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21 juil. 2016 - Inquiétude du gouvernement canadien vis à vis des voyageurs malchanceux qui paient des AVE 17 fois plus ... Fin de l'appel de candidature.
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bulletin Le CRCIC est l’organisme de réglementation désigné par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour réglementer la profession de consultant en immigration et en citoyenneté ainsi que de conseiller d’étudiants étrangers. 2016 –13e numéro

DANS CE NUMÉRO Appel de candidatures au conseil d’administration Le lancement d’un groupe de discussion sur LinkedIn dépasse les attentes Signalement obligatoire d’un changement de nom au CRCIC Le ministre John McCallum annonce des changements majeurs concernant le système d’immigration canadien Les larmes d’une enfant de deux ans lui valent une visite au Parlement et une rencontre avec Harjit Sajjan Un couple en C.-B condamné à payer 111 000 $ pour fraude à l’immigration envers des « amis » chinois Inquiétude du gouvernement canadien vis à vis des voyageurs malchanceux qui paient des AVE 17 fois plus cher sur des sites Web frauduleux Une fraude où « Immigration Canada » agit de manière menaçante incite la police à lancer un avertissement Une avocate de Windsor en Ontario, Sandra Saccucci Zaher, coupable d’avoir fabriqué une demande d’asile Les Canadiens d’origine asiatique lancent une campagne épistolaire pour aborder la question du racisme dans leurs communautés Avis disciplinaires

DATES À VENIR 1er août 2 août 15 août 5 septembre

Congé civique – Les bureaux du CRCIC en Ontario et en Colombie-Britannique seront fermés. Le bureau de Saint-Laurent (QC) restera ouvert. Date limite de paiement de la cotisation Board Fin deNominations l’appel de candidature due fête du Travail – Tous Labour lesDay bureaux – All ICCRC du CRCIC offices seront closed fermés

APPEL DE CANDIDATURES AU CONSEIL D’ADMINISTRATION AVIS EST ICI DONNÉ QUE, conformément au Règlement administratif du Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada (CRCIC), l’appel de candidatures de personnes souhaitant siéger au conseil d’administration du CRCIC sera ouvert du 15 juillet 2016 au 15 août 2016 à 17 heures (heure de l’Est) au siège social du Conseil situé au : 5500 North Service Road, bureau 1002 Burlington (Ontario) L7L 6W6 CANADA Suite…

Réglementation des professionnels en immigration. Protection du public.

INFO CRCIC Les candidatures d’administrateurs sont acceptées pour les postes vacants d’administrateurs élus suivants : 2 administrateurs 2 administrateurs 1 administrateur 1 administrateur

Ouest du Canada (BC, AB, SK, MB) Ontario Québec Canada atlantique et territoires (NB, PE, NS, NL, YT, NT, NU) et étranger

En plus des douze (12) membres élus, trois (3) administrateurs d’intérêt public font aussi partie du conseil d’administration de quinze (15) membres. Deux (2) administrateurs d’intérêt public seront nommés par le conseil d’administration pour un mandat d’un (1) an. Le troisième administrateur d’intérêt public a été élu l’année dernière pour siéger durant un mandat de deux ans. Parmi les administrateurs actuels, les membres suivants ont exprimé leur souhait de siéger au conseil d’administration pour un mandat supplémentaire : Ron McKay (Ouest du Canada) Joan Page (Ouest Canada) Peter Bernier (Ontario) Tarek Allam (Québec) Richard Dennis (Canada atlantique, territoires et étranger) Javier Vinsome (administrateur d’intérêt public nommé) Immédiatement après l’appel de candidatures, le 15 août 2016, toutes les mises en candidature soumises seront examinées afin de s’assurer qu’elles sont conformes et que tous les formulaires requis, soutiens à une candidature, documents, déclarations et consentements ont été reçus et sont complets. Toute anomalie identifiée sera signalée au candidat ou à la candidate, qui aura quatorze (14) jours pour résoudre tout problème. À compter du 6 septembre 2016, la liste des candidats admissibles sera affichée sur le site Web du Conseil. L’élection s’effectuera par vote électronique ou par remise d’un bulletin de vote, en novembre 2016, et tous les bulletins reçus seront dépouillés au plus tard le 7 novembre 2016. Les résultats seront annoncés à l’assemblée générale annuelle qui aura lieu le samedi 12 novembre 2016 à Toronto, en Ontario. Les informations sur la mise en candidature – exigences d’admissibilité, formulaire de candidature, formulaire de soutien à une candidature et déclaration solennelle du candidat – peuvent être téléchargées à partir du site Web à www.iccrc-crcic.ca. Les questions d’ordre général sur le processus d’élection peuvent être adressées au registraire et secrétaire général à [email protected]. Alli Amlani, CRIC Président du comité de la gouvernance et des mises en candidature

