© Finot-Conq Architectes / Pierre Forgia

Le Des avancées technologiques qui profitent à tous par Bruno Dubois Des paroles aux actes... Rappelez-vous, dans notre dernier numéro, au mois de mai dernier, nous clamions haut et fort notre volonté de démocratiser la haute technologie qu’est le 3Di™. Eh bien, à peine trois mois plus tard, c’est chose faite ! Cette rentrée 2013 est en effet l’occasion pour nous de vous présenter le 3Di M. Un nom de code à travers lequel nous avons mis nos (belles) idées théoriques en pratique. Un produit intermédiaire qui a peu de choses à envier à son aîné, le 3Di™, couronné de nombreux lauriers. Un tissu où l’orientation remaniée des fameuses bandelettes de microfilaments permettra, on l’espère, de satisfaire, à coût modéré, nombre d’entre vous, plaisanciers ou régatiers, à la fois passionnés et confirmés. Bien sûr, toutes ces technologies ne seraient rien sans l’implication de nos collaborateurs. Nous profitons donc de l’opportunité que nous offre ce magazine pour mettre l’un d’eux à l’honneur. Aujourd’hui, zoom sur «  Rico  », notre responsable de production vannetais. Un homme de l’ombre qui méritait bien d’être ainsi mis en lumière après huit ans de voilerie à nos côtés. Tant d’années durant lesquelles il a vu défiler de nombreuses voiles, sur le plancher bien sûr, mais aussi sur le tableur de son ordinateur. Parmi elles, l’une des plus gigantesques que nous n’ayons jamais conçues : la grand-voile 3Di™ de Nomad IV, un Superyacht de croisière long de 100 pieds – imaginez un peu ! –, mis à l’eau cet été à Venise. A coup sûr, l’une de nos plus grandes fiertés. Quelques images vous permettront ici de vous en faire une idée… Après un petit tour en Italie, ce quatrième numéro du « Mag’ » de la voilerie vous mènera du rocher du Fastnet jusqu’à la baie de San Francisco, via un retour sur la «classique irlandaise», où North Sails a brillé, puis avec un éclairage sur la Coupe de l’America. Des histoires de nos voiles, joliment dévoilées, vers lesquelles je vous invite à naviguer ! Bon vent,

Mag’ Septembre 2013

A LA UNE FC3 100’, l’aboutissement d’un projet titanesque

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DOSSIER Avec le 3Di M, North Sails démocratise la haute technologie

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AU FIL DE L’EAU L’actualité sportive de l’été en images

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PIED AU PLANCHER La voilerie côté coulisses

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EVENEMENT North Sails au cœur de la 34ème Coupe de l’America

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PORTRAIT Eric Gallais - Hamonno, responsable de production.

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PRODUIT NorDac Radian™

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[ A LA UNE... ] FC3 100’ : l’aboutissement d’un projet titanesque ! Nomad IV, dessiné par nos voisins du cabinet d’architecture FinotConq, est un gigantesque bateau de croisière de 100 pieds. Durant de longues semaines, depuis l’hiver dernier plus précisément, nous avons finalisé ces voiles arrivées tout droit de Minden (Nevada USA), où est situé notre principal lieu de production du 3Di™. La GV, beau "bébé" de 41 mètres de haut et de 250 kg « est l’une des plus grosses voiles que l’on n’ait jamais eue à sortir », souligne sa "maman", Marie de Colombel, responsable de production du secteur voiles plates à Vannes.

© North Sails

Ci-dessus : Au premier plan à droite, le Code 0 de 530 m². A sa gauche, le J2 de 180 m². Impressionnant non ? Et pour voir, en vidéo, 15 membres du personnel enrouler le Code 0, c’est par ici : http://on.fb.me/16PPvFK.

Ci-contre  : Mise à poste des voiles ok  ! Merci à Laurent Mahy, dessinateur Superyacht très impliqué sur ce projet, pour cette photo vertigineuse, prise à plus de 45 mètres de haut ! © Finot-Conq Architectes / Pierre Forgia

© North Sails

© North Sails

Mis à l’eau début juillet, à Venise en Italie, Nomad IV a effectué sa toute première sortie en mer le 24 juillet dernier, en mer Adriatique. Un instant privilégié et unique dont a pu profiter Hugues Destremau, coordinateur du bureau de dessin à Vannes. Il nous a rapporté quelques photos souvenirs, comme celle ci-dessus. Plus d’images : http://on.fb.me/17IdVNG. Le Mag’ North Sails France - septembre 2013

