Éditorial - AUSIM MAROC

1 janv. 2017 - Sa force mentale et physique mais surtout méthodique lui ont permis d'être le seul homme à réussir cette aventure inédite. Méthodique, du.
7MB taille 69 téléchargements 283 vues
Le Numéro 4, Janvier 201 7

Éditorial respect des objectifs et une persévérance exemplaire.

C

hères lectrices, Chers lecteurs, Je souhaite à Toutes et à Tous au nom de l’AUSIM, une année 2017 pleine de bonheur. « So weit die Füße tragen », en français : « Aussi loin que mes pas me portent », est l’histoire d’un lieutenant allemand fait prisonnier par les russes dans les années 40 et qui a réussi à s’échapper d’un camp du Goulag en Sibérie pour rentrer en Allemagne. Un périple qui a duré 3 ans, où il a parcouru 11 000 kms. Sa force mentale et physique mais surtout méthodique lui ont permis d’être le seul homme à réussir cette aventure inédite. Méthodique, du fait que ce militaire rigoureux dut son salut à sa définition d’objectifs élémentaires lui permettant de dégrossir cette giga cible de 11 000 kms. Une trentaine de cailloux à la main, il passait un caillou d’une main à l’autre tous les 1 000 pas. Cela lui permettait d’avoir en tête comme cible, les 30 cailloux et donc, d’atteindre la trentaine de kilomètres. Ce lieutenant allemand avait anticipé sa gestion de crise par Objectifs avant que Peter Drucker n’en fasse un de ses bestsellers («The Practice of Management», Peter F. Drucker, 1954). L’année 2016 a été prolifique pour l’AUSIM, puisque nous avons porté notre message haut et fort, et nous l’avons érigé comme la parole d’une Association qui a son mot à dire sur l’IT et la Digitalisation dans notre pays. Ceci ne pouvait voir le jour sans une rigueur de planification, de

Des livres blancs ont été élaborés, des «  RDV de l’AUSIM  » traitant de sujets d’actualité ont été organisés, des articles ont été écrits et diffusés, des partenariats ont été noués, des dizaines d’experts ont participé à nos évènements et, pour couronner l’année 2016, une messe IT a été organisée à Marrakech les 27 et 28 Octobre, qui a constitué l’évènement le plus important dans le monde de l’IT dans la région, sous la thématique «  La Data au cœur de la Transformation Numérique ». 530 personnes ont pris part à cet évènement, 39 Intervenants, plus de 1200 posts sur les réseaux sociaux ayant atteint plus de 60000 personnes! Ce sont les records à battre lors de la cinquième édition des Assises de l’AUSIM en 2018 !

Le Numéro 4 - 201 7/1 Janvier 201 7

S OMMAIRE       P.3

        P.6 P.7 P.8 P.9         P.1 1         P.1 2         P.1 3

Actualité Rendez-vous de l'AUSIM Publications Classification de l'information SmartCities ITAMM Partenariats Photos Souvenirs       

2017 s’annonce aussi très riche en challenges et, là encore, un plan d’actions a été mis en place et des objectifs ont été arrêtés afin de porter notre mission et notre vision, et répondre aux besoins de la société en termes de propositions, de sensibilisation et d’apport du digital. Nous adresserons des sujets d’actualité comme les « Blockchain », le « Big Data », la « Digitalisation », l’« ITAMM », à travers plusieurs événements. Nous mettrons en avant l’Innovation dans le monde IT, à travers le concours que nous lançons, baptisé «  AUSInnov  », ainsi que diverses actions dans l’édition et la recherche. Soyez au Rendez-vous, Suivez-nous, Assistez à nos évènements. L’AUSIM, aujourd’hui, «  is the place to be » !

Mohamed SAAD CIO Bourse de Casablanca, Président de l'AUSIM

Lettre d'information pour les professionnels de l'IT au Maroc

Extrait de CIO-mag n°44 Dec 2016 - Jan 2017

AUSINews by AUSIM Publication trimestrielle. Conseil Éditorial:

        M OHAMED SAAD ET S ALAH BAÏNA.

Comité de rédaction:

        M OHAMED SAAD, H AFED CHAHIR,         H ICHAM CHIGUER ET LARBI MHAMMEDI

1

Membres du bureau de l'AUSIM Organisme

Représentant

Fonction statutaire

BOURSE DE CASABLANCA

Mohamed SAAD

PRESIDENT

BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Hafid KAMAL

VICE-PRESIDENT

MANAGEM

Hafed CHAHIR

SECRETAIRE GENERAL

RICHBOND

Olivier DUTREY

SECRETAIRE GENERAL ADJOINT

ATENTO

Hicham CHIGUER

TRESORIER

SAHAM ASSURANCE

Lhoussaine DRISSI KAMILI

TRESORIER ADJOINT

LYDEC

Abdennacer ECHAÂBI

ASSESSEUR

RCAR

Youssef GUESSOUS

ASSESSEUR

ANRT

Mohamed BENTALEB

ASSESSEUR

ONEE

Mohammed RHALLOUSSI

ASSESSEUR

MEDITEL

Mohamed BENALI

ASSESSEUR

2

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Actualité Assises de la Transformation Digitale pour l'Afrique.

