DOSSIER DE PRESSE atomium Square de l' atomiumSquare

dicte le cadre du particulier' clame Gaston. Fernand, lui, est initiateur de la Loi Brunfaut. (1949) qui subsidie les logements sociaux et planifie l'aménagement de.
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dossier de presse

08.02 09.06 

2013

atomium Square de l’ Atomiumsquare 1020 Bruxelles-Brussel www.atomium.be/brunfaut

Le Vooruit à Gand, l’aérogare de Bruxelles-National à Zaventem ou encore la gare Centrale, autant de bâtiments connus des Belges et des Bruxellois, autant de réalisations des Brunfaut. gaston, fernand et maxime brunfaut

(ces deux derniers élèves du maître de

l’Art nouveau, Victor Horta) ont marqué le paysage architectural des années 20 aux années 60. Enfants de ce XXe siècle qui croyait aux « lendemains qui chantent », les Brunfaut ont traduit cette aspiration à travers une architecture résolument progressiste : à savoir où la fonction des éléments, leur forme et leur disposition sont déterminées par des préoccupations sociales. Archives, plans, maquettes et témoignages inédits émailleront cette plongée au cœur de l’architecture moderniste.

08.02 > 09.06 2013 Square de l’Atomium / Atomiumsquare B-1020 Bruxelles / Brussel t. +32[0]2 475 47 75 - f. +32[0]2 475 47 79 www.atomium.be - [email protected] Metro Station Heysel / Heizel [ ligne / lijn 6 ] www.atomium.be/brunfaut

EDITO

Dans les différentes thématiques que

qui chantent, les Brunfaut ont traduit cette

l’Atomium aborde en matière d’expositions,

aspiration à travers une architecture

l’architecture moderniste liée à l’histoire

résolument progressiste où la fonction des

du bâtiment occupe une place privilégiée.

éléments, leur forme et leur disposition

Après avoir offert au public belge et

sont déterminées par des préoccupations

international, la première rétrospective

sociales et fonctionnalistes.

sur le travail d’architecte et de designer

Chacun dans leur singularité propose

de Willy Van der Meeren (1923-2003),

une architecture au service d’un parti,

l’Atomium se penche en ce début 2013

de son discours et d’une vision

sur la production foisonnante de la

progressiste de la société.

famille Brunfaut. Que ce soient les frères Brunfaut (Fernand et Gaston), les Brunfaut

A la fois théoriciens, idéologues et

père et fils (Fernand et Maxime) ou

« praticiens », les Brunfaut ont inscrit

les Brunfaut élèves de Victor Horta

dès le lendemain de la Première Guerre

(Fernand et Maxime), ils ont tous les

mondiale, l’architecture moderniste et

trois marqué le paysage architectural

les standards expressifs du socialisme

à Bruxelles et en Belgique des années

dans les villes belges. Du Vooruit à l’Air

20 aux années 60.

Terminus en passant par le sanatorium de Tombeek, c’est notre imaginaire

Architectes et urbanistes, ils ont élaboré

collectif sinon notre quotidien que cette

une architecture inspirée d’abord par

exposition et ce catalogue interpellent.

le constructivisme ensuite par les

Qui ne se souvient pas avec un regard

standards plus formel du modernisme.

attendri du « hall de l’aéroport de

Des éditions du journal Le Peuple (1932)

Zaventem » comme on se plaisait à

à la Maison des Huit Heures (1960-70),

dire en Belgique ?

ils imposent le phare, la façade vitrée, l’enseigne et les drapeaux à leurs - directeur

édifices emblématiques. Enfants de

henri simons

ce 20 siècle qui croyait aux lendemains

arnaud bozzini

e

- responsable des expositions

Exposition & scénographie

Brunfaut’s

Fernand (1886-1972) en tant qu’archi-

progressive architecture

tecte et homme politique, Gaston (1894-1974) en tant qu’architecte,

L’exposition Brunfaut’s progressist

urbaniste et théoricien et Maxime

architecture à l’Atomium, poursuit le cycle

(1909-2003) en tant que praticien,

des thématiques liées à l’architecture

ont marqué Bruxelles et la Belgique

belge de la période moderniste. Alors

de leur empreinte architecturale.