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INFO CRCIC LE LANCEMENT D’UN GROUPE DE DISCUSSION SUR LINKEDIN DÉPASSE LES ATTENTES La semaine dernière, le CRCIC a lancé avec succès un groupe de discussion sur LinkedIn visant à fournir aux CRIC l’occasion de discuter entre eux à propos d’immigration et de poser des questions ou demander des conseils au CRCIC sur la réglementation. En seulement cinq jours, plus de 400 CRIC ont demandé à se joindre au groupe. L’accès étant réservé aux membres en règle seulement, le CRCIC compte sur la patience de tous pour ce qui est du traitement des demandes. Le numéro de membre et le statut de chaque personne doivent en effet être vérifiés avant que l’autorisation de joindre le groupe soit accordée. « Les conversations ont déjà commencé et le dialogue est prometteur », a déclaré Daniel Roukema, directeur des communications, qui a recueilli les commentaires des membres plus tôt cette année quant au lancement de ce groupe de discussion. « Le Canada est un vaste pays et les médias sociaux sont l’outil parfait pour rassembler les gens. Je suis convaincu que l’ensemble de nos membres feront connaissance et que les services qu’ils offrent s’en trouveront améliorés. » Pour vous joindre au groupe de discussion LinkedIn, visitez https://www.linkedin.com/groups/8555325.

SIGNALEMENT OBLIGATOIRE D’UN CHANGEMENT DE NOM AU CRCIC Plusieurs CRIC ne peuvent pas être trouvés sur le registre public en raison de changements. Il est absolument essentiel que tous les CRIC informent l’organisme de réglementation de tout changement relatif aux renseignements personnels, y compris un changement légal de nom. Tout changement doit être signalé à [email protected] et être accompagné de documentation à l’appui. À défaut de quoi, des sanctions pourraient être prises par le CRCIC.

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DANS L’ACTUALITÉ LE MINISTRE JOHN MCCALLUM ANNONCE DES CHANGEMENTS MAJEURS CONCERNANT LE SYSTÈME D’IMMIGRATION CANADIEN Le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté, John McCallum, a déclaré mercredi lors de sa visite dans la région Peel que le gouvernement Trudeau se prépare à apporter des changements au système d’immigration actuel. La visite du ministre dans Peel avait lieu dans le cadre du processus de consultation du gouvernement au Canada sur des changements essentiels à effectuer en matière de politique d’immigration, une promesse faite par le parti libéral au cours de la campagne électorale en 2015. Le ministre a rencontré des députés locaux et des parties prenantes de Brampton et Mississauga pour discuter de questions liées à l’immigration. L’accélération du processus pour la catégorie du regroupement familial figure en tête des priorités. « Nous nous efforçons de tenir notre engagement le plus important qui était de réduire le temps de traitement pour le regroupement familial, a déclaré M. McCallum. Présentement, il faut compter environ deux ans pour qu’un mari et sa femme soient réunis… c’est inacceptable. » McCallum a affirmé que le gouvernement libéral a hérité d’un système qui est présentement source de préoccupations au sein de la communauté. Son équipe travaille donc à sa rationalisation au moyen d’une politique nouvelle et améliorée. Le nouveau système – qui générera des changements dans les catégories du regroupement familial, des travailleurs qualifiés, économique et dans les politiques des visas de visiteurs – devrait être introduit au cours de l’automne. « Nous souhaitons rationaliser l’admission des immigrants économiques ainsi que des réfugiés et des personnes dans la catégorie du regroupement familial. Nous allons rendre plus facile les démarches des étudiants étrangers souhaitant devenir résidents permanents », a déclaré le député de Markham-Thornhill. Concurrencé par d’autres pays comme l’Australie, le Royaume-Uni et les États-Unis, le gouvernement travaille présentement, dit-il, à octroyer plus de points aux étudiants et à faciliter leur venue au Canada. « Les étudiants étrangers sont en tête de la liste du gouvernement des personnes souhaitant devenir résidents permanents, parce qu’elles sont jeunes, éduquées et parlent couramment l’anglais ou le français », a déclaré M. McCallum, ajoutant que le gouvernement travaille aussi à l’amélioration des procédures d’octroi des visas de visiteurs, un problème qui se pose surtout à Chandigarh, en Inde. « Chandigarh n’est pas cependant le seul endroit qui connaît des problèmes. Nous sommes décidés à rendre les procédures plus faciles, particulièrement pour les visas de visiteurs, les mariages et les funérailles. Nous sommes déterminés à résoudre ce problème en temps opportun. Nous aurons bientôt un processus d’entrée beaucoup plus rapide », a affirmé M. McCallum.

