Rapport annuel 2010 finale

AEPG. Adduction d'Eau Potable Gravitaire. AFD. Agence Française de Développement. AFRF. Association Française Raoul Follereau. AGOA ... Fondation des Aires Protégées et de la Biodiversité de Madagascar. FCE. Fianarantsoa Côte Est. FCV. Fonds de Contre Valeurp. FDL. Fonds de Développement Local. FER.
4MB taille 11 téléchargements 463 vues
SOMMAIRE

SECRETARIAT GENERAL DIRECTION GENERALE DE L’ECONOMIE

Rapport de mise en œuvre des Programmes Année 2010 Direction du Suivi Evaluation des Programmes

MINISTERE D’ETAT CHARGE DE L’ECONOMIE ET DE L’INDUSTRIE

SOMMAIRE Acronymes Liste des graphes et tableaux Préface Cadre organisationnel du SNISE Orientations Globales et programmes Résumé exécutif Mise en œuvre des Programmes Croissance et développement Humain……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

01

Secteur Productif.……………………………………………………………………………………………………….……………………………………………………………………………………………..……………………… Economie……………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………… Infrastructure……………………………………………………………………………………………………….…………………………………………………………………………………………………………………………… Développement Rural…………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………… Environnement……………………………………………………………………………………………………..………………………………………………………………………………………..……………………...…………

04 04 18 39 48 52

Secteur Social………………………………………………………………………………………………………..……….…………………………………………………………………………………………………………………. Education……………………………………………………………………………………………………………..…………………………………………………………………………………………………………………………… Santé, Planning Familial et Lutte Contre Le Sida...........................................................…………………………………………………………………………………….………………………………… Filet de Sécurité, Genre et Développement, Famille et l’enfance, Culture et Patrimoine, Jeunesse et Loisirs, Sport……………………………………………………………………….…

52 61 70 75

Secteur Administratif…..………………………………………………………………………………………..……….………………………………………………………………………………………….……………………… Sécurité des personnes et des biens…..…………………………………………………..……….………………………………………………………………………………………….…………………………. Justice et corruption…..………………………………….………………………………………..……….………………………………………………………………………………………….………………………… Reforme de la gestion des finances publiques. ………………………………………..……….………………………………………………………………………………………….……………………….. Reforme de la fonction publique…..……………….………………………………………..……….………………………………………………………………………………………….………………………… Décentralisation…..…………………………………………………………………………………..……….……………………………………………………………………………………………………………………

75 76 78 79 80

Financement des Programmes.…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

85

Annexe Indicateurs prioritaires Décaissements APD par principaux Bailleurs de Fonds

ACRONYMES 3P 3P ACD ACT ADER AEPG AFD AFRF AGOA AGR AIM AMR ANFP AP APD APPI ARMP ARTEC ARV AS ASBC ASDR BAD BADEA BBCM BCG BCM BF BIANCO BNGRC BP BTA BTP BTS CAID

Partenariat Public- Privé Poste de Police de Proximité Atteindre Chaque District Artemisinin Combination Therapy Agence de Développement de l’Electrification Rural Adduction d’Eau Potable Gravitaire Agence Française de Développement Association Française Raoul Follereau African Grouwth an Opportunity Act Activité Génératrice de Revenus Association Intercoopération de Madagascar Agence de Maintenance Routière Assise Nationale de la Fonction Publique Aires Protégées Aide Publique pour le Développement Accords de Partenariat et de Promotion des Investissements Autorité de Régulation de Marchés Publics Agence de Régulation de Télécommunications Anti Retro Viraux Agent de Santé Agent de Service à Base Communautaire Ajustement Sectoriel pour le Développement Rural Banque Africaine pour le Développement Banque du Développement Arabe en Afrique Bulletin de la Banque Centrale de Madagascar Bacille de Calmet et Guérin Banque Centrale de Madagascar Borne Fontaine Bureau Indépendant Anti-corruption Bureau National de la Gestion des Risques et Catastrophes Branchement Particuliers Bons de Trésor par Adjudication Bâtiments et Travaux Publics Brevet de Technicien Supérieur Campagne d’Aspersion Intra-Domiciliaire

CDM CDT CDTL CENI CERAM CFP CHD CHED CHRR CHU CIR CIRFIN CISCO CNMF CNRO CNUCED COAP CODIS CPN CPP CRENAS CRM CRS CRTL CSA CSB CSI CSM CT CTD DAS DBI DIU DOS DRDR

Code de Déontologie des Magistrats Centre de Diagnostic et de Traitement Centre de Diagnostic et de Traitement de la Lèpre Comité Electoral National Indépendant Centre Régional de l’Artisanat Malagasy Centre de Formation Professionnel le Centre Hospitalier de District Contrôle Hiérarchisé des Engagements de Dépenses Centre Hospitalier de Référence Régional Centre Hospitalier Universitaire Centre Informatique Régional Circonscription Financière Circonscription Scolaire Coordination Nationale de Micro-Finance Centre National de Recherches Océanographiques Conférences des Nations Unies pour le Commerce et Développement Code des Aires Protégées Conseil de Discipline Consultation Pré Natale Centre Préscolaire Public Centre de Récupération et d’Education Nutritionnelle Ambulatoire Sévère Commission Régionale des Marchés Catholics Relief Services Centre Régional de Tuberculose et Lèpre Centre de Service Agricole Centre de Santé de Base Commissariat de Sécurité Intérieure Conseil Supérieur de la Magistrature Centre de Traitement Collectivités Territoriales Décentralisées Détachement Autonome de Sécurité Doing Business Indicators Dispositif Intra Utérin Déclaration d’Opérations Suspectes Direction Régionale de Développement Rural

ACRONYMES DREF DREN DS DTCHépB Hib DTI DTS EDSMD EKA ENAM ENAP ENMG ENSUP EPA EPM FAD FAPBM FCE FCV FDL FER FIAMA FID FIDA FIS FISA FKDEA FPMH FPT FSP GAC GAVI GEF GLGRC GPF GRC

Direction Régionale de l'Environnement et des Forêts Direction Régionale de l’Education Nationale District Sanitaire vaccin contre la Diphtérie, le Tétanos, la Coqueluche, l’Hépatite B et le méningite Droits et Taxes sur les Importations Droits de Tirages Spéciaux Enquête Démographique et de Santé Madagascar Ezaka Kopia ho an’ny Ankizy Ecole Nationale d’Administration de Madagascar Ecole Nationale d’Administration Pénitentiaire Ecole Nationale de Magistrature et Greffiers Enseignement Supérieur Etablissement Public et Administratif Enquêtes Périodique auprès des Ménages Fonds Africain pour le Développement Fondation des Aires Protégées et de la Biodiversité de Madagascar Fianarantsoa Côte Est Fonds de Contre Valeurp Fonds de Développement Local Fonds d'Entretien Routier Firaisankinan’ny Andriambavilanitra eto Madagasikara Fonds d’Intervention de Développement Fonds International de Développement Agricole Force d’Intervention Spéciale Fianakaviana Sambatra Fonds Koweitien pour le Développement Economique Forages munis de Pompe à Motricité Humaine Formation Professionnelle et Technique Fonds de Solidarité Prioritaire Gestionnaire d'Activités Global Alliance for Vaccines and Immunisation Global Environnement Funds Groupement Local pour la Gestion des Risques et des Catastrophes Groupement de Production Familiale Gestion des Risques et Catastrophes

GTZ HIMO IDA IDE IDH IEC IMF INFA INSTAT IPC IRSA ISF JICA JIRAMA KIA LCC LFR LTP MATD MC MCA MDP MECIE MEF MEM MEN MESRS MFA MFPT MID MLD MTP OC OFID OMD OMS

Geselleschaft für Technische Zusmmenarbeit Haute Intensité de Main d’œuvre International Development Agency Investissements Directs Etrangers Indicateur de Développement Humain Information Education Communication Institutions Mutualistes de Micro Finances Institut National de Formation Administratif Institut National de la Statistique Indice de Perception de la Corruption Impôts sur le Revenu Salarial Assimilé Indice Synthétique de Fécondité Japan International Corporation Agency Jiro sy Rano Malagasy Kit Individuel d’Accouchement Lutte Contre la Corruption Loi de Finances Réctificatives Lycée Technique Professionnel Ministère de l'Aménagement du Territoire et de la Décentralisation Ministère de la Communication Millenium Challenge Account Mécanisme de Développement Propre Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement Ministère de l'Environnement et des Forêts Ministère de l'Energie et des Mines Ministère de l’Education Nationale Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Ministère des Forces Armées Ministère de la Formation Professionnelle et Technique Moustiquaire d’Imprégnation Durable Méthode de Longue Durée en planning familial Ministère des Travaux Publics Opération Césarienne Opec Fund For International Development Objectifs Millénaires pour le Développement Organisation Mondiale de la Santé

ACRONYMES ONE ONN OP OPEP ORTM OSC PAM PCIME PCIMEC PEFA PGDI PGME PIB PIP PLOF PNUD POP PPMH PREA PSI PSS PTA PTF PTME PVVIH QMM RMA RN RPI RR SALFA SAMIFIN SAVA SIEA SIGMP

Office National pour l’Environnement Office Nationale de Nutrition Organisation Paysanne Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole Office de Radio Télévision Malagasy Organisation de la Société Civile Programme Alimentaire Mondial Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfance Prise en Charge Intégrée des Maladies de l’Enfance au niveau Communautaire Public Expenditure and Finance Accountability Projet Gouvernance et de Développement Institutionnel Pétrole Gaz Maintenance Equipement Produit Intérieur Brut Programme d’Investissements Publics Plan Local d’Occupation Foncière Programme des Nations Unies pour le Développement Polluants Organiques Persistants Puits munis de Pompes à Motricité Humaine Programme de Réforme pour l’Efficacité de l’Administration International Services Population Plan de Sécurisation Sociale Plan de Travail Annuel Partenaire Technique et Financier Prévention de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant Personne Vivante avec VIH Qit Mineral Madagascar Rapport Mensuel d’Activités Route Nationale Ressources Propres Internes Route Rurale Sampan’Asa Loterana momba ny Fahasalamana Sampandraharaha Malagasy Iadiana amin’ny Famotsiambola Sambava Antalaha Vohemar Andapa Système Intégré d’Enregistrement des Actes Système Intégré de Gestion de Marché Public

SIIGFP SIRAMA SNGF SNISE SONUB SONUC SRA SRAT SREB SRO SSME STD SVR TAB TAC TBS TNS TPC TPG TPI TPR TRE UE UNESCO

Système Informatisé Intégré de Gestion des Finances Publiques Siramamy Malagasy Silo National des Graines Forestières Système National Intégré de Suivi Evaluation Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence de Base Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence au Complet Santé de la Reproduction des jeunes et Adolescents Schémas Régionaux de l’Aménagement de Territoire Service Régional de l’Exécution Budgétaire Sels de Réhydratation Orale Semaine de la Santé de la Mère et de l'Enfant Service Technique Déconcentré Service Vétérinaire Régional Taux d’Abandon Taux d’Achèvement Taux Brut de Scolarisation Taux Net de Scolarisation Taux de Prévalence Contraceptive Tournée de Police Général Tribunaux de Première Instance Taux de Promotion Taux de Redoublement Union Européenne United Nations Educational Scientific and Cultural Organization Fonds des Nations Unies pour la Population (United Nations Funds for UNFPA Population Activities) UNICEF Programme des Nations Unies pour l’Enfance VAR Vaccin Anti-Rougeoleux VAT Vaccin Anti-Tétanique VCT/HIMO Vivre Contre Travail/ Haute Intensité de Main d’Œuvre VOI Vondron’Olona Ifotony VPO Vaccin anti Polio Oral ZEE Zone Économique Exclusive ZEF Zone Entreprise Franche ZFI Zone Franche Industrielle

LISTE DES GRAPHES ET TABLEAUX Liste des graphes Graphe 1 : Ratio de pauvreté et PIB per capita en USD ....................................................................................................................................................................................... 2 Graphe 2 : Ratio de Pauvreté en 2010................................................................................................................................................................................................................... 2 Graphe 3 : Ratio de pauvreté en 2005 et en 2010 ................................................................................................................................................................................................ 3 Graphe 4 : Evolution du taux de croissance économique, investissements et épargne nationale brute de 2003 à 2010 ................................................................................... 4 Graphe 5 : Evolution du taux de croissance par branche d’activités de 2000 à 2010........................................................................................................................................... 5 Graphe 6 : Evolution du taux d’investissement privé, public et du taux d’épargne nationale (en % du PIB) ....................................................................................................... 6 Graphe 7 : Evolution de flux des IDEs et taux de croissance économique de 2006 à 2010 .................................................................................................................................. 6 Graphe 8 : Evolution IPC et taux de croissance économique de 2003 à 2010 ...................................................................................................................................................... 8 Graphe 9 : Taux d'exécution budgétaire et Taux de régulation en 2009 et 2010 ................................................................................................................................................. 9 Graphe 10 : Evolution du taux de pression fiscale et taux de croissance économique de 2006 à 2010.............................................................................................................. 9 Graphe 11 : Déficit budgétaire et taux de croissance économique de 2006 à 2010......................................................................................................................................... 10 Graphe 12 : Evolution des activités en MicroFinance de 2002 à 2010................................................................................................................................................................ 11 Graphe 13 : Balance Commerciale de 2001 à 2010 ............................................................................................................................................................................................ 12 Graphe 14 : Solde du Balance Commerciale et Taux de croissance économique de 2003 à 2010 .................................................................................................................... 13 Graphe 15 : Recettes du Tourisme et nombre de touristes visitant Madagascar ............................................................................................................................................... 13 Graphe 16 : Nombre cumulé d’emplois générés par le tourisme. ...................................................................................................................................................................... 14 Graphe 17 : Recettes de l’artisanat et nombre de certifications délivrées. ........................................................................................................................................................ 15 Graphe 18 : Pourcentage des Routes Nationales bitumées en bon et moyen état (%) ...................................................................................................................................... 18 Graphe 19 : Pourcentage des Routes Nationales en terre en bon et moyen état (%) ........................................................................................................................................ 18 Graphe 20 : Pourcentage des Communes accessibles par voie de surface toute l’année (%) ............................................................................................................................ 19 Graphe 21 : Pourcentage des Communes accessibles par voie de surface toute l’année par Région (%) ......................................................................................................... 19 Graphe 22 : Trafic maritime de marchandises .................................................................................................................................................................................................... 20 Graphe 23 : Trafic de marchandises générales et d’hydrocarbures.................................................................................................................................................................... 21 Graphe 24 : Indice de connectivité des transports maritimes de Madagascar ................................................................................................................................................... 21 Graphe 25 : Trafic aérien de passagers ............................................................................................................................................................................................................... 22 Graphe 26 : Taux de croissance du trafic aérien de passagers par réseau ......................................................................................................................................................... 22 Graphe 27 : Part de chaque réseau aérien dans le transport des passagers ...................................................................................................................................................... 23 Graphe 28 : Trafic aérien de marchandises ......................................................................................................................................................................................................... 23 Graphe 29 : Taux de croissance du trafic de fret par réseau............................................................................................................................................................................... 24 Graphe 30 : Part de chaque réseau aérien dans le transport de Marchandises ................................................................................................................................................. 24 Graphe 31 : Trafic ferroviaire de marchandises sur le Réseau Sud ..................................................................................................................................................................... 25

