Qc, H3C 4M8 et imprimé par l’Imprimerie JDQ, ayant son siège social au 450, avenue Béchard,Vanier, Québec, G1M 2E9. Les bureaux du journal L’Écho de Trois-Rivières sont situés oblige la GMN à transmettre un « rapport d’expert » mesures d’aide », explique la porte-parole de l’orgaau 3625, boul. Chanoine-Moreau, Trois-Rivières, Québec, G8Y 5N6 JF01629577 et qu’un tel rapport se définit par la formulation nisme, Malka Roy.

La coalition Proprio-béton resserre sa vigilance

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Pyrrhotite : à qui revient la faute? Radiographie d’un méga-procès Guillaume JACOB • [email protected]

À qui la faute pour la pyrrhotite qui gangrène bon nombre de solages de la région ? C’est à cette question que devra répondre le juge Richard de la Cour supérieure au terme d’un méga-procès qui s’ouvrira le 12 septembre prochain, à moins qu’une entente à l’amiable ne survienne d’ici-là. L’Écho présente les enjeux de ce recours collectif d’une ampleur rarement vue. Autour de 600 propriétaires aux prises avec la pyrrhotite impliqués, près de 200 millions $ de réclamations en jeu, des dizaines d’entreprises et d’organisations mises en cause et des audiences qui s’étendront sur cinq mois. La région aura donc droit à un véritable feuilleton juridique en septembre.

Bataille d’experts « Essentiellement, je crois que ça va être une bataille d’experts pour déterminer à qui revient la faute et la responsabilité des dommages », anticipe Me Pierre Soucy qui représente les propriétaires des demeures touchées. Une conférence de gestion regroupant toutes les parties se tiendra le 27 avril et des conférences préparatoires en juin. « L’objectif d’une conférence préparatoire est de préciser les questions qui devront être tranchées par le tribunal, explique Me Soucy. On verra aussi si on peut admettre certains faits qui, pour le moment, sont allégués, et ainsi débattre des véritables questions en litige une fois le procès commencé. » Toutes les parties se sont entendues pour recourir au même expert pour évaluer la valeur des dommages à chacune des propriétés, dans le but d’éviter autant que possible les débats sur les montants. L’APCHQ s’en mêle Parallèlement à la poursuite des propriétaires, l’Association provinciale des constructeurs d’habitation (APCHQ) intente aussi un recours contre les mêmes parties pour les sommes versées aux victimes en vertu de ses plans de garantie. La compagnie de béton Lafarge a récemment rejoint la mêlée. Elle détenait des parts de l’entreprise Béton Laurentide, mise en cause dans le dossier. Les propriétaires qui voulaient se joindre au recours avaient jusqu’au 10 février pour se manifester. « Il n’est jamais trop tard pour entre-

L’Écho

C’est Me Pierre Soucy qui représentera les propriétaires victimes de la pyrrhotite lors du méga-procès qui s’ouvrira le 12 septembre prochain. prendre des recours juridiques », souligne toutefois Me Soucy. Ceux qui décident de poursuivre leur entrepreneur, les bétonnières, la carrière et ainsi de suite devront toutefois ouvrir une cause en parallèle au méga-procès. Après l’apparition des premiers signes de pyrrhotite (fissures en forme d’étoile), il est important que les propriétaires mettent en demeure leur entrepreneur et le Plan de garantie des maisons neuves de l’APCHQ dans une période de six mois. Les délais sont ensuite de trois ans pour les recours juridiques contre les autres

acteurs (bétonnière, carrière, etc), après quoi il est trop tard. Possible règlement à l’amiable Un méga-procès pourrait encore être évité si les nombreuses parties conviennent d’un règlement entre elles. Une conférence de règlement à l’amiable a cours depuis novembre 2011, à raison de quelques jours par mois. Deux autres journées sont prévues les 30 avril et 1er mai. « On verra ensuite quelles offres sont sur la table », explique Me Pierre Soucy. JF01664433

Remonter la filière Pour établir à qui revient à responsabilité de la contamination du béton à la pyrrhotite, la cour devra tenir compte des différents acteurs qui sont intervenus à chaque étape de la construction des solages. Près d’une trentaine d’entrepreneurs ont commandé le béton contaminé lors de la construction des maisons touchées. Dans le cas des résidences autoconstruites, les propriétaires intentent des recours contre les entreprises de coffrages. Les fournisseurs de béton, Béton Laurentide et Béton Boisvert, ont préparé le ciment qui a commencé à se fissurer plusieurs années après la vente des propriétés. Toutefois, l’ingrédient qui contient la pyrrhotite est le granulat (un fragment de roche) qui provient d’une carrière de la région, Carrière B&B. Or, pour s’assurer de la qualité de son granulat, la carrière le faisait analyser par une filiale de SNC-Lavalin, qui emploie elle-même le géologue ayant signé les analyses, Alain Blanchette. Ce dernier a donc engagé sa responsabilité professionnelle.