L

'AUSIM a participé aux 5ème Assises de la Transformation Digitale organisées à Paris du 3 au 5 Novembre 2016 par CIO MAG en collaboration avec Efutura. Cette participation s'inscrit dans le cadre du partenariat qui se développe entre l’AUSIM et ces deux établissements. Après avoir abordé l’écosystème digital, au cœur de la smartcity lors de l’édition 2015 à Paris, la 5ème édition des Assises de la Transformation Digitale a abordé 4 grands thèmes, à savoir l’administration électronique à travers ses enjeux, sa gouvernance et son infrastructure, la cybersécurité et la cyberdéfense dans le contexte de la transition numérique et enfin les politiques d’aménagement du territoire et les montages financiers avec le partenariat public/privé. Cet événement a connu la participation de nombreuses personnalités du monde IT Africain, mais également des partenaires européens et internationaux. Pour sa part, l'AUSIM a participé à l'animation de la table ronde thématique autour de la "Transition numérique: gestion et sécurité des contenus numériques".

Lors de cette table ronde, M. Hafed CHAHIR, secrétaire général, de l'AUSIM a pris part à cet événement. Il a mis en avant l'AUSIM en tant que l’un des principaux acteurs IT au Maroc, évoquant son rôle dans la promotion des systèmes d’information et le développement de l’écosystème dans le Royaume. L'intervention de M. CHAHIR a approché aussi les différents axes de notre stratégie 2016-2017 : • • • • • • •

Afin de partager les expériences et bonnes pratiques, le bilan de quelques réalisations du programme extrait des projets e-Gouvernement au Maroc a également été abordé. Pour finir, la table ronde a mis en exergue les mesures juridiques et organisationnelles entreprises par notre Pays pour encourager la confiance numérique.

RDV de l’AUSIM Les Assises de L’AUSIM Livres Blancs Community Management AusiNews CoBooks ITAMM

M. CHAHIR a mis en avant la démarche entreprise par notre Royaume pour la digitalisation des services publics, la détermination des officiels et les moyens mis en place par le Ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique pour relever ce challenge.

Forum International des DSI 2016, un lieu d'échange entre les D.S.I Africains.

L

'AUSIM était présente à la 3ème édition du Forum International des DSI qui s’est tenue du 12 au 13 octobre à Hammamet, en Tunisie. Lors de cet événement régional majeur, M. Mohamed BENTALEB, DSI de l'ANRT (Agence Nationale de Réglementation des Télécommunications) et membre du bureau de l'AUSIM a animé une conférence intitulée "Information Technology Maturity Model"

.

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

3

AUSIM à Devoxx Maroc 2016

À

l'occasion du Devoxx Maroc 2016, l’AUSIM, le Soft Centre et l’APEBI ont co-organisé ‘’L’Après-Midi des Décideurs’’, le jeudi 3 Novembre. Cette session de conférences a eu pour objectif de réunir les directeurs techniques, les dirigeants IT, les universitaires et les élus locaux ; afin de débattre de sujets pertinents pour le paysage IT marocain. En présence de M. Mohamed SAAD président de l’AUSIM, et d’experts de l’APEBI, du Cluster E-Madina, de SmartiLab ainsi que du Centre de Recherche GREENTIC, cet événement fut l’occasion de présenter les réflexions

émanant du Livre Blanc de l’AUSIM sur les thématiques: • Les Smart cities sont-elles un sujet à la mode, ou bien la préfiguration du monde de demain ?

• Green Data Centers : révolution numérique et prise de conscience environnementale.

AUSIM au Gartner Symposium/ITxpo 2016 Le Symposium Gartner 2016 a été l'occasion de débattre des réflexions et strategies à suivre pour réussir aujourd'hui et dans le futur.

L

es DSI et Leaders IT sont en train de construire le futur, en impactant non seulement la façon de laquelle les métiers se font, mais également la façon de laquelle on vit dans un monde digital. Il s'agit là, d'une énorme opportunité, accompagnée bien évidemment de risques énormes.

À travers cet événement, les particpants ont pu apprendre auprès d'experts internationaux dans diverses disciplines, et surtout apprendre les uns des autres à travers des échanges fructueux pour mieux appréhender les défis du monde digital. Lors des différentes conférences, nous avons vu comment des organisations de toutes tailles et de toutes les régions sont confrontées à la problèmatique de la compétitivité dans une société digitale en pleine mutation.

Le Symposium chiffres c'est:

Gartner

2016

en

5 jours 5,820 particpants 2,341 DSI 128 fournisseurs de solution 2,816 organisations 209 sessions en 6 tracks 3 keynotes 5,144 personnes ayant twitté plus de 16,355 tweets, qui ont atteint 106 millions de personnes dans le monde.

Huawei inaugure un CSIC à Casablanca

H

UAWEI, le leader des solutions numériques a inauguré à Casablanca son centre d'innovation, le premier du genre en Afrique du Nord.

L'AUSIM a été présente à la cérémonie d'ouverture qui au eu lieu 16 Décembre 2016. Ce centre en innovation et solutions s'inscrit dans la lignée de l'ensemble des CSIC déjà ouverts partout dans le monde (Chine, Malaisie, Nigéria, Bangladesh). Ces centres ont pour objectif d'offrir un espace où clients et professionnels de l'IT pourront expérimenter les bonnes pratiques, partager les expériences et échanger autour de solutions dans un éco-système win-win.

4

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

L'AUSIM se dote d'un délégué général.