LISTE DES GRAPHES ET TABLEAUX Graphe 32 : Trafic ferroviaire de passagers sur le Réseau Sud ........................................................................................................................................................................... 25 Graphe 33 : Trafic ferroviaire de marchandises sur le Réseau Nord ................................................................................................................................................................... 26 Graphe 34 : Trafic ferroviaire de passagers sur le Réseau Nord ......................................................................................................................................................................... 26 Graphe 35 : Evolution mensuelle des départs de véhicules de Transport Public Routier de Voyageurs au Stationnement Fasanikarana, Zone Nationale Sud en 2010 ........ 27 Graphe 36 : Evolution mensuelle des départs de véhicules de Transport Public Routier de Voyageurs au Stationnement Fasanikarana, Zone Régionale Sud en 2010 ........ 27 Graphe 37 : Taux de croissance des trafics de passagers .................................................................................................................................................................................... 28 Graphe 38 : Taux de croissance des trafics de marchandises ............................................................................................................................................................................. 28 Graphe 39 : Taux d’accès des ménages à l’électricité par Région en 2010 (%)................................................................................................................................................... 29 Graphe 40 : Taux de pénétration en téléphonie ................................................................................................................................................................................................. 30 Graphe 41 : Couverture satellitaire en Radio FM et TV....................................................................................................................................................................................... 31 Graphe 42 : Taux de desserte en eau potable ..................................................................................................................................................................................................... 32 Graphe 43 : Taux de desserte de la population en eau potable par Région (%) ................................................................................................................................................. 33 Graphe 44 : Taux d’accès de la population à l’eau potable par Région .............................................................................................................................................................. 34 Graphe 45 : Taux d’utilisation des latrines par la population ............................................................................................................................................................................. 35 Graphe 46 : Taux d’utilisation des latrines par la population par Région ........................................................................................................................................................... 35 Graphe 47 : Proportion de la population utilisant des latrines ou mieux comme type de toilettes par Région ................................................................................................ 36 Graphe 48 : Evolution de la production rizicole (en millions de tonnes) ............................................................................................................................................................ 40 Graphe 49 : Evolution des exportations de crevettes à Madagascar .................................................................................................................................................................. 44 Graphe 50 : Evolution des superficies reboisées et restaurées/Superficies des AP créées de 2007-2010 ........................................................................................................ 48 Graphe 51 : Evolution des surfaces incendiées en ha de 2002-2010 .................................................................................................................................................................. 49 Graphe 52 : Evolution des contrôles forestiers de 2007-2010 ............................................................................................................................................................................ 49 Graphe 53 : Taux de Couverture du Préscolaire (%) ........................................................................................................................................................................................... 52 Graphe 54 : Taux de Performance du Primaire (%) ............................................................................................................................................................................................. 53 Graphe 55 : Taux de Performance du Collège (%) ............................................................................................................................................................................................... 54 Graphe 56 : Taux de Performance du Lycée (%).................................................................................................................................................................................................. 55 Graphe 57 : Taux de Performance des Universités Publiques (%) ...................................................................................................................................................................... 57 Graphe 58 : Taux d'alphabétisation des individus de 15 ans et plus, Unité : % .................................................................................................................................................. 58 Graphe 59 : Taux d'alphabétisation des individus de 15 ans et plus, unité en % ............................................................................................................................................... 59 Graphe 60 : Evolution des taux d’incidence et de mortalité du paludisme entre 2007 et 2010 ........................................................................................................................ 62 Graphe 61 : Taux de couverture contraceptive ................................................................................................................................................................................................... 65 Graphe 62 : Taux de couverture vaccinale chez les enfants de moins de 1 an ................................................................................................................................................... 66 Graphe 63 : Evolution de l’Indice de la Perception de la Corruption (IPC) ......................................................................................................................................................... 77

LISTE DES GRAPHES ET TABLEAUX Liste des tableaux Tableau 1 : Evolution du ratio de pauvreté de 1993 à 2010 ................................................................................................................................................................................. 2 Tableau 2 : Evolution des Indicateurs Macroéconomiques .................................................................................................................................................................................. 4 Tableau 3 : Indicateurs Doing Business ................................................................................................................................................................................................................. 7 Tableau 4 : Tableau d’évolution du Commerce extérieur de 2006 à 2010 ......................................................................................................................................................... 11 Tableau 5 : Prévisions météorologiques.............................................................................................................................................................................................................. 20 Tableau 6 : Taux d’accès des ménages à l’électricité .......................................................................................................................................................................................... 29 Tableau 7 : Taux de couverture Nationale en Radio et Télé ............................................................................................................................................................................... 30 Tableau 8 : Tableau comparatif du taux de desserte et du taux d’accès à l’eau potable ................................................................................................................................... 31 Tableau 9 : Taux d’accès de la population à l’eau potable .................................................................................................................................................................................. 33 Tableau 10 : Proportion de la population utilisant des latrines ou mieux comme type de toilette ................................................................................................................... 36 Tableau 11 : Production crevettière (en tonnes) ................................................................................................................................................................................................ 44 Tableau 12 : Lycées d’Enseignement Technique et de Formation Professionnelle ............................................................................................................................................ 55 Tableau 13 : Effectif des étudiants ...................................................................................................................................................................................................................... 56 Tableau 14 : Indicateurs de Performance des Universités Publiques ................................................................................................................................................................. 57 Tableau 15 : Conditions sociales.......................................................................................................................................................................................................................... 57 Tableau 16 : Niveau d'instruction du chef de ménage ........................................................................................................................................................................................ 59 Tableau 17 : Répartition du budget alloué aux Secteurs Educatifs (en millier d’Ar.) ........................................................................................................................................ 59 Tableau 18 : Taux de consultation externe des CSB ............................................................................................................................................................................................ 61 Tableau 19 : Tuberculose..................................................................................................................................................................................................................................... 63 Tableau 20 : Lèpre ............................................................................................................................................................................................................................................... 63 Tableau 21 : Prévalence du VIH/SIDA chez les femmes enceintes (au niveau sites sentinelles) ....................................................................................................................... 64 Tableau 22 : Taux d’accouchement au niveau CSB et CHD ................................................................................................................................................................................ 66 Tableau 23 : Budget de la Santé .......................................................................................................................................................................................................................... 67 Tableau 24 : Taux de couverture régionale en matière de prévoyance sociale Nombre d’enfants retirés du milieu du travail ...................................................................... 71 Tableau 25 : Estimation du volume global de l’aide à Madagascar 2006-2010 .................................................................................................................................................. 85 Tableau 26 : Allocation par groupe de donateur................................................................................................................................................................................................. 85 Tableau 27 : Profil de l’aide par type de financement ........................................................................................................................................................................................ 85 Tableau 28 : Structure des décaissements des APD selon les secteurs prioritaires au niveau national ............................................................................................................. 86 Tableau 29 : Part de l’aide inscrite dans le budget de l’Etat 2009-2010 ............................................................................................................................................................. 86 Tableau 30 : Situation des sources de financement (En millards d’Ariary) ......................................................................................................................................................... 87 Tableau 31 : Réalisation des engagements (En milliards d’Ariary) ..................................................................................................................................................................... 87 Tableau 32 : Réalisation des dépenses des investissements (En Milliards d’Ariary)........................................................................................................................................... 87 Tableau 33 : Répartition de l’APD par PTF : Décaissements effectifs et nombre de projets actifs en 2010 ....................................................................................................... 92

PREFACE Dans le cadre de la mise en œuvre des Politiques et Programmes de Développement, le Ministère d’Etat chargé de l’Economie et de l’Industrie est chargé notamment d’assurer la coordination et le suivi évaluation de la mise en œuvre de la politique de l’Etat en matière de développement économique et social. Le présent document constitue le Rapport annuel de suivi évaluation mettant en exergue les progrès réalisés en matière de développement économique et social au titre de l’année 2010. Il s’agit d’un rapport technique élaboré sur la base des indicateurs prioritaires discutés et arrêtés d’un commun accord avec l’INSTAT et les Ministères techniques. Les indicateurs prioritaires choisis dans le cadre du Système National Intégré de Suivi et Evaluation (SNISE) sont arrêtés de manière à refléter les réalisations des programmes et projets mis en œuvre. Ces indicateurs sont en outre, rattachés aux grands objectifs et aux priorités nationales, ainsi qu’aux Objectifs du Millénaire pour le Développement, auxquels Madagascar a souscrit. Ce Rapport sert ainsi un cadre de référence sur les décisions à prendre, d’éléments de suivi et d’information. Concernant l’évaluation des progrès, la mise en œuvre du SNISE a permis depuis l’année 2007 de suivre l’évolution des indicateurs qui devront traduire l’avancée des objectifs qu’on s’est assignés. Parallèlement, l’Enquête Permanente auprès des Ménages 2010 (EPM 2010) et l’EDSMD IV (2008-2009), menées périodiquement ont permis de renflouer certains manques d’information. Il est primordial de souligner qu’en cas de recoupement, les indicateurs obtenus auprès des Départements sectoriels sont dynamiques et ne cessent de s’évoluer car ils sont fonction du taux de rapportage obtenu au moment de la rédaction de chaque rapport. Par ailleurs, d’autres indicateurs ne peuvent être disponibles annuellement, leurs tendances étant obtenues à partir des enquêtes lourdes telles citées précédemment. Il se trouve également que le mode de calcul de certains indicateurs nécessite une harmonisation entre les Départements sectoriels et l’INSTAT pour une meilleure lisibilité des données retenues. Dans cet esprit, l'harmonisation et l'affinement des indicateurs en début d'année ont permis d'élaborer le rapport de suivi de la mise en œuvre des programmes de l'année 2009. De même, des travaux d’harmonisation et affinement des indicateurs pour l'élaboration du Rapport National de Suivi au titre de l'année 2010, ont été réalisés entre le Ministère de l’Eau, le Ministère de l’Energie, l’Agence de Développement de l’Electrification Rurale (ADER), la JIRAMA, l’INSTAT et la DSEP. Au cours de l’année 2010, la situation s’est quelque peu améliorée par rapport à l’année 2009 se traduisant par une croissance positive. En dépit d’importants résultats obtenus dans le cadre de la mise en œuvre des programmes et projets au cours de l’année, l’analyse et la synthèse des données recueillies ont permis de déceler la persistance de faiblesses et de contraintes majeures générées par la crise sociopolitique qui perdure dans le pays, en affectant presque tous les secteurs de l’économie. Ainsi, cette croissance reste toujours fragile. La

suspension de certains financements des Partenaires Techniques et Financiers, la perte d’emplois et l’incertitude provoquée par l’instabilité de l’environnement macroéconomique ont incité les autorités en place à continuer une politique budgétaire restrictive. Des résultats significatifs méritent toutefois d’être soulignés au cours de l’année 2010 : 24 Responsables des Ministères Centraux ont été formés en GAR, Suivi Evaluation et Analyse des données au mois de mars 2010. Des DVD/CD navigables capitalisant toutes les ressources utilisées lors des ateliers de formation en Suivi Evaluation (SE) et Gestion Axée sur les Résultats ont été confectionnés, multipliés en 250 exemplaires et distribués. Après la validation du cadre organisationnel des entités responsables du suivi de la mise en œuvre des programmes nationaux, le Manuel de Procédures et d'Organisation en Suivi Evaluation a été élaboré et validé. 16 Régions sur 22 ont fait l'objet de mission de descentes sur terrain afin de suivre l'opérationnalité du Système de Suivi Evaluation de chaque STD, suivre la mise en œuvre des priorités régionales en cohérence avec la mise à jour des indicateurs affinés, encadrer les cellules régionales et plateformes régionales de suivi évaluation sur le rapportage et le suivi de la mise en œuvre des priorités régionales. Le rapport de suivi de la mise en œuvre des programmes nationaux, au titre de l'année 2009, a été élaboré, validé et distribué à tous les acteurs concernés. Les rapports de mise en œuvre des priorités régionales, au titre de l'année 2009, ont été élaborés pour les 16 Régions ayant fait l'objet des missions de suivi. Le suivi et évaluation de la mise en œuvre des projets et programmes ont évolué avec les expériences acquises par la mise en œuvre du SNISE. Le système de collecte d’informations au niveau national et régional s’est amélioré, malgré les problèmes cités relatifs à l’harmonisation et au mode de calcul des indicateurs. Des actions ont été déjà initiées et méritent d’être poursuivies à tous les niveaux avec le renforcement des capacités des responsables nationaux et régionaux. Nous espérons une fructueuse collaboration et un véritable partenariat avec tous les acteurs concernés dans le cadre de cette mission de Suivi Evaluation. Et nous adressons nos vifs remerciements à l’endroit des Ministères sectoriels, des membres du Focus Group et plus particulièrement à l’UNFPA pour son appui technique, matériel et financier.

CADRE ORGANISATIONNEL DU SNISE

ORIENTATIONS GLOBALES ET PROGRAMMES La Politique Générale de l’Etat fixe l’orientation stratégique et opérationnelle ainsi que les objectifs fixés par le Gouvernement. Les différents programmes traduisent sa mise en œuvre. Pour l’année 2010, les efforts ont été surtout concentrés sur la bonne gouvernance, l’infrastructure, l’éducation et la santé, le monde rural et l’environnement, l’eau potable et le tourisme ; Ainsi, la Politique Générale de l’Etat appuie le renforcement de certains programmes jugés prioritaires tels ceux rattachés à : -

La bonne gouvernance ;

-

La décentralisation/Déconcentration ;

-

L’éducation pour tous ;

-

La santé qui inclue la lutte contre la malnutrition et la lutte contre le SIDA ;

-

L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène ;

-

L’énergie ;

-

L’agriculture, l’élevage, la pêche et l’agro-industries ;

-

L’environnement ;

-

Le développement du secteur privé ; le transport (routes, chemins de fer, aérien, maritime, fluvial);

Cependant, en raison de la situation qui ne cesse de se dégrader au fil des jours dans tous les domaines due à la persistance de la crise politique et le gel d’une partie du financement extérieur, d’une part, et, l’absence d’une stratégie d’ensemble de lutte contre la pauvreté qui soutient les programmes, d’autre part , la mise en œuvre de la Politique Générale de l’Etat est combinée avec les actions principales suivantes :

Des actions publiques -

Programme alimentaire et en produits de première nécessité ; Programme humanitaire : appui nutritionnel, appui social et scolaire ; Programmes divers en appui aux sans abris.

Finances publiques -

Accroissement des recettes fiscales par le renforcement des activités de recouvrement ; Lutte contre la fraude et la corruption ; Maîtrise des dépenses publiques par la réduction des dépenses de fonctionnement et d’administration et l’amélioration du recouvrement des recettes ainsi que la priorisation et la reprogrammation des dépenses d’investissement.

La sécurisation des personnes et des biens

-

Le tourisme ;

-

Renforcement de la sécurisation urbaine ;

-

La télécommunication.

-

Instauration d’une sécurité pérenne touchant la sécurité des personnes, des biens et des activités de production et la protection des institutions

Pour l’opérationnalisation de ces programmes, le principe du partenariat public privé tient une place importante. Les Régions par ailleurs, constituent le cadre de mise en œuvre des programmes de développement au niveau régional à travers l’élaboration des programmes de développement régionaux, articulés avec les orientations et politiques nationales. L’application du budget programme fondé sur la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) a permis chaque Ministère d’établir les programmes associés à des indicateurs précis permettant de les suivre et de les évaluer.

et du patrimoine.

