royal nickel corporation rapport de gestion trimestre et

énoncés relatifs aux étapes visées en vue de réaliser la mise en valeur du projet ..... Pt. (onces). Pd. (onces). Prouvées. 179 600. 0,32. 114 0,013. 0,029. 1 274. 45 .... L'Indonésie a toujours été un grand exportateur de minerai de nickel vers la ...
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ROYAL NICKEL CORPORATION

RAPPORT DE GESTION TRIMESTRE ET SEMESTRE CLOS LE 30 JUIN 2013

Royal Nickel Corporation

TABLE DES MATIÈRES Introduction ...................................................................................................................... 3 Mise en garde relative aux énoncés prospectifs .......................................................................... 3 Description des activités ....................................................................................................... 4 Stratégie de la Société ......................................................................................................... 7 Points saillants du deuxième trimestre et actualité récente ............................................................. 8 Revue opérationnelle .......................................................................................................... 8 Tendances du secteur du nickel ............................................................................................ 12 Biens miniers ................................................................................................................... 13 Résultats opérationnels ...................................................................................................... 18 Sommaire des résultats trimestriels ........................................................................................ 19 Flux de trésorerie, liquidités et sources de financement ................................................................ 19 Perspectives .................................................................................................................... 22 Transactions entre parties liées ............................................................................................. 23 Engagements contractuels ................................................................................................... 23 Éventualités .................................................................................................................... 24 Arrangements non comptabilisés ........................................................................................... 24 Transactions proposées ...................................................................................................... 24 Données sur les actions en circulation ..................................................................................... 24 Contrôles de communication de l’information et contrôles internes à l’égard de l’information financière ....... 25 Normes internationales d’information financière ......................................................................... 25 Facteurs de risque............................................................................................................. 25

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Royal Nickel Corporation

INTRODUCTION Le présent rapport de gestion de Royal Nickel Corporation (« Royal Nickel », « RNC » ou la « Société ») présente le point de vue de la direction concernant les facteurs qui ont influé sur les résultats financiers et opérationnels de la Société au cours du trimestre et du semestre clos le 30 juin 2013. Ce rapport de gestion, établi au 9 août 2013, se veut un complément aux états financiers intermédiaires résumés non audités de la Société (dressés conformément aux Normes internationales d’information financière (les « IFRS ») qui s’appliquent à la préparation d’états financiers intermédiaires, notamment IAS 34, Information financière intermédiaire) et aux notes annexes pour le trimestre et le semestre clos le 30 juin 2013. Il doit être lu en parallèle avec les états financiers audités de l’exercice clos le 31 décembre 2012 et la plus récente notice annuelle de la Société, lesquels ont été déposés auprès des autorités de réglementation en valeurs mobilières provinciales du Canada et peuvent être consultés en ligne au www.sedar.com. Sauf indication contraire, tous les montants sont exprimés en dollars canadiens. MISE EN GARDE RELATIVE AUX ÉNONCÉS PROSPECTIFS Le présent rapport de gestion comporte des « renseignements prospectifs » qui peuvent comprendre des énoncés relatifs aux étapes visées en vue de réaliser la mise en valeur du projet nickélifère Dumont, à l’obtention du financement de projet, aux résultats financiers ou à la performance opérationnelle futurs de la Société et de ses projets, aux cours futurs du nickel et à l’offre et à la demande future de nickel, aux estimations des ressources et réserves de minerai et à la réalisation de ces estimations, aux calendriers et projections de production future, aux coûts de production, aux dépenses d’investissement, aux charges opérationnelles et aux dépenses de prospection, aux calendriers de mise en valeur de gisements nouveaux ou existants et aux frais s’y rapportant, aux calendriers des travaux de prospection futurs et aux frais s’y rapportant, aux besoins de fonds supplémentaires, au fait que la direction estime que RNC disposera de fonds suffisants pour s’acquitter de ses obligations et régler ses dépenses prévues au cours des 12 prochains mois, à la réglementation gouvernementale applicable au secteur minier, aux risques d’ordre environnemental, aux frais de remise en état, au succès des opérations minières, à l’octroi des permis, aux estimations de rendement économique et aux hausses éventuelles. Les énoncés prospectifs se reconnaissent notamment à des termes comme « prévoit », « s’attend à », « est prévu », « budget », « attendu », « estimations », « prévisions », « a l’intention de », « croit », ou à des variantes (y compris la forme négative) de ces termes, ainsi qu’à l’emploi du futur ou du conditionnel. Les lecteurs ne devraient pas s’y fier indûment. Les énoncés prospectifs comportent des risques, des incertitudes et d’autres facteurs connus et inconnus qui pourraient faire en sorte que les résultats, le rendement ou les réalisations réels de la Société diffèrent sensiblement de ceux qu’ils expriment ou évoquent. Même si une étude de faisabilité devait être favorable, rien ne garantit que le projet nickélifère Dumont finira par être mis en service. Les facteurs susceptibles d’influer sur les résultats comprennent les résultats réels des activités de mise en valeur, les retards dans l’exécution du projet, l’incapacité de lever les fonds nécessaires au franchissement des étapes de la mise en valeur du projet et de son achèvement, les incertitudes générales d’ordre commercial, économique, concurrentiel, politique et social, l’évolution des cours des métaux, l’accès à d’autres sources d’approvisionnement en nickel ou à des métaux de remplacement, la récupération réelle du nickel, les conclusions des évaluations économiques, la révision des paramètres des projets à mesure qu’ils se précisent, le coût futur du capital de la Société, les variations éventuelles de la teneur en minerai ou des taux de récupération de minerai, le fait que l’usine, le matériel ou les procédés opérationnels pourraient ne pas fonctionner comme prévu, les accidents, conflits du travail et autres risques inhérents au secteur minier, l’instabilité politique, les actes de terrorisme, d’insurrection ou de guerre, les retards dans l’obtention des approbations des pouvoirs publics, dans l’obtention des permis requis ou dans la réalisation des travaux de mise en valeur ou de construction ainsi que les autres facteurs décrits à la rubrique « Facteurs de risque » de la plus récente notice annuelle de la Société. Ces énoncés prospectifs sont fondés sur un certain nombre de facteurs et d’hypothèses importants, dont la disponibilité du financement à des taux et selon des modalités par ailleurs acceptables pour la Société; les cours futurs du nickel, l’obtention des permis et la réalisation de la mise en valeur conformément aux attentes de Royal Nickel, les cours du change, le prix du matériel et l’accès -3DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

Royal Nickel Corporation

à celui-ci, l’hypothèse voulant que les parties au contrat fourniront les biens ou les services dans les délais convenus, que le crédit d’impôt courant à recevoir du gouvernement du Québec sera obtenu en temps opportun, que les négociations contractuelles en cours porteront leurs fruits, se poursuivront et seront conclues en temps utile, et qu’aucun problème d’ordre géologique ou technique inhabituel ne surviendra. Bien que la Société ait tenté de cerner les facteurs importants qui pourraient faire en sorte que les mesures, les événements ou les résultats réels diffèrent sensiblement à terme de ceux qui sont décrits dans les énoncés prospectifs, d’autres facteurs pourraient faire en sorte qu’ils diffèrent de ceux qui y sont attendus, estimés ou prévus. Les énoncés prospectifs ici présentés sont établis en date du présent rapport de gestion, et la Société n’assume aucune obligation de les mettre à jour, que ce soit pour tenir compte de nouveaux renseignements, de faits ou de résultats futurs ou pour une autre raison, sauf si les lois sur les valeurs mobilières applicables l’exigent. Il n’est pas certain que les énoncés prospectifs se révéleront exacts, étant donné que les résultats réels et les événements futurs sont susceptibles de différer sensiblement de ceux qui y sont prévus. L’utilisation du terme « concluante » dans le présent rapport de gestion ne devrait pas être considérée comme une indication que RNC a déjà mis sur pied un financement de projet ni qu’elle réussira à le faire. DESCRIPTION DES ACTIVITÉS Royal Nickel est une société du secteur des ressources minérales qui se consacre principalement à la prospection, à l’évaluation, à la mise en valeur et à l’acquisition de biens miniers. La Société est considérée comme étant au stade de la prospection et de l’évaluation. Le projet nickélifère Dumont (le « projet Dumont ») est actuellement son actif principal et son seul bien important, lequel occupe une position stratégique dans le camp minier établi à 25 kilomètres (« km ») au nord-ouest d’Amos, dans la région de l’Abitibi, au Québec (Canada). Outre le projet Dumont, la Société possède d’autres biens miniers, présentés ci-dessous à la rubrique « Biens miniers ». Les actions ordinaires de la Société se négocient à la Bourse de Toronto (« TSX ») (symbole TSX : RNX). Depuis l’acquisition du projet Dumont en 2007, Royal Nickel a mis en œuvre un ambitieux programme de prospection et d’évaluation visant à évaluer les ressources minérales existantes et à les mettre en valeur. Les travaux de prospection et d’évaluation effectués à ce jour comprennent le forage au diamant sur plus de 171 000 mètres dans des sections à espacements réguliers en vue d’en délimiter les ressources minérales, d’évaluer les propriétés géotechniques de la roche et d’évaluer les cibles de prospection régionales situées sur le bien Dumont. Outre la délimitation des ressources, plusieurs programmes destinés à établir les caractéristiques du gisement et de son environnement ont été mis en œuvre à l’appui des études de mise en valeur. Parmi ces études, on compte les études d’interprétation géologique, la modélisation du gisement et la modélisation géotechnique ainsi que l’échantillonnage à des fins d’essais métallurgiques. Des essais métallurgiques détaillés en laboratoire sur des échantillons représentatifs du projet Dumont ont abouti à la conception d’un schéma de traitement type et à une estimation des taux de récupération de nickel ainsi que de la qualité du concentré. Ces travaux ont permis d’étayer l’évaluation du projet Dumont et ont permis à Royal Nickel de produire les rapports techniques successifs suivants conformes au Règlement 43-101 sur l’information concernant les projets miniers (le « Règlement 43-101 ») :    

Évaluation économique préliminaire – le 3 septembre 2010 Étude de préfaisabilité – le 16 décembre 2011 Étude de préfaisabilité révisée – le 22 juin 2012 Étude de faisabilité – le 25 juillet 2013