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DANS L’ACTUALITÉ Le ministre a déclaré que l’accueil de 25 000 réfugiés syriens pour considérations d’ordre humanitaire par le gouvernement Trudeau, en seulement quatre mois, est une grande réussite. « Ce projet a bien fonctionné. Ça me rend très fier d’être Canadien, parce que tellement de Canadiens ont soutenu ce projet. Nous nous distinguons en tant que pays qui a réellement accueilli les réfugiés », a déclaré M. McCallum. Source : Mississauga News

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DANS L’ACTUALITÉ LES LARMES D’UNE ENFANT DE DEUX ANS LUI VALENT UNE VISITE AU PARLEMENT ET UNE RENCONTRE AVEC HARJIT SAJJAN « (Harjit Sajjan) lui a demandé ce qu’elle voulait devenir plus tard et elle a répondu “Justin Trudeau”, a affirmé la porte-parole Jordan Owens. Le ministre lui a dit que Justin Trudeau voulait qu’elle soit première ministre. » Les prières larmoyantes d’une fillette de deux ans à l’occasion de la fête du Canada sont passées d’un rêve à la réalité. Sophia Popalyar a réalisé ses souhaits jeudi, en visitant la Colline du Parlement avec le ministre de la Défense, Harjit Sajjan, et même en s’assoyant dans le fauteuil du Président à la Chambre des communes. Un échange sur Twitter lors de la semaine dernière entre la toute petite, qui a le don de se rappeler les noms des ministres fédéraux du Cabinet libéral, et M. Sajjan, un ministre clé du cabinet de Justin Trudeau et vétéran de la mission militaire du Canada en Afghanistan, a donné lieu à la visite. Le 1er juillet, le père de Sophia, Fawad, a filmé sa fille à bord de la voiture familiale alors qu’elle demandait de façon déchirante d’aller aux festivités lors de la fête du Canada sur la Colline du Parlement, peu importe le temps pluvieux. Dans la vidéo, Sophia a dit qu’elle voulait voir le ministre de la Défense. Malheureusement, M. Sajjan célébrait les festivités dans sa propre province, en Colombie-Britannique. Peu après, M. Sajjan a affiché sa propre vidéo (en anglais) adressée à Sophia, en promettant que son personnel fixerait une rencontre à son retour. « J’attends avec impatience de vous rencontrer parce l’un de mes objectifs est de rencontrer les futurs dirigeants du Canada », a-t-il déclaré. La rencontre a eu lieu jeudi, avant le départ de M. Sajjan pour les réunions de l’OTAN en Pologne. Le ministre a rencontré Sophia, qui était accompagnée de ses parents, dans la rotonde, tout juste à l’intérieur de l’entrée principale de la Chambre des communes. Se penchant au niveau du regard de la fillette, ils ont parlé ensemble de l’édifice historique qui serait le lieu parfait pour un jeu de chat et souris ou de cachecache, a déclaré la porte-parole de M. Sajjan, Jordan Owens. Ils ont visité le Sénat, la Bibliothèque du Parlement et la Chambre des communes, où Sophia s’est assise dans le fauteuil du Président et a joué avec la commande électrique qui élève et abaisse le fauteuil. « (Le ministre) lui a demandé ce qu’elle voulait devenir plus tard et elle a répondu “Justin Trudeau”, a affirmé Mme Owens. Le ministre lui a dit que Justin Trudeau voulait qu’elle soit première ministre. » M. Sajjan a affiché une image d’eux sur Twitter marchant main dans la main dans l’édifice du Centre de la Colline du Parlement. « J’ai rencontré ma nouvelle amie Sophia aujourd’hui, a écrit M. Sajjan. Lorsqu’elle sera plus grande, elle veut être première ministre. Je parie qu’elle le sera. »