Cadre institutionnel -

Implication dans le suivi et l’évaluation des programmes de toutes les parties prenantes afin d’assurer l’efficacité des actions prévues ; L’opérationnalisation du Système National Intégré de Suivi et Evaluation (SNISE).

RESUME EXECUTIF CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN Croissance économique fragile : En 2010, l’économie malgache enregistre une légère amélioration par rapport à l’année 2009. Toutefois, la crise socio politique que traverse le pays a fortement affecté le secteur privé. Des entreprises ont été sinistrées par les pillages au commencement de la crise en 2009. Leurs activités ont été largement entravées par une période d’insécurité en 2010. La diminution des financements extérieurs et la non reconnaissance du Gouvernement par les communautés internationales et partenaires commerciaux ont réduit leurs débouchés. Particulièrement, la suspension des accords passés avec les États-Unis au titre de l’AGOA, permettant aux entreprises franches locales d’accéder au marché américain affecte considérablement le secteur textile. La production du secteur est réduite de 20%. En effet, la croissance reste fragile et la conséquence sociale de ces difficultés économiques s’exprime par une forte hausse du taux de chômage, surtout dans les centres urbains. Contre-performance dans la lutte contre la pauvreté : Les efforts déployés pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) ont également été affectés négativement par la crise, notamment en matière de lutte contre la pauvreté. Le programme de lutte contre la pauvreté ne s’inscrit plus dans un cadre de lutte contre la pauvreté cohérent et ne correspond pas aux priorités des populations. Comme résultats, certains programmes ont certes conduit à un adoucissement des formes de pauvreté aigüe, mais de façon générale, ceci avait une envergure trop faible par rapport à l’ampleur des besoins En même temps, on assiste à une paupérisation croissante de la population avec un ratio de Pauvreté de 76,5% en 2010 contre 68,7% en 2005.

SECTEUR PRODUCTIF ECONOMIE En 2010, la situation s’est améliorée par rapport à 2009, mais la croissance reste toujours fragile par rapport aux années précédentes. La crise sociopolitique qui traine en longueur a fortement affecté le secteur privé, altéré sérieusement les climats des affaires et détérioré significativement les conditions de l’emploi. La faible capacité de mobilisation des ressources domestiques avec la suspension du financement des Partenaires Techniques et Financiers a poussé le Gouvernement de transition à mener une politique budgétaire restrictive pour éviter de creuser le déficit et d’exercer une trop grande pression inflationniste. En effet : • Le taux de croissance est de 0,5% en 2010 contre -4,1% en 2009 ; • En matière de finances publiques, l’année a été marquée par la pratique d’une politique d’austérité liée à la chute des dons courants et en capital, suite à la suspension des financements extérieurs, mais le taux de pression fiscale a enregistré une légère augmentation passant de 10,6% du PIB en 2009 à 10,9% du PIB en 2010; • Une stabilité de l’inflation a été observée avec un taux de 9,3% (fin de période), attribuable à la baisse des revenus des ménages et de la consommation.

Page | i

RESUME EXECUTIF INFRASTRUCTURE Globalement, on assiste à une dégradation progressive des infrastructures routières, notamment les routes nationales en terre, suite à la réduction des dépenses, engendrée par la limitation de certains crédits et la suspension des financements extérieurs. Toutefois, l’on constate une légère amélioration du taux d’accessibilité des Communes par voie de surface toute l’année, reflétant la pérennisation des acquis en matière d’entretien routier, particulièrement les pistes rurales, et de la coopération avec l’Agence de Maintenance Routière qui est sous tutelle du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation. Globalement, les branches Transport aérien, ferroviaire et maritime affichent des bonnes performances en 2010 par rapport à 2009, ceci grâce à la reprise des activités touristiques et commerciales. Le taux d’accès à l’électricité a reculé de 1 point pour l’ensemble du pays, passant de 13,3% en 2005 à 12,3% en 2010, et de 7,1 points en milieu urbain, allant de 46,2% en 2005 à seulement 39,1% en 2010. Cependant, l’accès des ménages à l’électricité, en milieu rural, s’est amélioré ces dernières années en passant de 3,3% en 2005 à 4,8% en 2010. Le taux de pénétration en téléphonie fixe et mobile a gagné 11,65 points en 2010 par rapport à 2009. Pourtant, le taux de croissance de la branche Télécommunications a été moindre en 2010. Il a été de 3,5% en 2010 contre 9,2% en 2009 et 20,9% en 2008. Les Services postaux ont pu enregistrer 147.655 transactions E-Mandat via transaction de paiement électronique (TPE) en 2010 contre 58.301 en 2009 et 3.925 en 2008. L’insécurité observée pendant les deux dernières années en matière de transfert de fonds explique en partie cette performance en paiement électronique. Le taux de couverture Radio (FM -Ondes Moyennes et Ondes courtes) est de 90% et le taux de couverture Radio FM a atteint 79% en 2010. Pour le taux de couverture TV, il est de 61% si l’on ne considère que le système terrestre mais le taux de couverture TV satellitaire dépasse 100%. L’accès de la population à l’eau potable a connu une amélioration pour l’ensemble du pays avec un taux d’accès de 44,9% en 2010 contre 39,9% en 2009. Ce progrès résulte des bonnes performances enregistrées en milieu rural où le

taux d’accès est passé de 32,2% en 2009 à 38,5% en 2010. Toutefois, la baisse de cet indicateur en milieu urbain, passé de 87,4% en 2009 à 70% en 2010, est attribuable à la saturation des infrastructures au niveau des Chefs-lieux de province et de District, due à l’augmentation du nombre de la population engendrée par l’exode rurale ainsi qu’à la forte fécondité.

DEVELOPPEMENT RURAL Les résultats de l’intensification de la sécurisation foncière sont le reflet de la capitalisation et la pérennisation des efforts entrepris pour la mise en place des guichets fonciers et l’adoption de l’ « opération titre ».au niveau des Communes. • 48 237 titres fonciers sont établis dont 39 667 titres issus de « l’opération 75 000 titres » contre 26.893 certificats fonciers en 2009 ; • 10 521 certificats fonciers sont délivrés sur les 29 400 prévus, soit 35,78% des objectifs fixés contre 28 292 titres fonciers en 2009 ; • 58 guichets fonciers communaux sont mis en place sur les 50 prévus, soit un taux de réalisation de 116%, contre 71 guichets fonciers en 2009. L’on note aussi que 43% des guichets fonciers seulement ont fait parvenir leurs rapports d’activités au niveau central. La stratégie de mise en œuvre du Ministère de l’Agriculture repose sur la modernisation des facteurs de production à savoir : la maîtrise d’eau, les engrais, les semences améliorées, les techniques culturales, la mécanisation agricole, l’opérationnalité de 106 Centres de Services Agricoles (CSA) dans plusieurs collectivités décentralisées. La production de paddy est passée de 5.932.550 tonnes pour la campagne 2009/2010, contre 6 295 564 tonnes en 2009, soit une diminution de 5,7% (source Directions Régionales du Développement Rural). En matière d’élevage, le taux de vaccination bovine a atteint 83,23% des objectifs ; l’on note aussi la mise en place de 48 exploitations d’élevage répondant aux normes (parc de quarantaine, ranches,…) en 2010 contre 9 exploitations d’élevage en 2009. Le nombre de cheptel bovin recensé est de 5 472 961 en 2010 pour un objectif de 7 000 000

Page | ii

RESUME EXECUTIF La production des ressources halieutiques a atteint 136 200 tonnes pour une prévision de 150 000 tonnes en 2010, (soit 90,8% des objectifs) contre 131 000 tonnes en 2009. La sous filière pêche crevettière industrielle reste toujours dans une période très difficile. Le niveau de production crevettière varie d’une année à l’autre avec une tendance globale à la baisse (un recul de l’ordre de -14% du tonnage des captures de crevettes par rapport à l’année 2009). Malgré la diminution en volume des crevettes exportées passant de 5 224 tonnes en 2009 à 4 716 tonnes en 2010, la valeur des exportations de crevettes en 2010 sont quasi-stables par rapport à 2009.

ENVIRONNEMENT • L’objectif de 6 Millions d’ha dans la Déclaration de Durban est atteint en 2010 soit 6 693 904,18 ha créées contre 4 751,895 millions d’ha en 2009. • 56% des dossiers d’investissements sont conformes au décret de Mise en Compatibilité des Investissements avec l’Environnement (MECIE) en 2010 contre une réalisation de 67,2% en 2009. Baisse liée à l’insuffisance des moyens financiers. • Les résultats d’inventaires annuels montrent une augmentation progressive des surfaces reboisées annuellement, plus particulièrement à partir de l’année 2002 jusqu’à 2008. Au titre de l’année 2010, une superficie de 7 524,91 ha est restaurée et reboisée contre 13 101,46 ha en 2009. Cette diminution est due à la suspension des financements des Partenaires et Financiers associée à la restriction budgétaire de l’Etat. • La superficie incendiée ne cesse d’augmenter passant de 168 963 ha en 2008 à 348 251 ha en 2009 et à 496 258,5 ha en 2010. En moyenne, annuellement, plus de 50% des surfaces incendiées se trouvent dans l’ex province d’Antananarivo (52%) et plus de 10% des surfaces incendiées se trouvent respectivement dans les ex provinces de Mahajanga (21%), Toliara (14%), et Fianarantsoa (10%). Pour pallier à ce grand phénomène, 750 comités de feu ont été redynamisés et 300 autres furent créés. • 134 contrôles forestiers ont été effectués au cours de l’année 2010 contre 277 en 2009. En termes de résultats : 415 tortues ont été saisies en Asie,

4 containers de bois précieux ont été appréhendés à Toamasina, 300 tonnes de bois de rose ont été rapatriées depuis l’Ile des Comores. Environ 9000 pièces de bois de rose ont été saisies sur le territoire national.

SECTEUR SOCIAL EDUCATION Dans le cadre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire (collèges et lycées), de l’enseignement technique et formation professionnelle, et de l’Enseignement Supérieur, l’amélioration de l’efficacité est particulièrement tributaire des actions entreprises en matière de construction/réhabilitation des salles de classes, au recrutement, et à la formation des enseignants. Sur la base des critères de performance établis, on a assisté, d’une manière globale, à des résultats mitigés en 2010. • Le taux de couverture au niveau de l’Education Préscolaire a enregistré une bonne performance en 2010, par rapport à celle enregistrée au cours des quatre dernières années, avec une augmentation de 8,7 points. Ce taux est passé de 7% en 2006 à 7,5% en 2009 pour atteindre de 15,7% en 2010 sur un objectif de 15%. • Au niveau de l’Education Primaire, le Taux Net de Scolarisation (TNS) moyen annuel du primaire qui est de 83,5% entre 2007 et 2010 a subi une légère baisse en 2010 pour se situer à 83%, selon les informations administratives du MEN. Le Taux Brut de scolarisation par contre a augmenté passant de 119% en 2007 à 127% en 2010. Pour le taux d’achèvement dans le système éducatif du primaire, il varie de 53% en 2007 à 66% en 2010, soit une croissance de 24,5% au cours de la période. Le taux de redoublement se stabilise, en moyenne, autour de 17,8% de 2007 à 2010. • Au niveau de l’Enseignement Collège, l’objectif de 36,4% du TBS fixé en 2010 n’est pas atteint, la réalisation a été de 33,8%, contre 33,7% en 2009. Par rapport à l’année 2008 dont la réalisation est de 34,4%, ce taux a même baissé. L’effectif des élèves du collège a augmenté, passant de 686 814 en 2007 à 786 249 en 2010, soit un accroissement annuel de 3,4%. Quant au taux de redoublement, une légère augmentation est

Page | iii

RESUME EXECUTIF observée en 2010 par rapport aux années 2007 et 2008 avec un résultat de 11,7% en 2010 contre 9,6% en 2007 et 10% 2008 mais une légère diminution est constatée par rapport au taux de redoublement en 2009. Cependant, l’achèvement du cycle s’améliore d’une façon régulière : le taux d’achèvement est passé de 21,4% en 2007 à 26,9% en 2010, le taux d’abandon tend par ailleurs vers un chiffre de plus en plus élevé : Il était de 27,6% en 2007 pour plafonner à 32,2% en 2010. • Au niveau de l’Enseignement Lycée, le Taux Brut de Scolarisation (TBS) du Lycée, l’objectif de 15,4% n’est pas atteint car le résultat obtenu est de 13,1% en 2010. L’on a cependant remarqué une amélioration continue de ce taux ces dernières années : se situant à 12,1% en 2009, ce taux est de 11,3% en 2008 contre 10,0% en 2007. Le taux d’achèvement du Lycée se stabilise autour de 9,2% entre 2008 à 2010 et le taux d’abandon reste très élevé avec un taux de 46,9% sur un objectif de 33,4% maximum en 2010, contre un résultat de 33,5% en 2009. • Au niveau de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle, les objectifs fixés pour l’année 2010 ne sont pas atteints : le nombre d’apprenants formés pour 100.000 habitants à l'ETFP est de 411 apprenants sur une prévision de 579 ; le Taux Brut de Scolarisation (TBS) dans ETFP est de 3% sur un objectif de 4,5% ; le taux de redoublement s’élève à 11,38% contre un objectif de 5% et le taux d’abandon est de 2,9% sur un objectif idéal de 1%. • Au niveau de l’enseignement supérieur, le Taux Brut de Scolarisation (TBS) au niveau de l’Enseignement Supérieur est le taux le plus bas par rapport aux autres niveaux d’enseignement académique, soit une moyenne de 3,3% au cours des quatre dernières années. Le nombre d’étudiants pour 100 000 habitants a augmenté de 5,8% de 2009 à 2010, contre 8,0% de 2008 à 2009 et 2,7% de 2007 à 2008. Les taux moyens de promotion, de redoublement et d’abandon n’ont pas connu de véritable changement entre la période 2007-2010. Le taux d’achèvement du premier cycle universitaire reste très faible par rapport au TBS enregistré.

SANTE, PLANNING FAMILIAL ET LUTTE CONTRE LE SIDA Globalement, les résultats du secteur sont satisfaisants malgré le contexte vécu en 2010 : • Pour les maladies transmissibles telles que la tuberculose, la peste, la lèpre, on a enregistré des résultats palpables. • Le taux de prévalence du VIH/SIDA a connu une baisse de 0,02% et le taux de couverture contraceptive est de 26,10% si l’objectif est de 26%. • Concernant les taux relatifs à la santé reproductive : le taux de prévalence contraceptive est de 29,20% en 2009 sur un objectif de 23%, contre 18,3% en 2004 ; le taux d’accouchement assisté par du personnel de santé qualifié est de 43,9% en 2009 contre 51,3 % en 2004 ; quant à ‘indice synthétique de fécondité il est de 4,8 en 2009 sur un objectif de 4,3 contre 5,2 en 2004. • La couverture vaccinale a enregistré une bonne performance. Toutefois, certains objectifs n’ont pas été atteints pour les indicateurs ciaprès : • Le taux de consultation externe des CSB est de 31,2% sur un objectif de 40%, malgré les travaux de construction et de réhabilitation des Centres de Santé de Base, le recrutement des médecins et des paramédicaux et la disponibilité des fonds d’équité. • Le taux d’incidence de la tuberculose reste encore élevé car il est de 123 cas pour 100. 000 habitants sur un objectif de 246 cas pour 100.000 habitants. • Le taux d’incidence du paludisme est de 4,3% sur une prévision de 1,4%, et le taux de mortalité du paludisme en milieu hospitalier est de 8,9% sur un objectif de 7,5%. • La proportion des enfants présentant un déficit pondéral au niveau des sites communautaires est dépassé de18, 10% si l’objectif est de 20%.

