Regard santé TELUS

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Regard santé TELUS Édition début mai 2016

L’hôpital de l’avenir : de la schillenmethode aux soins virtuels Le thème de l’hôpital de l’avenir suscite de plus en plus d’intérêt dans un contexte où les budgets des hôpitaux diminuent, la population vieillit et les technologies numériques créent de nouvelles perspectives de traitement et modifient les attentes des consommateurs à l’égard des soins offerts. Auteur : Brendan Byrne, chef de l’innovation

Les hôpitaux d’aujourd’hui, qui abritent une panoplie de ressources, ne possèdent pas l’équipement adéquat pour répondre à la demande. Les médecins, les appareils d’imagerie par résonance magnétique, les salles d’opération, les lits de soins intensifs, les lits d’hôpital et même les laboratoires se trouvent sous le même chapiteau, un endroit où les patients doivent se rendre, attendre et demeurer pour recevoir des soins. Conçus pour regrouper et simplifier les soins de courte durée, les hôpitaux répondent aux besoins des fournisseurs de soins de santé (et non des patients) et sont imaginés de telle manière à optimiser le recours à des ressources matérielles et humaines dispendieuses ainsi que l’efficacité de ces ressources.

Le présent article avance des arguments en faveur de la modification du modèle hospitalier actuel, à la fois pour des raisons pratiques (le modèle actuel est financièrement insoutenable) et parce qu’il faut moderniser la façon de prodiguer les soins et en faciliter l’adaptation. Il y sera aussi question de pays tels que le Canada, les Pays-Bas et la Norvège qui font figure de pionniers en repensant la conception des hôpitaux pour l’avenir.

Un problème imminent Un hôpital construit en 2016 ressemble par sa forme et sa fonction aux hôpitaux des 50 dernières années. Ce genre d’infrastructure n’est plus adapté d’un point de vue financier et ne répond plus aux besoins de la société actuelle. Les hôpitaux accaparent la part du lion dans les ressources destinées aux soins de santé : au Canada, 29,5 % du total des dépenses en soins de santé vont aux hôpitauxi ; aux États-Unis, les soins hospitaliers représentent 32,1 % des dépenses nationales en santéii. Les budgets, déjà serrés, seront ponctionnés au-delà de leur limite à cause des travaux de modernisation des infrastructures, comprenant notamment le remplacement de systèmes d’information qui ont intensément besoin d’être actualisés partout au Canada. Le vieillissement de la population vient également complexifier le portrait. Au Canada seulement, la population des plus de 65 ans devrait augmenter à 10,4 millions d’ici 2036, une croissance six fois plus rapide que celle des moins de 65 ansiii.

L’information pour la vie.

Dans cette optique, il faut que les soins soient prodigués en milieu extrahospitalier, plus près de la maison : soit prendre les ressources hospitalières pour les redéfinir, peut-être en des termes plus justes, en ressources communautaires.

En parallèle, l’omniprésence des technologies numériques transforme la façon de penser des consommateurs, qui élèvent leurs attentes en matière de soins de santé : 76  % des Canadiens affirment que les outils numériques peuvent rendre l’accès aux services de soins de santé plus facile et commodeiv.

Au cours des prochaines années, la diminution du nombre de lits par population augmentera de cadence et fera croître la part des soins prodigués à la maison. La différence entre le passé et l’avenir, c’est que le milieu extrahospitalier et la maison ne seront plus complètement déconnectés des soins prodigués par les spécialistes. Grâce aux soins virtuels, il sera possible, à distance, de surveiller, d’évaluer et de suivre un patient, des gestes qui ont jusqu’à ce jour toujours nécessité un déplacement vers le fournisseur de soins.

Plus de 80 % de la population dit qu’elle aurait recours aux technologies, si elles étaient offertes, leur permettant de consulter leurs propres renseignements sur la santé, par exemple des résultats de tests en laboratoire et des ordonnances, ou de se prévaloir de services tels que la prise de rendez-vous ou le renouvellement d’une ordonnancev. À l’échelle internationale, plus de 75  % des patients en Allemagne, au Royaume-Uni et à Singapour ont fait savoir qu’ils aimeraient avoir des services de soins numériquesvi.

