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4 août 2016 - Bamba Thiam, ingénieur informaticien et expert en cybercriminalité ..... laissent entendre que les habitants des provinces maritimes sont ...
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bulletin Le CRCIC est l’organisme de réglementation désigné par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada pour réglementer la profession de consultant en immigration et en citoyenneté ainsi que de conseiller d’étudiants étrangers. 2016 –14e numéro

MANCHETTE LE DIRECTEUR DES COMMUNICATIONS DU CRCIC EST RECONNU À L’ÉTRANGER POUR SON TRAVAIL DE PRÉCURSEUR DANS LA PROTECTION DES IMMIGRANTS BURLINGTON (ONTARIO), le 4 août 2016 —Daniel Roukema, directeur des Communications du Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada (CRCIC), est reconnu par le Council on Licensure, Enforcement and Regulation (CLEAR) comme champion de la protection des consommateurs de services en matière d’immigration au Canada. Cette année, l’organisme américain a décerné le 2016 Consumer Protection Award, un prestigieux prix reconnaissant chaque année le mérite d’un individu ayant contribué de manière innovante à une meilleure compréhension de la part du grand public des divers enjeux de nature réglementaire en lien avec la protection des consommateurs et du public, la sensibilisation et la mobilisation des citoyens à M. Roukema. M. Roukema, fils d’immigrants, a notamment été l’instigateur du lancement de l’outil confidentiel de dénonciation servant notamment à porter à l’attention des responsables de l’application de la loi les individus non agréés fournissant des services en matière d’immigration. En vertu des lois canadiennes, les personnes fournissant des conseils en immigration ou en citoyenneté moyennant des frais ou autre forme de rétribution doivent être réglementées par le CRCIC à titre de consultants réglementés en immigration canadienne (CRIC) ou de conseillers réglementés en immigration pour étudiants étrangers (CRIEE), exception faite des membres en règle d’un barreau provincial ou territorial ou de la Chambre des notaires du Québec. L’outil précité a permis de recueillir des milliers de dénonciations et une augmentation considérable des cas potentiels d’activités frauduleuses signalés par l’organisme de réglementation aux responsables de l’application de la loi. M. Roukema a en outre présidé la participation du CRCIC dans la campagne annuelle fédérale présentée sous l’égide du Bureau de la concurrence, le Mois de prévention de la fraude. Il préconise ainsi une approche novatrice dans la protection des immigrants au Canada, en réalisant et en produisant notamment une vidéo éducative multilingue très prisée visionnée à plus de 50 000 reprises au cours du premier mois seulement de sa publication en ligne, et faisant également appel aux médias sociaux tout comme aux médias publicitaires traditionnels afin de diffuser et de propager le message du CRCIC, dorénavant accessible à des dizaines de millions d’individus à travers le monde. « Cette reconnaissance est à la fois extraordinaire et bien méritée, commente Christopher Barry, président-directeur général du CRCIC. Daniel comprend bien les défis auxquels sont confrontés les immigrants, et a travaillé sans relâche à veiller à leur sécurité durant leur périple à destination du Canada. Je suis également fier du fait que cette reconnaissance atteste de l’engagement du CRCIC dans la réalisation de son rôle névralgique dans le processus d’immigration instauré ici au pays, tout en contribuant au rayonnement de la réputation du Canada à travers le monde à titre de terre d’accueil bienveillante et solidaire. » « Ce sont parmi les personnes les plus vulnérables de la planète qui cherchent à venir au Canada pour y refaire leur vie. Je suis fier de travailler pour un organisme qui soit à ce point engagé dans l’atteinte de cet objectif par chacun de ces individus de manière légale, efficace et sécuritaire, fait remarquer M. Roukema. Même si ce prix est attribué uniquement en mon nom, je l’accepte au nom de tous mes collègues qui sont tout aussi dévoués, et aussi au nom des milliers de consultants réglementés en immigration canadienne dont le professionnalisme et l’expertise sont mis au service des nouveaux arrivants au Canada afin qu’ils entreprennent et réussissent une nouvelle vie ici, tous les jours. » M. Roukema sera reconnu par l’organisme CLEAR lors du Congrès annuel de formation de l’organisme qui aura lieu le vendredi 16 septembre à Portland, dans l’État d’Oregon.

Réglementation des professionnels en immigration. Protection du public.

DANS CE NUMÉRO Assemblée générale annuelle Appel de candidatures au conseil d’administration Profil de l’équipe des inscriptions au CRCIC Mise en garde de la police régionale de Peel à propos de fraudes persistantes relatives à l’Agence du revenu du Canada et à l’immigration Le Canada impuissant La Bulgarie satisfait aux critères pour la dispense de visa, aux dires du premier ministre du pays Une exposition au Quai 21 retrace le voyage de la communauté ukrainienne au Canada Une nouvelle Canadienne inspirante facilite la transition pour les réfugiés Le temps est venu pour les Canadiens de l’Atlantique de se débarrasser de l’étiquette « étrangers » pour les nouveaux arrivants, déclare Scott Brison Avis disciplinaires