Page | iv

RESUME EXECUTIF FILET DE SECURITE, GENRE ET DEVELOPPEMENT

SECTEUR ADMINISTRATIF

• Concernant le filet de sécurité, des efforts ont été entrepris à travers

Les résultats obtenus en matière du respect du droit et du droit humain, d’intégrité et d’efficacité de la prestation des services publics et aussi en matière de décentralisation sont mitigés:

l’ONN et le FID pour sécuriser l’accès aux produits alimentaires de base (soutien nutritionnel), favoriser les activités génératrices de revenus et la création d’emplois. Par ailleurs, des mesures ont été prises pour développer la culture de contre-saison ;

• Sur la base des déclarations enregistrées auprès du Ministère en charge de la Sécurité Intérieure, le taux de criminalité est ramené à 1,22 infraction pour 1.000 citoyens contre 1,8 pour 1.000 citoyens en 2009. Toutefois, le nombre d’éléments d’une bande organisée et l’emploi d’armes de plus en plus meurtrières ont tendance à augmenter.

• En matière de réponses aux urgences post-catastrophe, les interventions

• Le taux d’efficacité accru des Forces de l’Ordre dans la répression des vols de bœufs a atteint 82,28% en 2010 contre 50% en 2009.

consistent surtout au renforcement des capacités des Régions concernant

• Dans l’objectif de satisfaire le Public sur la prestation de services du département de la Justice, 74.51% des dossiers ont été jugés au niveau des Tribunaux de Première Instance sur une prévision annuelle de 65%. Dans la politique de proximité des services de la justice, deux nouveaux Tribunaux de Première Instance sont désormais opérationnels à Ikongo (Octobre 2010) et à Antsohihy (Juillet 2010). L’on note cependant que la condition carcérale s’est toujours dégradée depuis ces dernières années.

les interventions sur les réponses cyclone-inondation ; • A propos du Genre et Développement, des actions ont été entreprises dans le cadre du renforcement de la mise en œuvre des politiques et programmes relatifs au genre pour l’autonomisation de la femme, la disponibilité des services de counselling, de protection et de référence pour les victimes de violence basée sur le genre ; • Le sous-secteur culture a poursuivi les activités sur la sauvegarde et restauration des patrimoines culturels, les manifestations culturelles au niveau des Régions, les créations d’arts, d’artisan et de design ; • Pour la jeunesse et loisirs, la réalisation se concentre sur la facilitation de l’entrée des jeunes dans la vie active pour les insérer dans le processus de développement et leur donner le sens de responsabilité civique ; • Et en ce qui concerne le sport, des rencontres sportives ont été organisées et des disciplines ont été appuyées.

• La pratique de la corruption est devenue une attitude généralisée de tous les acteurs pour atténuer les incidences de la crise. En effet, le score de Madagascar est passé de 3,0 en 2009 à 2,6 en 2010 classant le pays au 123ème rang sur 178 pays, soit une chute de 23 places, et reclassant le pays à se retrouver dans le seuil généralement attribué à l’existence d’une pratique systématique généralisée de la corruption. • Le taux de pression fiscale a enregistré une légère augmentation passant de 9,9% du PIB en 2009 à 10,9% du PIB en 2010. En effet, au cours de l’année 2010, on a réalisé 2.249,2 milliards d’Ariary de recettes (fiscales et non fiscales) contre 1.862,2 milliards d’Ariary en 2009, soit une augmentation de 22,3%. Les taux de recouvrement des recettes ont atteint 103,9% pour les recettes fiscales (impôts et douanes) et 100% pour les recettes non fiscales. • La part de budget alloué aux CTD n’a jamais dépassé 3% sur un objectif de 7% au titre de l’année 2010. Toutefois, des appuis consistent à

Page | v

RESUME EXECUTIF accompagner les CTD dans la prise en main de la gestion de leurs infrastructures, entre autres la dotation de subventions par Communes, passant de 9 millions d’Ariary en 2009 à 12 millions d’ariary en 2010, soit une hausse de 33% ; et la dotation d’une subvention variant de 200 millions d’Ariary à 500 millions d’Ariary pour les Régions. Le taux de collecte des taxes locales a atteint 68% de l’objectif. • 11 987 situations administratives des fonctionnaires, tout acte confondu sont traitées dont 4116 avancements, 480 nominations, 504 RSM, 1548 titularisations, 2544 intégrations, 360 bonifications, 63 reclassements indiciaires, 12 versements, 12 réintégrations, 42 RSA, 10 stages, 32 disponibilités, 648 autorisations de sortie, 36 congés, 12 affectations, 190 engagement, 210 majorations, 12 indemnités compensatrices, 360 avenants, 504 contrats de travail, 2418 immatriculations, 30 maintiens, 2208 actes d’admission à la retraite ; • Au titre de l’année 2010, le FDL a financé en matière de subvention d’investissement, 753 sous-projets pour un montant total transféré évalué à 5,2 milliards d’Ariary. 684 Communes ont bénéficié de cet appui sur une prévision de 714 Communes, soit un taux de réalisation de 95,8%. Le phénomène d’accroissement de la pauvreté dans de nombreuses Régions du Monde notamment en Afrique Subsaharienne a été constaté depuis les années 80. Dans le cadre de la déclaration du Millénaire par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des membres des Nations Unies en Septembre 2000 à New York est adoptée la Déclaration des Objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD). Madagascar, ayant adhéré volontairement à cette déclaration, s’engage à honorer les OMD dans sa lutte contre la pauvreté en réduisant l'incidence de la pauvreté à 35% pour l'année 2015. La mise en œuvre de ces objectifs nécessite la mise en œuvre d’un cadre de développement approprié et une politique de coopération internationale alignée et harmonisée.

FINANCEMENT DES PROGRAMMES Selon les informations fournies par le Secrétariat Technique Permanent auprès de la Primature, le volume de l’Aide Publique au Développement a légèrement augmenté passant de 247,2 millions de USD en 2009 à 303,8 millions de USD en 2010, soit une hausse de 22,9%. En effet, l’octroi de l’aide alloué au secteur infrastructure a subi une augmentation de 22,8%, celui du secteur social de 54,7% et pour le secteur administratif, une hausse de 27,5%. Il faudrait noter que certains types d’assistance fournis par les PTF ne sont pas inscrits dans le Budget de l’Etat avec une proportion d’environ 36% de l’APD durant les deux dernières années. Les engagements budgétaires en 2010 s’élèvent à 1.993,8 milliards d’Ariary contre 2.035 milliards d’Ariary en 2009, soit une légère diminution de 2,03%. Le taux d’engagement pour les dépenses de fonctionnement est de 71,8% des ressources totales, soit 1.435,1 milliards d’Ariary, tandis que celui des dépenses d’investissements est de 28,2% des ressources, soit 558,5 milliards d’Ariary. Une grande partie des dépenses publiques qui s’élève à 79,2% du budget total sur ressources intérieures, toutes natures confondues, ont été allouées aux secteurs infrastructure et administratif. Leur part dans le budget est respectivement de 53,6% pour le secteur administratif et 25,5% pour le secteur infrastructure Par rapport aux deux dernières années, le déficit budgétaire a été stabilisé en 2010, s’élevant seulement à 1,9% du PIB contre 2,8% du PIB en 2008 et 2009. Les échanges commerciaux de Madagascar avec l’extérieur ont dégagé une balance commerciale déficitaire de 705 millions de DTS en 2010 contre -1082 millions de DTS au titre de l’année 2009. La balance de paiements a dégagé un solde positif de l’ordre de 44,8 millions de DTS en 2010 contre un déficit de 15,6 millions de DTS en 2008. Ce résultat est lié en grande partie à une hausse de la transaction courante et transferts.

O

Page | vi

CROISSANCE, PAUVRETE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN Le phénomène d’accroissement de la pauvreté dans de nombreuses Régions du Monde notamment en Afrique Subsaharienne a été constaté depuis les années 80. Dans le cadre de la déclaration du Millénaire par les Chefs d’Etat et de Gouvernement des membres des Nations Unies en Septembre 2000 à New York est adoptée la Déclaration des Objectifs du Millénaire pour le Développement(OMD). Madagascar, ayant adhéré volontairement à cette déclaration, s’engage à honorer les OMD dans sa lutte contre la pauvreté en réduisant l'incidence de la pauvreté à 35% pour l'année 2015. La mise en œuvre de ces objectifs nécessite la mise en œuvre d’un cadre de développement approprié et une politique de coopération internationale alignée et harmonisée. Croissance et Pauvreté Au cours de la période 2003 à 2008, Madagascar a connu une dynamique de croissance en moyenne nettement positive. La période a été marquée par la mise en œuvre des programmes spécifiques dans des domaines variés, notamment le tourisme, les infrastructures, plus particulièrement les routes, l’éducation, la santé, la décentralisation et la bonne gouvernance. Combinés avec l’ouverture du pays aux investissements internationaux, tous ces efforts portaient leurs fruits en concrétisant une croissance substantielle à moyen terme. Cette période a été caractérisée par : • Une croissance économique réelle positive et performante ; • Un accroissement effectif des investissements bruts ; • Une relative stabilité de l'inflation ; • Un environnement économique global plus favorable, marqué notamment par l’amélioration de l’indice de perception de la corruption ; • Une amélioration du Climat des Investissements, du fait que la Grande île fait partie des 30 économies dans le monde ayant le plus facilité la pratique des affaires pour les entrepreneurs locaux ; • Un net accroissement des flux des Investissements Directs Etrangers. Cependant, l’année 2009 a été marquée à la fois par une profonde crise socio politique, dont les conséquences néfastes ont été amplifiées par celles de la crise financière mondiale, et par la suspension des financements des Partenaires Techniques et Financiers, bloquant les investissements publics dont une grande partie a été financée par les ressources extérieures. Le financement des projets de développement,

notamment dans les secteurs sociaux, a fortement diminué. Les secteurs porteurs, tels que le tourisme, textile et BTP ont particulièrement été les principaux victimes des effets de la crise. En effet, l’année 2009 a été marquée par : • Un recul de la croissance à -4,1% ; • Une chute du taux des investissements bruts à 31% du PIB dont les investissements privés à 26,6% du PIB, suite particulièrement à la suspension des aides et financements destinés aux projets de développement, et au recul du flux des IDE ; • Une baisse du taux d’inflation à 9%, attribuable à l’insuffisance de la demande liée à la baisse des revenus des ménages ; • Un retour à une pratique systématique généralisée de la corruption avec un recul de l’Indice de la Perception de Corruption (IPC) passant de 3,4 en 2008 à 3 en 2009 ; • Un recul des flux des IDE touchant l’ensemble des secteurs d’activités. Après les fortes augmentations des trois dernières années, le montant reçu n’a atteint que 340,7 millions DTS en 2009 (source : Etude sur les Investissements Directs Etrangers à Madagascar, INSTAT–BCM). Malgré la situation, l’économie Malgache enregistre en 2010 une légère amélioration par rapport à l’année 2009. Cette performance est liée en grande partie à la bonne tenue de l’agriculture et de l’élevage, l’augmentation des activités des branches agro-industries et des mines, le dynamisme des branches d’activités liées au tourisme, et la maîtrise des dépenses publiques par l’application de la politique d’austérité. En effet : • Le Secteur réel est en légère reprise avec un taux de croissance économique estimé à 0,5% sur un objectif initial de 2,6% figuré dans la loi des finances 2010. Cette croissance est de -4,1% en 2009 ; • L’inflation reste plutôt stable si on considère la moyenne de l’année. • Le taux d’investissements brut a diminué à 30,4% du PIB en 2010 contre 31% en 2009, suite notamment à la baisse des investissements privés à 26,3% en 2010 contre 26,6% en 2009. Page 1

CROISSANCE, PAUVRETE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN Concernant l’environnement des affaires :

Graphe 2 : Ratio de Pauvreté en 2010

• Le pays perd deux places au classement « Doing Business » 2010 : 140e/183 par rapport au classement « Doing Business » 2009 qui classait Madagascar 138e/183 économies ; • Le flux des IDEs n'a pas encore atteint le niveau de 2008 avec 536,6 Millions de DTS en 2010. Cette lenteur provient des effets de la crise mondiale, mais surtout de la perte de confiance des investisseurs suite à la crise sociopolitique majeure que traverse le pays depuis l’année 2009. Graphe 1 : Ratio de pauvreté et PIB per capita en USD

Source : INSTAT/EPM-2010

La pauvreté étant définie comme un état de privation matérielle caractérisé par un revenu en-dessous du seuil de pauvreté, en 2008, le seuil de pauvreté est estimé à 407 500 Ariary par personne par an. Par contre en 2010, le seuil de pauvreté, fixé au prix de la capitale, à été de 468 800 Ariary/personne par an. Tableau 1 : Evolution du ratio de pauvreté de 1993 à 2010

Sources : INSTAT, DEME/MEEI

Durant la période 2005 à 2008, la proportion de la population classée comme pauvres est passée de 68,7% en 2005, à 67,5% en 2006, à 66,8% en 2007 et à 65,4% en 2008. Ce qui montre que la pauvreté a diminué de 3,3 points de 2005 à 2008. Malgré cette tendance à la baisse, la situation en 2008 nous montre que deux (02) Malgaches sur trois (03) sont encore classés pauvres.

Milieu

1993

1997

1999

2001

2002

2004

2005

2010

Madagascar Antananarivo Fianarantsoa Toamasina Mahajanga Toliara Antsiranana Urbain Rural

70,0 68,0 74,2 77,9 53,2 81,1 60,2 50,1 74,5

73,3 66,4 75,1 79,8 73,8 82,0 62,3 63,2 76,0

71,3 61,7 81,1 71,3 76,0 71,6 72,6 52,1 76,7

69,6 48,3 83,2 82,3 72,4 76,1 69,2 44,1 77,1

80,7 66,0 91,0 86,3 89,1 81,2 83,7 61,6 86,4

72,1 59,8 86,0 77,1 74,1 72,3 65,4 53,7 77,3

68,7 57,7 77,6 71,9 70,2 74,8 64,2 52,0 73,5

76,5 66,8 88,2 78,3 71,6 82,1 68,1 54,2 82,2

Source : INSTAT/EPM 1993, 1997, 1999, 2001, 2002, 2004, 2005, 2010

Page 2

CROISSANCE, PAUVRETE ET DEVELOPPEMENT HUMAIN Par rapport au seuil de 468 800 Ariary/personne par an fixé au prix de la Capitale, la situation s’est détériorée en 2010 car on estime que 76,5% de la population vit encore en dessous du seuil de pauvreté. L'incidence de la pauvreté est de 54,2% en milieu urbain contre 82,2% en milieu rural. Selon les Régions, le pourcentage le moins élevé est observé à DIANA et Analamanga avec 54,5%, et les plus élevés dépassant 90% sont constatés à Atsimo Atsinanana et Vatovavy Fitovinany. Graphe 3 : Ratio de pauvreté en 2005 et en 2010

L’EPM-2010 a révélé que la majorité de la population, environ 79,7%, vit en milieu rural où le ratio de pauvreté atteint 82,2 %. En outre, on enregistre un écart de 28 points entre le ratio de pauvreté en milieu rural et celui en milieu urbain en 2010 contre 24 points en 2008. Cela montre qu’il est absolument crucial de mener de gros efforts pour diminuer la pauvreté en milieu rural. L’on note que le levier potentiel d’amélioration des conditions de vie des ruraux est fortement axé sur le développement de l’agriculture et la promotion des activités de transformation des produits agricoles. Développement humain : IDH Le développement humain se définit comme un processus d’élargissement des possibilités de choix des personnes en vue de la satisfaction de leurs besoins, de manière soutenue et durable. L’Indice de Développement Humain (IDH) est un indicateur synthétique compris entre 0 et 1 (090% >70

97,92% 16,67%

5 560 sites de nutrition communautaires.

