dossier de presse - Mairie Dammarie lès Lys

1 déc. 2015 - A Dammarie-lès-Lys, le réseau de chauffage urbain existe depuis des années. ... d'utiliser ce biogaz pour alimenter les bus de l'agglomération.
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DOSSIER DE PRESSE

Comment la ville de Dammarie-lès-Lys s'engage durablement afin de lutter contre le réchauffement climatique

A quelques jours de la tenue de la COP21, conférence internationale où 195 pays vont essayer de se mettre d'accord pour lutter contre le réchauffement climatique, il est important de comprendre les enjeux et voir ce qui peut être fait au quotidien pour réduire l'impact sur le climat. Les défis sont certes mondiaux, mais les collectivités doivent aussi intervenir à leur niveau. Ce dossier de presse met en avant les différentes actions mises en place par la ville.

I. La géothermie, un engagement concret en faveur de l'environnement

La ville de Dammarie-lès-Lys a décidé de s'engager dans un projet ambitieux et durable : la mise en place de la géothermie pour son chauffage urbain. Ce projet s'inscrit pleinement dans la démarche environnementale de la ville et va contribuer à apporter une solution de chauffage "propre" renouvelable et locale, limitant les émissions de gaz à effets de serre et n'utilisant pas les énergies fossiles (charbon, gaz, pétrole..), néfastes pour les générations futures. Cette alternative permet également une maitrise des coûts et donc des factures de chauffage car elle n'utilise que des ressources naturelles et n'est pas liée à l'envolée des prix des énergies fossiles.

Pourquoi la géothermie ? A Dammarie-lès-Lys, le réseau de chauffage urbain existe depuis des années. La chaufferie a toujours fonctionné grâce à deux chaudières au gaz naturel et à une chaudière fioul en appoint (en cas d'hiver très rude ou de panne d'une des deux chaudières gaz). La ville a donc décidé de mettre en place une centrale de géothermie à la place de la chaufferie actuelle. Une énergie renouvelable : l'exploitation géothermique ne provoque pas d'assèchement de ressource disponible, puisque l'eau puisée est réinjectée dans le sous-sol, contrairement au gaz et au pétrole (énergie fossile), dont les réserves commencent à diminuer au niveau mondial. Une énergie propre : la chaleur exploitée est naturelle. Son exploitation nécessite très peu de combustibles fossile et ne produit pas d'émissions de CO². Une énergie disponible localement : l'énergie géothermique est disponible 24h/24 et 7j/7, quelles que soient les conditions atmosphériques contrairement à d'autres énergies renouvelables, ce qui fait de cette énergie une ressource fiable et continue. Quelques dates clés - 1er décembre 2015 : Signature du contrat - janvier 2016 à juillet 2016 : Préparation et formalités administratives - Aout 2016 à février 2017 : réalisation du forage du doublet géothermal - Mars 2017 : Mise en service de la géothermie comme chauffage central

II. Dammarie-lès-Lys, commune adhérente au SDESM

Le Syndicat Départemental des Energies de Seine-et-Marne œuvre en faveur du développement des énergies renouvelables sur le territoire des communes adhérentes. En 2012, afin de compléter son engagement pour l'utilisation d'énergies moins polluantes et économes, la ville a rejoint le syndicat. L'objectif du syndicat est de mieux tenir compte des problèmes locaux et d'assurer un rôle de conseil et d'accompagnement auprès des communes adhérentes, afin de limiter les émissions de gaz à effets de serre, trouver d'autres sources d'énergies vertes et produire de l'énergie propre. Le SDESM regroupe depuis janvier 2014, 434 communes soit 650 000 habitants concernés. En rejoignant ce syndicat, la ville prouve son envie de travailler, avec les communes avoisinantes, au développement d'énergies plus durables et moins polluantes. Le SDESM et ses adhérents sont des acteurs majeurs de la transition énergétique sur le plan départemental et régional. Dammarie-lès-Lys a saisi les enjeux énergétiques qui s'imposent aux collectivités. De plus, dans la perspective de la 21è Conférence des parties de la Convention cadre des Nations Unies pour le climat (COP21) qui se réunira à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015, le SDESM a lancé une importante opération de sensibilisation à destination des élus et du grand public intitulée "Les communes du SDESM s'engagent pour la planète". Dammarie-lès-Lys, qui fait partie de ces communes, s'est donc engagée au même titre que les autres communes adhérentes, à présenter les initiatives qu'elle envisage de mettre en place dans les mois à venir. Les contributions ont été officiellement remises aux coorganisateurs de la COP 21. Cette implication est le symbole et le témoin de l'engagement des collectivités pour la transition énergétique et la lutte contre les dérèglements climatiques.

