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GroupeRougin
SOMMAIRE SIGLES ET ABREVIATIONS EMPLOYES DANS LA SUITE DU TEXTE INTRODUGTION
{
, '
2
FORET ...................8 1.1 TNFORMATTONS ADMTNTSTRATTVES............. ...............8 1.1.1 Situation administrative................ ......... g 1.1.2 Superficie... .................,....... B 1.1.3 Situation géographique et limites .......... B 1.1.4 Droits divers......... .............11 1.2 FACTEURS ECOLOG|QUES............ ..........11 1.2.1 Topographie .....................11 1.2.2 Climat ............13 1.2.3 Géologie et pédologie ......15 1.2.4 Hydrographie ................ ....................... 15 1.2.5 Végétation .....15 1.2.6 Faune ............19 1.3 RESULTATS EN MATIERE DE BIODIVERSITE SUR LES UFA O9-OO7 & O9.OO8 ,.............20 1.3.1 Diversité des ligneux ........20 1.3.2 Faune ............23 1.3.3 Produits Forestiers Non Bois d'CEuvre (PFNBO) ......................28 1.3.4 Régénération forestière. ......................29 LES GARAGTERISTIQUES BIOPHYSIQUES DE LA
SOCTO-ECONOM|QUE...,...,..... ...........33 2.1 CARACTERISTIQUES DEMOGRAPHIQUES ...............33 2.1.1 Description de la population..........,.. ......................33 2.1.2 Mobilité et migration .........36 2.2 ACT|V|TES DE LA POPULAT|ON................ .................36 2.2.1 Activités liées à la forêt........ ................36 2.2.2 Caractéristiques coutumières........... ............,.........37 2.2.3 Activités agricoles traditionnelles .............. .............37 2.2.4 Activités agricoles de rente .................38 2.2.5 La pêche.... .......................38 2.2.6 L'élevage .......38 2.2.7 La chasse ......3g 2.2.8 La cueillette ......................39 2.2.9 Les sociétés de développement et GIC (Groupement d'lnitiative Commune). ...............41 2.3 ACTTV|TES |NDUSTR|ELLES.......... ...........42 2.3.1 Exploitations et industries forestières (sociétés, superficies et titres, espèces exploitées, production, transformation, marchés)............... ....................42 2.3.2 Extraction minière.,..... ......43 2.3.3 Agro-lndustries ............. .......,............... 43 2.3.4 Pêche industrielle .............43 2.3.5 Tourisme et écotourisme.............. .......43 2.4 LES |NFRASTRUCTURES.............. ............43 3 ETAT DE LA FORET ............44 3.1 HfSTORTQUE DE LA FORET....... ...............44 3.1.1 Origine de la forêt... ..........44 L'ENVIRONNEMENT
FORET RESSOURCES
MANACEMENT
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GnnpeRaugkr
3.1.2 Perturbations naturelles ou humaines................. ...................... 44 3.2 TRAVAUX FORESTTERS ANTER|EURS........... ...........44 3.2.1 Reboisement ................. ......................44 3.2.2 Inventaires et autres études du milieu..... ...............44 3.2.3 Exploitations ................. .......................44 3.2.4 Autres aménagements (forestier, touristiques, cynégétiques, etc.) .............45 3.3 SYNTHESE DES RESULTATS D'INVENTAIRE D'AMENAGEMENT...................................46 3.3.1 Contenance ......................46 3.3.2 Effectifs...... .......................47 3.3.3 Contenu ......... S0 3.4 PRODUCTIVITE DE LA FORET .,.,.,,.,,.,.....61 3.4.1 Accroissements............ ....................... 61 3.4.2 Mortalité..... .......................61 3.4.3 Dégâts d'exp|oitation................. ....,..... 61 3.5 DIAGNOSTIC SUR L'ETAT DE LA FORET ..................61 4 AMENAGEMENT PROPOSE ......,..........62 4.1 OBJECTIFS D'AMENAGEMENT ASSIGNES A LA FORET................ ..............62 4.2 AFFECTATION DES TERRES ET DROITS D'USAGE.. ..................62 4.2.1 Affectations des terres... ......................62 4.2.2 Droits d'usa9e...,......,.... .......................0s 4.3 AMENAGEMENT DE LA SERIE DE PRODUCTION .......................66 4.3.1 Liste des essences aménagées et composition des groupes...... ................66 4.3.2 La rotation.. .......................72 4.3.3 Les DME/AME................ .....................72 4.3.4 La possibilité forestière (volume total et volume à I'hectare) ....................... 78 4.3.5 Synthèse sur l'évolution de la forêt........... .............81 4.4 BLOCS O'AMENAGEMENT QU|NQUENNAUX......... ......................83 4.4.1 Blocs d'aménagement... ......................83 4.4.2 Voirie forestière ............ .......................92 4.4.3 Découpage prévisionnel en assiettes annuelles de coupe .......92 4.5 REGTMES SYLVTCOLES SPEC|AUX................ ............94 4.5.1 Objectifs spécifiques d'aménagement des essences spéciales .................. 94 4.5.2 Règles sylvicoles des essences spéciales et mode d'intervention................. ................94 4.6 PROGRAMME D'INTERVENTIONS SYLVICOLES................ .........95 4.7 PROGRAMME DE PROTECTTON................ ................. e5 4.7.1 Protection contre l'érosion (bassins versants, berges, etc.)............ ............. 95 4.7.2 Protection contre le feu ......... ..........,... 96 4.7.3 Protection contre les insectes et les maladies .............. ............ 96 4.7.4 Protection contre les envahissements de la population............. .................. 96 4.7.5 Protection contre la pollution ............... 96 4.7.6 Dispositif de surveillance et de contrôle ................. 96 4.8 AUTRES AMENAGEMENTS ......,...............97 4.8.1 Structures d'accueil du public.... ..........97 4.8.2 Mesures de conservation et de mise en valeur du potentiel halieutique et cynégétique 97 4.8.3 Promotion et gestion des Produits Forestiers Non Bois d'Oeuvre.... ...........98 4.8.4 Mesures pour harmoniser les activités de la population avec les objectifs d'aména9ement............. ................. 98 4.9 ACTTV|TES DE RECHERCHE......... ............98
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GnntpeRoryin
5
PARTICIPATION DES POPULATIONS A L'AMENAGEMENT FORESTIER..........{OO
5.1 5.2 5.3
RELATIONNEL...... FORET. POPULATIONS.FORET 6 DUREE ET REVISION DU PLAN 7 BILAN EGONOMIQUE ET FINANGIER............. 7.1 LES REVENUS.............. 7.2 LES DEP8NSES............ 7.3 JUSTIFICATION DE L'AMENAGEMENT...... LtsTE DES TABLEAUX...... LrsTE DES CARTES........... LtsTE DES F|GURES,........ ANNEXES CADRE ORGANISATIONNEL ET MODES D'INTERVENTION DES POPULATIONS DANS LA EVOLUTION DES RELATIONS
........,.........100 .............101
.............102
....,...1O2 ..1O3 .........103 .........107 ..............110
......{1{ .....112 ......112 ......,.........113
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SIGLES ET ABREVIATIONS EMPLOYES DANS LA SUITE DU TEXTE
,
AG
:
Assiette de Coupe
GPF:
Comité Paysan-Forêt
GTFT:
Centre Technique Forestier Tropical
I
GPE
I
Convention Provisoire d'Exploitation
cv ,
Coefficient de Variation (en %)
:
DMA
Diamètres Minima d'exploitabilité sous Aménagement
DME: Er
;
Erreur relative
:
FDP
Forest Decision Program@ (Logiciel)
FRM:
FORET RESSOURCES MANAGEMENT
GDFC:
Gestion Durable des Forêts Camerounaises
GIG
:
Groupement d'lnitiative Commune
GPS
:
Global Positioning System (Système de positionnement par satellite)
IKA
:
Indice Kilométrique d'Abondance
:
MINEF
Ministère de I'Environnement et des Forêts (devenu le MINFOF)
MINFOF
:
Ministère des Forêts et de la Faune
ONADEF
:
Office Nationalde Développement des Forêts
:
PFNBO
SFID:
'
DiamètreMinimumd'Exploitabilité
Produits Forestiers Non Bois d'Oeuvre Société Forestière et Industrielle de la Doumé
SID
:
Société industrielle de Djoum
SIG
:
Système d'lnformations Géographiques
SRTM
:
Shuttle Radar Topography Mission
Tiama
:
Traitement des Inventaires Appliqué à la Modélisation des Aménagements (Logiciel)
UFA: UFE
:
UnitéForestièred'Aménagement Unités Forestières d'Exploitation FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
urn
09-007 & og-o0ï
-
ptan
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INTRODUGTION Selon une des définitions proposées, I'aménagement forestier consiste en une < valorisation planifiée des produits et services forestiers garantissant à long terme l'intégrité du milieu forestier, de sa biodiversité ainsi que le bien-être des populations
>.
Le nouveau cadre législatif camerounais, les évolutions des marchés et de I'intérêt mondial pour la préservation des écosystèmes forestiers font que les entreprises d'exploitation forestière du Cameroun deviennent I'un des principaux acteurs de l'aménagement durable des forêts de ce pays.
Le Plan d'Aménagement des Unités Forestières d'Aménagement (UFA) 09-007 & 09-008 a été préparé au sein de la Cellule Aménagement créée à cet effet, avec I'appui technique du bureau d'études FORET RESSOURCES MANAGEMENT (FRM). Cette Cellule d'aménagement a été créée au sein de l'entreprise SFID et a été installée en 2005 sur le site de Djoum, sa supervision est assurée par un cadre forestier: M. Benjamin SOCK. La Cellule bénéficie, pour ses premières années de fonctionnement de I'appui technique du bureau d'études FRM.
L'inventaire d'aménagement a été réalisé par les équipes de la SFID, sous la supervision de la Cellule d'Aménagement de Djoum. Des relevés sur les Produits Forestiers Non Bois d'Oeuvre ont également
été effectués à l'occasion de cette opération. Des études complémentaires de la faune ont été conduites entre septembre et octobre 2007 par Horizon Vert sous la supervision de la SFID.
Pour la SFID, la supervision des travaux a été assurée par MM. Nicolas
JAMET,
Jacques DUPANLOUP, Pierre-François BERTIEAUX, Daniel ESTOUP et Benjamin SOCK.
La direction technique du projet d'aménagement a été assurée par MM. Bernard CASSAGNE, Jean-François CHEVALIER et Mlle Catherine VIVIEN de FRM. Le traitement des données a été effectué par Mlle Catherine VlVlEN.
Les travaux de cartographie forestière ont été réalisés par M Jérome MOMO, cartographe indépendant, et Mlle Catherine VlVlEN. En complément du diagnostic socio-économique produit dans le cadre du projet "Gestion Durable des Forêts Camerounaises" (GDFC) en 1996, une nouvelle enquête socio-économique a été réalisée en 2006 sous la direction de M. Jonas KEMAJOU SYAPZE, de I'Organisation pour I'Environnement et de le Développement Durable (OPED).
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Des études complémentaires de la faune ont été conduites conformément aux nouvelles normes d'inventaire faunique, entre septembre et octobre 2AA7, par Horizon Vert, société agréée pour la réalisation des inventaires fauniques, sous la supervision de la SFID.
Le Plan d'Aménagement a été rédigé par Mlle
Catherine VlVlEN, sous
la
supervision de
MM. Bernard CASSAGNE, Jean-François CHEVALIER et Nicolas BAYOL (FRM), M. Nicotas JAMET
(SFID),
et en collaboration avec I'administration
forestière,
et plus particulièrement
avec
M. Jean Avit KONGAPE de la Sous-Direction des Inventaires et Aménagements du MINFOF. Le document a été mis en forme et reproduit par FRM à Montpellier. Le Plan d'Aménagement se décompose en sept parties
0
:
en premier lieu, nous décrivons les caractéristiques biophysiques de la forêt établies lors de la préparation du Plan d'Aménagement,
o I r
la deuxième partie analyse I'environnement socio-économique de la concession, la troisième partie présente l'état de la forêt sur la concession,
la synthèse des chapitres précédents nous amène à présenter les prescriptions en
matière
d'aménagement de la concession,
I
les grandes lignes de la participation de la population à I'aménagement de la forêt sont ensuite présentées,
o I
durée et conditions de révision du plan d'aménagement sont explicitées,
enfin, ce document s'achève par un bilan économique et financier de la mise sous aménagement de la concession.
Le Plan d'Aménagement est accompagné de diverses annexes techniques très
importantes
(inventaire d'aménagement, cartographie, études écologiques).
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,42
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1
LES GARAGTERISTIQUES BIOPHYSIQUES DE LA FORET
1.1
INFORMATIONS ADMINISTRATIVES
',.1,1
Situation administrative
La concession forestière 1073 est constituée des Unités Forestières d'Aménagement (UFA) 09-007 & 09-008. Les UFA 09-007 et 09-008 d'une superficie respective de 41 144 ha et 38 278ha (surface décret) ont été attribuées par appel d'offre, le 10 mai 2005, aux établissements MPACKO Jean-Pierre. Un contrat de partenariat industriel existe entre les établissements MPACKO Jean-Pierre d'une part et la société SFID d'autre part. La SFID assure l'exploitation forestière et la transformation industrielle des produits forestiers.
La convention provisoire d'exploitation N"0011/CPE/MINFOF/SG/DF de (Annexe 1) a été signée te 14/12t2005. La procédure de classement de I'UFA n'est pas encore arrivée à son terme.
1.1.2
Superficie
L'attestation de mesure de superficie n'317|AMS/MINRESI/lNC/DGPT/SP du 22 juin 2005 mentionne une superficie de 79 422ha, superficie officielle du massif.
L'étude cartographique de stratification forestière réalisée sur base d'analyse de photographies aériennes, à l'échelle de 1 : 50 000è'", utilisant les indications de ce même document, mentionne une superficie de 81 628 ha.
1.1.3
Situation géographique et limites
Les UFA 09-007 & 09-008 sont dans l'arrondissement de Djoum, département du Dja et Lobo dans la Province du Sud. La concession touche les Unités Forestières d'Aaménagement (UFA) 09-006 à I'Est et 09-009 à I'Ouest. Au Nord, elle est bordée par la Réserve de Faune du Dja. La concession 1073 dépend du poste forestier de Djoum.
Les coordonnées géographiques incluant le Massif sont : latitudes nord 2"38' et 3"00'- longitudes est
12'33'et 12"55'.
La définition des limites de ce Massif forestier est donnée par les attestations de mesure de superficies annexées à la convention provisoire d'exploitation, elle-même annexée au présent Plan d'Aménagement (Annexe
1
).
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CoupeRougier
La majeure partie de la limite du Massif est constituée de rivières à l'instar de la limite Nord qui est formée par la rivière Dja. Toutefois, une partie de la limite Sud du Massif est constituée de segments de lignes artificiels destinés à établir une zone tampon entre I'UFA et les zones anthropisées. Une Carte de localisation (Carte 1) est donnée en page 10.
Les agglomérations voisines du Massif sont Djoum, au sud, Mintom à I'est et Sangmélima à I'ouest. L'axe qui le dessert est la route Mintom-Djoum-Sangmélima qui passe au sud du Massif. Les concessions voisines sont:
r
A I'Ouest, I'UFA 09-009 attribuée à SFB.
'
Au Sud, les UFA 09-011, 09-004a et 09-005b, respectivement attribuées à SIBM, Loréma et Socib, ainsi que la forêt communale de Djoum,
r
A I'Est I'UFA 09-006 attribuée à SFF.