Page 67

SECTEUR SOCIAL La part du budget alloué au secteur ne dépasse pas 9% durant les trois dernières années sur une prévision de 10%. Le taux d'engagement a atteint 97,9% pour le budget de fonctionnement. Toutefois, suite à la restriction budgétaire et à la suspension des financements extérieurs, le taux d’engagement sur le budget d’investissement n’a atteint que 16,67%. L’on note que 108 Responsables des Districts Sanitaires du Ministère ont été remis à niveau en matière de gestion financière et programmatique.

CONTRIBUTION

DES PRINCIPAUX PROGRAMMES ET PROJETS

POUR LA

GESTION DU SYSTEME DE SANTE AU NIVEAU OPERATIONNEL • Allocation de budget pour la mise en œuvre des interventions prioritaires 2011 pour 22 Régions, 112 Districts et 18 CHRR dans le cadre du Projet d’Appui Conjoint du Secteur Santé ou PACSS financé par l’AFD et la Banque Mondiale ; • Renforcement du Système de Santé dont la porte d’entrée est le Programme Elargi de Vaccination dans le cadre du Projet RSS GAVI : Mise aux normes des CSB construits en matériaux locaux, contractualisation des paramédicaux dans les CSB enclavés, renforcement de capacités des Agents de Santé et des Agents Communautaires ; • Programme d’Appui au système de référence contre référence : JICA, République Populaire de la Chine (Dotation de matériels et de médicaments pour 4 sites: Ambovombe, Mahitsy, Sambava, Vatomandry) ; • Programmes pour le développement de la survie de la mère et de l’enfant : Programme Elargi de Vaccination, Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME), Santé de la Reproduction avec les partenaires habituels : OMS, UNICEF, GAVI, UNFPA, JICA ; • Programmes nationaux de lutte contre les Maladies Transmissibles : Paludisme, Tuberculose, VIH/Sida, Maladies tropicales négligées (Filariose Lymphatique, Bilharziose, géo helminthiase…) , maladies émergentes et ré émergentes (Peste, grippe AH1N1…) avec les partenaires habituels : OMS, GFATM, RFR, GF ; • Programmes nationaux de lutte contre les maladies non transmissibles avec les partenaires habituels : OMS, LSFM, MONACO, SANOFI AVENTIS, Handicap International ;

DEFIS A RELEVER ET PERSPECTIVES A COURT ET MOYEN TERMES • En vue de l’amélioration de l’accès et de l’utilisation des services de santé : − Construction et fonctionnalisation de 9 nouveaux hôpitaux haut de gamme et de 27 CSB2 au niveau des Communes qui n’ont pas de formation sanitaire, dans le cadre du « Programme Présidentiel » ; − Humanisation des soins au niveau des centres hospitaliers ; − Mise aux normes des Formations sanitaires (réhabilitation, équipements, personnels) et réouverture des CSB fermés ; − Disponibilité permanente et gratuité des intrants de santé prioritaires, notamment pour la survie de la mère et de l’enfant, et la prise en charge du paludisme grave ; − Développement de l’approche communautaire en vue de l’utilisation des services de santé de qualité ; Tenue de différentes campagnes à haut impact sur la santé de la population : * Semaine de la Santé de la Mère et de l’Enfant (SSME) * Distribution de asse de Médicaments gratuits contre les Maladies Tropicales Négligées (Filariose lymphatique, Bilharziose, Géo helminthiase), * CAID ou Campagne d’Aspersion Intra Domiciliaire d’insecticide dans le cadre du programme national de lutte contre le paludisme ; • Renforcement de la surveillance épidémiologique et ripostes face aux urgences, catastrophes et épidémies ; • Redynamisation de l’accès universel aux Soins Obstétricaux Néonatals de Base avec gratuité du Kit Individuel d’accouchement, et aux Soins Obstétricaux Néonatals d’Urgence Complet avec gratuité du kit césarienne ;

• Développement de l’approche communautaire (Kaominina Mendrika Salama) avec les partenaires habituels: SANTENET, GF, UNFPA ….

Page 68

SECTEUR SOCIAL • Maintien de la prévalence du VIH à moins de 1% ; • Développement de la lutte contre les maladies non transmissibles et promotion de mode de vie sain. • En vue de l’amélioration de la gestion du système de santé « coordination et gouvernance » − Tenue de la revue conjointe avec les partenaires au moins 1 fois par an ; − Renforcement du contrôle de gestion des ressources (audit interne, monitorage) ; − Augmentation du taux d’exécution du PIP à plus de 70% ; − Renforcement de l’approche de « l’allocation budgétaire basée sur les résultats » afin de disposer des ressources financières requises pour l’atteinte des OMD d’ici 2015.

RECOMMANDATIONS • En vue de l’accélération de l’atteinte des OMD : − Augmenter le budget alloué au secteur santé d’au moins 12 % en 2012 conformément à la Déclaration d’Abuja pour atteindre 15% d’ici 2015 ; − Recruter du personnel afin d’assurer la réouverture des CSB fermés en particulier par manque de personnel technique ;

FILET DE SECURITE, GENRE ET DEVELOPPEMENT, FAMILLE ET L’ENFANCE, CULTURE ET PATRIMOINE, JEUNESSE ET LOISIRS, SPORT Filet de Sécurité Les objectifs du filet de sécurité sont : (i) d’améliorer la qualité de vie des populations les plus vulnérables afin de les aider à accéder aux services sociaux de base ; (ii) de créer des emplois à travers des actions de protection sociale. Actuellement, pour atténuer les effets néfastes de la crise, des mesures ont été prises pour renforcer les capacités et procurer des revenus aux ménages défavorisées. Protection Sociale/Fid Les principales actions menées par le FID ont porté sur la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures ravagées et endommagées par des cataclysmes et la création d’emplois à travers des actions de protection sociale (Argent Contre Travail – HIMO). Pour la création des emplois non permanents, des Activités Génératrices de Revenus (AGR) ont été créées par le FID à travers le projet ACT/HIMO dont les résultats obtenus portent sur : • 4 102 350 Hommes/Jour d’emplois temporaires créés pour les 222 995 bénéficiaires ; • 1032 microprojets réalisés.

− Alléger les procédures de régularisation des dépenses sur le financement externe pour améliorer le taux d’exécution budgétaire du PIP ;

Les zones d’interventions sont déterminées par le Cluster de sécurité alimentaire et les moyens de subsistance.

− Mettre en place un système national harmonisé de gestion des ressources humaines basé sur la performance avec une Gestion Prévisionnelle des Effectifs et de la Compétence ou GPEC.

Concernant les infrastructures, les travaux de construction et/ou de réhabilitation n’ont démarré qu’en juillet 2010. En collaboration avec le BNGRC, des travaux sur 100 infrastructures différentes sont en cours à la date du 31 décembre 2010. Malgré les actions tangibles initiées dans l’appui aux ménages défavorisées, les résultats obtenus demeurent insuffisants eu égard au volume limité des financements disponibles ainsi qu’à la dégradation de la situation économique et sociale générée par la crise que traverse le pays.

Page 69

SECTEUR SOCIAL Gestion des Risques et Catastrophes (GRC) Madagascar est confronté régulièrement à des catastrophes naturels, tels : les cyclones, les inondations, la sécheresse, et les invasions acridiennes. La Stratégie Nationale de Gestion des Risques et Catastrophes a été élaborée pour la prévention et la gestion des risques et des catastrophes à tous les niveaux. La mise à jour de cette stratégie étant finalisée, mais actuellement, le Décret fixant les modalités de son application reste encore en attente.

Action de prévention Durant l’année 2010, le Bureau National de Gestion des Risques et Catastrophes (BNGRC), qui est l’organe chargé de gestion, de coordination, de suivi et d’appui du Conseil national de Secours a mené les activités suivantes : • Renforcement de capacité et redynamisation des Comités Locaux de gestion de Risques et Catastrophes (CLGRC). Des ont été réalisées dans 5 Régions sur les 10 prévues ; • Développement du système d’information en matière d’Information Education Communication (IEC) au niveau des 3 comités régionaux sur les 6 prévus, en GRC.

Promotion de la famille et de l’enfance Déclaration de naissance à l’Etat Civil Dans le cadre du Programme National de Réhabilitation de l’Enregistrement des Naissances « Ezaka Kopia ho an’i Ankizy » (EKA), le taux des enfants et des jeunes de moins de 18 ans sans acte de naissance a atteint 22,51% en 2009. Pour l’année 2010, il a été difficile de mener les activités du fait que : • la date de mise en œuvre des plans de travail locaux n’a été confirmée qu’au mois de Décembre 2010 ; • la limitation du budget 2010 à cause de la suspension de financement des budgets ; • le plan d’action entre le Gouvernement Malgache et l’UNICEF n’a été ni conclu ni signé. (en raison de la situation politique) Pour pallier à ce problème, l’UNICEF a conclu des protocoles de partenariat avec 5 ONGs et Associations ayant des ramifications dans les Districts, mais les activités ont été réalisées avec les services publics centraux, déconcentrés et décentralisés car des difficultés persistent dans la démarche de collecte et de remontée des données sur l’enregistrement systématique des naissances.

Des exercices de simulation pour la mise à jour du plan de contingence dans le cadre de la GRC, au niveau régional et national, ont été réalisés dans 4 Régions sur les 4 prévues, grâce à la collaboration des partenaires avec la population locale. Malgré l’insuffisance de financement et la faiblesse des actions menées en sensibilisation :

Toutefois, les activités sur l’enregistrement rétroactif des naissances (jugements

• Le taux des interventions sur les réponses cyclone-inondation est de 75% avec la participation active des partenaires, en particulier le FID, et des ONG ; et,

Il est à noter que l’UNICEF, en tant que le principal Partenaire Technique et Financier du programme, en collaboration avec le Gouvernement préconise actuellement, en matière de planification et de mise en œuvre des programmes, l’application de l’approche axée sur « l’équité ». Pour l’année 2011, les protocoles de partenariat de l’UNICEF avec les 5 ONGs et ou Associations seront renouvelés.

• Le taux de participation en réponses en cas d’incendie sur demande du BNGRC est estimé à 50%. La Contribution des principaux programmes et projets s’articule autour de : • la multiplication des renforcements de capacité en GRC ; • l’approfondissement du développement du système d’information en GRC ; • la multiplication des leçons apprises régionales et nationales ; • la mise à jour du Plan de contingence nationale en tenant compte du changement climatique et de la protection de l’Environnement ; • l’augmentation des Exercices de simulation ; et • la multiplication d’échanges et d’expériences avec les pays de la SADC.

supplétifs d’acte de naissance) se sont portées sur la liquidation des instances des années précédentes.

Famille et Enfance Malgré la situation actuelle, des activités ont été menées dans le cadre de la protection de la famille et de l’enfance : • 350 acteurs des réseaux de protection de l’enfant ont bénéficié des séances de renforcement des capacités techniques ; • Le système de collecte et de traitement des données sur la protection de l’enfant a été mis en place au niveau de 80 Districts et 250 Communes.

Page 70

SECTEUR SOCIAL Promotion du Travail Decent En matière de travail et Lois Sociales, l’amélioration des conditions fondamentales pour améliorer l’environnement de l’emploi, du travail et des lois sociales ainsi que l’extension de la sécurité sociale des travailleurs sont parmi les objectifs du Ministère; il existe également le Plan National d’Actions (PNA) pour la lutte contre le travail des enfants et l’amélioration des champs d’intervention de l’inspection de travail. Le travail décent est l’un des facteurs clés pour réduire la pauvreté. Avec la collaboration étroite de l’Organisation International du Travail (OIT), différents programmes seront à mettre en œuvre dans les régions de l’Île. La promotion du dialogue social est au cœur de tous les programmes du Ministère ainsi que la Promotion de la participation active des partenaires sociaux en vue de l’amélioration des conditions de travail. Après avoir vécu des périodes difficiles pour la dignité des travailleurs, la sécurité sociale des travailleurs sera à renforcer tout en élargissant la base de celle-ci. Ainsi, après avis du Comité National du Travail (CNT), le nouveau Code de Prévoyance Sociale entrera en vigueur dès sa promulgation.

Prévoyance sociale Les actions menées en collaboration avec la CNaps sur le renforcement des actions de contrôle de l’application de la réglementation en matière de prévoyance sociale se présentent comme suit : • 4.000 employeurs actifs contrôlés; •

7.200 mises en demeure et 8.800 contraintes régularisés ;

• Ouverture des antennes de la CNaPS à Miandrivazo et Morombe ainsi que la Délégation Régionale de Moramanga ; • Effectivité de la Couverture sanitaire et sociale, suivant la Convention avec OSTIE et AMIT.

Travail des enfants Le travail des enfants occupe une place très importante dans le contexte national du travail : plus de 11% de la population active ont moins de 15 ans, âge légal du travail. Grace à la collaboration du Bureau International du Travail (BIT) avec le ministère, 16.000 enfants ont été retirés du milieu du travaille et 2727 aussi avec IPEC/TACKLE/MFPTLS.

Tableau 24 : Taux de couverture régionale en matière de prévoyance sociale d’enfants retirés du milieu du travail

Indicateurs Taux de couverture régionale en matière de prévoyance sociale

Objectif 2010

Réalisation 2010

-

100%

Nombre

Source : Rapport CNaPS/MFPTLS

Genre et Développement Il importe de souligner que certaines secteur n’ont pas retourné le canevas de collecte de données à savoir, population, culture et patrimoine, jeunesse et loisirs, sports. Les résultats cités ci- après proviennent de la Revue annuelle de programme Madagascar-UNFPA composante genre et du document de l’exécution budgétaire. Dans le cadre du partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), des résultats ont été concrétisés dans le domaine de la Promotion du Genre afin d’atteindre les deux principaux objectifs fixés ci-après par le Ministère en charge de la Population: 1.

Les capacités techniques et institutionnelles du Gouvernement et des Organisations de la Société Civile (OSC) à formuler et à mettre en œuvre les politiques et programmes relatifs au genre pour l’autonomisation de la femme sont renforcés.