III. Les actions développées par la ville

La ville de Dammarie-lès-Lys s'est déjà engagée dans la lutte contre le dérèglement climatique il y a plusieurs années et les initiatives mises en place sur la commune le confirment. 1. Soutenir la mobilité électrique En 2014, la ville est devenue une commune pilote du programme de développement de l'éco-mobilité. Pour inciter aux déplacement plus écologiques, une borne de recharge pour véhicules électriques ou hybrides est accessible avenue Aristide Briand. Au sein de la municipalité, des Goupils, véhicules propres et silencieux, sont utilisés pour l'entretien des Espaces Verts. Aucun gaz n'est émis, l'atmosphère de la planète s'en trouve protégée.

2. Produire des énergies renouvelables La ville est déjà lancée sur cette voie avec l'unité de méthanisation qui devrait voir le jour sur les bords de Seine dans quelques années. "Nos initiatives en faveur de l'environnement et de la préservation des ressources de la planète ont commencé avec l'installation de la station d'incinération des boues des stations d'épuration alentour, précise le maire Gilles Battail. En mettant en place cette unité de méthanisation, la ville va éliminer différemment ces boues en les transformant en bio-éthane qui servira à son tour à faire fonctionner l'incinérateur." Dans le projet du clos Saint-Louis en cours de réflexion, la ville envisage d'utiliser ce biogaz pour alimenter les bus de l'agglomération. Les logements au cœur de cet éco-quartier en bénéficieraient également. 3. Réduire sa facture énergétique La ville poursuit le remplacement de son parc d'éclairage public dans le but de réduire sa facture énergétique. Allées des Aubépines et des Noisetiers, rues Chatelain, Lips et Pasteur, un nouveau système plus économique a été mis en place, la consommation d'électricité se trouve ainsi divisée par 4. 4. Signature de la charte AQUI'Brie afin de réduire les pesticides La ville a récemment adhéré à la démarche proposée par AQUI'Brie visant à la réduction de l'utilisation des produits phytosanitaires dans le cadre de l'entretien des espaces publics. En signant cette charte, la ville s'est engagée à réduire l'usage des désherbants afin de reconquérir la qualité de la nappe des calcaires de Champigny, principale ressource régionale en eau souterraine, qui alimente environ 1 million de franciliens dont la moitié en Seine-et-Marne. Les agents communaux sont actuellement formés pour obtenir le Certiphyto. L’association fait aussi un état des lieux des pratiques puis un suivi annuel des pratiques de désherbage sur la commune sera mené. Cette démarche s’inscrit dans le programme ECOPHYTO 2018 mis en place lors du Grenelle de l’environnement qui vise à diviser par deux l’usage des pesticides.