L’information au service des soins par algorithme Les mêmes renseignements qui peuvent circuler entre les fournisseurs de soins de courte durée et les fournisseurs en milieu extrahospitalier peuvent aussi alimenter de puissants algorithmes d’apprentissage qui intensifieront et amélioreront les soins. Toute l’information propre à chaque patient servira à la création de plans de soins personnalisés en fonction des besoins induits par son bagage génétique, son entourage social, son milieu de vie et le contexte clinique dans lequel il se trouve.

L’économie et la demande des consommateurs ont dicté les règles du jeu. Le système existant doit changer, et de manière draconienne.

Comment l’avenir se profile-t-il ? Les fonctions fondamentales des hôpitaux sont mûres pour un changement profond de paradigme étant donné que les technologies numériques recentrent les soins de santé sur le consommateur et comblent les écarts entre les soins de courte durée, les soins primaires, la santé et le bien-être.

On peut imaginer un avenir où l’état d’un patient est mis à jour en temps réel selon l’information recueillie en milieu clinique et grâce à des capteurs intelligents à la maison, dans les vêtements et dans l’environnement général. Associés à une quantité limitée de données sociales et socio-économiques, les algorithmes de prévention alerteraient les fournisseurs de soins d’une situation préoccupante avant que survienne une chute tragique. De tels algorithmes de prévention présentent un énorme potentiel pour certaines populations, comme c’est le cas pour les personnes âgées fragiles qui, en Colombie-Britannique, constituent moins de 1 % de la population, mais entraînent 21 % des coûts en soins de santé.

Des ressources hospitalières aux ressources communautaires D’autres transformations sont survenues par le passé et ont accéléré la transition dans le milieu actuel des soins hospitaliers. Le nombre de lits d’hôpital par population a considérablement baissé étant donné que la durée d’hospitalisation a été réduite. Les chirurgies d’un jour sont devenues la norme plutôt que l’exception. Et bon nombre de chirurgies ont été entièrement remplacées par des actes non chirurgicaux. Ainsi, le rétablissement des patients se fait aujourd’hui de plus en plus à la maison ou ailleurs qu’en milieu hospitalier.

À l’avant-garde La schillenmethode aux Pays-Bas On trouve aux Pays-Bas des hôpitaux parmi les plus avancés du monde sur le plan de l’aménagement. Au cours des dix dernières années, les Néerlandais ont adopté la schillenmethode, ou « modèle des zones fonctionnelles », selon laquelle un hôpital est divisé en quatre zones ayant chacune leurs propres fonctions. Ces fonctions sont indépendantes les unes des autres et sont chacune à leur manière assujetties aux 6 D de la santé à l’ère du numérique*.

La différence entre le passé et l’avenir, c’est que le milieu extrahospitalier et la maison ne seront plus complètement déconnectés des soins prodigués par les spécialistes.

* Voir l’encadré intitulé Les 6 D de la santé à l’ère du numérique.

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Les quatre zones fonctionnelles du modèle néerlandais sont les suivantes :

BUREAU

1 La zone des soins, où se trouvent les technologies d’examen les plus avancées destinées aux patients les plus malades. On y trouve les appareils d’imagerie médicale et les salles d’opération. 2 La zone où les patients demeurent lorsqu’ils sont hospitalisés. 3 La zone où est conservé le matériel de gestion et d’administration et qui abrite les cliniques pour les patients. 4 La zone des services complémentaires, comme la lessive et la préparation des repas. H Ô T E L

Les hôpitaux comme Gelre à Zutphen ont été construits en fonction du modèle des quatre zones fonctionnelles. Source : Lucien Engelen, Roy Pype et Robert Muijsers, How to plan a hospital in 2016 to be built in 2020