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[ DOSSIER ] Avec le 3Di M, North Sails démocratise la haute technologie ! © North Sails

En quelques mois, le 3Di™ est devenu la «  locomotive  » de notre voilerie leader au niveau mondial. Cette technologie est devenue l’arme absolue de la régate au niveau professionnel, propulsant à un train d’enfer cinq des six VO 70 de la Volvo Ocean Race 2011-2012, nombre d’IMOCA sur le Vendée Globe 2012-2013, ou encore des TP 52, RC 44 ou AC 45 sur des circuits inshore. North Sails veut aujourd’hui en faire l’alliée incontournable des régatiers amateurs et autres propriétaires de bateaux de croisière performants. Avec le lancement programmé à la rentrée d’un produit intermédiaire, le 3Di™ « M » (pour « Middle »), conçu pour les guindants inférieurs à 22 mètres (bateaux de moins de 55 pieds), nous posons une nouvelle pierre sur la voie de la démocratisation de nos produits high-tech.

Lancement commercial dès septembre Des dires de Philippe Oulhen, notre directeur commercial France, «  de plus en plus de demandes de clients pratiquant la course-croisière concernent le 3Di™  ». Les ingénieurs et dessinateurs de la voilerie ont donc travaillé au développement d’un modèle intermédiaire, optimisé au niveau du processus de fabrication et plus compétitif en termes de prix pour les plus petits bateaux. « Ce produit sera 14% moins cher que le 3Di™ actuel », précise-t-il. « Certes le M sera légèrement plus lourd et moins stable que le 3Di™ standard, mais il sera largement supérieur en termes de performance à tous les autres produits existants, ajoute de son côté Gautier Sergent, dessinateur à la voilerie. Pour les passionnés de croisière et de régate, ce produit surpasse techniquement tout ce qui existait jusqu’alors sur le marché.  » Et comparé à une voile traditionnelle, une voile 3Di M, dont la durée de vie est largement supérieure, pourra être amortie sur une période beaucoup plus longue. Un bon compromis investissementdurabilité en quelque sorte. Plus de 20 voiles de ce type ont été testées, avec à la clé des résultats concluants. « La commercialisation du 3Di M interviendra dès le mois de septembre, assure Philippe Oulhen. « A Vannes, Cannes, Dunkerque, Cherbourg, La Rochelle, ou encore Marseille, nos équipes commerciales se tiennent d’ores et déjà à la disposition des clients pour les informer sur les avantages dont ils peuvent bénéficier grâce à ce nouveau produit. »

© North Sails

Une orientation remaniée des bandelettes, des prix qui gagnent en attractivité Tout comme le 3Di™, le 3Di M possède une excellente tenue de forme, ce qui lui confère une très bonne longévité. La quantité totale de matière, au niveau de la structure de la voile, est quant à elle identique à celle du 3Di™ 760 ou 780. Pour rendre le 3Di M plus accessible financièrement, le positionnement des bandelettes de microfilaments (toujours superposées les unes aux autres) a été optimisé, notamment dans les directions principales des efforts, très sollicitées lorsque le bateau navigue au près. «  Les changements d’angle entre bandelettes sont plus élevés, ces dernières sont donc plus longues et la vitesse de dépôt est plus rapide, précise Gautier Sergent. De manière plus générale, nous utilisons moins de bandelettes. Cela réduit ainsi les changements de tête au niveau du plotter (NDR : la table de coupe).  » Cette rationalisation des processus de fabrication a pour effet de réduire les temps de machine, augmentant ainsi du même coup l’efficacité de production. « Les efforts secondaires et tertiaires sont eux gérés différemment qu’avec le 3Di™ », note Philippe Oulhen. Un film est en effet utilisé pour répondre aux contraintes de second ordre. Notons enfin que les finitions seront faites dans les mêmes standards et que seul le nombre d’options disponibles sera plus limité.