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Gmpenoryier
1.1.4
Droits divers
Dans la région entourant les UFA 09-007 & 09-008, I'occupation et I'appropriation des terres par les villageois obéissent au droit coutumier. Ainsi, le droit d'usage sur une portion de territoire revient au
groupe (village, clan, lignage) qui a pris possession des lieux en premier. Chaque individu appartenant à la communauté peut défricher une portion de forêt qui n'a pas encore été mise en valeur, ou laissée en friche par un autre membre de la communauté. La propriété individuelle délimitée, cadastrée et enregistrée est très rare dans la zone.
Les limites des terroirs (village, clanique ou de lignages) sont généralement connues même si elles sont plus ou moins bien délimitées. Les villages de la zone sont situés au sud des UFA et sont espacés entre eux de deux à dix kilomètres. lls sont généralement divisés en quartiers dont la toponymie correspond le plus souvent à celle du lignage ou du chef de village qui le premier a pris possession des lieux.
L'UFA 09-007 n'est grevée d'aucuns droits légaux ou servitudes
;
par contre la limite Sud de
I'UFA 09-008 empiète sur les zones de culture des villages d'Efoulan et d'Avebe.
1,2
FACTEURS ECOLOGIQUES
'1.2.1 Topographie La zone à l'étude se trouve dans un secteur où le relief est relativement calme et monotone (Tchamgwé Njdede D., 1987). ll s'agit en général d'un relief de plateau, faiblement ondulé, dont I'altitude moyenne varie entre 560 m et 700 m. Le relief le plus haut atteint environ 740 m, il est situé dans la partie Sud-Est de I'UFA 09-008. L'altitude diminue progressivement du sud vers le nord du Massif, soit vers la Dja. Une représentation du relief du Massif est donnée par la Carte 2 qui est une représentation du sRTM.
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1.2.2
Glimat
De façon générale, les UFA 09-007 & 09-008 se situent dans la zone soumise au climat de type équatorialguinéen classique à quatre saisons (Tchamgwé Njdede D., 1gB7). Les températures y sont élevées et de faible amplitude. La moyenne annuelle a été de 24,4C à Sangmelima de 1990 à 1996. ll n'existe pas de données de température récoltées plus près de la zone d'étude. Les précipitations sont abondantes, assez régulières et I'humidité relative est élevée. La moyenne annuelle enregistrée à Djoum de 1988 à 1993 est de 125,9 mm. Le secteur subit, en général, quatre saisons : deux saisons des pluies de mars à mai et de septembre à novembre, et deux saisons sèches de juin à août et de décembre à février. Durant la petite saison sèche, de juin à août, les pluies sont tout de même relativement abondantes (100 mm/mois) par rapport aux niveaux enregistrés durant la grande saison sèche, de décembre à février. Le Tableau 1 donne les données de pluviométrie et de température des stations les plus près de la zone : Djoum pour la pluviométrie et Sangmelima pour la température. Tableau 1 : Précipitations et températures moyennes mensuelles à Sangmélima
Mois Janvier
Précipitation (mm)
Température
16,0
24,98
("cl
Février
36,5
25,64
Mars
124,4
25,71
Avril
163,1
25,20
Mai
215,8
24,53
Juin
104,9
24,04
Juillet
97,1
23,35
Août
96,9
23,14
Septembre
183,8
23,78
Octobre
257,7
23,53
Novembre
156,6
24,32
Décembre
35,7
24,58
Total annuel Moyenne mensuelle
Années d'observation Lieu des observations
1 488,5
124,0
24,40
1988 à 1993
1990 à 1996
Djoum
Sangmelima
Le diagramme ombro-thermique de Djoum est représenté sur la Fiqure 1.
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GraryeRoryier
1,2.3
Géologie et pédotogie
Sur le plan géologique, le Cameroun méridional repose sur un socle cambrien ou précambrien avec des imbrications, à des degrés divers, de roches cristallines et de roches métamorphiques disposées en séries (Tchadgwé Njdede D., 1987). Plus spécifiquement, les UFA 09-007 & 09-008 se trouvent dans le groupe géologique du Ntem (Maurizot, 19BO). Les sols dérivant de ce substrat sont ferralitiques, très poreux, meubles et humides. Ce sont pour la plupart des sols rouges orthiques, argileux et, le long du Dja, des sols rouges et jaunes remaniés. lls
sont pauvres en éléments nutritifs et très fragiles. lls ont une très faible valeur agricole. lls ont une acidité très élevée, des teneurs en bases échangeables et une Capacité D'échange Cationique (CEC) très faibles, de même qu'un taux de phosphore assimilable très bas.
1.2.4
Hydrographie
Etant donné la nature du relief, l'écoulement des cours d'eau est généralement lent et il y a de nombreuses zones marécageuses. La zone d'étude s'étend sur le bassin hydrographique du Dja. De nombreuses rivières parcourent la concession, les principales rivières sont Fiébé, Momo, Abiété, Menyii, Kono, Otong Atok, Avo, Doumoungou et Woo. La plupart de ces cours d'eau a un régime hydrologique à écoulement permanent.
1.2.5
Végétation
Les travaux de R. LETOUZEY permettent de tracer un portrait détaillé de la végétation dans la zone des UFA 09-007 & 09-008. Les éléments qui suivent ont été synthétisés sur la base de la notice de sa carte phyto-géographique du Cameroun au 1 :500 000è'" parue en 1985 et, bien sûr, des résultats de I'inventaire d'aménagement. Un extrait de cette carte est repris ici (Carte 3), pour bien illustrer cette synthèse.
Les UFA 09-007 & 09-008 sont situées dans la Région floristique guinéo-congolaise - Etage de basse et moyenne altitude - Domaine de la forêt dense humide toujours verte guinéo-congolaise.
Cette région présente des unités phytogéographiques relevant uniquement du secteur forestier toujours vert camerouno-congolais,
Nous reprenons ici la description des unités rencontrées dans la zone d'étude, en conservant la numérotation de la carte de Letouzey.
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GraryeRory,in
Secteu r forestier to ujo u rs vert camero
un
o-con golais
Ce secteur se limite, au Cameroun, au district congolais du Dja. Contrairement aux autres districts du
domaine de la forêt toujours verte guinéo-congolaise qui s'appuient sur des fleuves et des rivières se jetant dans I'Océan Atlantique au Cameroun, ce district est tributaire du bassin congolais, au travers du Dja et de ses affluents. Ce district est principalement caractérisé par
r r r o ' r r
:
rareté des espèces de forêt semi-caducifoliée, tant pour les arbres que pour le sous-bois
;
rareté des espèces caractéristiques de la forêt atlantique (Caesalpiniaceae rares à I'exception de G ilbertiodendron dewevrei) ; superposition de I'aire des peuplements de Gilbertiodendron dewevreiavec celle du district présence de plusieurs espèces caractéristiques du secteur et du district
:
;
importance sur les terrains argileux, prépondérants ici, des palmiers lianescents (rotins)
;
importance des peuplements de Uapaca paludosa dans de nombreuses vallées du district
;
dispersion relative des grands arbres par rapport aux autres types de forêts toujours vertes.
FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
urn
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-
Forêts mixtes, semi-caducifoliées et forêts toujours vertes du Dja, avec prédominance
d' é I é m e nts de fo rêts sem i-cad u cifo
I i ée
s.
On se trouve ici dans une zone de transition. Ce type forestier est présent sur le sud des UFA 09-007 & 09-008, en alternance avec le type 190.
Le type 160, forêts semi-caducifoliées à Sterculiaceae et Ulmaceae, dont découle le type 164, est caractérisé par la bonne représentation de ces deux familles, mais également la quasi absence d'autres familles, notamment les Caesa/piniaceae.
'
185
-
Forêt du Dja sur sol mouilleux (avec vallées à Uapaca paludosa,) ef sur sol sec
Le Moabi (Baillonella toxisperma, Sapotaceae), est la première essence représentative de cette forêt.
Ce très grand arbre présente une régénération correcte dans les UFA 09-007 &
09-008
(cf. histogramme de structure en Annexe 6-4 et carte de répartition en Annexe 6-5).
Parmi les autres grands arbres caractéristiques de cette forêt, les essences d'intérêt commercial suivent une distribution très éparse, avec une majorité d'essences à bois durs à très durs et une proportion relativement importante d'arbres mal conformés possédant une faible valeur technologique et commerciale. On retrouve : Afzelia bipendensis (Doussié rouge), Alstonia boonei(Emien), Canarium schweinfurthil (Aiélé / Abel), Ceiba pentandra (Fromager / Ceiba), Celfls tessmannii (Diana T), Detarium macrocarpum (Mambodé), Distemonanthus benthamianus (Movingui), Entandrophragma candottei (Kosipo), Entandrophragma cylindricum (Sapelli), Entandrophragma ufile (Sipo), Eribroma oblongum (Eyong), Gambeya lacourtiana (Abam vrai), Gossweilerodendron balsamiferum (Tola), Guarea cedrata (Bossé clair), Guarea thompsonrï (Bossé foncé), Khaya anthotheca (Acajou blanc), Lovoa trichilioides (Dibétou), Micilia excelsa (lroko), Nauclea diderrichii (Bilinga), Pericopsis e/afa (Assamela / Afrormosia), Piptadeniastrum africanum (Dabéma), Pterocarpus soyauxii(Padouk rouge), Pycnanthus angolensis (llomba), Staudtia stipitata (Niové), Swartzia fistuloides (Pao rosa), Terminalia superba (Fraké / Limba), Zanthoxylum heitzii (= Fagara heitzii = Bongo H / Olon), Cyticodiscus gabunensis (Okan), Desbordesia glaucescens (Alep), Erythrophleum ivorense (Tali), lrvingia excelsa (Andok osoé), lrvingia gabonensis (Andok), lrvingia grandifolia (Andok ngoé), Ktainedoxa gabonensls (Eveuss), Maranthes chrysophylla (Asila koufani / Kioro), Maranthes glabra (Assila omang), Pachyelasma tessmannii (Eyek), Parinari excelsa (Sougué à grandes feuilles), Parinari hypochrysea (Asila opfoil), Pentaclethra macrophylla (Mubala), Peferslanthus macrocarpus (Abale), Quassra gabonensis, Santiria trimera (Ebap / Adjouaba), Tessmannia anomala (Wamba),... Dans les vallées marécageuses, Uapaca paludosa (Assam stocker) est particulièrement présent, isolé ou en petits peuplements. Ce type forestier est présent sur les deux tiers nord des UFA 09-007 & 09-008. FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
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Plan d'Aménagement
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^2 (rusFrD
Ets MPAGKO J.P.
qv
GroupeRatgizr
'
189
-
Peuplements de Gilbertiodendron dewevrei
Ces peuplements sont très particuliers puisque Gitbertiodendron dewevrel (Limbali) forme des peuplements pratiquement monotypiques (monospécifiques) avec des arbres de tous âges, jeunes tiges, jeunes plants et semis, tous individus abondants et juxtaposés côte à côte, les strates moyennes et basses pauvres en éléments autres.
Ces peuplements se trouvent en général dans des vallées sur sol sec, à I'abri des inondations permanentes ou temporaires qu'ils redoutent et hors de tout terrains marécageux ; ils recherchent des sols sablonneux et sablo-argileux de fonds de vallées mais les peuplements garnissent également,
bien souvent, les flancs d'argile rouge latéritique de ces vallées et,
à I'occasion,
s'étendent en
continuité sur les replats surplombants les fonds de vallées.
'
190 - Forêts mixtes, toujours vertes du Dja et forêts semi-caducifatiées, avec prédominance d'éléments des forêfs du Dja
On se trouve ici dans une zone de transition. Ce type forestier est présent sur le sud des UFA 09-007 & 09-008, en alternance avec le type 164.
1.2.6
Faune
Le tableau suivant reprend la liste des grands animaux inventoriés sur I'UFA.
Tableau 2 : Anîmaux inventoriés
surles UFA 09-007 &
Nom comrnun
Antilope royale Athérure Aulacode
09-008 Nom scientifique
Neotragus pygmaeus
Atherurus africanus Tryonomys swinderianus Syncerus caffer nanus
Buffle
Céphalophe à bande dorsale noire Cephalophus dorsa/ls Céphalophe à dos jaune Ceph aloph us sylvicu ltor Céphalophe à ventre blanc Ce ph aloph us le u cog aster Céphalophe bleu Cephalophus monticola Céphalophe de Peters
Ce ph aloph us ca ll ipyg us
Cercocèbe agile
Ce
rcoceb us g ale ritus agili s
Cercopithèque de brazza
Ce
rcopith ecus
Chevrotain aquatique
Hyemoschus aquaticus
Chimpanzé
P an trog I odyte
n
eglectus
s trog I odytes
Civette
Civettictis civetta
Eléphant
Loxodonta africana Gorilla gorilla gorilla
Gorille
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
-
Plan d'Aménagement
Page
19
J-,
(rusFrD
Ets MPAGKO J.P,
(v
GoupeRougier
Nom commun
Hocheur Loutre à cou tacheté Mandrill Mangabé à joues grises Mangouste des marais Mangue brune
n ictitans Lutra maculicollis
Papio sphinx Cercocebus albigena Atilax paludinosus Crossarchus obscurus
Mone couronnée Moustac à queue rouge Nandinie
Cercopithecus cephus Nandinia binotata
Pangolin à écailles tricuspides Pangolin géant
Manis tricuspis Manis gigantea
Potamochère
Potamochoerus porcus
Rat de gambie Rat palmiste
Cricetomys gambianus
Sitatunga
Tragelaphus spekei Kinixys erosa
Ce
rcopith ecu s pog o n i a s grayi
Xerus erythropus
Tortue
1.3
Nom scientifique
Cercopithecus
RESULTATS EN MATIERE DE BIODIVERSITE SUR LES UFA O9.OO7 & O9.OO8
Les éléments présentés ici concernent la caractérisation de la biodiversité, d'une part avec une analyse plus poussée de l'éventail des espèces ligneuses rencontrées sur chaque placette, et d'autre part avec l'analyse des relevés écologiques complémentaires de l'inventaire d'aménagement, portant sur la faune, les Produits Forestiers Non Bois d'Oeuvre et la régénération. Ces relevés écologiques ont pour objectif, à l'occasion de I'ouverture d'un réseau de layons couvrant I'ensemble de la concession, d'apporter une information essentiellement qualitative sur des éléments
qui interviendront dans une meilleure connaissance des écosystèmes et qui seront intégrés à la réflexion sur la gestion durable de la forêt.
1,3.1
Diversité des ligneux
1.3.1.1 Rfchesse spécifique On s'intéresse ici au nombre d'essences (espèces ligneuses ou groupes d'espèces) recensées sur chacune des placettes d'inventaire d'aménagement. En moyenne sur les UFA 09-007 & 09-008, 34 espèces différentes ont été comptées par placette (tiges de diamètre supérieur ou égal à 20 cm, sur une superficie de 0,b ha).
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
-
PIan d'Aménaoement
Page 20
.-,
(ru sFrD
Ets MPAGKO J.P.
qY
GratpeRougier
Si I'on considère I'ensemble des tiges inventoriées, c'est-à-dire en incluant les tiges de diamètre supérieurou égal à 10 cm, la moyenne du nombre d'espèces différentes comptées par placettes se
i '
situe à 40. Ce chiffre est donné à titre d'information pour illustrer I'effort qui a été fait en matière de reconnaissance des ligneux jeunes, mais il n'est pas directement comparable au premier chiffre (34) car les tiges de 10 à 20 cm de diamètre n'ont été relevées que sur les 50 premiers mètres de chaque placette d'inventaire.