Étude de faisabilité Le 17 juin 2013, la Société a publié les résultats d’une étude de faisabilité concluante (l’« étude de faisabilité ») basée sur un scénario de démarrage d’une production de 52,5 kilotonnes par jour (« KT/J ») devant passer à 105 kt/j en cinq ans. Une étude de faisabilité concluante consiste en une analyse exhaustive des données économiques d’un projet (à une exactitude de +/- 15 %) utilisée par l’industrie bancaire pour les -4DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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besoins du financement. Les résultats de l’étude de faisabilité démontrent que RNC a le potentiel de figurer parmi les cinq plus grandes mines de sulfures nickélifères au monde (en fonction de la production annuelle de nickel) et que le projet Dumont dispose du troisième plus grand inventaire de réserves nickélifères au monde. Voici les faits saillants de l’étude : 

Valeur actualisée nette (« VAN ») après impôt de 1 137 M$ US à un taux d’actualisation de 8 % à partir du début de la construction;



Taux de rendement interne (« TRI ») après impôt de 15,2 %;



Période de recouvrement simple de 6,1 années;



Dépenses en immobilisations initiales pour le scénario de démarrage d’une production de 52,5 kt/j de 1 191 M$ US, une augmentation de seulement 7 % par rapport à l’étude de préfaisabilité révisée de 2012 (l’« ÉPF révisée »);



Relèvement de 52,5 kt/j à 105 kt/j au cours de la 5 année qui devrait nécessiter l’injection de 891 M$ US supplémentaires;



Production initiale de 73 millions de livres (Mlbs) (33 kt) de nickel annuellement, passant dans la e 5 année à une moyenne annuelle de 113 Mlbs (51 kt) pour le reste des 20 années d’exploitation minière et production moyenne annuelle de 90 Mlbs (41 kt) pendant la durée de vie de 33 ans du projet;



Coût au comptant direct de 4,01 $ US/lb (8 840 $ US/t) durant la phase initiale et de 4,31 $ US/lb (9 502 $ US/t) sur la durée de vie de 33 ans du projet (début du deuxième quartile sur la courbe des coûts);



Réserves de minerai de 1,2 milliard de tonnes d’une teneur de 0,27 % en nickel grade contenant 6,9 milliards de livres de nickel suffisantes pour soutenir un projet de 33 ans, y compris 1,3 milliard de livres de nickel en réserves prouvées;



Établissement d’un million d’onces d’ÉGP (platine + palladium) en réserves;



Moyennes estimatives annuelles de 427 M$ US pour le BAIIA et de 238 M$ US pour les flux de trésorerie disponibles pour les 20 ans d’exploitation minière.

e

1

Dans le cadre de l’étude de faisabilité, de nombreux risques techniques associés au projet nickélifère Dumont ont été réduits par le biais d’études plus approfondies en métallurgie, minéralogie, géotechnique et ingénierie, et le risque économique a été minoré par des estimations plus détaillées des dépenses en immobilisations et des coûts d’exploitation, comparativement à l’ÉPF révisée datée du 22 juin 2012. Tout au long du processus de l’étude de faisabilité, RNC a centré ses efforts sur l’amélioration de la conception du projet afin de réduire le risque et d’améliorer la fiabilité opérationnelle. Voici quelques-unes des pistes d’amélioration mises en œuvre : 

Relocalisation de la halde à stérile et de la halde de minerai à basse teneur et réaménagement de la fosse pour atténuer l’incidence potentielle du bruit et des émissions de poussière, ce qui s’est soldé par une légère hausse des coûts d’extraction minière;



Relocalisation de l’usine sur un affleurement rocheux plus grand en vue de réduire le risque géotechnique et les coûts de construction connexes;

1

Le coût au comptant direct s’entend du coût au comptant engagé à chaque étape de traitement, de l’extraction minière jusqu’au nickel récupéré et mis en marché, déduction faite des crédits pour les sous-produits.

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Remplacement de l’unique grande pelle à câbles au démarrage du projet par deux pelles hydrauliques plus petites, choix qui a permis d’accroître la marge de manœuvre opérationnelle et de réduire les dépenses d’investissement initiales, avec une légère hausse des coûts d’extraction minière initiaux;



Réduction de l’empreinte de la mine dans les cinq premières années d’exploitation, facteur qui atténue le risque en période de mise en production et d’exploitation;



Augmentation des dimensions du broyeur secondaire pour assurer une capacité et une marge de manoeuvre suffisantes;



Maintien du taux d’exploitation à environ deux fois la capacité de traitement de façon à bâtir une halde de minerai procurant des avantages significatifs au chapitre de la fiabilité et de la marge de manœuvre.

L’ÉPF révisée avait démontré le potentiel associé à l’utilisation d’un système de transport alimenté par trolley électrique pour améliorer le coût global d’extraction minière du projet Dumont en remplaçant par l’électricité une partie du carburant diésel consommé par les camions. Le modèle de fosse prévu dans l’étude de faisabilité a été élaboré de façon à pouvoir envisager la possibilité d’intégrer un système de transport alimenté par trolley électrique lors de la phase d’expansion à la cinquième année. L’utilisation du système de transport alimenté par trolley électrique n’a donc pas été prise en considération dans l’étude de faisabilité mais continuera de faire l’objet d’évaluations et d’être envisagée en fonction des prix du pétrole et de l’électricité, et de plusieurs autres facteurs au moment de l’expansion de la mine.

Comparaison de l’étude de faisabilité et de l’étude de préfaisabilité Le VAN8% de 1 137 M$ US de l’étude de faisabilité a été réduit d’environ 283 M$ US comparativement à l’ÉPF révisée. Le tableau suivant présente un rapprochement entre les facteurs pertinents : Rapprochement de la VAN avec l’ÉPF révisée (en millions de dollars US) VAN8% de l’ÉPF révisée - scénario de base avec système de transport alimenté par trolley électrique Augmentation de 5 % du débit de traitement de l’usine

Hausse/(baisse) relativement à l’ÉPF révisée 1 420 $ US 143

Inclusion des crédits pour les ÉGP en sous-produits

88

Réserves additionnelles de 11 % Augmentation des dépenses en immobilisations principalement en raison de la taille de l’usine Augmentation des coûts d’extraction minière en raison d’un changement de l’aménagement du site et du retrait du système de transport alimenté par trolley électrique Baisse des récupérations à l’usinage en raison de la diminution de la tolérance au risque

34 (59)

(186) (205)

Incidences liées au projet

(185)

Financements par redevances

(104)

Autres

6

VAN8 % de l’étude de faisabilité

1 137 $ US

Le rapport technique conforme au Règlement 43-101 daté du 25 juillet 2013 et visant l’étude de faisabilité sur le projet nickélifère Dumont est accessible sur SEDAR à l’adresse www.sedar.com.

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STRATÉGIE DE LA SOCIÉTÉ L’objectif principal de Royal Nickel est présenté dans l’énoncé de sa vision : devenir une société minière prospère qui assure sa croissance par l’acquisition et la mise en valeur responsable d’un portefeuille de grande qualité composé de biens miniers des secteurs des métaux de base et du platine. Son énoncé de mission précise la façon dont elle prévoit réaliser sa vision : être la société par excellence pour ses collectivités, ses employés, ses actionnaires et ses partenaires commerciaux en créant de façon constante une valeur durable grâce à la prospection, à la mise en valeur et à l’exploitation sûres et responsables de ses biens miniers. Outre ses énoncés de vision et de mission, Royal Nickel a dégagé un ensemble de valeurs qu’elle a mises en œuvre dans toute l’entreprise. Cet énoncé de valeurs établit les lignes directrices qui balisent son mode de fonctionnement et ses prises de décisions au quotidien. Ces valeurs sont les suivantes : 

Nous travaillons avec prudence



Nous traitons les gens avec dignité et respect



Nous respectons l’environnement



Nous respectons nos engagements



Nous créons de la prospérité à long terme dans les collectivités où nous exerçons nos activités



Nous créons de la valeur à partir de nos actifs

La stratégie actuelle de Royal Nickel consiste à mettre en valeur le projet nickélifère ultramafique Dumont et à acquérir des actifs très prometteurs, préférablement générateurs de trésorerie, dans les secteurs du platine et des métaux de base. Royal Nickel a défini les grandes étapes suivantes pour la réalisation du projet Dumont : 

la conclusion d’accords de partenariat et de financement avant la réception des permis;



la passation éventuelle de commandes à long délai de livraison, selon le calendrier d’avancement du projet, les délais de livraison de l’équipement tributaires des conditions de marché et la capacité de financement;



l’obtention du permis principal d’ici le milieu de 2014;



le début des travaux de construction en 2014 après l’obtention des permis;



la mise en service du projet au cours du premier semestre de 2016 suivie par sa mise en production tout au long de l’exercice 2016.

Les étapes ont été modifiées afin de rendre compte de la meilleure estimation des délais d’obtention des permis qui a été formulée à la lumière de l’examen par le gouvernement de l’étude d’impact environnemental et social (« EIES ») et des audiences publiques. La direction de RNC continue de multiplier les efforts pour faire progresser le projet Dumont aussi rapidement que possible. En outre, Royal Nickel travaillera avec son conseiller financier, Rothschild, à la mobilisation des capitaux visant à financer toutes les étapes de mise en valeur du projet Dumont. Royal Nickel continuera d’explorer jusqu’à la fin de 2013 les options de financement qui s’offrent à elle, notamment la possibilité de conclure des partenariats stratégiques, des conventions de coentreprise, des financements de projets par emprunts, des accords d’enlèvement, des financements par redevances ou d’autres formes de financement offertes sur les -7DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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marchés financiers. Royal Nickel estime qu’elle réussira à mettre en œuvre sa stratégie grâce à ses atouts uniques, à la vaste expérience de sa direction et aux excellentes relations qu’elle entretient au sein du secteur du nickel. POINTS SAILLANTS DU DEUXIÈME TRIMESTRE ET ACTUALITÉ RÉCENTE



Le 5 avril 2013, la Société a annoncé la signature d’un protocole d’accord avec la Première Nation Abitibiwinni dans le cadre du développement du projet Dumont.