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DANS L’ACTUALITÉ Le père de Sophia a affirmé qu’elle était « évidemment très excitée » par la visite à la Colline. « Lorsqu’elle est arrivée, elle était quelque peu troublée par les caméras et la présence du ministre. Pour être honnêtes avec vous, nous ne nous attendions pas à ce qu’il y ait autant de caméras nous entourant, alors même pour nous c’était un peu impressionnant. » Sophia a suscité d’abord l’attention nationale en novembre dernier lorsque, peu après l’élection fédérale qui a porté le Parti libéral de M. Trudeau au pouvoir, celle-ci a été filmée (en anglais) en nommant les membres du cabinet fédéral nouvellement nommés. Ses parents, qui sont tous deux des fonctionnaires fédéraux, ont attribué ses capacités hors du commun à leurs conversations fréquentes au sujet de la politique à la maison. En février, elle a rencontré la ministre de la Réforme démocratique, Maryam Monsef, et chanté l’hymne national alors qu’elle était assise sur ses genoux. Sa performance lui a valu un certificat reconnaissant son engagement civique. « Elle s’intéresse également à Dora et La Reine des neiges et aux princesses et aux choses auxquelles s’intéresserait normalement une enfant de deux ans, mais son intérêt pour la politique a commencé lorsque le nouveau cabinet a prêté serment », a affirmé son père, qui travaille pour le ministère de l’Immigration. « Nous parlons beaucoup du fait que nous avons beaucoup de chance d’être au Canada et tout simplement en général des politiques auxquelles s’engage le gouvernement. Je ne crois pas que Sophia comprenne toute la gamme des enjeux, mais elle a développé un intérêt pour certains aspects de ceux-ci. » « Je ne crois pas non plus qu’elle se rend compte de la chance qu’elle a d’avoir ce type d’attention, mais je crois que lorsqu’elle sera plus grande, elle y repensera et, espère-t-on, cela l’aidera à participer davantage en quelque sorte. » Source : Toronto Star

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DANS L’ACTUALITÉ UN COUPLE EN COLOMBIE-BRITANNIQUE CONDAMNÉ À PAYER 111 000 $ POUR FRAUDE À L’IMMIGRATION ENVERS DES « AMIS » CHINOIS Une juge a ordonné à un couple de Langley de payer plus de 100 000 $ à un couple d’amis chinois pour avoir commis une fraude civile en leur ayant fourni de l’aide en matière de services d’immigration. Bi He Zhao et Rui Du, un époux et son épouse dont le domicile est en Chine, ont fait valoir devant la cour que Yubin Dong et Bing Ji, de Langley, ont proposé de les aider à titre d’amis dans leur demande d’immigration au Canada. Mme Dong et M. Ji ont déclaré au cours d’un procès de deux semaines devant la Cour suprême de la Colombie-Britannique qu’ils avaient convenu de fournir des services par entente orale. M. Zhao, un avocat ayant un cabinet prospère en Chine, a témoigné que vers la fin de 2008, Mme Dong, une ancienne camarade de la faculté de droit à Beijing, avait communiqué avec lui. Cette prise de contact a finalement débouché sur la proposition de Mme Dong de les aider à venir au Canada. M. Zhao a témoigné que Mme Dong a affirmé qu’elle communiquerait avec un ami qui avait une entreprise de consultation en immigration et qu’elle ne lui facturerait pas de frais; elle recevrait à la place une commission de cette entreprise. Mme Dong, qui s’est décrite comme une femme d’affaires ayant travaillé dans le domaine de l’immigration pendant de nombreuses années, n’était ni une consultante en immigration réglementée ni une avocate inscrite à un barreau canadien. En fait, Mme Dong était associée avec une entreprise de consultants en immigration établie à Vancouver au nom de Can Achieve Consultants, a-t-elle expliqué à la cour. Sur plusieurs années, les demandeurs ont payé 193 897 $ aux défendeurs pour qu’ils les aident dans le processus d’immigration. Dans la décision rendue mardi, la juge Martha Devlin de la Cour suprême de la Colombie-Britannique a conclu que de ce montant seulement 82 000 $ représentaient des coûts légitimement associés et remis à Can Achieve par Mme Dong pour des services fournis à la famille chinoise et pour leur établissement au Canada. Dans sa décision de 27 pages, la juge a noté qu’il manquait une somme de 111 897 $. « Mme Dong savait qu’elle surfacturait le montant réclamé aux demandeurs en vue de garder le paiement excédentaire. Elle savait que c’était strictement faux et que cela serait inacceptable pour les demandeurs. »