P

our accompagner le développement de l’AUSIM, et afin d’enrichir son action répondant aux attentes des adhérents et de l’écosystème IT au Maroc, l’AUSIM s’agrandit avec l’arrivée d’un Délégué Général en la personne de M. Larbi MHAMMEDI.

M. Larbi MHAMMEDI a rejoint l’AUSIM en qualité de Délégué Général à compter du lundi 19/12/2016.

Avec une vingtaine d’années d’expérience, et notamment plus de 18 ans dans le secteur IT, M. Larbi Mhammedi a cumulé des compétences polyvalentes, aussi bien dans le capital IT que dans la management des affaires et le monde associatif.

Nous tenons tous à lui souhaiter la bienvenue.

Gageons que son arrivée à l’AUSIM sera d'une grande valeur ajoutée pour notre Association.

Innov'IT en pleine mutation

L

e concours marocain de l'Innovation dans le domaine IT organisé annuellement par AUSIM depuis 2009 est entrain de subir une refonte afin de mieux servir les missions qui sont les siennes. Une réflexion a été entammée afin d'accompagner cette transformation. Une première réunion de brainstorming a eu lieu le Samedi 3 Décembre 2016. Le concours dans sa nouvelle version sera lancé courant l'année 2017.

Rencontre Cyber-Sécurité & Entreprise

L

a Commission Recherche & Développement et Relations avec l’Université de la CGEM, en partenariat avec Maroc Numeric Cluster, a organisé la rencontre « Cyber-Sécurité & Entreprise », le Mardi 20 Décembre 2016 au siège de la CGEM, Casablanca. L'AUSIM a été conviée à cette rencontre. Cet événement vise à sensibiliser les entreprises marocaines. De plus en plus connectées, elles font face à de nouvelles menaces, des risques technologiques majeures. Cette conférence abordera les stratégies de défense et de résilience pour assurer la pérennité de l’entreprise marocaine.

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

La rencontre a abordé la cyber-sécurité sous un angle stratégique. Un état des lieux des risques informatiques et cybermenaces a été dressé. Le débat a permis de montrer qu'il est possible de bâtir une approche raisonnée de la cybersécurité. L'événement a connu l'intervention de plusieurs experts, notament une KeyNote de M. Yvon KERMARREC, expert en sécurité des environnements logiciels et co-responsable de la Chaire de Cyber-Sécurité à Telecom Bretagne L'objectif de la CGEM et de ses partenaires est de promouvoir une approche collaborative entre les acteurs de la cyber-sécurité au Maroc. •

5

Rendez-Vous de l'Ausim

Exponential Organizations (ExO) by Mohamed SAAD, Casablanca le 21 Décembre 2016

P

ourquoi les nouvelles organisations sont-elles dix fois plus rapides, plus efficaces et plus efficientes que les nôtres. Durant les cinq dernières années, le monde du business a vu naître un nouveau modèle d’entreprises – The Exponential Organizations – qui ont révolutionné la manière dont les entreprises peuvent accélérer leurs croissances en utilisant les technologies. Les ExO ont éliminé les moyens incrémentaux, linéaires, traditionnels permettant aux entreprises de grandir. Les ExO ont bâti leur croissance sur une utilisation de l’effet de levier des actifs, du Community, de la Big Data, des Algorithmes, de l’intelligence artificielle, de l’analyse prédictive et autres nouvelles technologies permettant de réaliser des performances dix fois meilleures que celles de leurs concurrents. Quand ALPHABET ou APPLE dépassent la capitalisation boursière de Exon Mobil ou de Coca Cola, on peut tous se poser la question sur le mystère derrière les performances de ces entreprises fraîchement créées, et qui font trembler aujourd’hui les plus grands indices boursiers. Ce Rendez-vous de l’AUSIM a présenté tout d'abord, ce qu'est une ExO, quels sont ses attributs, comment changer I’ADN de son organisation pour aller vers une ExO, ainsi qu'un benchmark de quelques grandes entreprises qui ont muté vers une ExO, et enfin comment les managers doivent adapter leur style managérial et leur comportement à celui exigé par une ExO. Ce débat se veut être au carrefour de la réflexion sur la réingénierie des entreprises, de l’utilisation des innovations et des leviers des technologies de l’information d’aujourd’hui. Il y a cinq ans, M. Mohamed SAAD a mené des travaux de recherche liés à la

“Data Organization”. Dans la continuité, les travaux autour des "ExO" initiés par Salim ISMAIL. Michael S. MALONE et Yuri VAN GEEST, traitent dans ce même domaine d'un nouveau type d’organisation. Selon le modèle présenté dans cet ouvrage, les ExO ou organisations exponentielles sont des organismes qui se sont donné une mission de grande ampleur ou MTP (Massive Transmormative Purpose). À titre d'exemple, le MTP de Google est "l'organisation de l'information de toute la planète". Au delà de la mission, une ExO se  caratérise par cinq leviers internes connus sous l'acronyme S.C.A.L.E. et cinq leviers externes connus sous l'acronyme I.D.E.A.S. Premièrement, S.C.A.L.E. :

analysons

S

les

leviers

pour "Staff on demand" ou Ressources Humaines à la demande. Au lieu de "posséder" des employés, une ExO peut recruter à la demande y compris pour les besoins de ses processus critiques. C pour "Community & Crowd" ou Communauté et Foule. Les ExOs sont capables de créer et mobiliser des communautés qui pourront gérer une partie des procédés porteurs de valeur ajoutée. A pour "Algorithms". La donnée et l'information deviennent la matière première la plus prisée dans le monde, une ExO met en place les algorithmes, les techniques de machine learning et deep learning pour tirer bénéfice des données décrivant leurs clients ou leurs produits L pour "Leased Assets", ou Biens en Location. Louer au lieu d'acquérir, tel est le modèle des ExOs. E pour "Engagement". L'un des

