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Résistance des bactéries aux antibiotiques P Berche

La résistance des bactéries aux antibiotiques

Une souche bactérienne est dite résistante à un antibiotique quand elle est capable de se développer en présence d'une concentration élevée d'antibiotique.

La résistance bactérienne aux antibiotiques On distingue : La résistance naturelle ou " innée" - Espèces bactériennes qui sont naturellement résistantes à certains antibiotiques. Cible absente : ß-lactamines et mycoplasmes. Cible peu accessible: bactéries à Gram négatif et macrolides. Cible non-affine : bactéries à Gram positif et acide nalidixique). La résistance acquise : Résistance qui apparaît chez des bactéries jusqu'alors sensibles aux antibiotiques. Correspond à une adaptation des bactéries aux antibiotiques.

La résistance des bactéries aux antibiotiques

Mécanismes de la résistance des bactéries aux antibiotiques Enzymes inactivatrices Imperméabilité porines

Modifications des cibles PBP Ribosomes Gyrases RNA polymérases

Pompes d’efflux

La résistance des bactéries aux β-lactamines

Bactéries incubées avec des ß-lactames Control

Cefotaxime 2 h incubation

Amoxcilline 2 h incubation

Comment les β-lactamines agissent?

• les pénicillines et les céphalosporines • mode d'action de la pénicilline G

N-acétyl-neuranique

N-acétylglucosamine

Transglycosylases

Transpeptidases

Peptidoglycane

Carboxypeptidases

(M) (G) Autolysines

+

Les PBPs ( penicillin-binding proteins) 5-8 PBPs par espèce bactérienne jouent un rôle majeur dans la synthèse du peptidoglycane, PM 40-120Kda. Transpeptidases: dipeptide Dala- Dala, branchement des chaînes pentapeptidiques Transglycosylases: élongation des chaînes polyosidiques (N-acétylneuramique, N-acétyl-glucosamine) Carboxypeptidases : hydrolyse des chaînes polyosidiques

Mise en évidence des PBPs : affinité pour la pénicilline G CMI mg/L 0.125 0.125

4

4

2

4

1

1

1

La pénicilline G inhibent les transpeptidases

• inhibition de la synthèse du peptidoglycane entraînant la lyse bactérienne (autolysine) • homologie : Dala-Dala –cycle ß-lactame • pénicilloylation des PBPs (sérine-tranférase): liaison covalente PBP-sérine avec la pénicilline.

Noyau péname S R

CO

NH

Cycle thiazoline

Cycle β-lactame

CH 3 CH 3

N O

COOH

Acide 6 amino-pénicillanique

Penicillium notatum

H Acide 6 aminopénicillanique Benzylpénicilline Méthicilline Ampicilline Amoxicilline Carbénicilline Ticarcilline Cloxacilline

R

Pipéracilline

Chaînes latérales Azlocilline

R’ Acide clavulanique

Thiénamycine

Imipenème Nocardicine A

Azthréoname

Mécilliname

Moxalactame

Noyau céphème 1 S R' CO

HN

7

Cycle Dihydrothiazine

Cycle β-lactame

N O

2

6

5

3 4

R

COOH acide 7 amino-céphalosporanique

Cephalosporium acremonium

Céphalosporines R Chaînes latérales

R’ Acide 7 aminocéphalosporanique

H

R

R’ Cefotaxime

Cephalotine Cefuroxime Cephaloridine Cephaloglycine Cephalexine

Ceftazidime

Cefsulodine

Cefoxitime Cefamandole

Cefopérazone

Mécanismes de la résistance bactériennes aux ß-lactames

Modifications des PBPs

ß-lactamases

PBPs cibles

Antibiotiques

Mécanismes Cibles PBPs

ß-lactamases

Imperméabilité

Bactéries à Gram +

Bactéries à Gram -

+++

+

S aureus S pneumoniae entérocoques

P aeruginosa Neisseria H influenzae

+

+++

S aureus E faecalis

Entérobactéries +++ P aeruginosa +++ Neisseria H influenzae

-

++ Entérobactéries P aeruginosa

Résistance par production de β-lactamases

Noyau péname S R

CO

NH

Cycle

Cycle thiazoline

β-lactame

CH 3 CH 3

N O

COOH β-lactamases

mode d'action de β-lactamases : ouverture du cycle β-lactame (homologie avec les PBPs)