Les assureurs de chacune de ces parties sont aussi visés par ce recours. Les propriétaires réclament une condamnation solidaire (in solidum), c’est-à-dire que les dommages à payer soient partagés entre les parties mises en cause. Toutefois, il se pourrait que le juge Richard décide que la responsabilité pèse sur un ou certains acteurs seulement de cette saga.

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La grève est-elle réellement terminée à l’UQTR? Nicolas DUCHARME •[email protected]

Autre revirement à l’UQTR. La semaine dernière, les étudiants ont voté à 59 % pour la fin de la grève générale illimitée. Mais ça ne s’arrête pas là. Une nouvelle assemblée générale de grève serait en vue. Une pétition est présentement en circulation sur le campus dans laquelle un étudiant, Nicolas Geoffroy, demande la tenue d’une assemblée générale spéciale. Le cas échéant, un nouveau vote de grève serait pris. Selon ses dires, la méthode de votation électronique n’était pas permise d’après les statuts et règles de l’Association générale étudiante de l’UQTR (AGE UQTR). S’il parvient à obtenir 100 signatures, l’exécutif de l’association étudiante aurait alors trois jours pour tenir une assemblée de vote de grève, sauf si elle demande un délai dû à la difficulté de la présenter. La première assemblée de grève avait réuni près de 2500 personnes dans le gymnase du Centre de l’activité physique et sportive LéopoldGagnon le 14 février. Le président de l’AGE UQTR, Hugo Mailhot Couture, défend le vote électronique qui s’est tenu durant deux jours et qui a permis à 6320 étu-

diants de faire un choix. « C’était une mesure extraordinaire. Nous avons dû utiliser des articles du Code civil, qui sont au-dessus de nos statuts et règlements, pour tenir le vote. Il fallait assurer la sécurité des membres et les normes d’incendie. C’est ce qui nous a donné la légitimité de le faire. » Puisque la grève a officiellement pris fin vendredi dernier, il est maintenant possible pour un étudiant de demander cette nouvelle assemblée. Un minimum de 60 personnes devrait alors se prononcer pour rendre le vote valide. « Selon nos statuts et règlements, nous ne pouvons pas nous opposer puisque nous sommes régis par l’Assemblée générale. Nous n’avons pas la légitimité de refuser cette demande », laisse-til savoir. Pour Mailhot Couture, un nouveau vote ne serait pas illogique puisque la situation a changé à la suite de la manifestation du 22 mars. « Plusieurs personnes ont pris conscience de l’importance du mouvement lorsqu’elles ont vu 200 000 personnes dans les rues. Les circonstances sont maintenant différentes. Lors du scrutin (en ligne), plusieurs étudiants ont voté le 21 mars. Ça se peut que le pouls ait changé », soutient-il.

L’Écho

Le président de l’AGE UQTR , Hugo Mailhot Couture. Les actions se poursuivront Même s’ils ne sont plus en grève, les étudiants contre la hausse des frais de scolarité ne comptent pas lâcher le morceau. Toutefois, ne vous attendez pas à les voir bloquer le pont Laviolette.

« À l’AGE UQTR, le mot d’ordre est de faire des actions pacifiques et symboliques. Je ne crois pas qu’il y aura des actions de ce type. Nous pouvons sensibiliser les gens sans perturber l’ordre public. »

Encore plus d’aide pour les couples infertiles Lancement de la clinique de procréation médicalement assistée (N.D.)Davantage de couples infertiles de TroisRivières pourront sans doute réaliser le rêve d’avoir un enfant plus facilement. La clinique de procréation médicalement assistée de TroisRivières a officiellement ouvert ses portes vendredi matin, donnant la chance aux couples touchés par ce problème de recevoir un suivi près de leur lieu de résidence. Il faut dire que 150 couples et femmes de la région ont déjà profité des services de la clinique qui a amorcé ses activités en juillet dernier. Ainsi, les femmes, les couples infertiles, mais aussi ceux aux prises avec une maladie génétique transmissible aux enfants pourront bénéficier des services de la clinique, et ce, gratuitement. « Il faut tout d’abord trouver la cause de l’infertilité, et ensuite trouver le traitement approprié », explique la docteure Estelle Bélanger. Les femmes de la Mauricie et du Centre-duQuébec peuvent donc recevoir les traitements de base, comme la stimulation ovarienne, les traitements par médicaments oraux et l’insémination artificielle. De plus, elles ont un suivi avant et après la fécondation. Toutefois, si le besoin d’une fécondation in vitro se pose, les couples devront alors se rendre au Centre hospitalier de l’Université de Montréal, où une toute nouvelle clinique de fertilité a été inaugurée en décembre.

