UFA 08 003 PA 2008


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RarFoFr olrvvsvran€ o'AtEvaG€tit€ aræ

REPUBTIQUE DU CAMEROT'N

Lt FA O8{X)3

&ix- lftvail-Htrie

NEN'BIJC OF CAMER(X)N Hace -Work-Fatherlanil

MINISTERE DES FORETS ET DE LA FAUNE

MINISTRY OF FORESTRY AND WILDLIFE

7laître de l'ouorase. STJJY/ SMK BP. |

/7 5 Dounl.q-cAMERouN

%/aître d'æuore

ETS OKO^{ONO EDO'O Louis Jeannot 8.P.50243 Yaoundé Té1. : 2220 03 36

fiéalisalion : Çéorier

Ernbtissrrr,r sNr

- %lars 2006

OKOMONO

Ra',C|toRT olr\n/E

\rt^Æ

o'Ar|GrrrÂo€MËMr oc L1JFA

O8{X)3

5o/r{,t{AIRE

LISTE DEs TABLEAUX ET FIGURES I. INTRODUCTION

CIIAPITRE

| : lt{FORltÀTlOl{S ADililUtTnATNEi

I.I. INFoRMATIoNS ADMINISTMTIT/85....... I.l. I. Nom, Situation Administrative et Géographique .............

Superficie. ECoLoGreuES...............

1.1.2. Limites et 1.2. LES FACTEURS

................... 6 ..................... 6 ............. 6 .............-... 7

1.2.1. Le 1.2.2. Le 1.2.2.1. Pluviométrie 1.2.2.3.

1.2.5. La

O|ÀHInE |l : ENltlROiltEilEilT

SO(r(}ECOt{OllreUE........

DEMoGMpHreuEs....... RépartitionGéographique.............. 2.1.2. Historique du peuplement, migrations et groupes ethniques..... 2.1.3. Tenuefoncière....--....2.1-4. Carqctéristiques démographiques............... 2.1.5. L'organisation dupowoir...

2.1. CARACTENSTT?UES

2.1.1.

ii)

i.y. La chefferie de i.2. La chefferie de Les autresform

2* degré.............. 3* degré..............

2.2. LESACTTTTES DELApopuLATroN. 2.2.1. Les qctivités agricoles traditionnelles

ii. Le champ de manioc et de ma'is....-.. 2.2.2. Les activités agricoles de

2.2.5. La 2.2-6. Autres produits récoltés

ctlAHTnE 3.1.

il:

ldoDALlTElt IrEXrCt

D1SPOSITIFS DE

rente........

enforêt........

TtOt{.................

SONDÀGE.

FùRET...... 3.2.1. La Préparation.

3.2.

Soaotct

EN

3.2.2. Réalisotion des trovaux de terrain..... 3.2.3. Rédqction du rapport.................. 3.3. L'EgwÆ D'TNVENTATRE. 3.3.1. Le layonnage.... 3.3.2. Le comptqge..... 3.3.3. L'intendance et la 1ogistique...................

........ 14 ........ 15 .......... Is ........ I s ........... 16 .......-.......... 16 ..................... I8 ............... lg ............... 19

.....................20 ....... 20 ....................21

......... 2

t

.......25 .....................26 ............. 27 ................. 27 .................... 27 ....... 27 .............. 2A ............... 2g

....................28 .......-............28 ...........-...........29

3.4. TMT/AUX

ClIAfTE 4.1.

ESSENCES

TNVENT)NEES

............-.. 33

Enblissrmenr OKOMONO

2

RappoFT o1a$rErrÏAn€ D'ArÆâraGÊracrar æ L'LFA OAnXl3

TABLEAUX

ans).......... ...............8 Tableau 2 Indices d'aridité de Martonne à Ngambé - Tikar ......9 Tableau 3 Humidité relative à Ngambé - Tikar .........9 Tableau 4 Faune terrestre de I'UFA 08-003...... .......... l l Tableau 5 Liste des oiseaux de la zone de Ngambé - Tikar..... ...................12 Tableau 6 La faune aquatique de la zone de Ngambé - Tikar..... ............... 13 Tableau 7 Répartition de la population des villages riverains ................... 17 Tableau 8 Répartition homme/femme par vi11age............... .......17 Tableau 9 Organisation administrative des vi11ages............. .... 19 Tableau 10 Nom des espèces généralement pêchees dans la zone......... ........22 Tableau LL Liste des espèces majeures et les parties récoltées.. ...................25 Tableau 12 Nombre de layons et parcelles échantillons........... ...................31 Tableau L3 Récapitulatif du sondage réalisé dans I'UFA 08-003 ............... 3l Tableau 14 Séries, strates et superficie identifiées dans I'UFA 08-003 ..............33 Tableau

1

Données ombrothermiques de la région (1L

FIGURES

Figure 1 : Variation des précipitations et des températures au cours de l'année..........

Enblissemrrr OKOMONO

8

RaFrsr o'la$rE\fiAn€ o'AlrEhr

/cEr|GrrtT

æ L'UFA O8€O3

L'UFA 08-003 fait l'obiet de la concession 1020 attribuée aux Ets S.T.I.I.Y suivant la Convention provisoire d'exploitation n" 0145 CPE/ MINFOF/SG/DF du 25 Mars 1998. Certaines dispositions de ce contrat prévoient l'accomplissement entre autres pendant la durée de sa validité des travaux ci-après :

. o o

un inventaire d'aménagement dans le massif forestier; l'élaboration d'un plan d'aménagement ; la rédaction du plan quinquennal de la première Unité Forestière d'Exploitation (UFE).

