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COMMUNIQUÉ Pour diffusion immédiate
LES DÉFIS DE L’ÉNERGIE SELON L’UQCN : EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE ET DÉVELOPPEMENT DE L’ÉOLIEN
Québec, le 27 janvier 2005 —— L’Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) présentera cet après-midi son mémoire sur le développement énergétique du Québec devant la Commission parlementaire de l’économie et du travail. Pour l’organisme promoteur du développement durable et impliqué dans le domaine de l’énergie depuis vingt ans, les choix sont clairs et stimulants : la mise en œuvre d’une multitude de mesures permettant de réduire la consommation de l’énergie, étalée sur plusieurs années ; et le développement vigoureux de la filière éolienne en jumelage avec le réseau hydroélectrique existant. Pour l’UQCN, une pénétration accrue du gaz naturel irait à l’encontre de l’ensemble des défis qu’impose le développement durable de la société dans le secteur énergétique. Selon Harvey Mead, président de l’UQCN et responsable de la commission Énergie de l’organisme, « la société québécoise doit dès maintenant commencer une transition vers deux objectifs : d’une part, comme société développée à haute consommation énergétique, il est essentiel d’initier notre transition vers une réduction importante de cette consommation, pour prévoir la place que vont occuper les pays en développement comme la Chine; d’autre part, en reconnaissant ses faibles impacts environnementaux, il est opportun de développer la filière éolienne pour assurer nos besoins et pour maintenir une capacité importante d’exportation. » L’UQCN s’inquiète de décisions envisagées par le gouvernement dans le court terme, qui favorisent un développement énergétique qui peut s’avérer lourd de conséquences. La plus importante de ces décisions, lourdes de conséquences, est l’ouverture à une pénétration accrue du gaz naturel via des ports méthaniers. En effet, selon l’UQCN, « le gaz naturel n’est tout simplement pas nécessaire devant les options qui s’offrent à nous ; il augmentera nos émissions de gaz à effet de serre, alors tout devrait être orienté vers une diminution de celles-ci, et il nous condamnera à l’entretien d’infrastructures pendant des décennies qui seront alimentées par des combustibles importés et dont le prix est tout à fait imprévisible », poursuit M. Mead. L’UQCN propose un ensemble de mesures qui rendront plus sécuritaires les approvisionnements tout en augmentant l’efficacité du réseau d’Hydro-Québec : des mesures d’efficacité énergétique permettant de réduire les pressions aux périodes de pointe en hiver; l’établissement d’un jumelage des nouveaux parcs d’éoliennes aux réseaux existants d’Hydro-Québec, dont les réservoirs parfaitement adaptés à ce jumelage et dont la fiabilité et l’efficacité seront ainsi augmentées; une réduction de la consommation globale et donc des pressions pour de nouvelles sources d’énergie ayant des impacts environnementaux importants; une réduction de l’instabilité du système due à la dépendance du climat; une amélioration de la capacité d’exportation, avec les bénéfices économiques qui en découlent.
UQCN ● UNION QUÉBÉCOISE POUR
Union québécoise pour la conservation LA C O N Sde ElaRnature V A (UQCN) TION DE LA NATURE Les défis de l’énergie selon l’UQCN : Efficacité énergétique et développement éolien 1085, avenue – 1de– Salaberry, bureau 300, Québec (Québec) G1R 2V7
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L’UQCN souligne le manque d’engagement des gouvernements, depuis l’adoption de la politique énergétique il y a huit ans, en matière de développement énergétique durable. Pour illustrer cet état de fait, l’UQCN, inclut intégralement dans son mémoire les orientations respectueuses du développement durable reconnues et présentées à l’époque autant dans la politique énergétique du Québec que dans le mémoire que l’UQCN produit en 1996. Ces grandes orientations n’ont jamais été adéquatement suivies. Le mémoire dénonce l’absence pendant ces huit ans de toute priorité accordée à l’Agence d’efficacité énergétique, créée en même temps que la Régie de l’énergie dans la foulée de l’adoption de la politique. Elle dénonce également l’adoption de la Loi 116 par le gouvernement précédent qui a rendu impossible l’évaluation objective de propositions de développement énergétique par cette Régie. Pour remédier à ces manquements passés, selon M. Mead, « il faut qu’un mandat et le financement nécessaire soient donnés à l’Agence pour un important plan national d’efficacité énergétique, tout comme pour la coordination de l’ensemble des initiatives dans le domaine. Tout en proposant que le développement hydroélectrique par Hydro-Québec est contre-indiqué, devant l’instabilité du réseau actuel, nous proposons le contrôle du nouveau développement éolien par Hydro-Québec pour assurer le jumelage coordonné des deux réseaux. » L’UQCN prévoit le maintien du chauffage à l’électricité, 100 % efficace à cette fin, et dont l’efficacité énergétique et la production éolienne peuvent assurer l’approvisionnement. Ces filières dûment développées pourront permettre le maintien d’importantes exportations d’énergie. Aussi, selon l’UQCN, les décideurs politiques devront, sans plus attendre, amorcer une réflexion en continu sur l’opportunité de continuer à attirer des industries énergivores comme composante structurante du développement régional. L’UQCN est un acteur majeur dans la conservation au Québec, appuyée par plus de 8 000 membres et sympathisants et regroupant près de 80 organismes affiliés. La qualité de son travail et de son expertise, assurée en grande partie par son réseau de bénévoles et de collaborateurs agissant au sein de chacune des commissions, en font un intervenant reconnu et estimé par les organismes environnementaux ainsi que par les institutions québécoises, canadiennes et étrangères qui sont impliquées dans la mise en œuvre d’un développement durable et avec lesquelles elle travaille depuis plus de vingt ans.
Source : Harvey Mead (418) 955-9208 – 30 –
Union québécoise pour la conservation de la nature (UQCN) Les défis de l’énergie selon l’UQCN : Efficacité énergétique et développement éolien –2–
