PPrama : le panorama hebdomadaire de la préfecture de police
PPrama N°330 - 3 septembre 2014
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Pour la PP, c’est aussi la rentrée ! Cette année encore, à l’occasion de la rentrée des classes, la préfecture de police (PP) répond « Présente ! ». Si la sécurité des élèves est l’une de ses priorités, sensibiliser les jeunes aux dangers auxquels ils peuvent être exposés : risques liés aux réseaux sociaux, addictions à l’alcool ou aux stupéfiants, dangers de la route… en est une autre. Afin de répondre à ces besoins, la PP met à disposition des enseignants et des chefs d’établissements un livret pédagogique - véritable « boîte à outils » - qui leur permet, en lien avec les missions de prévention et de communication (MPC), de mener des actions adaptées au contexte scolaire et ce tout au long de l’année.
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L’ANNÉE PASSÉE, L’ANNÉE À VENIR Interview de Elise Bas, administratrice civile, conseillère technique chargée de la prévention de la délinquance au cabinet du préfet de Police.
• La rentrée scolaire a eu lieu hier : comment la préfecture de police s’y est-elle préparée ?
En faisant, comme les écoliers, des devoirs de vacances ! Nous avons travaillé aux modules de prévention qui seront dispensés par les policiers des missions de prévention et de communication dans les établissements scolaires à compter de la rentrée : aux interventions traditionnelles de sensibilisation sur le racket, la consommation d’alcool et de drogue, s’ajouteront cette année deux nouveaux modules : un sur la lutte contre le racisme et l’antisémitisme, l’autre sur la prévention des dérives sectaires. Ces différents modules de sensibilisation sont proposés aux chefs d’établissements à chaque
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CHIFFRE
8404 C’est le nombre d’enfants ayant bénéficié des activités de ville, vie, vacances (VVV), durant la période estivale du 7 juillet au 29 août 2014.
Cette année encore ce dispositif a rencontré un franc succès : la fréquentation quotidienne a avoisiné les 221 enfants soit une hausse de 1,1 % par rapport à 2013. Impulsé par le cabinet du préfet de police, ce dispositif est géré par le service de prévention, de police administrative et de documentation (SPPAD) de la direction de la sécurité de proximité de l’agglomération parisienne (DSPAP). Principalement issus des quartiers du 18e, 19e et du 20e, ces enfants ont été accueillis sur deux sites d’activités situés au parc du Tremblay à
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rentrée scolaire dans notre « plaquette de rentrée scolaire », il leur appartient alors de planifier les interventions souhaitées en lien avec leur commissariat. • De quelle façon la préfecture de police assure-t-elle la sécurité des établissements scolaires tout au long de l’année ? Il existe un partenariat fort avec le rectorat. Une convention signée le 30 janvier 2007 entre le préfet de police, le procureur de la république, le recteur et la protection judiciaire de la jeunesse permet à la police d’être informée très rapidement des infractions commises aussi bien au sein qu’aux abords des établissements. Le parquet peut alors prendre les décisions et mettre en œuvre les suivis judiciaires adaptés. Sur des événements plus ponctuels, la réactivité des policiers est totale, comme cela a pu se produire l’an dernier avec un attroupement d’élèves dont certains portaient des armes blanches devant un lycée du 9e arrondissement, dans un contexte de rivalité entre bandes. Dépêchés immédiatement sur les lieux après avoir étés alertés par le proviseur, les policiers ont pu interpeller une vingtaine de jeunes, évitant ainsi le pire. • Quels ont été les principaux problèmes rencontrés l’année dernière ? :
Les violences et vols représentent plus de la moitié des principaux faits recensés pour Paris. Le racket arrive en 3e position avec 140 faits enregistrés, ce qui ne reflète sans doute pas parfaitement la réalité, notre logiciel ne comptabilisant que les faits portés à la connaissance des commissariats. Ce qui est certain, c’est que face à une agression de type racket ou harcèlement, l’élève et ses parents ne doivent pas hésiter à dénoncer les faits.
Champigny-sur-Marne (94) et au complexe sportif Paul Valéry (12e) ; ils ont été encadrés par 15 policiers bénévoles, 17 animateurs UCPA, 4 agents de la ville de Paris et 13 renforts d’été.
Cette année les enfants de vvv ont rendu hommage à Nelson Mandela. Des activités diversifiées leur ont été proposées : piscine, ateliers de danse, tir à l’arc, tennis, golf, kayak, escalade, équitation, visite du parc zoologique de Vincennes, musée de la magie, mais aussi une présentation des unités d’élite, du ministère de l’Intérieur, la visite du Mémorial de la Shoah, et la participation à un atelier de lutte contre racisme... Dans le cadre des commémorations du 70ème anniversaire de la Libération de Paris, des enfants ont également pu participer à une course des drapeaux à travers les lieux emblématiques de la Capitale (préfecture de police, NotreDame, Tour Eiffel, Arc de triomphe).
• Y a-t-il une tendance particulièrement préoccupante qui a émergé récemment ?