Le 13 mai 2013, la Société a annoncé la conclusion d’une convention d’achat de redevances avec RK Mine Finance (« Red Kite »). Aux termes de la convention, Red Kite a acquis une redevance calculée à la sortie de la fonderie de 1 % dans le projet Dumont en contrepartie d’un prix d’achat de 15 M$ US.



Le 17 juin 2013, la Société a annoncé que l’étude de faisabilité pour son projet Dumont était favorable puisque le projet s’avère techniquement et économiquement viable avec une VAN8% après impôt de 1,1 milliard de dollars.



La Société a inscrit une perte nette de 1,9 M$ (0,02 $ par action) pour le trimestre clos le 30 juin 2013, en comparaison d’une perte nette de 2,1 M$ (0,02 $ par action) pour la période correspondante de 2012.



Le 25 juillet 2013, la Société a annoncé le dépôt sur SEDAR du rapport technique conforme au Règlement 43-101 sur le projet Dumont.

REVUE OPÉRATIONNELLE La Société est centrée dans l’immédiat sur la mise en valeur du projet Dumont, son principal bien minier. Projet Dumont Au deuxième trimestre de 2013, la Société a poursuivi ses activités sur lesquelles se fondait une étude de faisabilité concluante terminée en juin 2013. Le programme de travaux s’est concentré sur l’étude de faisabilité technique, la cueillette de données géologiques et géotechniques, la réalisation d’essais métallurgiques, l’optimisation du schéma de traitement et le suivi du dépôt de l’EIES. Les principales activités et réalisations pour le deuxième trimestre de 2013 ont notamment porté sur ce qui suit : 



Étude de faisabilité : Les travaux relatifs à l’étude de faisabilité liée au projet Dumont menés par une équipe formée d’Ausenco Limited (« Ausenco »), de SRK Consulting (Canada) Inc. (« SRK »), du Snowden Group, de Golder Associates et de Norascon se sont poursuivis. Les principales étapes de l’étude réalisées au cours du deuxième trimestre sont les suivantes : o

la réalisation des estimations des dépenses en immobilisations et des coûts d’exploitation de l’étude de faisabilité;

o

la préparation d’un rapport technique conforme au Règlement 43-101.

Exploration régionale : le forage au diamant sur 1 400 mètres et des levés géophysiques sur 12 km linéaires ont été réalisés pour évaluer les cibles d’exploration régionale à l’intérieur du bien Dumont, mais à l’extérieur de la ressource de Dumont.

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Royal Nickel Corporation







Essais métallurgiques : Les nouveaux essais métallurgiques suivants ont été réalisés afin de recueillir des données en vue des travaux liés à l’étude de faisabilité : o

Des essais d’optimisation en laboratoire portant sur les aspects suivants ont été réalisés : - la cinétique de la flottation des schlamms et optimisation des circuits - l’optimisation des réactifs pour les schlamms et les circuits de dégrossissage de flottation - des essais en circuit fermé sur cinq échantillons afin de démontrer la récupération de nickel, avec le temps de séjour et la consommation de réactifs sur lesquelles s’appuient le schéma de traitement.

o

Les résultats des essais visant à établir les caractéristiques d’auto-échauffement des concentrés produits à Dumont confirment que l’auto-échauffement est minime, voire inexistant.

Relations avec les parties intéressées : Les activités suivantes de relations avec les parties intéressées ont été réalisées au cours du trimestre : o

La deuxième phase de consultation publique menée à l’initiative de la Société en vue de recueillir les opinions des collectivités environnantes sur le projet au fil de son évolution a été achevée au cours du deuxième trimestre. L’objectif de cette consultation est d’assurer la plus grande efficacité des communications et celle de la diffusion de l’information et de la documentation, et de tenir compte des préoccupations, observations et suggestions de ces collectivités dans une démarche visant à améliorer l’étude de faisabilité et à valider le contenu de l’EIES. La prochaine phase de consultation publique consiste en des audiences publiques environnementales imposées par le gouvernement qui reposeront sur l’EIES.

o

Un protocole d’accord (le « PA ») a été signé avec la Première Nation Abitibiwinni (la « PNA ») le 4 avril 2013. Le PA encadrera la relation entre RNC et la PNA conformément à leur volonté commune d’approfondir leur relation, marquée par la coopération et le respect mutuel, dans le cadre de la mise en valeur du projet Dumont. Le PA énonce les sujets à l’égard desquels RNC et la PNA se sont engagées à travailler ensemble et à communiquer efficacement afin d’atteindre leurs objectifs communs, tels que la protection et le respect de l’environnement ainsi que le développement de possibilités de formation, d’emploi et d’affaires pour les membres de la communauté Abitibiwinni.

Étude d’impact environnemental et social : L’échange d’information avec gouvernementales provinciale et fédérale s’est poursuivi dans le cadre de l’EIES.

les

autorités

Réserves et ressources minérales – Projet Dumont Les données concernant les réserves et les ressources minérales liées au projet Dumont présentées cidessous proviennent du rapport technique de l’étude de faisabilité daté du 25 juillet 2013 et déposé sous le profil de RNC sur SEDAR, à l’adresse www.sedar.com. Le tonnage et la teneur en minerai des estimations de réserves et de ressources minérales sont résumés dans les tableaux ci-après. Les estimations de ressources minérales tiennent compte des réserves de minerai.

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Ressources minérales *

Énoncé des ressources minérales , projet nickélifère Dumont, Québec 1 (SRK Consulting Canada, 30 avril 2013 ) Catégorie de ressources Mesurées Indiquées Mesurées + indiquées Présumées Catégorie de ressources Mesurées Indiquées Mesurées + indiquées Présumées Catégorie de ressources Mesurées Indiquées Mesurées + indiquées Présumées

Quantité (kt) 372 100 1 293 500

Teneur Ni (en %) Co (ppm) 0,28 112 0,26 106

1 665 600 499 800 Quantité (kt) 372 100 1 293 500 1 665 600 499 800 Quantité (kt) 1 114 300 1 114 300 832 000

Nickel contenu (kt) (Mlb) 1050 2 310 3 380 7 441

Cobalt contenu (kt) (Mlb) 40 92 140 302

0,27 107 0,26 101 Teneur Pd (gpt) Pt (gpt) 0,024 0,011 0,017 0,008

4 430 9 750 1 300 2 862 Palladium contenu (onces) 288 720

180 394 50 112 Platine contenu (onces) 126 335

0,020 0,009 0,014 0,006 Teneur Magnétite (en %) 4,27

1 008 220 Magnétite contenue (kt) (Mlb) 47 580 104 905

461 92

4,27 4,02

47 580 33 430

104 905 73 702

Notes : 1. *Présenté selon un seuil de coupure de 0,15 % de nickel à l’intérieur du tracé conceptuel de la fosse optimisé selon un prix du nickel de 9,00 $ US la livre, un taux de récupération métallurgique et d’usinage moyen de 40 %, des coûts de traitement du minerai et des frais généraux et frais d’administration de 6,30 $ US par tonne usinée, un cours de change de 1,00 $ CA pour 0,90 $ US, un angle de pente global dans la fosse de 42 à 50 degrés selon le secteur, et un taux de production de 105 kt/j. La valeur du cobalt, du palladium, du platine et de la magnétite n’est pas prise en compte dans le calcul du seuil de coupure puisqu’il s’agit de sous-produits du nickel récupéré. Tous les chiffres ont été arrondis pour rendre compte de la précision relative des estimations. La viabilité économique de ressources minérales qui ne sont pas des réserves de minerai n’a pas été démontrée. Les ressources minérales mesurées et indiquées comprennent les ressources minérales qui ont été modifiées pour arriver à des réserves minérales.

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Réserves de minerai Énoncé de réserves de minerai* (Snowden, 17 juin 2013)

1

Teneur Catégorie de réserves

(kt)

Ni (en %)

Métal contenu

Co (ppm)

Pt (gpt)

Pd (gpt)

Ni (Mlb)

Co (Mlb)

Pt (onces)

Pd (onces)

Prouvées

179 600

0,32

114

0,013

0,029

1 274

45

77

166

Probables

999 000

0,26

106

0,008

0,017

5 667

233

250

550

1 178 600

0,27

107

0,009

0,019

6 942

278

328

716

Total des réserves prouvées et probables

Notes : 1. *Présenté selon un seuil de coupure de 0,15 % de nickel, à l’intérieur d’un modèle de fosse aménagée basé sur un tracé de fosse optimisé selon la méthode Lerchs-Grossmann (LG), en utilisant un prix de 5,58 $ US la livre de nickel (soit 62 % des prévisions à long terme de 9,00 $ US/lb de nickel), un taux de récupération métallurgique moyen de 43 %, des coûts marginaux de traitement du minerai et des frais généraux et frais d’administration de 6,30 $ US par tonne usinée, un cours de change à long terme de 1,00 $ CA pour 0,90 $ US, un angle de pente global dans la fosse de 42 à 50 degrés selon le secteur, et un taux de production de 105 kt/j. Les réserves de minerai tiennent compte de facteurs de 0,28 % pour les pertes minières et de 0,49 % pour la dilution, qui seront subies à l’interface entre le mort-terrain et le socle rocheux (ces taux correspondent à 1 mètre de perte minière et 2 mètres de dilution le long du contact). Les réserves prouvées sont fondées sur les ressources mesurées incluses dans le tout-venant. Les réserves probables sont fondées sur les ressources mesurées incluses dans les stocks de minerai plus les ressources indiquées incluses dans le tout-venant et dans les stocks de minerai. Tous les chiffres ont été arrondis pour rendre compte de la précision relative des estimations.