Résistance par production de β-lactamases

• résistance très répandue chez les bactéries à Gram +, à Gram- (mycobactéries) • caractérisation des β-lactamases PM, PI, profils de substrat (pénicillinases,cépalosporinases) Profils d'inhibition (acide clavulanique) inductibles ou constitutives, séquences peptidiques (PBPs) localisation génétique : chromosomes, plasmides, transposons

Résistance par production de β-lactamases

2 groupes principaux les pénicillinases : pénicilline G >> céphalosporines (inhibées par l'acide clavulanique) les céphalosporinases : céphalosporines >> pénicilline G (non inhibées par l'acide clavulanique)

Les pénicillinases PM 30-40 kDa Affinité pénicilline G, ampicilline >> céphalosporine Inhibition par l'acide clavulanique

Les pénicillinases chromosomiques

Spécifiques de certaines espèces (Klebsiella pneumoniae, Citrobacter diversus)

Phénotype résistant à pénicilline G et ampicilline (ticarcilline, pipéracilline) et sensible aux céphalosporines de 1ère génération (C1G), C2G et C3G

Les pénicillinases plasmidiques

Très hétérogènes, non spécifiques d'espèce Les pénicillinases à large spectre TEM-1 et TEM-2 (Gly 39 vs Lys 39): E.coli , P mirabilis SHV-1: K pneumoniae et entérobactéries PSE-1, PSE-2, PSE-3 : P aeruginosa

Les pénicillinases plasmidiques Les pénicillinases à spectre élargi dérivées de TEM et SHV par mutations: TEM3 →TEM 26 ; SHV2→SHV 5 Inhibées par l'acide clavulanique Résistance à pénicilline G, ampicilline, C1G, C2G = C3G Sensibilité à l’ imipénème TEM-2 TEM-3 102 Glu

Lys

236 Gly

Ser

Évolution de la ß-lactamase TEM-1 selon l'affinité et la localisation de la substitution d'acide aminé au niveau du site actif de l'enzyme ß-lactamase à spectre étendu (BSE) Affinité augmentée Km diminue Vmax augmente

ß-lactamase à large spectre

164

104

238

240

TEM-3, TEM-10, TEM-12

TEM-1 TEM-2 Site actif en position 70

ß-lactamase TRI ou IRT 69 Affinité diminuée Km augmente Vmax diminue

244

TEM-30, TEM-31, TEM-45

Les céphalosporinases

les céphalosporinases sont chromosomiques Hydrolyse de la céfalotine >> pénicilline Non inhibée par l’acide clavulanique Codées par le gène ampC Inductibles ( Enterobacter cloacae, Citrobacter)

Céphalosporinase Phénotype de haut niveau d’induction amoxicilline, amox-clav, C1G et C3G

Mutations ponctuelles AmpR

AmpC

+ β-lactamine Phénotype de bas niveau d’induction : amoxicilline, amox-clav, C1G

AmpD

Induction et contrôle du gène ampC -Le gène ampR : activateur transcriptionnel en présence de βlactamine - Le gène ampD , répresseur de ampC, mutations ampC entrainant la surproduction de céphalosporinase ( dite déréprimée) Phénotypes de résistance Bas niveau d’induction ( AmpR) : résistance à amoxicilline, amoxicilline-acide clavulanique, C1G Haut niveau d’induction ( AmpD ) : résistance identique + C3G, sauf imipenème et cefpirome

Résistance aux β-lactamines par modifications de la cible: les PBPs

Résistance de Staphylococcus aureus à la méthicilline

Résistance de S. aureus à la méthicilline

Historique 1941 sensible à la pénicilline G 1944 pénicillinase 1960 résistance à la méthicilline 1995 95% de souches pénicillinases 25% souches méthicilline R (multiples résistances associées: aminosides...)