Le présent Plan d'aménagement intervient à la suite de la validation des travaux d'inventaire forestier (le plan de sondage et l'inventaire) et l'élaboration du rapport d'inventaire et de la carte forestière. La strucfuration obéit au canevas indiqué dans les fiches techniques annexées à I'Arrêté n"0222 du 25 mai 2001 fixant les procédures d'élaboratiory d'approbation, de suivi et de contrôle de la mise en æuvre des plans d'aménagement des forêts de production du domaine forestier permanent. Les prescriptions de ce plan ont pour objectif d'établir les bases d'une gestion durable et soutenue de toutes les ressources forestières de cette concession forestière.

Les simulations ayant abouti à la détermination des

volumes exploitables et de l'élaboration des prescriptions sylvicoles ont été faites à partir des paramètres d'aménagement fixés par l'Administration forestière et inscrit dans les fiches techniques susmentionnées.

La durabilité de l'aménagement sera sous tendue par le respect de l'intégrité du massif forestier par les populations riveraines. Compte tenu des agressions subies jusqu'ici par cette forêt destinée au domaine forestier permanent, le concessionnaire et l'Administration des Forêts ne devront ménager aucun effort pour en assurer la sécurité.

Erab[rsserra enr

OKOMO

N

O

4

RappoFr olN\rE \rran€ o'Alæt\ta€crr€Ir|Î oc

. ,.' i r'* '.lttûY { i,Y i.L ';ry.ît".i ? z.* 7V '{ë v.j4 i.t4^|ia

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Ernblissemenr

OKOMONO

L

UFA OAnXr3

Ra',PoFr ola.|\€nran€ o'ArvEtva/cEr/E'{r

1 .1

r

L.LFA O8-(Xl3

. ITToRMATIoNS ADMINIsTRATIvEs 1.1.1. Nom, Situation Administratlve et Géographique

La

concession forestière 1020 constituée de l'Unité Forestière d'Aménagement (UFA n"08 003 est située dans la Province du Centre, Département du Mbam et Kim, Arrondissement de Ngambé - Tikar. Cette UFA est repérable sur le feuillet cartographique au U200.00ff de LINTE (NB-32-XII) et comprise entre les longitudes Est 1L"10' et 11o30' et latitudes Nord 5"23'et 5"48'. 1.1.2. Limites et Superficie

I

Le périmètre de I'UFA 08-003 est défini ainsi qu'il suit. Le point de base A se trouve à la confluence des rivières Mbam et Kim.

+

A l'Ouest:

. +

Du point A, suivre la rivière Mbam en amont sur une distance de 51,980 km jusqu'à sa confluence avec la rivière Ngou, d'où le point B.

Au Nord:

o

Du point B, suivre la rivière Ngou en amont sur 0,840km pour retrouver le point C, situé à sa confluence avec un cours d'eau non dénommé;

o

Du point

Ç

suivre cet affluent sur une distance de Z005km pour

retrouver le point

.

D;

Du point D, suivre la droite de gisementT6 degrés sur une distance de 18,290km pour retrouver le point E, situé sur un affluent de la rivière Kim.

=+ A I'Est

o

:

Du point E, suivre cet affluent en aval jusqu'à la rivière Kim, d'où le point F;

EnblisssMrNr OKOMONO

6

Rlppogr o'luvqrr{F€ o'Arr€'itacErrgrr æ LUFA Oa{Xl3

.

Du point F, suivre la rivière Kim en aval sur une distance de 68,660km pour rejoindre [e point A dit de base. La zone ainsi circonscrite couvre une superficie de 45.210 (quarante cinq

mille deux cent dix) hectares. (Carte de I'IJFA en Annexe).

1.2. Les FAcTEURS EcoLoGIQUEs 1.2.1.Le Relief

La région de Ngambé - Tikar est très peu accidentée surtout aux environs de la rivière Kim. Ce territoire présente dans son ensemble un Paysage constitué de plateaux formant de légères ondulations. L'altitude moyenne varie entre 600 et 700m. Il existe cependant des endroits au relief particulièrement dans la zone centrale de I'UFA où l'attifude monte soudainement à environ L000m. Dans cette régiorç les thalwegs sont de formes convexes alors que les crêtes des plateaux sont concaves. Ces thalwegs sont assez marquées et dessinent un réseau distinct marécageux par endroit. assez accidenté et

1.2.2.Le Climat

La zone de Ngambé -Tikar est soumise au climat équatorial de Wpe guinéen constitué de quatre saisons successivement sèches et humides qui s'alternent ainsi qu'il suit : a a

une grande saison des pluies qui va de mi Août à mi-Novembre; une gr€u:rde saison sèche qui couvre la période mi-Novembre

à mi-

Mars; o a

une petite saison des pluies de mi-mars à mi-Mai; une petite saison sèche allant de mi-Mai à mi-Août.

I

.

2. 2.

I. Pluviométrie

et temoérature

Le tableau I reprend les données Ombrothermiques de la station de Bafia assimilables au territoire de Ngambé-Tikar. Cette station météorologique s'étant révélée comme étant la plus proche du milieu de l'éfude.

