2016 - Orchestre de chambre de Paris

affirme le violoniste dont la pièce pour ensemble. Samia « correspond à une forme très répandue dans le monde arabe qui équivaut à la sonate en. Occident ».
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Le Magazine de l’Orchestre de chambre de Paris | MAI 2015 | Hors-série spécial saison 2015/2016

Une saison 2015/2016 pleine d’éclat(s)

Grand angle

La saison 2015/2016 de l’Orchestre de chambre de Paris est marquée par un renouveau artistique : le hautboïste et chef d’orchestre britannique Douglas Boyd, familier des formations chambristes, devient directeur musical de l’ensemble parisien.

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l’aube de son nouveau mandat, il fait montre d’un véritable enthousiasme : « Jouer comme si notre vie en dépendait », déclare-t-il. Et le programme de cette nouvelle saison est à l’unisson : il témoigne d’une ardeur et d’une vitalité sans cesse renouvelées. Deux aspects essentiels inscrits dans l’ADN de cet orchestre aux vocations multiples.

Des artistes d’exception revisitent le grand répertoire

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’Orchestre de chambre de Paris continue de sonder les richesses du grand ré-

pertoire avec des interprètes d’exception, parmi lesquels Daniel Hope, violoniste aussi à l’aise dans le répertoire baroque que contemporain. Il rend un vibrant hommage au légendaire Yehudi Menuhin avec qui il a souvent partagé la scène. De son côté, le violoncelliste Jean-Guihen Queyras interprète le Concerto pour violoncelle de Haydn. Mozart, Haydn, Beethoven ou encore Schubert sont placés « au cœur du répertoire de l’orchestre », précise Douglas Boyd. La 3e Symphonie de Schubert, la 1re Symphonie de Mozart ou encore la 6e Symphonie de Haydn figurent au programme de la saison. « Le défi d’un orchestre de chambre est de pouvoir entretenir le répertoire de base tout en lui offrant de nouvelles perspectives », précise de son côté Nathalie Stutzmann,

Douglas Boyd

artiste associée de l’orchestre, qui a dirigé la saison passée la célèbre Symphonie « Jupiter » de Mozart. Autre monument du répertoire, c’est le Concerto pour piano n° 5 de Beethoven, sous les doigts de l’interprète espagnol Javier Perianes. « Nous avons la chance de pouvoir jouer un répertoire étendu sur plus de trois siècles », observe Douglas Boyd. D’ailleurs, il dirige un concert dédié à la musique anglaise, faisant aussi bien la part belle aux maîtres baroques avec Corelli et Purcell – « peutêtre le plus grand compositeur britannique » – qu’à des compositeurs du XXe siècle comme Tippett et Britten.

« De Purcell à Manoury en passant par Mozart, nous célébrons un répertoire étendu sur plus de trois siècles. »

Des rencontres inattendues

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utre ces formes « traditionnelles », l’orchestre s’aventure sur des territoires où se rencontrent rythmes d’Orient et inspirations baroques. Le public peut ainsi découvrir les œuvres du violoniste tunisien Jasser Haj Youssef, qui associe les modes d’écriture occidental et oriental. « La musique baroque et la musique orientale ont beaucoup de choses en commun, notamment le recours à l’ornementation », affirme le violoniste dont la pièce pour ensemble Samia « correspond à une forme très répandue dans le monde arabe qui équivaut à la sonate en Occident ». Avec sa Reveria et Choral, une partition aux rythmes jazzy, il rend hommage à l’une de ses principales sources d’inspiration : Bach, dont « les mélodies et l’harmonie rappellent la Sonate n° 1 pour violon du cantor de Leipzig », précise-til. Une démarche qui évoque celle du violoniste et compositeur indien Dr L. Subramaniam, qui donne à l’automne son Tribute to Bach. « Quand j’étais étudiant, mon père m’a fait découvrir un enregistrement de Bach par Jascha Heifetz. J’ai été saisi par la technique violonistique de l’interprète et par la science du compositeur », confie le violoniste qui souhaite « associer la saveur de la musique indienne, ses modes, son côté improvisé, au style baroque. Il existe une connexion spirituelle entre ces deux genres artistiques. » Une esthétique riche en influences développée dans son Concerto pour violon et orchestre dans le style indien, donné en création. Dans ce voyage entre l’Inde et l’univers de Bach, la talentueuse Amandine Beyer l’accompagne dans son Tribute to Bach et dirige l’orchestre de son violon dans le Concerto en ré mineur du compositeur allemand. Une rencontre inattendue qui renouvelle la vision du baroque.