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DANS L’ACTUALITÉ « Les demandeurs ont prouvé que Mme Dong a commis une fraude à leur égard selon les normes de preuves requises en matière de fraude civile. » La juge est parvenue à cette conclusion après évaluation de versions des événements grandement discordantes entre les parties. Elle a déclaré que Mme Dong n’était pas un témoin digne de foi, son témoignage étant « truffé de contradictions et d’invraisemblances ». La juge a déclaré que Mme Dong avait fabriqué un document dans une tentative « désespérée » de justification d’un paiement excédentaire de 17 000 $ sur un montant de 32 000 $ réclamé pour effectuer une demande de permis d’études pour le fils du couple chinois et couvrir des frais afférents. Lorsque le couple chinois a exercé des pressions sur Mme Dong pour recevoir des explications sur ce qui semblait être un paiement excédentaire, Mme Dong a appelé la police alléguant que Mme Du et son fils avaient tenté de l’intimider en lançant des cailloux à sa porte. Mme Dong a affirmé avoir appelé la police parce qu’elle craignait vraiment pour sa sécurité et celle de sa famille et que des problèmes sont survenus lorsque M. Zhao l’a informée du fait qu’il avait un casier judiciaire en raison d’un meurtre commis, mais qu’il n’avait déclaré dans aucune de ses demandes. La juge a cependant rejeté cette affirmation. « Cette explication n’est pas fondée. M. Zhao a en effet expliqué que sa condamnation en Chine concernait un tir accidentel tandis qu’il était dans l’armée. J’accepte son témoignage selon lequel la condamnation a été effacée du casier judiciaire. » La juge a conclu que Mme Dong avait concocté des raisons pour appeler la police au sujet des demandeurs afin de créer des problèmes et de les détourner de leur intention de la poursuivre pour fausse déclaration concernant l’utilisation des fonds qu’ils lui avaient remis. « Dans l’ensemble, elle est apparue comme une femme en colère et sur la défensive dont la fierté semble l’avoir empêchée d’assumer les conséquences de ses actes. » « J’accorde également peu de poids au témoignage de M. Ji. Au fond, il a répété le témoignage de Mme Dong en ce qui concerne ce qu’il a fait pour aider les demandeurs lors de leur arrivée au Canada. » La juge Devlin a trouvé que M. Zhao et Mme Du étaient des témoins fiables. « Même s’ils ont peut-être fait preuve de naïveté en faisant entièrement confiance à Mme Dong et s’ils lui ont donné des fonds sans la questionner, cela n’a pas de conséquence sur ma capacité à fonder ma décision sur leur preuve. » La juge a ajouté que Can Achieve, dont trois témoins ont témoigné au nom des défenseurs, n’a été d’aucun secours dans l’affaire du couple de Langley. « Le fait que les représentants de Can Achieve n’ont pas fourni d’explication cohérente sur les relations contractuelles avec les agents d’immigration tels que Mme Dong est troublant et préoccupant quant à la véracité de toute leur preuve. » Source : Keith Fraser, The Province

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DANS L’ACTUALITÉ INQUIÉTUDE DU GOUVERNEMENT CANADIEN VIS À VIS DES VOYAGEURS MALCHANCEUX QUI PAIENT DES AVE 17 FOIS PLUS CHER SUR DES SITES WEB FRAUDULEUX OTTAWA — Le gouvernement canadien « surveille étroitement » les faux sites Web qui escroquent des voyageurs en leur faisant payer des frais exorbitants – jusqu’à 17 fois le prix actuel – pour les autorisations de voyage électronique, une inscription en ligne qui sera bientôt obligatoire pour les visiteurs étrangers au Canada. Il y a au moins 10 sites Web de la sorte, « mais il pourrait y en avoir plus », a déclaré Nancy Chan, porteparole d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Elle raconte que certains escrocs ont réclamé jusqu’à 85 euros – environ 121 $ – pour un service qui ne coûte que 7 $. Le ministère a traité presque 500 plaintes jusqu’à présent. Certains des plaignants avaient payé des frais inutilement, croyant faire affaire avec le gouvernement du Canada tandis que d’autres ont signalé des sites Web qu’ils jugeaient suspects. « Le ministère d’IRCC est inquiet du fait que des voyageurs sont pris au dépourvu. Non seulement, ils paient parfois des frais inutilement, mais ils fournissent aussi des renseignements personnels à ces entreprises », a affirmé Mme Chan. Même si la question d’autorité se pose pour les sites basés à l’étranger, elle explique que le ministère mène une « campagne d’information » au moyen de ses missions diplomatiques et collabore avec les principaux moteurs de recherche pour empêcher l’autopromotion des sites. Il « étudie » également d’autres possibilités, « notamment pour ce qui est de la violation du droit d’auteur », a ajouté Mme Chan. Mais une recherche sur Google vendredi a montré qu’un de ces sites apparaît toujours sur la première page des résultats de recherche. Ce site Web, canadaetavisa.com, emprunte des termes du ministère de l’immigration du Canada, mais affiche un avertissement au bas de la page pour indiquer « que le site Web est privé et n’est pas affilié au gouvernement du Canada ». Il comprend un formulaire de demande qui demande des renseignements quant au passeport, aux fonds disponibles pour le voyage, aux antécédents professionnels, ainsi que de nombreux renseignements personnels et sur la carte de crédit pour « des frais tout inclus de 55 $ US pour le traitement de données par le gouvernement du Canada ». [trad. libre] Une page sur les conditions d’utilisation comprend un avertissement global quant à la responsabilité. Ce site est inscrit sur un service de « domaines par proxy » en Arizona. La semaine dernière, un avis émis par le haut-commissariat du Canada de Trinité-et-Tobago sur Facebook informait les voyageurs qu’ils ne devaient « utiliser que le site Web officiel du gouvernement du Canada, Canada.ca/ave » et recommandait de « faire attention aux autres sites qui pourraient paraître légitimes ».

