édito - BPI group

28 mars 2017 - confiance dans les métiers de demain, donner envie à tous de se mettre en mouvement et de participer à la transformation » •. « Travailler sur ...
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TRACK 1 Le live du 28 mars 2017

STRATÉGIE, CULTURE & INNOVATION

o t i éd

Près de 700 personnes se sont rassemblées pour la seconde édition de U-Spring, événement conçu par BPI group et organisé par Leaders League. U-Spring est le RV des acteurs de l’employabilité des personnes et de la compétitivité des entreprises. L’objectif ? Echanger, anticiper et agir sur les transformations de la formation et du développement des compétences des collaborateurs. U-Spring se veut activateur d’idées pour que les entreprises puissent agir, s’inspirer, aller plus en profondeur. Pari tenu ! Décideurs, DRH, Responsables de la formation, du Learning & Development, Directeurs d’universités d’entreprise, start-ups et entrepreneurs, fédérations et organisations professionnelles étaient au rendez-vous.

KEYNOTE D’OUVERTURE Muriel Penicaud : « Une entreprise sans ordre est incapable de survivre, une entreprise sans désordre est incapable d’évoluer. » « Les savoirs s’émancipent de leurs lieux habituels. Les sources se démultiplient, il faut donc apprendre à maîtriser le flux de données et apprendre à penser autrement, apprendre à apprendre, apprendre à juger, apprendre à coopérer, apprendre à oser. »

Sabine Lochmann : « Face aux millions de personnes dont les métiers vont disparaître demain ou fortement évoluer, il y a urgence à proposer des solutions réalistes, réalisables et soutenables pour tous. Nous sommes face à un enjeu majeur de transformation des compétences et de la compétitivité de nos entreprise et c’est bien ça qui nous a poussé, il y a un an et demi, à fonder la démarche U-Spring. Confrontés à l’obsolescence des formats et des contenus, il y a urgence à proposer des solutions tenant compte de l’humain. En effet, pour transformer, il s’agit de ne pas « casser la maison » tout en réfléchissant à des solutions permettant au plus grand nombre de développer des nouvelles compétences, et sécurisant l’humain. Cette année, nous avons fait le choix d’introduire dans les débats U-Spring les organisations syndicales afin que ces enjeux d’évolution de notre société remportent le soutien utile aux organisations comme aux personnes. Il s’agit de ne laisser quiconque sur le bord de la route. Nous avons aussi compris qu’un des enjeux clés était d’attirer des investissements et d’attirer des entreprises qui élaborent de nouvelles façons de développer des produits, des services. Finalement cette disparation des métiers voit fleurir de nouvelles logiques rendant plus urgente encore notre mobilisation collective afin d’investir les champs indispensables à la croissance de demain. Nous avons construit cette journée pour que vous puissiez vous parler, échanger, expérimenter et découvrir des tendances et de « bonnes pratiques ». Toutes les preuves sont là : nous n’avons plus le choix que de construire ce pont qui reliera la rive sur laquelle se trouvent les entreprises et les collaborateurs d’aujourd’hui à la rive sur laquelle ils devront tous être demain. Sachant que, pour construire, il faut savoir casser les codes avec courage et audace, pour designer la « Cité de demain ». Nous sommes convaincus que cela est possible. »

Sabine Lochmann, Présidente du Directoire, BPI group • Muriel Pénicaud, Ambassadrice déléguée aux investissements internationaux & Directrice Générale - Business France

PANEL 1 - Objectif employabilité : Rôles et défis des universités d’entreprise, les meilleures pratiques

Comment anticiper les compétences de demain ? En l’absence de visibilité sur l’avenir, l’employabilité des collaborateurs réside dans leur capacité à accepter le changement, à rebondir, à gagner en confiance en eux et en leurs entreprises. Au-delà de ces « soft skills », les démarches de certification permettent de donner des perspectives d’évolution comme par exemple le groupe La Poste qui a engagé dans son pacte stratégique 50 000 parcours qualifiants. Pour Bouygues, le véritable enjeu est de savoir si le collaborateur a développé sa valeur externe sur le marché du travail et ainsi son « savoir devenir ». NOUS AVONS RETENU : « L’employabilité c’est une compétence à part entière que l’entreprise doit soutenir, c’est la capacité à se prendre en main, la capacité à s’adapter en permanence » • « Il faut avoir de l’audace, inciter les salariés à sortir des sentiers battus » • « Donner confiance dans les métiers de demain, donner envie à tous de se mettre en mouvement et de participer à la transformation » • « Travailler sur la culture, l’identité, les valeurs communes, pour développer un esprit de groupe »

SPEAKERS : Yves Arnaudo, Directeur du développement RH, groupe La Poste • Philippe Boulan, Directeur de Safran University, Safran • Philippe Cuénot, Directeur central RH innovation et développement social, Bouygues • Anne-Laure Vincent, Présidente, Alternative Digitale • MODÉRATEUR : Elisabeth Roux, Managing Director, Leadership & Talent BPI group

PANEL 2 Glocalisation : Comment déployer une stratégie « digital learning » multisite tout en répondant aux spécificités locales ?