Lucien Engelen, directeur du REshape Center for Innovation du Radboud University Medical Center (l’un des chefs de file parmi les hôpitaux et centres de santé numériques dans le monde), a montré comment la convergence des technologies numériques en santé va complètement modifier l’évolution de ces zones. À son avis, il s’ajoutera une couche au milieu hospitalier, celle du domicile. Par exemple, Radboudumc s’est fixé l’objectif d’éliminer 70 % des postes actuels à l’hôpital au cours des sept prochaines années et prévoit retirer la moitié de ses lits (500) d’ici 2025. L’hôpital y parviendra en faisant appel aux technologies de télésurveillance par voie numérique. Pour ce qui est de la schillenmethode, Engelen prévoit trois choses : La zone des soins se contractera au gré des progrès en surveillance et à mesure que cette surveillance sera de plus en plus précoce au cours du développement d’une maladie, de sorte à conférer la capacité de prévoir ce qui va se passer et de manière à ce que le traitement gagne en précision. L’imagerie évoluera, étant donné que les capteurs deviennent de plus en plus petits et abordables, ce qui favorisera l’avènement des appareils diagnostiques portatifs en milieu extrahospitalier. La zone d’hospitalisation basculera davantage du côté de la surveillance, auparavant réservé aux lits des unités de soins intensifs, qui sera rendu possible dans toutes les chambres. On encouragera l’entourage du patient, soit les soignants à la maison, à cohabiter avec le patient. Les plans de soins individuels seront versés dans le système de télésurveillance au domicile du patient, et les soignants auront un rôle accru à jouer dans la planification. La zone du matériel se transformera à la suite d’une transition des soins de courte durée vers le traitement des patients externe et de l’augmentation du nombre de visites virtuelles, et donc de la diminution du nombre de visites physiques, entre les patients et les fournisseurs de soins. Les rencontres en personne seront réservées aux examens où il sera absolument nécessaire que le fournisseur soit présent ou aux réunions multidisciplinaires visant à créer des plans de soins, à s’informer ou à favoriser l’innovation. La zone des services complémentaires aura une nouvelle vocation. De nombreux services, par exemple la préparation des repas et la lessive, seront envoyés en sous-traitance. Les laboratoires et autres éléments ayant une fonction clinique verront leurs activités perturbées et transformées par la transition vers la médecine de laboratoire. Bon nombre d’essais cliniques se feront sur des appareils portatifs en milieu extrahospitalier. Bien que les Pays-Bas soient perçus à l’extrémité du spectre progressiste en matière d’environnement hospitalier, l’hôpital Humber River en Ontario n’est pas en reste.

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La dynamique numérique : la transformation tranquille des soins de santé

Deception (illusion) : Au fur et à mesure qu’elles se perfectionnent, les technologies suscitent l’intérêt, mais perdent de leur lustre à la lumière de leurs premiers résultats. L’intérêt se désagrège, et on remet en question puis rejette les technologies. Dans le domaine des soins de santé, alors que la phase de numérisation poursuit son envol, une partie de l’espoir s’est estompée.

Pour bien saisir ce à quoi ressemblera l’hôpital de l’avenir, il faut prendre du recul et tenir compte de la dynamique des technologies numériques ainsi que des forces tranquilles à l’origine de la transformation des soins de santé depuis plus de 30 ans. Au cours de ces années, les dossiers médicaux analogiques ont fait l’objet d’une incessante conversion vers le système binaire. La transformation a été lente et parfois difficile. Politiciens, médecins et citoyens en général ont montré, à un moment ou à un autre, des réserves sur le bien-fondé des progrès accomplis. La longue période de progrès, parfois remis en question, est un trait distinctif de la courbe exponentielle suivant toute transformation numérique.

Disruption (perturbation) : Une fois l’information devenue numérique et interexploitable, elle peut circuler de manière inattendue, entraîner des bienfaits et perturber les manières traditionnelles de faire les choses. Dans le milieu des soins de santé, on voit le potentiel des applications et des soins virtuels qui remplacent de nombreux contacts ayant lieu en personne à l’hôpital. Demonetization (élimination des coûts)  : Une fois le numérique bien installé, les coûts marginaux de prestation des services avoisinent le zéro. Ainsi, une bonne part de revenus sont éliminés dans certains secteurs, notamment les journaux et la musique. Tout service offert entièrement par application ou algorithme ne présentera qu’un faible coût marginal. Au fur et à mesure que les applications s’imposeront dans l’usage, nous verrons les coûts des soins de santé diminuer.