DATES À VENIR 7 août 15 août 5 septembre

Examen des normes professionnelles (ENP) Board Fin deNominations l’appel de candidature due fête du Travail – Tous Labour lesDay bureaux – All ICCRC du CRCIC offices seront closed fermés

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INFO CRCIC APPEL DE CANDIDATURES AU CONSEIL D’ADMINISTRATION AVIS EST ICI DONNÉ QUE, conformément au Règlement administratif du Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada (CRCIC), l’appel de candidatures de personnes souhaitant siéger au conseil d’administration du CRCIC sera ouvert du 15 juillet 2016 au 15 août 2016 à 17 heures (heure de l’Est) au siège social du Conseil situé au : 5500 North Service Road, bureau 1002 Burlington (Ontario) L7L 6W6 CANADA Les candidatures d’administrateurs sont acceptées pour les postes vacants d’administrateurs élus suivants : 2 administrateurs 2 administrateurs 1 administrateur 1 administrateur

Ouest du Canada (BC, AB, SK, MB) Ontario Québec Canada atlantique et territoires (NB, PE, NS, NL, YT, NT, NU) et étranger

En plus des douze (12) membres élus, trois (3) administrateurs d’intérêt public font aussi partie du conseil d’administration de quinze (15) membres. Deux (2) administrateurs d’intérêt public seront nommés par le conseil d’administration pour un mandat d’un (1) an. Le troisième administrateur d’intérêt public a été élu l’année dernière pour siéger durant un mandat de deux ans. Parmi les administrateurs actuels, les membres suivants ont exprimé leur souhait de siéger au conseil d’administration pour un mandat supplémentaire : Ron McKay (Ouest du Canada) Joan Page (Ouest Canada) Peter Bernier (Ontario) Tarek Allam (Québec) Richard Dennis (Canada atlantique, territoires et étranger) Javier Vinsome (administrateur d’intérêt public nommé) Immédiatement après l’appel de candidatures, le 15 août 2016, toutes les mises en candidature soumises seront examinées afin de s’assurer qu’elles sont conformes et que tous les formulaires requis, soutiens à une candidature, documents, déclarations et consentements ont été reçus et sont complets. Toute anomalie identifiée sera signalée au candidat ou à la candidate, qui aura quatorze (14) jours pour résoudre tout problème. À compter du 6 septembre 2016, la liste des candidats admissibles sera affichée sur le site Web du Conseil. L’élection s’effectuera par vote électronique ou par remise d’un bulletin de vote, en novembre 2016, et tous les bulletins reçus seront dépouillés au plus tard le 7 novembre 2016. Les résultats seront annoncés à l’assemblée générale annuelle qui aura lieu le samedi 12 novembre 2016 à Toronto, en Ontario. Les informations sur la mise en candidature – exigences d’admissibilité, formulaire de candidature, formulaire de soutien à une candidature et déclaration solennelle du candidat – peuvent être téléchargées à partir du site Web à www.iccrc-crcic.ca. Les questions d’ordre général sur le processus d’élection peuvent être adressées au registraire et secrétaire général à [email protected].

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INFO CRCIC PROFIL DE L’ÉQUIPE D ES INSCRIPTIONS AU CRCIC Carrie Sutherland et Amanda Ross ont pour tâche complexe de gérer l’inscription des membres au CRCIC. Carrie s’est jointe au CRCIC en 2012 à titre de gestionnaire de l’inscription, et Amanda, commis à l’inscription, est venue lui donner un coup de main l’année dernière. L’équipe des communications a eu une conversation avec elles pour en apprendre davantage sur la manière dont elles gèrent l’information relative aux membres : Décrivez votre travail concernant l’inscription à l’examen et au CRCIC. CARRIE : Pratiquement tout se fait par étape ou par lots. Un de mes principaux objectifs est de traiter tous les dossiers sur le même pied d’égalité. Les documents sont donc traités alphabétiquement au fur et à mesure de leur réception de manière à ne pas envoyer plus de messages aux candidats/membres qu’il ne faut. Nous accusons réception cependant de tout document soumis pour l’examen ou l’inscription, le plus souvent par courriel. Nous espérons ainsi garder informées les personnes soumettant les documents aussi rapidement que possible. Cela nous permet également de savoir à quelle étape le candidat à l’examen ou la personne qui souhaite s’inscrire est rendu. Cependant, le traitement des documents et des demandes soumis prend beaucoup de temps puisque nous recevons en moyenne 500 candidatures par examen. Il nous faut examiner les documents, entrer les données pour nous assurer que le dossier des candidats/membres est exact et à jour, puis classer les documents papier. L’attention aux détails est vitale pour s’assurer que les documents soumis sont valides et authentiques. Beaucoup de candidats déposent une demande pour passer l’examen, puis reportent à plusieurs reprises la date à laquelle ils souhaitent le passer. D’autres ayant échoué doivent refaire l’examen. Le dossier d’un candidat peut donc être examiné plusieurs fois. AMANDA : Je réponds aux courriels et aux appels téléphoniques ayant trait à l’inscription et aux documents soumis en vue de l’examen et de l’adhésion. J’exporte les données des candidats à l’examen qui se sont inscrits en ligne. J’aide au traitement des documents relatifs à l’adhésion et je délivre les cartes d’identité et les certificats d’adhésion.