Erablissenrenr

OKOMONO

7

BappoRr o'lNvENralRE o'AMÉwAGÊM€Nr oE L'I-FA

Og€O3

Tableau 1: Données ombrothermiques de la région (1L ans) M

jan

Fév

Mar

Aw

Mai

Iui

Iuil

Aofrt

Sept

Oct

Nov

Déc

Totr

P

5,6

T2,6

88,6

126.4

184,1

113,3

126,8

16r,6

2s0,8

772,9

65,4

5,9

1387

Tr

31,8

33,9

32,8

3L,g

31,0

29,9

28,9

29,9

29,5

26,6

30,1

29,4

306

20,s

20,6

20,7

20,3

20,3

20,4

20,o

79,5

19.5

20,3

19,4

20,0

27,3

26,6

26,3

25,7

2s.1

24,7

24,6

24,s

246

2s,6

24,4

25,3

Tz T3

25,3

Sourcc : It4ohnnmn

ICI: M: Mois P : Pluaiométrîe en mm d'eau

Ts:

Tt = Température de I'air sous abris en "C Tz: Température maximale annuelle en "C

Tot:

in ONADEFIEFIvIK.lggg.

température minîmale annuelle en "C

Toh= Total annuel Totz = Moyenne unnuelle

Il ressort de ces données

que la pluviométrie moyenne annuelle est de 1387mm. La température moyenne annuelle est 25,3"C avec une ;unplitude thermique faible de l'ordre de 2,9"C tandis que les amplitudes diurnes sont de l'ordre de 5 à 10oC. La figure 1, représente les courbes afférentes au cours de l'année.

40 35 30 25 20

l:.-

12

I

15

10

5 0

Jan Fêv lurar

Jurl Août Sept Oct Nlov

Avr

Déc

Figure 1 : Variation des précipitations et des températures au cours de l'année I - 2. 2. 2.

L'indice d'aridité

Un infice d'aridité de Martonne inférieure à 20 caractérise un mois écologiquement sec, tandis qu'un indice supérieur à 50 indique une période humide- Il ressort donc du tableau ci-dessous que les mois de /anvier, févner et décembre sont des mois écotogiquement secs. Ceci est confirmé par E rnblissrrrrrrrr r

OKOMONO

8

FlaFsqr o'lN\rF r ln€

æ IIJFA O8{Xl3

D'AÂ/ENÂGEifrNT

TCHANOU citant Auberville (L962) qui considère un mois qui reçoit moins de 30 mm d'eau comme écologiquement sec. La période humide s'étale d'Avril à Octobre. L'indice aridité annuel de Martonne du village de Ngambé -Tikar est caractéristique des régions de savane.

Tableau 2 : Indices d'aridité de Martonne à Ngambé

- Tikar

M

Ian

Fév

Mar

Aw

Mai

Iui

fuil

Août

Sept

Oct

Nov

Déc

IAA

IAM

1,9

4,05

29,04

41,78

61,88

38,73

43,85

56,04

87,23

94,64

22,29

2,05

39,29

Source

IAM

= lndice

d'Aridité

de

Martonne

2) - P - (rxl0) (Ixl0) (P x

Avec

-

: ONADEFIEFMK, L999.

IAA

= hrdice

d'aridité annuel de Martonne

:

P qui peut être lapluoiométrie moyenne mensuelle ou annuelle T qui peut être la température moyenne mensuelle ou annuelle 1.2. 2. 3.

Humidité relative

L'humidité relative de la zor:re de Ngambé-Tikar est élevée, la moyenne annuelle maximale toume autour de 98% tandis que la moyenne annuelle minimale toume autour de 50%. Tableau 3 : Humidité relative à Ngambé Humidité relative en o/o

Mars

Movenne maximale Movenne minimale Moy. de la période de croissance

Aw

Mai

,uin

Iuil

Août

- Tikar

Sept

Oct

Nov

Déc

95,1

98,1

981

95,1

98,1

98,7

99

100

99

100

52,8

57,7

û,8

52,8

Q,8

65,7

û,8

æ,8

60,8

60,4

80A6

76,94

Source : SIMO TAGNE,1.994 in ONADEFIEFMK,1999.

1.2.3. Les Sols

Le Département du Mbam et Kim présente dans l'ensemble des sols à texture généralement sablo-argileuse surtout les régions de savanes, les sols à texture argilo-limoneuse ou sablo-limoneuse dans les bas fonds et les plaines, puis limoneuse dans les zones sous forêts. L'activité biologique dans ces sols

Ereblissrrvrenr

OKOMONO

9

R^ppotr olNlrsvran€

D'A*rEr\tÂ/ccMENT

æ L.LFA Oa{tO3

est intense du fait de la présence d'organismes comme les vers de terre, les termites et autres micro-organismes. Les études pédologiques menées dans l'Arrondissement de Ngambé -Tikar, (ONADEF/EFMK 1999) monLrent que deux types de sols existent dans cette région :

o .

les sols ferralitiques peu favorables à l'agriculture;

les sols hydromorphes dans les plaines et les bas fonds favorables à quelques culfures comme le taro et le maïs. 1.2.4 L'Hydrographie

Le réseau hydrographique de la région est très important. On divise ce réseau en deux grands groupes. Ce sont:

A I'Est, les cours d'eau tributaires de la rivière Kim qui constituent en même temps la limite naturelle Est de la concession. Ils sont en majorité peu importants et sont caractérisés par leur régime irrégulier. Ces cours d'eau disparaissent généralement pendant la saison sèche. On peut citer entre autres le Ngwa, Ndou, Bli et Te.