En effet, les principaux résultats obtenus en matière de Promotion de genre durant l’année 2010 sont les suivants : • 22 Régions disposent de Responsables de planification sensible au genre et sont aptes à plaidoyer pour l’intégration du genre ; • 25 Cadres techniques et financiers de la Direction de la promotion du Genre ont été formés sur le système de suivi évaluation suivant l’approche «Gestion Axée sur les Résultats » ; • 24 Responsables des Centres d’Ecoute et de Conseil Juridique (CECJ) ont été formés sur la production, la gestion et l’utilisation des données pour le suivi et l’évaluation ; • 50 Leaders traditionnels ont été formés sur le droit de la femme ; • 35 Leaders traditionnels ont conduit effectivement des séances de sensibilisation, parmi ceux qui sont engagés, à promouvoir le genre et lutter contre les GBV ;

Page 71

SECTEUR SOCIAL • 03 ONG locales ont intervenu au niveau de 03 Régions sur l’intégration du Genre dans les projets de développement ; • 4.000 personnes ont été sensibilisées en genre et en droit lors des Journées thématiques ; • 15 Districts ont bénéficié de la diffusion des textes et documents relatifs aux droits humains, grâce à la satisfaction de la demande des autres Districts ; • 360 groupements de femmes ont bénéficié de l’appui technique, matériel et financier dans leur activité génératrice de revenus (AGR) ; • 62 femmes fistuleuses ont été réparées et réinsérées. A ce titre, ces résultats ont été obtenus grâce à : • Au plaidoyer pour lever les barrières juridiques et socio culturelles : établissement de partenariat avec les Leaders d’opinion au niveau de 04 Régions, intégration de la dimension genre dans le cursus de formation des grandes écoles (INSPC, IMATEP, IFP, DDC) ; • La mobilisation des ressources techniques et financières en appui aux interventions d’autonomisation des femmes : sensibilisation des femmes sur l’importance de l’épargne et de sa mobilisation, allocation de fonds et contrats de collaboration avec 03 institutions de micro finance pour la mise en œuvre d’AGR dans 03 Régions ; • Au renforcement des capacités sur les questions de genre, droit et négociation : capacité des cadres du MPAS en matière de formation et sensibilisation renforcée par une formation en ingénierie pédagogsique, renforcement de capacités des femmes en politique et en leadership local au niveau de 02 Régions ; • La sensibilisation de la population sur les droits humains et les questions de genre : contribution aux journées thématiques (JMF, JMP, JMFR, JIEVF) ; • La collaboration avec les réseaux de média, des parlementaires, des leaders religieux et les organisations communautaires de base : appui à la contribution des médias aux journées thématiques, redynamisation du REFAMP. 2. La disponibilité de services de counselling, de protection et de référence pour les victimes de violence basée sur le genre est accrue. En effet, les principaux résultats obtenus durant l’année 2010 sont les suivants : • 12 CECJ sont fonctionnels dont 05 centres relais ; • 17 Communes incluses dans 08 Régions sont couvertes de CECJ ; • 200 victimes de violences ont été référées aux formations sanitaires sur 3.747 cas traités dans 07 CECJ ; • La confiance en soi des femmes pour oser déclarer le GBV est accrue;

• 03 jeunes pairs éducateurs sensibles au genre par site d’implantation des CECJ sont disponibles; • 03 nouveaux centres relais ont été mis en place dans 03 localités. Ces résultats ont été obtenus grâce aux réalisations majeures suivantes : • Opérationnalisation des CECJ par l’extension des Centres, la mise en place de Centres ambulants et la création de nouveaux Centres ; • Organisation d’une campagne de sensibilisation sur l’existence des CECJ : sensibilisation de la population, vulgarisation des droits et renforcement de capacités de 30 para-juristes.

Culture Et Patrimoine Au titre de l’année 2010, les réalisations se présentent comme suit : • 7 patrimoines sur les 8 prévues ont été sauvegardés et restaurés ; • 8 manifestations culturelles représentatives des Régions sur les 15 prévues ont été soutenues ; • 35 techniciens et opérateurs culturels sur les 40 prévus ont été formés ; • 9 nouvelles créations d’arts et d’artisan et de design sur les 15 prévues ont été appuyées. Malgré l’insuffisance du budget, le Ministère a pu réaliser des activités telles que : • La participation à la célébration du 50ème anniversaire de l’Indépendance et l’inauguration de l’Hotel de Ville ; • L’organisation de « l’Atelier de réflexion sur l’exercice du Métier d’Artiste et les Stratégies de lutte contre le piratage » ; • La participation à des festivals Régionaux : REBEKE, NAHAMAHOAKA, MITSIKA, SUBAYA, TRATRO, VOLAMBETOHAKA ; • La mise en œuvre de la politique du livre ; • Le Lancement officiel du système hologramme ; • L’Etablissement et signature du protocole d’accord entre le Ministère et la Commune Rurale Miary-Toliary II sur la gestion du site culturel « Fihamy de Miary » ; • L’Inauguration des bâtiments « Faribolan’ny Mpanakanto » ; • La restauration des cours et jardins de la Résidence du Premier Ministre Rainilaiarivony à Amboditsiry ; • Le Déblayement des constructions délabrées dans la cour Est du Musée et rafraichissement de la peinture du Musée Andafiavaratra ; • La réhabilitation de la salle de musique du CNEMD ;

Page 72

SECTEUR SOCIAL • La valorisation du site Cirque Rouge qui est devenu un patrimoine National du village touristique à Majunga ; • La Restauration du site ex galerie 6 et de la bibliothèque nationale à Ampefiloha.

Jeunesse et Loisirs Concernant la Jeunesse et Loisirs, avec le financement de l’UNICEF, plusieurs activités ont été menées pour atteindre l’objectif de la « Facilitation de l’entrée des jeunes dans la vie active pour les insérer dans le processus de développement et leur donner le sens de responsabilité civique ». Pour cela, les activités suivantes ont été menées : • 3 rencontres interrégionales sur les 22 prévues ou des activités de plaidoirie ont été réalisées ; • 2500 Etablissements scolaires ont été intégrés dans le service SRA sur les 3000 prévus; • 400 jeunes Pairs Educateurs sont entrés dans les sites en matière d’approche life skills ; • 115.540 jeunes ont été sensibilisés au niveau de l’infirmerie scolaire et ont été dépistés ; • 100 prestataires de service ou associations ont été formés sur l’approche intégrée VIH/SRA et approche des jeunes ; • 90 séances d’activités et de sensibilisation et d’encadrement des jeunes ont été réalisées avec le thématique VIH/SRA ; • 3500 jeunes encadreurs ont été formés en entreprenariat ; • 19 jeunes ont participé au concours des financements de mini projets de développement ; • 10 maisons des Jeunes ont été réhabilitées ; • 400 000 groupements des jeunes ont adhéré dans la maison des jeunes (MDJ) ; • 250 000 jeunes ont fréquenté la maison des jeunes pour les activités de loisirs.

Sports Au titre de l’année 2010, les réalisations du Ministère se présentent comme suit : • Une politique en matière de sport a été adoptée ; • 214 cadres sportifs sur les 428 prévues ont été formés, il est à noter que le cycle de formation est deux ans ; • Un statut a été élaboré et adopté ; • 37 rencontres sportives sur les 56 prévues ont été organisées ; • 26 disciplines sur les 34 prévues ont été appuyées ;

• Aucune infrastructure sportive n’a pas été réalisée, faute de financement, loi de finances rectificatives ne prévoit pas ni de la réhabilitation et la construction; • Le taux d’exécution budgétaire est de 98 ,04% contre un objectif de 95% prévues. Il est à souligner qu’ il existe des points forts et des points faibles :

Points forts Concernant le fonctionnement : Les Fédérations ci- après ont pu participer à divers championnats : Fédération, Malagasy de Football:Tournoi Préliminaire de la 28eme Coupe d’Afrique des Nations GABON-GUINEE ; Fédération, Malagasy de Kick Boxing:Championnat du Monde à Serbie ; Fédération, Malagasy de Pétanque : 45eme championnat du monde en Turquie ; Fédération, Malagasy jeux d’Echecs : championnat du Monde en Grèce, Championnat d’Afrique à Botswana, Championnat National de Madagascar ; Fédération, Malagasy de Taekwondo : championnat du monde à Sénégal ; Fédération, Malagasy de boxe olympique : Championnat de Madagascar ; Fédération, Malagasy de Natation : tournoi international à Botswana ; En outre, diverses réalisations sont à noter : • Sortie des 40 éducateurs sportifs (Niveau II) ; • Création d’un centre de dentisterie au profit des agents du Ministère, des organismes rattachés ainsi que leurs familles ; • Recrutements des nouveaux agents ECD au niveau central et régional. Concernant l’iInvestissement : • Lancement des appels d’offre pour les travaux de réhabilitation et/ou de construction des infrastructures sportives en cours ; • Remise en état des infrastructures de l’Académie Nationale des Sports Ampefiloha ; • Redynamisation des Activités de l’Académie Nationale des Sports Ampefiloha ; • Dossiers de passation des Marchés Publics relatifs aux travaux de construction des piscines, des stades olympiques (engazonnement et pistes respectivement en synthétique et en tartan) ficelés ; • Possibilité de regroupement des athlètes de différentes disciplines sportives en vue de la participation aux VIIIème éditions des Jeux des Iles 2011 aux Seychelles. ;

Page 73

SECTEUR SOCIAL Points faibles • Confusion d’attributions sans l’exécution des tâches au niveau des Directions Régionales (personnel de la Direction Régionale de la Jeunesse et des Loisirs et Direction Régionale des Sports) ; • Absence de nomination des Directeurs Régionaux par voie réglementaire ; • Blocage sur l’exécution du budget, faute de nomination des Directeurs au niveau de certaines Régions ; • Renouvellement des Agents ECD en instance pour le deuxième semestre de cette année 2011 compte tenue de l’insuffisance de crédit destiné au paiement de leurs salaires.

DEFIS A RELEVER, PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS Bureau National de Gestion de Risques et Catastrophes (BNGRC) Les défis et perspectives du BNGRC pour l’année 2011 seraient de : • Mettre en place des Centres Opérationnels d’Urgences (COU) ; • Décentraliser le budgétaire ; • Reprendre des orientations tournées particulièrement vers les zones à risques et enclavées ;

• Initier un Plan de contingence de sècheresse pour le Sud de Madagascar.

Fonds d’intervention pour le développement (FID) Les défis et perspectives du FID/EFSRP pour l’année 2011 seraient de : • Redéployer de nouvelles Activités de Protection Sociale (Argent Contre TravailHIMO) dans les zones identifiées en situation d’insécurité alimentaire, particulièrement dans le grand sud et dans les milieux urbains ; • Mettre en œuvre et réceptionner les travaux des 100 infrastructures qui sont en cours de réhabilitation ou reconstruction; • Engager des nouveaux microprojets post catastrophe.

RECOMMANDATIONS

BNGRC • Améliorer l’organisation et la qualité des exercices de simulation ; • Améliorer la coordination avec tous les intervenants humanitaires à Madagascar, spécialement sur l’harmonisation des activités ; • Renforcer la coopération régionale.

Page 74

SECTEUR ADMINISTRATIF −

Le secteur administratif constitue le pilier et l’ancrage de la bonne gouvernance en matière d’intégrité et d’efficacité de la prestation des services publics à travers les principes suivants : • Le respect du droit et des droits humains ; • La transparence et l’efficacité de la gestion des affaires publiques ; • La lutte contre la corruption ; • La promotion de la démocratie et le développement participatif et durable.

− 08 Districts rouges sont assainis au cours de l’année 2010 sur un objectif de 13 Districts, soit un taux de réalisation de 61%. Actuellement, le nombre de Districts rouges est ramené de 36 en 2009 à 24 en 2010 contre 51 en 2006.

SECURITE DES PERSONNES ET DES BIENS

− Des appuis pour leur auto défense villageoise (andrimasom-pokonolona) sont réalisés au niveau de 66 Fokontany et 115 opérations sont menées pour prêter main forte aux Fokontany. L’approche Police communautaire au sens policier est en stade d’expérimentation pour 04 Districts de la Capitale.

Criminalité Pour le maintien des efforts entrepris jusqu’à maintenant et l’amélioration des résultats obtenus, les engagements des Départements en charge de la Sécurité Intérieure sont concentrés sur l’instauration d’une sécurité pérenne et efficace capable réellement d’assurer la sécurité des personnes, des biens et des activités de production ainsi que la protection des institutions et du patrimoine national. • Sur la base des déclarations enregistrées auprès du Ministère en charge de la Sécurité Intérieure, le taux de criminalité est ramené à 1,22 infraction pour 1 000 citoyens contre 1,8 pour 1 000 citoyens en 2009. Ce résultat a été obtenu grâce aux efforts déployés : − Les 20.206 infractions déclarées concernent en général 1.181 crimes, 17.145 délits et 1.179 contraventions pénales. L’on note que 16.611 individus sont impliqués dont 8.940 sont en mandat de dépôts et 7.671 individus en liberté provisoire. − Dans le cadre du renforcement de la sécurisation urbaine, 126 cas de vols à main armée sont déclarés contre 138 cas en 2009, soit une diminution conséquente de 08,7%. Toutefois, le nombre d’éléments des bandes organisées et l’emploi d’armes de plus en plus meurtrières ont tendance à se démarquer au cours des deux dernières années. Le Département a effectué 93.981 opérations de sécurisation urbaines contre 83.471 opérations en 2009, soit une augmentation de 12,6% des interventions. − 432 éléments sont formés dans le cadre de la Police Judiciaire et 02 nouveaux Postes de Police de Proximité (3P) sont implantés dans le quartier urbain sur un objectif de 08 Postes. • Le taux d’efficacité accru des Forces de l’Ordre dans la répression des vols de bœufs a atteint 82,28% contre 50% en 2009. Cela a été les résultats des activités menées suivantes :

717 bovidés sont récupérés sur les 861 bœufs volés. En matière de sécurisation de la filière de bovidés, le nombre de Tournées de Police Générale (TPG) réalisées par les Agents des Commissariats excentriques est passé de 3.000 TPG en 2009 à 4.207 TPG en 2010, soit une hausse de 40,2%. Le nombre de dahalo arrêtés se chiffre à 205 dahalo en 2010 contre 181 dahalo en 2009, soit une augmentation de 13,2%.



Au niveau du Ministère des Forces Armées : −

07 Marches de Manœuvres de Sécurisation Rurales (MMSR) sont effectuées et 110 Détachements de Sécurisation Rurale (DSR) sont mis en place, composés de 428 hommes dans les 04 Régions militaires, afin de renforcer la capacité opérationnelle des DAS et appuyer les autres Unités chargées de la sécurité intérieure.

− 26 points sensibles sont sécurisés dont 23 KIZO et 03 TETY dans la Région de Haute Matsiatra. − 02 opérations mixtes sont réalisées dont le « KABIJA 2010 » et « l’opération coup de poing » ; en outre, 21 cas de vols sont déclarés, 741 bœufs sont volés dont 522 bœufs récupérés. • En matière de Plan de Sécurisation Social (PSS), 18 Régions et 100 Districts disposent actuellement de PSS mise à la disposition des éléments chargés de l’approche Police communautaire.