Les résultats sont détaillés par strate cartographique dans le Tableau 3. Ce sont ici les strates regroupées, plus pertinentes dans ce cas, qui ont été utilisées. Tableau 3 : Diversité spécifique dans les formations végétales observées sur photo-interprétation Strate
Nombre de
regroupée
placettes
Nombre moyen d'espèces par placettes Tiges de diamètre Tiges de diamètre >=lOcm ) = 20cm
DHS b DHS CP b DHS CP d
134 644
3B
33
41
35
171
39
34
MIT
302
38
33
7
22
21
1 258
40
34
MIP
Global
1.3.1.2 Cartographie des résultats La Carte 4 illustre le niveau de biodiversité des ligneux (diamètre 20 cm et plus) au travers de
la
répartition spatiale du nombre moyen d'espèces par placette d'inventaire (0,5 ha).
FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
tlre
og-007 & 0g-0og
-
plan
d'Aménagement
page 21
a2
(ru sFrD
Ets MPAGKO J.P.
(v
GnntpeRaugin
1.3.2
Faune
1.3.2.1 lndicesobserués Les observations réalisées sur la faune sont codifiées comme suit Observations directes
:
Observations indirectes
Crottes
Observé, vu entendu. vocalise
I I
(campements, cartouches,
cadavre, carcasse
pièges...) Traces
Restes de repas Odeurs
|
Nid (gorille et chimpanzés) lndices d'activité humaine
I I
Oegats
|
Frottis
Emorei
Terrier
Le Tableau 4 présente les indices de faune calculés globalement sur le Massif et par strates cartographiques. Tableau 4
: lndices
de faune observés sur la zone d'étude, en nombre totat d'indices
Anlmal
Observations directes Entendu
Céphalophe bleu
Observations indlrêctes
Global
IKA
I 186
1 193
8
Vu
GIobal
Empreinte
Crottê
Autres
Global
7
7
1 149
37
0
Céphalophe à bande dorsale noire
3
3
863
24
n
887
890
o
Céphalophe de Peters
3
3
601
22
0
623
626
4
0
464
0
464
464
3
1
193
I
0
201
202
1
2
166
13
0
179
181
1
Eléphant
0
100
65
2
167
167
1
Sitatunga
0
111
1
Céphalophe à ventre blanc
0
Athérure Potamochère
1
Céphalophe à dos jaune
Gorille Hocheur
2
115
107
6
0
113
113
1
1
?
8B
92
98
1
0
o
70
0
0
/U
44
0
3
u
44
0
33
36
42
0
0
0
36
0
1
33
33
0
25
0
0
25
0
21
0
0
21
0
n
18
18
n
4
z
6
e
70
Pangolin à écailles tricuspides Chimpanzé
o
Mangabé à joues grises
29
7
Pangolin géant
0
42
0
41
6
1
25
Mone couronnée
19
2
Antilope royale
31
0 o
Rat palmiste o
2
2
36
0
Moustac à queue rouge
Cercocèbe agile
0
67
Chevrotain aquatique
Mandrill
^
11s
4
13
1
I
6
12
13
12
1
5
0
o
13
0
0
12
13
0
0
0
12
0
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
-
Plan d'Aménagement
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,4)
(ru sFrD
Ets MPAGKO J.P.
1v
Goupennaier
Animal
Obsêrvations directes Entendu
Mangouste des marais
Cercopithèque de brazza
Observations indilecte$
Global
It(A
6
8
0
0
4
7
0
0
7
7
0
0
3
3
0 0
Vu
Global
Emprelnte
Crotte
Autres
Global
2
2
5
1
0
z
?
3
z
Nandinie
0
7
Loutre à cou tacheté
0
Rat de gambie
0
J
0
3
3
Civette
0
2
0
2
2
0
Aulacode
0
1
0
1
1
0
0
1
0
1
1
0
Buffle
Mangue brune
1
1
0
0
1
Tortue
1
I
0
o
1
0
44
213
127
4 241
4 454
29
169
3 919
195
1.3.2.2 Caftographie des résultats Nous avons cartographié la répartition des indices des principales espèces animales relevés au cours
de I'inventaire. Ces indices sont les Indices Kilométriques d'Abondance (lKA) qui correspondent au nombre d'indices de présence recensés par kilomètre de layon.
La Carte 5 présente à titre d'exemple dans le texte la répartition globale des indices recensés. Les cartes pour les espèces animales intéressantes sont données en Annexe 2.
FORET
RISSOURCES MANAGEMENT
UFA O7-AA7
&0g_O0B-ptand'Aménagement
page24
14/
(lU sFrD
Ets MPAGKO J,P.
1v
GroupeRotgier
1.3.2.3
Pression de chasse
Tous les indices de chasse ont été relevés au cours de I'inventaire faune : camps de chasseurs, pièges, douilles, coups de fusil entendus, pistes de chasseur.
La répartition des zones de chasse au fusil et de braconnage, et donc indirectement celle de
la
pression de chasse sur les UFA 09-007 & 09-008 est présentée ci-dessous (Carte 6).
Le constat suivant peut être fait: les indices relevés montrent que le massif forestier est sous influence d'une forte pression anthropique. La pression de chasse est cependant un peu moins forte à proximité de la rivière Dja, dans les zones les plus éloignées des villages.
1.3.2.4
Obseruations concernant chaque espèce
D'une manière générale, les grands mammifères : Eléphant, Gorille et Chimpanzé sont peu présents dans les UFA 09-007 et 09-008 (voir cartes en Annexe 2).
Plus précisément, l'Eléphant (Loxodonta Africana cyclotis) est plus fréquent au sud-est
de
I'UFA 09-007 et au nord-ouest de I'UFA 09-008.
Le Chimpanzé (Pan troglodytes troglodytes) est plus fréquent dans la zone centrale de la concession mais également le long de la rivière Dja. Le Gorille (Gorilla gorilla gorilla) est plus présent dans la partie centrale de la concession ainsi qu'au nord-ouest de celle-ci.
FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
IJFA 09-007 & 0g-00g
-
ptan d,Aménagement
Page 26
.-2
(R) SFID
Ets MPACKO J.P.
1',v
GroupeRougier
{.3.3
Produits Forestiers Non Bois d'Guvre (PFNBO)
Un grand nombre de ces produits est prélevé sur de grands arbres dont les tiges de plus de 10 cm de
diamètre ont déjà été comptées lors de I'inventaire des ligneux. Le Tableau 5 ci-dessous présente quelques exemples de fruits de grands arbres prélevés sur la concession : Tableau
5: Espèces d'arbres dont Nom pilote
les fruits comesfibles sont prélevés sur Ia concessfon Nom scientifique
Famille
Afane
Cola acuminata Panda o/eosa
STERCULIACEES PANDACEES
Akpa
Tetrapl e u ra tetraptera
MIMOSACEES
Akui
Xylopia aethiopica Trichoscyph a acu mi n ata
ANNONACEES ANACARDIACEES
lruingia gabonensrs Dacryodes igaganga
IRVINGIACEES BURSERACEES
Maranthes inermis
Abeu
Amvout Andok Assa mingoung / lgaganga Assila omang
Atom koé mpom
Pse udospon di as microcarpa
CHRYSOBALANACEES ANACARDIACEES
Ebap / Adjouaba Ebom Ekong
Santiria trimera
BURSERACEES
Anonidium mannii
ANNONACEES
Trichoscypha arborea
ANACARDIACEES
Myrianthus arboreus Klainedoxa gabonensis
MORACEES IRVINGIACEES
Beilschmiedia obscura Pentacleth ra m ac rophyll a lsolona hexaloba Xylopia hypolampra
LAURACEES
ANNONACEES ANNONACEES
Mammea africana Uapaca guineensis
GUTTIFERES EUPHORBIACEES
Engokom Eveuss Kanda / Ovan Mubala Nding Nom akui Oboto Rikio
MIMOSACEÊS
1.3.3.1 lndices de présence L'inventaire réalisé avait pour objectif la connaissance du potentiel nutritionnel et pharmacologique des UFA 09-007 & 09-008 (fruitiers, lianes, plantes médicinales). Un grand nombre de ces PFNBO est prélevé sur de grands arbres dont les tiges de plus de 10 cm de diamètre ont déjà été comptées fors de I'inventaire des ligneux, ils sont présentés au paragraphe 2.2.8. Une synthèse des relevés est donnée au Tableau 6 pour les PFNBO non issus des grands arbres les plus fréquents, à savoir Aframomum, Alchornea, Costus, Liane à eau, Marantacées et Rotin.
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
-
Plan d'Aménagement
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"*;2 (ru sFrD qY
Ets MPACKO J.P.
GroupeRougler
Tableau
6; Syntàèse
des relevés pour quelques
Produit
ProduiE Forestiers Non Bois d'CEuvre
Nom scientifique
Nombre de
placettes
Fréquence
Aframomum sp.
213
16,93%
Alchornea sp.
151
12,00yo
Costus afer
129
10,25o/o
Liane à eau
Tetracera sp.
157
12,48o/o
Marantacées
Megaphrynium sp. Raphia menbuttorum, R. farinifera, R. hookeri, R. vinifera
103
B,19OA
150
11,92%
90
7,150/o
Aframomum Alchornea Costus
Raphia (Alen zam, A. essa, A. ako) Rotin
Rotin
De pf us amples informations sur les PFNBO sont présentées au paragraphe 2.2.8 du présent Plan d'Aménagement.
1.3.3.2 Caftographle des résultats Pour I'Aframomum, les lianes à eau, les Marantacées, le Raphia et le Rotin des cartes de fréquence de ces produits sur les UFA 09-007 et 0g-008 sont données en Annexe 3. Un indice de présence/absence a été affecté à chaque placette avant le traitement cartographique de ces données. La carte résultante présente des valeurs comprises entre 0 et 1. Aucun des PFNBO cartographié n'est fréquent dans les UFA 09-007 et 09-008.
1.3.4
Régénération forestière
1.3.4.1
Indices de présence
L'inventaire d'aménagement a inclus un comptage exhaustif des tiges de 10 à 20 cm de diamètre, effectué sur les 50 premiers mètres de chaque placette de comptage des arbres, sur des sousplacettes de 0,1 ha. lls ont permis de compléter les histogrammes de structures des populations des différentes essences (donnés en Annexe 6-4).
Par ailleurs, des relevés complémentaires ont été effectués sur les tiges de diamètre inférieur à 10cm, ces relevés concernaient prioritairement les essences à fort potentiel commercial. Les essences pour lesquelles un nombre significatif de semis a été relevé sont données ci-après dans le Tableau 7.
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MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
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Plan d'Aménagement
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.-,
(rusFrD
Ets MPACKO J.P.
1Y
GroupeRoryier
Tableau 7 : Essences faisant I'objet de relevés au stade régénération Nom pilote
Nom scientifique
Alep
De sbordesia g I a uce sce n s
IRVINGIACEES
Bodioa
Anopyxis klaineana Fagara lemairei
RHIZOPHORACEES
Bongo Jean Marie Bossé clair
Guarea cedrata
MELIACEES
Dabéma
P iptade
niastrum africanum Lovoa trichilioides
MIMOSACEES CESALPINIACEES
Ekouné
Afzelia bipindensis Diospyros crassiflora Coelocaryon preussi
Emien
Alstonia boonei
APOCYNACEES
Eyong
Eribroma oblongum Terminalia superba Pycnanthus angolensis
STERCULIACEES COMBRETACEES
Dibétou Doussié rouge Ebène
Frakê lLimba llomba lroko
RUTACEES
MELIACEES EBENACEES MYRISTICACEES
MYRISTICACEES
Milicia excelsa
MORACEES
Kondroti Kossipo
Rodogn aphalon brevicu spe Enta n d ro ph rag m a ca ndollei
BOMBACACEES MELIACEES
Kotibé
Nesogordon ia pa paverifera
STERCULIACEES
Longhi
Gambeya africana
Movingui Niové
D istemon a nth u s
Staudtia kamerunensis
CESALPINIACEES MYRISTICACEES
Okan
Cyl icod iscus g ab u ne nsis
MIMOSACEES PAPILIONACEES
SAPOTACEES
benth
a
mi a n u s
Padouk rouge
Pterocarpus soyauxii
Sapelli
Entand ro ph rag m a cyl i nd ricu m
MELIACEES
Tali
Erythropleum ivorense
CESALPINIACEES
Trois stades de développement ont été relevés
I . I
Famille
:
51 = semis ou plantule de hauteur inférieure à 0,3 m 52 = tiges de hauteur comprise entre 0,3 m et 1,5m
;
;
53 = tiges de hauteur supérieure à 1,5 m et de diamètre inférieur à 10 cm.
Le Tableau B présente la synthèse des résultats obtenus pour chacune des essences relevées. Les valeurs exprimées correspondent au pourcentage de placettes inventoriées sur lesquelles des semis ont été observés.
FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
urn
09-007 & 09-008
-
ptan
d'Aménagement
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a2
(ru sFrD
Ets MPACKO J.P,
Jv
Groupeknqin
Tableau 8 .' synfhèse des relevés effecfués sur la régénération forestière Essences
Alep
s{
s2
s3
Ensemble
31,6Yo
16,5%
2,ïYo
50,6%
Bodioa
4,30/o
4,40Â
4,8%
13,50/o
Bongo Jean Marie Bossé clair
11,40/o
6,20/o
1,5%
19,0%
4A%
2,3%
4,6Yo
11,3o/o
Dabéma
32,6%
3,90/o
1,4%
37,8o/o
Dibétou
12,7o/o
1,4Yo
0,60/o
14,70/o
1,0%
3,00/o
4,00/o
7,9Yo
Doussié rouge Ebène
7,3%
1,6Yo
4,5o/o
13,4o/o
Ekouné
16,9Yo
21,7Vo
5,30/o
43,9o/o
Emien
6,0%
6,Oo/o
2,8o/o
14,70/o
Eyong
3,20/o
2,$Yo
2,90/o
I,B%
Fraké / Limba
3,30/o
4,3Yo
3,4Yo
11,00/o
llomba
15,70/o
11,80/o
4,10/o
31 ,60/o
lroko
2,4o/o
3,60/o
3,2%
9,10/o
Kondroti
5,OVo
3,7o/o
3,7%
12,4yo
Kossipo
3,60/o
3,1%
3,3%
10,00/o
Kotibé
6,10/o
2,BYo
2,4o/o
11,10/o
Longhi
7,40/o
5,00/o
1,4Yo
13,BYO
Movingui
13j%
9,2%
9,7%
32,0o/o
Niové
24,9Yo
21 ,30/o
4,50/o
50,60/o
Okan
6,go/o
4,70/o
6,00/o
17,3Yo
Padouk rouge
16,4Vo
9,90/o
12,4%
38,1Vo
Sapelli
4,3Yo
4,00/o
2,5o/o
10,70/o
ïali
11,0%
5,2%
7,6Yo
23,70/o
Alep, Movingui, Niové et Padouk rouge se régénèrent bien sur I'ensemble des UFA 09-007 et 09-008. C'est également le cas pour le Dabéma (avec cependant des valeurs moindres dans le nord ouest) et pour le Tali (avec des valeurs moindres au sud-ouest). Le Sapelli se régénère assez bien sur I'ensemble des concessions. L'Emien, le Kossipo et I'Okan se régénèrent également assez bien, avec cependant des valeurs moindres dans le sud ouest pour I'Emien et des valeurs moindres le long de la rivière Dja pour le Kossipo et I'Okan. La régénération du Fraké | Limba est assez bonne mais moindre sur une moitié sud de la concession.
La régénération de l'lroko semble suivre un gradient décroissant est-ouest et elle est plus erratique sur I'UFA 09-008.