A l'Ouest de la concessiory

les cours d'eau tributaires du Mbam sont plus importants. Il s'agit des rivières Mpo et Mo. Les deux cours d'eau coupent la concession en grande partie et reçoivent un grand nombre d'affluents. Les rivières Mpo et Mo fusionnent plus bas pour se jeter dans la rivière Dji* affluent du Mbam. En remarque générale, la route Nditam -Ngambé est considérée comme la ligne de partage des eaux de la concession. 1.2.5.LaVfuétation

Située dans une zone de transition, la végétation est constituée à 30% de savanes arbustives et 70o/" de forêts denses. La plupart des forêts denses annoncent la proximité d'un point d'eau. D'une manière généraLe,la forêt se rencontre à partir de Ngoumé jusqu'à Ngambé-Tikar. Cette forêt est parsemée par de petites savanes. Les plus vastes savanes se localisent surtout entre Nditam et Ngoumé.

Ernblrssrrrrenr

OKOMONO

to

RÂPFiffiT OIIvVEMTAnE o'A'l/ENAG€Iv|Ct|T oÊ LI.,FA

OA{O3

Dans ces savanes, on note la présence des espèces suivantes: le Psorospernum febrigugum; l'Hymenocardia sp, le Piliostigma thonnigii; le Crossepteryx Febriguga. Comme herbacées, on rencontre : l'lmperata rylindrica, l' Afromomum, I' Hypp arhenia rufa, le Cr omolena odor a.

En zone de forêt, les espèces exploitables les plus rencontrées sont: l'Ayous (Triplochyton scleroxylon), Lotofa (Sterculia rhinopetala), Emien (Alstonia bonei), Sapelli (Entandrophragma cylindricum), Kossipo (entandrophragma candollei); Kotibé (Nesogordonia papaaerifera); Dibétou (Loaoa Trichiloïdes); Iroko (Miletia excelsa); Eyong (Eribloma oblongum), Dabema (Piptadeniastrum Africanum); Bodia (Anopyxis klaineana), Doussié de savane ou Apa (Afzelia Africana), Acajou blanc (Kaya anthotheca), Bilinga (Nauclea diderichi), Fromager (Ceiba pentandra), Ilomba (Pycnanthas angolensis), Koto (Pterygota mûcrocarpa), Padouk rouge (Pterocarpus soynuxii), Iantandza (Albizia ferruginea); Alep (D esb or de si a gl au ce s cens), etc. 1.2.6. La Faune

L'UFA 08-003 à cause de sa situation en zone de transition forêt -savane, jouit d'une diversité biologique considérable notamment en matière d'espèces animales.

Cette diversité conceme aussi bien la faune terrestre que les espèces halieutiques. La bibliographie consultée (EFMK/ONADEL 1999) dans le cadre de l'élaboration du présent plan d'aménagement indique les espèces principales ci-après : Tableau 4 : Faune tenestre de I'UFA 0&003 Nome pilotee

Nome ecientifiquee

Hippopotame

Hippotnmus amphibus

Buffle

Syncerus caffer

Céphalophe delpeter

Potamochoerus porcus

Potamochère

C eph alop hu s callip i gu s

Hylochère

Hy

Bongo

Tragelaphus euryaros

Céphalophe bande dorsale noire

Dorsalis cephalophus

Antilope de Battes

Neotragus beitesi

Ernblissenrenr

Io choer

OKOMONO

us niner tzageni

tl

Rartp(I{r oln'rrEtvranÊ dArE{ÂcEla€rfi o€ (UFA O8{)O3

Antilope royale

Neotragus pygmaeus

Céphalophe dos jaune

Cep halop hus sy laicultor

Chevrotain aquatique

Hyemoschus aquaticus

Civette

Viuerra cirrctta

Cercocèbe

noir

Cer cp i the cu s g all er i t us

Moustac

Cercpithecus cephus

Hodreur

C er cp i the c u s mi

Babouin ou rynocéphale

Popio anubis

Colobe guereza ou magistra

Colobus guereza

Chimpanzé

Pan troglodytes

Athérure

Atherurus africana

Aulacode

Tryononmys Sp

Pangolin à écailles tricuspides

Manis tricuspis

Pangolin géant

Manis gigantea

Ecureuil

Euxerus eryahropus

tit atus

Les oiseaux de la région sont constitués d.es espèces inscrites dans le tableau 5 ci-après

:

Tableau 5 : Liste des oiseaux de la zone de Ngambé Noms pilote

- Tikar

Nome ecientifiques

Tisserin

Plococus nigerinus

Milan noir

Milous migrans

Pintade commune

Numida nuleagris

Grand calao à casque noir

Ceratogymna atrata

Petit calao à bec noir

Tockus masutus

Perroquet g.is à queue rouge

Psittatus erythatnus

Pigeon de Guinée

Columbia guinez

Tourterelle pleureuse

Streptopelia Sp

Coucale du Sénégal

Centr op us

ErablissenrEnr

OKOMONO

S

ene galensis

t2

R^peqr

o'lNvE\rrarnÊ o'ArrENAGctErrr

æ

L'LrFA

O8€O3

Dans le domaine aquatique, on rencontre les espèces ci-dessous

Tableau 6 : La faune aquatique de la zone de Ngambé Noms pilote

:

- Tikar

Nome scientifiquee

Mormyrus tapicus

Mormyiade

Clarias albopuntatus

Claidae

Heterobrandrus bidorsalis

Claridae

Clarias anguillaris

Claridae

Heterobianchus logifilis

Claridae

Clarias camerunensis

Claridae

Brycinus macrolepidotus

Characidae

Brycinus Brevis

Characiilae

Aphyosemion cinamomoeys

Cyryrinodontitae

Barbus bourdarei

Distechadontidac

Tilapia camerunensis

Cichlidae

Il y a aussi d'autres

espèces des familles des Hepsetidae, Polyteridae, Bagridae, Eryprinidae, Clupcidae, Mochokidae et Schilbeidae.