6

méchanismes les plus critiques pour le passage à l'échelle d'une ExO, est son aptitude à déployer des moyens pour faire grossir sa force de travail (workforce). Présentons

I.D.E.A.S. :

maintenant

les

leviers

I

pour "Interfaces". En implémentant les caractéristiques SCALE, une ExO utilise des processus configurés pour s'interfacer avec toutes les composantes externes. D pour "Dashboards" ou Tableaux de Bords. Pour administrer, suivre ou contôler les processus d'une ExO, des métriques temps-réel mesurent la performance de l'organisation. E pour "Experimentation". Pour rester dans l'air du temps, l'ExO utilise la méthodologie Lean ou tout autre méthode pour constamment tester de nouvelles idées et de nouveaux processus avec une boucle d'apprentissage optimale. A pour "Autonomy". Une ExO décentralise ses processus pour éviter toute forme d'autorité. Dans de nombreuses situations, un membre de la communauté peut agir de façon autonome et indépendante au nom de toute l'organisation. S pour "Social". Toutes les ExOs s'appuient sur des outils collaboratifs, échanges de fichiers, outils de communication, pour gérer les activités au travers de toute l'organisation. Ce dernier RDV de l'AUSIM de l'année 2016 a permis à tous les participants de mieux cerner les caractéristiques des organisations exponentielles, un modèle propice à l'innovation et à l'agilité, face aux opportunités et menaces du monde digital dans lequel elles se développent. •

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Publications L

’AUSIM, en tant que précurseur et dans le cadre de ses missions, s’engage fortement aux côtés des organismes marocains sur toutes les problématiques liées aux systèmes d’information, et en l’occurrence la classification et la sécurité de l’information, objet du présent document. En collaboration avec LMPS Group, un des leaders en sécurité de l’information dont l’offre couvre toute la chaine de valeur (Processus, Technologies, Capital Humain), l’AUSIM apporte via ce livre blanc une base de compréhension et des lignes directrices aux entreprises souhaitant

A

u Maroc, les technologies de l'information constituent un véritable projet de société, générateur de richesses et de développement économique, ayant pour ambition de placer le Maroc comme un hub technologique au niveau de l’Afrique. Dans ce contexte, le Datacenter est devenu un sujet prioritaire pour les acteurs du domaine étant donné que c’est le cœur battant du système d’information et le lieu de consolidation de toutes les technologies IT. Les responsables IT, sont de plus en plus sensibles à l’immense complexité des Datacenters et aux risques majeurs qu’ils présentent. Le manque d’adoption d’un Référentiel de bonnes pratiques couvrant l’ensemble des métiers du Datacenter, est à notre sens la principale cause de cette

L

a performance des systèmes centraux des villes d'aujourd'hui est fondamentale pour assurer le progrès social et économique. Face à des défis majeurs, ces systèmes doivent être améliorés et optimisés à l'aide de solutions intelligentes. Les technologies de Big Data et Analytique, du Cloud ainsi que l'Internet des Objets y jouent un rôle essentiel pour collecter, agréger, analyser et stocker des données massives aujourd’hui gérées en « silos ». Elles permettront la mutualisation des services, la maîtrise des coûts opérationnels et surtout favoriseront la mise en œuvre de nouveaux usages au service des citoyens, tels que :

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

7

mener un projet de classification. Appuyé sur l’expérience internationale de LMPS Group sur le sujet et la sensibilité de l’AUSIM aux préoccupations des organismes marocains, ce livre blanc symbolise l’effort commun des deux organismes et présente les enjeux d’un projet de classification, les facteurs clés de succès, la démarche pragmatique pour sa mise en œuvre et les perspectives une fois le projet réalisé. Nous souhaitons en faire un guide pratique, à l’attention de nos membres, pour la mise en œuvre d’un tel projet.

grande problématique. Ce livre blanc est une initiative de l'AUSIM et de « Upvalis », un cabinet de consulting spécialisé en Datacenter, pour guider les professionnels marocains dans cette révolution que connait le monde du Datacenter et enlever l’ambiguïté qui peut entourer certains concepts ou certaines composantes liés au Datacenter. Nous souhaitons faire de ce livre blanc un guide intégral et pratique duquel tout professionnel peut s’inspirer pour concevoir ou mettre à niveau son Datacenter, en alignement avec les attentes métiers d’une part, et les normes et bonnes pratiques en vigueur d’autre part.

• améliorer le transport et créer une mobilité multimodale ; • mieux gérer les réseaux d'eau, le suivi de la consommation et la prévention des risques d'inondation ; • augmenter la sécurité publique et prévenir les catastrophes naturelles ; • optimiser les performances des réseaux électriques et prévenir les pannes et problèmes. Tous ces aspects sont traités dans ce livre blanc, montrant comment la ville de demain, devenue intelligente, saura tirer parti des technologies de l’information pour se réinventer, devenir davantage attractive, et offrir des services toujours plus innovants aux populations.