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MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
-
PIan d'Aménagement
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.-2
(R)sFrD
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(-
GroupeRougin
1.3.4.2 Cartographredes résultats La régénération des essences a été représentée sous forme de carte de répartition des fréquences d'observation des semis. Par conséquent, un indice de présence / absence a été affecté à chaque placette avant le traitement cartographique de ces données. La carte résultant présente des valeurs comprises entre 0 et 1.
Les cartes de fréquence les plus représentatives de la régénération des essences sont jointes en Annexe 4. Elles sont à mettre en parallèle avec les cartes de répartition des essences présentées en Annexe 6-5.
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Plan d'Aménagement
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n2
(ru sFrD
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(v
GroupePougin
2 L'ENVIRONNEMENT
SOCIO-EGONOMIQUE
Une première étude socio-économique de la zone a été réalisée en 1996 dans le cadre du projet "Gestion Durable des Forêts Camerounaises" (GDFC). Cette étude a été complétée en 1gg6 par une étude anthropologique et socio-économique des populations d'une vingtaine de villages situés le long de I'axe routier reliant Djoum à Mintoml. Un diagnostic socio-économique a été réalisé entre octobre et novembre 2006, sous la supervision de J. KEMAJOU SYAPZE2.
Les villages et campements pris en compte dans le cadre de ce diagnostic sont les villages dont le terroir de subsistance, au sens large, (chasse, pêche, lieux de culte, patrimoine coutumier, lieux
sacrés, anciennes plantations...) est contigu aux limites des UFA 09-007 & 09-008, à savoir les villages et campements riverains qui sont situés dans la zone d'influence des UFA 09-007 & 09-008. lls sont représentés sur la Carte 7.
2.1 CARACTERISTIQUES 2.1.1
DEMOGRAPHIQUES
Description de la population
L'ensemble de la population concernée est réparti en 22 villages situés le long de I'axe routier national qui passe au sud des UFA 09-007 & 09-008. La liste complète de ces villages, leur population et leur composition ethnique est donnée dans le Tableau 9 ci-dessous, leur répartition est présentée par la Carte 7. Les données présentées ici sont celles du recensement de 1987 (dans Olinga Olinga M. et al., 1g9B) et de la cartographie censitaire en prélude au 3è" Recensement Général de la Population et de l'Habitat (RGPH) en 2002.
Ces données montrent que la zone d'étude est relativement sous-peuplée. La décroissance de la population de certains villages entre 2002 et 2006 peut être expliquée par I'exode des jeunes vers les
villes environnantes (principalement Djoum), pour la recherche d'un emploi salarié ou pour
la
scolarisation.
',Les populations Fangs et Zaman du Sud Cameroun (Zone Djoum-Mintom) - Grasson, M. et Njomkap JC, 1996 Etude socio-économique préalable à I'élaboration du plan d'aménagement des |JFA gérées par ta SFID dans la région de Djoum (Sud Cameroun) (J. KEMAJOU SYA?ZE, Novembre 2006)
'
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GroupeRoryier
Conformément au reste du pays, la population de la zone d'influence des UFA 09-007 & Og-008 présente un déficit d'hommes qui s'explique à la fois par le fait que I'espérance de vie des femmes est supérieure à celle des hommes et par le fait que les hommes se déplacent vers la ville pour trouver un emploisalarié.
Dans la zone d'influence des UFA 09-007 & 09-008,
41o/o de la population a moins de 15 ans et7% plus de 65 ans, ce dernier chiffre est d'ailleurs sensiblement plus élevé que dans les autres
départements camerounais. Tableau 9 : Villages de la zone d'étude et population Village Abing Aboélon
Population 2002 372
Population 2006 0 146
Baka
95
B0'
Boulou Kaka
Ethnie (en 1987)
Akak
74
40*
Akom
428
150 "
Zaman
é
Boulou
Akon biyeng
170
250
Anvam
68
Avebe
198
Avobengone Djouze
99
93" 260" 44"
Zaman et Baka Zaman Kaka
302
2503
Boulou et Baka
Efoulan l, ll, lll Ekoum Elleng
298
199
Zaman
525 267
400 "
Boulou
Endengué
620
Zaman
30
Melen
440
700 " 450 "
Mendoung Meyos-Obam
143 192
105
Miatta
440
300'
Mveng
429
500
Nko
260
Nkolafendeck
546
Nyabibete
345
250' 400' 300'
Ottonbong
198
64"
6 509
5 070
TOTAL
69o 4
3
Boulou Boulou et Baka
Zaman Zaman et Baka Boulou et Baka Boulou Boulou et Baka Boulou Boulou et Baka
Kaka et Baka
t Chiffres fournis par
'
les autorités traditionnelles au cours de l'étude socio-économique Données collectées à l'aide des fiches de recensement au cours de t'étude socio-économique FORET RESSOURCES
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GroryxRougin
2.1.2
Mobilité et migration
L'exploitation forestière n'est active dans la zone gue depuis 2000 et n'a pas été à I'origine de migrations importantes d'allochtones au niveau des villages de la zone, mais plutôt au niveau de Djoum (chef-lieu d'arrondissement). Dans les villages, on estime que les allochtones ne représentent pas plus de 5% de la population. Les principales causes de mobilité des personnes, qui se déptacent essentiellement des petits villages vers les villes sont les suivantes :
r r r I
ravitaillement en produits de première nécessité à Djoum ou sangmélima
éducation : les jeunes se déplacent pour accéder à l'école primaire fonctionnelle la plus proche de leur domicile, puis pour poursuivre leurs études dans les établissements d'enseignement secondaire (Djoum) ou universitaire ; accès à un centre de santé équipé : le plus grand centre étant celui de Djoum
o
;
recherche d'un emploi : dans les villages disposant d'industries comme Aboélon (ouest de zone)
'
;
la
;
commerce ambulant : les personnes se déplacent alors des plus grands centres vers les villages pour y vendre les produits de première nécessité ; enfin, traditionnellement, les femmes quittent également leurs villages pour se marier.
2.2
ACTIVITES DE LA POPULATION
Les principales activités villageoises sont I'agriculture (pratiquée comme activité principale
ou
secondaire), la chasse, la pêche, dans une moindre mesure, la collecte des produits secondaires, l'élevage (qui reste accessoire et occasionnel). Ces activités sont pratiquées tant en périphérie qu'à l'intérieur des UFA 09-007 & 09-008.
2.2.1 Activités
liées à ta forêt
Les populations locales ont des activités liées à la forêt qui s'étendent sur la globalité des UFA. La forêt et les ressources qu'elle contient sont considérées par les populations comme un bien collectif de la communauté. Ces ressources sont nombreuses, il s'agit, entre autres, des graines de Moabi (Baillonella toxixperma) ou de Cola (Cola sp.), des fruits de Rikio (Uapaca guineensis) ou de Kanda/ovan (Beilschmieda obscura), ou de I'Aframomum (Aframomum sp).
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En plus de la récolte des fruits et de la cueillette des légumes, la forêt apporte aux populations un complément alimentaire non négligeable, grâce à la récolte du vin de palme, ou du miel, ou au ramassage des chenilles, notamment celles du Sapelli (Entandrophragma cylindricum) et de I'Ayous (T ri pl oc h i to n scle roxy I o n). Enfin, la forêt recèle une grande variété d'espèces végétales qui sont utilisées dans la pharmacopée traditionnelle. On peut citer pour exemple le Padouk rouge (P/erocarpus soyauxii) qui sert de fortifiant, fe Moabi (Baillonella toxisperma) ou I'Etoan (Tabernaemontana crassa).
2.2.2
Garactéristiques coutumières
Le pouvoir traditionnel est organisé en chefferies de deuxième et de troisième degré. Le chef de deuxième degré est le chef du canton. Les chefs sont des auxiliaires de I'administration moderne représentée par le sous-préfet.
Les viflages de la zone sont répartis en deux cantons : Zaman et Boulou. En principe, le chef de troisième degré, ou chef du vitlage, est investi par I'administration sur proposition de la communauté villageoise ; toutefois, ce titre est souvent héréditaire. Le chef de village est assisté d'un conseil de notables composé de 3 à 6 conseillers qui délibèrent sur les questions touchant à la vie de la communauté. L'occupation et l'appropriation des terres par les villageois obéissent au droit coutumier. Le droit d'usage sur une portion de territoire revient au groupe (village, clan, lignage) qui a pris possession des lieux et des ressources en premier. Chaque individu appartenant à la communauté peut défricher une portion de forêt qui n'a pas encore été mise en valeur, ou laissée en friche par un autre membre de la communauté (droit de hache). La propriété se transmet par héritage ou par don (cas des migrants qui ont obtenu du chef du village le droit d'utiliser certaines terres). Dans ce contexte, le chef du village agit comme organisateur et arrangeur des terres. ll est donc aussi responsable de régler les litiges fonciers lorsque nécessaire, mais ces derniers ne sont pas fréquents étant donné la faible densité démographique. La propriété individuelle délimitée, cadastrée et enregistrée est très rare dans la zone.
2.2.3 Activités
agricoles traditionnelles
L'aire agricole n'est pas entièrement couverte par les plantations, mais également par des jachères et des portions de forêt non défrichées. D'une façon générale, le système agricultural sur brûlis optimise à la fois la productivité du travail et celle de l'écosystème en utilisant de la matière organique stockée dans la biomasse aérienne pour enrichir des sols pauvres largement lessivés.
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Les champs destinés aux cultures vivrières sont généralement disposés derrière les maisons. Plus loin, en forêt, on retrouve les plantations de cultures pérennes (cacao essentiellement) et ce jusqu'à 16 km environ à I'intérieur des UFA 09-007 & 09-008, sur les sites des anciennes zones habitées (Mbout, Bimvolo, Mekolo, Oubangui...) qui sont aujourd'hui désertées, les populations s'étant déplacées pour s'installer le long de I'axe Mintom-Djoum-Sangmélima. Les principaux produits cultivés sont le plantain, le manioc, I'arachide et le maïs.
2.2.4 Activités
agricoles de rente
Deux principales cultures de rente existent dans la région de Djoum : la culture du cacao en est la principale, la culture du palmier à huile étant réalisée depuis peu.
2.2.5
La pêche
La plupart des pêcheurs et en particulier les femmes, pratiquent cette activité dans les petits cours d'eau situés à proximité des villages (Evindi, Wo'o, Menyii, Doumougou, Avebe). Ce type de pêche est particulier à la saison sèche et représente souvent I'activité de substitution à la chasse. La grande pêche se pratique dans le Dja, Pour ce type de pêche, les séjours durent de quelques jours à quelques semaines, généralement pendant la saison des pluies. Les techniques les plus utilisées sont la pêche à la ligne et au filet, mais également, dans une moindre mesure, la pêche à la nasse ou au barrage. Les espèces capturées sont principalement le silure, la carpe et le brochet.
La
pêche traditionnellement pratiquée dans
les villages est
essentiellement destinée à
I'autoconsommation, de rares excédents pouvant parfois être vendus. Cependant, pour les ménages Kaka, la pêche constitue l'activité principale et elle peut représenter jusqu'à 55% de leurs revenus.
2.2.6
L'élevage
L'élevage, qui constitue souvent un complément à I'agriculture, apparaît plutôt comme une activité très
secondaire dans la zone. On y pratique essentiellement le petit élevage, et ce de manière très rudimentaire. ll s'agit surtout d'élevage de volailles, ainsi que, dans une moindre mesure, de moutons et de chèvres. Les produits sont destinés à I'autoconsommation, à la célébration de fêtes et parfois à la vente.
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2.2.7
La chasse
La chasse constitue, après I'agriculture, la seconde activité pratiquée par la population de la zone. Les produits issus de cette activité sont destinés à I'autoconsommation et à la vente. En dehors des femmes, tous les habitants valides des vitlages de la zone pratiquent la chasse.
L'étendue de territoire couverte dépend du type de chasse pratiquée (grande ou petite) et de I'appartenance ethnique des chasseurs. Ainsi, les pygmées Baka vont chasser loin en forêt, à des dizaines de kilomètres des villages et leur séjour en forêt peut s'échelonner sur de longues périodes. La grande chasse se fait en forêt, sur une distance pouvant atteindre quelques dizaines de kilomètres. La petite chasse, quant à elle, s'effectue surtout dans les champs, les jachères et les forêts avoisinantes. Pratiquée régulièrement par une grande majorité de paysans, cette activité ne nécessite ni moyens techniques dispendieux, ni déplacements de longue durée.
La technique de chasse la plus utilisée est la chasse au piège. La chasse au fusil, qui
vise
principalement le gros gibier, est la deuxième technique de chasse. Enfin, la chasse à I'arbalète, jadis très répandue, n'est actuellement plus beaucoup pratiquée. Bien qu'elle ne soit pas autorisée, la vente de gibier se pratique régulièrement dans la zone. ll est évident que c'est davantage l'éloignement des marchés que I'application de la réglementation qui limite cette activité. En raison du caractère illégal de ce commerce, il est difficile d'estimer la part réelle
du revenu des ménages provenant des activités de chasse. Toutefois, I'importance pour les populations locales de cette activité va au-delà des aspects alimentaires et économiques puisqu'elle revêt à leurs yeux une valeur sociale et culturelle.
