Questions de Pédagogies dans l’Enseignement Supérieur – QPES Grenoble 2017
Session S3-F - jeudi, juin 15, 2017 - 9:00 > 10:30 Interdisciplinarité et rapport à l'autre dans les apprentissages Discutant(e) : Christian HOFFMANN, Université Grenoble Alpes Faire prendre conscience aux étudiants des apprentissages critiques pour travailler avec « l’autre » : une expérience assise sur des techniques projectives Guillaume RAOUL
Résumé Travailler avec l’autre est tellement quotidien qu’on en oublierait presque que c’est un sujet sur lequel il faut aussi faire progresser les étudiants. Oui, mais comment ? L’expérience conduite ici dans le cadre du cours sur le mémoire de recherche, se propose de partir des représentations des étudiants pour éveiller chez eux une prise de conscience . Elle mobilise pour cela les techniques projectives. Par la suite, elle se propose d’identifier avec eux les étapes nécessaires pour progresser dans cette compétence : les apprentissages critiques de la compétence. Enfin, elle s’attache à coconstruire une trajectoire de développement, pour que la prise de conscience se transforme progressivement en apprentissage réfléchi, puis intégré.
Qu’intègre-t-on dans le « séminaire d’intégration » ? Réflexions sur un dispositif de la formation à l’enseignement secondaire II de la Haute école pédagogique du canton de Vaud Héloïse DURLER Michele PORETTI Sophie MARCHAND Joan GUILLAUMEGENTIL Claudia RAYMOND
Résumé Cette contribution traite d’un dispositif central de la formation des enseignants offerte par la Haute école pédagogique du canton de Vaud (HEP Vaud) : le « séminaire d’intégration ». Ce dispositif a pour vocation d’accompagner les étudiants dans leur formation, en les aidant à « intégrer » les différents contenus de leur cursus. Après une présentation générale cette formation qui alterne cours à la HEP Vaud et stage en établissement scolaire, on indiquera les caractéristiques principales du séminaire d’intégration, ainsi que les questions qui se posent au sein de ce dispositif. En mobilisant des cadres théoriques complémentaires, nous dégagerons notamment des pistes de réflexion concernant les possibilités et les défis de ce dispositif, en considérant à la fois l’hétérogénéité des étudiants, les tensions entre théorie et pratique et l’altérité des contextes de formation à l’enseignement.
Encourager les étudiants (bio)ingénieurs à développer le rapport à l'autre au travers des stages de longue durée Cédric BOEY Romain DEPIREUX
Résumé L'implémentation des stages de type long (durée supérieure à 3 mois) est assez récente dans le cadre des formations universitaires d'ingénieurs en Belgique francophone. L'École polytechnique de Bruxelles est donc partie d'une feuille blanche en 2006 pour développer son propre dispositif. Ce choix est intervenu parallèlement à la définition du référentiel de compétences de l'École. La mise en place du dispositif de stage s'est dès lors rapidement imposée comme une excellente opportunité pour proposer aux étudiants une mise en pratique des compétences visées par la formation, particulièrement celles qui sont le plus rarement mobilisées à l'Université. Démontrant la volonté d'augmenter le caractère professionnalisant de sa formation, l'École Interfacultaire de Bioingénieurs a, depuis l'année académique 2015-2016, déployé un dispositif de stage identique en tout point à celui de l'École polytechnique. Les Écoles belges d'ingénieurs accordent historiquement une forte importance au mémoire de fin d'étude, exercice pour lequel sont principalement évaluées les compétences scientifiques et méthodologiques ainsi que l'écriture scientifique. Volontairement découplé du dispositif de mémoire, ce stage de longue durée permet de mettre l'accent sur l'évaluation de compétences différentes telles que le travail en équipe et la résolution de problème en situation authentique, mais également d'encourager les étudiants à prendre conscience de l'importance des aspects liés, parfois implicitement, à la relation à autrui et à la prise de recul par rapport à son travail.