Classification de       l'information - extraits LA CLASSIFICATION DE L’INFORMATION  : Enjeux et Démarche pragmatique

À

l'occasion de la sortie du livre blanc “La classification de l'information au sein des entreprises” co-publié par l'AUSIM et LMPS Group, AUSINews vous propose un extrait de cette publication. Le livre blanc dans son intégralité sera disponible sur le site de l'AUSIM prochainement.

Une organisation peut établir un cadre de travail consistent et logique afin de gérer les données à travers les politiques et les procédures de gouvernance de l’information.

LMPS Group,

La classification est une des étapes prioritaires pour identifier les objectifs de sécurité de l’information pour l’entreprise. Elle permet notamment de mieux maîtriser le patrimoine informationnel de l’entreprise et de déployer un ensemble de mesures pour sa protection.

un des leaders en sécurité de l’information dont l’offre couvre toute la chaine de valeur (Processus, Technologies, Capital Humain), a conçu un livre blanc constituant un retour d’expérience et une base de compréhension des lignes directrices aux entreprises souhaitant mener un projet de classification. La classification de l’information fait partie d’un large concept appelé de nos jours la Gouvernance de l’information qui se présente comme étant un ensemble de structures multi disciplinaires, politiques, procédures, processus et contrôles implémentés afin de manager l’information au niveau des organisations, supportant des exigences à court et long terme d’ordre réglementaire, juridique, environnemental et opérationnel. La gouvernance de l’information doit déterminer le point d’équilibre entre deux objectifs potentiellement divergents : extraire de la valeur de l’information et réduire le risque potentiel de l’information.

Pourquoi la l’information ?

classification

de

Les mesures de sécurité et les solutions technologiques de sécurité sont souvent onéreuses pour l’entreprise. La classification de l’information doit, à terme, permettre de guider l’entreprise dans ces investissements et de lui éviter des dépenses superflues.

Comment classifier l’information ? L’information est d’une importance capitale pour l’entreprise. Protéger et sécuriser le flux d’information dans l’entreprise demande un effort de toutes les entités métiers et de tous les responsables concernés. L’approche clé pour une démarche réussie de classification des données, consiste à considérer le cycle de vie de l’information de bout en bout, depuis sa création jusqu’à son archivage ou sa destruction, et considérer sa confidentialité, son intégrité, et sa disponibilité à chaque étape du cycle de vie. Pour effectuer la classification des données, il est nécessaire de suivre une méthodologie rodée et pragmatique. Cette dernière doit garantir le bon déroulement du projet et permettre de bien cerner les informations à classifier. Il est recommandé à ce niveau du projet de penser à élaborer un guide de classification des données, afin d’aider les collaborateurs à assimiler les piliers de la classification et appliquer les critères adoptés pour la réussite du projet et garantir une continuité de classification au sein de l’entreprise.



La gouvernance de l’information réduit le risque organisationnel dans les domaines de la conformité, l’opérationnel, la transparence, etc…

8

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

SmartCities : L'entretien

À

l'occasion de la sortie du livre blanc autour des SmartCities édité par l'AUSIM en collaboration avec IBM, intitulé "LES TECHNOLOGIES DE L'INFORMATION AU SERVICE DES VILLES INTELLIGENTES", AUSINews a interviewé les deux auteurs du livre blanc. Dr Frédéric BAUCHOT est un « IBM Distinguished Engineer », Directeur Technique du Centre de Solutions métier « Energy & Utilities ». Frédéric a obtenu son diplôme d'ingénieur de l'ENST à Paris en 1981, puis a passé deux ans au CNRS et a obtenu un doctorat en Télécommunications et Traitement du Signal. Frédéric est membre senior de l'IEEE, du Conseil d'experts techniques d’IBM France, de « IBM Academy of Technology », de « IBM Academy Leadership Team ». M. BAUCHOT est un « IBM Master inventor » avec un portefeuille de 180 brevets, il a reçu de nombreuses distinctions IBM et non IBM, et a été reconnu « Ingénieur Français de l'année » en 1996 par le Ministre Français de l'Industrie et de la Recherche. Marina GUÉRIN-JABBOUR est la Directrice du Center Clients pour l’Innovation et Solutions d’Industries aux Emirats Arabes Unis (d’Abu Dhabi et Dubaï) couvrant les Emirats Arabes Unis et la région du Golfe et du Levant. Elle dirige le développement du Centre en s’appuyant sur une équipe d’experts, en mettant en œuvre des solutions réelles et des prototypes pour répondre aux attentes des clients dans l’industrie du secteur public (gouvernement, santé, éducation, villes intelligentes), l’industrie pétrolière et gazière et enfin pour l’industrie financière et les télécommunications. Marina Guérin-Jabbour dirigeait auparavant le Centre d’excellence dédié aux domaines Gouvernement et Villes Intelligentes du Centre de Solutions et Métiers en France (Business Solution Center), santé et social, éducation et gestion des bâtiments, en s'appuyant sur une équipe d'experts.

Le Terme SmartCity, s'est banalisé dans le langage commun, s'il en fallait une définition, comment définiriez-vous ce concept ? Beaucoup de villes dans le monde AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

commencent aujourd'hui à mettre en avant ce concept, en mettant en place des solutions intelligentes. Quels prérequis pour parler de villes intelligentes ?