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DANS L’ACTUALITÉ Mme Chan a déclaré que le ministère espère que d’autres missions diplomatiques leur emboîteront le pas et émettront des avertissements similaires. Depuis le mois de mars, les voyageurs qui ne sont pas visés par l’obligation de visa, doivent être munis d’une AVE. Durant la « période de clémence », en vigueur dès maintenant et jusqu’au 29 septembre, les voyageurs peuvent tout de même monter à bord d’un avion sans avoir à présenter un formulaire d’AVE. L’autorisation, liée de manière électronique au passeport du voyageur, est valide pour cinq ans ou jusqu’à expiration du passeport. Des systèmes similaires sont utilisés depuis des années dans d’autres pays, notamment en Australie. Les personnes requérant une AVE avant de monter à bord d’un avion se rendant au Canada, sont les résidents permanents des États-Unis et les citoyens de la plupart des pays européens et des Caraïbes, de l’Australie, de la Nouvelle-Zélande, d’Israël et de certains pays asiatiques et de l’Amérique du Sud. Une fois que les exigences relatives aux visas seront levées pour les citoyens mexicains, le 30 novembre, les Mexicains devront aussi être munis d’une AVE, d’après un communiqué de presse du bureau du premier ministre. Les citoyens canadiens et américains ainsi que les personnes munies d’un visa valide pour le Canada n’ont pas besoin de faire de demande. Source : Marie-Danielle Smith, PostMedia

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DANS L’ACTUALITÉ UNE FRAUDE OÙ « IMMIGRATION CANADA » AGIT DE MANIÈRE MENAÇANTE INCITE LA POLICE À LANCER UN AVERTISSEMENT RÉGION DE WATERLOO – Si qui que ce soit vous appelle en prétendant travailler pour « Immigration Canada » et vous réclame de l’argent, veuillez raccrocher et appeler immédiatement la police de Waterloo. La police a besoin de connaître votre nom et votre adresse pour que ce qui s’est produit lundi (11 juillet) à Waterloo (en anglais) ne se reproduise plus. Un homme a récemment reçu ce type d’appel et a refusé de donner plus de 2500 $. L’escroc, qui avait obtenu l’adresse au domicile, a prétendu que la police frapperait à la porte du résident pour réclamer l’argent. La police s’est effectivement présentée, mais pas pour collecter l’argent. Une femme inconnue aurait rapporté que deux hommes armés de fusils tentaient de pénétrer dans sa maison. Des policiers lourdement armés ont répondu à l’appel et sont entrés dans la résidence où se trouvaient le propriétaire, sa femme et leur fils. On pense que les escrocs sont à l’origine du faux l’appel et qu’ils visaient à effrayer le résident pour qu’il paie l’argent. « La police demande que toute personne qui reçoit un appel de quelqu’un les menaçant d’envoyer la police pour collecter de l’argent, communique avec la police de Waterloo en donnant son nom et adresse pour éviter un faux appel potentiel à l’aide et le déploiement des ressources de la police dans la résidence », affirme un communiqué de presse. « Surtout, la police souhaite rappeler à la communauté de ne pas devenir victime d’escroqueries téléphoniques et de ne jamais fournir des renseignements personnels ou des fonds à des personnes dans ces circonstances. » Pour communiquer avec la police de Waterloo, composez le 519-653-7700. Source : Cambridge Times