Selon la députée Danielle Saint-Amand, la venue d’une telle clinique dans la région était plus que nécessaire. « Trois-Rivières n’a plus rien à envier aux grands centres. Nous avions beaucoup d’appels à mon bureau de gens qui désiraient savoir comment la venue de cette clinique allait se passer. Ils ont envie de donner la vie. » Moins de grossesses multiples L’arrivée d’une telle clinique, la cinquième au Québec, et la gratuité des frais de fécondation in vitro, pourrait faire gonfler la facture du programme à plus de 80 millions $ par année selon les chiffres rendus publics par le ministère. De l’avis du ministre de la Santé et des Services sociaux, Yves Bolduc, l’État sortira toutefois gagnant à long terme. « Par le passé, le nombre de grossesses multiples se chiffrait à 30 %, puisque plusieurs œufs étaient fécondés. C’était fréquent de voir des bébés prématurés. Depuis l’implantation du programme, ce chiffre est passé à 7,6 %, ce qui représente le meilleur taux au Canada et aux États-Unis. » Le Dr Bolduc maintient donc que les coûts économisés en raison de cette baisse du nombre de naissances prématurées sont supérieurs au budget disponible pour le programme de fécondation assistée.

L’Écho

De gauche à droite : les ministres Julie Boulet et Yves Bolduc, ainsi que la députée Danielle St-Amand. De plus, les 1500 naissances prévues par année grâce à la gratuité de la fécondation assistée compenseront pour la légère baisse de natalité qu’a connue le Québec en 2011, affirme le ministre. La création de cette clinique a nécessité un investissement de 350 000 $ de l’Agence de la santé et des services sociaux de la Mauricie et du Centre-du-Québec. De son côté, le ministère de

la Santé et des Services sociaux apporte un soutien financier de 400 000 $ par an, en plus d’un financement de 100 000 $ pour l’achat d’un échographe. À terme, la clinique devrait permettre à 200 femmes de devenir mères par année. Bonne nouvelle, il n’y a pas de liste d’attente selon la Dre Bélanger.

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Jean-François Beaudet de retour à la maison Le jeune homme de Shawinigan était emprisonné au Mexique depuis le 4 février Agence QMI

Après plus d’un mois d’attente, les proches de Jean-François Beaudet ont enfin pu le serrer dans leurs bras. « On est réunis », s’est d’ailleurs exclamé le jeune homme en passant les douanes de l’aéroport Montréal-Trudeau. Le Shawiniganais de 25 ans était emprisonné au Mexique depuis le 4 février, à la suite d’un accident de la route mortel ayant coûté la vie à trois Mexicains. Au volant de l’autobus qui a heurté le taxi dans lequel se trouvaient les trois victimes, Beaudet faisait face à trois accusations d’homicide involontaire.

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Le Shawiniganais était également attendu par des représentants des médias.

« J’ai vraiment été bien traité en prison », a-t-il mentionné. Il a toutefois ajouté qu’au tout début, il était vraiment dans l’inconnu. « J’étais certain que j’en avais au moins pour cinq ans. » Les autorités mexicaines réclamaient 55 000 $ pour la remise en liberté du jeune homme. Ses parents se sont rendus au Yucatan, la semaine dernière, pour payer la caution révisée à 45 000 $. Une partie de ce montant a été versée aux familles des victimes. « On n’était vraiment pas certains de pouvoir le ramener à la maison », s’est exclamé Jean Beaudet, le père de Jean-François. Sa soeur Caroline, qui a orchestré de nombreuses activités de financement permettant d’amasser 20 000 $, peinait toujours à réaliser qu’il était de retour. « Je ne le crois pas encore », a-t-elle déclaré en remerciant du même souffle toute la population qui a contribué de près ou de loin aux différentes initiatives. Avant de prendre la route de la maison, elle a déclaré qu’elle ne quitterait pas son frère d’une semelle au cours des prochains jours. « Au départ, je ne croyais pas que les gens se mobiliseraient autant, a pour sa part évoqué le