« Il existe une connexion spirituelle très forte entre la musique baroque et la musique indienne. Dans mon concerto, j’ai souhaité fusionner les techniques indiennes aux structures harmoniques occidentales. » Dr L. Subramaniam Violoniste En concert le 4 octobre 2015, Philharmonie de Paris

« Je ne peux pas m’empêcher d’aller vers le jazz et le groove dans mes compositions, tout en étant très influencé par le répertoire baroque. » Jasser Haj Youssef Compositeur et violoniste En concert le 12 juin 2016, Grande Salle - Philharmonie de Paris

« L’Orchestre de chambre de Paris possède tous les ingrédients pour interpréter le concerto « L’Empereur » de Beethoven : l’équilibre, le volume sonore, la couleur. Ces pages s’apparentent à de la musique de chambre, dans lesquelles le soliste ne cesse de dialoguer avec l’orchestre. » Javier Perianes Pianiste En concert le 17 novembre 2015, Théâtre des Champs-Élysées

Grand angle

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armi les missions de l’orchestre, la mise en lumière de la musique contemporaine. Il accueille en résidence le compositeur Philippe Manoury, dont les références ne sont autres que Stockhausen, Xenakis ou Boulez. Cet artiste n’hésite pas à développer les expérimentations sonores les plus audacieuses. La création mondiale de son Concerto pour violoncelle est assurée par Gautier Capuçon, à l’archet infaillible. « Il est pour moi essentiel de jouer la musique de mon temps. Je considère que cela fait partie de ma mission de musicien. Mais ce qui est surtout merveilleux, c’est de pouvoir établir un rapprochement entre le compositeur et l’interprète. C’est une chance inouïe que de pouvoir poser des questions en direct au compositeur », observe le violoncelliste pour qui « l’expérience humaine est primordiale ». Cet artiste qui se produit régulièrement avec l’orchestre se dit d’ailleurs « particulièrement attaché » à l’ensemble. « Je retrouve des complicités dans l’orchestre car il y a beaucoup de musiciens de ma génération. Et dans ces formations plus réduites, dans le travail, on se rapproche de la musique de chambre, ce qui produit une atmosphère intimiste. »

« Dans le travail avec cet orchestre, on se rapproche de la musique de chambre, ce qui produit une atmosphère intimiste. » Gautier Capuçon Violoncelliste En concert le 14 octobre 2015, Théâtre des Champs-Élysées

« Entre rythmes d’Orient, inspirations baroques et musique contemporaine. »

La voix dans tous ses états

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es musiciens de l’orchestre sont d’ailleurs des chambristes accomplis. Au programme figurent des œuvres pour clarinette et cordes de Mozart à Golijov, des pages de

a voix occupe une place privilégiée : les lieder comme les grandes pages d’opéra viennent émailler le calendrier. Après avoir chanté la saison dernière des lieder de Schubert, Nathalie Stutzmann interprète sous la direction de Douglas Boyd, les Knaben Wunderhorn de Mahler. « Ce compositeur est peut-être celui, avec Brahms, qui a le mieux exploité les capacités d’une voix d’alto. C’est un grand compagnon de route de-

