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Présentateur: Ken Opalo, Assistant Professor at the Edmund A. Walsh School of Foreign Service at Georgetown University, Washington, D.C.. Description de la ...
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GUIDE DE DISCUSSION UN LEADERSHIP RESPONSABLE EN MATIÈRE DE TRANSPARENCE ET DE BONNE GOUVERNANCE Le Point de Départ, C’est Vous — Promouvoir la Transparence et la Bonne Gouvernance Présentateur: Ken Opalo, Assistant Professor at the Edmund A. Walsh School of Foreign Service at Georgetown University, Washington, D.C.

Description de la leçon Cette leçon suggère des moyens par lesquels les citoyens peuvent promouvoir la transparence et la bonne gouvernance : en dialoguant avec leurs dirigeants, en utilisant des outils tels que l’internet et les réseaux sociaux ; en accroissant la responsabilité sociale des entreprises ; en trouvant des moyens de sensibiliser les autres et de promouvoir la responsabilité individuelle ; et en honorant les « héros » qui s’emploient à mettre fin aux pratiques de corruption.

Objectifs de la leçon 1. Comment envisager la relation entre la transparence et la bonne gouvernance dans votre environnement juridique et politique. 2. Comment participer à des activités de plaidoyer astucieuses à même de déboucher sur des informations que le public peut consulter et exploiter

Questions à discuter

1. Votre pays a-t-il des lois sur l’accès à l’information ? En quoi consistent-elles et comment garantissent-elles l’accès du public à des informations sur les fonctions et les activités non seulement du gouvernement mais aussi des gens qui traitent avec le gouvernement ? Êtes-vous au courant des lois sur l’accès à l’information dans d’autres pays ? Comment certaines de ces lois peuvent-elles être appliquées là où vous habitez ? 2. Quelle relation avez-vous avec les institutions locales ? Quel genre d’interaction avez-vous avec les institutions telles que les forces de l’ordre, les autorités municipales et les élus ? Avez-vous des occasions de dialoguer directement avec elles pour parler des cas de corruption ? 3. Se tenir au courant des informations budgétaires est l’un des meilleurs moyens de suivre les activités du gouvernement et de repérer les cas de corruption. Une façon de procéder consiste à accéder aux données gouvernementales ouvertes. Les données sont dites ouvertes quand elles sont disponibles dans un format ouvert, lisible par ordinateur et qui n’entrave pas leur utilisation ou réutilisation et dont les normes sont conformes à celles d’un organisme de normalisation. Les données doivent être mises à disposition sous licence ouverte et avec une garantie juridique du caractère gratuit de l’accès à ces données par le public, sans restrictions quant à leur reproduction, publication, distribution, transmission, citation ou adaptation. Votre pays met-il les données ouvertes du gouvernement à la disposition du public ? Pourquoi ou pourquoi pas ? Comment les citoyens et les organisations peuvent-ils se servir des budgets pour suivre la trace des dépenses et des priorités financières ? Est-ce que vous connaissez des organisations des secteurs public, privé ou des ONG qui ont accès aux données ouvertes du gouvernement et qui les partagent avec le public ?

Plan d’action

1. Trouvez les organes publics de surveillance qui existent dans votre pays et la façon d’accéder aux documents et rapports officiels. Demandez l’accès à ces rapports et examinez-les. Informez vos concitoyens en utilisant les médias à votre disposition, y compris les réseaux sociaux. En collaboration avec les gens qui militent pour la transparence et la bonne gouvernance, formulez des stratégies de lutte contre les pratiques de corruption. 2. En partenariat avec des membres du YALI Network, élaborez une méthode de collecte et d’analyse des données ouvertes fournies par votre gouvernement. S’il n’y a pas de données ouvertes, créez un plan d’action pour demander à votre gouvernement de mettre des données ouvertes à la disposition du public. 3. Passez en revue le code de conduite de votre lieu de travail, de votre école ou de votre association. Demandez-vous s’il aborde avec suffisamment de rigueur les possibilités de corruption, et révisez-le le cas échéant. S’il n’y a pas de code de conduite, rédigez-en un et prenez vos dispositions pour le faire appliquer.