Le « M », vous allez l’aimer... Avec autant d’atouts à faire valoir, lui conférant une qualité unique, le «  petit frère  » du 3Di™ ne devrait donc pas tarder à se faire un nom sur la planète navigation. « Je pense, par exemple, que c’est le genre de produit idéal pour quelqu’un qui souhaite participer à La Transquadra et voir ses voiles l’accompagner ensuite sur de très nombreuses sorties en mer», conclut Philippe Oulhen. Avis aux passionnés de croisière et de régate que vous êtes, skippers de petites unités ou propriétaires de JPK 1010 et autres Sun Fast 3200, désireux de tirer toute la quintessence de vos voiles… et de votre bateau ! Contact : [email protected] Le Mag’ North Sails France - septembre 2013

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[ AU FIL DE L’EAU... ]

Juillet 2013

M34 - TOUR DE FRANCE A LA VOILE LE TOUR DE FORCE DE NORTH ! Si quelques médias ont titré avec malice que Franck Cammas et Groupama ont gagné le « Tour de Franck », chez North nous pourrions parler d'un « Tour de force » ! En effet, si nous savions que notre part de marché très confortable (75% des voiles plates et 100% des spis) laissait entrevoir de bons résultats, nous n’osions espérer une telle réussite sur ce Tour de France à la Voile 2013 avec 100% des victoires de manches, le top 5 du classement

général, la victoire en amateur et dans les classements «  au large  » et «  technique  »  ! Les spis de tête et de capelage, dont nous étions les fournisseurs exclusifs, ont quant à eux démontré leur fiabilité, garantissant ainsi une véritable équité sportive. Des performances que l’on doit beaucoup à Maxime Paul, dessinateur de toutes les voiles North Sails de M34. Plus d’infos : http://on.fb.me/1cdb84j © Jean Marie Liot

© Jean Marie Liot

Août 2013

ROLEX FASTNET RACE CONTRIBUER A LA REUSSITE DES PETITES UNITES : NOTRE FIERTE ! « Top mark for the French! » Tel a été l’un des titres à la une du site internet officiel de la Rolex Fastnet Race… « Powered by North Sails », serait-on tenté de rajouter ! Car la victoire historique du JPK 1010 "Night & Day" – toilé par North Sails – de Pascal et Alexis Loison au classement général IRC est une première pour un équipage en double. Depuis quelques années, nous collaborons davantage avec ces plus petites unités afin de leur offrir des voiles plus performantes sur de plus larges plages

d’utilisation. « Nous voyons maintenant de plus en plus de Code 0, A3, jib tops ou trinquettes de portant à poste sur des bateaux de moins de 40’, note Philippe Oulhen, directeur commercial de North Sails en France. Des voiles qui n’étaient jusqu’à présent utilisées que sur de plus grands bateaux de course. Or, avoir le bon jeu de voile est toujours payant, quel que soit le bateau, petit ou grand. » Plus d’infos : http://on.fb.me/1fgygMh © Kurt Arrigo / Rolex

© Kurt Arrigo / Rolex Le Mag’ North Sails France - septembre 2013

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Juillet 2013

MONDIAL J80 VICTOIRE CHEZ LES HOMMES... ET CHEZ LES FEMMES ! Un grand bravo au Portugais Hugo Rocha (à gauche sur la photo) et son équipage, vainqueurs du Mondial J80 2013 à Marseille. Un bateau toilé à 100% par North Sails (voiles conçues en Angleterre).

Félicitations également à Coraline Jonet (à la manœuvre sur la photo) et ses filles en or  ! Elles nous offrent là un joli doublé en s’imposant chez les femmes.

© Piérick Jeannoutot

© Piérick Jeannoutot

[ PIED AU PLANCHER... ] Des finitions... à la perceuse ! Marie (à droite, responsable de production secteur voiles plates) et Jocelyne (à gauche, couturière) réalisent les finitions du point d'amure de la trinquette 3Di™ du maxi-trimaran Spindrift 2… à la perceuse ! Vidéo : http://on.fb.me/12I3UQe La voile, conçue par Yann Regniau, Gautier Sergent, Jacques Guichard et Patrick Mazuay (dessinateur suisse), a été mise à poste début août pour la deuxième navigation de ce géant des mers new-look. © North Sails

© La septième Vague

La voilerie côté coulisses… Ici, une voile d’entraînement de VO65 en finition sur le plancher vannetais, en vue de la préparation de la Volvo Ocean Race 2014-2015. Une voile conçue en 3Di™, of course ! Pour rappel, North Sails a été désigné par les organisateurs comme le fournisseur exclusif de ces nouveaux monocoques monotypes. © Southern Spars

Et pour nos amis anglophones, une petite vidéo en supplément : http://youtu.be/bLFtHGMv77Q (time-code = 5'10'' > 6'37'')