Couverture de la Zone Economique Exclusive • La surveillance de la Zone Economique Exclusive (ZEE) est effectuée à partir des méthodes et actions proprement policières. Le Ministère de la Sécurité Intérieure a effectué 942 opérations de surveillance maritime et de la ZEE en 2010 sur un objectif annuel de 1.183 opérations, soit une réalisation de 82,2%. Le nombre d’opérations policières afférentes à la surveillance du territoire est passé de 4.366 opérations en 2009 à 9.658 opérations en 2010, soit une augmentation de 98,3% des interventions. Page 75

SECTEUR ADMINISTRATIF • Le Secrétariat d’Etat à la Gendarmerie a réalisé 22.481 opérations de surveillance dont 529 heures de navigation. Toutefois, aucune heure de vol n’a été effectuée à défaut d’appareils d’observation aérienne. L’on enregistre 3.612 infractions dont 78,5% des dossiers transmis en juridiction. • Pour le Ministère des Forces Armées, 223 jours de sortie en mer sont effectués sur une prévision de 200 jours, soit une réalisation de 111,5% ; 267 heures et 15 minutes de vol sont réalisés sur un objectif de 240 heures, soit 111,2% des objectifs visés. La surveillance aérienne est surtout axée sur les zones d’activités suspectes ; l’atteinte des objectifs est attribuée à l’acquisition de 04 hélicoptères « Alouette II » et au maintien en condition opérationnelle des matériels pour assurer la logistique des actions de sécurité et des manœuvres. En termes de résultats, 02 navires en flagrant délits ont été arraisonnés. 1,5 tonne de mangroves et 32 rondins de bois de rose ont été saisis. L’on note que la coopération des autorités civiles et de la population a permis de renforcer le contrôle des bois précieux.

JUSTICE ET CORRUPTION Délai moyen du traitement des dossiers Dans l’objectif de satisfaire le Public sur la prestation des services du Département de la Justice, 74.51% des dossiers sont jugés au niveau des Tribunaux de Première Instance sur une prévision annuelle de 65%. Ces dossiers jugés concernent surtout 64.93% d’Affaires civiles et 83.05% d’Affaires pénales. L’on note aussi que 79.73% des dossiers sont réglés au niveau des parquets des Tribunaux de Première Instance. Cette performance est surtout attribuée à l’octroi de 400 postes budgétaires ainsi qu’à l’application des nouveaux standards de service au niveau des Cours et juridictions. Le nouveau logiciel de registre de commerce et de société (RCS) est aussi déployé au niveau de 11 Tribunaux de Première Instance améliorant les services des Tribunaux de Commerce correspondants. Dans le but d’accorder aux citoyens une plus grande accessibilité à la justice, deux nouveaux Tribunaux de Première Instance sont désormais opérationnels à Ikongo et Antsohihy. De même, 04 nouveaux kiosques d'information sont opérationnels dans les Tribunaux de Première Instance d’Antsirabe, Ihosy, Ambatondrazaka et Antalaha, ce qui porte ainsi à 24 le nombre total de kiosques d’information et d’orientation au niveau des Cours et Tribunaux judiciaires. L’inexistence des infrastructures a ajourné l’installation de deux kiosques au niveau de la Cour d’Appel d’Antsiranana et du Tribunal de Première Instance de Morondava, reportée pour l’année 2011.

Conditions de vie dans le milieu carcéral La condition carcérale s’est toujours dégradée au cours des deux dernières années. En effet, • Le ratio condamné/prévenu est passé de 65/35 en 2008 à 54/46 en 2009 pour chuter à 45 /55 en 2010. En effet, sur un total de 17.712 détenus, 7.928 sont condamnés et 9 784 sont prévenus au cours de l’année. • Au premier semestre 2010, sur un objectif de moins 4,4%, le taux de malnutrition au niveau de tous les établissements pénitentiaires est de 21,87% dont 5,04% pour la malnutrition modérée, 3,02% pour la malnutrition sévère et 13,8% pour la malnutrition chronique. • Le taux d’évasion de Janvier à Décembre 2010 a atteint 3,49% si l’objectif fixé est de 3,1%.

Corruption Le Transparency International définit la corruption comme « l'abus d'une fonction publique à des fins d'enrichissement personnel ». Malgré les avancées constatées concernant les efforts de lutte contre la corruption entre la période de 2002 à 2008, on enregistre un déclin progressif de l’Indice de Perception de la Corruption (IPC) depuis l’année 2009. La pratique de la corruption est devenue une attitude généralisée de tous les acteurs pour atténuer les incidences de la crise. En effet, le score de Madagascar est passé de 3,0 en 2009 à 2,6 en 2010 classant le pays au 123ème rang sur 178 pays, soit une chute de 23 places, reclassant le pays à se retrouver dans le seuil généralement attribué à l’existence d’une pratique systématique généralisée de la corruption. Toutefois, le BIANCO poursuit ses efforts en matière de réduction de ce fléau. • Au titre de l’année 2010, le BIANCO a réussi à traiter 66% des dossiers d’investigation sur une prévision de 70%. La mise à disposition des fonds nécessaires au bon déroulement des activités d’investigation a permis au Bureau de traiter un nombre raisonnable de doléances investigables. L’on note aussi que la performance des investigateurs pour le traitement des dossiers est maintenue à un niveau acceptable. Le pourcentage des dossiers traités par le BIANCO transmis en juridiction a atteint 38% sur un objectif annuel de 40%, soit un taux de réalisation de 95%. • La ferme volonté du BIANCO à mettre en œuvre la politique de la lutte contre la corruption, par la mise en œuvre des services de proximité, s’est poursuivie Page 76

SECTEUR ADMINISTRATIF malgré la restriction budgétaire. En effet, 13 Régions sur une prévision de 20 Régions mettent en œuvre actuellement une politique régionale de réduction de la corruption. 109 séances de mobilisation/sensibilisation du public sont généralement tenues dans les Chefs lieux des ex-provinces et dans les Communes environnantes. Elles consistent à renforcer l’appropriation de la lutte contre la corruption par les différentes catégories de cibles dont le grand public, les agents de l’Etat, le secteur privé, la société civile. Graphe 63 : Evolution de l’Indice de la Perception de la Corruption (IPC)

Source : BIANCO

• Le Service de Renseignements Financiers (SAMIFIN), un organe indépendant, a pour objectifs de lutter contre la criminalité transnationale et assainir le secteur financier. Les réalisations concernent surtout : − La transmission au Parquet de 14 Déclarations d’Opérations Suspectes (DOS) sur les 30 DOS prévues. La non atteinte des objectifs s’explique par le retard de la disponibilité des informations et renseignements lors des investigations au niveau des ex-chefs lieux de Province. En effet, 21 DOS ont été traitées pour cette année, dont 07 ne sont pas transmises au parquet. − La tenue de 11 séances d’information et de sensibilisation au niveau de 05 Régions et au niveau des partenaires dont les Casinos, les Bureaux de Change, les Institutions de Microcrédit et la Cour Suprême. • Le Comité de Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) a concrétisé les résultats suivants :

− 05 piliers d’intégrité connaissent et appliquent les règles de base sur un objectif de 10 piliers. Cet écart est attribué à l’insuffisance de moyens financiers et à l’indisponibilité des partenaires compte tenu de la conjoncture actuelle ; − Un manuel de référence sur la Gouvernance électorale est élaboré et remis à la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) ; − 04 Organisations de la Société Civile (OSC) ont effectué des interpellations effectives sur un objectif de 20 OSC. Une interpellation effective de la part de l’Observatoire Nationale de l’Intégrité (ONI) sur la Gouvernance des ressources forestières a été diffusée au sein de l’alliance Voahary Gasy. L’on constate que la capacité d’interpellation et de lobbying des OSC est encore faible, notamment sur le plan humain, matériel et financier. • En ce qui concerne le Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), les résultats suivants ont été enregistrés : − Le nombre de doléances enregistrées relatives à des infractions sur le Code de Déontologie des Magistrats (CDM) s’élève à 25 doléances au titre de l’année 2010 sur un objectif de 50 doléances, soit un taux de réalisation de 50%. Cet écart pourrait s’expliquer par l’insuffisance, faute de moyens, des activités d’information, de formation et sensibilisation auprès des citoyens sur le CDM ; la complexité des procédures de dépôt et de traitement des doléances entraine notamment une réticence des citoyens à se plaindre des violations du Code de Déontologie commises par des magistrats. − Trois (03) conseils de discipline (CODIS) ont été tenus au sein du CSM qui ont abouti à la révocation de certains magistrats ; • Au niveau du Ministère de la Justice, les traitements de 72,5% des doléances sur les cas de corruption et d'atteintes au Code de Déontologie sont finalisés et ceux de 51 doléances sont en cours. • Dans l’objectif de réduire la corruption au sein de la Fonction Publique : − 40 textes juridiques sont élaborés dont 27 décrets, 8 arrêtés, 4 communications verbales et 1 décision ; − Une séance de travail est tenue avec le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) sur la Gestion des Conflits d’Intérêts afin de conscientiser professionnellement les agents de l’Etat ; − 03 Comités Régionaux d’éthiques sont opérationnels dans les Régions de Sofia, Menabe et Vatovavy Fitovinany ; − Le Conseil de Discipline a tenu 107 audiences et 90 sanctions ont été établies. Page 77

SECTEUR ADMINISTRATIF REFORME DE LA GESTION DES FINANCES PUBLIQUES • Des efforts ont été déployés par le Ministère des Finances et du Budget en faveur de la fluidité de l’exécution budgétaire : − Le renforcement de capacités de tous les acteurs budgétaires ; − La politique de déconcentration budgétaire par l’opérationnalisation des Services Régionaux de l’Exécution Budgétaire (SREB) au niveau des 22 Régions ;

• L’accroissement de recettes en TVA grâce aux mesures administratives entreprises, entre autres les séances d’information et le renforcement de recouvrement ; • L’application des nouvelles mesures de recouvrement de recettes dans les principaux bureaux des douanes (valeur minimale pour certains produits sensibles) ; • L’amélioration des capacités de vérification des centres fiscaux et de recouvrement des créances : − 78% pour les créances non fiscales sur les dividendes, sur les participations de l’Etat, les prêts directs, les reprêts et avances de l’Etat ;

− Le suivi de proximité de l’exécution budgétaire par la mise en place des Clubs Régionaux de la Gestion Publique ;

− 173% de recouvrement pour les créances non fiscales issues des FCV ;



− 97,69% de rapatriement des devises nées des exportations.

La poursuite du système CHED ;

− La mise en place des nouvelles dispositions en matière de passation de marchés.

• La généralisation de l’inscription des grandes entreprises au système de télé déclaration ;

• La Loi n°2010-001 du 22 Décembre 2010 portant Loi de Finances 2011 est publiée, suivi du décret de répartition des crédits du budget 2011.

• La mise en place de TRADENET /SYDONIA ++ dans 6 grands bureaux de la Douane et dans 08 Bureaux moyens de la Douane ainsi que la disponibilité des moyens et ressources nécessaires à cette mise en place ;

• La solde des agents de l’Etat et la pension des retraités sont payés à temps malgré le contexte actuel. La gestion de la solde et pensions est en cours de déconcentration.

Taux de pression fiscale Le taux de pression fiscale a enregistré une nette augmentation passant de 10,6% du PIB en 2009 à 10,9% en 2010. L’on note que la performance de l’année 2008 a été de 12% du PIB. En effet, au cours de l’année 2010, on a réalisé 2.249,2 milliards de recettes (fiscales et non fiscales) contre 1.862,2 milliards d’Ariary en 2009, avec une augmentation de 22,3%, et 2.685,2 milliards d’Ariary en 2008. Les taux de recouvrement des recettes ont atteint 103,96% pour les recettes fiscales (impôts et douanes) et 99,16% pour les recettes non fiscales. Plusieurs points méritent aussi d’être soulignés, à savoir: • Les redevances sur les passeports biométriques ; • L’effet positif des dispositions réglementaires prises en 2009 sur l’augmentation du taux du droit d’accise à 250% (alcool et tabac) ; • L’augmentation exceptionnelle des recettes de l’IRSA suite aux vérifications des grandes sociétés ;

• L’opérationnalisation de 06 Brigades mobiles de surveillance à Antananarivo et au niveau des Régions et dont les actions de concertation ont permis de recouvrer 605 100 948 Ar de droits et 145.007.800 Ar d’amendes. Les infractions concernent surtout la piraterie et contre façon, l’importation sans déclaration de véhicules, de médicaments et de marchandises diverses, les devises non déclarées, les tentatives d’exportation sans déclaration de pierres précieuses brutes et taillées

Système Informatique Intégré de Gestion des Finances Publiques (SIIGFP) • Pour une meilleure gestion du Marché Public pour la transparence et la concurrence entre les opérateurs, le déploiement du SIIGFP est poursuivi et 90% de services utilisent actuellement le SIIGFP. La politique de déconcentration budgétaire est poursuivie. Tous les Services Régionaux de l’Exécution Budgétaire (SREB) utilisent actuellement le SIIGFP. Le pourcentage moyen de disponibilité du système a atteint 90% contre 55% en 2009 ; toutefois, les microcoupures fréquentes sur la connexion inter et intra régionale empêchent quelquefois la liaison de chaque site vers le central ; • L’on note également l’opérationnalité effective du SIGMP. Page 78

SECTEUR ADMINISTRATIF Réalisations budgétaires • Le délai de dépôt du projet des Lois des Finances est respecté. La Loi des Finances Rectificative (LFR) 2010 est promulguée par l’Ordonnance N°2010/006 du 06 Septembre 2010, et la Loi n°2010-001 du 22 Décembre 2010 portant Loi de Finances 2011 est publiée suivi du décret de répartition des crédits du budget 2011. • Les principes de base du Budget de Programme sont axés sur la priorisation des programmes et la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) ; • Les dépenses sont réalisées sans dérapage et l’exécution globale du budget est passée de 56,06% en 2009 à 80,6 % en 2010, dont 57,18% pour le Programme d’Investissements Publics (PIP). Toutefois, les constats suivants méritent d’être soulignés : − La non maitrise de la nomenclature budgétaire par les acteurs,

• L’égalité de traitement des candidats ; • La transparence des procédures. • La capacité technique de l’Autorité de Régulation des Marchés Publics (ARMP) est renforcée. Les 22 Régions sont actuellement dotées d'une Commission des Marchés après la mise en place effective dans la Région du Bongolava. • Au titre de l’année 2010, le montant total des marchés publics a atteint 447,3 milliards d’Ariary dont 55,5% de marché ouvert, 22,8% par voie d’appel d’offre, 15% pour la consultation restreinte, 5,4% par voie d’affichage et 0,8% pour les contrats de gré à gré. L’on note que depuis l’année 2007, on enregistre une amélioration de la gestion des passations des marchés publics. En effet, le pourcentage de passation des marchés de gré à gré a fortement diminué, passant de 19,8% en 2009 à 0,8% en 2010, au profit du marché par voie d’appel d’offre, passant de 4,67% en 2009 à 22,81% en 2010.

− L’erreur de programmation dans les indicateurs d’objectifs,

REFORME DE LA FONCTION PUBLIQUE

− Les fausses imputations budgétaires,

Réforme de la Fonction Publique

− Le non respect de la date limite des opérations entraîne souvent les demandes de dérogation massive.

Réforme du contrôle budgétaire Le renforcement de la transparence dans le processus budgétaire comporte l’amélioration du système de contrôle et la facilitation de l’accès à l’information financière. Les résultats suivants méritent d’être mentionnés : • La transparence de gestion des crédits au niveau central et excentrique ; • La stabilité et régularité de l’exécution des dépenses publiques et, • Pour accélérer l’exécution budgétaire, le Système de Contrôle Hiérarchisé des Engagements de Dépenses (CHED) est actuellement effectif au niveau de toutes les Institutions et Ministères ainsi qu’à tous les services déconcentrés sur l’ensemble du territoire.

