Jakob Vollenweider, Business Development et innovation, sol ... - BKW

FMB et sa filiale sol-E Suisse ont pour objectif de promouvoir les nouvelles éner- gies renouvelables. Comme vous venez de l'entendre, nous réalisons dans ...
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Jakob Vollenweider, Business Development et innovation, sol-E Suisse SA

Mesdames, Messieurs, FMB et sa filiale sol-E Suisse ont pour objectif de promouvoir les nouvelles énergies renouvelables. Comme vous venez de l’entendre, nous réalisons dans cette optique de nombreuses installations. Nous souhaitons également contribuer au développement des différentes technologies, à savoir l’énergie solaire et éolienne, la biomasse, la petite hydraulique ainsi que la géothermie. Je vais maintenant vous expliquer comment nous y parvenons. L’innovation est la clé de la recherche et du développement. L’idée n’est pas que nos spécialistes arrivent tous les matins au travail avec un nouveau concept. Pour nous, il s’agit plutôt de déterminer quel modèle commercial permet de promouvoir l’innovation de la manière la plus judicieuse. Nous sommes convaincus qu’il faut opter pour un modèle commercial basé sur des partenariats. Et voici comment ce système fonctionne: FMB a fixé un objectif ambitieux à sol-E Suisse, à savoir la production de 160 gigawattheures supplémentaires par an grâce aux nouvelles énergies renouvelables d’ici à 2012. FMB a accordé les crédits nécessaires et sol-E Suisse dispose du savoir-faire requis pour atteindre cet objectif toute seule. Nous sommes toutefois convaincus que des partenariats lui permettent d’avancer plus vite. Il n’est pas toujours facile d’établir des partenariats constructifs et cela prend souvent du temps. De plus, les différences d’ordre culturel exigent une certaine souplesse d’esprit et il est parfois nécessaire d’adapter ses propres stratégies par rapport aux autres partenaires. Des thèmes connus peuvent soudain susciter de nouvelles questions. Mais c’est justement ce contexte de partenariat, propice à l’échange d’idées et à l’élaboration de solutions communes qui finalement rend possible l’innovation. Je vais maintenant évoquer quelques partenariats qui ont porté leurs fruits. Prenons l’exemple de la collaboration avec Swisselectric Research. Swisselectric Research est une section de Swisselectric, l’organisation des entreprises du réseau d’interconnexion suisse d’électricité. FMB engage le directeur, Michael Paulus, et apporte sa contribution au succès Swisselectric Research en apportant son savoir-faire et son soutien financier. Chaque année, un prix est remis, le Swisselectric Research Award. En 2007, les travaux de Madame Sara Olibet de l’université de Neuchâtel sur les cellules solaires amorphes/cristallines se sont ainsi vus récompensés. Vous voyez ici Sara Olibet, visiblement émue lors de la remise du prix par notre directeur. Cette réussite, elle la doit bien sûr à elle-même mais nous sommes tout de même fiers d’avoir découvert un grand talent. Venons-en à la Société Mont-Soleil. Créée en 1990 et gérée par FMB, cette société a notamment pour objectif de promouvoir activement la recherche et le dévelop-

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pement dans le domaine du photovoltaïque. Je ne vais citer ici qu’un exemple tiré des nombreux programmes auxquels la Société Mont-Soleil a participé au cours des 19 dernières années: à savoir l’étude du comportement à long terme des installations photovoltaïques couplées au réseau, effectuée en partenariat avec le laboratoire photovoltaïque de la HTI de Berthoud. Les résultats obtenus confirment que la centrale solaire de Mont-Soleil est en très bon état, aucune dégradation au niveau des cellules solaires n’ayant été relevée après plus de 10 ans d’exploitation. Cette photo peut laisser croire le contraire mais elle est loin d’être représentative de l’état général de l’installation. En effet, une petite partie seulement des 10 560 modules solaires présente un léger délaminage, plus de 10 ans après leur mise en service. Toutefois, ils fonctionnent toujours parfaitement; seule leur apparence est affectée. Comme nous l’avons déjà dit aujourd’hui, sol-E est également le fournisseur de services officiel du projet Solar Impulse de Bertrand Piccard. Nous menons dans le cadre de cette collaboration différents travaux de recherche. Vendredi dernier, une conférence de presse a été organisée à ce sujet sur le Jungfraujoch. Nos travaux de recherche pour Solar Impulse sont aujourd’hui au nombre de trois et comprennent une étude sur l’incidence des cirrus sur l’avion en vol, une analyse des composants électroniques du système de gestion énergétique de l’avion solaire ainsi que le test des cellules solaires à haut rendement de l’avion Solar Impulse sur le Jungfraujoch, que vous pouvez voir sur cette photo. Ces différents travaux de recherche sur le Jungfraujoch nous ont permis d’obtenir d’excellents résultats et de faire avancer le projet de manière décisive. Et cela n’aurait pas été possible sans la collaboration avec le célèbre centre de recherche du Jungfraujoch, qui s’est révélé d’une aide inestimable. Passons maintenant des sommets enneigés aux profondeurs d’un lac alpin, avec le projet Goldfisch. Ce projet prévoit la réalisation du premier sous-marin solaire du monde, alimenté par une plate-forme solaire flottante, sur le lac de Thoune, avec les Alpes suisses en toile de fond. Nous avons effectué une étude de faisabilité détaillée qui a permis de prouver que le projet Goldfisch était techniquement réalisable et pouvait obtenir les autorisations nécessaires. Ceci représente notamment une sécurité pour les futurs partenaires du projet, dont le financement est estimé à 10 millions de CHF. Nous avons eu l’occasion de présenter le projet Goldfisch ainsi que les différentes possibilités d’application du concept lors de l’EXPO 2008 à Sagarosse. Je n’ai malheureusement aujourd’hui pas le temps de vous présenter tous les aspects de ce fascinant projet mais n’hésitez pas à vous rendre sur le site Internet www.project-goldfish.com pour en savoir plus. Pour finir, je souhaite évoquer la serre tropicale Tropenhaus Frutigen, actuellement en cours de construction. La température de l’eau qui sort du tunnel du Lötschberg à un débit de 100 litres par seconde s’élève à 20 degrés. L’idée du projet de Frutigen était d’utiliser l’eau chaude qui sort du tunnel pour l’élevage d’esturgeons ainsi que la culture de plantes et de fruits tropicaux. FMB a également mis sur pied un réseau chaleur pour différents clients dans la zone de la gare de Frutigen. En quali-

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té de partenaire principal, FMB va réaliser sur le site plusieurs installations dans le domaine des nouvelles énergies renouvelables et les présenter aux visiteurs intéressés, et ce toujours dans l’optique de contribuer au développement des nouvelles énergies renouvelables. Merci de votre attention!