Erqbhssemenr

OKOMONO

13

RÂ,'c(rFr oIN\TENTÂnÊ o'ArrE {/ùoEM€tvT oc LI,FA

Ercb[rssrrv

ENr

OKOMONO

O8{X)g

t4

FlapFroFr o'lw\rErararF€

2. I .

D'AtEa{ cÉwElfr æ LI,FA Oa-Oo3

GanncrERtsneuEs DEMocRApHteuEs 2.1.1. Répartition Géographique

Onze (11) villages sont situés à proximité directe de I'UFA 08 003; à ces villages s'ajoutent quelques campements qui servent à l'agriculture, à la pêche/élevage.

La population est hétérogène. On dénombre deux principaux groupes ethniques qui se côtoient à savoir :

o

Les Tikars (région de Ngambé -Tikar), représentés dans 6 villages Nditam, Bioko, Ngoundjl Gah, Manso et Ngambe Tikar;

o

Les Bamouns (région de Malantouen et de Massangam) représentés principalement dans les 5 villages suivants: Mankouombi, Manguiémbou; Mantoum ; Mapou et Mankoutombou.

dont:

A ces principaux groupes ethniques, s'ajoute une proportion

faible d'allogènes. Ces allogènes sont en majorité des originaires du Nord Cameroun et de la zone anglophone du Nord - Ouest. En marge de ces groupe ethniques autochtones et allogènes suscités, on rencontre également :

-

Les Medjang ou pygmées (Nditam, Ga[ Manso, Ngambe Les Bororos et les Foulbés (Ngambé - Tikar, Mantoum) Les Méta (Manso) Les Mambilar et les bamiléké (Ngoundji) Les Oukou (Bioko, Ngoudji) Les Kwandja (Bioko).

- Tikar)

2,1.2. Historique du peuplement, migrations et groupes ethniques

A l'exception des Bamouns qui ont toujours vécu le long de la rive ouest du fleuve Mbam sur environ 79km (partant du village Mankouombi dans

l'arrondissement

de

Massangam jusqu'au village Mapou dans

l'Arrondissement de Malentouen) et dont l'histoire est entièrement liée à celle

Ernblissen'r eNr O KO M

ONO

T5

llappoFr o'la{\/EwanE o'arrEv ccrrrErrr æ L'l,rFA O8-(Xt3

du Sultan NIOYA, l'histoire des populations riveraines attribue la part belle au peuple Tikar. C'est un peuple qui serait parti de Tibati as l$ème siècle sous la direction de Monjidjoun. On pense que ce peuple aurait ensuite traversé le Kim en amont jusqu'à Bandjoun et serait passé tour à tour par Kpamezan, Mboubain, Guici et Mbah Ngouh encore appelé cité des < sept tranchées >> et actuel site de la ville de Ngambe - Tikar. Une frange du peuple Tikar que l'on retrouve dans la zone de Nditam (à 70 km de la ville de Ngambe - Tikar) sur ['axe routier Ngambe - Tikar Ngoro serait partie de Bankim et aurait évolué successivement par Namy, Magwa, Mekouandiie pour s'installer à Nditam dans les années 1394, amenée par son Chef nommé BEKANG. 2.1.3. Tenue foncière

Les problèmes fonciers rencontrés ici sont surtout ceux opposant les natifs d'un même village. En effet, ils sont liés au non respect des limites des jachères entre les individus. Ces problèmes sont toujours résolus au niveau du village grâce à l'intervention des anciens, notables et des chefs censés maîtriser les frontières des terroirs familiaux. 2.1.4. Canctéristiques démograph iquee

Les données collectées en Août 2006 dans le cadre de l'étude socioéconomique montrent que la population totale située à proximité directe de I'UFA 08-003 est estimée à 28.555 âmes. Cette population se répartit dans les villages selon le tableau ci-après (Tableau 7).

Enbtissrrr,r enr OKO M

ONO

t6

RÂppqr o'lwi/E\rramE o'ArÆNAG€rÆNl æ L1JFA O8oo3

Tableau 7: Répartition de la population des villages riverains de I'UFA n" 08-003 Villagee

Nditam

Nombre d'habitantg

Autochtones

Allogènes

3 500

3 480

20

4 000

3 000

1 000

75

55

20

Gah

7N

650

50

Neoundii Bioko Mapou Mantoum Manzuiémbou Mankoutmbou Mankouombi TOTAL

130

80

50

Ngambe Manso

- Tikar

200

100

100

1 800

1 650

150

5 000

4950

50

5 000

4 500

500

5 000

4950 2920

50

3 150 28 555 Source

230

lSgg5 2jno : Résultats d'enquête socio-économique, Août 2006.