Combien de candidats comptez-vous avoir à la prochaine date d’examen? CARRIE : Le nombre de candidats varie pour chaque date d’examen. Présentement, nous avons en moyenne 500 candidats par examen. Une fois enlevés les candidats qui reportent leur date d’examen et ceux qui ne peuvent pas se présenter pour d’autres raisons, il faut compter environ 150 à 250 candidats par examen.

Quel conseil donneriez-vous aux futurs CRIC souhaitant améliorer leur expérience générale pour ce qui est de l’inscription? CARRIE : Je conseillerais aux candidats de télécharger et de lire en détail le Guide d’inscription. Faites-en une priorité, c’est un excellent outil qui explique étape par étape comment déposer une demande, passer l’examen et éventuellement s’inscrire au CRCIC. Il indique avec précision ce qui est requis, comment soumettre les documents et ce qui est attendu des candidats. AMANDA : Je suis absolument d’accord, lisez le Guide d’inscription!

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INFO CRCIC Qu’est-ce qui vous enthousiasme le plus dans votre poste? CARRIE : J’adore traiter un important lot de candidatures. J’adore voir la liste de toutes les personnes qui ont réussi l’examen des normes professionnelles. Et j’adore envoyer un lot d’inscriptions au registraire aux fins d’approbation. Mon poste est lié à la croissance, aux pas qui sont pris dans la bonne direction, et je trouve cela très gratifiant. AMANDA : J’aime aider les gens autant que je le peux sachant que nous les aidons à accéder à une profession qui changera la vie de nombreuses personnes.

Te souviens-tu Carrie quel était l’effectif des membres lorsque tu as commencé à travailler pour l’organisme? Le nombre de candidats a-t-il augmenté? CARRIE : Techniquement, en dehors des membres fondateurs du CRCIC, il n’y avait pas de membres lorsque j’ai commencé. J’ai donc vu les membres en règle passer de 0 à 3600. Au départ, nous avions six dates d’examen par année, puis nous sommes passés à quatre. Le nombre de candidats par examen a donc de ce fait augmenté, mais nous avions en moyenne 100 à 150 candidats par examen, maintenant nous en avons environ 150 à 250.

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DANS L’ACTUALITÉ MISE EN GARDE DE LA POLICE RÉGIONALE DE PEEL À PROPOS DE FRAUDES PERSISTANTES RELATIVES À L’AGENCE DU REVENU DU CANADA ET À L’IMMIGRATION DES ENQUÊTEURS de la police régionale de Peel souhaitent rappeler au public que les citoyens continuent à recevoir des appels frauduleux relativement à l’Agence du revenu du Canada et à l’immigration. La police conseille vivement aux citoyens de rester très vigilants à l’égard des appels téléphoniques suspects. La police continue à recevoir des rapports de résidents ayant eu des appels téléphoniques de personnes se faisant passer pour des fonctionnaires de différents organismes fédéraux, y compris, mais sans s’y limiter, Citoyenneté et Immigration Canada (CIC), Service Canada et l’Agence du revenu du Canada (ARC). Les abonnés indiquent habituellement qu’un contrôle fiscal a été effectué et que des montants d’impôts n’ont pas été payés ou que des frais relatifs à l’immigration sont en souffrance en raison de renseignements incorrects fournis avec la demande. Dans les deux cas, l’abonné menace la victime d’exécuter le mandat d’arrestation par lequel elle est visée si le paiement n’est pas effectué immédiatement. L’abonné fournit ensuite des instructions de paiement pour que le paiement se fasse par transfert au moyen de Western Union ou de Money Gram, par virement bancaire, achat de cartes de crédit ou iTunes prépayées. Dans certains cas, des taxis ont été envoyés à la demeure de la victime pour la conduire à Western Union ou à une institution financière. On a aussi demandé aux victimes d’envoyer des fonds à l’étranger. Conseils pour se protéger :      

Les fonctionnaires canadiens NE COMMUNIQUENT jamais directement pour demander de l’argent afin de garantir un statut au Canada. Le gouvernement canadien N’ACCEPTE PAS de paiements par l’entremise de Western Union, de Money Gram, de cartes de crédit ou iTunes prépayées et ne demande jamais que ces paiements lui soient envoyés dans un pays étranger. NE PAS AGIR immédiatement. VÉRIFIER si ce qui est dit est vrai. Se méfier de la mystification de l’identité de l’appelant, car les fraudeurs peuvent manipuler l’affichage des appels ou fournir de vrais numéros de téléphone d’organismes fédéraux pour paraître légitimes. Pour vérifier de l’information, ne pas appeler un numéro fourni par l’abonné. Composer uniquement des numéros de téléphone fournis sur le site Web officiel du gouvernement du Canada. Le Bureau de prévention du crime fournit des conseils précieux et des suggestions au moyen du compte Twitter de prévention du crime @PeelCrimePrev.