Informations techniques Sauf indication contraire, la Société a préparé les informations techniques du présent rapport de gestion (les « informations techniques ») à partir des données des rapports techniques et des communiqués (collectivement, les « documents d’information ») figurant dans le profil d’entreprise de Royal Nickel sur SEDAR, au www.sedar.com. Chaque document d’information a été préparé par une « personne qualifiée » au sens du Règlement 43-101 ou sous l’autorité d’une telle « personne qualifiée ». Le lecteur est invité à consulter le texte intégral des documents d’information sur lesquels reposent les informations techniques. Il est rappelé au lecteur que les ressources minérales qui ne sont pas des réserves de minerai n’ont pas de viabilité économique démontrée. Les documents d’information sont censés être lus et interprétés dans leur intégralité, et non sortis de leur contexte. Les informations techniques partent des hypothèses et précisions contenues dans les documents d’information. Les informations techniques figurant dans le présent rapport de gestion ont été approuvées par Alger St-Jean, géologue, vice-président, Exploration de la Société, et par Johnna Muinonen, ingénieure, vice-présidente, Exploitation de la Société, qui sont des « personnes qualifiées » au sens du Règlement 43-101. Biens Jefmar et Marbridge La Société n’a pas réalisé de travaux de prospection majeurs à l’égard des biens Marbridge et Jefmar au cours du trimestre clos le 30 juin 2013. o

En ce qui concerne la concession n 2116146, lot 8, rang 6 du bien Jefmar, située dans le canton de La Motte, Glen Eagle Resources Inc. (« Glen Eagle ») poursuit ses travaux de prospection aux termes de la convention d’option et de coentreprise conclue en avril 2011 et selon laquelle Glen Eagle peut obtenir une participation de 70 % dans la concession. À la date du présent rapport de gestion, les deux biens sont considérés comme présentant un potentiel à long terme et, étant donné l’accent mis sur le projet Dumont, Royal Nickel n’engagera que des dépenses mineures à l’égard des deux biens en 2013. - 11 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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TENDANCES DU SECTEUR DU NICKEL Après une relative vigueur au début de 2013, le fléchissement des cours du nickel amorcé en février s’est poursuivi durant le reste du deuxième trimestre de 2013. Les préoccupations que continue de susciter l’apparente faiblesse de la demande à l’égard des marchandises en Chine, conjuguée aux craintes persistantes face à la vigueur de la reprise dans de nombreux autres secteurs de l’économie mondiale et à l’appréciation du dollar américain ont donné lieu à une accumulation importante de positions vendeur sur les marchés boursiers, facteur qui a provoqué une chute marquée des cours de nombre de marchandises, dont le nickel, au cours du deuxième trimestre. La baisse des cours du nickel a quant à elle eu pour conséquence que la réduction des stocks s’est poursuivie dans presque toute la chaîne d’approvisionnement chargée de répondre à l’essentiel de la demande d’acier inoxydable en Chine et en Europe. Selon Wood Mackenzie, malgré l’humeur maussade du marché et cette faiblesse apparente, la demande mondiale de nickel s’est accrue d’environ 7 % au cours du premier semestre de 2013 par rapport au premier semestre de 2012, compte tenu, en grande partie, de la vigueur soutenue de la demande du secteur de l’acier inoxydable en Chine. RNC estime que la demande annualisée provenant de la Chine, soit 0,6 million de tonnes en 2010, grimpera d’au moins un million de tonnes entre 2010 et 2020 pour atteindre un total de 1,6 million de tonnes par année, du fait que la Chine continue de s’industrialiser et que la consommation individuelle y atteint des niveaux comparables à ceux de l’Allemagne et du Japon. La relance attendue de la demande mondiale de nickel pourrait bien finir par se concrétiser en 2014. En effet, l’économie américaine continue de donner des signes de reprise, la banque centrale du Japon maintient des mesures vigoureuses pour relancer son économie et l’affaiblissement des données économiques en Chine pourrait mener à une intensification des mesures de relance chinoises. On soupçonne que les stocks d’acier inoxydable sont relativement faibles dans de nombreux pays, si bien que le regain de confiance des acheteurs pourrait se traduire par un réapprovisionnement massif dont les retombées seront favorables pour le marché du nickel. L’offre de fonte brute de nickel de la Chine a continué de grimper au premier semestre de 2013, soutenue par l’entrée en activité de plusieurs usines de fonte brute de nickel et d’acier inoxydable de nouvelle génération; cependant selon les cours actuels du nickel, bon nombre de producteurs de fonte brute de nickel d’ancienne génération ne sont pas rentables malgré la baisse des cours du minerai nickélifère et d’autres données clés. L’Indonésie a toujours été un grand exportateur de minerai de nickel vers la Chine et a fourni à cette dernière le gros de ses matières premières en soutien à la croissance de l’offre de fonte brute de nickel de la Chine. En raison des politiques gouvernementales en vigueur, l’Indonésie restera toutefois une importante source de préoccupations pour le marché du nickel en 2013 et au cours des années à venir. L’interdiction d’exportation de produits miniers bruts prévue pour 2014 ayant été devancée, les lois indonésiennes en matière d’exportation manquent de cohérence. Au cours du deuxième trimestre de 2013, le minerai de nickel en provenance d’Indonésie faisait toujours l’objet d’importations massives par rapport à 2012, les consommateurs chinois ayant non seulement augmenté la production, mais continué de regarnir leurs stocks de minerai en prévision de l’incertitude causée par l’interdiction d’exportation annoncée. De l’avis de RNC, bien qu’il soit peu probable qu’une interdiction complète sera mise en œuvre, le gouvernement indonésien se contentera plutôt de restreindre les exportations de minerai en exigeant une combinaison de droits ou de quotas d’exportation. Outre les tendances du secteur de la fonte brute de nickel, un certain nombre de tendances clés du secteur du nickel se poursuivent. Plusieurs des nouveaux projets entrés en production en 2012 ont été confrontés à des défis persistants au cours du trimestre. RNC croit que 2013 sera semblable à 2012 en ce que la forte croissance de l’offre anticipée par de nombreux prévisionnistes ne se concrétisera toujours pas. Les projets d’exploitation à ciel ouvert des gisements sulfurés à teneur moindre de grande envergure ont continué de donner de bien meilleurs résultats que les projets d’exploitation des gisements latéritiques, ce qui est de bon augure pour le projet Dumont. Le projet Mirabela Nickel à Santa Rita a amplement répondu aux attentes en matière de rentabilité et de productivité en 2012 et à ce jour en 2013, des progrès étant accomplis sur le plan du désengorgement de secteurs clés de ses installations d’extraction et d’usinage, tandis que le projet Kevitsa - 12 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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de First Quantum est entré en production en mai 2012 et a atteint le stade de la production commerciale en août 2012. La dernière série de projets de grande envergure à avoir été mis en branle pendant la plus récente flambée des cours du nickel en 2007 a été mise en production en 2013. Le projet Koniambo, la coentreprise avec Xstrata Nickel en Nouvelle-Calédonie, a commencé la production de ferronickel après le premier trimestre et le projet Taganito de Sumitomo Metal Mining, aux Philippines, reste sur la bonne voie pour un début de production plus tard en 2013. Outre ces projets, le tarissement des investissements dans de nouveaux projets nickélifères qui a suivi les sommets que le marché a atteints en 2007 signifie que le projet Dumont reste l’un des seuls en mesure de faire son entrée vers 2015. Cours du nickel Tendance des cours du nickel

Cours LME du nickel comptant à la LME CashauNickel Price ($ US la livre) US$/lb

$25$ 25 $20$ 20 15 $15$ 10 $10$ 5$5$ Juin 2013

2006 Déc. Dec-06 Mars 2007 Mar-07 2007 Juin Jun-07 2007 Sept. Sep-07 2007 Déc. Dec-07 Mar-08 Mars 2008 Jun-08 2008 Juin Sep-08 2008 Sept. Dec-08 2008 Déc. Mar-09 Mars 2009 Jun-09 2009 Juin Sep-09 Sept. 2009 Dec-09 Déc. 2009 Mar-10 Mars 2010 Jun-10 Juin 2010 Sep-10 Sept. 2010 Dec-10 Déc. 2010 Mar-11 Mars 2011 Jun-11 Juin 2011 Sep-11 Sept. 2011 Dec-11 Déc. 2011 Mar-12 2012 Mars Jun-12 Juin 2012 Sep-12 2012 Sept. Dec-12 Déc. 2012 Mar-13 Mars 2013 Jun-13

0$0$

Source : metalprices.com Nota : Le nickel se négocie principalement à la London Metals Exchange (« LME ») et tous les cours indiqués reposent sur les transactions qui y ont été effectuées.