Des bulles de U-Spring

L’enjeu d’un ajustement local reste clé, mais vraisemblablement mineur dans le déploiement d’une stratégie digitale. Il se joue sur la force de l’exemple choisi en illustration et, le cas échéant, sur une simple traduction. Il existe en effet plus de points communs en matière de contenu de formation que de différences. L’appropriation des équipes à la stratégie digitale tient au packaging final, décliné à la culture et à la pratique locale. Du coup, la force de l’image utilisée dans le cadre de digital learning (vidéos, environnement...) prend tout son sens et permet de redonner le pouvoir au local en les responsabilisant sur le développement de cette partie digitale. NOUS AVONS RETENU : « Il faut laisser la place aux régions pour co-construire dans une démarche de glocalisation» • « La digitalisation de la formation permet de travailler avec des collaborateurs de différents pays, elle lève les inhibitions culturelles » • « Les jeunes générations attendent « freedom in a framework » • « 10 % s’apprend en formation, 90% sur le terrain grâce aux pairs, à l’expérience et à la mise en pratique : nous avons donc développé le peerlearning et le fellowship ».

Jean-Michel Milon, Consultant Senior & Coach, BPI group

SPEAKERS : Shannon Day, Directrice de Production des Formations Distancielles, Berlitz • Arnauld Hery, Global Learning and Development Director, McDonald’s Corporation • Jules Robert Le Hérissé, Responsable Formation Groupe, Unibail-Rodamco • Valérie Vezinhet, Head of Human Resources, EMEA North, SAP • MODÉRATEUR : Bénédicte Ravache, Secrétaire générale, ANDRH

Le temps d’un dej’

On décerne... 10 awards : Les trophées U-Spring 2017 ont récompensé 9 entreprises pour leurs initiatives remarquables en matière d’universités d’entreprise (L’université Volkswagen, Airbus Leadership University, l’université Louvre Hôtels Group, Etam, Limagrain Academy, L’Oréal, Vinci Academy, Artemis Training et Socomec) mais aussi une personnalité de l’année : Isabelle Kocher, DG d’Engie.

STRATÉGIE, CULTURE & INNOVATION

2 PANEL 3 Découvertes interactives :

PANEL 4 - ROE : Comment allier agilité et formation ?

De la formation digitalisée aux compétences connectées, vers un futur souhaitable ?

Animation de communautés managériales, partage de valeurs communes, dispositifs d’écoute, etc. Aujourd’hui, il s’agit de « libérer les formations » en associant comités de direction, managers et experts à la définition des objectifs, à la co-construction des programmes et à l’animation des sessions. La mesure de l’efficacité des formations s’aligne sur les objectifs business mais évalue également le niveau d’engagement des salariés. Une des tendances clés : les formations reprises en storytelling. En d’autres termes, il s’agit de raconter et de marqueter les résultats de la formation pour une diffusion large, profitant au collectif de travail. Un outil intéressant et particulièrement efficace pour conduire le changement dans un contexte souvent imprévisible.

SPEAKERS : Juliette Couaillier, Directrice du développement RH, Canal + • Sophie Jallabert, Directrice Generali Academy • Philippe Lamblin, DRH groupe, Groupe Avril • Nicolas Sadirac, Directeur général, Ecole 42 • MODÉRATEUR : François-Xavier Le Louarn, CEO & Founder, Formaeva

« Nous sommes donc dans l’ère de l’information pour tous et du learning connecté  : un bénéfice immédiat pour la compétence. »

« La compétence clé devient le soft skills comme par exemple l’adaptabilité. » « Le robot était un outil, il devient un acteur, on assiste alors à l’émergence d’un compagnonnage moderne. »

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NOUS AVONS RETENU : « Les outils principaux sont le discours de vérité et la stratégie des petits pas. » • « Le rôle du manager : bousculer les codes à commencer par le management de proximité et entrainer le top management. » • « Les silos par principe se reconstruisent à la vitesse de l’éclair. » • « L’agilité demande ainsi des efforts dans la durée.» • « L’agilité n’est pas un outil mais le résultat que l’on attend. Elle ne se décrète pas non plus, c’est une posture. »

« La formation digitalisée permet d’accéder à une connaissance plus diversifiée, les technologies changent les règles du jeu. »