Pour en savoir davantage sur ce type de fraude ou d’autres fraudes dont sont présentement victimes des Canadiens, visitez le centre antifraude du Canada à www.antifraudcentre.ca. Source : VoiceOnline.com

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DANS L’ACTUALITÉ LE CANADA IMPUISSANT Le Canada est peut-être l’appât, mais la fraude ne survient pas en territoire canadien et les victimes ne sont pas canadiennes. Résultat, l’action des autorités canadiennes s’en trouve limitée, alors que le phénomène est en hausse, selon un expert africain. Le tour de la question en trois points. JEAN-THOMAS LÉVEILLÉ – LA PRESSE Les fraudes par internet qui utilisent le thème de l’immigration sont un phénomène « beaucoup trop commun », soupire une source diplomatique canadienne consultée par La Presse, qui reconnaît que les autorités canadiennes sont impuissantes face à ce problème. « La plupart des [victimes] ne sont pas au Canada et l’argent ne passe pas par le Canada », dit-elle, ajoutant que « même si on fait une plainte et que le site internet [est bloqué], une demi-heure plus tard, il sera hébergé ailleurs ». Les autorités canadiennes disent néanmoins prendre le problème au sérieux et s’efforcent de faire savoir qu’« il n’y a qu’un seul site web [pour faire une demande de visa] et c’est celui du Canada », explique le hautcommissaire du Canada en Tanzanie, Alexandre Lévêque. Ce message est notamment propagé sur les réseaux sociaux comme Facebook et WhatsApp, « qui marchent bien ici, plus que les sites web », explique-t-il. Au Sénégal, l’ambassadeur du Canada Philippe Beaulne affirme lui aussi être préoccupé par le phénomène, mais souligne que bien peu de victimes portent plainte et reconnaît qu’avec « les fraudes sur l’internet, c’est assez difficile de retrouver les responsables ». « Tout ce qu’on peut faire, c’est d’inviter les gens à porter plainte pour qu’il puisse y avoir une enquête. » — Alexandre Lévêque, haut-commissaire du Canada en Tanzanie FRAUDES SANS RISQUE En Afrique, ce phénomène « est en hausse, car il n’y a aucun risque » pour ses responsables, s’exclame Bamba Thiam, ingénieur informaticien sénégalais et expert en cybercriminalité. S’il reconnaît que les autorités sénégalaises prennent le problème au sérieux, il souligne qu’il y a « tellement de cas que c’est difficile de tout traiter ». « L’ampleur que ça a prise est exponentielle. » — Bamba Thiam, ingénieur informaticien et expert en cybercriminalité D’autant plus qu’il est impératif d’améliorer la coopération entre les pays de la région à ce sujet, estime-t-il, puisque les sites internet sont souvent hébergés à l’étranger et les fraudeurs disposent d’équipes au Sénégal pour récupérer l’argent. « En général, ils travaillent en groupe. Ils se rencontrent sur le Net, partagent la même passion qui est d’arnaquer. » Bamba Thiam rapporte que « beaucoup de cas [impliquent] des Béninois et des Ivoiriens ».

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DANS L’ACTUALITÉ Plusieurs des personnes jointes par La Presse dans le cadre de cette enquête ont d’ailleurs indiqué que certains prétendus représentants de l’agence Alfabé, à Dakar, s’exprimaient en français avec un accent ivoirien ou béninois et ne parlaient pas le wolof, principale langue parlée au Sénégal. LA POLICE AUX AGUETS « On est bien outillés » pour lutter contre les fraudes par internet, affirme l’adjudant Henry Ciss, porte-parole de la police nationale du Sénégal, qui s’est dotée il y a quelques années d’une brigade contre la cybercriminalité. Le site internet Formation Emploi Canada était toutefois inconnu des autorités sénégalaises avant que La Presse ne les joigne. Le policier indique lui aussi qu’il est difficile d’agir si les victimes ne portent pas plainte. Le Centre antifraude du Canada (CAFC), organisme responsable de la lutte contre ce type d’arnaque, dit avoir reçu au cours de la dernière année environ 70 signalements de gens se disant victimes de fraudes utilisant l’immigration comme appât. Ces signalements, qui ne sont pas en hausse, précise le CAFC, provenaient principalement du Moyen-Orient et de l’Asie. « Bien souvent, la fraude peut être compartimentée, certaines parties de l’opération étant menées à partir du Canada et d’autres, dans d’autres territoires », explique le porte-parole du CAFC, Jeff Thomson, qui ajoute que le Canada est « une destination prisée ». Le CAFC dit n’avoir reçu aucun signalement pour le site Formation Emploi Canada, mais dit en avoir reçu pour les sites canadianvisa.org, canadianvisaexpert.com et ovcanada.com. Ce dernier, qui exige de 249 à 349 euros (350 à 500 $) pour l’étude d’un dossier, utilise le même serveur informatique et la même adresse postale que le site internet usagc.org, qui prétend pouvoir faciliter l’obtention d’une carte verte permettant de vivre et de travailler aux États-Unis. ILLÉGAL Pour offrir ses services en matière d’immigration contre rémunération, un consultant doit être un avocat ou un parajuriste membre du barreau d’une province ou d’un territoire du Canada, un notaire membre de la Chambre des notaires du Québec ou encore être inscrit au Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada, explique le ministère de la Citoyenneté et de l’Immigration du Canada. Dans les faits, une personne qui ne répond pas à ces critères ne peut tout simplement pas offrir ses services, car Immigration Canada n’interagira pas avec elle, à moins qu’elle certifie le faire sans être rémunérée. Une demande de visa d’études pour le Canada coûte 150 $, rappelle le Ministère. L’utilisation du logo du gouvernement du Canada sans autorisation est aussi illégale. Source : La Presse +

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DANS L’ACTUALITÉ LA BULGARIE SATISFAIT AUX CRITÈRES POUR LA DISPENSE DE VISA, AUX DIRES DU PREMIER MINISTRE DU PAYS

Boyko Boyko Borisov (3e en partant de la gauche), premier ministre de la Bulgarie et Larissa Galadza (3 e en partant de la droite), directrice générale d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada.

