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De Loèche à Sierre L’entreprise Kippel Leo & Söhne (photo) est bien représentée sur le coteau entre Sierre et Loèche. Victime de son succès, elle n’arrive plus à répondre à la demande....22

Mardi 2 mars 2010

Le Nouvelliste

17 jcz - gb

Deuxième sacre pour Giovannini GASTRONOMIE  Le cuisinier d'or a sacré le sous-chef de l'Hôtel de Ville de Crissier. Il représentera la Suisse au prochain Bocuse d'or Europe en juin à Genève. Le Haut-Valaisan Friedrich Zemanek encore deuxième.

Franck Giovannini a reçu le Kadi d’or, hier au Kursaal de Berne, des mais de Paul Bocuse en personne. CHRISTIAN CARRON

Franck Giovannini (35 ans) représentera la Suisse au Bocuse d'or Europe en juin à Genève. Le sous-chef de l'Hôtel de Ville de Crissier a remporté le concours du cuisinier d'or lundi à Berne. Comme il y a quatre ans. «Ce que ça signifie? Beaucoup de travail en perspective…» a-t-il lâché à sa descente du podium, la statuette du meilleur cuisinier bien en main. Car pour lui, Genève n'est qu'une étape sur la route de Lyon où se disputera en 2011 le concours du Bocuse d'or mondial. Déjà troisième en 2007, il espère bien y retourner et obtenir un meilleur résultat. «Et pour cela, je suis prêt à travailler très, très dur.»

Le meilleur plat de viande est haut-valaisan A ses côtés, son «patron» Philippe Rochat savourait la performance. «Franck est un grand professionnel. Il a réalisé un super boulot avec beaucoup de calme et aussi de l'ambition. S'il s'est présenté aujourd'hui, c'était pour décrocher une place pour Lyon.» Comment le chef triplement étoilé, président de l'académie suisse du bocuse d'or, soutiendra-t-il son collaborateur? «Je vais lui mettre la cuisine à disposition les jours de congés. Et je lui donnerai mon avis sur les plats, quand il voudra bien me le demander. Mais ce sont ses idées et ses concours.» Pour

meilleur plat de viande. Vu son tempérament, il pourrait se représenter dans deux ans.

Roland Pierroz: «Une formidable vitrine» «On essaiera de copier la perfection de cette organisation. Mais avec vingt concurrents au lieu de six et deux jours de concours…» Directeur du prochain Bocuse d'or européen, qui se disputera les 7 et 8 juin à Genève, Roland Pierroz a également fonctionné comme jury hier à Berne lors du concours du cuisinier d'or. Tout en notant les plats de poisson, le chef bagnard a aussi pris des notes pour sa propre manifestation. «La pression monte, mais nous avons fait un bon bout du chemin. Nous venons de recevoir le soutien de la Confédération, une étape décisive pour boucler un budget de plus de 1,7 million.» Pour lui, tout comme Philippe Rochat, le président du comité d'organisation, le Bocuse d'or Europe est une formidable vitrine qui doit avant tout servir à motiver les jeunes cuisiniers. «Ce sont eux les grands chefs de demain. Il est important de les confronter au plus haut niveau, de leur montrer la rigueur et la somme de travail qu'exige la cuisine, comme tous les métiers de bouche d'ailleurs.»

CLASSEMENT FINAL

1 Franck Giovannini, sous-chef de l'Hôtel de Ville à Crissier. 2 Friedrich Zemanek, chef de cuisine au restaurant Walliser Kanne à Fiesch. 3 Markus Arnold, chef de cuisine au Meridiano à Berne. le Haut-Valaisan Friedrich Zemanek (49 ans), sa quatrième participation au cuisinier d'or lui a valu une troisième médaille d'argent. Bruyamment soutenu, le chef de Fiesch devra se consoler avec le prix du

 MEILLEUR PLAT DE VIANDE: Friedrich Zemanek MEILLEUR PLAT DE POISSON Markus Arnold

BITTEL

«Cuisine et œnologie, la même dynamique de création»