Fauré et autre quatuor de Bridge… La violoniste Deborah Nemtanu se produit aux côtés de la pianiste Momo Kodama dans les Quatre pièces romantiques de Dvorˇák. Autre temps fort, la balade musicale au Musée de la musique à l’occasion du week-end « Chagall et la musique ». Les passants peuvent déambuler dans les salles au son de Vivaldi, Bach ou encore Prokofiev.

puis longtemps », souligne la chanteuse. « Les Knaben Wunderhorn sont moins souvent donnés que d’autres lieder de Mahler. Pourtant, ils recèlent tout le charme mahlérien, et nous emportent vers un monde onirique, évoquant l’enfance, la nature, les rêves. » Elle prend ensuite la baguette pour diriger les airs incontournables de l’opéra français : Berlioz, Gounod, Bizet mais

Au cœur d’un univers chambriste

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« Même en France, même au XXIe siècle, même pour un auteur aussi connu que Gounod, il nous reste des inédits à découvrir. En tant que chef d’orchestre, je veux explorer et faire résonner ces chefs d’œuvre. » Laurence Equilbey Chef d’orchestre - artiste associée En concert le 22 juin 2016, Salle des concerts / Cité de la musique - Philharmonie 2

aussi la Sinfonietta de Poulenc. Un programme qui a pour mérite de mettre en lumière la voix de basse « souvent trop peu mise en avant », précise-t-elle. C’est l’occasion de découvrir le jeune chanteur russe Alexander Vinogradov qui sillonne les plus grandes scènes lyriques. Cette saison fait aussi un détour par l’Italie avec une partition majeure du bel canto : Norma de Bellini. Attentif aux jeunes talents, l’orchestre partage l’affiche avec la soprano Sabine Devieilhe – la voix du moment ! – dans La Somnambule de Bellini. Cette jeune colorature s’est récemment imposée en majesté dans le fameux air de la Reine de la nuit à l’Opéra de Paris. Reine parmi les sopranes, la chanteuse star Natalie Dessay s’illustre aux côtés de la mezzosoprano Stella Grigorian dans un programme franco-russe, mêlant airs d’opéras et mélodies de Rachmaninov, Tchaïkovski, Delibes, Chabrier… Laurence Equilbey complète ce tableau féminin d’excellence en dirigeant l’orchestre et accentus vers un programme de légende, de Gounod à Liszt, qui dévoile une partition égarée et retrouvée il y a peu, le Saint François d’Assise de Gounod. Autre oratorio, le Requiem de Fauré, un des plus originaux de tout le XIXe siècle, résonne sous la baguette de John Nelson et les voûtes de la Cathédrale Notre-Dame de Paris. Changement d’ambiance et de genre pour l’orchestre avec la comédie musicale de Cole Porter, Kiss Me, Kate. Une partition aux rythmes endiablés et à la dramaturgie shakespearienne.

Natalie Dessay en duo avec sa complice Stella Grigorian dans des mélodies et airs d’opéra de compositeurs français et russes. En concert le 14 avril 2016, Salle des concerts / Cité de la musique Philharmonie 2

Grand angle

› 3 QUESTIONS À… Nathalie Stutzmann

Des concerts à tous les temps

« Le défi d’un orchestre de chambre est de pouvoir entretenir le répertoire de base tout en lui offrant de nouvelles perspectives. »

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yant à cœur de partager cette saison musicale avec le plus grand nombre, l’orchestre, sous l’impulsion de son directeur général Nicolas Droin, s’engage auprès de tous les publics. Il met notamment l’accent sur l’échange en proposant des avant-concerts ou des rencontres après les concerts, et la transmission, en ponctuant sa programmation de moments participatifs. Dans la grande salle de la Philharmonie de Paris, le public est invité à chanter trois bis du célèbre Messie de Haendel et, dans un tout autre genre, la pièce Samia de Jasser Haj Youssef, lors d’un concert qui accueille des chœurs amateurs du Nord-Est parisien.