Le gouvernement bulgare s’attend à ce que le Canada établisse un calendrier pour supprimer, aussitôt que possible, l’obligation pour les citoyens bulgares d’être muni d’un visa a déclaré le premier ministre Boyko Boyko Borisov. « La Bulgarie est prête à aider l’équipe d’experts du Canada à recueillir l’information technique nécessaire », a affirmé M. Borisov au cours d’une rencontre avec une délégation du gouvernement canadien à Sofia vendredi, selon un communiqué de presse. La Bulgarie satisfait aux critères canadiens pour la suppression de l’obligation pour les citoyens bulgares de voyager avec un visa, notamment pour ce qui est de la gestion des frontières et de la sécurité des documents de voyage, a déclaré M. Borisov à la délégation menée par Larissa Galadza, directrice générale d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. « Parvenir à la réciprocité des visas avec le Canada est un objectif important pour nous, nous espérons donc que ceci se produira aussitôt que possible », a ajouté M. Borisov. Le Canada devrait annoncer cet automne un calendrier pour la suppression des visas pour les citoyens bulgares et roumains, selon ce qui en est ressorti plus tôt ce mois-ci. Source : Novinite.com

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DANS L’ACTUALITÉ UNE EXPOSITION AU QUAI 21 RETRACE LE VOYAGE DE LA COMMUNAUTÉ UKRAINIENNE AU CANADA Le Musée canadien de l’immigration du Quai 21 est fin prêt pour présenter Voyage au Canada : L’immigration des Ukrainiens de 1891-1900, une exposition temporaire qui célèbre le 125e anniversaire de la présence ukrainienne au Canada. L’exposition explore les événements qui ont mené les Ukrainiens à quitter leurs demeures dans l’Empire austro-hongrois, et leurs premières expériences dans l’ouest du Canada. De nombreux Ukrainiens et Ukrainiennes sont passés par Halifax pour venir au pays. L’exposition réalisée par le Kule Folklore Centre de l’Université de l’Alberta a été montée à Halifax grâce à l’aide du Congrès des Ukrainiens-Canadiens. « Nous sommes fiers de présenter Voyage au Canada de l’Université de l’Alberta. Cette exposition jette un regard important sur les premières années d’immigration du Canada et nous permet de partager le patrimoine et les histoires des Ukrainiens et Ukrainiennes », a déclaré Marie Chapman, chef du Musée canadien de l’immigration du Quai 21. Voyage au Canada sera présenté au Musée canadien de l’immigration du Quai 21, dans la Salle d’hommage, du 21 juillet au 30 octobre 2016. L’entrée à l’exposition Voyage au Canada sera comprise dans le prix d’entrée régulier du Musée. Source : CanadianImmigrant.ca

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DANS L’ACTUALITÉ UNE NOUVELLE CANADIENNE INSPIRANTE FACILITE LA TRANSITION POUR LES RÉFUGIÉS

Abeer Al-Salihi fête son anniversaire avec son époux Mohammed et les participants à la 4 e édition du One Night In gala, un événement annuel organisé par le New Canadians Centre (NCC) et Peterborough Immigration Partnership le samedi 5 mars 2016 à The Venue à Peterborough, Ontario.

Dans le but de se souvenir ce pour quoi elle est reconnaissante, Abeer Al Salihi se regarde chaque matin dans le miroir et sourit. Ce n’est pas un sourire léger ou réticent, elle sourit pleinement jusqu’aux oreilles, de ces sourires que certains n’obtiendront qu’en remontant leurs joues avec leur index. « Quand je fais ça, je conserve le sourire toute la journée », déclare la travailleuse auprès des jeunes du programme d’établissement dans les écoles (TÉÉ) du New Canadians Centre qui écrit tous les jours ce pour quoi elle est reconnaissante. « N’attendez pas que quelqu’un vous rende heureux. Rendez-vous heureux vousmême. »

