PPrama : le panorama hebdomadaire de la préfecture de police
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PPrama N°308 - 26 février 2014
LA PP RECRUTE : DEVENEZ CADETS OU ADS ! La préfecture de police lance une campagne pour recruter des cadets de la République et des adjoints de sécurité (ADS). Une véritable opportunité pour les jeunes âgés entre 18 et 30 ans de bénéficier d’une formation pour pouvoir prétendre, après concours, aux métiers de la sécurité ! En alternance en lycée professionnel, en école de police et en services de police, le cadet de la République bénéficie d’un dispositif intégrant la formation à l’emploi d’ADS et la préparation à un concours spécifique de gardien de la paix. S’il devient ADS, il assistera les agents de police dans l’exercice des missions de prévention et de répression de la délinquance, de surveillance générale et d’assistance aux victimes.
place dès le 10 mars aux affiches ADS.
900 postes de cadets de la République sont d’ores et déjà à pourvoir dans toute la France ! Des affiches pour le recrutement cadet sont visibles actuellement dans les transports en commun et laisseront la
Vous souhaitez devenir cadet de la République ? Attention : vous avez jusqu’au 14 mars pour postuler et devenir cadet ! Vous souhaitez devenir adjoint de sécurité ? Demandez votre dossier en saisissant simplement en ligne votre adresse mail !
RECRUTEMENT VÔTRE
Ils sont tous deux passés par la « case » adjoint de sécurité, ils ont fait respectivement leurs armes dans des services et des brigades bien différents à Paris comme en Province, plus motivés que jamais, Sandra et Gérald se retrouvent aujourd’hui capitaines en Seine-Saint-Denis et portent avec modestie un regard sur leur parcours pourtant exemplaire.
Sandra, 38 ans,capitaine de police au service de sécurité de proximité au commissariat de Saint-Ouen, en Seine-SaintDenis.
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Gérald, 37 ans, capitaine de police adjoint au chef de service du commissariat de police subdivisionnaire de Noisy-le-Sec, en Seine-Saint-Denis.
PPrama : le panorama hebdomadaire de la préfecture de police
Pouvez-vous revenir sur votre parcours scolaire ? Après un baccalauréat littéraire, j’ai suivi des études de droit à l’université de Paris Panthéon Assas avant de passer une maîtrise de droit privé. J’ai ensuite effectué une préparation au concours de police. Ne souhaitant pas m’engager dans cette voie à la légère, j’ai décidé de rentrer par la petite porte en devenant adjoint de sécurité (ADS). J’ai fait partie des premières promotions d’ADS en 1999.
Qu'est-ce qui vous a poussé à devenir ADS ? Après une maîtrise d’aménagement du territoire, je me suis inscrit aux concours de gardien de la paix et de lieutenant de police en 2002. Sachant que l’entrée en école de gardien ou d’officier ne serait effective que quelques mois plus tard en cas de réussite, j’ai postulé à un emploi d’ADS sur le ressort de la préfecture de police de Paris afin d’avoir une première impression du métier.
Qu'avez-vous fait durant ces premières années ? Avec mon bagage universitaire, j’ai été affectée après mes quatre semaines de formation au service de la formation de la direction de l’ordre public et de la circulation à Paris situé au Château des Rentiers (Paris 13). J’ai commencé par effectuer des tâches administratives puis, j’ai participé à l'élaboration de mallettes de formation pédagogique à destination des ADS sur des sujets tels que la légitime défense, les différents cadres d’enquête... Ce service m’a permis de rencontrer des fonctionnaires de police issus de plusieurs univers et de grades différents qui tous m’ont transmis leur passion pour ce métier. Je suis restée un an et demi en poste, le temps de passer les concours (gardien, officier et commissaire) et d’être reçue en tant qu’officier de police.
Qu'avez-vous fait les premières années ? J’ai suivi une scolarité d’ADS de mars à mai 2002 sur la base militaire d'Aix-Les Milles (13). Issu de la 32e promotion, j’ai été affecté en juin 2002 à la DOPC, à l’unité de garde permanente. Les missions de ce service consistent à surveiller les bâtiments officiels, les monuments, ainsi que les domiciles de personnalités publiques (ambassadeurs, personnalités politiques...). Ayant réussi les épreuves des concours de gardien de la paix et de lieutenant de police de manière concomitante, j’ai intégré l’ENSOP en janvier 2003.