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Jean-François Beaudet s’est jeté dans les bras de ses proches dès qu’il les a aperçus. jeune homme. Quand j’ai pris conscience à quel m’a dit, l’une des meilleures prisons du pays. Si point ma famille et plein de gens au Québec se j’avais été emprisonné près de Mexico disons, sont mobilisés, je n’arrivais pas à le croire. Je ne ç’aurait peut-être été une autre histoire. sais pas comment je ferai pour remercier tout le Il n’a même pas eu le temps d’être effrayé. monde. Ça fait chaud au cœur. » « Non, je n’ai pas eu peur. Je me suis même fait des amis en prison. Un apprentissage Dans toute cette mésaventure, le rescapé af- Temps d’arrêt firme avoir beaucoup appris sur la vie. Des amis de Beaudet sont toujours au Mexique, « L’expérience de la prison, je vois ça de ma- mais pour le grand voyageur, il est encore trop tôt nière plus positive que négative, a ajouté pour envisager un possible retour là-bas. Beaudet. Ça m’a appris beaucoup sur la vie. J’ai « Je vais passer du bon temps avec ma famille eu la chance d’être incarcéré dans, selon ce qu’on et en profiter », a-t-il déclaré. JF026555919

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Mieux armés pour défendre leurs idées Le contingent québécois a beaucoup appris en Pennsylvanie au sujet des gaz de schiste et de l’agriculture Mathieu DUQUETTE •[email protected]

vue. Ils ont été témoins de situations plus in« Jamais ils n’entreront chez nous », disait l’un. croyables et désolantes les unes que les « C’est déprimant à souhait », affirmait une autre. autres. Malgré cela, les résidants de la « On a vu de l’eau dans laquelle je n’aurais pas lavé Vallée-du-Saint-Laurent qui ont passé le mon chien. » plus récent week-end en Pennsylvanie « On ne peut pas croire l’industrie et ce qu’on pour en apprendre davantage sur les gaz constate sont les faits, a raconté Serge Fortier, du de schiste et leurs impacts sur l’agriculture Comité vigilance gaz de schiste. Il y de la souffrance sont revenus satisfaits de leur expérience. et de la pauvreté qui sont créées à cause de cela. C’est impardonnable. » En Pennsylvanie, les impacts de l’exploitation sur « Ce fut un très bon voyage, très productif, encore plus que l’automne passé, je pense », avoue d’em- l’agriculture seraient tels, qu’une cohabitation devient presque impossible. blée Pierre Bluteau, l’un des organisateurs. Une première escapade en Pennsylvanie a eu lieu en octobre dernier. Elle se voulait d’intérêt plus gé« On a vu de l’eau dans néral que celle de cette fin de semaine. Organisés par laquelle je n’aurais pas le Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée-du-Saint-Laurent, ces voyages ne serlavé mon chien. » vent qu’à informer les habitants potentiellement « Je pense que sur le plan agricole, on s’est véritatouchés par l’exploitation des gaz. « Nous avons été témoins de bonnes interven- blement aperçu que l’un remplace l’autre, image M. tions, autant lors des conférences auxquelles nous Bluteau. Si on choisit d’ouvrir la porte aux compaavons eu droit que lors de nos rencontres avec des gnies gazières dans une zone rurale, tu viens de remindividus et des familles touchés. Nous avons été mis placer l’agriculture. Il faudra que nos besoins liés à au fait de plusieurs aspects dont nous ignorions sim- l’agriculture soient comblés ailleurs, soit par de l’importation ou autrement. » plement l’existence. Ces constatations devraient rapidement avoir des D’autres, contrairement à M. Bluteau, n’enfilaient pas de gants blancs pour faire état de leur point de échos un peu partout, notamment jusqu’aux plus JF01665013