L'activité de chasse s'intensifie actuellement dans la zone d'étude. Les chasseurs ne sont plus seulement originaires des villages riverains mais certains viennent également des villes de Djoum, Sangmélima ou Yaoundé-
2.2,A
La cueillette
Les activités forestières des populations tournent principalement autour de la collecte des PFNBO, qui
est une activité essentiellement féminine. lls sont généralement ramassés dans la forêt et destinés à près de 90% à I'autoconsommation. Parmi ceux-ci, on peut noter: I'igname sauvage, le Ndo'o ou mangue sauvage (fruits et amandes), les feuilles de marantacées utilisées pour emballer le bâton de manioc, les champignons, I'arachide sauvage, les vers blancs, les escargots, les chenilles ; etc. Ces produits sont saisonniers. Récoltés en saison de pluie dans la plupart des cas, certains d'entre eux subissent des transformations avant d'être consommés. C'est le cas du Ndo'o transformé en pâte ; des noisettes transformé en koki ; des fruits du moabi transformé en huile de karité ; du jus de
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palme transformé en vin distillé (arky). Ces Produits Forestiers Autres que le Bois d'Oeuvre sont collectés indifféremment dans toute I'aire couverte par les UFA 09-007 & 09-008. L'importance de cette activité varie avec les villages ou les groupes ethniques. Pour la communauté pygmée, la cueillette constitue encore une activité importante pour la satisfaction des besoins alimentaires. Les autres habitants sont aussi très impliqués dans les activités de collecte des pFNBO. lls prélèvent les produits médicinaux et alimentaires de manière quotidienne. Le Tableau 10 ci-dessous fait état des essences de valeur commerciale dont l'écorce ou les racines sont cueillies pour usage traditionnel ; les fréquences données correspondent à l'occurrence des espèces dans les 1 258 placettes échantillon, en pourcentage Tableau
1O
:
: Essences de valeur (hois d'æuvre) dont l'écorce ou trad itio
Nom pilote
nn
les
racines sont
el I em e nt p réleyées
Nom sclentifique
Acajou blanc
Khaya anthotheca
Aiélé / Abel
Can ariu m schwei nfu rth
Angueuk
Famille
Fréquence
MELIACEES
20Â
BURSERACEES
6Yo
Ongokea gore
OLACACEES
160Â
Aningré A
Aningeria altissima
SAPOTACEES
4%
Aningré R
Aningeria robusta
SAPOTACEES
5o/o
Ayous/obeche
STERCULIACEES
13o/o
Bodioa
Triplochyton scle roxyl on Anopyxis klaineana
RHIZOPHORACEES
14Yo
Bossé clair
Guarea cedrata
MELIACEES
1't%
Bossé foncé
Guarea thompsonii
MELIACEES
7o/o
Dabéma
Piptade n iastrum african u m
MIMOSACEES
24o/o
Emien
Alstonia boonei
APOCYNACEES
60%
Eyek
Pachyel asm a te ssm a n n ii
CESALPINIACEES
2To
Frakeilimba
Terminalia superba
COMBRETACEES
32Yo
Fromager/ceiba
Ceiba pentandra
BOMBACACEES
SYo
latandza
Albizia ferruginea
MIMOSACEES
3Yo
llomba
Pycnanthus angolensis
MYRISTICACEES
27Yo
lroko
Milicia excelsa
MORACEES
14Yo
CESALPINIACEES
260/0
MYRISTICACEES
27o/o
ii
Niové
Distemonanthus benthamianus Staudtia kamerunensis
Okan
Cylicod iscu s gab u nen sis
MIMOSACEES
13o/o
Osanga
Pfeleopsis h yl od e n d ro n
COMBRETACEES
18o/o
Tali
Erythropleum ivorense
CESALPINIACEES
36Yo
Movingui
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Par ailleurs, les populations locales utilisent également divers produits ligneux pour la construction, l'ameublement, le bois de chauffe et, de façon marginale, pour I'artisanat. Ainsi, les bambous et rotins sont utilisés dans la fabrication du mobilier. De nombreux grands arbres fournissent des fruits qui sont traditionnellement consommés, quelques uns des plus remarquables sont présentés dans le Tableau 11 ci-dessous. Les fréquences données correspondent à l'occurrence des espèces dans les 1 258 placettes échantillon, en pourcentage. Tahleau 11
: Essences arborées dont les fruits sont traditionnellement consommés
Nom pilote
Nom scientifique
Famille
Fréquence
Abeu
Cola acuminata
STERCULIACEES
13Yo
Afane
Panda oleosa
PANDACEES
50%
Akpa
Tetrapleu ra tetrapte ra
MIMOSACEES
16%
Amvout
Tichoscypha acuminata
ANACARDIACEES
44%
Andok
lruingia gabonensls
IRVINGIACEES
28%
Assa mingoung / lgaganga
Dacryodes igaganga
BURSERACEES
32Yo
Assila omang
Maranthes inermis
CHRYSOBALANACEES
33Yo
Atom koé mpom
Pseudospondi as microcarpa
ANACARDIACEES
21Yo
Ebap lAdjouaba
Santiria trimera
BURSERACEES
65o/o
Ebom
Anonidium mannii
ANNONACEES
36Yo
Engokom
Myrianthus arboreus
MORACEES
4oo/o
Eveuss
Kainedoxa gabonensis
IRVINGIACEES
29Yo
Kanda / Ovan
Beilschmiedia obscura
LAURACEES
26%
Mubala
Pentacleth ra macrop hyl la
MIMOSACEES
5B%o
Nding
lsolona hexaloba
ANNONACEES
260/0
Oboto
Mammea africana
GUTTIFERES
10o/o
Rikio
Uapaca guineensis
EUPHORBIACEES
69%
2.2.9
Les sociétés de développement et GIG (Groupement d'lnitiative Gommune)
En 1996, lors de la réalisation de I'enquête socio-économique, un projet Baka, était financé par la coopération italienne et basé à Zoulabot, pour assister les populations pygmées en cours de sédentarisation.
Depuis mai 2005, c'est le "Projet d'Appui au Développement Economique et Social des Baka" des arrondissements de Djoum, Mintom, et Oveng (PADES-Baka)qui est actif dans ce domaine. Ce projet d'une durée de trois ans et qui s'inscrit dans le cadre de la coopération entre le Cameroun et la Belgique vise à contribuer à I'intégration, dans la communauté nationale, des Baka de Djoum, Mintom et Oveng. Le projet s'articule autour de plusieurs axes : un meilleur accès aux services sociaux de FORET RESSOURCES
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base, une sécurisation foncière, une meilleure participation à la gestion des ressources forestières et un renforcement des capacités organisationnelles.
Le Centre pour I'Environnement et le Développement (CED) æuvre pour sa part pour la gestion durable et participative des ressources forestières avec un volet important d'actions concernant la citoyenneté et la promotion des pygmées Baka.
On retrouve dans tous les villages de la zone des regroupements de personnes, aux
intérêts
communs, sous forme de groupes d'entraide, association ou GIC qui développent certaines activités principalement à caractère agricole. À la fin de 1998, un total de 89 de ces groupes, en plus des
Comités Paysans Forêt (CPF) créés dans le cadre du projet GDFC, ont été recensés dans les 24 villages de la zone. L'actualisation, en 2006, de l'étude socio-économique a montré que les CpF n'existent plus.
2.3
ACTIVITES INDUSTRIELLES
2-3-1 Exploitations et industries forestières (sociétés, superficies et titres, espèces exploitées, production, transformationn marchés)
Sociétés d'exploitation La Société Forestière et lndustrielle de Doumé, active sur Djoum depuis 2000, est actuellement la plus importante société forestière de la région.
La production moyenne annuelle, sur la période 2006-2007, est d'environ 20 000 mt de grumes, issues des UFA 09-007 & 09-008.
Les principales essences exploitées sur les UFA 09-007 & 09-008 sont I'Ayous, le Tali, I'Okan, le Movingui et le Padouk rouge. L'intensité de I'exploitation sur les UFA 09-007 & 09-008, 0,9 arbre/ha correspond à 8,4 m3/ha.
Sociétés de transformation
Une première unité de transformation a été installée à Abolélon (arrondissement de Djoum) par M. Martin NDZANA vers 1992. Cefte petite scierie a ensuite été rachetée par la SID (Société industrielle de Djoum) lors de sa création en 1996. En 2002, la SFID SA (Société Forestière et Industrielle de Doumé) a absorbé la SlD.
La capacité de I'usine est de 60 000 mt par an de bois entré à I'usine. Environ 160 personnes travaillent à la scierie.
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Cw;penagW
Les principales essences transformées sont le Movingui (29%) et le Tali (21o/o). Viennent ensuite le Moabi, le Kosipo, le Sapelli, I'Ayous, I'Okan, l'lroko. Au total, une vingtaine d'essences différentes sont transformées sur ce site. L'ensemble de la production est exporté.
2.3.2
Extractionminière
Aucune activité d'extraction minière n'existe dans la zone.
2.3.3
Agro-lndustries
Aucune activité agro-industrielle n'existe dans la zone.
2.3.4
Pêche industrielle
Aucune activité de pêche industrielle n'existe dans la zone.
2.3.5
Tourisme et écotourisme
L'activité écotouristique qui existe dans la zone est liée à la proximité de la réserve de faune du Dja, située au nord des UFA 09-007 et 09-008. Les possibilités touristiques offertes par les UFA 09-007 et 09-008 sont amoindries par la proximité de la réserve de faune du Dja.
2.4
LES INFRASTRUCTURES
Les services de santé sont principalement concentrés à Djoum. ll existe également un centre de santé
intégré à Mveng et Ekoum et une infirmerie militaire Elleng. La SFID dispose également d'une infirmerie destinée à ses employés qui sera bientôt remplacée par un centre de santé de la SFID (bâtiment en construction et recrutement du personnel soignant en cours).
En matière d'éducation, la zone compte 10 écoles primaires publiques; 1 école primaire privée catholique bilingue (Djoum); 1 collège d'enseignement secondaire (Djoum) et 1 Lycée d'Enseignement Général (Djoum).
6 villages de la zone sont pourvus de points d'eau (Nkolafendeck, Mveng, Akom, Efoulan lll, MeyosObam et Elleng), de même que Djoum (2 points d'eau).
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GroupeRougier
L'accès à f'électricité est faiblement assuré par des groupes électrogènes dont SFID à Djoum.
3
2
appartenant
à
la
ETAT DE LA FORET
3.1
HISTORIQUE DE LA FORET
3.{.1
Origine de la forêt
On retrouve les UFA 09-007 et 09-008, avec une délimitation similaire, dans le plan de zonage du Cameroun forestier méridional(1995), en tant qu'espace dédié à la production de matière ligneuse.
Les UFA 09-007 & 09-008 ont été incorporées au domaine privé de l'Etat par décret n'2000/738/PM du 18 septembre 2000 et ont été attribuées par appel d'offre le 10 mai 2005, sur la base d'un loyer (Redevance Forestière Annuelle) de 1 500 FCFA/halan.
3.1.2
Perturbations naturelles ou humaines
Aucune perturbation naturelle importante n'est à signaler. L'action anthropique est analysée dans les paragraphes précédents.
3.2
TRAVAUX FORESTIERS ANTERIEURS
3.2.1
Reboisement
Aucun reboisement n'a été effectué dans la zone.
3.2.2
Inventaires et autres études du milieu
Le territoire des UFA 09-007 & 09-008 est inclus dans la première phase de l'inventaire national de reconnaissance (CTFT, 1983). Les tarifs de cubage correspondants disponibles ont été utilisés dans le cadre de l'élaboration du plan d'aménagement.
3,2.3
Exploitations
La forêt a déjà été parcourue par l'exploitation sur une grande partie de sa superficie, quelques poches de forêt n'ayant pas été prospectées à l'époque, certainement par manque de recul et d'outils cartographiques. L'activité a débuté vers la fin des années 1980, avec les licences de coupe 1791 à l'ouest et 181 1 à I'est (voir localisation sur la Carte 12).
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3.3
SYNTHESE DES RESULTATS D'INVENTAIRE D'AMENAGEMENT
Cet inventaire biophysique d'aménagement a été réalisé sur B1 628 ha avec une intensité de sondage de 0,77%. Le plan de sondage a établi 48 layons et 1 258 parcelles échantillons. Conformément aux normes, les parcelles ont une superficie de 0,5 ha pour les tiges dont le Diamètre Hauteur Poitrine (DHP) est
supérieur ou égal à 20 cm et de 0,1 ha pour les tiges dont le DHP est compris entre 10 et 20 cm. Une carte au format A3 du plan de sondage est donnée en Annexe 6-1.
Les principaux résultats issus des compilations réalisées avec le logiciel Tiama et fournis à f'administration forestière dans le rapport d'inventaire N'01232264 (donné dans sa totalité dans I'Annexe 6-2) sont repris ici. lls sont complétés par de nombreux autres résultats intéressants obtenus
avec le logiciel FDP@ développé par FRM. La compatibilité des résultats entre les deux programmes a au préalable été vérifiée. Les légères différences parfois rencontrées sont dues à des arrondis de nombres opérés à des moments différents des chaînes de compilation.
L'analyse
de la
stratification forestière,
qui
complète ainsi
les
renseignements d'ordre
phytogéogaphique donnés au paragraphe 1.2.5., est détaillée au paragraphe suivant.
3.3.1
Gontenance
La table de contenance présentée ci-après correspond à la planimétrie et aux affectations retenues pour la compilation de I'inventaire par le logiciel TIAMA. La table de contenance corrigée en fonction des affectations d'aménagement est présentée au chapitre 4.3 (Affectation des terres).
Les strates considérées comme potentiellement productives (affectation FOR par le logiciel Tiama) représentent 81 341 ha, soit 99,6 % de la superficie totale. La stratification forestière fait notamment ressortir une extension notable des marécages temporaires sur les UFA 09-007 & 09-008.
Pour atteindre des seuils statistiques suffisants (nombre
de placettes concernées), des
regroupements de strates physionomiquement proches sont réalisés pour compiler certains résultats. Le Tableau 13 donne la correspondance utilisée.
La Carte de végétation au 1 : 50.000è'" a été déposée auprès de l'administration en janvier 2008. Après digitalisation, une version en couleur est donnée en Annexe 5. Pour l'édition du rapport d'inventaire sous Tiama, la strate MIT (forêt marécageuse temporairement) a été gardée différenciée.
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UFA 09-007 & 09-008
-
Plan d'Aménagement
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t-2
(R)sFrD
Ets MPACKO J.P.
1v
GratpeRoryiu
Tableau 12 : Table de contenance Strate
7o
superficie
Affectation
Nb Parcelles
FOR FOR FOR
134
I622,00
11,79To
637
39 883,00 7 744,00
48,860/o g,4go/o
FOR
7
2110,00
2,58%
FOR FOR
7
226,00 85,00
o,2Bo/o
0
INP
7
287,00
0,35%
FOR
302
21671,00
26,550/o
1258
81 628,00
100,00Yo
Superficie
totale
Primaire DHS b DHS CP b DHS CP d DHS d
164
Secondaire
SJb SJd
0,10%
Sol hvdromorphe MIP MIT
Sous-total : GRAND TOTAL:
Tableau 13
: Regroupement
Strate
Signification
DHS b
Forêt dense humide sempervirente forte, densité b
DHS d DHS CP b
Forêt dense humide sempervirente faible, densité d Forêt dense humide sempervirente forte, (coupe partielle)
DHS CP d
Forêt dense humide sempervirente faible (coupe partielle)
SJb SJd
Forêt secondaire jeune densité b
MIT
MIT
Forêt inondée tem porairement
MIP
MIP
Forêt inondée en permanence
DHS CP b
DHS CP d
*
lOOr00yo
des strafes
Strates incluses
regroupante
DHS b
8{ 628,00
125,4
Forêt secondaire jeune densité d
b recouvrement entre 60 et 100%, d recouvrement entre 20 et 60%
3.3.2 Effectifs a) La liste des espèces liqneuses relevées lors de l'inventaire d'aménagement est reprise en Annexe 6-3. Pour l'édition du Rapport d'lnventaire, les essences ont été distribuées par commodité dans 5 groupes.
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Plan d'Aménagement
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142
(ru sFrD
Ets MPACKO J.P,
Jv
GraupeRougin
Tableau 14
: Regroupement des
essences pour
le Rapport d'lnventaire
Description
Nombre dtespèces
Essences principales de grande valeur
17
Groupe 2
Autres essences principales
39
Groupe 3
Autres essences de commerce courant
26
Groupe 4
Autres essences à potentiel commercial
6B
Groupe 5
Autres essences (bourrage)
307
Groupe
Groupe
1
TOTAL
457
b) Table de peuplement : Le Tableau 15 présente les effectifs pour les essences principales, pour I'ensemble des 4 unités de compilation que comprenait I'inventaire, et en considérant les strates ( FOR >r. L'Annexe 6 -3 présente le détail des effectifs par espèce et par classe de diamètre. Tableau 15 : Table de peuplement fessences principates, foufes lJC, strates FoR) Essence
Abam à poils rouges Abam fruit jaune Acajou blanc Aiélé / Abel
Code
Tiges/ha
Tiges total
Tiges>=DME
1402
0,01
1 065
391
1409
0
130
130
1102
0,04
3 267
261
1301
11 279
Alep
1304
0,14 2,69
218 538
5 774 78 604
Andoung rose Aningré A Aningré R
1306
0,06
4 870
1 867
1201
o,07
5 503
535
1202
0,11
8 689
867
Assamela / Afrormosia Ayous / Obeche
1104
0,01
535
0
0,87
70 401
36 334
1
105
Azobê
1
106
0
404
130
Bahia
1204
0,3
24 585
7 329
Bété
1107
0
261
130
Bilinga
1308
0,24
19 903
817
1
108
0,22
1B 205
1 738
1
Bossé clair Bossé foncé
109
0,13
10 241
1 330
Dabéma
1310
0,56
45 370
22 426
Dibétou
1110
0,09
6 365
368
Doussié blanc
1111
0,01
548
0
Doussié rouge
1112 1314
0,29
23 666
2 080
Ekaba
1
596
0
344 144
1 344
Ekop léké
1
598
0
130
0
1
599
0
130
0
Ekop naga akolodo Ekop naga nord-ouest
0,02
I
0
FORET RESSOURCES
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Plan d'Aménagement
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142
(ru
Ets MPAGKO J.P.
sFrD
1Y
GroupeRougjer
Essence
Gode
Ekop ngombé grandes
Tiges total
Tiges/ha
Tiges>=DME
feuilles Ekop ngombé mamelle Emien
1600
0,01
678
0
1601
0
130
0
1316
2,12
172774
129 286
Eyong
1209
0,18
14 350
5 419
Fraké lLimba
1320
1,25
101 809
70 375
Fromager / Ceiba llomba
1321
0,11
659
6 673
1324
0,66
53 325
13 449
lroko
26 808
4 519
I
1116
0,33
Kossipo
1117
0,12
Kotibé
1118
0,3
24 391
Koto
1326
0,05
3 930
1 514
Longhi
1210
0,5
40 727
9 780
Mambodé
1332
0,19
3 938
Moabi
I
429
1120
0,06
Movingui
1213
0,59
15116 4 604 48 102
Mukulungu
1
333
0,03
2 638
3 508
I
035
678
18 428 952 225
Naga
1335
0
319
Niové
1
338
0,53
Okan
1341
0,27
Onzabili K Onzabili M Padouk blanc Padouk rouge
1342 1870
0,06 0,03
43 120 21 559 5 265 2 741
1344
0,18
14 808
3 554
1345
1,02
83 194
33246
Sapelli
1122
0,12
10 071
1 334
Sipo
1123
0,02
1 949
616
Tali
1
56 784
4706 7 758 1 297 1 046
346
1
81 566
TaliYaoundé Tiama
1905
0
188
188
1124
0,02
1 949
939
Tiama Congo
1125
0,01
903
225
Les Fiqure 2 et Fiqure 3 illustrent la répartition par essence des tiges de plus de 20 cm de diamètre et de plus de 70 cm de diamètre.