Deux auteurs populaires du New York Times, Stephen Kotler et Peter Diamandis, se sont penchés sur les cycles de progrès technologiques. Ils ont décrit un cadre qu’ils appellent les six D des courbes exponentielles, une chaîne de réactions caractérisant les progrès technologiques et une feuille de route d’une évolution rapide entrecoupée de perturbations et d’occasions à saisir. Les six D s’appliquent aux soins de santé et façonnent ultimement l’hôpital de l’avenir. Les voici :

Dematerialization (démantèlement) : Étant donné que l’information numérique peut être échangée entre les intervenants à l’échelle mondiale et en temps réel, l’emplacement et les biens matériels ont moins d’importance. Les structures destinées aux services en personne sont démantelées. Les hôpitaux de l’avenir ne font aucunement exception à la règle.

Digitization (numérisation) : Une technologie devient exponentielle lorsqu’elle intègre un volet d’information. Dans le milieu des soins de santé, nous sommes actuellement témoins de la convergence de nombreuses technologies numériques : dossiers médicaux électroniques, imagerie médicale numérique, capteurs, génomique, données volumineuses, intelligence artificielle et robotique. Vient en plus complexifier le portrait en santé la capacité de ces réalités numériques d’interagir les unes avec les autres.

Democratization (démocratisation) : Les services numériques (avec les téléphones intelligents, par exemple) deviennent omniprésents à faible coût, ce qui accroît considérablement le rapport coût-bénéfices. Cette vague déferlera aussi sur le milieu des soins de santé.

L’hôpital Humber River du Canada Le nouvel hôpital Humber River à Toronto s’est inspiré de l’hôpital de l’Université Akershus à Oslo, un hôpital entièrement numérique depuis 2008, pour revoir son fonctionnement. Dans le but de réduire le temps que perdent le personnel infirmier et les médecins à se déplacer d’une partie à l’autre de l’hôpital pour prodiguer des soins, l’hôpital entièrement numérique de 656 lits équipe les patients de manière à ce qu’ils contribuent à leur propre soin et qu’ils ajustent les paramètres de leur environnement. Ils peuvent ainsi modifier la température et la luminosité et communiquer avec leur infirmière ou infirmier par un lien vidéo et des appareils médicaux qui enregistreront et transmettront automatiquement la tension artérielle et les données concernant les signes vitaux.

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Vue de la façade sud du nouvel hôpital Humber River où on aperçoit le portail des soins.

Les salles des malades sont situées d’un côté de l’hôpital, tandis que les aires de soins se situent de l’autre côté. Un atrium en verre se trouve au centre, entouré de boutiques, de cafés et d’un salon de coiffure. La « rue » centrale est calquée sur d’autres hôpitaux scandinaves et favorise des interactions sociales normales dans un espace central fluide .

Les résultats sont impressionnants : La séquence des tâches a été refaite à la suite de simulations et selon la méthode Lean, qui réduit le temps de déplacement du personnel infirmier de 20 % et les délais dans les soins de 30 %. Pour faire face à une croissance prévue de 30 % du nombre de patients, on a optimisé la séquence des tâches, la configuration et les processus des services des urgences à l’aide de modèles de simulation par ordinateur pour ainsi réduire la durée d’hospitalisation au nouveau service des urgences de 35 à 62 % et libérer plus de 650 mètres carrés au sein du service.

L’hôpital Akershus mise aussi beaucoup sur la technologie numérique. Voici quelques faits saillants à cet effet : Un site de connexion sans fil central. L’hôpital est doté d’un site où sont branchés 1 700 points d’accès sans fil servant aux échanges vocaux, à la recherche d’information et au divertissement des patients. Il est possible de brancher des tablettes et des téléphones intelligents pour accéder aux dossiers électroniques des patients.