Le nickel a amorcé le premier semestre de 2013 à 7,90 $ US/lb pour atteindre un sommet de 8,44 $ US/lb le 4 février 2013 et retomber à un plancher de 6,15 $ US/lb le 26 juin 2013, avant de terminer le deuxième trimestre à 6,21 $ US/lb. En moyenne, les cours du nickel se sont établis à 6,79 $ US/lb pour le deuxième trimestre de 2013 et à 7,32 $ US/lb pour le premier semestre de 2013, contre 7,78 $ US/lb et 8,36 $ US/lb pour les périodes correspondantes de 2012. Au cours du premier semestre de 2013, les stocks à la LME ont progressé d’environ 34 % ou 47 kt pour s’établir à 187 kt. BIENS MINIERS Le projet Dumont, où une réserve minérale a été délimitée, constitue actuellement le principal actif de la Société, qui détient également d’autres biens de prospection, en l’occurrence i) le bien Jefmar et ii) le bien Marbridge. Il n’a pas encore été déterminé si ces autres biens contiennent des ressources ou réserves de minerai à valeur économique. Projet Dumont Le projet Dumont est mené dans la partie ouest du Québec, plus précisément dans les cantons de Launay et de Trécesson, en Abitibi. Le bien est situé à environ 25 km à l’ouest d’Amos, à environ 60 km au nord-est de la ville industrielle et minière de Rouyn-Noranda et à 70 km au nord-ouest de Val-d’Or. Le bien Dumont compte 233 concessions minières contiguës recouvrant 9 306,5 hectares de superficie. Ses zones minéralisées se trouvent principalement sur les lots 46 à 62 des rangs V, VI et VII du canton de Launay et sur les lots 1 à 3 du rang V du canton de Trécesson. - 13 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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Droits de tenure Tous les biens miniers formant le projet Dumont sont des concessions minières. RNC détient une participation de 100 % dans cinq concessions et détient une participation de 98 % dans les 228 autres concessions et Ressources Québec Inc., filiale d’Investissement Québec, détient les 2 % résiduels aux termes de la er convention conclue le 1 août 2012 entre la Société et Ressources Québec Inc. Conventions sous-jacentes Les concessions minières Dumont sont assujetties à différentes conventions de redevances découlant des modalités des acquisitions de biens par RNC ou de la vente de redevances. Le détail des conventions sousjacentes aux concessions minières figure ci-après. Redevance Marbaw Le bien Marbaw International Nickel Corporation (« Marbaw ») compte une superficie totalisant 2 639 ha et comprenait initialement 65 concessions. Trente-quatre de ces concessions étaient des concessions jalonnées au sol qui ont été converties en concessions jalonnées sur carte par le ministère des Ressources naturelles (le « MRN ») du Québec en 2013. Initialement détenu par Marbaw, ce bien a été vendu et cédé à RNC qui en détient la participation exclusive aux termes d’une convention datée du 8 mars 2007, moyennant une contrepartie incluant une contrepartie future. La contrepartie future se composait de ce qui suit : 1) l’émission de 7 millions d’actions ordinaires de RNC en faveur de Marbaw au moment de la mise en production commerciale du bien ou de sa cession à un tiers; 2) un paiement de 1,25 M$ à Marbaw le 8 mars 2008, que RNC a déjà effectué. RNC avait également convenu d’investir au moins 8 M$ dans le bien avant de cesser ses activités, engagement qui a été rempli en 2008. Le bien Marbaw est assujetti à une redevance calculée à la sortie de la fonderie (RCSF) de 3 %, payable à Marbaw. RNC a en tout temps le droit de racheter la moitié de ce droit de redevance moyennant 10 M$. Ce bien est assujetti à la redevance de Ressources Québec et à la redevance de Red Kite. Redevance de Coyle-Roby Le bien Sheridan-Ferderber se compose d’une superficie de 256,47 ha correspondant à celle des six concessions jalonnées au sol contiguës initiales. Les concessions correspondant au bien Sheridan-Ferderber ont été converties en concessions jalonnées sur carte par le MRN en 2013. À l’origine, Terrence Coyle et Michel Roby détenaient chacun une participation de 50 % dans ce bien, mais ils ont octroyé à Patrick Sheridan et à Peter Ferderber une option sur ces participations aux termes d’une convention datée du 26 octobre 2006. Cette convention d’option a été cédée ultérieurement à RNC aux termes d’une convention datée du 4 mai 2007. RNC a exercé l’option qui lui permettait d’acquérir une participation exclusive dans ce bien en effectuant des travaux de 75 000 $ sur celui-ci avant le 26 octobre 2008 et en versant à Coyle-Roby 10 000 $ au plus tard le 26 octobre 2007 et 30 000 $ au plus tard le 26 octobre 2008. Les concessions ont été entièrement cédées à RNC en date du 25 août 2008. Ce bien est assujetti à une RCSF de 2 % payable à Terrence Coyle (1 %) et à Michel Roby (1 %). RNC a en tout temps le droit de racheter la moitié de ce droit de redevance moyennant 1 M$. Une avance de redevance de 5 000 $ par an est également payable à Coyle-Roby à compter de 2011. Les paiements de redevance prévus ont été versés en octobre 2011 et en octobre 2012. Ces concessions sont également assujetties à la redevance de Ressources Québec et à la redevance de Red Kite.

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Redevance de Frigon-Robert Le bien Frigon-Robert se compose de deux concessions contiguës totalisant 83,84 ha. Ces concessions étaient détenues à l’origine à raison de 50 % par Jacques Frigon et de 50 % par Gérard Robert. Elles ont été er cédées à RNC dans le cadre d’une convention de vente datée du 1 novembre 2010. Ce bien est assujetti à une RCSF de 2 % payable à Jacques Frigon (1 %) et à Gérard Robert (1 %). RNC a en tout temps le droit de racheter la moitié de ce droit de redevance moyennant 1 M$. Ces concessions sont également assujetties à la redevance de Ressources Québec et à la redevance de Red Kite. Concessions Pershimco (redevance de Pershimco) Le bloc de concessions minières Pershimco se compose de cinq concessions totalisant 195,64 ha. Ces concessions étaient détenues à l’origine à 100 % par Pershimco Resources. Elles ont été cédées à RNC dans le cadre d’une convention de vente datée du 18 mars 2013, en contrepartie de 30 000 $. Ces concessions sont assujetties à une RCSF de 3 % payable à Pershimco Resources. RNC bénéficie en tout temps d’une option lui permettant de racheter la RCSF par étapes moyennant 1 M$ pour la première tranche de 1 %, 3 M$ pour la deuxième tranche de 1 % et 6 M$ pour la troisième tranche de 1 %. Puisque ces concessions ont été acquises après la conclusion de la convention relative à Ressources Québec, elles ne sont pas assujetties à la redevance de Ressources Québec. Ces concessions sont assujetties à la redevance de Red Kite. Redevance de Ressources Québec er Le 1 août 2012, RNC a conclu une convention d’investissement avec Ressources Québec aux termes de laquelle RNC a reçu 12 M$ contre le versement à Ressources Québec d’une redevance correspondant à 0,8 % des produits nets d’affinage tirés de la vente de minéraux produits au projet Dumont et a acquis une participation de copropriété indivise de 2 % dans le bien minier. RNC a le droit de racheter en tout temps après le cinquième anniversaire la totalité ou une partie de la participation de Ressources Québec contre 10 M$ pour chaque tranche de 0,2 % des produits nets d’affinage, jusqu’à concurrence d’une contrepartie maximale de 40 M$ pour la participation intégrale (compte tenu de la participation de 2 % dans le bien minier). La redevance versée à Ressources Québec s’applique à toutes les concessions Dumont, à l’exception des cinq concessions Pershimco qui ont été acquises après la conclusion de la convention avec Ressources Québec. Redevance de Red Kite Le 10 mai 2013, RNC a procédé à la clôture d’un financement par redevances avec Red Kite. Selon les modalités du financement, Red Kite (par l’intermédiaire de 8248567 Canada Limited) a acquis une redevance calculée à la sortie de la fonderie de 1 % dans le projet Dumont pour un prix d’achat de 15 M$ US. La redevance de Red Kite s’applique à toutes les concessions de Dumont. Permis et autorisations Les travaux de prospection effectués sur des terres publiques (« terres domaniales ») font l’objet d’un permis d’exploitation forestière octroyé par le MRN, lequel permis doit être renouvelé à intervalles réguliers. Les travaux de prospection effectués sur des terres agricoles font l’objet d’un permis octroyé par la Commission de protection du territoire agricole du Québec (« CPTAQ »). Les travaux de prospection réalisés sur des terres privées assorties de droits de surface et n’appartenant pas à RNC sont assujettis à des ententes prévoyant des droits d’accès conclues entre RNC et les propriétaires individuels de ces terres. Des ouvrages de franchissement de cours d’eau ont été construits en vertu de permis délivrés individuellement ou collectivement par le MRN, la CPTAQ et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le projet Dumont ne fait l’objet d’aucune revendication territoriale connue de la part de collectivités autochtones dans le bassin hydrologique du Saint-Laurent. Des Premières Nations algonquines cherchent néanmoins à affirmer les droits de leurs collectivités sur des parties de l’ouest du Québec et de l’est de l’Ontario. Même s’il revient en définitive aux pouvoirs publics fédéraux et provinciaux d’agir en consultation avec les Premières Nations à cet égard, RNC a engagé des pourparlers avec le Conseil local algonquin de la - 15 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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Première Nation Abitibiwinni et conclu un PA de coopération relativement à la mise en valeur du projet Dumont. Considérations environnementales La Société n’a connaissance d’aucune obligation environnementale qui soit en cours relativement au projet Dumont et elle ne peut non plus se prononcer sur les recours qui auraient pu avoir été engagés antérieurement par d’autres sociétés. Afin de limiter l’impact environnemental à un seul bassin de drainage, RNC a choisi, dans le cadre de l’étude de faisabilité, de limiter l’infrastructure du projet au seul bassin hydrologique du Saint-Laurent. Droits miniers au Québec En vertu de la Loi sur les mines du Québec, le titulaire de concessions a le droit exclusif de rechercher des substances minérales (à l’exception du pétrole, du gaz naturel, de la saumure, du sable, du gravier et d’autres substances de surface) sur la partie de terrain qui fait l’objet du droit consenti. Une concession a une durée de deux ans et peut être reconduite pour d’autres périodes de deux ans pour autant qu’on ait satisfait à des travaux de prospection minimums et acquitté les droits de renouvellement. Le titulaire d’une ou de plusieurs concessions peut obtenir un bail minier pour les parcelles de terrain faisant l’objet du droit, à condition qu’il puisse démontrer l’existence d’un gisement exploitable sur la propriété en cause. Les concessions minières confèrent uniquement des droits d’exploitation du sous-sol. Environ 40 % des droits de surface rattachés à la propriété sont détenus à titre privé par un certain nombre de propriétaires qui résident tant dans la région qu’à l’extérieur. De ces droits de surface détenus à titre privé, environ 1 409 ha sont nécessaires pour la mise en valeur du projet Dumont. À ce jour, RNC a acheté ou acquis des options d’achat visant les droits de surface rattachés à quelque 1 200 ha ou 85 % des droits de surface détenus à titre privé nécessaires pour la mise en valeur du projet Dumont et des négociations sont en cours en vue de l’achat du reliquat des droits de surface détenus à titre privé. Le reste des droits de surface relève de terres domaniales. Une partie des concessions du projet Dumont qui sont assorties de droits de surface sont considérées comme des zones agricoles au sens de la Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LRQ, chap. 41.1). Pour exercer des activités minières sur ces terres, il faudrait rezoner ces terres et les faire exclure des zones agricoles par la CPTAQ. Une telle exclusion doit être demandée par la municipalité locale. La demande d’exclusion doit démontrer qu’il n’existe aucun terrain non agricole disponible convenant à l’utilisation déclarée par la municipalité. Royal Nickel ne s’attend pas à ce que, aux fins de l’aménagement du projet Dumont, l’exclusion soit refusée sans motif valable. La demande d’exclusion a été présentée à la CPTAQ le 20 février 2013. L’usage de droits de surface pour des activités minières et des activités connexes au titre d’un bail minier est assujetti à l’obtention de permis environnementaux. En ce qui concerne les terres privées, l’accès aux droits de surface s’obtient par la négociation de leur achat auprès de leurs titulaires. En ce qui concerne les terres domaniales, cet accès aux droits de surface s’obtient dans le cadre du processus d’attribution d’un bail minier. Avant d’entreprendre une quelconque activité minière, l’exploitant d’une mine ou d’une usine sur la terre faisant l’objet du droit doit déposer un plan de réaménagement et de restauration du site ainsi qu’une garantie financière. Le titulaire d’une concession minière ne peut réclamer une indemnité du titulaire d’un bail minier pour le dépôt de résidus miniers sur le terrain qui fait l’objet de son droit. Programme et budget d’investissement du projet Dumont pour 2013 Le budget d’investissement prévu pour le projet Dumont et les frais généraux pour 2013 sont actuellement estimés à environ 18 M$. Bien Marbridge Le 22 avril 2009, la Société a conclu avec Xstrata une convention (la « convention relative à Marbridge ») visant l’acquisition d’une participation exclusive dans le bien Marbridge moyennant une contrepartie en trésorerie totale de 1 M$. Le 31 juillet 2009, la Société a réalisé l’acquisition conformément aux modalités de la convention relative à Marbridge et acquis une participation exclusive dans le bien Marbridge. - 16 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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Le bien Marbridge est situé à 60 km de route au sud-est du projet Dumont et à 40 km au nord-ouest de Val-d’Or, au Québec. Les gisements sont encaissés dans des komatiites et se trouvent dans la large ceinture ultramafique La Motte à l’intérieur de la ceinture de roches vertes de l’est de l’Abitibi. Le bien Marbridge comprend deux concessions minières d’une superficie totale de 240 hectares situées dans le canton de La Motte. Les quatre gisements du bien Marbridge ont été découverts grâce aux travaux de prospection et de forage en surface effectués de 1957 à 1966. Ils étaient auparavant exploités dans le cadre d’une coentreprise conclue par Falconbridge Nickel Mines et Marchant Mining, qui a produit 702 366 tonnes de minerai d’une teneur en nickel de 2,28 % et en cuivre de 0,1 % en cinq ans (entre 1962 et 1968). En 2012, quatre puits totalisant 107 mètres ont été forés afin d’établir les caractéristiques des types de minéralisation relevés durant la compilation des données historiques et de les évaluer. Ces travaux ont confirmé qu’une zone de lave ultramafique de nickel non identifiée auparavant et peu explorée (d’une teneur en nickel allant jusqu’à 1,39 % sur 2,02 mètres) se trouve sur le bien Marbridge et mérite une étude et un examen plus approfondis. À la lumière de ces résultats, une nouvelle compilation des données historiques est prévue pour 2013 dans le but de définir les cibles de prospection. Bien Jefmar Le 26 mars 2008, la Société a conclu avec Jefmar Inc. (« Jefmar ») une convention d’acquisition formelle (la « convention relative à Jefmar ») relativement à l’acquisition d’une participation exclusive dans 14 concessions minières recouvrant 586 hectares (le « bien Jefmar ») situées dans les cantons de La Motte et de Figuery, au Québec. Conformément aux modalités de la convention relative à Jefmar, la Société a versé, aux fins de l’acquisition du bien Jefmar, une contrepartie composée de ce qui suit : a)