Le Mag’ North Sails France - septembre 2013

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[ EVENEMENT ] North Sails au cœur de la 34ème Coupe de l’America

© Chris Cameron

Les quatre catamarans de 72 pieds engagés sur la 34e édition de l’America’s Cup, trophée sportif le plus ancien de l’Histoire, ont tous été équipés de voiles North Sails, voilerie leader au niveau planétaire. La garde-robe de ces formule 1 des mers est entièrement conçue en 3Di™. Un recours à la haute technologie indispensable à bord de bateaux où seule la performance prime. Nous vous proposons ici un décryptage en compagnie de Gautier Sergent, dessinateur à Vannes, qui a été chargé d’études pour l’équipe suédoise Artemis Racing (éliminée en demi-finale de la Louis Vuitton Cup par le challenger italien Luna Rossa). Gautier, on vante souvent la fiabilité des voiles quand on parle du 3Di™ sur des navigations de longue durée, quels sont les avantages principaux du 3Di™ pour les AC 72, qui naviguent eux en match-race ? « Il y a deux intérêts majeurs au niveau du 3Di™ : la longévité en effet d’un côté, et la stabilité de l’autre. C’est ce deuxième aspect qui est très intéressant ici. A quantité de matière égale, le 3Di™ présente un allongement beaucoup plus faible par rapport aux autres voiles à membrane et fibres existantes, où nous avons des fils qui sont torsadés et qui vont, intrinsèquement, s’allonger plus qu’un filament, de par leur élasticité. Le gain principal se situe là, surtout sur des voiles d’AC 72 où d’AC 45 et de multicoques en général. Le moindre allongement a un impact énorme en raison des charges élevées et du peu de volume des voiles. Sur les bateaux de la Coupe, on joue donc énormément sur cette stabilité des matériaux, qui nous a permis de tenir une forme très plate, avec un creux qui ne bouge pas, des chutes qui ne ferment pas. Ça nous a donné des outils qui répondent aux contraintes spécifiques des multicoques, d’autant plus avec l’aile et les foils. Lors d’un match sur la Coupe, il faut savoir que les vents apparents sont situés entre 17° au près et 25° au portant, donc tu navigues à 150° du réel et à 25° de l’apparent. C’est pourquoi les voiles sont très plates. Un empannage s’effectue bout au vent ! Il est d’ailleurs intéressant de voir les traces des AC 72 en régate, ils suivent l’apparent tout le temps. Ils lofent, ils abattent, et ainsi de suite. La voile doit donc être très stable. » Ces évolutions ont-elles changé la façon de naviguer sur les bateaux de la Coupe de l’America ? « Avec des bateaux qui volent grâce à leurs foils, la donne a complètement changé au portant. Il n’y a plus de gennaker parce que les angles apparents sont trop serrés et la traînée hydrodynamique beaucoup plus faible. Cela a révolutionné l’approche qu’on imaginait pour un bateau comme ça. Au début des campagnes, les bateaux avaient de gros gennakers. Très vite ils sont passés sur des codes 0 beaucoup plus petits et plus plats. Et puis maintenant on voit qu’ils naviguent au près et au portant avec la même voile. Il n’y a plus de changement de voile à la bouée au vent, on abat et l’apparent varie tellement peu qu’il n’y a pas besoin de mettre des voiles beaucoup plus puissantes. D’ailleurs, quand on abat au-delà de 100 degrés du réel, on borde les voiles car l’angle du vent apparent diminue étant donné que le bateau accélère. Cela est lié à deux choses : d’une part le fait que les ailes sont surdimensionnées, le bateau est donc toujours en surpuissance, il n’y a pas besoin d’en obtenir davantage avec la voile d’avant. D’autre part, du fait que les AC 72 volent grâce à leurs foils, la traînée hydrodynamique diminue et le bateau génère son propre vent apparent. Ainsi, on n’a pas besoin d’une surface de voile et d’une puissance énormes. Au lieu de dessiner une voile de près et une voile de portant, on a donc une même voile qui fait l’aller-retour. Elle doit être suffisamment légère et creuse pour tenir au portant et assez solide et stable pour les allures au près où les charges sont plus importantes. Ça nous a poussés à concevoir des voiles un peu hybrides, chose que l’on n’avait jamais faite jusqu’ici. D’où cette idée de révolution… »

© Sander Van Der Borch / Artemis Racing

Ecouter l’interview de Gautier Sergent  qui a travaillé pendant six mois sur la modélisation des structures des voiles d’Artemis, demi-finaliste de la Louis Vuitton Cup >> http://snd.sc/1aUldjx

Le Mag’ North Sails France - septembre 2013

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© La Septième Vague

[ PORTRAIT ] Parce qu’une voilerie c’est avant tout des femmes et des hommes, qui s’affairent sur le plancher, à la découpe, à la couture, qui dessinent les voiles ou sillonnent les routes pour vous servir, nous vous proposons de voguer à leur rencontre. Coup de projecteur ce mois-ci sur Eric Gallais-Hamonno, huit ans de voilerie à nos côtés.

