2014/10/vp/004 014 VieProfessionnelle 1014 pratico


144KB taille 10 téléchargements 262 vues
L A

V I E

P R O F E S S I O N N E L L E

//

PRATICO PRATIQUE VOUS AVEZ DES TRUCS À NOUS FAIRE CONNAÎTRE ? ENVOYEZ-LES À [email protected]

LE POUVOIR DES PETITS OURSONS Quand les enfants arrivent dans le cabinet de la Dre Diane Robert, omnipraticienne au GMF Grand-mère, en Mauricie, ils se dirigent tout droit vers son bureau avec un sourire. Ils savent que dans l’un de ses tiroirs se cachent les tout petits biscuits en forme d’oursons qu’ils adorent. La Dre Robert leur donne alors un sachet qui en contient une dizaine. Il s’agit des biscuits au miel « Petits oursons » de M. Christie, faits de grains entiers. Ce présent a une heureuse influence sur la consultation. « Pendant que l’enfant mange ses biscuits, je peux poser mes questions au parent. Après, quand je l’examine, il est calme », dit la clinicienne. La relation médecin-patient y gagne énormément. « Les enfants associent le rendez-vous à un petit plaisir. » Dès qu’ils ont 18 mois, les enfants ont droit à leurs friandises. En grandissant, ils continuent le rituel avec enthousiasme. Un jour, au cours d’une consultation, la Dre Robert a remarqué que sa patiente, qui avait maintenant 15 ans, se tortillait sur sa chaise. Tout à coup, elle a compris. Quand elle a offert à l’ado des biscuits, celle-ci s’est mise à rougir, puis a accepté avec un sourire. EG

LIBRE D’AVOIR UN FOU RIRE Pour détecter l’incontinence d’effort chez les femmes qui ont eu des enfants, on peut leur demander platement, dans le cadre de la revue des appareils et des systèmes, si elles ont des pertes urinaires. « La personne qui a des problèmes d’incontinence une fois par jour va me le dire, mais celle à qui cela n’arrive qu’une fois de temps en temps ne va pas forcément y penser », explique la Dre Chantal Guillemette, omnipraticienne. Une meilleure stratégie peut être de demander à la patiente sur un ton léger, parfois en riant un peu, si elle peut avoir un fou rire en toute liberté, sans subir d’inconvénients, comme de mouiller sa culotte. « Les femmes réagissent souvent en riant et me donnent alors tous les détails. Elles me racontent des situations concrètes où cela leur est arrivé », indique la Dre Guillemette. La clinicienne a l’impression d’obtenir plus de réponses de cette manière que lorsqu’elle posait la question de manière plus clinique. EG

lemedecinduquebec.org

9