La lecture de ce tableau montre que les villages les plus peuplés sont dans la région Bamoun (5000 habitants) alors que les moins peuplés, se situent dans la région Tikar or) l'on se retrouve avec des localités de moins de 100 âmes.

Il convient de relever que la population allogène riveraine de fUFA 08-

003 est essentiellement composée des ressortissants du Nord-Ouest Cameroun, communément appelées Banso'o et exerçanÇ certains dans la pêche (ceux localisés à Machouba dans le village de Mankouombi), d'autres dans l'agriculture ou la cueillette. Le taux de migration estimé à partir du tableau 8 ci-dessous est de 8,45"/"; le ratio homme/femme est de 0,9 qui révèle un équilibre dans la répartition de la répartition de la population par sexe autour de I'UFA 0&003.

Tableau 8 : Répartition homme/femme par village Villagee Nditam Nsambe -Tikar

Nombrt d'habitantg

Homnree

Femnireg

3 500

1 890

4 000

2040

1,6t0 1960

Manso Gah

/J

39

36

700

364

336

Ngoundii

130

65

65

Ernblisseurnr OKOMONO

l7

R^pl'oFr o'lwvE\araF€ o'ArÆrvactrÆiar o€ LUFA OA{XI3

Bioko Mapou Mantoum Manguiémbou Mankoutmbou Mankouombi

2W

98

102

1 800

900

900

5 000

2 350

5 000

2650 2600 2750

2400 2250

3 150

| 669

1 481

28 555

15 065

13 940

5 000

TOTAT 2.1.5. L'organisation du pouvoir

Dans ce volet, nous traiterons du pouvoir traditionnel (confondu ici avec les chefferies traditionnelles), du pouvoir coutumier et les autres formes de

pouvoir, quitte à metlre en exergue le rôle des élites dans le but de voir comment les décisions peuvent être canalisées dans les villages. i. Le pouvoir traditionnel

Il est réglé ici par un chef qui est choisi par les autres villageois à vie (le choix se porte sur un des descendants du défunt chef).

Nous avons distingué principalement dans notre zone d'étude, trois types de chefferies; la chefferie de 2è*u degré, la chefferie ds pouvoir coutumier. i.

Jème

degré et le

y La cheîerie de T^" degré

C'est la forme de pouvoir qui du point de vue hiérarchique se trouve audessus des chefferies de 3è*" degré. Le pouvoir ici est détenu par une personne appartenant au canton, choisie par l'ensemble des villages qui forment ce canton. Hormis les hameaux (Bioko, Ngoundji, Manso) considérés comme villages pour des besoins de facilité d'enquête et de la pertinence des résultats, tous les villages riverains de I'UFA dans l'arrondissement de Ngambe - Tikar sont des chefferies de 3" degré et dépendent tous de la chefferis dg fè'ne degré du canton Ngambé - Tikar par ailleurs chef -lieu d'arrondissement. Le chef est désigné sous l'appellation de chef de canton ou encore chef de lème dsglé. Il est un auxiliaire de l'administration puisqu'il incarne la vie politico-socioéconomique du canton et joue le rôle d'intermédiaire entre les villages qu'il Souveme et les autorités administratives. L'actuel chef de canton de Ngambé Tikar est sa Majesté NGBAROUMA Honoré.

Enblisserrr enr OKO M

ONO

t8

Rargqr olNlrg{TAnc D'Arr€N^/cctENT æ L.LFA O8€O3

i.2.

La cheîerie de 3ù" degré

Les fonctions de chef de hoisième degré sont attribuées à une personne communément appelée chef de village. Il est un auxiliaire de l'Administration et joue le rôle d'intermédiaire entre les autorités administratives et les populations paysannes. Le chef ds Jème degré ici est garant également du pouvoir traditionnel. Il Règle aussi la plupart des litiges et palabres du village à travers un tribunal coutumier dont il est membre (assesseur) de plein droit. Il est aidé dans sa tâche par des notables désignés parmi les chefs de lignages. Le pouvoir est ici exclusivement une affaire d'homme ; mais dans certains cas, la femme peut être consultée et beaucoup plus lorsqu'il s'agit des problèmes familiaux. Le tableau 9 ci-dessous présente I'organisation actuelle des chefferies autour de I'UFA 08-003.

Tableau 9 : Organisation administrative des villages riverains de I'UFA 08-003 Arrondissement

Groupement/canton

N" 1,

2 3

Ngambe'Tikar

Malantouen lvlassaneam

Ngambe'Tikar

Villages

Nsambe-Tikar Nditam

4

Gah Manso

5

Ngoundji

A

Binko

Mantoum

7

Forrnl-ain

q

Koudoum-Est

10

Fouvoum

11

R

Source : Résultat d'enquête, août 2006.

ii.) Les autres formes de

pouvoir

Ces différentes formes de pouvoir sont liees à i'influence des élites intérieures et extérieures dont la prise des décisions dépend de la situation politico-socio-économique de chaque village. En général si I'influence des élites intérieures n'est pas très significative dans la prise des décisions concemant le village, ces derniers constituent néanmoins le ..poumono de tout processus de développement, car ont un esprit " plus éclairé " que celui Erabtissemrrr OKOMONO

T9

R^ppæT olnfvEt\,TAnË o'Ara€r{

ccr*ilT æ

des autres villageois et sont capables facilement certaines innovations.