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-
Plan d'Aménagement
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^r2 (rusFrD
Ets MPAGKO J.P.
Jv
GroupeRmgler
c) Surface terrière Tableau 16
:
: Surtaces terrières par groupes d'espèces toutes strates FOR (mIha)
Groupe
Espèce
dont
Ayous / Obeche Bossé clair Doussié rouge lroko Kossipo Kotibé
Total
cm)
arbres {>=5O cm)
0,58
0,18
0,10
0,82
0,92
5,0%
0,01
0,46 0,05 0,06
2,50/o
0,13 0,05 0,05
0,3% 0,3%
%
0,35 0,01
0,08 0,02
BO
0,02
0,01
0,02
100
0,06 0,04 0,03
0,03
0,01
0,01 0,01
0,00 o,o2
0,44 0,03 0,04 0,12 0,05 0,03
3,08
0,43
0,54
3,23
3,77
20,60/o
BO
50
0,01
ASTo
0,3% 0,70/o
Alep
50
0,41
0,09
0,14
0,41
0,55
3,00/o
Dabéma Emien Fraké / Limba Padouk rouge Tali
60
0,01
o,22
1,20/o 4,20/o
50
0,40
0,50 0,28 0,43
2,70/o
0,21
4,72 0,47 0,23 0,40
o,7B
60
0,05 0,05 0,05 0,02
0,02 0,06 0,03 0,04 0,03
0,20
60
0,19 0,72 0,44
2,30/o
0,90
0,35
0,49
1,O2
1,50
g,2o/o
o,o2
0,02
0,01
0,01
0,06 0,07
0,08 0,08
o,4o/o
50
0,06 0,07
50
0,05
0,03
0,05
50
0,03 0,35 0,04 0,10
0,02 0,05
0,08 0,14
0,03 0,40
0,08 0,12 0,54
0,04 0,10
0,13 0,12
0,70/o
0,01
0,09 0,02
2,59
1,49
2,29
2,65
4,93
26,9o/o
0,31
0,50
2,7%
0,34
0,51
2,go/o
0,31
0,64
3,5%
dont Angueuk
Bodioa DianaZ Ekouné Limbali Mutondo Osanga
50
50
60 50 50
4
0,11
0,06
1,syo
Q,50/o
0,50/o
0,6vo
2,9% O,7Yo
Abale
50
0,31
Mubala Rikio
50
0,34
0,14 0,14
50
0,31
0,2"1
0,19 0,17 0,33
2,52
2,73
4,69
2,51
7,19
39,3% 2,1%
5
dont
Gros
(2o-49
80
3
dont
Avenir
BO
2
dont
entre DME-?O et DME
DME >=DME
1
et par groupes de c/asses de diamètre
Awonog / Akee apple
50
0,12
0,16
0,27
0,12
Edip mbazoa
50
0,18
0,26
0,37
0,18
0,39 0,55
Parasolier
50
0,31
0,30
0,40
0,31
0,72
3,9%
9,67
5,18
8,1
10,22
18,32
100%
1
3,0%
FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
upe 09-007 & 0g-00a
-
plan
d'Aménagement
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.42
(rusFrD
Ets MPAGKO J.P.
(v
GroupeRougier
Le Tableau 16 présente de manière synthétique les surfaces terrières par espèces et classes de
(
diamètre regroupées, pour I'ensemble des strates
FOR > de Tiama).
Les essences contribuant à plus de 5o/o de la surface terrière de chaque groupe ont été différenciées dans fe tableau. Ces 25 espèces représentent ensemble 44o/o de la surface terrière totale. d) Histoqrammes des structures par essence lls ont été construits pour les essences suivantes
r r I o
toutes essences confondues
r
2
;
pour lesquetles plus de 200 tiges ont été comptées sur I'ensemble de
les essences du Groupe 3 pour lesquelles plus de 200 tiges ont été comptées sur l'ensemble de la concession
I
;
toutes les essences du Groupe 1 fes essences du Groupe la concession ;
:
;
les essences du Groupe 4 pour lesquelles plus de 1 000 tiges ont été comptées sur I'ensemble de la concession ; les essences du Groupe 5 pour lesquelles plus de 2 000 tiges ont été comptées sur I'ensemble de la concession.
Les graphiques les plus significatifs sont présentés à l,Annexe 6-4.
Ces graphiques renseignent sur le tempérament des essences et sur le potentiel de production d'avenir. La préparation du Plan d'Aménagement, en particulier le choix des Diamètres Minimums d'Exploitabilité et de la durée de la rotation, s'appuie très largement sur ces graphiques. L'inventaire des tiges de classe 10 cm a été effectué sur les 50 premiers mètres de chaque placette, soit 1/5 de chaque placette. Afin de rendre compatibles les données d'inventaire relatives à la classe 10 cm et celles relatives aux autres classes d'inventaire, le nombre de tiges de la classe 10 a été multiplié par 5 afin de I'extrapoler à I'ensemble de la surface inventoriée. De très nombreuses essences, des différents groupes, ont des structures linéaires à exponentielles
décroissantes, avec une régénération abondante. On citera par exemple, parmi les essences principales : I'Alep (Desbordesia glaucescens), le Dibétou (Lovoa trichilioides), le Kotibé (Nesogordonia papaverifera), le Sapelli (Entandrophragma cytindricum). La plupart des espèces très présentes des Groupes 4 et 5 présentent également cette structure. D'autres essences présentent une distribution exponentielle décroissante, mais avec un pic dans des classes intermédiaires : à 60 cm pour le Bossé clair (Guarea cedrata) et le Doussié rouge (Afzelia FORET RESSOI.IRCES
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-
Plan d'Aménagement
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(lU
Ets MPACKO J.P.
sFrD
1Y
GratpeRougier
bipindensis),
à
B0 cm pour le Bossé foncé (Guarea thompsonii)
et le Kossipo (Entandrophragma
candollei).
L'Ayous / Obeche (Triplochyton scleroxylon), le Bahia (Mitragyna ciliata),l'Emien (Atstonia boonei),le Fraké | Limba (Terminalia superba) présentent une structure en cloche avec un maximum, situé à 20 cm pour le Bahia, à 70 cm pour I'Emien et le Fraké, à 80 cm pour I'Ayous. e) Cartes de répartition
Des cartes de répartition des effectifs de quelques essences principales et secondaires ont été produites sous SlG. Pour chacune des espèces, on a considéré la répartition des grosses tiges (diamètre >=DME) et également celle des tiges plus jeunes (diamètre compris entre 20 et 49 cm) pour les essences principales. La répartition des tiges exploitables de I'Ayous est donnée à titre d'exemple dans le texte (Carte g). Toutes les autres cartes pertinentes pour la préparation du Plan d'Aménagement sont données en Annexe 6-5.
Nous donnons ici les principaux enseignements de l'étude de ces cartes, en ce qui concerne la répartition des essences les plus marquantes. Certaines essences sont très présentes partout sur les UFA 09-007 & 09-008, il s'agit essentiellement de l'Abalé (Petersianthus macroca4ous), de I'Alep (Desbordesia glaucescens), de I'Emien (Atstonia boonei), du Mubala (Pentaclethra macrophytla), du Parasolier (Musanga cecropiordes) et du Rikio (Uapaca guineensis).
L'Awonog
/
Akee apple (Blighia wetwitschii), I'Osanga (Pfeleopsis hylodendron) et
le Tali
(Erythropleum ivorense) sont présents surtout le Massif, mais dans une plusfaible proportion que les essences citées ci-dessus. L'Ayous
/
Obeche (Triplochyton scleroxylon) est présent sur une grand partie des UFA 09-007 & 09-008, de même que le Bilinga (Nauclea didenichii) ou le Bossé clair (Guarea cedrata).
Le Dabéma (Piptadeniastrum africanum), I'Ekouné (Coelocaryon preussr), I'llomba (Pycnanthus angolensis) et le Kotibé (Nesogordonia papaverifera) sont fréquents sur une moitié sud des UFA 09-007 & 09-008 et quasiment absents des bords de la rivière Dja.
A l'opposé des essences citées ci-dessus, I'Acajou blanc (Khaya anthotheca) et I'Aningré A(Aningeria altissima) ne sont présents que ponctuellement sur le Massif.
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Plan d'Aménagement
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(R) SFID
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GroupeRougizr
f) Résultats en matière de qualité
:
L'ArugXC-5-6 donne la répartition des tiges inventoriées par cotation qualité, pour chaque essence importante.
Elle décrit également l'établissement des coefficients de prélèvement sur la base de la répartition des tiges en classes de qualité. Les hypothèses utilisées sont indicatives. Des données plus précises sur la
répartition
en classes de qualité, sur les
de
coefficients
prélèvement
et les coefficients de
commercialisation seront progressivement collectées lors du suivide l'exploitation.
g) Densité des liqneux selon les strates cartographiques
:
L'Annexe 6-2 reprend les résultats du rapport de compilation Tiama correspondant à la distribution des tiges par strates regroupées (Cf. Tableau 13 pour la définition de ces strates regroupées) et par groupe
d'essences. On donne ici une synthèse de ces résultats (Tableau 17 et Tableau 18), permettant d'illustrer une analyse comparative de la densité des strates. Tableau 17
: Densité des ligneux (tiges/ha) de diamètre
20 cm et plus,
regroupée et par groupe d'essences Strate
Groupe
I
par strate cartographique
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 4
Groupe 5
Total
D]ts b
2,90
12,19
8,10
33,45
64,48
121,12
DHS CP b
2,84
13,53
7,58
36,67
73,69
134,31
DHS CP d
2.25
13,26
7,16
35,42
74,12
132,20
MIP
2,00
7,43
8,57
28,29
47,71
94,00
MIT
2,22
12,23
10,23
36,13
65,43
126,24
Tableau 18
Strate
: Densité des ligneux (tiges/ha)
de diamètre supérieur ou égal au DME, par strate cartographique regroupée et par groupe d'essences Groupe
I
Groupe 2
Groupe 3
Groupe 4
Groupe 5
Total
DHS b
1,00
6,12
2,15
6,75
7,76
23,78
DHS CP b
0,83
6,22
1,91
7,39
8,05
24,29
DHS CP d
0,47
6,15
1,15
7,25
7,82
22,84
MIP
1,14
4,86
1,14
2,86
4,86
14,86
MIT
0,64
5,51
2,32
7,03
6,90
22,4',1
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PIan d'Aménagement
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a/
(ru
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1v
GroupeRang;er
L'analyse de ces deux tableaux montre qu'en terme de densité de ligneux, les différents types de forêt sont proches les uns des autres à I'exception du MIP (marécages permanents) qui présente une densité sensiblement plus faible.
3.3.3
a)
Gontenu
Tarifs de cubaqe
:
Comme
il a été dit au paragraphe 3.2.2, I'inventaire
national de
reconnaissance a été réalisé pour la zone de I'UFA. Ce sont donc les tarifs de cubage de la
Phase I qui ont été utilisés (Cf. Carte 10). Les tarifs de Phase lll ont été utilisés pour les essences n'ayant pas fait l'objet d'un tarif durant la phase | (Afromosia, Bété, Ebène, Framiré, Kotibé, Tiama, Aningré, Bahia, Bongo "H", Eyong, Longhiet Movingui). Cafte 10 : Localisation des UFA 09-007 & 09-008 vis-à'yis des phases de I'inventaire de reconnaissance
Le Tableau 19 reprend les coefficients constitutifs des tarifs de cubage utilisés. La colonne Equ. fait référence au type de formule du tarif : Equation 1 : Vol = A + BxDiam2 Equation 2: Vol=A+ BxDiam + CxDiam2 Equation 3: Vol = Ax DiamB
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t-,
(rusFrD
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Gmpenougbr
Tableau 19 : Tarifs de cubage utîlisés Gode
Essence
1101
1102 Acajou 1
Nom sclentifique
Phase
Equ.
A
B
c
1
1
-0.0990600
0,0007889
0,0000000
Khaya grandifoliola, Khaya anthoteca,
Khava ivorensis
103
1104
Assamela Afrormosia
Pericopsis elata
3
3
0,0005190
2.1614150
0.0000000
1
105
Ayous Obeche
Tri plochyton scle roxylon
1
2
-1.4468100
0.0230584
0.0009914
1
106
Azobé
Lophira alata
1
1
-0.2223300
0.0008634
0,0000000
Bété
Mansonia altissima
3
3
0,0005310
2,1451970
0,0000000
1
1
-0.3432400
0.0009323
0,0000000
1
2
-1,8992000
0,0502370
0.0006677
1107 108 1 109 1110 1111
1
Bossé Dibétou
1112 Doussié 1113 1114
Ebène
1115 Framiré
Guarea cedrata, Guarea thomnsonii Lovoa trichilioides Afzelia pachyloba, Afzelia bipindensis, Afzelia africana Diospyros crassiflora
1
1
-0.9424700
0.0010800
0,0000000
3
3
0.0013500
1.8319980
0.0000000
Terminalia ivorensis
3
3
0.0037140
1,5159420
0.0000000
1116
lroko
Milicia excelsa
1
1
-0.3291700
0,0009789
0,0000000
1117
Kosipo
Enta ndro ph rag m a candollei
1
1
0,2822330
0.0009255
0,0000000
1118 Kotibé
Nesogordon i a
3
2
-0.3694260
0,0086710
0,0007360
1120
Bai I lon nel Ia toxi spe rm a
1
2
-0.8887800
0,0140039
Enta ndro ph rag m a cyl i ndricu m
1
2
-0.9762700
o,0287949
1
2
-0.4179000
0,0165250
0.0009219 0.0008307 0,0008612
3
3
0.0001680
2,3467410
0.0000000
Aningeria altissima, Aninoeria robusta
3
3
0.0007370
2.0137190
0,0000000
Mitragyna ciliata
3
3
0.0003150
2.2844180
0.0000000
1.9678730
0,0000000 0.0000000 0,0000000 0.0000000 0,0000000
1122
Moabi Sapelli
1123 Sipo 1124 ïiama 1125 1201
Aningré
1202 1204 Bahia
p
apave rifera
Entandrophragma utile Entand ro ph rag ma angole
n se,
Enta nd ronh rae m a conaoen se
3
3
0.0010510
1209
Bongo H (Olon) Fagara heitzii Eyong Eribroma oblongum
3
3
0.0014610
1.9260720
1210
Longhi
3
3
0.0001620
2,3733050
3
3
o,0017720
1.8565750
1
1
-0.0067600
0.0008579
1205
Gambeya africana
Movingui D istemon anth u s benth a mi an us Essences à code supérieur à 1300 1213
Les volumes donnés dans ce Plan d'Aménagement sont des volumes bruts, correspondant aux volumes des fûts de toutes les tiges sur pied, mesurés entre le dernier contrefort et le premier défaut.