   Il n'existe pas pour nous une définition unique de Smart City, tout simplement parce qu'il n'existe pas de "modèle standard" de Smart City. En effet chaque ville est différente de par son histoire, sa culture, son rythme de développement, ses projets et sa stratégie. Vouloir ramener une telle diversité sur un même socle commun serait bien trop réducteur et donc inapproprié. Cependant s'il ne fallait identifier qu'une unique caractéristique des Smart City, il conviendrait de mentionner la convergence entre la ville "opérationnelle", avec tous les processus métier qui l'animent, et la ville "numérique" où la donnée devient un vecteur de valeur pour les citoyens, les employeurs et l'administration du territoire. De plus on peut s'essayer à dégager quelques éléments communs supplémentaires contribuant de manière récurrente à l'émergence des Smart Cities. Le premier facteur d'importance est l'existence d'une vision ou feuille de route, si possible résultant d'une consultation de la population, définissant les objectifs et axes principaux d'évolution du territoire. Le deuxième élément est organisationnel, avec la mise en place au sein du territoire, d'une organisation transverse dirigée par un "Chief Digital Officer" véritable chef d'orchestre de la numérisation de la ville. Enfin c'est la mise en place d'une plateforme numérique partagée et collaborative, le pivot numérique au service des acteurs du territoire, et si possible adoptant une approche "Open Data"

Il est évident que la mise en place de la ville intelligente n'est pas uniquement une question de technologie. En ayant visité et étudié tant de villes intelligentes exposées dans le livre Blanc  "LES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION AU SERVICE DES VILLES INTELLIGENTES", quels sont les modèles de 9

gouvernances que vous avez constaté ? Y-a-t-il un modèle dominant ? A nouveau il serait trop réducteur de prétendre qu'un seul modèle de gouvernance pourrait être défini, mais comme le suggère la question, certains dénominateurs communs peuvent être identifiés. Le premier point à rappeler est de revenir à l'objectif principal de la gouvernance: faire converger toutes les parties prenantes vers un objectif commun et une vision partagée, et donc accompagner et faciliter les changements induits par la Smart City. En effet la valeur apportée par les nouvelles technologies de l’information ne pourra être pleinement acquise qu’en croisant des données issues de guichets organisationnels et opérationnels différents. Tant que de tels guichets continueront de travailler comme des « silos étanches », il restera difficile, pour ne pas dire utopique, d’espérer rapprocher leurs données opérationnelles pour créer de la valeur. Deux axes principaux doivent piloter la feuille de route définie par le comité de pilotage de la ville, organe de mise en oeuvre de la gouvernance : • un axe "Opération" où une plate-forme Open Data / Big Data permettra de croiser les données de sources plurielles pour optimiser les processus opérationnels du territoire, tels que les transports, les flux énergétiques, la sécurité ou encore l'anticipation de phénomènes climatiques à risque ; • un axe "Service" destiné à mettre en place de nouveaux services innovants au service des acteurs du territoire. Une approche participative et collaborative est indispensable pour s'assurer à la fois de la pertinence et de la faisabilité économique de tels services.  Une gouvernance réussie doit relever un double challenge: s'appuyer d'un côté sur un leadership fort pour faire avancer les différents projets et distiller d'un autre côté une agilité et une flexibilité permettant de faire converger les aspirations légitimes des différents acteurs de cette transformation.

Si une plate-forme Open Data constitue un élément déterminant pour le succès d'une Smart City, quelles recommandations préconisezvous pour sa mise en œuvre? Il est primordial que la gouvernance, au service d'une stratégie Open Data, mette en oeuvre certains principes pour remporter l’adhésion des usagers, condition indispensable de succès

.

Les technologies de Big Data utilisées doivent garantir la transparence et intéresser directement l’usager des services de la ville. L'accès à ces données doit être facilité pour permettre à tout un chacun d'en valider le contenu et d'en connaître l'usage. La ville doit conforter les citoyens sur le respect de la vie privée par des outils et méthodes expliqués. Une stratégie de communication sur ce point très sensible est indispensable et doit être mise en oeuvre très en amont pour anticiper et corriger tout point bloquant. La ville doit ensuite collaborer avec les entreprises et opérateurs qui recueillent les données pour trouver les meilleures solutions qui combinent savoir-faire métier et innovations technologiques, tout en gardant une totale transparence vis à vis des citoyens. La ville doit enfin construire l’environnement urbain, contractuel et de participation permettant ces croisements de richesse et de compétences : ici il s'agit de forger des partenariats "public - privé" où le citoyen reste partie prenante. Pour illustrer ce point, on peut mentionner le partenariat entre IBM et Veolia sur une gestion de l'eau plus intelligente et donc plus efficace, ou encore le partenariat récemment annoncé entre IBM et Engie sur les Smart Cities.

D'après votre expérience sur le montage de tels partenariats, quels sont pour vous les principaux challenges à relever pour les mettre en place ? La situation est ici en train d'évoluer. Par le passé, le principal challenge résidait dans le manque de confiance de la part des collectivités envers les grands groupes technologiques. Mais aujourd'hui, cette méfiance des collectivités vis à vis des grands groupes technologiques s'amenuise tout simplement parce que les villes sont montées en compétences sur ces nouvelles technologies. Elles sont maintenant mieux

armées pour en cerner les enjeux. Si hier, les collectivités craignaient de voir une partie de leur pouvoir passer dans les mains des grands groupes, maintenant elles comprennent comment l'Open Data leur permet de garder le contrôle de l'usage et de la monétisation de leurs données.

entendre leur voix, et portent un intérêt fort vis à vis de ces programmes, leur mobilisation active n'est pas gagnée, essentiellement dû à un manque de temps. L'implication du monde associatif peut ici constituer un relais intéressant, de par la mutualisation des énergies et disponibilités de leurs membres.