L'UFA OA-(X)3

de comprendre et d'accepter

Il convient de relever aussi parmi les formes

de pouvoir en vigueur dans la région, I'influence des autorités religieuses sur le plan moral, culturel et spirituel dans la préservation de la paix dans les villages.

Les élites extérieures sont perçues dans les villages cornme des "modèles) et peuvent en conséquence avoir une influence certaine (positive ou négative) sur tout travail d'origine exogène effectué dans les villages.

Si chaque village possède au moins une personne qui peut être présentée comme élite intérieure ou leader, tel n'est pas le cas pour les élites extérieures.

2.2. Les AclvtrEs 2.2.1 . Les

DE LA popuLATtoN

activités agricoles trad ition nel les

Les principales cultures vivrières sont : le maïs, le manioc, le concombre, le gombo, I'arachide, le plantain, le macabo, le piment, le haricot, I'igname, la patate, I'oignon, la tomate. Compte tenu de la coutume alimentaire qui est à base du couscous de maïs dans toute la région de I'UFA, la culture du maï's prédomine dans les parcelles mises en valeur.

D'autres spéculations : arachides, haricots et concombres occupent une place importante dans la satisfaction des besoins alimentaires de Sa famille et à la contribution aux revenus des ménages. La quasi-totalité de la production de piment est réservée à la vente.

Les principaux systèmes agraires pratiqués sont la monoculture et I'association des cultures avec un mode d'assolement séquentiel en fonction des espèces. i. Le champ à une calture

Les champs à une seule culture concernent principalement le maïs, le concombre, le piment, I'arachide, le haricot et Sa banane plantain. Leur pratique nécessite I'ouverfure de la forêt vierge et I'occupation des superficies qui varient en moyenne entre 0,5 ha et 10 ha. Ernbtrsssrvenr

OKOMONO

20

F^p'|oHT olMrE\rra.nË oA^/iENÂGcrltENT æ

Lt

FA

O8€O3

Dans le cas du concombre, la fréquence des cultures varie entre 2 ans et 3 ans. Tandis que les autres culfures sont pratiquées chaque année. ii. Le champ de manioc et de maïs

Les champs de ces deux cultures sont régulièrement installés dans les jachères. Chaque ménage met annuellement en place deux parcelles correspondant chacune à une saison des pluies. Au contraire les champs à une culture sont I'oeuvre d'une minorité de la population, plus précisément les jeunes. Les superficies cultivées ici varient entre O5 ha à 5 ha par ménage et par campagne agricole.

Après le déblayage, on commence par le maïs. Ensuite, on introduit le manioc progressivement. Le reste des cultures occasionnelles est inhoduit dans certaines parties du champ notamment dans les cendres issues des brûlis (morelle noire, follong). Dans certains cas, I'association des cultures (arachide, haricot, maïs) dans un champ se fait de façon parcellaire. Une telle pratique exige des superficies beaucoup plus importantes allant de O5 ha à 5 ha. La jachère ici dure cinq ans. En définitive, le champ vivrier dure en moyenne 2 ans, relayé par une jachère moyenne de 5 ans. La durée précise de cette jachère dépend le plus souvent de la disponibilité des terres et de leur fertilité.

Les problèmes majeurs auxquels les agriculteurs font face sont: l'évacuation et la commercialisation des produits. Ce qui entraîne parfois des pertes importantes en champs et le découragement de certains. 2.2.2.Les activités agdcoles de rente

Dans la zone, on rencontre essentiellement les plantations de cacao (zone

Tikar), de café (zone Bamoun) et de palmier à huile. Les superficies de

ces

plantations varient entre 0,5 ha et 2 ha. Les quantités récoltees quant à elles sont comprises entre 1 et 10 sacs/ménagelart pour le cacao et le café, tandis que certains ménages enregistrent au-delà de 500litres d'huile de palme par an.

Les récoltes sont vendues devant la concession à des acheteurs qui sillonnent les villages ou évacuées dans les centres urbains. Le prix de vente étant issu du compromis entre le prix proposé par I'acheteur et les cours des produits sur le marché intemational. ErebLssEnarnr

OKOMONO

2l

Rart"of,T o'lt\nÆ'vranE D'Ar€irAc€ÈE\rr æ L'UFA

Oa{X)3

La main d'oeuvre reste essentiellement familiale. Cependant, quelques fermiers utilisent à temps partief les Manso comme ouvriers.

La fertilisation chimique ou organique des sols ne fait partie

des

habitudes des paysans. Néanmoins, certaines cultures vivrières (haricot, piment, tomate) et de rente bénéficient de temps en temps des traitements phytosanitaires par pulvérisation grâce à I'encadrement des techniciens d'agriculture et de I'encadrement d'un chef de poste agricole. 2.2.3.La pêche

Elle est une deuxième activité singulière très peu exercée par les riverains de I'UFA 08-003. La pêche est pratiquée par les hommes et les principaux cours d'eau de pêche sont la Kim et le Mbam. Dans La zor:te, on rencontre les pêcheurs dans les villages Nditam et Mankouombi (le hameau Machouba). Les principales méthodes de pêche sont:

-

la pêche à I'hameçon; la pêche au filet dormant; la pêche à l'épervier.

Les espèces pêchées généralement sont représentées dans le tableau suivant: Tableau 10 : Nom des espèces généralement pêchées dans la zone

Nom

local enTikar

Nom

local enBamoun

Description

Nchouong

I$ilnil€

Semblable au silure et beaucoup plus gros

Ndrtotg

Kpwawo'o

Semblable au silure mais très agressif

Cha

Cha

Nom conunun

Héærobranchus

Carpe

Les différentes espèces prélevées ne sont pas obligatoirement liées aux techniques, conune dans le cadre de la chasse. La plupart des espèces sont prises par tous les gpes d'outils de pêche.