JUGE YVES COTTAGNOUD EN ARRÊT MALADIE

Accusé de piloter un avion JEAN-YVES GABBUD

Le chef du groupe UDC au Grand Conseil, Jean-Luc Addor, a saisi la commission de justice pour qu’elle se penche sur les activités du juge Yves Cottagnoud, officiellement en arrêt de travail. Dans un courrier daté du 26 février, le député écrit: «Un juge d’instruction qui, actuellement, est en arrêt de travail pour cause de maladie aurait volé aux commandes d’un avion le 17 février 2010. Il semblerait en outre qu’il serait responsable de la sécurité au sein du comité du groupe de vol à moteur de Sion et que dans le cadre dudit groupe, il suivrait actuellement un cours d’instructeur.» Du côté du Tribunal cantonal, l’arrêt de travail du juge Yves Cottagnoud est confirmé. Ce dernier «se trouve actuellement en incapacité de travail, attestée par certificat médical», déclare le président du Tribunal cantonal (TC), Jacques Berthouzoz. Pour le remplacer, le TC a désigné Me Catherine Seppey en tant que juge d’instruction ad hoc à mitemps et Me Mathieu Dorsaz comme greffier ad hoc à mi-temps également. Ces deux nouveaux magistrats sont entrés en fonctions le 17 février dernier. La Commission de justice s’est penchée hier sur la demande de l’UDC. «Nous avons envoyé un courrier au TC pour lui demander de prendre position sur cette question, car elle n’est pas de notre ressort. Le juge d’instruction dépend hiérarchiquement du TC», nous a affirmé la présidente de cette commission, la députée saviésanne Anne-Marie Sauthier-Luyet. Pour l’heure, avant de recevoir le courrier de la commission de justice parti hier soir, le TC n’est pas au courant de la démarche de l’UDC, nous a affirmé son secrétaire général, Walter Lengacher. Sans vouloir préjuger de la suite qui sera donnée à cette affaire, ce dernier explique qu’en cas de plainte de ce genre, le TC demande généralement au principal intéressé de se déterminer. En l’occurrence, le tribunal, l’employeur du juge Cottagnoud, n’a pas connaissance de la maladie qui affecte le magistrat et donc si celle-ci est incompatible avec un supposé vol en avion. Une autre affaire. En l’absence du juge Cottagnoud, les affaires le concernant se poursuivent. Le 25 février dernier, le procureur Oliver Elsig s’étonnait d’un versement de plus de 50 000 francs que ce magistrat a effectué. Il l’a écrit au juge d’instruction suppléant Alexandre Sudan. «Le fait que le juge (ndlr: Yves Cottagnoud) ait omis de suspendre l’expertise et versé une avance de frais de plus de 50 000 francs, alors qu’il avait connaissance depuis belle lurette de l’existence d’une contestation sur la désignation de l’expert, paraît aussi incompréhensible qu’inacceptable.»

MADELEINE GAY, ŒNOLOGUE CHEZ PROVINS «L'œnologue et le cuisinier travaillent main dans la main, dans une dynamique de création, au service du goût et du plaisir.» Œnologue chez Provins, Madeleine Gay était à Berne lundi. Elle ne cachait pas son enthousiasme, ni son admiration à voir évoluer les cuisiniers. «On élabore un menu un peu comme une cuvée. On l'imagine, on cherche les saveurs et on essaie d'assembler le tout. La vinification, c'est un peu la cuisson et l'élevage, l'affinage. On peut également travailler sur l'harmonie ou le contraste. Mais dans les deux cas, il faut que ce soit maîtrisé et… voulu.» A croire que la vigneronne de l'année 2008 aurait pu devenir un grand chef? «Oh, ce n'est pas certain. Pour la passion du goût sans doute, mais à mon avis, la cuisine est un métier beaucoup plus exigeant…» La cave valaisanne est partenaire exclusif du concours du cuisinier d'or pour la deuxième année consécutive. Dans les couloirs et les salons du Kursaal, elle présentait quatre vins, la petite arvine et le cornalin dans la gamme maître de chais, le domaine de l'Evêché et le domaine du Chapitre dans la gamme cru des domaines. Quelque 1000 bouteilles au total pour 1200 invités. «On a voulu mettre en avant des cépages valaisans. Nous avons la chance d'avoir des parchets répartis sur tout le canton et de travailler tous les cépages.» Des cépages autochtones que Provins entend bien présenter à nouveau lors du prochain concours en 2012. «Nous avons effectivement une option pour demeurer le partenaire vin exclusif» explique David Genolet, directeur marketing. «Et nous comptons bien la confirmer!»

MÉMENTO ACADÉMIE DE POLICE DE SAVATAN

Journée portes ouvertes

Dans le cadre de leur campagne de recrutement 2010, les polices valaisanne et vaudoise organisent une journée «portes ouvertes» à Savatan, le 13 mars prochain. A cette occasion, l’Académie ouvre ses portes aux jeunes qui se destinent aux métiers de la police. Les candidats à la formation, qui débutera en mars 2011 pour s'achever en février 2012, pourront, à travers une offre de service commune, faire part de leur intérêt pour l'un ou l'autre des employeurs. Ils devront justifier leur profil en passant au travers d'un filtre obligatoire commun qui comporte, entre autres, des examens de français, de connaissances générales, mais également des tests de condition physique. Les premières journées de test se dérouleront les 26 et 27 mars prochains à l'Académie de police. La sélection exigeante a pour but de recruter des candidats motivés, mettant en valeur toutes les qualités nécessaires à la fonction de policier. Les différents employeurs cantonaux et communaux vaudois et valaisans fournissent de nombreuses informations concernant les métiers au sein de la police, les débouchés ou perspectives professionnelles qu'offre une carrière dans une administration, les nombreux corps de métier, ainsi que les conditions de postulation sur les sites www.academie-de-police.ch; www.acpmv.ch; www.lausanne.ch/police; www.police.vs.ch ou www.policier.ch. C/PG