Eric GALLAIS-HAMONNO, Responsable de production

© La Septième Vague

Eric, peux-tu retracer le parcours qui t’a charges que nous avons défini au moment mené jusqu’ici ? de la vente. Je gère aussi bien la production « C’est un long chemin… J’ai d’abord décroché un sur le plancher à Vannes que le suivi des DUT en statistiques et traitement informatique. voiles qu’on sous-traite en Espagne ou au Sri Autant dire rien à voir avec un métier comme le Lanka, voire même aux Etats-Unis, lorsque des mien ! Par passion pour les bateaux, j’ai finalement voiles 3DL ou 3Di™ sont finies là-bas. Sur ces intégré l’INB (Institut Nautique de Bretagne). C’est voiles sous-traitées, je n’interviens pas sur la une formation pluridisciplinaire dans le milieu du production en tant que telle, je suis en relation avec nautisme, avec de la pratique, dont une partie les autres voileries pour être sûr que les délais voilerie. C’est comme ça que j’ai découvert la seront respectés et que les voiles arriveront en couture. Un stage découverte d’une semaine, puis bonne et due forme. C’est d’ailleurs moi qui choisis un autre d’un mois en fin de première année, dans où sont produites les voiles, suivant la capacité de une voilerie de Port-la-Forêt, ont fini par me production notamment. convaincre. Et puis il y a eu Enfin, je gère aussi de l’armée. J’ai fait en sorte plus en plus les d’intégrer l’École navale, en relations humaines Je ressors parfois les ciseaux et avec les prises de tant que moniteur de voile, dont j’ai le Brevet d’Etat. J’ai congés, les heures ma paumelle... donc donné des cours à des supplémentaires, la élèves officiers et régaté sur sécurité et tous ces un des Surprises de l’École. aspects-là. » Là-bas, j’ai aussi et surtout foulé un plancher, géré par Alain Daoulas. J’ai Y-a-t-il pour toi une journée type ? réparé des voiles, fait de la couture. J’ai su que «  Pas réellement non. Occupant une place un peu j’étais fait pour ce métier ! Ensuite, j’ai été engagé centrale, beaucoup d’informations m’arrivent de chez All Purpose, au printemps 2001. D’abord tous les secteurs. Une partie de la journée consiste comme simple employé sur le plancher, puis en tant donc déjà à traiter des e-mails. Je gère les que chef d’atelier, en 2003. C’est en mars 2005 que problèmes de livraison, réponds aux questions de j’ai intégré la voilerie North Sails, comme l’atelier au sujet des fiches de production, fais responsable des réparations dans un premier remonter les infos quand des choses ne vont pas, temps, puis, très vite, au rang de chef d’atelier. etc. Ce métier, c’est surtout une grosse gestion du Enfin, depuis 2009, je suis responsable de quotidien. La seule récurrence dans l’organisation production. » de mon travail consiste, chaque fin de semaine, à faire un point sur l’état des commandes. J’envoie un Justement, peux-tu nous en dire davantage e-mail à tous les vendeurs et dessinateurs de la sur ton rôle aujourd’hui ? voilerie, pour qu’ils vérifient l’avancement de leurs «  Il s’agit principalement de faire le lien entre dossiers. » l’atelier, le bureau de dessin et le bureau commercial, pour que toutes les commandes soient Comment s’organise la circulation livrées en temps et en heure, suivant le cahier des d’informations entre toi et le plancher ? « Quand j’ai quitté le plancher, en 2009, nous avons fait le choix de ne pas désigner un nouveau chef d’atelier. Nous avons divisé la voilerie en quatre zones, avec chacune un responsable de secteur  : Damien Leray pour les spis, Marie de Colombel pour les voiles plates, Nicolas Subrenat à la finition et Thibaut Agaugué au service. Ils se partagent la main d’œuvre selon les périodes d’activité et leurs besoins. Je n’oublie pas non plus Yohann Crochet, à la découpe et aux tissus, et Christophe Abrit, responsable des achats. J’anime cette équipe du mieux possible. Cela m’arrive de passer en direct avec les