un paiement de 70 000 $ à Jefmar;

b)

l’émission de 150 000 actions ordinaires à Jefmar;

c)

l’octroi à Jefmar d’une RCSF de 2 %. La Société a la possibilité de racheter 1 % de ce droit de redevance moyennant une contrepartie de 1 M$ et un préavis écrit d’au moins 60 jours donné à Jefmar.

Le 10 septembre 2010, la Société a conclu une lettre d’entente avec Glen Eagle concernant la concession o n 2116146 du bien Jefmar, lot 8, rang 6, dans le canton de La Motte, selon laquelle Glen Eagle peut obtenir une participation de 70 % dans cette concession en engageant des dépenses de prospection et en versant des paiements à Royal Nickel aux termes d’une convention d’option d’une durée de trois ans. La convention d’option et de coentreprise a été finalisée en avril 2011. Au total, Glen Eagle a affecté à la concession des dépenses de prospection d’environ 269 000 $ au titre de son engagement voulant qu’elle y ait consacré des dépenses de 250 000 $ à la date du deuxième anniversaire. De plus, Glen Eagle a effectué, à la date anniversaire de l’entente du 10 septembre 2012, le paiement de 10 000 $ requis aux termes de la convention d’option afin de maintenir la validité de son option. Glen Eagle a réalisé une évaluation économique préliminaire conforme au Règlement 43-101 datée du 22 janvier 2013 portant sur un gisement de lithium se o trouvant en partie sur la concession n 2116146. Aucune dépense significative n’est prévue de la part de Royal Nickel à l’égard de ce projet pour 2013.

- 17 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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RÉSULTATS OPÉRATIONNELS Comparaison des trimestres clos les 30 juin 2013 et 2012 Le trimestre clos le 30 juin 2013 s’est soldé pour la Société par une perte nette de 1,9 M$, soit une perte de base et diluée de 0,02 $ par action. Cela se compare à une perte nette de 2,1 M$ et à une perte de base et diluée de 0,02 $ par action pour le trimestre clos le 30 juin 2012. Cette diminution de 0,2 M$ de la perte nette s’explique principalement par une baisse des frais généraux et frais d’administration (0,4 M$) contrebalancée en partie par une augmentation de la charge d’impôt différé (0,2 M$). La diminution de 0,4 M$ des frais généraux et frais d’administration s’explique principalement par la baisse des honoraires de consultation (0,3 M$), celle des frais de relations avec les investisseurs (0,2 M$) et celle des dépenses d’expansion commerciale (0,2 M$), baisses contrebalancées en partie par une augmentation nette des paiements fondés sur des actions (0,3 M$). La diminution des honoraires de consultation (0,3 M$) tient essentiellement à la baisse des services-conseils en financement de projet. La diminution des frais de relations avec les investisseurs (0,2 M$) est principalement attribuable à la baisse des honoraires de servicesconseils en communications avec les investisseurs. La baisse de 0,2 M$ des dépenses d’expansion commerciale s’explique principalement par la contraction des frais de déplacement. L’augmentation nette de la charge au titre des paiements fondés sur des actions (0,3 M$) est principalement attribuable à une charge modeste découlant de l’évaluation à la valeur de marché des droits différés à la valeur d’actions, des droits à la valeur d’actions de négociation restreinte et des droits à l’appréciation d’actions (0,03 M$) pour le trimestre clos le 30 juin 2013 comparativement à un produit découlant de l’évaluation à la valeur de marché (0,3 M$) pour la période correspondante de l’exercice précédent. La hausse de 0,2 M$ de la charge d’impôt différé est principalement attribuable à d’autres passifs d’impôt différé liés aux droits miniers québécois, découlant d’une variation des dépenses engagées au cours de la période et de leur désignation aux fins des droits miniers québécois comparativement à la période précédente, facteurs en partie contrebalancés par l’amortissement de la prime à l’émission d’actions accréditives, car les dépenses auxquelles la Société devait renoncer ont été engagées. Comparaison des semestres clos les 30 juin 2013 et 2012 La Société a subi une perte nette totalisant 3,7 M$ pour le semestre clos le 30 juin 2013, soit une perte de base et diluée de 0,04 $ par action. Cela se compare à une perte nette de 4,6 M$ et à une perte de base et diluée de 0,05 $ par action pour le semestre clos le 30 juin 2012. Cette diminution de 0,9 M$ de la perte nette s’explique principalement par une baisse des frais généraux et frais d’administration (1,3 M$) contrebalancée en partie par une augmentation de la charge d’impôt différé (0,3 M$). La diminution de 1,3 M$ des frais généraux et frais d’administration s’explique principalement par la baisse des honoraires de consultation (0,7 M$), celle des frais de relations avec les investisseurs (0,2 M$) et celle des dépenses d’expansion commerciale (0,2 M$). La diminution des honoraires de consultation (0,7 M$) tient essentiellement à la baisse des honoraires de services-conseils en financement de projet. La diminution des frais de relations avec les investisseurs (0,2 M$) est principalement attribuable à la baisse des honoraires de services-conseils en communication. Le fléchissement des dépenses d’expansion commerciale de 0,2 M$ s’explique principalement par la baisse des frais de déplacement. La hausse de la charge d’impôt différé (0,3 M$) est principalement attribuable à d’autres passifs d’impôt différé liés aux droits miniers québécois, découlant d’une variation des dépenses engagées au cours de la période et de leur désignation aux fins des droits miniers québécois comparativement à la période précédente, facteurs en partie contrebalancés par l’amortissement de la prime à l’émission d’actions accréditives, car les dépenses auxquelles la Société devait renoncer ont été engagées.

- 18 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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SOMMAIRE DES RÉSULTATS TRIMESTRIELS Sommaire des résultats trimestriels (en milliers de dollars, sauf les montants par action) 2013

2012 T1

2011 T3

T2

T1

Résultat net

(1 932) $

(1 783) $

Résultat net par action

(0,02) $

(0,02) $

(0,02) $

(0,03) $

(0,02) $

(0,03) $

(0,03) $

(0,01) $

Résultat net dilué par action

(0,02) $

(0,02) $

(0,02) $

(0,03) $

(0,02) $

(0,03) $

(0,03) $

(0,01) $

T4

T3 1

(1 611) $ (2 948) $

T2

T4

(2 097) $ (2 506) $ (1 772) $ (1 182) $

1. La perte de 2,9 M$ inscrite pour le trimestre est plus élevée qu’à l’habitude, en raison principalement de la hausse de la charge d’impôt différé, qui s’est chiffrée à 0,8 M$, et de l’augmentation de la charge au titre des paiements fondés sur des actions, qui s’est établie à 0,5 M$. La hausse de la charge d’impôt différé découle essentiellement du passif d’impôt différé associé aux droits miniers du Québec. L’augmentation de la charge au titre des paiements fondés sur des actions est principalement attribuable à une charge de 0,3 M$ découlant de l’évaluation à la valeur du marché des droits différés à la valeur d’actions et des droits à la valeur d’actions de négociation restreinte.