« Des actions culturelles qui se déclinent sous toutes les formes et pour tous. » Parmi les concerts destinés aux familles, Pirates  !, farce nautique du surprenant Alasdair Malloy au Théâtre du Châtelet, permet aux plus jeunes de découvrir à travers une approche ludique et vivante les grandes pages de Rossini, Mendelssohn et Strauss. Côté conte musical, l’orchestre s’adresse à l’imaginaire des plus jeunes en invitant Daniel Pennac à venir leur raconter L’Œil du loup, son roman devenu un grand classique de la littérature jeunesse mis en musique par le compositeur Karol Beffa. Une belle histoire sur la rencontre d’un loup et d’un enfant doublée d’un voyage qui les emmène en Alaska et dans le désert africain. Autre concert pour les jeunes, participatif cette fois, un quiz musical autour de Haydn, qui a pour ambition de donner au public scolaire des clés d’écoute.

La saison 2015/2016 en images

Nathalie Stutzmann Artiste associée - contralto et chef d’orchestre En concert les 22 septembre 2015 et 12 janvier 2016, Philharmonie de Paris et Théâtre des Champs-Élysées

En quoi l’Orchestre de chambre de Paris se distingue-t-il dans le paysage orchestral français ? En France, contrairement à d’autres pays, les orchestres de chambre sont peu nombreux, c’est un type de formation peu développé. Dans ce contexte, l’Orchestre de chambre de Paris a une position intéressante, en particulier sur le répertoire. Paris possède trois grands orchestres symphoniques et, au milieu, l’Orchestre de chambre de Paris qui fait vivre toute une partie du répertoire, peut-être moins vaste, mais extrêmement raffiné. Ce type d’orchestre a également l’avantage de pouvoir proposer plus de programmes avec solistes et de solliciter les musiciens d’orchestre de manière individuelle.

Vous avez une double collaboration avec l’orchestre, en tant que chanteuse et en tant que chef d’orchestre. D’où est venue cette envie de diriger ? En fait, elle a toujours existé. Adolescente, j’étais déjà dans les rangs des classes de direction. Mais je rêvais aussi de chanter. Il a fallu faire un choix, plutôt facile finalement car la voix n’attend pas. Et puis, être chef d’orchestre pour une femme à l’époque paraissait vraiment difficile. Nous sommes toujours beaucoup trop rares et nous sommes amenées à penser régulièrement  : « J’ai été la première femme à diriger tel

ou tel autre orchestre. » Phénomène révélateur, à la fois formidable et un peu triste… J’espère que les choses vont changer. Mais par rapport à ce que j’ai connu adolescente, les mentalités ont évolué et j’ai senti le courant de femmes chefs d’orchestre venir. Il m’a permis de me lancer dans l’aventure dont je rêvais depuis longtemps.

La chanteuse influence-t-elle le chef d’orchestre que vous êtes devenue dans vos relations avec l’orchestre ? Ces deux rôles, étroitement liés, influent sur mes rapports avec les musiciens. Lorsque je les dirige ils savent, pour avoir travaillé avec la chanteuse, que je ne me contente pas de leur demander de jouer et de phraser d’une telle manière ou d’essayer de les convaincre de ma vision artistique et musicale. À l’inverse, lorsque je chante avec eux, je me dois d’appliquer ce que je leur demande en position de chef, et prouver que je suis capable de le faire en tant qu’interprète. La relation devient plus confortable et sympathique, grâce à ce rapport de compréhension mutuelle. Je vois ce double rôle comme un développement complet et plus intéressant artistiquement. Soliste ou chef d’orchestre, ma manière de faire de la musique reste la même. J’aime travailler dans le détail, trouver le beau, le raffiné et l’expressif.