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Pierre Bluteau et son groupe ne retirent que du positif de ce périple au cours duquel ils ont beaucoup appris. hautes instances de l’Union des producteurs agricoles du Québec (UPA). « Des gens près de l’UPA étaient du voyage et eux reviennent ici en état de choc si on veut. L’un d’entre eux a la ferme intention d’aller voir l’organisme pour que son attitude change, pour que l’UPA devienne beaucoup plus critique par rapport à l’implantation de l’industrie. » « On doit conscientiser les gens. Faut que les Québécois réagissent, clame Robert Beauchamp, conseiller municipal de St-Marc-de-Richelieu. La Vallée-du-Saint-Laurent ne serait plus jamais la même. » L’eau, un enjeu majeur Les problèmes d’eau potable semblent constituer un enjeu majeur pour les gens de la Pennsylvanie. Des familles entières vivent des manques d’eau tandis que d’autres doivent se servir d’une eau lourdement polluée. « Le taux de méthane dans l’eau potable d’une dame frôlait le seuil de l’explosion. Forcée par le ministère de l’Environnement, la compagnie a accepté de mettre en place un système d’aération sur le puits se trouvant près de chez elle pour éviter une explosion. » L’entreprise est même allée jusqu’à suggérer à

cette dame, dont la maison ne vaut plus rien en raison de la présence des gazières, de capter ce gaz ambiant et s’en servir pour chauffer sa demeure. « Ils lui ont dit : Ça ne vous coûtera rien madame!, ajoute M. Bluteau. Tout cela n’a littéralement aucun sens. » « L’État de la Pennsylvanie ne collabore pas vraiment. Nous l’avons entendu souvent, raconte M. Bluteau. L’État est vraiment vendu aux compagnies, autant le gouverneur que les fonctionnaires. » Inconcevable ici M. Bluteau et son groupe continuent de croire qu’une transposition littérale ici de la situation que vivent les habitants de la Pennsylvanie ne se produira pas. Du moins, ils l’espèrent. « Nous on se dit que ça ne se peut pas qu’un gouvernement impose des choix quand la population n’en veut pas. S’il le faisait, ça deviendrait dangereux. Moi j’aurais peur pour la paix sociale à ce momentlà. » Deux autres voyages aux États-Unis sont déjà à l’agenda pour le Regroupement interrégional sur les gaz de schiste de la Vallée-du-Saint-Laurent. Le prochain, prévu en juin, mettra en relief l’impact sur la santé et sur les problèmes sociaux reliés à l’exploitation des gaz de schiste.

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Un avant-goût de l’été Fannie BROUILLETTE • [email protected]

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L’avant-goût de l’été que nous avons connu la semaine dernière n’a pas uniquement fait le bonheur des piétons et des amateurs de terrasses. Plusieurs commerçants qui vivent de la vente d’articles saisonniers se sont réjouis de ces températures exceptionnelles. Avec l’arrivée du printemps reviennent immanquablement les motocyclistes et les cyclistes sur les routes, la verdure sur les terrains et les comptoirs de crème glacée. Les cyclistes étaient très heureux de pouvoir se délier les jambes quelques semaines plus tôt cette année. Chez Laferté Bicycles, à Trois-RivièresOuest, la saison a débuté quelques semaines avant la normale. « Dès qu’il annonce du beau temps, on remarque une hausse de l’achalandage. L’an passé, ça avait commencé en avril seulement parce qu’on avait eu un moins beau printemps. Mais depuis deux semaines, on vend plusieurs vélos et les gens arrivent tous en même temps pour des réparations. Malheureusement, ça fait en sorte que le temps d’attente est un peu plus long », a mentionné Anthony Cadieux. Les premiers motocyclistes ont également commencé à envahir les concessionnaires de motos. Cette affluence pourrait cependant être

L’Écho

Les terrasses étaient bondées au centre-ville de Trois-Rivières, qui a été témoin de scènes inhabituelles pour le mois de mars. ces jours-ci, devaient se prolonger. « On sent l’engouement des gens pour préparer leur jardin, a noté Lise Gauthier, propriétaire de Gauthier Fleurs & Jardins. C’est environ une semaine plus tôt que les printemps très hâtifs. C’est une saison plus que précoce! » Un tel redoux, suivi d’une période de froid, peut nuire aux végétaux. « Il peut y avoir quelques craintes, parce le gel pourrait abîmer les bourgeons des petits arbres Néfaste pour les bourgeons Les températures douces pourraient toutefois fruitiers. Ce n’est pas très alarmant, mais il ne fauavoir des conséquences pour les horticulteurs, si drait pas que la température tombe à moins 10 d’autres périodes de froid, comme nous vivons pendant la nuit », a ajouté Mme Gauthier. directement liée à la réglementation, qui empêche les motocyclistes de circuler sur la voie publique avant le 15 mars. « Dans la dernière semaine, nous avons eu beaucoup d’appels pour des motos remisées. Les gens voulaient la préparer pour la prochaine fin de semaine », a indiqué Alain Dupont, copropriétaire des Équipements les Chutes, à Shawinigan.

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