FLUX DE TRÉSORERIE, LIQUIDITÉS ET SOURCES DE FINANCEMENT Trimestres clos les 30 juin Entrées et sorties de trésorerie (en milliers de dollars) Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles avant les variations du fonds de roulement Variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement Flux de trésorerie liés aux activités de financement Variation de la trésorerie et des équivalents de trésorerie

Semestres clos les 30 juin

2013

2012

2013

2012

(1 240) $

(1 960) $

(2 587) $

(3 987) $

63

473

(69)

358

(1 177)

(1 487)

(2 656)

(3 629)

13 703

(4 277)

10 034

(6 532)

(13)

(15)

1 784

198

12 513 $

(5 779) $

- 19 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

9 162 $

(9 963) $

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Activités opérationnelles Pour le trimestre clos le 30 juin 2013, les sorties de trésorerie liées aux activités opérationnelles avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement se sont chiffrées à 1,2 M$, contre 2,0 M$ pour la période correspondante de 2012. Cette diminution des sorties de trésorerie vient principalement de la baisse des frais généraux et frais d’administration évoquée plus haut sous la rubrique « Résultats opérationnels ». Pour le trimestre clos le 30 juin 2013, le solde des éléments hors trésorerie du fonds de roulement a diminué de 0,1 M$ comparativement à un repli de 0,5 M$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. La diminution du solde des éléments hors trésorerie du fonds de roulement (0,1 M$) rend compte d’un fléchissement des comptes débiteurs et charges payées d’avance (0,1 M$). Pour le trimestre clos le 30 juin 2013, les sorties de trésorerie liées aux activités opérationnelles ont totalisé 1,2 M$ comparativement à des sorties de 1,5 M$ pour le trimestre clos le 30 juin 2012. Pour le semestre clos le 30 juin 2013, les sorties de trésorerie liées aux activités opérationnelles, avant les variations des éléments hors trésorerie du fonds de roulement, s’élevaient à 2,6 M$ contre 4,0 M$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. La diminution des sorties tient principalement au fléchissement des frais généraux et frais d’administration évoqué plus haut sous la rubrique « Résultats opérationnels ». Pour le semestre clos le 30 juin 2013, le solde des éléments hors trésorerie du fonds de roulement a augmenté de 0,1 M$ comparativement à une diminution de 0,4 M$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. L’augmentation des éléments hors trésorerie du fonds de roulement (0,1 M$) rend compte d’une augmentation des comptes débiteurs et charges payées d’avance (0,1 M$). Pour le semestre clos le 30 juin 2013, les sorties de trésorerie liées aux activités opérationnelles ont totalisé 2,7 M$, contre des sorties de 3,6 M$ pour le semestre clos le 30 juin 2012. Activités d’investissement Pour le trimestre clos le 30 juin 2013, les entrées de trésorerie liées aux activités d’investissement se sont élevées à 13,7 M$, ce qui rend compte d’un produit net de 14,5 M$ reçu à la vente du droit de redevance calculée à la sortie de la fonderie décrite ci-après sous la rubrique « Liquidités et sources de financement » et de crédits d’impôt nets reçus (3,9 M$), contrebalancés partiellement par des dépenses de 4,7 M$ liées aux participations dans des biens miniers. Pour le trimestre clos le 30 juin 2012, les sorties de trésorerie liées aux activités d’investissement avaient totalisé 4,3 M$, ce qui rendait compte des dépenses de 4,2 M$ liées aux participations dans des biens miniers. Pour le semestre clos le 30 juin 2013, les entrées de trésorerie liées aux activités d’investissement se sont établies à 10,0 M$, ce qui rend compte d’un produit net de 14,5 M$ reçu à la vente du droit de redevance calculée à la sortie de la fonderie et de crédits d’impôt nets de 3,9 M$, partiellement contrebalancés par les dépenses liées aux participations dans des biens miniers (8,4 M$). Pour le semestre clos le 30 juin 2012, les sorties de trésorerie liées aux activités d’investissement ont totalisé 6,5 M$, ce qui rendait essentiellement compte des dépenses liées aux participations dans des biens miniers (9,1 M$), contrebalancées en partie par les crédits d’impôt reçus (2,6 M$). Activités de financement Pour les trimestres clos les 30 juin 2013 et 2012, les seules activités de financement consistaient en des remboursements de capital négligeables sur les contrats de location-financement. Pour le semestre clos le 30 juin 2013, les entrées de trésorerie liées aux activités de financement se sont chiffrées à 1,8 M$ et rendent compte du produit net de 1,8 M$ touché à l’émission d’actions accréditives du 7 mars 2013. Pour le semestre clos le 30 juin 2012, les entrées de trésorerie liées aux activités de financement se sont élevées à 0,2 M$, ce qui rend compte du produit de 0,2 M$ lié à l’exercice de 650 000 bons de souscription à 0,35 $.

- 20 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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Pour le trimestre clos le 30 juin 2013, les activités opérationnelles, les activités d’investissement et les activités de financement ont donné lieu à des entrées de trésorerie nettes de 12,5 M$, contre des sorties de trésorerie nettes de 5,8 M$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. Pour le semestre clos le 30 juin 2013, les activités opérationnelles, les activités d’investissement et les activités de financement ont donné lieu à des entrées de trésorerie nettes de 9,2 M$, contre des sorties de trésorerie nettes de 10,0 M$ pour la période correspondante de l’exercice précédent. Liquidités et sources de financement (en milliers de dollars) Trésorerie et équivalents de trésorerie Partie courante des crédits d’impôt à recevoir 1 Fonds de roulement Participations dans des biens miniers Total de l’actif Capitaux propres

30 juin 2013 19 922 $ 4 615 $ 21 461 $ 51 240 $ 78 302 $ 65 468 $

31 décembre 2012 10 760 $ 7 340 $ 15 351 $ 56 750 $ 79 047 $ 68 013 $

1. Le fonds de roulement correspond à l’actif courant diminué du passif courant.

Comme les biens miniers dans lesquels la Société détient actuellement une participation n’en sont qu’au stade de la prospection et de l’évaluation, celle-ci n’a actuellement aucune source de produits opérationnels et compte sur des fonds externes pour financer la poursuite de son programme de prospection et de mise en valeur. Par le passé, la Société a eu recours, comme principales sources de financement, à l’émission de titres de capitaux propres en contrepartie de trésorerie, à la vente du droit de redevance calculée à la sortie de la fonderie, à des fonds reçus du gouvernement du Québec sous forme de crédits d’impôt minier attribués en fonction des dépenses de prospection admissibles, à des produits d’intérêts ainsi qu’à des fonds touchés à l’exercice d’options sur actions et de bons de souscription. Le 7 mars 2013, la Société a conclu un placement privé de 4 millions d’actions accréditives au prix de 0,50 $ par action, pour un produit brut de 2 M$. Le 10 mai 2013, la Société a procédé à la clôture d’un financement par redevances avec Red Kite. Selon les modalités du financement, Red Kite a acquis une redevance calculée à la sortie de la fonderie de 1 % dans le projet nickélifère Dumont pour un prix d’achat de 15 M$ US. Les efforts futurs de la Société en vue de l’obtention de financement sont tributaires de la conjoncture économique ainsi que de la volatilité des marchés financiers. Le risque de crédit lié aux instruments financiers de la Société est minime car, conformément à sa politique de placement, l’excédent de trésorerie est principalement placé dans des dépôts à court terme et des comptes d’épargne à intérêt élevé auprès de grandes banques canadiennes. En outre, les comptes débiteurs sont essentiellement composés de crédits d’impôt minier à recevoir du gouvernement du Québec et de taxes de vente à recevoir d’autorités gouvernementales au Canada. Au 30 juin 2013, le fonds de roulement de la Société s’élevait à 21,5 M$, contre 15,4 M$ au 31 décembre 2012. Cette augmentation du fonds de roulement au 30 juin 2013 est principalement attribuable au produit net reçu à la vente à Red Kite du droit de redevance calculée à la sortie de la fonderie et au produit reçu à l’émission d’actions accréditives, en partie contrebalancés par les investissements continus dans le projet Dumont et aux frais généraux et frais d’administration. Le fonds de roulement de la Société au 30 juin 2013 comprend un crédit d’impôt courant à recevoir du gouvernement du Québec de 4,6 M$. Des incertitudes subsistent quant à l’interprétation des lois fiscales, notamment en ce qui a trait à la détermination des dépenses de prospection minière qui donnent droit à des crédits d’impôt remboursables ainsi qu’au montant et au moment du recouvrement. Afin de déterminer si les dépenses qu’elle engage sont admissibles aux crédits d’impôt au titre de la prospection, la Société doit faire preuve de beaucoup de jugement et recourir à des techniques complexes, ce qui rend le recouvrement des crédits d’impôt incertain. En conséquence, il peut y avoir une différence importante entre le montant comptabilisé au titre des crédits d’impôt et le montant réel des crédits d’impôt reçu par suite de l’examen, par les administrations fiscales, des questions dont l’interprétation était incertaine.