En plus de créer un environnement calme et paisible plus respectueux des patients, l’interconnexion des systèmes de haute technologie fait de l’hôpital un endroit plus sûr et efficace. Les erreurs de médicament devraient diminuer grâce à l’utilisation de bracelets avec code à barres, qui serviront à confirmer que le patient reçoit bien le bon médicament et enregistreront qui a administré le médicament et à quel moment dans le dossier du patient .

Une téléphonie IP. L’hôpital a distribué 700 téléphones IP sans fil au personnel pour favoriser des échanges instantanés et fiables entre les employés et entre les employés et les patients. Des cartes intelligentes. Les cartes d’identité et d’accès constituent un élément de sécurité intégré permettant au personnel d’accéder à l’ensemble des installations et appareils de l’hôpital, y compris le stationnement, les boutiques, les robots, les postes de travail, les ordinateurs, les journaux électroniques des patients et les imprimantes.

L’hôpital Akershus d’Oslo L’hôpital Akershus d’Oslo, dont les travaux ont pris fin en 2008, a remporté le convoité prix du meilleur établissement de santé dans la catégorie de l’aménagement en 2009 et est reconnu comme un excellent exemple d’architecture moderne bénéfique à la santé. Alliant les principes de lumière, d’espace et de nature, l’hôpital a des plafonds en verre pour voir le ciel, un décor en bois et des haut-parleurs intégrés qui font jouer de la musique de piano réconfortante. Il est ainsi la totale antithèse des hôpitaux éclairés aux fluorescents, bruyants et dérangeants auxquels nous sommes habitués.

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Des systèmes de transport automatisés. Deux systèmes ont été installés pour optimiser l’efficacité. D’abord, un réseau de tubes pneumatiques peut acheminer les objets de moins de 5 kilogrammes à la plupart des salles de l’hôpital. Ensuite, pour les objets de taille supérieure, des véhicules guidés automatisés transportent notamment la nourriture, la lessive, le matériel stérilisé, les instruments médicaux et les déchets d’un endroit à l’autre à l’aide de lecteurs laser permettant d’arpenter les corridors, d’emprunter les ascenseurs et de contourner les gens. 5

Promouvoir l’hôpital de demain Les technologies numériques en santé transforment le rôle des hôpitaux dans le monde et entraînent dans leur sillage une mutation de la structure financière des soins de santé ainsi que de la place réservée aux patients. Quelle en sera l’issue ultime? Les gens resteront chez eux pour recevoir des soins d’excellente qualité et diminueront donc le temps passé à l’hôpital. Le défi qui se présente aux entités envisageant de construire de grands hôpitaux au cours de la prochaine décennie est d’adopter dès le départ le nouveau paradigme numérique. Lorsque les administrateurs d’hôpitaux, le gouvernement et les fournisseurs de soins de santé pourront optimiser la plasticité des infrastructures construites, on pourra créer des hôpitaux humains jusque dans leur conception même. Qu’est-ce qui attend le Canada au cours des prochaines années ? Comment pouvons-nous tirer des enseignements de Humber River et d’autres hôpitaux qui se tournent vers l’avenir ?

Références Institut canadien d’information sur la santé, 2015. Centers for Disease Control and Prevention, National Center for Health Statistics, 2014. iii KPMG, mars 2015. Blurring the lines, Convergence in Canadian Health & Life Sciences. iv Sondage annuel Harris/Decima pour Inforoute Santé du Canada, mars 2014. v Sondage Ipsos Reid Omnibus pour Inforoute Santé du Canada, mai 2015. vi Biesdorf, Stefan, juillet 2014. Healthcare’s Digital Future. McKinsey International Survey. vii GE Healthcare, 2011. Hospital of the Future Snapshots of Success: Making Hospitals Fundamentally More Efficient – by Design. viii Stastna, K., 15 avril 2013. Is this the future of hospitals in Canada? CBC News. ix Maddox, L., 14 novembre 2014. Building Healthier Hospitals, mosaicscience.com. x Kaszuba, A., 12 mai 2014. Technology – Hospitals of the Future. Fancom Connects. i

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