Comment avez-vous géré la suite de votre carrière ? J’ai intégré l’école nationale supérieure des officiers de police (ENSOP) en janvier 2001. En sortie d’école, j’ai pris un poste de lieutenant en service d’investigation. J'y suis restée 5 ans, exerçant mes fonctions au sein du groupe flagrant délit, puis des stupéfiants, en passant par le groupe des biens chargé plus particulièrement des vols par effraction. J’ai pris ensuite un poste en voie publique, découvrant un métier différent : autant l'investigation est tournée vers la recherche des auteurs d'infractions et l'écoute des victimes, autant le rôle d'officier de voie publique implique une vision d'ensemble du commissariat afin d'orienter au mieux les effectifs sur la voie publique, mais également une capacité d'écoute des fonctionnaires au quotidien. Aujourd'hui, vous êtes capitaine de police en SeineSaint-Denis, que faites-vous ? Je suis chef du service de sécurité de proximité au commissariat de Saint-Ouen, où je manage 90 fonctionnaires. Quel regard jetez-vous sur votre cheminement ? Après 12 ans de carrière en tant qu’officier, je suis toujours aussi motivée par mon métier qui ne connaît pas la routine ! A 38 ans, il me reste encore de longues
Qu'est-ce qui vous a motivé à poursuivre ? La pluridisciplinarité du métier d’officier de police, ainsi que les responsabilités qui en découlent, m’ont amené à privilégier ce métier à toute autre orientation professionnelle, même si mon parcours universitaire n’était pas forcément en adéquation avec cette profession. Quelle a été la suite de votre parcours ? Après plusieurs stages, j’ai été affecté au service de quart judiciaire de nuit du 16e arrondissement où je suis resté quatre ans. J’ai ensuite intégré la brigade des réseaux ferrés en qualité de lieutenant de brigade au sein du service de sécurisation des réseaux ferrés de banlieue. Durant trois ans, j’ai exercé le commandement d'une unité composée d'une centaine de fonctionnaires déployés sur l'ensemble du réseau ferré d'Ile-de-France (auquel s'est progressivement ajoutée la sécurisation de lignes de bus de banlieue). Puis, je suis parti en septembre 2011 dans le département de l'Aisne afin d'obtenir mon grade de capitaine. Je suis resté un peu plus de deux ans sur place en tant que responsable du service de commandement de nuit, ayant autorité sur les cinq circonscriptions de sécurité publique du département. Que faites-vous aujourd’hui ? Depuis le 9 décembre 2013, je suis adjoint au chef de service du commissariat de police subdivisionnaire de Noisyle-Sec. Il s'agit d’une petite unité conviviale composée de 76 fonctionnaires, mais disposant de toutes les prérogatives d’un commissariat de police de plein exercice. Comment voyez-vous votre avenir ? Je n’ai jamais eu de stratégie de carrière. Néanmoins, la suite logique de mon parcours voudrait que je puisse exercer les fonctions de chef d’une circonscription de sécurité publique. Ayant déjà travaillé à Paris, puis en province et enfin en banlieue, je n’ai guère d’attache
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années devant moi, je peux envisager de découvrir une nouvelle direction, ou bien de poursuivre mon ascension par le concours de commissaire, ou la voie d’accès professionnelle. Je n’ai jamais regretté mon choix de carrière, c’est un métier aux multiples facettes et c’est justement ce qui en fait sa richesse.
géographique et me sens libre de continuer mon parcours au gré des circonstances de la vie ! Comment jugez-vous votre itinéraire ? Je ne me suis jamais posé cette question jusqu’à présent. Et comme il est encore loin d’être terminé, je le jugerai le moment voulu...
L'ADS EN "CLAIR" Missions • Il assiste les fonctionnaires de police dans l’exercice des missions de prévention et de répression de la délinquance, de surveillance générale et d’assistance aux victimes. • Il concourt aux missions de service public de la sécurité des personnes et des biens, assurées notamment par les fonctionnaires actifs de la police nationale, sous les ordres et la responsabilité desquels il est placé. • Il participe à l’accueil et à l’information du public, fait des patrouilles et contribue au développement de la sécurité. Il peut également assurer ses missions en sécurité publique, en police judiciaire, en compagnie républicaine de sécurité, en police aux frontières… Il exerce ses missions en tenue ou en civil selon la nature des fonctions assurées. Rémunérations Au 1er janvier 2013, la rémunération mensuelle nette ( primes comprises ) d’un adjoint de sécurité est la suivante : Salaire : 1 232 euros nets en IDF - 1 157 euros nets dans les autres régions. Pour en savoir plus sur les missions et modes de recrutement des cadets et des ADS.
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