De plus, les Smart Cities ont aussi maintenant mis le citoyen au coeur de leur démarche, en rupture avec les approches précédentes qui étaient davantage centrées sur la technologie seule. Aujourd'hui ces nouvelles technologies numériques sont positionnées comme de fantastiques outils mis au service de la qualité de vie des citoyens, plutôt que de demander aux citoyens et autres acteurs du territoire de faire l'effort nécessaire pour évoluer vers ces technologies. Tout ceci doit être accompagné par une vraie stratégie de communication, où les grands groupes doivent apporter leur contribution pour démystifier ces nouvelles technologies et montrer comment elles peuvent être vecteurs de valeur et de qualité de vie. 

Comment voyez vous alors le rôle de l'humain dans la mise en place de la Cité Intelligente, Quelle Place pour l'humain dans cette nouvelle organisation ? Est-ce le citoyen qui fait la ville intelligente, ou est-ce que c'est la ville qui fait le citoyen intelligent ?

Au delà de cet aspect concernant les partenariats, quels sont pour vous les autres challenges régulièrement rencontrés dans les démarches Smart City? 

Ensuite, il est primordial de mettre en place les bons organes de communication vers le public pour non seulement lui assurer une parfaite lisibilité des projets en cours, mais également et plus important pour permettre aux citoyens de s'exprimer et de réagir. C'est le côté "agilité et flexibilité" de la gouvernance qui doit ici rester constamment à l'écoute du citoyen pour s'assurer de son adhésion et, le cas échéant, de faire les ajustements nécessaires sur les projets pour regagner leur adhésion.

À nouveau, chaque territoire est spécifique, de sorte qu'il est difficile de répondre de manière exhaustive à cette question. Les enjeux les plus fréquemment rencontrés sont les suivants : • Nous avons évoqué le fait qu'il est très important d'avoir une stratégie de communication vis à vis des citoyens, mais il faut aussi se rappeler que toute médaille a son revers : trop d'information tue l'information, et donc la communication doit être parfaitement adaptée au cycle de vie des projets pour rester ciblée et pertinente ; • Difficulté de mettre en place une véritable gestion de projet transverse pour assurer le suivi et surtout la cohérence des différentes actions entreprises sur le territoire ; • La définition d'indicateurs de performances pertinents (et surtout lisibles par les citoyens) est souvent problématique, mais reste indispensable pour transcrire de manière lisible et non ambiguë les progrès réalisés par les différents projets de la démarche Smart City ; • Enfin la mobilisation des citoyens n'est pas toujours chose facile. Même si beaucoup d'entre eux veulent faire

10

En fait ce sont les deux car la dynamique ici est celle d'un cercle vertueux basé sur la collaboration et la participation de tous les acteurs du territoire, y compris bien sûr les citoyens. Et cette participation doit commencer très en amont, avec une consultation initiale de la population permettant de dessiner la feuille de route de la Smart City.

La mise à disposition d'applications mobiles, l'analyse des médias sociaux sont aujourd'hui devenus de parfaits outils d'écoute des citoyens, qu'il conviendra de suivre pour détecter au plus tôt toute perte d'adhésion. Enfin la plate-forme open data de la Smart City doit permettre à tout un chacun, simple citoyen ou acteur économique de toute taille sur le territoire, de proposer et tester de nouveaux usages rendus possibles par ces nouvelles technologies. C'est ici où le cercle vertueux peut prendre toute son importance : de nouveaux services proposés par les acteurs institutionnels de la Smart City doivent ouvrir le champ des possibles et susciter auprès d'autres acteurs, notamment les citoyens, l'émergence de services encore plus innovants et en prise directe avec le quotidien des citoyens.



AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

ITAMM L'AUSIM accompagne les TPEs/PMEs vers la digitalisation.

I

TAMM est une Initiative dédiée aux TPEs et PMEs marocaines afin de les accompagner dans leur roadmap vers la digitalisation. Le framework ITAMM et la dynamique de dissémination qui l'accompagne permettront, à terme, aux PME marocaines adhérentes à l’AUSIM de disposer d'un outil simple et efficace pour mesurer leur maturité IT et pouvoir par la suite se mettre en adéquation avec les capacités offertes par les nouvelles technologies de l'information et de la communication. En trois phases majeures, le référentiel ITAMM permettra d'aboutir à une véritable méthodologie permettant d'améliorer le niveau de maturité IT des TPMEs marocaines. ITAMM se présente sous la forme d’un processus volontaire composé de trois étapes évolutives pour atteindre le résultat escompté :

Get ITAMM : Mise en place du référentiel d’évaluation des IT ; Get Assessed : Évaluation et Assessment d’un premier groupe de TPMEs ; Get Value : Octroi d’incentives et accompagnement par l’AUSIM et ses partenaires cabinets de conseil et fournisseurs de solutions. Phase 1 - Get ITAMM Le Référentiel ITAMM est un document de référence couvrant un large intérêt industriel. Ce reférentiel donne les moyens de faire du management de risque dans 4 domaines clés : • La planification des Systèmes d’Information ; • L'acquisition des Systèmes

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

d’Information; • La gestion des opérations ; • La surveillance et maîtrise. Pour chacun des domaines cibles, ITAMM répond aux questions «  Pourquoi  », «  Quoi  » et «  Comment faire  ». Il comprend les politiques, les procédures, les pratiques, et fournit les lignes directrices ou caractéristiques pour les activités principales de chaque domaine. ITAMM prévoit également un ensemble de contrôles techniques, administratifs, juridiques et managériaux. Pour chaque type de contrôle, ITAMM prévoit une échelle de maturité similaire à celle du modèle de maturité CMMI.