autres employés, mais c’est plutôt rare. Tous les sept, on se réunit de façon hebdomadaire pour évoquer les grands axes de travail et les sujets de fond. » T’arrive-t-il encore de prêter main-forte sur le plancher ? « Tout à fait ! Je ressors parfois les ciseaux et ma paumelle (NDR : outil qui sert à protéger les mains) lorsque c’est un peu "chaud" en bas. Et j’apprécie beaucoup ! » Es-tu aussi amené à aller sur l’eau ? « Presque pas. Je suis sans doute l’élément le plus casanier de la voilerie, le plus à demeure. Il en faut bien un ! [Rires.] C’est assez rare que j’aille sur des livraisons. Il y a des gens plus compétents que moi pour cela. Même si je navigue toujours au niveau amateur, pour mon plaisir personnel, je fais de moins en moins de régates. Mais attention, je sais quand même de quoi je parle  ! Lorsque j’ai des propositions, j’ai en tout cas plus tendance à laisser ma place aux gens de l’atelier. » De quoi va être faite ton "actualité" ces prochains jours ? «  Il y a quelques gros dossiers prévus en septembre, avec notamment des voiles de MOD 70 à livrer. On espère aussi produire les jeux One Design numéros 3 et 4 des VO65 monotypes de la Volvo Ocean Race. Il y a également deux ou trois gros bateaux de croisière pour lesquels nous devons produire des voiles. Sans oublier toutes les voiles de "Monsieur et Madame tout le monde", qui ont la chance de bénéficier du travail qu’on fait tout au long de l’année sur les voiles de régates. »

Je suis sans doute le plus casanier !

Pour finir, notre traditionnelle question : y-at-il une voile qui t’a marqué durant ta carrière ? «  Je n’ai pas vraiment une voile en tête. Ce sont plus des voiles de projets, comme celles des Volvo Ocean ou des IMOCA. On les voit à la télé, ça fait rêver ! Elles nous font voyager aussi. C’est le genre de voiles qu’on s’approprie, auxquelles on s’identifie. » Le Mag’ North Sails France - septembre 2013

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[ PRODUIT ] des voiles radiales pour tous ! Les voiles Radian North Sails sont élaborées avec un tissu polyester tissé "orienté-chaîne" NorDac Radian™. Cette construction assure un allongement moindre et une meilleure performance qu’avec n’importe quel autre tissu non-laminé. Avis aux amateurs de croisière qui désirent aller plus loin avec une voile à panneaux !

Caractéristiques :   

Tissu polyester tissé “orienté-chaîne” NorDac Radian™. La construction radiale assure un allongement moindre et une meilleure performance. Le tissu non-laminé offre facilité de navigation et protection contre les moisissures.

Pour plus d’informations sur ce produit : [email protected] © JH Peterson

[ SAISONNALITE ]

Le meilleur moment pour acheter une voile North Sails est arrivé. Contactez-nous dès maintenant ! Nous vous aiderons à faire le bon choix, parmi l’ensemble de la gamme North Sails. Vous bénéficierez ainsi de notre tarif d’automne.

North Sails France en Bretagne : allée Loïc Caradec - Le Parc du Golfe - 56000 Vannes Tél. +33 (0)2 97 40 90 90 / Fax. +33 (0)2 97 40 90 92 North Sails France en Méditerranée : PA de l’Argile - Lot 71A - 06370 Mouans-Sartoux Tél. +33 (0)4 92 28 25 00 / Fax. +33 (0)4 92 28 55 20 Copyright © Le Mag’ North Sails France - Septembre 2013 // Réalisation La Septième Vague Toutes les voiles North Sails sont fabriquées dans des ateliers appartenant à North Sails ou à l’une de ses filiales. Dacron®, Kevlar®, Mylar® are proprietary trademarks of DuPont™ 3Di™, 3DL™, C-Cut™, Easy-Maxi™, EasyNorFurl™, FlowTM™, FullBatten™, Gatorback™, Gennaker™, Gradient™, Marathon 3DL™, Membrain™, NorDac™, NorLam™, Snuffer™, Spiral™, NSP Polyester™ are proprietary trademarks of North Sails.

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