« Mozart, Haydn, Beethoven, Schubert et Mendelssohn sont au cœur de notre répertoire. Je veux jouer leurs œuvres comme si notre vie de musicien en dépendait, pour que le public ressente toute l’intensité des émotions qu’elles renferment. » Douglas Boyd Directeur musical - chef d’orchestre

› INTERVIEW

Douglas Boyd Comment voyez-vous votre rôle de directeur musical auprès de l’orchestre ? C’est un rôle aux facettes multiples. Tout d’abord, je dirige l’orchestre en concert. Ensuite, je veux construire des programmes intéressants, portés par une énergie et un engagement forts. Surtout, j’ai envie d’avoir avec les musiciens une vraie relation d’échange, leur apporter une direction, bien sûr, mais toujours dans un esprit d’équipe. Je souhaite également faire naître un style musical identifiable, portant la touche « Orchestre de chambre de Paris », pour que le public reconnaisse immédiatement l’orchestre, pour qu’il se dise en l’entendant : « Ah, mais c’est l’Orchestre de chambre de Paris ! », et qu’il vienne à nos concerts parce qu’il aime notre manière de jouer. Mon rôle est aussi d’être un ambassadeur, de montrer un orchestre de dimension internationale.

Quelques mots sur cette saison 2015/2016… Elle est très variée ! Quelques exemples, notamment parmi les concerts que je dirige : une création de Philippe Manoury – notre compositeur

associé – avec le violoncelliste Gautier Capuçon, un programme avec Nathalie Stutzmann autour de Haydn, Webern, Mahler et Schoenberg, dont l’œuvre sera illuminée par une installation vidéo originale de la talentueuse réalisatrice Netia Jones, et un programme anglais avec Tippett, Britten et Purcell, peut-être le plus grand compositeur britannique. Quatre symphonies de Schubert et deux des plus belles sérénades de Mozart, dirigées par Sir Roger Norrington et moi-même, ponctuent la saison. En décembre, nous proposons un « Concert de Noël » à la Philharmonie de Paris avec Le Messie de Haendel, beaucoup joué en Angleterre et aux États-Unis mais moins en France. D’ailleurs, nous invitons le public à participer à cet événement exceptionnel en chantant. Pour servir ces programmes éclectiques, nous avons la chance d’accueillir des solistes reconnus à l’international comme Viktoria Mullova, Fazil Say, Natalie Dessay, Reinhold Friedrich – un des plus grands trompettistes d’aujourd’hui qui nous fait l’honneur de nous accompagner au théâtre des ChampsÉlysées et lors d’une tournée en Allemagne – et la merveilleuse soprano Julia Lezhnova pour un concert avec Les Grandes Voix.

Parlez-nous de vos ambitions citoyennes, un sujet qui vous est cher. Les actions de l’orchestre pour la collectivité sont pour moi tout aussi importantes que ses activités artistiques. Et je trouve que l’orchestre a déjà fait un grand travail dans ce sens. Pour la suite, je veux continuer les activités avec les enfants, aller dans les écoles, les hôpitaux, les prisons, et donner des concerts-famille. Dans le domaine des études supérieures, nous pouvons développer les collaborations avec le Conservatoire national de musique de Paris, pour favoriser l’insertion professionnelle, aussi bien dans les métiers artistiques qu’administratifs. Les actions citoyennes regorgent de potentialités, pour tous les âges. Elles sont la promesse d’une expérience fantastique !

Vidéo Douglas Boyd parle de la saison 2015 / 2016

AGENDA

ÉVÉNEMENTS

› PARMI LES CONCERTS

DE LA SAISON 2015/2016…

› LES CONCERTS PARTICIPATIFS

MARDI 22 SEPTEMBRE 2015, 20 H 30 Salle des concerts / Cité de la musique - Philharmonie 2

MARDI 22 DÉCEMBRE 2015, 20 H 30 Grande salle - Philharmonie 1

Haydn / Mahler / Webern / Schoenberg Douglas Boyd / Nathalie Stutzmann / Netia Jones DIMANCHE 4 OCTOBRE 2015, 16 H 30 Salle des concerts / Cité de la musique - Philharmonie 2

Bach / Subramaniam Josep Vicent / Dr L. Subramaniam / Amandine Beyer

Haendel, Le Messie Douglas Boyd / Carolyn Sampson / Paula Murrihy / Allan Clayton / Matthew Rose / accentus

