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UNE APPLICATION INTÉRESSANTE SUR LE TCC LÉGER Vous êtes à l’urgence et avez rapidement besoin de vos notions sur le traumatisme craniocérébral (TCC) léger ? «  L’Institut national d’excellence en santé et en services sociaux (INESSS) nous offre une application sur le TCC léger sur l’App Store. À explorer », indique le Dr Michel Guay, médecin de famille. L’application est un algorithme décisionnel pour faciliter la gestion du risque de complications neurologiques graves à la suite d’un TCC léger chez un adulte. Elle comporte trois tableaux : les informations nécessaires pour poser le diagnostic initial, les critères pour évaluer le risque de complication médicale à court terme et, pour finir, la conduite médicale recommandée. Pour plus d’informations, voir la section de formation continue de ce numéro et la page sur les TCC légers du site de l’INESSS : http://fecst.inesss.qc.ca/ fr/apropos/projets-de-lequipe-de-traumatologie/tcc-leger.html ou http://bit.ly/1P2QvL7. EG

V I E

P R O F E S S I O N N E L L E

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TRANSFORMER UNE BOUTEILLE DE SOLUTION SALINE EN ARROSOIR À l’urgence de l’Hôpital de Chicoutimi, la Dre Mélissa Bouchard-Trottier, résidente 2, a appris que pour irriguer une plaie, il n’est pas nécessaire de gaspiller une seringue de 60 ml ni de prendre un bol qu’il faudra refaire stériliser. Il existe une méthode simple et économique pour nettoyer une plaie : transformer une bouteille d’eau stérile en arrosoir. «  On prend un contenant de 1 litre de solution physiologique salée et, avec une aiguille de gros calibre, on perce plein de trous dans le bouchon. On renverse ensuite la bouteille et on appuie très fort dessus pour en faire sortir l’eau sous pression », explique la Dre Bouchard-Trottier. La jeune résidente a découvert cette méthode grâce à son superviseur, le Dr Guy Chamberland, qui la tient de l’infirmier Sébastien Angers, qui l’a apprise de la Dre Caroline Dupont-Dorais, … «  Et là je ne connais plus le reste de la chaîne ! Mais que cette technique vous soit utile à votre tour ! » EG

UN SECRET BIEN GARDÉ : LA LIDOCAÏNE À 10 % « Vous avez bien écrit : “lidocaïne à 10 % dans la base Glaxall” ? » demandent souvent au téléphone les pharmaciens, surpris, avant de se lancer dans la préparation du médicament magistral. « Oui, c’est ce que j’ai écrit », confirme la Dre Renée Michaud, médecin de famille à Québec. « On ne se sert pas assez des agents topiques », estime le médecin qui a travaillé dans une clinique de la douleur. Grâce à la crème à 10 % de lidocaïne, la Dre Michaud arrive à réduire de moitié la douleur de bien des patients. La lidocaïne permet surtout de soulager les douleurs neuropathiques1. « Elle fonctionne quand il y a une douleur à la palpation et un pincé roulé positif. » On peut l’utiliser dans le cas du zona, des neuropathies périphériques diabétiques et de la neuropathie des extrémités des doigts après une chimiothérapie. Elle peut aussi être employée pour les hématomes superficiels et les fractures des côtes. « Je prescris également de la lidocaïne pour les plaies douloureuses, parce qu’elle a un effet bactériostatique. » Le produit coûte environ 30 $ par mois. « Les patients peuvent l’appliquer trois fois par jour, indique la clinicienne. Pour éviter les palpitations ou autres effets secondaires, il ne faut pas l’étendre sur une superficie plus grande qu’une demi-feuille de papier. » EG 1. Vargas-Schaffer G, Boulanger A. La douleur neuropathique (tableau 4). Le Médecin du Québec 2015 ; 50 (1) : 29-34.

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