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DANS L’ACTUALITÉ La résidente de Cobourg dont l’énergie inépuisable et la personnalité rayonnante ont fait tourner des têtes en ville est devenue une ressource communautaire précieuse pour ce qui est de soutenir les immigrants, et plus particulièrement les réfugiés de son pays natal, la Syrie. Mme Al Salihi a déménagé de Dubaï, aux Émirats arabes unis, à Pickering en août 2014 avec son époux Mohammed et leurs deux enfants, maintenant âgés de onze et huit ans. Cet automne-là, les Al Salihis ont fait leurs valises pour se rendre à Cobourg – conscients qu’il s’agirait certainement d’un défi puisqu’on les avait prévenus qu’il n’y avait pas vraiment une grande communauté arabe là-bas. Le déménagement en a dit long sur leur personnalité. « J’aime les défis », affirme Abeer, affichant son large sourire tout en expliquant comment elle voulait en apprendre davantage sur son nouveau chez-soi. Elle pensait qu’une plus petite ville lui en donnerait l’occasion. Confiante, Abeer s’est donné pour objectif de briser les barrières sociales. Les Al Salihi étaient persuadés qu’ils pouvaient s’intégrer dans n’importe quelle communauté. « Je crois en mon mari et en moi-même. » Le déménagement de Dubaï à Cobourg a mené à un bouleversement culturel. Ceux qui l’ont accueilli au départ l’ont fait en la serrant dans leurs bras – un geste complètement inusité pour elle. Les Al Salihi ont déménagé à l’Halloween, une fête, qui tout comme serrer les femmes dans les bras, n’a pas cours dans leur pays d’origine. Mohammed vient d’Iraq. Ils ont cependant acheté des déguisements et apprécié les festivités nocturnes. On comprend néanmoins qu’ils n’avaient pas eu le temps de décorer. « Je vous assure, c’était un cauchemar pour nous tous », rit Abeer en se souvenant du regard étonné de ceux sonnant à la porte d’une maison sans aucune décoration. La participation d’Abeer dans le New Canadians Centre au 221, rue Romaine a commencé après qu’elle se soit informée en ville et avoir rencontré la coordonnatrice par intérim des relations avec les collectivités, Caitlin Barratt, qui a répondu à toutes ses questions et l’a tout de suite mise à l’aise. Elle a rapidement aidé à l’organisation des activités et un nombre croissant de parrains de réfugiés l’a contactée ainsi que des groupes souhaitant en apprendre davantage sur la culture syrienne alors que le Canada accueillait les réfugiés fuyant leur pays. « Beaucoup de gens posaient des questions », se souvient-elle. Environ 85 personnes ont assisté à la première présentation d’Abeer au cours de laquelle elle a abordé certains des éléments de base de la culture syrienne, y compris la nourriture et la manière d’interagir avec les femmes et pourquoi les musulmanes portent le hijab – un voile couvrant la tête et la poitrine. Abeer explique qu’elle a vu la « peur » dans le regard des personnes présentes dans la salle, une peur qui a vite disparu pour laisser place aux sourires. C’est ça le but, dit-elle. « Lorsque j’ai vu cette peur disparaître, j’ai accompli mon but. » Plus tôt cette année, Abeer a commencé à aider des parrains en leur enseignant la culture syrienne et en répondant à leurs questions. Elle a travaillé fort pour rencontrer les gens et partager avec eux des conseils motivants.

13 Réglementation des professionnels en immigration. Protection du public.

DANS L’ACTUALITÉ « Je suis persuadée que chacun est spécial et que chacun peut nous enseigner quelque chose, dit Abeer. Je suis tellement contente de pouvoir aider la communauté… Tu es heureuse de sentir que tu as aidé quelqu’un d’une manière ou d’une autre. » Enseigner la culture à d’autres est satisfaisant. Elle s’est aussi rendu compte que les médias grand public ne sont pas la meilleure source d’information. « Si vous voulez apprendre quelque chose, parlez aux gens… vous connaîtrez la vraie histoire. » Le fait de travailler quatre jours par semaine au centre, du lundi au jeudi, a aidé Abeer à améliorer son anglais qu’elle a étudié avec sérieux à Dubaï après avoir appris les connaissances de base durant ses études en Syrie. Dans son pays d’origine, après avoir obtenu son diplôme d’ingénieure civile, elle a travaillé durant une courte période à titre d’assistante d’un ingénieur civil avant de se rendre compte que ce n’était pas un métier idéal pour une future mère. Lorsqu’elle a déménagé à Dubaï pour y vivre avec son mari, elle a suivi sa passion : l’enseignement. Elle a travaillé neuf ans dans cette profession. Abeer a enseigné durant un an dans un jardin d’enfants avant d’enseigner en prématernelle et aux élèves de 1re, 2e et 3e année. Cette expérience professionnelle a aidé Abeer dans son nouvel emploi où elle montre l’exemple. Elle est consciente de ce qui lui a permis de connaître le succès, et elle encourage les autres nouveaux Canadiens à ne pas se fâcher, à comprendre qu’en essayant de trouver leur chemin ils ne sont pas seuls. « Si vous travailliez fort dans votre pays, vous réussirez ici au Canada », dit-elle en les encourageant, tout comme elle le fait avec les clients. « Soyez positifs, sortez et montrez aux autres les compétences dont vous disposez. Si vous restez à la maison en attendant de trouver un emploi, vous n’en trouverez pas. » Le plus dur c’est de franchir la barrière de la langue, dit Abeer, qui encourage les nouveaux Canadiens à étudier tout comme le font les étudiants, chaque jour, niveau par niveau. Ils doivent se soutenir les uns les autres en parlant en anglais plutôt que dans leur langue maternelle. Ceux qui recommencent leur vie au Canada « ont fait quelque chose de bien dans une vie antérieure » et « sont chanceux de recommencer », croit Abeer. « Je suis contente pour eux. » Même si elle s’inquiète pour ceux qui ont personnellement payé cher en laissant derrière des êtres chers, elle est, comme toujours, très positive. « Je suis sûre qu’un jour ils y arriveront. Cela leur prendra plus de temps qu’aux autres, c’est tout. » Affirmer qu’Abeer aime le Canada, c’est peu dire. Elle fait remarquer qu’elle a choisi de venir ici et qu’elle ne fuyait pas la guerre, à l’inverse de nombreuses personnes. Pour sa famille, le Canada est « la destination finale », dit-elle. « J’adore la vie ici. Tout le monde est tellement accueillant. » Jusqu’à présent ce qu’elle apprécie le plus, dit Abeer en un mot, c’est le respect. Ici, même si les gens ne t’aiment pas, dit-elle, ils ne te harcèleront pas, ils ne commettront sûrement pas un crime. « C’est suffisant. Je me sens en sécurité. » Les citoyens ont des droits ici, les gens sont justes et le gouvernement vous aide. « C’est plus que suffisant. »