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DANS L’ACTUALITÉ UNE AVOCATE DE WINDSOR EN ONTARIO, SANDRA SACCUCCI ZAHER, COUPABLE D’AVOIR FABRIQUÉ UNE DEMANDE D’ASILE Mme Zaher a été déclarée coupable de deux infractions à la Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés pour avoir fait une représentation erronée des faits dans une demande d’asile et pour avoir aidé une personne à faire de fausses déclarations relativement au statut de réfugié. L’assistante juridique de Mme Maher, Diana Al-Masalkhi, qui faisait face à des accusations similaires, n’a pas été déclarée coupable. Lorsque la juge de la cour supérieure, Renee Pomerance, a fini la lecture de sa décision consignée dans un document de 76 pages, les membres de la famille de Mme Al-Masalkhi et des amis dans la salle d’audience lui ont souri ouvertement ainsi qu’aux uns aux autres. Justice a enfin été faite pour Mme Al-Masalkhi, qui a été touchée par cette affaire depuis 2012, a déclaré l’avocate de la défense Laura Joy. « Cette jeune femme travaillait pour (Mme Zaher) et a été accusée à cause de son emploi. C’était une jeune employée, a affirmé Mme Joy. Le fait que ces accusations aient plané audessus de sa tête durant tout ce temps et d’avoir à se défendre de ces accusations très sérieuses devant un tribunal a été très éprouvant pour elle. » Mme Zaher, représentée en cour par l’avocat Patrick Ducharme, dirigeait une pratique en immigration jusqu’en 2012. Son permis d’exercice du droit a été suspendu après son arrestation en mars cette année-là. Mme Zaher et Mme Al-Masalkhi avaient été arrêtées suite à un coup monté de la GRC. Une enquête avait été lancée après la dénonciation d’un avocat local à la police du fait que Mme Zaher avait présenté une demande d’asile présumément frauduleuse au nom d’un client. L’enquête de la GRC reposait sur un agent se faisant passer pour un sikh travaillant illégalement au Canada et un deuxième agent prétendant être un traducteur. Les deux hommes ont rencontré Mme Zaher à plusieurs occasions et chaque rencontre a été enregistrée. La GRC a également mis les téléphones de Mme Zaher sous écoute. Même si elle a jugé Mme Zaher coupable, Mme Pomerance, a affirmé être incapable de déterminer le motif. « Il est difficile de saisir la raison qui a poussé Mme Zaher à mettre en péril sa liberté, son gagne-pain et sa qualité de vie en fabriquant une histoire pour un demandeur d’asile », a déclaré Mme Pomerance. « Je ne comprends ce qu’elle avait à y gagner. Mme Zaher donnait l’impression d’avoir profondément à cœur sa profession et d’être une avocate qui aidait ses clients. Je ne sais pas pourquoi elle a violé la loi et exercé une activité criminelle; il n’y avait pas de perspective importante de profit financier. » « Les questions humaines ont souvent des facettes multiples et sont complexes. En fin de compte, je ne comprendrais peut-être jamais. Il me faut seulement arriver à une conclusion d’après la preuve. » La date de la détermination de la sentence sera fixée en août. Source : Windsor Star

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DANS L’ACTUALITÉ LES CANADIENS D’ORIGINE ASIATIQUE LANCENT UNE CAMPAGNE ÉPISTOLAIRE POUR ABORDER LA QUESTION DU RACISME DANS LEURS COMMUNAUTÉS Les lettres adressées aux aînés visaient à engager une discussion sur le racisme anti-Noirs, à la suite de la violence policière et du mouvement Black Lives Matter (les vies noires comptent). Un groupe qui représente les jeunes Canadiens asiatiques entreprend un programme d’éducation sur le racisme anti-Noirs destiné à leurs parents, leurs grands-parents, leurs oncles et tantes pour aider à enrayer les tensions qui perdurent entre les deux groupes minoritaires. À la suite de la réaction violente contre le mouvement Black Lives Matter, des répercussions du défilé de la fierté gaie de Toronto et des violences policières armées récentes aux États-Unis, des centaines de Canadiens d’origine asiatique prévoient lancer une campagne épistolaire (en anglais) cette semaine destinée aux aînés dans leurs communautés. La campagne, qui s’inscrit dans le cadre d’une initiative similaire aux États-Unis, vise à créer un « espace de dialogue ouvert et transparent » sur la justice raciale, la violence policière et le racisme anti-Noirs dans les diasporas asiatiques au Canada. « La lettre a pour but d’aider les Asiatiques à amorcer des conversations dans leurs communautés sur le racisme anti-Noirs, et plus précisément, sur le racisme anti-Noirs auquel participent les Asiatiques », a déclaré Ren Ito, un Canadien d’origine japonaise de Toronto et un des organisateurs de la campagne canadienne. « En réalité, toutefois, les différentes communautés asiatiques sont constituées en fonction de la race et du racisme de diverses manières. Et cela signifie que les différentes communautés ont différents besoins lorsqu’il est question d’entamer des conservations sur le racisme anti-Noirs ou même sur le racisme en général. » Une initiative épistolaire similaire menée par les Américains d’origine asiatique a été encouragée par les assassinats récents d’Alton Sterling (en anglais) en Louisiane et de Philando Castile (en anglais) au Minnesota. « Pour certains d’entre nous au Canada et à Toronto en particulier, le moment était également opportun parce que nous devions faire face à la controverse et à la réaction violente et raciste contre le mouvement Black Lives Matter à Toronto (en anglais) pour son intervention lors du défilé de la fierté gaie visant à tenir Pride Toronto responsable de la marginalisation des personnes de couleur homosexuelles et transgenres », a affirmé Ito, 28 ans, qui est venu s’installer ici avec sa famille du Japon à l’âge de deux ans et qui est étudiant au doctorat à l’Université de Toronto. Les lettres sont traduites en japonais, coréen, tagalog, vietnamien, chinois, hindi, persan, pendjabi, tamoul, urdu, espagnol et arabe pour aider les partisans de ces communautés à établir un dialogue avec leurs pairs et leurs propres médias ethniques, a affirmé Anita Ragunathan, une autre organisatrice de la campagne. « J’ai amorcé le dialogue sur le racisme anti-Noirs au sein de notre communauté avec mes parents à la suite du meurtre de Trayvon Martin (en anglais) en Floride (en 2012). Il s’agit d’un dialogue qui se poursuit, et j’espère que cette lettre les aidera à comprendre pourquoi cela est si important pour moi et d’autres personnes de notre génération », a affirmé Ragunathan, 27 ans, qui est née à Toronto de parents immigrants tamouls.