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Plan d'Aménagement
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.-2
(ru
Ets MPACKO J.P.
sEtD
1v
GroupeRoryier
b) Table de stock : Le Tableau 20 présente les volumes pour les essences principales, pour I'ensemble
des quatre unités de compilation que comprenait I'inventaire, et en considérant les strates L'Annexe 6-7 présente le détail des volumes bruts par espèce et par classe de diamètre.
(
FOR
Tableau 20 : Table de stock Vol / ha
VOL TOTAL
VOL >= DME
ESSENGE
GODE
Abam à poils rouges
1402
0,04
3 500
2 669
Abam fruit jaune
1409
0,02
1 233
1 233
Acajou blanc
1102
0,09
7 015
1 646
Aiélé i Abel
1301
0,55
44 490
38 898
Alep
1304
5,93
482373
360 865
Andoung rose
1306
0,16
13 167
I 342
Aningré A
1201
0,08
6 616
2 463
Aningré R
1202
0,15
12 181
5 029
Assamela / Afrormosia
1104
0,04
3 098
0
Ayous / Obeche
1
105
6,11
496 856
398 345
Azobé
1
106
0,01
833
604
Bahia
1204
0,85
69 268
44273
Bété
1107
0,01
823
613
Bilinga
1
308
0,48
39 299
5 675
Bossé clair
1'108
0,49
40 042
13 002
Bossé foncé
1
109
0,24
19 249
Dabéma
1310
2,38
193 833
Dibétou
1110
0,12
Doussié blanc
1111
Doussié rouge
I
I
448
169 380
743
3 205
0,00
-54
0
1112
0,51
41 454
18 947
Ekaba
1314
0,09
7 662
7 662
Ekop léké
1
596
0,00
76
0
Ekop naga akolodo
1
598
0,00
136
0
Ekop naga nord-ouest
1
599
0,00
69
0
Ekop ngombé grandes feuilles
1
600
0,01
433
0
Ekop ngombé mamelle
1601
0,00
226
0
Emien
1316
8,45
687 060
636 498
Eyong
1209
0,54
44 261
33 045
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
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Plan d'Aménagement
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).
^,2 (rusFrD
Ets MPAGKO J.P.
a/V C,ratpeAoqin
ESSENCE
CODE
Vol / ha
VOL TOTAL
VOL >= DME
Fraké / Limba
1
320
5,41
440 172
389 370
Fromager / Ceiba
1321
0,98
79 524
77 838
llomba
1324
1,54
125 314
83 981
lroko
1116
1,51
122933
58 434
Kossipo
1117
0,66
53 771
40 430
Kotibé
1118
0,47
37 998
25 852
Koto
1326
0,15
12047
I O24
Longhi
1210
0,92
74 662
51 909
Mambodé
1332
0,38
31 190
22620
Moabi
1120
0,19
15 347
I 110
Movingui
1213
2,07
168 055
128 778
Mukulungu
1333
0,13
10 627
8 825
Naga
1
335
0,01
1 213
969
Niové
1
338
0,57
46 682
16 718
Okan
1341
0,97
78 946
63
OnzabiliK
1342
0,13
10 2BB
7 115
Onzabili M
1870
0,09
7 317
5 949
Padouk blanc
1344
0,34
27 539
15215
Padouk rouge
1345
3,03
246 642
184 606
Sapelli
1122
0,50
40 590
20 750
Sipo
1123
0,12
Tali
1346
TaliYaoundé
I
57',1
919
6 571
4,77
388 299
363 886
1905
0,01
682
682
Tiama
1124
0,10
7 932
6 545
Tiama Congo
1125
0,03
2229
1 272
FORET
RESSOURCES MANAGEMENT
UFA 09-007 & Og-00A - ptan
d'Aménagement
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.^,
(R) sFtD
Ets MPAGKO J.P.
1v
GratpeRaugier
c) Erreurs relatives sur les résultats de I'inventaire d'aménaqement Le Tableau 21 présente une synthèse des paramètres statistiques obtenus sur le volume calculé sur I'ensemble des placettes des strates FOR des UFA 09-007 & 09-008. L'Annexe 6-8 concerne le volume brut des tiges de diamètre supérieur ou égal au DME pour les essences des Groupes 1 et 2 (essences principales), considérées sur l'ensemble de la concession. Cette annexe indique, pour chacune des espèces et groupe d'espèces considérés, le coefficient de variation (CV) obtenu ainsi que I'erreur relative (Er) au seuil de 95o/o,la surface de référence moyenne
pour obtenir une erreur relative de 15% et enfin les bornes de I'intervalle de confiance. Les valeurs grisées indiquent une erreur inférieure à 10 % sur I'ensemble des UFA 09-007 & 09-008. Sur I'ensemble de la concession, la ressource disponible pour I'ensemble des essences du Groupe est connue avec une marge d'erreur de 15%.
1
La surface de référence moyenne pour obtenir une précision de 15% sur les volumes exploitables dans
fes essences du Groupe 1 est d'environ 75 000 ha, ce qui représente 93 o/o de la surface utile des UFA 09-007 & 09-008, elle est d'environ 6 000 ha (soit environ 2 assiettes de coupe) pour les essences
du Groupe 2. Une précision de 10 % est atteinte pour le Groupe 2 ou encore pour I'ensemble (Groupe 1+ Groupe 2) sur une superficie équivalente à 1 UFE (environ 13 500 ha).
Tableau 21
: Paramètres statistiques
obtenus surl'ensemble des UFA 09-007 & 09-008 Surface de référence
cv l"/"1
pour une
précision
précision de 15 Yo
l"/"1
de 10
Groupe
Erreur relative sur le Massif
pour une o/o
1
Volume total
209
108 641
4B 285
10,8
Volume >= DME
261
169 840
75 484
13,5
Volume total
63
9 935
4 416
3,3
Volume >= DME
73
13 319
5 920
3,8
Volume total
69
11 973
5 321
3,6
Volume > = DME
79
15 620
6 942
4,1
Groupe 2
Ensemble
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
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Plan d'Aménagement
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.-,
(rusFrD
Ets MPAGKO J.P.
1v
GroupeRougin
3.4 PRODUCTIVITE 3.4.1
DE LA FORET
Accroissements
Les accroissements utilisés sont ceux préconisés dans d'aménagement
>>
- MINEF 1998 et intégrés
le
FORET RESSOURCES
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n2
(rusFrD
Ets MPACKO J.P.
(v
GroupeParyin
De plus, la planification sous SIG et sur le terrain du tracé des routes et des pistes de débardage mais aussi de I'implantation des parcs, se fera de façon à éviter la proximité des rivières et les zones de fortes pentes. Les franchissements des cours d'eau se feront de manière à limiter le déversement de terre dans le lit de ceux-ci.
4.7.2
Protection contre le feu
Etant donné la prédominance de la forêt dense dans le périmètre du Massif des UFA 09-002 & 0g-00g, les risques de feu sont quasiment inexistants ici, comme en atteste I'absence de toute trace d,incendie récent sur le Massif.
4,7.3
Protection contre les insectes et les maladies
Dans ce domaine, il n'y a pas assez de connaissances actuellement pour fixer des mesures. Néanmoins, nous resterons attentifs aux évolutions dans ce domaine et aux problèmes sanitaires apparaissant sur le Massif.
4.7-4
Protection contre les envahissements de ta poputation
Les pistes d'exploitation seront rendues inaccessibles dès la fermeture à I'exploitation d'un bloc ou d'une assiette de coupe (après les éventuels contrôles de l'adminislration), dans la mesure ou elles ne sont plus nécessaires à la vidange de I'assiette de coupe en cours, et ce afin de réguler la circulation de la population.
4.7.5
Protection contre la pollution
Les déchets et produits polluants liés aux activités de I'exploitation
huile.'.
- pneus, huile de vidange, filtres à - seront, en fonction de leur nature, récupérés, triés et détruits ou recyclés. Les déchets
ménagers du campement seront ramassés régulièrement, grâce à un système de collecte qui sera mis en place, et brûlés puis enfouis dans des fosses adaptées.
4.7.6
Dispositif de surveillance et de contrôte
La surveillance du territoire du Massif sera conduite conjointement avec I'administration forestière et les populations riveraines. Sachant que cette activité est déjà assurée en interne par la cellule sociale de I'entreprise, la SFID pourrait être amenée à formaliser un partenariat avec une ONG nationale ou
internationale pour, notamment, sensibiliser les populations riveraines et les employés de I'entreprise à FORET RESSOURCES
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^ ( ( \-/ )
It
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srro
Gratpellottgicr
la législation relative à la gestion de I'environnement, des espaces et de la faune. Les points abordés concerneront notamment le respect des normes d'intervention en milieu forestier, la lutte antibraconnage, le respect des prescriptions du Plan d'Aménagement (DMA, espèces interdites à I'exploitation, limites des unités de gestion, etc...). Tous les actes délictueux constatés seront signalés aux autorités compétentes. La SFID apportera son soutien aux missions de contrôle de I'administration, tout comme cela a déjà été le cas dans le cadre de la lutte contre le braconnage.
4.8
AUTRES AMENAGEMENTS
A.Ai
Structures d'accueil du public
Des structures d'accueil du public existent depuis peu dans cette zone avec le développement de I'activité éco-touristique de safari.
4.A.2
Mesures de conservation et de mise en valeur du potentiel hatieutique et cynégétique
4.8.2.1 Mesure de conseruation Les règles de gestion de la zone de conservation définie au paragraphe 4.2, page 62 excluent, notamment, toute activité de chasse ou de pêche dans les séries de conservation.
Sur le reste du tenitoire du Massif, le contrôle de I'application des textes législatifs en vigueur en matière de chasse est le premier moyen à notre disposition pour aider à la conservation de la ressource cynégétique.
Ce contrôle sera particulièrement sévère en ce qui concerne les employés de la SFID, qui seront sanctionnés professionnellement en cas de délit relatif à la chasse. Le Titre lV du règlement intérieur de I'entreprise reprend d'ailleurs les règles applicables dans le cadre de la protection de la faune. La richesse cynégétique du Massif des UFA 09-007 & 09-008 et sa proximité de la réserve de faune du Dja en font une zone d'intérêt particulier renforcé par la création de la Zone d'lntérêt Cynégétique (ZlC),
ZIC 44 qui couvre une partie de I'UFA 09-008, qui permet de la mettre pleinement en valeur tout en la préservant.
4.8.2.2
Mesures de mise en valeur
La définition de mesures d'aide aux pêcheurs susceptibles de ravitailler le site de la SFID sera étudiée, car elle constitue le meilleur moyen pour favoriser la mise en valeur du potentiel halieutique de la zone.
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(ru
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sFrD
1v
GroupeRougiu
La création de la ZIC 44 permet à la fois la mise en valeur du potentiel cynégétique et la conservation des espèces protégées.
4-43
Promotion et gestion des Produits Forestiers Non Bois d'(teuvre
Des mesures de promotion et de gestion des Produits Forestiers Non Bois d'Oeuvre pourront être définies lors de la mise en æuvre du Plan d'Aménagement.
Le diagnostic socio-économique, grâce à I'identification des PFNBO importants pour les populations locales présentes sur le Massif, a jeté les premières bases d'une véritable gestion de ces produits. D'ores et déjà, le présent Plan d'Aménagement prévoit de communiquer aux populations locales une cartographie de la position des tiges d'avenir du Moabi afin qu'elles mettent à profit cette information pour organiser leur récolte de fruits et graines. Des mesures de protection pourront être définies ultérieurement pour d'autres espèces en fonction de l'évolution des connaissances et des éventuelles réclamations émises par les populations locales. Leur
application sera grandement facilitée par
la mise en place d'une
planification performante de
I'exploitation.
4.8.4
Mesures pour harmoniser les activités de la population avec les objectifs dtaménagement
Les modalités de participation des populations à la gestion durable des ressources du Massif sont décrites au $ 5 page 100.
Des mesures pourront être mises en ceuvre pour protéger les espèces clés pour la production de PFNBO.
4.9
ACTIVITES DE RECHERCHE
Les activités de recherche s'inscrivent forcément sur le long terme, et l'élaboration des protocoles puis leur mise en æuvre se fera au cours de la mise en æuvre du Plan d'Aménagement. L'aménagiste indique ici trois thèmes privilégiés pour les UFA 09-007 & 09-008, en prenant en compte le fait que les actions de recherche doivent aussi répondre aux priorités de l'entreprise si I'on veut obtenir sa pleine adhésion.
1)
Suivianalytique de Ia production
Avec la mise en place d'inventaires d'exploitation améliorés (cartographie des tiges, suivi
des
prélèvements) et d'un suivi de la production transformée eVou commercialisée, I'entreprise disposera
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MANAGEMENT
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.+2
(rusFrD
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tv
Gmpe&ougier
après quelques années d'une information fiable en quantité qui lui permettra de cerner des valeurs réalistes pour les coefficients de prélèvement et les coefficients de commercialisation. Le produit de ces deux éléments, encore appelé coefficient de récolement, permettra de passer de façon fiable des volumes bruts sur pieds aux volumes nets, et ainsi de mieux planifier la conduite de I'activité. L'entreprise pourra également sur cette base chercher à optimiser l'exploitation et la transformation de la matière ligneuse.
D'ores et déjà, des outils de saisie et traitement des données d'inventaire d'exploitation ont été développés en 2007 et sont employés. Des procédures et des outils de suivi des productions et de la traçabilité des produits ont également été développés en 2007. L'équipe d'encadrement forêt a été formée à la production de cartes forestières opérationnelles de terrain qui sont liées aux inventaires d'exploitation actuellement en place et à I'utilisation des bases de données d'inventaire d'exploitation et de suivi des productions.
2l
Meilleure connaissance de la technologie d'essences secondaires
Le corollaire de la gestion durable est que I'entreprise va tourner sur un espace fini. Elle devra donc immanquablement passer par une diversification de la ressource pour conserver un niveau d'activité économiquement souhaitable. Des formes de partenariat avec des instituts de recherche seront à rechercher afin de conduire des tests sur des essences peu connues mais relativement abondantes dans le Massif. En aval des actions commerciales seront à mettre en place pour les produits porteurs ainsi identifiés.
3l
Gonnaissance de la dynamique des peuplements forestiers
Compte tenu des nombreuses incertitudes concernant l'évolution des peuplements forestiers actuels, il serait intéressant dans le cadre d'une gestion durable, de mieux cerner la dynamique de ces formations. Un protocole technique relatif à l'installation d'un dispositif permanent et de parcours phénologique sera préparé conjointement avec I'administration forestière. L'implantation d'un dispositif permanent pour a objectifs :
r
comprendre l'évolution globale de l'écosystème forestier à partir d'échantillons représentatifs situés dans les différents types de forêts exploitables du Massif des UFA 09-007 & 0g-00g : Forêt dense humide sempervirente forte, Forêt dense humide sempervirente faible, Forêt secondaire jeune et Forêt inondée temporairement ;
I r
évaluer I'impact de I'exploitation sur les arbres d'avenir et la régénération de la forêt
;
mieux appréhender la dynamique de certaines essences, en particulier les essences commerciales prioritaires et les essences rares.