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DANS L’ACTUALITÉ En fait, les Al Salihi aiment tellement le coin, que Mohammed a lancé sa propre entreprise – Safe Step Service – pour que les familles restent au Canada « sans déménager à Toronto ». L’entreprise fournit des produits antiglisse pour planchers mouillés. Carol Lawless, qui s’assoit en face de Mme AlSalihi au centre, affirme que la travailleuse auprès des jeunes a une « énergie incroyable » et une attitude positive dont tout le bureau profite. « Elle a une manière particulière d’aller droit au but, elle va au cœur des choses », déclare la coordonnatrice au développement des ressources. « Elle est capable de communiquer avec les gens de manière à ce qu’ils se sentent bienvenus et en sécurité. » « Ressource précieuse », Mme AlSalihi a beaucoup de compassion pour les nouveaux Canadiens et leur donne le sentiment que la prochaine étape de leur vie sera positive, affirme Mme Lawless. En travaillant avec elle, Mme Lawless a appris comment tirer le meilleur des gens, ajoute-t-elle en se souvenant qu’une des premières choses qu’elle lui a dites était qu’elle souhaitait avoir un « accent canadien ». « Elle le pense vraiment, dit Mme Lawless. Elle est ici pour apprendre et transmettre son expérience culturelle enrichissante et son héritage aux habitants de Peterborough. » Lorsqu’on lui parle de ses attentes, Abeer répond qu’elle croit que ses enfants feront des études, seront bilingues, peut-être même trilingues, et plaisante sur le fait qu’elle projette être « une aînée heureuse ». Elle ajoute qu’elle aussi prévoit continuer à s’améliorer. « Je n’arrêterai jamais d’apprendre dans ce pays. » Source : ThePeterboroughExaminer.com

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DANS L’ACTUALITÉ LE TEMPS EST VENU POUR LES CANADIENS DE L’ATLANTIQUE DE SE DÉBARRASSER DE L’ÉTIQUETTE « ÉTRANGERS » POUR LES NOUVEAUX ARRIVANTS, DÉCLARE SCOTT BRISON Le principal ministre du cabinet fédéral de la Nouvelle-Écosse, Scott Brison, envisage maintenant d’interdire le terme inamical « étranger » utilisé pour les nouveaux arrivants. HALIFAX—Glynn Williams se rappelle de la méfiance dont il a fait l’objet il y a 11 ans lorsqu’il a commencé à faire l’achat de propriétés dans une petite ville défavorisée sur le plan économique dans l’est de la NouvelleÉcosse. « Il y avait certaines personnes désireuses de se faire entendre […] qui disaient : “Qui est ce type de Toronto, et pour qui se prend-il, en achetant systématiquement toute la ville?” », a affirmé M. Williams, qui a passé 20 ans à diriger une société par actions de Bay Street avant de mettre à profit son zèle pour l’entrepreneuriat à Guysborough, en Nouvelle-Écosse. Ils l’appelaient un « étranger ». C’est un affront qui perdure et qui, pour certains, en dit long sur l’attitude appréhensive du Canada atlantique envers les nouveaux arrivants et son esprit légendaire de clan. Maintenant, le principal ministre du cabinet fédéral de la Nouvelle-Écosse se donne comme mission de changer cette réalité. Au cours des dernières semaines, Scott Brison a suscité un débat en suggérant que le terme soit interdit dans le vocabulaire des Canadiens de l’Atlantique. « Il est dans notre intérêt collectif, sur le plan économique et social, de ne pas utiliser de termes qui reflètent une opinion négative des gens qui choisissent de s’établir au Canada atlantique », a déclaré le président du Conseil du Trésor lors d’un entretien à sa demeure à Cheverie, en Nouvelle-Écosse. Pour M. Williams, les attitudes des gens locaux se sont assouplies au fil des ans alors qu’il a investi plus de 20 millions de dollars dans la ville sous sa marque Authentic Seacoast, en mettant sur pied une auberge haut de gamme, un café, un pub, une brasserie artisanale, un commerce de café, un terrain de golf et une distillerie. Mais il a affirmé que son expérience — « Il y a eu pas mal de gens qui se sont montrés méfiants, hostiles ou indifférents » — l’a amené à conclure que les Canadiens de l’Atlantique doivent apprendre à adopter les nouveaux arrivants s’ils comptent compenser les retombées économiques causées par le vieillissement rapide de la population. M. Brison a affirmé qu’un changement d’attitude est nécessaire dans le cadre d’une plus grande stratégie qui comprend de nouvelles mesures d'immigration visant à changer ce qu'il appelle « une tendance démographique effroyable ». La population de la Nouvelle-Écosse, par exemple, est censée baisser au cours des 20 prochaines années alors que les jeunes gens continuent de quitter la province en quête de travail. D’ici 2036, la province prévoit avoir 100 000 personnes d’âge actif de moins qu’en 2010, selon un rapport paru en 2014.

