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AL-ALAC-ST-1116-01-01-FR TEXTE ORIGINAL : anglais DATE : 26 novembre 2016 STATUT : version finale

COMITÉ CONSULTATIF AT-LARGE

Déclaration d'ALAC sur la stratégie 2016-2019 pour le Moyen-Orient et les pays voisins

Introduction John Laprise, membre de l’Organisation régionale At-Large de l’Amérique du Nord (NARALO) et Wafa Dahmani, membre d'ALAC appartenant à l’Organisation régionale At-Large Afrique (AFRALO) ont rédigé une première version préliminaire de la déclaration de l'ALAC au nom de l'ALAC. Le 5 novembre 2016, la première version préliminaire de la déclaration a été publiée dans l'espace de travail d'At-Large consacré à la stratégie 2016-2019 pour le Moyen-Orient et les pays voisins. Le même jour, Alan Greenberg, président de l’ALAC, a demandé au personnel de l’ICANN chargé de soutenir la communauté At-Large en matière de politiques de lancer un appel à commentaires sur la déclaration à toute la communauté At-Large par le biais de la liste de diffusion d’annonces de l’ALAC. Le 22 novembre 2016, une version contenant les commentaires reçus a été publiée dans l'espace de travail susmentionné et le président a demandé au personnel de procéder au vote de ratification de la déclaration proposée. Compte tenu des contraintes de temps, le président a demandé à ce que la déclaration soit soumise au processus de consultation publique de l'ICANN en mettant en copie le membre du personnel de l'ICANN responsable de la consultation publique à ce sujet, avec une note précisant que le document n'avait pas encore été ratifié par l'ALAC. Le 26 novembre 2016, le personnel a confirmé que le résultat du vote en ligne a été l’approbation de la déclaration avec 12 voix pour, 0 voix contre et 1 abstention. Vous pouvez consulter les résultats à l’adresse suivante : https://www.bigpulse.com/pollresults?code=6398mp9uy7tqeIxWnvMa9LVF.



Déclaration d'ALAC sur la stratégie 2016-2019 pour le Moyen-Orient et les pays voisins Bien que nous appuyions la stratégie 2016-2019 pour le Moyen-Orient et les pays voisins, nous estimons qu’elle ne tient pas compte de l’environnement politique actuel, car elle ne considère pas adéquatement le rôle important joué par les gouvernements nationaux dans la vie nationale. Les gouvernements du Moyen-Orient sont préoccupés par l’Internet comme une question d’ordre interne basés sur leur perception de son rôle de catalyseur dans le printemps arabe. En outre, depuis le printemps arabe nous voyons le resserrement des mesures de contrôle dans toutes les industries et activités liées à l'Internet. Il y a aussi le sentiment que beaucoup sinon la plupart des gouvernements du Moyen-Orient préfèrent le forum multilatéral de l’UIT aux espaces multipartites tels que l’ICANN où ils peuvent exprimer leur autorité sans avoir besoin de consulter d’autres secteurs. En conséquence, tandis que la stratégie identifie et propose des mesures pour impliquer toutes les parties prenantes avec succès, elle n'adopte pas l’étape préliminaire d’une campagne de sensibilisation diplomatique concertée par l’ICANN pour tous et chacun des gouvernements nationaux dans la région. Sans leur acceptation, le succès de l’ensemble des stratégies de sensibilisation décrites dans le rapport est en danger et en effet susceptibles d’échouer comme parties prenantes peut être réticentes et craintives de participer aux activités qui peuvent attirer l’attention officielle. L’ALAC recommande que des mesures concrètes soient prises pour que l’ICANN mette en œuvre une campagne de sensibilisation concertée avec chacun des gouvernements dans la région, en menant des discussions bilatérales pour convaincre les gouvernements de la volonté de l’ICANN de travailler en partenariat. Cela devrait être soigneusement établi et coordonné de manière à précéder les efforts impliquant d'autres parties prenantes. En outre, nous proposons de mettre davantage l’accent sur le monde universitaire dans la région. Cultiver des experts locaux accrédités est une étape importante vers le renforcement de la confiance avec les gouvernements qui comptent sur eux pour obtenir des conseils sur des questions techniques. Les professeurs universitaires jouissent d’un niveau de confiance et sont souvent convoqués pour appuyer les décisions des décideurs.



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