« Parmi les tendances : le coaching numérique  : le digital est le support de certaines situations en proposant des conseils, le coaching par la machine  : la machine «  prend la main  », le maching learning  : c’est l’intelligence artificielle qui apprend de ses propres erreurs et se corrige d’elle-même. Et demain, on peut imaginer un robot doté d’une intelligence émotionnelle comme l’a écrit Serge Tisseron « le jour où mon robot m’aimera ». »

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PANEL 5 - Nouvelles formes d’apprentissage : Quel rôle pour les partenaires sociaux dans les politiques de formation ? Les partenaires sociaux ont été moteurs dans la réforme de la formation professionnelle mettant fin à l’obligation fiscale, permettant ainsi de faire de la formation un investissement et un levier d’innovation. L’enjeu du dialogue social reste l’accès à tous à la formation : les innovations pédagogiques permettent d’individualiser les parcours et de s’adresser à des populations hétérogènes à condition de bien définir les conditions d’accès et les objectifs. Si elle reste difficile à imposer hors temps de travail, la formation est un « élément du bien vivre en entreprise », un levier d’engagement et du développement de l’employabilité. Donc, un sujet de consensus social. NOUS AVONS RETENU : « Comment peut-on mettre en mouvement les salariés pour atteindre la sécurisation du parcours. » • « La formation c’est un processus industriel en terme de bons gestes. » • « Avant il y avait un accès inégal à la formation, les IRP s’assurent désormais que les formations sont ouvertes à tous, l’objectif étant de restaurer la compétitivité, celle qui est liée aux compétences.»

PANEL 6 - Législation et formation : Comment exploiter la révolution réglementaire ?

SPEAKERS : Jérôme Dandrieux, Corporate Human Resources Director & Social Affairs Director, Moët Hennessy • Philippe Debruyne, Vice-président, Copanef • Damien Coirier, DRH France, DCNS • Yannick Monsnereau, Directrice de la formation, France Télévisions • Jacques Ziouziou, HR Director Labour Relations & Social Transformation Europe, Nexans • MODÉRATEUR : André Milan, Senior Advisor, BPI group

Parlons-nous de réelle « révolution » ou d’une simple « évolution » réglementaire ? Depuis sa mise en application, l’enjeu pour les entreprises consiste à adapter cette ingénierie financière à la politique de l’entreprise. Quid de l’agilité, de la souplesse attendue sur les nouveaux formats digitaux, les formations dites « soft skills » et l’éventuelle prise en charge par des fonds mutualisés ? Le contenu des formations vit de son côté une réelle révolution en matière de modèles de formation au service de la création de valeurs actuellement non financées par ces organismes… La nouvelle réglementation (re)pose intrinsèquement la question du sujet « formation ». NOUS AVONS RETENU : « La révolution réglementaire a transformé les obligations fiscales des entreprises en obligations sociales. Elle crée de nouvelles responsabilités et devoirs vis à vis des salariés. » • « Cette réforme est un tremblement de terre majeur dans la mesure où le temps du corps social n’est pas le même que celui des entreprises, ni celui des politiques. »

Thierry Happe, Fondateur & Président, Observatoire Netexplo

LES ATELIERS

SPEAKERS : Xavier Broseta, DRH groupe, Groupe Bolloré • Sabrina Dougados, avocat associé, Fromont-Briens • Xavier Moulins, DRH groupe, Groupe Eurotunnel • Raphaële Gauducheau, Directrice pôle entreprises, salariés et international, Afpa • Yves Struillou, Directeur Général du Travail au Ministère du Travail et de l’Emploi • MODÉRATEUR : MarieHélène Brissot, Responsable Editorial Senior, Magazine Décideurs

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ÇA VOUS A PLU ?

Cinq ateliers centrés sur l’innovation RH favorisant l’apprentissage et le partage au travers des expériences des participants.

#USpring

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EDITÉ PAR : Equipe de rédaction : Stéphanie Barrat, Maud Cloarec, Karine Lonchampt Pigistes : Sabine Abello, Chrystelle Balleux, Audrey Barbe, Angeline Baude, Julien Baxter, Marine Bergeron, Yannick Chaussivert, Gaëtan De Brye, Sandrine Gineste, Vincent Grelet, Nathalie Lasnier, Maia Lemberger, Cécile Lesieur, Elodie Loyant, Malika Maucourt, Pascal Michaud, Julien Millet, François Rambié, Elisabeth Roux, Jean-Marie Thuillier, Sarah Trocmé Facilitateurs graphiques : Agathe Boissel, Jean-Marie Hauwel, Natalia Kulagina, Rachel Lascaux, Martine Leymarie, Thierry Majorel, Pierre-Marie Salessy, Emeline Weber Graphisme : Muriel Descarpentri • PHOTOS : Caroline Doutre, DR

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