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DANS L’ACTUALITÉ « Refuser de dénoncer le racisme c’est y participer et l’autoriser. » Une autre organisatrice, Sun, artiste et éducatrice qui porte un nom unique depuis près de 10 ans (en anglais), a déclaré que le racisme anti-Noirs est presque une tendance dans de nombreuses communautés asiatiques. « Un grand nombre de nos communautés se conforment à ces idées et les intériorisent de manière très profonde et inconsciente. Cela est problématique, et nous devons nous efforcer de nous défaire de ces idées oppressives afin d’être en mesure de bâtir des communautés plus saines », a déclaré Sun, qui a immigré au Canada de la Corée alors qu’elle avait cinq ans. « Les médias contribuent à perpétuer ces préjugés. Nos parents ouvrent leur téléviseur et voient des images d’hommes noirs présentés comme des voyous et des criminels. Les victimes des brutalités policières ne sont pas traitées à ce titre. Au lieu de mettre en lumière leur humanité, on nous présente leurs casiers judiciaires accompagnés de photos qui visent à les rendre menaçants. Nous subissons un lavage de cerveau et oublions que ces hommes et ces femmes sont des pères, des mères, des frères et des sœurs. » Sun a été exposée directement au sentiment de racisme anti-Noirs de sa communauté lorsque son père l’a reniée il y a six ans, parce qu’elle avait un conjoint noir. « Je n’ai pas parlé à (mon père) depuis, a déclaré Sun, âgée de 30 ans. Ma mère est plus compréhensive à l’égard de cette question, mais ignore encore ma participation (à la campagne épistolaire). J’attends les traductions coréennes pour entamer cette conversation avec elle. Parfois il est plus facile de parler du fait que nos communautés sont opprimées plutôt que de reconnaître que nos communautés perpétuent l’oppression. » La campagne épistolaire recherche d’autres bénévoles pour aider à traduire la lettre dans d’autres langues. Source : The Toronto Star

La bénévole du mouvement Black Lives Matter, Sun, a pris part au rassemblement à l’extérieur du quartier général de la police au printemps. Elle croit que certains Canadiens d’origine asiatique doivent se défaire des idées oppressives.

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AVIS DISCIPLINAIRES DARY NOTICES Les décisions du Comité de discipline figurent ci-dessous. Elles sont affichées, au même titre que celles prises précédemment, sur le site Web du CRCIC sur la page des Avis disciplinaires.

Dans l’affaire opposant : Le Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada et Keith Yat Chor Wong, R421503 Date de l’audience : 27 juin 2016 Date des motifs de la décision : 4 juillet 2016 Décision Ordonnance du comité de discipline Réprimande

Dans l’affaire opposant : Le Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada et Lily Lee, R422567 Date de l’audience : 27 juin 2016 Date des motifs de la décision : 4 juillet 2016 Décision Ordonnance du comité de discipline Réprimande

Dans l’affaire opposant : Le Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada et membre, non nommé Date de l’audience : 27 juin 2016 Date des motifs de la décision : 4 juillet 2016 Décision Ordonnance du comité de discipline Réprimande

Restez en contact 5500 North Service Rd., bureau 1002 | Burlington | ON | L7L 6W6 Tél. : 1-877-836-7543 Fax : 1-877-315-9868 www.iccrc-crcic.ca | [email protected]

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