Résistance de S. aureus à la méthicilline

La résistance à la méthicilline • résistance à toutes les pénicillines et céphalosporines • le gène mecA codant pour PBP-2a (78 kDa) • synthèse d'un nouveau peptidoglycane • porté par 1 transposon (localisation chromosomique) • origine : PBP5-PBP3 Enterococcus hiriae

femAB

femE

femC Chromosome de S. aureus

femF

femD mec his pur nov

mecl-mecR1 mecA Tn554 ermA

IS

IS

pUB110 aad

Résistance de Streptococcus pneumoniae à la pénicilline Souches sensibles concentration minimale inhibitrice CMI 75% Paris)

Mécanismes de la résistance de S. pneumoniae à la pénicilline

- Altérations des PBPs : 5 PBPs chez S. pneumoniae, les plus souvent modifiées sont les PBP-1a, PBP-2b , PBP-2x - Résistance chromosomique par transformation - Gènes pbp mosaïques

R

S

R

R

S

Transformation

S

R

gènes mosaïques pbp-2b de souches pénicillinerésistantes de S. pneumoniae

N° de substitutions nucleotidiques du gène pbp2b (1453bp)



isolats sensibles 0.6%



isolats résistants 14-20%

domaine transpeptidase PBP 2B a Ser b

Classe A

c d e f g h codons bp 0

Classe B 0 300

100 600

200 900

300

400

500

600

679

1200 1500 1800 2100 2300

Pool de gènes pbp de streptocoques oraux S. mitis, S. sanguis, S.oralis Réservoir de gènes pbp résistants à la pénicilline provenant d’espèces de Streptocoques commensaux Contacts intimes entre espèces compétentes et S. pneumoniae , multiple transferts horizontaux in vivo de gènes pbp par transformation

Transformation

S mutations

R

R

Résistance aux ß-lactamines par imperméabilité

La résistance aux ß-lactamines par imperméabilité

La membrane externe des bactéries à gram négatif

- bicouche lipidique hydrophobe (LPS) difficile à franchir pour les molécules hydrophiles (ß-lactamines) - les porines: structure trimérique (30-40 Kda) OmpC, OmpF, Pho E

Mécanismes de la résistance aux ß-lactamines par imperméabilité

Le passage d'une ß-lactamine est fonction de sa taille (< 600), de son hydrophobicité et de sa charge électrique Altérations des porines - Diminution quantitative d'une ou plusieurs porines - modification de la structure d'une des porines essentielles ou du LPS. Résistance croisée aux autres antibiotiques : chloramphénicol, quinolones, tétracyclines

Conclusion Dans certaines souches multi-résistantes , tous les mécanismes de résistance aux β-lactames peuvent se coexister (surtout chez les bactéries à Gram +) .

Peptidoglycane Pénicilline Vancomycine Fosfomycine

Ribosomes Macrolides aminosides Tétracyclines chloramphénicol

Enzymes cytoplasmiques

ADN

Biosynthèses des aminoacides et des nucléotides

Gyrases, RNA polymérases

Sulfamides triméthoprime

Rifampicine quinolones

Glycopeptides Structure of glycopeptides : la vancomycine OH H2 N H3 C

O H

O OH

Cl

O CH3

CH 3 OH Cl

O

HO

OH O

O O

HN

N H

HO

O O

C

O

H N

N H

H N CH2 C O NH2

OH OH

CH3

O O

N H

NH2 CH2

CH CH3 CH3

Glycopeptides



teichoplanine OH CH O H 2 Cl

NH O

O

Cl O

CH2 O H OH

O

O

HNCO 3 H O HN O

OH H N

O N H

O O

N H

H

O

O O

OH CH O O H 2 OH HO OH

HO

NH

3

N H

O

C

HO

O

H

OH

Mécanismes d’action des antibiotiques: glycopeptides

Les glycopeptides sont actifs contre les bactéries Gram + Inactifs contre les bactéries à Gram - , car ils ne peuvent traverser l’enveloppe externe Les glycopeptides inhibent la synthèse du glycopeptide: par liaison avec la portion D ala-D ala de l’ UDP-muramyl pentapeptide après son transfert dans le cytoplasme bactérien Cette liaison inhibe la transpeptidation et la transglycosylation