MERCREDI 14 OCTOBRE 2015, 20 H Théâtre des Champs-Élysées

DIMANCHE 12 JUIN 2016, 16 H Grande salle - Philharmonie 1

Stravinski / Manoury / Mozart Douglas Boyd / Gautier Capuçon / Deborah Nemtanu MARDI 17 NOVEMBRE 2015, 20 H Théâtre des Champs-Élysées

Schumann / Beethoven / Mendelssohn Gérard Korsten / Javier Perianes MARDI 12 JANVIER 2016, 20 H Théâtre des Champs-Élysées

Gounod / Berlioz / Bizet / Poulenc Nathalie Stutzmann / Alexander Vinogradov / jeune chœur de paris / Henri Chalet JEUDI 14 AVRIL 2016 , 20 H 30 Salle des concerts / Cité de la musique - Philharmonie 2

Rachmaninov / Tchaïkovski / Rimsky-Korsakov / Minkov / Fauré / Delibes / Duvernoy / Chabrier Claire Levacher / Natalie Dessay / Stella Grigorian MARDI 24 ET MERCREDI 25 MAI 2016, 20 H Cathédrale Notre-Dame de Paris

MacMillan / Fauré John Nelson / Matthew Brook / Maîtrise Notre-Dame de Paris / Henri Chalet MERCREDI 22 JUIN 2016, 20 H 30 Salle des concerts / Cité de la musique - Philharmonie 2

Gounod / Liszt Laurence Equilbey / Karine Deshayes / Stanislas de Barbeyrac / Cyrille Gautreau / accentus Tous les programmes des concerts sur orchestredechambredeparis.com Renseignements et réservations : 0 800 42 67 57 (n° Vert gratuit) du lundi au vendredi de 14 h à 18 h

SUIVEZ-NOUS

#OCP15/16

www.orchestredechambredeparis.com

Haj Youssef Molada, sur un texte en araméen Samai Sonata d’Amore, sur un texte en italien d’Alessandro Striggio – Création, Festival de Saint-Denis / Métis Reveria I, Reveria II et Choral, suite musicale inspirée par la Sonate n° 1 pour violon seul en sol mineur de Bach Jasser Haj Youssef / Simone Kermes / Jasser Haj Youssef Ensemble Avec la participation de chœurs amateurs du Nord-Est parisien

Orchestre de chambre de Paris

221 avenue Jean-Jaurès - 75019 Paris L’Orchestre de chambre de Paris reçoit les soutiens de la Ville de Paris, de la DRAC Île-de-France – ministère de la Culture et de la Communication, des mécènes de Crescendo, cercle des entreprises partenaires, du Cercle des Amis et de la Sacem pour ses résidences de compositeurs.

Textes : Elsa Fottorino, Émilie Tachdjian

L’orchestre rend hommage à Pierre Duvauchelle, créateur de la marque Orchestre de chambre de Paris, et remercie Alexandre Tharaud pour la cession amiable de cette marque.

Grand angle Douglas Boyd © J-B. Millot Dr L. Subramaniam © D.R. J. Haj Youssef © Fabien Lemaire Gautier Capuçon © M. Tammaro Virgin Classics Javier Perianes © Marco Borggreve Laurence Équilbey © J-B. Millot Natalie Dessay © Simon Fowler

Licence d’entrepreneur de spectacles : 2-1070176 Ne pas jeter sur la voie publique. Dépôt légal : ISSN : 1769-0498 Réalisation et coordination Service communication : Émilie Tachdjian, Élise Lavabre, Gilles Pillet

Conception graphique : Agence Mixte Relecture : Christophe Parant Photo couverture : Estelle Poulalion / Shootin’ Party Crédits photo :

Interviews Nathalie Stutzmann © Simon Fowler Douglas Boyd © J-B. Millot Événements Carolyn Sampson © Marco Borggreve J. Haj Youssef © Fabien Lemaire

Impression : Imprimerie Chartrez