IV. De la maternelle au collège, tous engagés autour de l'environnement

1. Des actions dans les cantines pour réduire le gâchis alimentaire La ville a mené une réflexion sur les actions à mettre en place pour réduire le gaspillage alimentaire dans les cantines scolaires. Depuis la rentrée de novembre 2015, certains réfectoires ont été transformés en self, ce qui touche 150 élèves de primaire. En privilégiant ce système de libre-service, les enfants apprennent à détecter leurs besoins et les quantités qui leur sont nécessaires, alors qu'avec le service à table, ils recevaient de tout et laissaient leurs assiettes à moitié pleines. D'autre part, des animateurs sont présents et les sensibilisent au gâchis, à l'importance de manger varié et équilibré. Toujours dans cette optique de réduction du gaspillage alimentaire, la ville a modifié le règlement d'inscription à la restauration scolaire afin de permettre d'ajuster le nombre de repas au nombre d'enfants inscrits, sans surplus inutile. Enfin, des tables de tri seront bientôt installées en test dans une école. Ce système permet aux enfants d'appréhender les notions de recyclage en leur faisant prendre conscience de ce qu'ils jettent ou de ce qu'ils recyclent. 2. Des menus scolaires plus respectueux de l'environnement La ville a profité du renouvellement du marché de la restauration pour réfléchir à une évolution des composantes des repas, en s'inscrivant davantage dans une démarche de développement durable. Depuis septembre 2015, les enfants ont vu évoluer leurs assiettes. La composition ne change pas (entrée chaude, potage ou hors d'œuvre, plat protidique, légume ou féculent, fromage ou laitage, dessert et pain). En revanche la ville a décidé de réduire les protéines animales et de poursuivre son engagement en faveur des filières courtes. La viande ne sera plus systématiquement proposée à chaque repas. Sur une semaine type, les enfants mangeront donc des plats à base de poisson, de ressources halieutiques ou d'œuf. Un plat végétarien sera également proposé et sur une autre journée, les enfants auront le choix entre un plat à base de protéines animales ou un plat végétarien. 3. Un partenariat avec une association caritative Depuis quelques temps, la ville a mis en place un partenariat avec les Restos du Coeur, et leur fournit les denrées périssables non distribuées, comme le pain et les fromages découpés, ainsi que les stocks arrivant bientôt à échéance. 4. Les initiatives du collège Doisneau Depuis juin 2015, l’établissement a lancé l’opération « Incroyables comestibles », tout droit inspirée du modèle londonien. Des bacs en bois ainsi que des panneaux explicatifs, réalisés par les élèves de 4e et 3e de l’atelier « habitat », ont été disposés devant l’établissement dans la rue et sont une invitation à venir cueillir aromates et légumes en libre accès. Les « Incroyables comestibles » est un mouvement citoyen sans frontières qui vise l’autosuffisance alimentaire des territoires par le biais de coopérations solidaires. Le projet du collège s’inscrit donc dans cette démarche de développement responsable en permettant à chacun de se servir en

légumes et herbes aromatiques, lesquels ont été jardinés directement par les élèves. Chacun peut également replanter à sa guise des légumes dans les bacs. Cette initiative originale et insolite semble fonctionner ! De plus, tous les mardis, sept élèves du groupe « hygiène, alimentation, service » de la SEGPA se rendent au restaurant d’application (lieu pédagogique où les plats et le service sont effectués par des apprentis) pour proposer un service de restauration de qualité. Ils préparent et servent des repas pour une vingtaine de personnes environ : en majorité, les professeurs et le personnel du collège. Les élèves sont donc formés successivement au service en salle comme en cuisine. Mais avant de servir, les élèves, accompagnés de leur professeur, apportent un regard critique à ce qu’ils ont cuisiné en goûtant eux-mêmes leur plat dont certains produits utilisés issus du potager du collège, portent le label local et biologique. 5. Sensibiliser les enfants dès le plus jeune âge Chaque année, les écoles maternelles de la ville travaillent autour de thématiques variées. Cette année, la thématique de la nature est à la mode, et de nombreuses classes ont fait de ce sujet un véritable projet pédagogique. Alors que certaines écoles cultivent des plantes, légumes ou herbes aromatiques dans des bacs dédiés à cela, d'autres classes ont initié leurs élèves à la cueillette de fruits, allant même jusqu'à cuisiner leurs récoltes.

Contact presse : Victoria KAREL ou Estelle BERTEE Tél. 01 64 87 44 23 / 45 25 Email : [email protected] ou [email protected]