cytoplasme pyruvate

D-Lac

Ala racemase

-L-Ala-D-Glu-L-Lys-D-Ala-D-Lac carboxypeptidase

D-Ala Van A ATP

D-Ala-DLac D-Ala-D-Ala adding UDP- -L-Ala-D-Glu-L-Lys enzyme ATP

UDP Lac

Paroi peptidoglycane

L-Ala

VanH NADH

membrane

-L-Ala-D-Glu-L-Lys-D-Ala-DLac

transpeptidase

-L-Ala-D-Glu-L-Lys-D-Ala-DLac -L-Ala-D-Glu-L-Lys-D-Ala-DLac transglycosidase

L-Ala-D-Glu-L-Lys-D-Ala-Dpentapeptide

L-Ala-D-Glu-L-Lys-D-Ala-DLac

vancomycin : N-acetylmuramic acid: N-acetlyglucosamine

: undecaprenyl lipid carrier

Résistance aux glycopeptides Décrite en 1988 chez les entérocoques (Enterococcus) Associé à deux phénotypes de résistance vanA : confère un haut niveau de résistance inductible à la vancomycine et à la teicoplanine; l’opéron vanA est porté par un transposon ( Tn1546) vanB : confère une résistance inductible de niveau variable à la vancomycine mais pas à la teicoplanine ; l’opéron vanB gene est porté par un grand élément conjugatif (>100 kb) Actuellement largement répandue chez les entérocoques et constitue un problème nosocomial majeur

Les différents types de résistance acquise aux glycopeptides chez les entérocoques

VanA

VanB

CMI vancomycine CMI téicoplanine Expression inductible Support génétique

> 64 > 16 inductible

4-1000 0,5-2 inductible

Extrémité cible

D-Ala - D-Lac

D-Ala - D-Lac

D-Ala - D-Lac

Espèce

Enterococcus spp.

E. faecium E. faecalis E. casseliflavus

E. faecium E. faecalis E. faecalis

Tn1546

Tn1547 Tn1549 Tn5382

VanD 64 4-16 constitutive chrom

VanE 16 0,5

chrom

D-Ala -D-Ser

Aminoglycosides NH2 NH NH NH2 NH

C NH

HO

OH CH2 R2

HO HO

NH O

H3 C

NH2

R1

NH2

NH NH NH

HO

R6 O

R O OH O CH3 HN

R5

NH 2

O

NH O

HO

R4 R5

R7

R6

O

NH-R

R8

R4

HO

NH2

O

OH

O

O O

NH2

NH-R9 R3

O

HO

NH- R1

O HO

OH OH

streptomycine

néomycine, paraneomycine, lividomycine

kanamycine, amikacine, gentamicine, tobramycine, netilmicine

OH R2

Aminoglycosides Antibiotiques bactéricides inhibent la synthèse protéique interagissent avec un ou plusieurs sites ribosomaux Interagissent avec des protéines appartenant à la petite sous-unité ribosomale 30S (S3, S4, S5, and S12) Les conséquences de l’interactions ribosomes- aminosides : inhibition de la synthèse protéique Des erreurs de lecture du code génétique Résistance par inactivation enzymatique (plasmides ou transposons) Résistance par modification de la cible (mutations chromosomiques de protéines ribosomiques) phénomène rare.

Résistance enzymatique aux aminoglycosides AAC(6')

CH2-NH2

AAC(3)

HO ANT(4')(4")

APH(3')

NH

HO AAC(2')

HO

NH2

O O

O APH(2') ANT(2")

HO

NH-R9 R3

ANT(4')(4")

OH NH2

R2

Des enzymes inactivent les aminoglycosides en ajoutant des groupes - phosphoryl (phosphotransférases APH) - adényl (nucléotidyl tranférases ANT) - acétyl (acétyltransférases AAC) Differentes enzymes modifient chaque antibiotique à des groupes aminés ou hydroxyl

Macrolides érythromycine, oléandomycine, roxithromycine, clarithromycine CH

R2

CH

3 R 1

O

O O

H C 3 HO

CH R

H C 3

O R

3

R

4

OH

josamycine, midécamycine, spiramycine CH

3

N

R2 CH CH

CHO

CH O O

3 3

3

O

5

CH

3

O

OH

OCH CO

3 R

3 O N

CH CH

R

1

3 3

3

3

O

CH

3

O

Les macrolides sont bactériostatiques pour la plupart des antibiotiques et bactéricides pour certaines bactéries à Gram positif Inhibent la synthèse protéique Interagissent avec la sous-unité ribosomale 50S Inhibent l’élongation des protéines par la peptidyltransférase prévient la translocation du ribosome

Mécanismes de la résistance aux MacrolidesLincosamines-Synergistines (MLS) chez les cocci à Gram +

3 mécanismes principaux

Mutations •ARNr 23S •protéines ribosomales ⌫ gène ery A, ery B, ery C

Méthylases ⌫ gènes erm •résidu Adénine (A2058) •Résistance croisée MLS •phénotype MLSb constitutif •phénotype MLSb inductible •fréquemment sur des éléments génétiques mobiles