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DANS L’ACTUALITÉ Terre-Neuve-et-Labrador a le profil de population la plus âgée parmi toutes les provinces, et la Nouvelle-Écosse suit de près au deuxième rang, selon le rapport établi par un groupe d’experts dirigé par le président Ray Ivany de l’Université Acadia. Le rapport recommandait que le nombre d’immigrants admis par année en Nouvelle-Écosse – environ 2300 – soit triplé. « Les Néo-Écossais semblent très enthousiastes à l’égard des nouveaux arrivants d’autres régions du Canada, mais moins favorables à l’accueil d’immigrants, selon le rapport. Un segment de la population croit que les immigrants s’emparent des emplois d’autres Néo-Écossais. » Plus tôt cette semaine, les premiers ministres de l’Atlantique ont annoncé les détails d’un premier projet pilote au Canada visant à stimuler l’économie chancelante de la région en assurant que les nouveaux arrivants n’intègrent pas le flot continu d’exode dans d’autres régions du pays. Lorsque le plan a été annoncé, M. Brison n’a pas manqué de souligner en guise de reproche ceux qui parlent encore en mal des étrangers. « Les gens qui ont déménagé au Canada atlantique m’ont dit à maintes reprises […]que cela prend du temps pour s’intégrer. Nous devons en faire davantage pour que les gens se sentent accueillis ici. » Howard Ramos, un sociologue politique à l’Université Dalhousie à Halifax, a affirmé que les sondages d’opinion laissent entendre que les habitants des provinces maritimes sont ouverts à l’idée d’accepter davantage d’immigrants. « Mais le seul problème auquel nous n’avons pas fait face est […]que les nouveaux arrivants n’ont pas toujours perçu cet accueil chaleureux, a-t-il dit. Nous devons admettre que dans une société multiculturelle telle que la nôtre, il s’agit de concessions mutuelles. Ce n’est pas seulement une question de s’intégrer dans le même moule. » L’arrivée récente de milliers de réfugiés syriens au Canada atlantique (en anglais), qui semble avoir été traitée avec une grande efficacité, démontre que la région est prête à intervenir lorsque des étrangers ont besoin d’aide, a déclaré M. Ramos. Le professeur a également affirmé que les immigrants dans la région décrochent habituellement des emplois à un taux supérieur à celui d’autres régions du pays. Selon le rapport Ivany de la Nouvelle-Écosse, le taux de chômage pour les immigrants en Nouvelle-Écosse s’élevait à 7,4 pour cent, en comparaison à 10 pour cent dans l’ensemble du Canada. Don Desserud, un politicologue à l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard a affirmé que M. Brison peut être sur un gros coup, mais il a laissé entendre que l’idée du ministre est malavisée. Les notions insulaires que les Canadiens de l’Atlantique entretiennent à propos des étrangers — particulièrement ceux d’autres provinces — représentent un symptôme d’un problème beaucoup plus vaste, soit la stagnation économique de la région depuis la Confédération, a-t-il dit.

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DANS L’ACTUALITÉ « Cette insécurité est suscitée par les gens qui (selon ce que croient les Canadiens de l’Atlantique) les méprisent », a affirmé M. Desserud, en ajoutant que la solution au problème est la stimulation de la croissance économique, et non en faisant en sorte que les résidents se sentent mal quant à la façon dont ils expriment leur ressentiment. »

Source : TheStar.com

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AVIS DISCIPLINAIRES Les décisions du Comité de discipline figurent ci-dessous. Elles sont affichées, au même titre que celles prises précédemment, sur le site Web du CRCIC sur la page des Avis disciplinaires.

Dans l’affaire opposant : Le Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada et Jun Cheng, R408951 Date de l’audience : 20 juillet 2016 Date des motifs de la décision : 25 juillet 2016 Décision Ordonnance du comité de discipline Réprimande

Dans l’affaire opposant : Le Conseil de réglementation des consultants en immigration du Canada et membre, non nommé Date de l’audience : 20 juillet 2016 Date des motifs de la décision : 25 juillet 2016 Décision Ordonnance du comité de discipline Réprimande

Restez en contact 5500 North Service Rd., bureau 1002 | Burlington | ON | L7L 6W6 Tél. : 1-877-836-7543 Fax : 1-877-315-9868 www.iccrc-crcic.ca | [email protected]

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