que le modernisme ludique s’intéressait

Et militante. En communistes puis

aux recherches purement formelles et

socialistes convaincus, ils s’intéressèrent,

qu’Architectonic illustrait, par l’emploi

durant un siècle, via l’architecture,

du béton, le potentiel de l’architecture,

l’urbanisme et l’action politique,

sociale notamment, du 20e siècle,

à l’amélioration de la ville et du cadre

l’exposition qui s’ouvre en février 2013

de vies des travailleurs et de leur famille.

poursuit sur un mode comparable à la

L’exposition retrace ces années

rétrospective sur Willy Vander Meeren,

d’architecture progressiste et engagée.

l’exploration de cette thématique. Les Brunfaut sont des architectes belges progressistes, engagés

DE L’ART NOUVEAU AU

politiquement, acteurs majeurs de

MODERNISME CONSTRUCTIVISTE

leur époque. L’exposition soulève à nouveau les questions de l’implication

Cette première partie met en évidence

sociale de l’architecte et de son

le lien entre l’avant-garde de l’Art nouveau

engagement politique.

et l’affirmation d’une jeune architecture

socialiste. Un focus sur la Maison du Peuple de Horta, par ailleurs professeur de Maxime Brunfaut à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles, illustre l’époque où l’Art nouveau est l’expression désignée du progressisme. L’Hôtel Hannon de Jules Brunfaut, par contre, reste lui l’expression d’une architecture bourgeoise, les deux options cohabitant en permanence dans l’architecture art nouveau. La guerre est une rupture et en terme d’influence, c’est le constructivisme de la Révolution de 1917 qui constitue désormais une référence architecturale. Nous avons besoin de discuter, évidement pas de paroles creuses mais des débats constructifs qui se passent sur un plan haut et principal et sont en état de nous faire avancer plus vite et plus fort vers notre but commun : la création d’une architecture soviétique.  (lettre de Fernand Brunfaut, Institut Emile Vandervelde, Fonds F. Brunfaut)

Fernand et Maxime Brunfaut réalisent une série de bâtiments modernistes

impressionnantes productions de

LA PROBLEMATIQUE

radicaux  (la transformation de la

bâtiments d’équipements collectifs.

DU LOGEMENT

Prévoyance Sociale à Bruxelles est

C’est la seconde partie de l’exposition.

un exemple de passage radical de

Les Archives d’Architecture Moderne

Le congrès du CIAM (Congrès Inter-

l’Art nouveau au modernisme)

de Bruxelles, dépositaires des archives

national d’Architecture Moderne) qui se

Brunfaut, permettent d’exposer une

tient à Bruxelles en 1930 oppose deux

L’exposition retrace ensuite l’engagement

quantité impressionnante de projets

visions du logement social : la vague des

des architectes et leurs liens avec

de concours, inconnus du public :

cités-jardins est confrontée au pragma-

la presse socialiste. Les sièges des

bibliothèques, piscines, hôpitaux,

tisme moderniste de la construction

journaux Vooruit à Gand et Le Peuple

colonies de vacances, hospices,

d’immeubles en hauteur, seul salut pour

à Bruxelles, illustrés par des maquettes

gares,... c’est toute la vie d’une cité

les villes en croissance, selon Jasinski.

rétro-éclairées à l’échelle 1 / 15°,

qu’imaginent les Brunfaut durant

Gaston Brunfaut adhère d’abord au

sont autant d’exemples d’architecture

l’entre deux-guerres, années riches

concept des cités-jardins puis à la théorie

emblématique, porte-drapeau de

de progrès social.

des cités-satellites. Après la guerre, il admet que la solution réside dans les

l’action du Parti socialiste. L’exposition évoque, pièces et documents

habitats collectifs et les constructions

originaux à l’appui, deux projets majeurs :

en hauteur. Fernand participe au grand

L’ARCHITECTURE ENGAGEE

le Sanatorium Lemaire à Tombeek

chantier des logements sociaux de

DE L'ENTRE-DEUX GUERRE

et l’Hôpital Bordet-Héger à Bruxelles,

La Roue, à Anderlecht, Maxime conçoit

sur lequel travailla aussi Stanislas

les typologies de la cité Germinal.

Mais l’engagement politique des

Jasinski, autre grande figure du

L’urbanisme fait partie des préoccupations

Brunfaut se traduit surtout par une

modernisme belge.

majeures des Brunfaut, car le ‘général

dicte le cadre du particulier’ clame Gaston.