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(Iil sFrD
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(-
GwpenuAier
Le dispositif sera installé dans les différents types forestiers cités ci-dessus, dans les zones qui seront parcourues par I'exploitation 4-5 ans après son implantation, afin de permettre le suivi post-exploitation des essences commerciales prioritaires. Toutes les tiges inventoriées seront marquées physiquement sur le terrain (à la peinture ou avec des étiquettes), leur circonférence mesurée au mm près et la hauteur de mesure marquée.
Les arbres seront remesurés tous les ans afin de suivre l'évolution du peuplement et I'accroissement diamétrique des arbres. La mise en place du dispositif est conditionnée par I'approbation du protocole technique.
5 PARTIGIPATION 5.1
DES POPULATIONS A L'AMENAGEMENI FORESTIER
CADRE ORGANISATIONNEL ET RELATIONNEL
Dans la zone d'influence du Massif des UFA 09-007 & 09-008, une plateforme de concertation a été mise en place en 2008 sous I'impulsion de la SFID. Cette plateforme de concertation va participer à I'amélioration du dialogue entre la population locale et la société. Les missions de cette plateforme de
concertation des acteurs du développement de la Commune de Djoum sont de travailler planification de ce développement au travers d'actions dans cinq volets prioritaires :
1. 2. 3. 4. 5.
à
la
Renforcement du tissu de production Education
-
formation
-
emploi
Gestion durable des ressources naturelles Santé Financement des microprojets
En 2008, la plateforme s'est réunie régulièrement, avec à I'ordre du jour la définition des modalités de son fonctionnement.
La
de concertation est composée de représentants de I'administration (délégués d'arrondissement des services déconcentrés: forêt agriculture...), de la Commune de Djoum (souspréfet et maire), des autorités traditionnelles (chefs de canton et de villages), des sociétés forestières plateforme
(dont la SFID), des ONG et projets actifs dans la Commune. D'autre part, la société verse régulièrement la Redevance Forestière Annuelle (RFA). Sur le terrain, les 10% de cette RFA destinés aux populations locales vont être gérés par les Comités de gestion de la redevance forestière qui sont depuis peu opérationnels dans tous les cantons de I'arrondissement de Djoum.
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./V GroupcRaugier
Dans le cadre de ces activités sociales, I'Antenne de Gestion Durable aura pour tâches d'intervenir au niveau de :
r r o r
la sensibilisation et I'animation dans les villages
;
l'information des villageois sur les activités d'aménagement la surveillance et le contrôle de la concession
;
;
la participation au règlement des conflits.
Ces activités menées par la Cellule d'Aménagement de la SFID permettront de montrer aux populations que la société et ses activités peuvent améliorer leurs conditions de vie et seront de nature à minimiser les demandes directes d'intervention faites auprès de la société.
La Cellule
d'Aménagement sera chargée d'identifier les aspirations et priorités légitimes des populations. Sur cette base, elle travaillera avec les comités paysans forêts de chacun des cantons concernés. Ces comités devraient se réunir à une fréquence semestrielle ou plus en cas de besoin. Les représentants de I'entreprise informeront les membres des développements des opérations forestières et le comité discutera de l'ensemble des questions (lutte contre le braconnage, exercice des droits d'usage à l'intérieur du Massif, règles de sécurité autour des chantiers, etc.) liées au processus de collaboration autour du Massif. Ce comité aura à charge d'examiner les litiges relatifs à la gestion du Massif et de contribuer à leur règlement. L'administration, le concessionnaire et les populations locales interviennent conjointement dans la gestion forestière. L'administration a, notamment, le devoir de contrôler la bonne application du Plan d'Aménagement mais également d'aider I'entreprise dans la résolution des conflits avec les populations locales. Les populations locales bénéficient des droits d'usage conformément aux dispositions du Plan d'Aménagement
et ont le devoir de participer à la surveillance et à la protection de la forêt. Le
concessionnaire a le devoir de gérer le Massif forestier en conformité avec le Plan d'Aménagement, mais également de participer à la résolution des conflits avec les populations locales.
5.2
MODES D'INTERVENTION DES POPULATIONS DANS LA FORET
Les droits d'usage des populations riveraines seront respectés dans la mesure où ils sont conformes aux spécifications décrites au g 4.2.2, page 65. Du fait qu'elles circulent régulièrement dans le territoire du Massif des UFA 09-007 & 09-008 pour leurs activités coutumières, les populations locales joueront un rôle important dans la surveillance de la forêt.
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1v
GroupePaugicr
Les revendications, concernant I'emploi, émises par les populations locales sont légitimes et leur satisfaction serait de nature à favoriser les relations entre SFID et les villageois. Des actions de formation seraient certainement bénéfiques à la fois pour la société et la population locale. Toute action engagée dans ce sens devrait être perçue favorablement par les populations locales.
5.3
EVOLUTION DES RELATIONS POPULATIONS-FORET
La mise en place progressive de la plateforme de concertation devrait progressivement donner
les
moyens aux collectivités locales de mettre en ceuvre, avec notamment I'argent perçu lors du paiement de la RFA, des projets contribuant au développement de la région.
La |égislation en vigueur au Cameroun, au travers de l'arrêté n"122lMINEFI/MINAT du 29 avril 1g9g a précisé I'utilisation qui doit être faite de la part de la RFA destinée aux communautés locales. Ces revenus doivent théoriquement être gérés par un comité de gestion dont la création est également prévue par la loi et n'est effective que depuis peu dans les cantons de l'arrondissement de Djoum. La mise en æuvre par les communautés locales de ce comité de gestion aidera également au développement de la région.
6
DUREE
EÎ REVISION DU PLAN
Ce premier Plan d'Aménagement est basé sur une rotation de 30 ans et couvre la période 2006-2035. Son élaboration a été I'occasion de réunir une masse considérable d'informations permettant déjà une bonne planification de I'activité sur cette durée. Cependant les progrès sont quotidiens dans la connaissance des écosystèmes forestiers tropicaux et leur mise sous aménagement. De même les législations en la matière évoluent rapidement dans les pays du Bassin du Congo, ainsi que la fiscalité qui a un impact direct sur I'effort d'aménagement. Dans ce contexte, il pourra être nécessaire de faire une révision d'aménagement avant le terme prévu de son application, pour intégrer de telles évolutions majeures. On ne peut bien sûr avancer de date ici, mais on gardera en vue que toute révision est un processus lourd qui doit se justifier.
Le présent Plan d'Aménagement fixe la planification stratégique, à long terme, des activités sur Massif. llsera complété pour la planification
r r
:
à moyen terme sur les blocs ou UFE par les plans de gestion quinquennaux
;
à court terme sur les assiettes annuelles de coupe par les plans d'opérations.
Ces documents seront rédigés conformément aux normes réglementaires en vigueur.
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le
142
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Ets MPAGKO J.P.
1v
GroupeRougier
7 BILAN
EGONOMIQUE ET FINANGIER
ll est particulièrement
délicat d'établir un bilan financier prévisionnel sur
d'Aménagement, et ce pour plusieurs raisons
0 r r
o
la
durée du Plan
:
sur une période aussi longue, les cours des différents produits vont inévitablement connaître de très importantes fluctuations qu'il est rigoureusement impossible d'anticiper ; dans ces conditions, les possibilités d'ouverture de nouveaux marchés ou au contraire de restriction des marges sur les marchés actuels sont tout aussi imprévisibles ;
même si la connaissance de la ressource disponible est désormais bonne, grâce à I'inventaire d'aménagement, les fluctuations qualitatives sur le Massif et surtout le de I'exploitation (taux de prélèvement et de commercialisation) sont nettement moins bien appréhendés; les dépenses elles-mêmes sont susceptibles d'évoluer au gré des politiques fiscales, de l'évolution économique camerounaise, des cours des carburants, etc...
Ce chapitre est donc prioritairement axé sur le différentiel engendré, au niveau du bilan économique et financier, par la mise en aménagement du Massif des UFA 09-007 &09-008. Le lecteur pourra ainsi bien mesurer les efforts consentis par SFID.
7.1
LES REVENUS
Les revenus sont assurés essentiellement par la vente de grumes et de produits transformés (sciages et placages). Comme indiqué ci-dessus, il est impossible de prévoir le revenu financier sur la durée d'application du Plan d'Aménagement. Les revenus tirés de I'activité forestière profiteront à I'ensemble des acteurs
o
:
les employés de SFID au travers des salaires versés par I'entreprise et de l'ensemble investissements visant à améliorer les conditions de vie dans la Commune de Djoum
i I
o
;
les habitants de la zone d'influence de la SFID, au travers de la par-ticipation de SFID à I'entretien des infrastructures routières, mais aussi de par la redistribution locale d'une partie des salaires ; I'Etat camerounais au travers du versement des taxes forestières, des taxes douanières, des impôts
sur les sociétés
r
des
;
l'économie camerounaise dans son ensemble, grâce, au-delà des deux points évoqués ci-dessus, à la sous-traitance de certaines activités à des entrepreneurs locaux; l'entreprise SFID.
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GrupeRoryier
La planification contenue dans le présent Plan d'Aménagement garantit à la fois la durabilité et une relative régularité des revenus pour chacun des acteurs, ce qui constitue le socle du développement durable.
Les hypothèses pour le calcul des revenus liés à I'activité (hors coûts d'exploitation qui seront intégrés au niveau des dépenses) sont les suivantes :
I I I
ne sont prises en compte que les essences des Groupes 1 et 2
les volumes commerciaux sont obtenus par application de coefficients de récolement standards sur les volumes bruts (possibilité + bonus) ; le prix de vente départ chantier est obtenus en déduisant de la valeur FOB (1"'semestre 2008) les frais de transport de Djoum jusqu'au port de Douala, estimés à 45 000 FCFA/m3, et les frais de mise à FOB, de I'ordre de 10 000 FCFA/ m3
r
;
;
les essences dont le prix FOB ne couvre pas à la fois ces frais et les coûts d'exploitation ne sont pas considérées à ce stade.
Les résultats sont présentés dans le TebLeAU 41.
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1Y
GratpeRotqier
Tableau 41 : Evaluation des receffes départchantier Possibilité Bonus brut Goef. brute (m3) (m") Récol. Acajou blanc Aiélé / Abel Alep Aninqré A Aninqré R Ayous / Obeche
I
552
Possibilité
nette
(m3)
0 14 746
0,61
940
0,45
7 364
141 687 1 257
77 478
0,37
52 402
1 065
2244
2502
159 420 29 588
108 234
103 738
5 351
0
0,40 0,40 0,65 0,33 0,55
0
0,60
76 749
Dibétou
12 259 21 419 3 022
Doussié rouqe
13 601
4 264
Emien Evonq
335 348
I 723
109 446 7 081
Fraké lLimba Fromaqer / Ceiba
169 292
44023
10 499
62 893 24 478 16 054
0,30 0,63 0,53 0,16 0,54 0,17 0,48
Bahia Bilinqa
Bossé clair Dabéma
16 338
54707
llomba Kossipo Kotibé Lonqhi
15 038 14 750
Mambodé Movinqui Niové
0
0
0,41
1 374
0,64 0,43 0,40
I
704
0,51
33 182
0,49 0,44
1 748
29 004 11 624 53 s57 13 913
1 849
498 BB7
Bonus net
Prix FOB
(m")
(FGFA/m3)
0 6 646 28 655
422 990 70 430
9 664
100 000
65 000 50 000 196 000 196 000
91 900 80 000 B0 000
7 340
0 0 0
112300
6 416
22989
60 000
1 906
0
90 100
2246
210 000 60 000 74 000 67 900 67 000 55 000 100 000 88 000 50 000 B1 000 109 000 70 000
2965
7 166
29 189
17 973 3 831 7 590
5 036
30 166
22548
10 089 10 264
55 071
5 260
I
615 6 336 11 554 5 899
751 547
4925
25 624
15 876
6 087
809
prlx vente départ chantier (FGFA/ms)
45 000
141 000 141 000 36 900
57 300
Ghiffre d'affaires Ghiffre d'affaires sur possibilité sur bonus (FCFA)
(FCFA)
42 306 873 o n
0 0 n
70 174 566 125 036 130 3 827 924 441
59 451 177 139 642 685 2 598 858 904
0
0
U
U
420 557 130
0 n
0
35 100 155 000
45 000 33 000
54 000
n
66 894 657 1 110716 627
348 179 919
0
ô
0
0
0
U
0 0
0
432 657 740 209 081 322
461 BB0 029
0
0
0 0
1 383 700 463
857 289 889
0
0
0
24776781
FORET RESSOURCES
MANAGBMENT
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.-)
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CroupeWugicr
Possibilité Bonus brut brute (m3)
OnzabiliK OnzabiliM
3 828
(m")
2 881 2 002
3 607 3 315 1 135 941
601 752
Andounq rose Bossé foncé
6 249
2 560
B 9OB
0
lroko Koto Moabi Mukulunqu Okan Padouk blanc Padouk rouqe Sapelli Sipo Tali
42 832
12 264
B 509
0
5 419 2 017 24 491 14 346
3171
Tiama
TOTAL GROUPE
1
TOTAL GROUPE 2
148 913 16 392 4 33B
172 835 454 849
n
6 305 35 850 rl
25 rcA 3 173 1 857
170 270
260 599
Goef. Récol.
0,36 0,36 0,59
0,36 0,56 0,65 0,36 0,57 0,36 0,46
Possibilité
nette
(m3)
Bonus net (m")
1 386
1 043
1 306
725
1 949
0
388 144
236 966
2262 5 025 28 045
927 0
I
030
3 080
0
3 071
1 797
730
2282 16 642
0,29 0,36
11 183 4 099
53 484
9 033
0,67
11 011
213',1
0,60 0,41
2622
1 123 69 510
70 557 195 169
0
Prix FOB (FGFA/m3)
62 000 62 000 95 000
75 000 112 300 145 000 94 000 120 700 85 000 60 000 93 700 93 700 130 900 1 56 400 81 900
111 475
prix vente départ chantier (FGFA/m3)
Ghiffre dtaffaires Ghiffre d'affaires sur possibilité sur bonus (FGFA) (FcFA) 0 0
0 0
77 975281
n
7 767
025229
4 490 079 385
0
0
922 183
0
007 922 118 177 786 527
722 7AB 326
65 700
287 2 524 120 201
0 0
38 700 38 700
0 0 158 629 A24 2 069 848 055
40 000
57 300 90 000 39 000
75 900 101 400
0
118 062 670
U
835 719 441 265 876 022
349 580 540 161 745 638 113 826 962
0 6 463 907 352
1 465 924 136
0
FORET RESSOURCES
MANAGEMENT
UFA 09-007 & 09-008
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ar2
(ru sFtD
Ets MPAGKO J.P.
Jv
GroupeRngiu
Bien entendu, ce tableau de base ne prend pas en compte I'impact de la transformation. ll pourra également être envisagé de s'intéresser à certaines essences des autres groupes. La SFID s'engage d'ailleurs dans un effort de diversification vers des essences de oromotion. La génération d'autres revenus pourra aussi être envisagée par la suite sur le Massif, au travers du commerce de PFNBO ou de la > de services issus de la forêt, par exemple dans le cas où le mécanisme d'amélioration du bilan