Phase 2 - Get Assessed Cette deuxième phase a pour objectif principal d’accompagner un groupe de TPMEs dans leur évaluation : • Évaluer le niveau de maturité de la TPME par rapport aux bonnes pratiques IT adaptées à son contexte ; • Permettre un benchmark des TPMEs par rapport à l’adoption et à la maitrise des ITs ; • Renforcer la digitalisation des TPMEs et améliorer leur maturité technologique ; • Élaborer un plan d’action avec des recommandations pour la mise à niveau et l’amélioration ; • Avoir un indicateur national de l’intégration des ITs dans les TPME. Cette évaluation permettra une meilleure connaissance des indicateurs d’adoption des ITs par les TPMEs marocaines, avec, pour chacune des entreprises, des retombées internes, des retombées sectorielles, ainsi que des retombées nationales.

11

Pour illustrer cette évaluation, la démarche a été déroulée sur l’activité gestion de la sauvegarde, faisant partie de la gestion des opérations. La démarche déployée aboutit à la définition d’un ensemble de contrôles et de facteurs clés de succès pour cette activité de gestion de la sauvegarde.

Phase 3 - Get Value L’objectif de cette dernière phase étant de concrétiser les retombées internes pour chacune des entreprises et ce, en bénéficiant de solutions offertes par les multiples partenaires de l’AUSIM impliqués dans l'initiative ITAMM; l’objectif ultime pour les TPMEs étant d’obtenir des retombées business. Par ailleurs, du point de vue de l’AUSIM, l’aboutissement de cette dernière phase consiste en l’édition d'un recueil de Business Cases ITAMM afin de pouvoir communiquer autour des résultats réalisés. À la suite de ce processus d’amélioration continue en 3 phases (Get ITAMM, Get Assessed et Get Value), des certifications pour les entreprises paticipantes sont prévues ainsi que des prix pour les TPMEs les plus engagées. L’objectif final étant la création d'une émulation positive autour du référentiel ITAMM, afin d'encourager d’autres TPMEs à suivre cette nouvelle démarche.



Partenariats La transformation digitale des TPMEs marocaines en marche grâce à ITAMM, l’approche globale proposée par l’AUSIM Kiwix est une plate-forme intégrée pour les TPEs et PMEs leur offrant une réponse globale à leurs attentes en termes de solutions technologiques, partage des données, haute disponibilité, sécurité et téléphonie. Kiwix propose également des applications de gestion de contacts et d'agendas, complètement intégrées à la plate-forme. Ces services sont disponibles au travers du réseau privé Kiwix, mais aussi à partir de tout poste connecté à Internet. Le jeudi 22 Décembre, Thelis, société namuroise auteur de Kiwix a signé un partenariat avec l’AUSIM et Maroc PME (Agence Nationale pour la Promotion des Petites et Moyennes Entreprises) dans le cadre du projet ITAMM. Thelis mise une partie de sa stratégie de développement commercial sur l’attrait et les besoins des marchés nord-africains.

Sur la photo, de droite à gauche: M. VENTURA, Conseiller et Consul à l’Ambassade de Belgique, Mme Laurence SOETENS, administratrice (Thelis Belgique) et M. Mohamed SAAD, Président de l'AUSIM. Grâce à cette nouvelle convention, la liste des partenaires engagés dans l'initiative ITAMM de l'AUSIM s'allonge

Club DSI de Tunisie et CLUSIM : Nouveaux partenaires de l'AUSIM

encore un peu plus. Ce qui est de bon augure pour la digitalisation de la TPME marocaine .

K

arim HAMDAOUI (photo de gauche), Président du Club de la Sécurité de l’Information au Maroc (CLUSIM) et M. Mohamed SAAD, Président de l'AUSIM, ont signé une convention qui vise à créer les conditions idéales permettant aux deux associations de coopérer étroitement dans le cadre d’activités conjointes et de se consulter sur les questions d’intérêt mutuel afin d’atteindre leurs objectifs communs.

L

'AUSIM et le Club DSI de TUNISIE (photo de droite), représenté par son Secrétaire Général M. Imed HANANA, entament une collaboration visant à créer une synergie d'échanges de connaissances entre les membres et les adhérents des deux institutions, et à partager les retours d'expérience de part et d'autre.

12

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

Photos Souvenirs Les Assises de l'AUSIM Octobre 2016, Marrakech

RDV de L'AUSIM "Exponential Organizations" Décembre 2016, Casablanca

AUSINews, N° 4, Janvier 201 7

13

Ausim, 210, Bd Abdelmoumen, G2-6 - 20 100 Casablanca Tél : +212 522 23 57 57 / +212 522 98 98 89 Fax : +212 522 98 55 55 Web : http://www.ausimaroc.com Courriel : [email protected], [email protected] Réseaux Sociaux : @ausimMaroc (LinkedIn, Twitter & Facebook) Pour nous renjoindre: http://www.ausimaroc.com/contact-us/