Efflux ⌫ gènes mef •phénotype M •chromosomique

Mécanismes de la résistance aux MLS chez les cocci à Gram + •Phénotype MLSb constitutif : •Erythromycine R (CMI >128 mg/l) •Clindamycine, Lincomicine R (CMI >128 mg/l) •Pristinamycine I/S (CMI 0,5 mg/l) •Phénotype MLSb inductible : •Erythromycine R (CMI >128 mg/l) •Clindamycine, Lincomicine S (CMI < 0,25 mg/l) •Pristinamycine S (CMI < 0,25 mg/l) • Résistance de bas niveau par un mécanisme d’efflux •(mefE) (CMI = 4-16 mg/L) •Erythromycine R (CMI 1-8 mg/l) •Clindamycine, Lincomicine S (CMI 0,125 mg/l) •Pristinamycine S (CMI 0,5 mg/l

Tétracyclines tétracycline, doxycycline, minocycline R1

OH

R2

O

N

R3

OH

OH

CH3 CH 3 OH C

O

O NH-R4

Bactériostatiques Inhibent la synthèse des protéines Interagissent avec la sous-unité ribosomale 30S Entraînent une distortion du site A du ribosome et prévient l’alignement des aminoacyl tRNA avec le codon approprié du mRNA

Résistance aux tétracyclines

Mécanisme d’efflux : gènes codant pour des protéines de membrane tetA à tetG chez les Gram tetL and tetK chez les Gram + Protection du ribosome : gènes codant pour des protéines cytoplamiques protégeant le ribosome tetM à tetT essentiellement chez les Gram +

Chloramphénicol O = C -CHCl 2 NH R

CHOH - CH – CH- OH 2

Bactériostatique Inhibe la synthèse protéique Interagit avec la sous-unité ribosomale 50S - prévient l’attachement de l’extrémité de l’aminoacyl tRNA à son site de liaison

Résistance au chloramphénicol

La chloramphénicol acétyl-transférase (CAT) Enzyme codée par un plasmide inactivant le chloramphénicol Mécanisme majeur de résistance des bactéries à Gram + et à Gram enzymes inductibles chez les Gram +, constitutives chez les Gram Les dérivés acétoxy du chloramphénicol ne peuvent plus se lier aux ribosomes

Quinolones acide nalidixique (1ère génération)

norfloxacine (2ème génération) O

O COOH

X Y

N R

HN

N

F cibles : les topoisomérases type 2 (DNA gyrase A) type 4

COOH

Y

N R

Résistance aux quinolones Mutations chromosomiques gènes gyrA et gyrB Modifications de la topoisomérase IV Imperméabilité

Efflux

Sulfamides et triméthoprime Sulfamide

Triméthoprime H

SO2

N R

N

H2 N

OCH 3 OCH 3

N

NH

NH 2

2

OCH 3

Les sulfamides inhibent les enzymes impliqués dans la production d’acide tétrahydrofolique (THFA), cofacteur essentiel à la synthèse des acides aminés (sérine, méthionine) et des bases puriques et pyrimidiques.

Sulfamides et triméthoprime Sulfamide

Triméthoprime H

SO2

N R

N

H2 N

OCH 3 OCH 3

N

NH

NH 2

2

OCH 3

Les sulfamides sont des analogues structuraux de l’acide para-aminobenzoique (PABA), qui est le substrat de la première enzyme de la voie de synthèse de l’acide folique Le trimethoprime (TMP) est structuralement similaire à la dihydrofolate réductase (DHFR) ( dernière étape de la synthèse) et agit comme un inhibiteur compétitif de la DHFR

Dérivé de la dihydroptérine

acide p-aminobenzoique H Dihydroptéroate synthétase

SO2N R

Acide dihydroptéroïque Sulfamide NH2 Acide dihydrofolique

Tétrahydrofolate réductase

Acide tétrahydrofolique

N

H N N

OCH OCH

OCH NH Triméthoprime

Rifampicine CH

3

CH

3

HO CH CH CH

3

3

3

COO

OH CH

CH O 3

O

OH

CH

OH

3

NH

3

R

O O

OH CH

3

O

Inhibition de la synthèse des RNA La cible de la rifampicine : la sous-unité ß de l’ARN polymérase Résistance par mutations chromosomiques à haute fréquence (1/105-106)