Tony Garnier (le rationalisme social

en pleine mutation, sur lesquels les

Fernand, lui, est initiateur de la Loi Brunfaut

de La Ville Radieuse). Et devenu,

Brunfaut ont travaillé sans relâche.

(1949) qui subsidie les logements

au pied de l’Atomium, l’exemple

Fernand (alors responsable des chantiers)

sociaux et planifie l’aménagement de

iconique de l’architecture moderniste

incite Victor Horta, attaché au projet

leurs abords pour aboutir à une solution

d’après-guerre.

de la gare depuis 1924,  à confier la

globale au sein du quartier.

finition de la future Halte Centrale à

L’action politique de Fernand Brunfaut,

C’est dans l’urbanisme que gît

son fils Maxime Brunfaut. Maxime

en tant que responsable du Foyer

l’avenir du modernisme.

dessine encore le très bel arrêt Congrès,

Laekenois, est à la base de la réalisation

— Gaston Brunfaut

puis le bâtiment Air Terminus pour la Sabena, juste en face de sa nouvelle

de la Cité-Modéle, construite — entre autre — par Renaat Braem, selon

La dernière partie de l’exposition illustre

halte centrale, puis, dans les années

les préceptes de Le Corbusier et de

les grands chantiers urbains d’un Bruxelles

1960, le siège du PS et la Maison des Huit Heures, place Fontainas, autant d’icones qui jalonnent la jonction Nord-Midi et les nouveaux boulevards. Enfin, la nouvelle Bibliothèque royale Albertine n’est pas oubliée : Gaston dessine un projet d’aménagement du Mont des Arts, Maxime et Gaston une version alternative monumentale sur le site du jardin botanique, proposition restée sans lendemain.

UN PATRIMOINE A PRESERVER Si les Brunfaut ont marqué le paysage architectural belge durant un demisiècle, bon nombre de bâtiments sont en péril : quel avenir pour l’ancien aérogare de Bruxelles-National ? Que faire du siège du journal Le Peuple rénové mais aujourd’hui déserté... L’exposition se clôture sur une note positive en relevant de belles rénovations, certaines toujours en cours : le siège du PS rénové par les architectes Lhoas et Lhaos, la maison particulière de Gaston Brunfaut rue de l’Arbalète par Frédéric Hossey, une centrale téléphonique à Boisfort en commissariat de police par Marco Schmidt, et prochainement le Sanatorium de Tombeek converti en maison de repos et le Vooruit en auberge de jeunesse. Autant de cure de jouvence pour une architecture radicale à préserver à tout prix.

x u e y o j s u o v z e d n e r e x l u e i r u c s t n a f n e des Het Atomium organiseert het hele jaar door rondleidingen en ontdekkingsateliers speciaal ontworpen voor kinderen (6-13 jaar). Dé gelegenheid voor jonge deelnemers om het Atomium te (her)ontdekken, de architectuur, het panorama over de stad Brussel, de permanente tentoonstelling gewijd aan de geschiedenis van het gebouw maar ook de verschillende tijdelijke tentoonstellingen.

AAAh ! Atelier d’Architecture à l’Atomium (6-13 ans)

L’Atomium la tête à l’envers (6-13 ans)

dans le cadre de l’exposition

du 02.04 au 05.04.2013 (vacances

brunfaut’s progressive architecture.

de Pâques) • stage de 4 jours •

atelier pour les groupes scolaires

du

atelier ouvert à tous

les 23.02, 16.03,

27.04 et 25.05 • sur réservation à [email protected]

informations pratiques

lieu de rendez-vous : billetterie

lieu de l’activité : sphère des enfants (atomium)

120 € • sur réservation à

pour les groupes scolaires

[email protected]

> Inscription obligatoire : [email protected]

08.02 au 09.06 • sur réservation à [email protected]

Activités pour les enfants 2013

(en mentionnant : nom de l’école,

L’Atomium dans tous ses états, réinventés,

personne de contact, jour souhaité)

revisité, réalisé en 3 dimensions par des

> Tarif : € 8 / enfant,

apprentis architectes complètement fous.

gratuit pour les enseignants > Groupe limité à une classe

Après une visite guidée de l’exposition, un atelier créatif est proposé aux enfants

ouvert à tous

pour leur donner les clés idéologiques et

> Inscription obligatoire : [email protected]

formelles du modernisme. Les architectes

(en mentionnant : nom, prénom, jour

inscrits dans ce mouvement ont largement développé la construction en hauteur aux

souhaité, coordonnées des parents)

> Tarif : € 8 / enfant

formes simples et épurées afin d’offrir le bien-être au plus grand nombre. Les enfants sont invités à réfléchir sur cette idée et à

renseignements & inscriptions

l’exprimer à l’aide de matières originales

> 02.642.24.80 ou

imitant les matériaux innovants

[email protected]

du modernisme.

