NUMÉRO UNIVERSITÉ DE
SHERBROOKE
ÉDITORIAL
Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel du CHUS Serge Marchand, Stéphanie McMahon, Martin Toussaint
Correspondance : Serge Marchand Directeur scientifique Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke Sherbrooke (Québec) J1H 5N4 Canada 819 346 1110, poste 12873
[email protected]
L
e Centre de recherche clinique Étienne-Le Bel
plir sa mission, le Centre offre des infrastructures de
(CRCELB) du Centre hospitalier univer-
pointe aux chercheurs et professionnels oeuvrant
sitaire de Sherbrooke (CHUS) se place à
dans les différents axes de recherche privilégiés
l’avant-plan des grandes préoccupations actuelles
par l’institution. Il favorise le développement d’une
en santé en développant des connaissances nou-
recherche performante et pertinente relativement
velles qui visent à maintenir la santé ou à prévenir,
aux différents types de soins fournis à la population.
corriger et traiter la maladie. Dans le but d’accomVol.1 n°4
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Le CRCELB se distingue notamment par la création d’équipes multidisciplinaires:
des chercheurs en pharmacologie, combinée à celle des chercheurs en imagerie médicale, permet la dé-
Cancer: biologie, pronostic et diagnostic ;
couverte de nouveaux biomarqueurs et le dévelop-
Diabète, obésité et complications cardiovasculaires ;
pement de sondes d’imageries spécifiques, menant
Imagerie médicale ;
à la mise sur pied de nouvelles méthodes diagnos-
Inflammation-douleur ;
tiques de pointe.
Mère-enfant ; Santé-populations, organisation et pratiques.
Nos succès actuels et futurs sont le reflet de la passion et du travail acharné de plus de 900
À l’intérieur de chacun de ces axes, on retrouve
personnes (chercheurs, étudiants, professionnels,
des expertises de recherche en médecine, biologie,
employés, infirmiers et infirmières et assistants de
économie, chimie, génie, physique, et plus encore. Les
recherche), qui nous poussent à perpétuer la décou-
approches employées sont diversifiées et intègrent la
verte d’innovations et d’avancées technologiques au
recherche fondamentale, clinique, épidémiologique, éva-
profit de la santé de la population.
luative et organisationnelle. La mise en commun de ces expertises permet l’essor de projets novateurs ayant comme principale préoccupation le patient et la population. Par exemple, les techniques mises au point en imagerie ont permis à l’équipe de neurochirurgiens d’opérer, avec l’assitance d’un robot, une tumeur jugée jusqu’ici inopérable. Des chercheurs spécialisés en douleur et en imagerie travaillent de concert afin d’étudier la douleur résultant de cancers osseux, et une nouvelle classe d’antibiotiques a été développée dans le cadre d’un projet de recherche multidisciplinaire. De plus, l’expertise Vol.1 n°4
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