ErnbLssetrenr

OKOMONO

22

nÂ|,FC|Tr Dlrrn/E\rrA|r€ o'AtricNAcEME \tT oÉ L'UFA

O8€O3

La pêche est ouverte à toute personne autochtone ou allogène au village et elle est plus pratiquée pendant la grande saison sèche, période à laquelle les pratiquants peuvent séjoumer dans I'UFA pendant une ou deux semaines aux bords du Mbam et de la Kim. De I'avis de quelques pêcheurs d'origine nigériane recensés dans le hameau de Machuba et ceux recensés à Nditam, le poisson dans la zone est devenu assez rare, ce qui rend I'activité de pêche fastidieuse et de nature à décourager le pratiquant. Les espèces en voie de disparition sont : le Njounke et le Kpwawo'o. Toutes les espèces sont consommées par la populatiory mais avec une légère préférence pour les carpes qui se font prendre facilement.

Malgré la présence des cours d'eau d'envergure comme le Mbam et le Kim, d'une rivière comme Chi (dans le village Mantoum) et autres marigots dans les villages, la pêche est une activité subsidiaire qui n'est pratiquée que par des rares paysans et dont le produit est destiné à I'autoconsommation. La vente est occasionnelle seulement lorsque la prise a été abondante. 2.2.4.L'êlevage

L'élevage est une activité secondaire et désintéressée. A I'exception des Bororo qui font la transhumance de leurs troupeaux, les bêtes sont ici les compagnons de I'homme et conservées par habitude (élevage sentimental). Elles servent à la réception des étrangers et à la célébration des fêtes et des coutumes. L'autoconsommation et la vente sont occasionnelles.

Le système d'élevage dans les villages est extensif (on rencontre cependant quelques petits éleveurs intensifs de porcs à Nditam et à Ngambe-Tikar), Les bêtes sont par conséquent laissées en divagation. Bref ,l'élevage peut s'assimiler ici à une (garderie" à petite échelle des bêtes familières composées principalement : a a a

de petits ruminants: (moutons et chèvres) ; des porcins; de la volaille (poule, canards).

Les problèmes liés à la divagation sont légers et résolus soit au niveau de

la chefferie, soit à I'amiable entre le plaignant et l'éleveur. Ils concernent surtout les ravages causés par les porcins, les caprins et les boeufs dans les Ereblisser,a enr

OKOMONO

23

RÂPPO T OINVEVIANE O'AÂ/EN CCilE

t|l æ L1JFA O&OO3

jardins de case ou les champs ainsi que la détérioration des maisons d'habitation par les chèvres et porcins qui viennent se débarrasser de leurs parasites en se frottant aux murs. 2.2.5.Lachasse

C'est I'une des activités qui intéresse peu les populations de la zone. L'information collectée révèle que les territoires de chasse des populations riveraines de la zone Tikar s'étendent dans I'UFA 08-003. La chasse est pratiquée par quelques riverains (autochtones et allogènes).

Son but est de couvrir les besoins des populations en protéines animales et peut entrer dans ce que la loi appelle les = DME 0 1 685

1 473 2 026 3 206 E94

2 227 20 059

3 312 440 789 77 171

2044 1 449 3 280 57 324 8 615 5 416

0

234 18 497 404 495

958

0

2 662

304

81

81

23 330

14 145

24 615 108 357 24 762

49 839

52 262 24 695

I

211

18 356 6 706 2 536

0,11

4022

901

2,03 2,95 0,42

72 741 105 437 615 150 361

15 299

42 847

77 77

77

4,2O

0,oo 0,00 0,09 0,00 0,05

3 219 152 1 746

11 416 77 0 81

0

562

à*:

RappoRT o'INVENTA|RE o.AMENAGeMENT oE L'IJFA

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ANNEXE I : CARTE DE

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CARTE DE L'UFA

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RAppoRT o'lNvENTAtFtE DAMEÀIAoEMENÎ DE L.UFA

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ANNEXE II: CARTE DU PLAN DE SONDAGE

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Kitometers

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III

ANNEXE ATTESTATTON DE CONFORMTTE DU DE

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A TTESTATION DE CONFORMTTE

DU PLAN DE SONDAGE -Le A4inistre des F-orêts et de la liaune soussigné, atteste que le plctn de sondage de l'UFA 08-003, srtumis à son appréciation par la société de,s E,ts STJJI, Sat.l et élaboré par le cabinet EFP(En[r'ept'ise For)estière de Prospection), agr.éé aux inrtentaires forestiers, est conforme à lo réglementation for.estièr.e en v,ignet.tt-.

Par ailleurs, selon Ies dispositions tle l'arrêté 0222/A/MINEtr dtt 2-i ntai 20Ot fixant les procédures d'élctboration, cl'apStrobation, cle suivi et cle mi.se en cpuvr.e cle.r plans d'aménagement des fot'êts de procluction du domaine forestier per-ntqnent, Ia société des Ets STJJY Sarl devra prendre attache ovec la Direction ttei fiorêts, oprès I'ot'tverture du deuxième layon de corttptage pour Ia véri"fication cles travoux de terrain. En

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