Publication

Brunfaut’s Progressive Architecture est

AUTEURS

une exposition, une rétrospective d’envergure sur la production et l’impact

Jean-Marc Basyn

des Brunfaut en terme d’architecture et

Pierre Bernard

d’urbanisme qui offre à certains points

Jo Braeken

de vue une synthèse de près de 50 ans

Wolfgang Bregentzer

d’architecture moderniste en Belgique.

Patrick Burniat

Ce projet est aussi un ouvrage, coédité

Guy Conde-Reis

par CFC-Editions, dans lequel se

Pascal Delwit

succèdent des articles de plus de dix

Isabelle de Pange

auteurs accompagnés par un comité

Laure Eggericx

scientifique, qui a pour ambition de

Eric Hennaut

mettre en lumière l’œuvre d’une famille

Vincent Heymans

d’architectes, une œuvre à la fois

Géry Leloutre

majeure et encore ignorée. En espérant,

Valérie Piette

tout autant, attirer l’intérêt d’un large public

Johan Wambacq

que de susciter l’approfondissement du sujet par ceux désireux de rendre à ce pan de l’histoire de l’architecture la visibilité qu’il mérite.

< 18 €

Cette publication fait partie de la série Editions de l’Atomium et CFC-éditions.

Colophon

EXPOSITION Henri Simons — Directeur Arnaud Bozzini — Responsable des expositions Axel Addington, Inge Van Eycken — Presse et communication Johan Vandenperre — Régisseur Et toute l’équipe de l’Atomium

Thierry Belenger, Elisabeth Horth — Coordination Archives Design Projects Michel Bries-Mandragore — Scénographie et graphic design Sign* — Graphisme Wolfgang Bregentzer, Benoit Letellier — Maquettes Jean-Marc Basyn, Boris Beaucarne, Wolfgang Bregentzer, Victor Brunfaut, Eric Hennaut, Vincent Heymans, Arnaud Bozzini — Comité scientifique

REMERCIEMENTS Aéroport de Bruxelles-National : Eric De Munck Ambassade de la Fédération de Russie : Georgy Kuznetsov AMSAB-Instituut voor Sociale Geschiedenis : Kim Robensyn Archives d’Architecture Moderne  Archives de l’institut Emile Vandervelde : Arlette Musick Archives de B-holding : Jan Vanhaven, Mieke Zomer Archives du CPAS : Amélie Noirhomme Archives de la SCAB : Irène Lund Bernard Baines Black in Time : Etienne Vercouter

Serge Brison Corinne Brunfaut-Kahn Jean Brunfaut Marie-Françoise Plissart   CFC-Editions : Christine De Naeyer Commune de Saint-Gilles Commune de Watermael-Boisfort : Isabelle Vanden Eyden Cinémathèque royale : Clémentine De Blieck, Francis Malfliet ConnectImmo : Pierre Laurier Coopérative locative Germinal : Pierre Destrebecq Philippe De Gobert Gérard Depuydt Galerie Contretype : Alain Hije Erik Haemers Frédéric Hossey Marc Hotermans  Institut Bordet-Héger : Frédéric Coteur Le Soir : Sylvie Delecosse Anneke & Tom Linssen-Kwaspen Francis Metzger Musée d’Ixelles : Anne Carre, Claire Leblanc Musée royal de l’Armée et d’Histoire militaire : Sven Soupart, Etienne Reunis, Charlie de la Royère Musée du train : Jean-Claude Chevalier Musée Horta, Saint-Gilles : Françoise Aubry, Anne Kennes, Thierry Mondelaers Nederlands Fotomuseum, Rotterdam Bob Nyssen Réseau Art Nouveau Network Marco Schmidt Mariella Selleslagh Sign* : Franck Sarfati Sonuma : Barbara Rodriguez Patrick Théry, Florence Debloos Marie-Jeanne Tirion Isabelle Vyfeyken