Oui, cela fait quelques années déjà mais la consommation massive d’alcool chez les jeunes (« binge drinking »), voire très jeunes, constitue un vrai sujet de préoccupation tant en termes sanitaires que de sécurité, et aussi de résultats scolaires, même si nous ne pouvons avoir de chiffres en la matière. Selon l’Institut national de veille sanitaire, 7% des jeunes qui arrivent au collège ont déjà connu l'ivresse alcoolique et 69% des adolescents ont connu l'ivresse alcoolique en terminale… cela se fait évidemment PPrama-330.html[03/09/2014 10:18:57]
Au cours de l’été le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, s’est rendu au Parc du Tremblay (94) où il a notamment pu assister à un atelier de lutte contre l’antisémitisme et à une formation des gestes de premiers secours. Le préfet de police, Bernard Boucault, a quant à lui officialisé la cérémonie de clôture estivale de VVV par une remise de prix récompensant l’exemplarité, l’assiduité, ou encore la performance sportive.
PRÉSENTATION VVV
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en dehors des heures de cours, mais c’est une conséquence d’un « effet de groupe », qui justifie pleinement que nous accentuions la prévention à ce sujet pendant les heures de classe.
Retour sur le dispositif VVV
• Y a-t-il une initiative que vous aimeriez souligner en matière de prévention scolaire ? Oui, le 6 mai dernier a été organisé un « rallye citoyen » pour les collégiens des classes de 4e et 3e de découverte professionnelle des collèges Georges Clémenceau, Marx Dormoy et Aimé Césaire, en lien avec le club de prévention spécialisé ADCLJC. Le projet a émergé dans le cadre du groupe de travail « Education, parentalité et citoyenneté » de la Zone de Sécurité Prioritaire de Château Rouge / Goutte d’Or. Un parcours dans le quartier amenant les jeunes à échanger avec différents professionnels (agents de la Ville de Paris, policiers, mais aussi représentants des bailleurs sociaux ou encore de la RATP) a permis de les sensibiliser sur leur rôle de citoyens et de favoriser la découverte d’un certain nombre de métiers. De manière générale, nous soutenons les projets de prévention se déroulant dans l’espace public, qui permettent aux jeunes de se le réapproprier d’une manière citoyenne et ludique. Autre initiative à souligner, en matière de prévention routière cette fois : la MPC du 8e a organisé des sessions de prévention routière pour des élèves en situation de handicap et leur a fait passer le permis piéton. • La prévention menée tout au long de l’année par les policiers change-t-elle la perception que les enfants peuvent avoir de la police ?
C’est une certitude ! Une jeune fille du dispositif Ville-vievacances m’a d’ailleurs déclaré le 19 août dernier lors de sa participation au « Parcours des drapeaux » (dans le cadre des commémorations du 70e anniversaire du soulèvement de la police parisienne), qu’elle voulait devenir policière… à la brigade cynophile, qu’elle a visitée 6 fois !
Mis en place lors des vacances scolaires, VVV permet à des enfants de 8 à 16 ans qui n’ont pas la chance de pouvoir partir, de bénéficier gratuitement d’activités culturelles, sportives, citoyennes encadrées par des fonctionnaires de police, des animateurs de l’UCPA, et de la ville de Paris. L’objectif est multiple : il permet de lutter contre l’exclusion des enfants de famille en difficulté en leur proposant une offre de loisirs à laquelle ils n’ont pas habituellement accès ; il contribue à prévenir la délinquance des mineurs en inculquant à ces enfants des valeurs telles que le respect des autres, la tolérance, le civisme ; il participe au rapprochement policepopulation et peut également susciter des vocations ! Comment s’inscrire ? Il
faut télécharger un dossier d’inscription et le remettre au commissariat de son arrondissement.
Inscrivez-vous dès à présent pour les vacances de la Toussaint ! Pour plus d’information vous pouvez contacter le site de la préfecture de police, une adresse mail est également mise à votre disposition pour toute interrogation
DÉMARCHES
Constitution de dossier, visite médicale, justificatifs à fournir…A partir du 15 septembre, les étudiants étrangers pourront accomplir les formalités administratives nécessaires à leur séjour en France.
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Pour les guider dans leur parcours, la préfecture de police édite une plaquette d’information relative à l’ensemble de ces démarches en français, anglais et espagnol. Cette publication est disponible dans les sites de réception des étudiants étrangers : cité internationale universitaires de Paris (maison internationale, 17 bd Jourdan, Paris 14e, du 15 septembre au 14 novembre), centre des étudiants étrangers (92 bd Ney, Paris 18e, à partir du 17 novembre) et office français de l’immigration et de l’intégration (48 rue de la roquette, Paris 11e, à partir du 17 novembre) ainsi que sur le site Internet de la préfecture de police. Un module de prise de rendez-vous est accessible en ligne pour limiter l’attente dans la réalisation des démarches, ainsi qu’une aide à la constitution des dossiers de naturalisation.
L'infolettre PPrama est réalisée et diffusée par le service communication de la préfecture de police.
Directeur de la publication : Xavier Castaing, Chef du service de la communication, Cabinet du préfet de police.
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Rédacteur en chef : Didier Carié. Rédacteur en chef technique : Denis Cottin.
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