- 21 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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Au 30 juin 2013, la Société disposait de trésorerie et d’équivalents de trésorerie de 19,9 M$, dont une tranche de 0,9 M$ était réservée aux dépenses de prospection admissibles dans le cadre d’un financement accréditif. La direction estime que la Société dispose de fonds suffisants pour s’acquitter de ses obligations et régler ses dépenses prévues au cours des 12 prochains mois. Toutefois, pour réaliser les plans à long terme de mise en œuvre du projet Dumont, l’un des piliers de la réussite financière de la Société, celle-ci devra réunir des capitaux supplémentaires pour financer ses études techniques, les acomptes à verser sur le matériel minier à long délai de commande, l’obtention de ses permis et ses travaux de construction. Il lui sera possible de satisfaire à ses besoins de financement futurs de plusieurs façons, notamment, par une combinaison de partenariats stratégiques, de coentreprises, de financements de projet par emprunts, d’accords d’enlèvement et de financements par redevances et d’autres formes de financement offertes sur les marchés financiers. Bien que la direction ait réussi à trouver du financement par le passé, rien ne garantit qu’elle soit à nouveau en mesure d’y parvenir dans l’avenir ou que ces sources de financement ou initiatives soient accessibles, ni qu’elles le soient à des conditions qui seront acceptables pour la Société. PERSPECTIVES L’étude de faisabilité ayant été réalisée et démontrant que le projet nickélifère Dumont est économiquement et techniquement viable, la Société, pour le reste de 2013, mettra l’accent sur l’accélération du processus de discussions avec d’éventuels partenaires stratégiques ou financiers en vue de lui permettre de parvenir rapidement à l’étape de la construction, une fois terminée la procédure d’obtention des permis principaux d’ici le milieu de 2014. RNC a déjà annoncé que la recherche de partenaires, amorcée à la fin de juin 2012, était toujours en cours. Pour l’heure, avec l’étude de faisabilité en main, RNC poursuit les pourparlers avec les parties intéressées à investir dans le projet Dumont, que ce soit par la voie d’une participation directe ou d’autres structures d’investissement. RNC vise à conclure des accords de partenariat et de financement avant d’obtenir le permis principal dont la délivrance est prévue d’ici le milieu de 2014. Le processus de financement est retardé par la conjoncture économique actuelle et, bien que RNC demeure optimiste quant à la conclusion imminente d’accords de partenariat et de financement, rien ne garantit que l’une ou l’autre des propositions ou négociations engagées à ce jour aboutira à une proposition exécutoire ou à la signature d’accords définitifs. Compte tenu de la conclusion du financement par redevances de 15 M$ US avec Red Kite, outre la réduction des dépenses mensuelles après l’achèvement de l’étude de faisabilité, la direction estime que RNC dispose de fonds et de crédits d’impôt à recevoir suffisants pour s’acquitter de ses obligations et régler ses dépenses prévues jusqu’à la fin de 2014. Certaines dépenses de projet, telles que les commandes à long délai de livraison, seront engagées en fonction de l’issue fructueuse des initiatives de financement de projet. La Société poursuivra en outre ses efforts pour évaluer les possibilités de croissance supplémentaires qu’offrent le traitement en aval, le système de transport alimenté par trolley électrique et le concentré de magnétite comme sous-produit, options qui peuvent représenter une valeur ajoutée mais qui n’ont pas été prises en compte dans l’étude de faisabilité afin de simplifier le projet et de réduire le risque de mise en œuvre. RNC continuera de travailler avec la collectivité locale afin de maintenir d’excellentes communications et relations à chacune des étapes de la mise en valeur du projet. L’EIES pour le projet Dumont a été déposée en novembre 2012 et la procédure d’obtention des permis se poursuit en 2013 en vue de l’obtention du permis principal d’ici le milieu de 2014. La Société reste en outre à l’affût des possibilités d’acquisition de biens présentant un grand potentiel de prospection – de préférence des unités génératrices de trésorerie – pour faire fructifier ses activités dans les secteurs des métaux de base et du platine. La Société entend se concentrer à cet égard sur des emplacements où elle estime être en mesure de gérer le risque.

- 22 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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TRANSACTIONS ENTRE PARTIES LIÉES Le tableau qui suit illustre la rémunération de la haute direction, composée des administrateurs et des cadres dirigeants de la Société, ainsi que d’autres transactions entre parties liées. Rémunération de la haute direction

Trimestres clos les 30 juin 2013 2012

Salaires et avantages du personnel – dirigeants Jetons de présence des administrateurs Paiements fondés sur des actions – dirigeants Paiements fondés sur des actions – administrateurs Ajustement à la valeur de marché des paiements fondés sur des actions réglés en trésorerie

Frais généraux et frais d’administration Honoraires de consultation payés à un administrateur

Semestres clos les 30 juin 2013 2012

505 $ 91

435 $ 61

896 $ 189

870 $ 152

160

168

282

340

7

39

11

59

33 796 $

(387) 316 $

(98) 1 280 $

(439) 982 $

- $

- $

- $

11 $

La Société est partie à certains contrats d’emploi avec des dirigeants. Ces contrats renferment des clauses exigeant le versement de paiements supplémentaires lorsque certains événements se produisent, notamment la résiliation du contrat ou le changement de contrôle de la Société. Le montant total des indemnités de fin de contrat de travail qui serait à payer aux dirigeants par suite d’un changement de contrôle ou d’une résiliation de contrat sans motif valable se chiffre à 3 M$.

ENGAGEMENTS CONTRACTUELS Paiements par période (en milliers de dollars) Obligations découlant de contrats de location-financement

Total

51 $

Moins de 1 an

De 1 à 3 ans

37 $

14 $

De 4 à 5 ans

- $

Après 5 ans

- $

Contrats de location simple

1 288

464

795

29

-

Total des obligations contractuelles

1 339 $

501 $

809 $

29 $

- $

Une redevance de 5 000 $ par année est également payable par anticipation à compter d’octobre 2011, comme il est indiqué à la rubrique « Projet Dumont ».

- 23 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

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ÉVENTUALITÉS Les activités de prospection et d’extraction minière assujettissent la Société à diverses lois sur la protection de l’environnement et à leurs règlements d’application. Ces règlements évoluent constamment et, le plus souvent, dans le sens d’un resserrement des exigences. En date du 9 août 2013, la Société estime qu’il n’existait pas de restrictions environnementales importantes l’obligeant à engager des dépenses d’investissement importantes dans un avenir rapproché, et elle prévoit que de telles obligations pourraient uniquement se manifester au moment où débutera la mise en valeur des mines. Selon la convention datée du 8 mars 2007 aux termes de laquelle Royal Nickel a acquis une participation exclusive dans les concessions minières Marbaw, la Société est tenue d’émettre 7 millions d’actions ordinaires de RNC à l’intention de Marbaw à la mise en production commerciale du bien minier ou à sa cession à un tiers (notamment dans le cadre d’une fusion, d’un regroupement d’entreprises ou d’une acquisition d’actifs). ARRANGEMENTS NON COMPTABILISÉS En date du présent rapport de gestion, la Société n’avait conclu aucun arrangement non comptabilisé ayant ou pouvant raisonnablement avoir une incidence actuelle ou éventuelle sur ses résultats opérationnels ou sur sa situation financière, y compris sur les questions liées aux liquidités et aux sources de financement. TRANSACTIONS PROPOSÉES Pour l’heure, la Société n’envisage pas de conclure de transactions majeures. Elle n’en continue pas moins d’évaluer des biens qu’elle pourrait éventuellement acquérir. Se reporter à la rubrique « Perspectives ». DONNÉES SUR LES ACTIONS EN CIRCULATION Au 9 août 2013, 94 112 311 actions ordinaires de la Société étaient émises et en circulation. Au 9 août 2013, la Société avait en cours les titres ci-dessous, lesquels peuvent être convertis en actions ordinaires :

Nombre de titres

Prix d’exercice moyen pondéré

6 785 250 240 000

1,60 $ 0,50 $

Options sur actions Bons de souscription

Au 9 août 2013, la Société avait en cours les titres ci-dessous, lesquels peuvent être rachetés au gré du porteur contre de la trésorerie ou des actions ordinaires : Nombre de titres Droits différés à la valeur d’actions Droits à la valeur d’actions de négociation restreinte

- 24 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013

1 346 343 2 100 427

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CONTRÔLES DE COMMUNICATION DE L’INFORMATION ET CONTRÔLES INTERNES À L’ÉGARD DE L’INFORMATION FINANCIÈRE La direction est responsable de l’établissement et du maintien d’un système adéquat de contrôles et de procédures de communication de l’information et de contrôles internes à l’égard de l’information financière. Aussi bien conçu soit-il, un système de contrôles et de procédures de communication de l’information et de contrôles internes à l’égard de l’information financière comporte des limites, et même les systèmes considérés comme efficaces ne sauraient donner au mieux qu’une assurance raisonnable quant à la qualité de la préparation et de la présentation des états financiers. Il n’y a eu, au cours du trimestre clos le 30 juin 2013, aucun changement aux contrôles internes à l’égard de l’information financière de la Société qui a eu, ou dont on pourrait raisonnablement penser qu’il aura, des répercussions importantes sur les contrôles internes de la Société à l’égard de l’information financière. NORMES INTERNATIONALES D’INFORMATION FINANCIÈRE Les méthodes comptables appliquées par la Société pour l’établissement de ses états financiers intermédiaires résumés non audités du trimestre clos le 30 juin 2013 sont conformes à celles appliquées par la Société pour l’établissement de ses états financiers audités de l’exercice clos le 31 décembre 2012, sauf celles-ci :

Changements de méthodes comptables La Société a adopté les normes nouvelles et modifiées qui suivent, ainsi que toutes les modifications er subséquentes, le cas échéant, en date du 1 janvier 2013. Ces changements ont été apportés conformément aux dispositions transitoires applicables. er

La Société a adopté les modifications de la norme IAS 1 à compter du 1 janvier 2013. Ces modifications obligent la Société à séparer les éléments dans les autres éléments du résultat global en deux groupes, selon qu’ils peuvent ou non être reclassés en résultat net ultérieurement. Ces modifications n’ont pas entraîné d’ajustement. er

La Société a adopté IFRS 13 le 1 janvier 2013 avec effet prospectif. L’adoption d’IFRS 13 n’a demandé aucun ajustement des techniques d’évaluation dont la Société se sert pour évaluer la juste valeur et elle n’a er donné lieu à aucun ajustement d’évaluation au 1 janvier 2013. er

La Société a adopté les modifications de la norme IFRS 12 le 1 janvier 2013. Ces modifications retiennent les informations à fournir existantes tout en ajoutant d’importantes obligations d’information au sujet de la nature des intérêts détenus dans d’autres entités et des risques qui leur sont associés. Ces modifications n’ont pas entraîné d’informations à fournir supplémentaires puisque la Société n’a pas d’intérêts dans d’autres entités. FACTEURS DE RISQUE Les facteurs de risque auxquels est exposée la Société sont présentés dans sa plus récente notice annuelle déposée auprès des organismes de réglementation provinciaux canadiens, accessible au www.sedar.com.

- 25 DEUXIÈME TRIMESTRE DE 2013