Procédures de passation de marchés conformes au nouveau cadre légal et règlementaire Le nouveau Code des Marchés Publics est véhiculé par trois principes fondamentaux à savoir : • La liberté d’accès à la commande publique ;

Concernant l’amélioration de la qualité des services publics et le renforcement des capacités des Agents de l’Etat les résultats concernent surtout : • Le traitement de 11 987 situations administratives des fonctionnaires, tout acte confondu dont 4116 avancements, 480 nominations, 504 RSM, 1548 titularisations, 2544 intégrations, 360 bonifications, 63 reclassements indiciaires, 12 versements, 12 réintégrations, 42 RSA, 10 stages, 32 disponibilités, 648 autorisations de sortie, 36 congés, 12 affectations, 190 engagement, 210 majorations, 12 indemnités compensatrices, 360 avenants, 504 contrats de travail, 2418 immatriculations, 30 maintiens, 2208 actes d’admission à la retraite ; • La réalisation de Guichet unique : 21.438 Actes traités dont 37.028 agents bénéficiaires dans les régions Analamanga, Alaotra Mangoro , Sofia, Melaky, Menabe et Atsimo Atsinanana ; • 60 hauts fonctionnaires suivent au niveau de l’Ecole Nationale de l’Administration Malgache (ENAM) la formation continue en Gestion Publique et 425 étudiants en formation initiale ; • Le recrutement de 253 élèves Attachés d’Administration en formation continue à l’Institut Nationale de Formation Administrative (INFA) ; Page 79

SECTEUR ADMINISTRATIF • 10 dossiers de contentieux administratifs ainsi que 20 doléances relatifs aux affaires disciplinaires ont été traités ; • L’organisation matérielle des concours administratifs sur le Recrutement de greffier de tribunal, Agents des impôts, Agents d’exploitation du Paositra Malagasy, agents pénitentiaires- contrôleur, INFA, ENAM, 17 tests de sélection • La tenue d’une séance de travail avec le Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) sur la Gestion des Conflits d’Intérêts ; • La vulgarisation et la distribution du Code de Déontologie de l’Administration et de la Bonne Conduite des Agents de l’Etat (Régions : Sofia, Menabe, Vatovavy Fitovinany) ; • La réalisation des études sur l’Actualisation des grilles indiciaires des fonctionnaires (05 hypothèses), sur les modalités d’application du projet de texte relatif à l’attribution d’une indemnité définitive et irrévocable aux fonctionnaires victimes d’accident de travail et de maladie professionnelle, sur la révision de classement hiérarchique du personnel du corps de l’Administration Pénitentiaire ; • La participation de la Direction du Système d’Information au séminaire de Formation sur les tendances, les Evolutions et les Opportunités en matière d’EGouvernance Tanger (Maroc) du 22 au 26 mars 2010 ; • L’élaboration du rapport de synthèse du 6ème Forum pan africain sur la modernisation des services publics et des institutions de l’Etat- Rabat (Royaume du Maroc) , 7 et 8 juin 2010 et de la Décision de la 48ème session du conseil d’administration du CAFRAD –RABAT (Royaume du Maroc) ; • La préparation du départ du point focal de l’APSHRMnet pour participer à l’atelier sur le renforcement des capacités des ressources humaines pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement et le développement de l’Afrique du 12 au 16 avril 2010 Cotonou Bénin ; • Le recensement des diplômes reconnus dans la Fonction Publique : 63 titres nationaux et 51 titres internationaux ; • Le traitement et la délivrance de 9 179 demandes des extraits d’équivalence • La réception, la préparation et le traitement de 150 dossiers par la Commission Nationale des Equivalences Administratives des Titres (13 réunions de la CNEAT) ; • La conception et la réalisation du Système d'information sur la Gestion des Equivalences Administratives et du Système d'information sur la Gestion des Expatriés (employés étrangers).

DECENTRALISATION Les orientations stratégiques définies au niveau du Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation se basent sur : • Un meilleur équilibre régional par le renforcement des capacités des Collectivités ainsi que l’intégration et la consolidation des initiatives de développement régionales et locales ; • Une meilleure valorisation et un développement approprié du territoire et une spatialisation des politiques sectorielles ; • Une modernisation des services fonciers et une décentralisation de la gestion foncière en vue d’une sécurisation foncière massive ; • Une adhésion des différents niveaux d’acteurs de développement pour insuffler des actions concertées promouvant l’intégration régionale et la dynamique locale. A travers ces orientations, les outils développés en matière d’Aménagement du Territoire donneront un meilleur éclairage dans le pilotage et la mise en œuvre du processus de la décentralisation effective, tandis que l’outil de la décentralisation assurera la mise en œuvre effective de la vision Aménagement du Territoire. La démarche participative permettra une meilleure appropriation par la population des objectifs.

Schémas Régionaux de l’Aménagement du Territoire (SRAT) Les réalisations en matière de planification territoriale concernent surtout : • L’élaboration du Schéma Régional d’Aménagement du Territoire de la Région d’Amoron’i Mania ; • L’Opérationnalisation du Plan d’Urbanisme Directeur des 07 grandes villes de Madagascar, à savoir Toamasina, Majunga, Diégo, Tuléar, Fianarantsoa, Antsirabe et l’agglomération d’Antananarivo ; • L’élaboration du Plan d’Urbanisme de Détail : By-Pass et bretelle Ankadievo, rocade Nord-Est ; La réactualisation des textes juridiques en matière d’urbanisme et d’habitat vient également renforcer les acquis du Ministère au titre de l’année 2010. En effet sont adoptés en Conseil du Gouvernement : • Le Décret N°2010-796 du 31 Août 2010 modifiant et complétant certaines dispositions du Code de l’Urbanisme et de l’Habitat ; • Le Décret N° 2010-243 du 21 Avril 2010 portant règlements de constructions paracycloniques. Page 80

SECTEUR ADMINISTRATIF Appui aux Collectivités Territoriales Décentralisées (CTD) La part de budget alloué aux CTD n’a jamais dépassé 3% sur un objectif de 7% au titre de l’année 2010. Toutefois, des appuis ont été apportés pour accompagner les CTD dans la prise en main de la gestion de leurs infrastructures : • Dotation de subventions par Communes, passant de 9 millions d’Ariary en 2009 à 12 millions d’ariary en 2010, soit une hausse de 33% ; • Dotation d’une subvention variant de 200 millions d’Ariary à 500 millions d’Ariary pour les Régions ; • Appui matériel pour les infrastructures sociales ou la réhabilitation des résidences des Chefs de Régions et des bureaux des Communes ; • Appui technique par des activités de renforcement de capacités des responsables territoriaux. En matière de gestion des comptes administratifs : • Une base de données sur les comptes administratifs des Communes est développée au sein du Ministère. Il s’agit du logiciel SIFCO permettant de disposer des données sur la fiscalité des Communes, la tendance sur l’autonomie financière des Communes, les dépenses du personnel et les dépenses de fonctionnement ; • Au cours de l’année 2010, neuf (09) Régions ont fait l’objet d’études sur le ratio de performance, le ratio d’analyse des dépenses, et le ratio d’analyse des recettes ; • Mise à la disposition des CTD des outils sur la fiscalité locale ; • Mise en place de logiciels sur la gestion de l’Etat-civil comme le Gasikara et la gestion financière et budgétaire comme le Kaonty Tsara : ces logiciels sont testés au niveau de 10 Communes. L’amélioration de la fiscalité locale a été toujours au centre des formations dispensées à l’endroit des Responsables des CTD, ceci, en vue de consolider davantage les ressources des CTD. En termes de résultats : • le taux de collecte des taxes locales a atteint 68% de l’objectif. Il importe de mentionner que la Commune Urbaine d’Antananarivo, la plus grande Commune de Madagascar, record en collecte des taxes locales, n’a pas transféré ses réalisations. • Le nombre des Communes qui ont envoyé leur compte administratif et budget primitif 2010 a nettement augmenté, passant de 450 Communes en 2009 à 850 Communes en 2010

Communes bénéficiaires du Fonds de Développement Local (FDL) Le Fonds de Développement Local (FDL) a été a mis en oeuvre afin de contribuer au développement socioéconomique équitable des 1 549 Communes, de pallier aux faiblesses des ressources des collectivités engendrées par la crise, et d’améliorer les conditions de vie de la population. Au titre de l’année 2010, le FDL a financé en matière de subvention d’investissement, 753 sous-projets pour un montant total transféré évalué à 5,2 milliards d’Ariary. A ce titre, 684 Communes ont bénéficié de cet appui sur une prévision de 714 Communes (soit 95,8%). Les sous-projets ont concrétisé la construction ou réhabilitation de: • 18 297m² de salle de bureau ; • 926 km de pistes rurales et ponts ; • 41 117 m² de salles de classe, soit 457 salles ; • 6 528 m² de salles de soin et de logements pour médecins et gardes malades ; • 13 491 ha de périmètres ; • 553 m² de bureau et logement de la gendarmerie ; • 102 375 m² d’espaces de loisirs, de tranompokonolona et de tribune ; • 29 814 m² de marché communal ; • 187 818 m² de terrain de sport. En effet, les sous-projets ont favorisé la création de 391 500 journées de travail. En matière de renforcement de capacités, les résultats suivants sont obtenus : • Formation de 714 Communes en maîtrise d’ouvrage et HIMO ; • Formation de 738 Communes non éligibles en gestion financière et comptabilité communale ; • Formation de 200 Communes sur la fiscalité locale ; • Eligibilité de 50 Communes comme Communes pilotes dans le budget participatif ; • Mise à disposition pour 328 Communes d’un Agent Technique. Page 81

SECTEUR ADMINISTRATIF CONTRIBUTION DES PROGRAMMES ET PROJETS Le Projet de Réforme pour l’Efficacité de l’Administration (PREA) coordonne les lignes de financement suivantes : • Le Projet de Gouvernance et de Développement Institutionnel (PGDI) sur financement de la Banque Mondiale ; • Le Projet de Renforcement Institutionnel visant la Bonne Gouvernance, financé par la Banque Africaine pour le Développement ; • L’E-gouvernance par le PNUD ; • L’Appui à la Réforme Administrative par le PNUD ; • L’Appui au Management de l’Administration Publique par le PNUD • Les Fiscalités locales par la GTZ. Le Projet Fonds de Solidarité Prioritaire « Appui à la consolidation de l’Etat de droit » financé par l’Ambassade de France a apporté son appui sur les activités suivantes : • Déploiement du nouveau logiciel RCS-Crédit Mobilier Madagascar au niveau des 11 TPI dont le RCS est informatisé, à savoir Antananarivo, Antsirabe, Antsiranana, Fianarantsoa, Toliary, Toamasina, Mahajanga, Ambanja, Nosybe, Antalaha, et Taolagnaro. • 01 cellule d'éthique dotée d'un ordinateur, imprimante, onduleur (dotation SCAC) ; • Publication des Bulletins des arrêts de la Cour de cassation 2006, 2007, 2008 ; • Revues spéciales « droit des affaires », « droit administratif et fiscal » et du recueil MCI ; • Recueil des registres de commerce et des sociétés ; • Regards sur le droit malgache ; • Recueil formulaires procédure civile ; • Bâtiment IFPA construit et opérationnel.

DEFIS A RELEVER, PERSPECTIVES ET RECOMMANDATIONS • Pour la gestion de la sécurité publique en général, les défis concernent surtout à: − Doter les unités spécialisées d’intervention (GIR, USI, SAG, BSI) d’armes sophistiquées et renforcer la capacité de déplacement pour la célérité d’intervention ; − Augmenter les éléments d’intervention au niveau des Commissariats ;

− Renforcer la situation portuaire et aéroportuaire dont la connexion au niveau central des unités informatiques des ports et aéroports ; − Vulgariser les lois sur la pêche maritime et fluviale; − Concevoir un Protocole d’Accord et de Partenariat avec les entités ministérielles chargées de l’Environnement et du Tourisme. • Au niveau des Forces Armées : − Multiplier les campagnes de sécurisation passive en milieu rural par la présence alternée et temporelle des militaires en vue de diminuer les actes de banditisme ; − Mettre à jour le recensement des points sensibles dans les autres Régions ; − Doter nos marins de moyens adéquats pour maîtriser le trafic des ressources naturelles de Madagascar. • Dans la poursuite de la réduction de la corruption : BIANCO − Contribuer à la promotion de la transparence, de la culture d’intégrité et de la culture de refus de la corruption dans tous les secteurs. − Améliorer la performance du BIANCO pour le traitement des dossiers de corruption, renforcer les liaisons opérationnelles et participer activement à la redynamisation de la Chaîne Anti-corruption. − L’Etat Malagasy devrait appuyer le BIANCO par le déblocage à temps opportun des allocations budgétaires, la dotation de matériels roulants et de personnel afin que le BIANCO puisse poursuivre et accélérer le traitement des dossiers faisant l’objet d’investigation. − La confiance au BIANCO et le Soutien du Public au Programme de Lutte contre la Corruption dépendent principalement de l’efficacité de la de la Chaîne Anti-corruption. La redynamisation de cette Chaîne est vivement recommandée pour instaurer et asseoir un traitement juste et équitable par les tribunaux, par l’Administration publique et par les forces de sécurité. Comité de Sauvegarde de l’Intégrité : • Renforcer l’appui aux groupements ou plateforme d’OSC en vue de la mise en place de systèmes de veille et d’interpellation à travers un réseau positif dynamique. Développer et renforcer les capacités des membres de l’OSC en interpellation, communication, leadership, etc. • Explorer la collaboration avec les différents membres de l’OSC opérant dans des domaines diversifiés (droits humains, justice, environnement, etc.) Service des Renseignements Financiers : • Assurer la disponibilité des ressources financières nécessaires. Page 82

SECTEUR ADMINISTRATIF • Mise en place de système d’information adéquat. • Assurer le suivi de l’application de la formation et encadrer les partenaires sur l’application de système de vigilance. • Etablir un plan de communication sur le SAMIFIN et la lutte contre le blanchiment des capitaux. Conseil Supérieur de la Magistrature : • Augmenter les moyens destinés aux activités de : − Communication de masse pour faire connaître aux citoyens le code de déontologie des magistrats et les inciter à dénoncer les infractions y afférentes. − Renforcement de capacité des organisations de la société civile pour leur permettre de jouer leur rôle d’intermédiaire dans l’observation du code de déontologie des magistrats. − L’élaboration et mise en œuvre d’un nouveau manuel de procédures de gestion des carrières des magistrats. − Renforcement des missions de contrôle des exécutions de décisions du CSM au niveau des Cours et des Juridictions. • Au niveau du Ministère de la Justice, il est vivement recommandé : − La considération du volet justice dans la priorité du gouvernement, − La dotation d’un nouveau bâtiment à usage de bureaux bien plus favorable au travail pour le Ministère de la Justice, et, comme mesure d’accompagnement, le renforcement des moyens humains, matériels et financiers. − Le renforcement des moyens (humains, matériels et surtout financiers) à la disposition des juridictions et de la chancellerie pour leur permettre d’atteindre les objectifs que le département de la justice s’est fixé. Les défis du Ministère de la Justice peuvent être regroupés en trois principaux axes dont : • Le renforcement de l’intégrité au sein de la Justice afin d’assurer l’équité, l’impartialité et la diligence par le renforcement de la lutte contre la corruption, l’effectivité de l’indépendance de la Justice et l’accroissement de la transparence ; • Accroître l’efficacité de la Justice en la rendant davantage accessible, rapide et dotée de capacité suffisante ; • Renforcer le respect des droits humains en visant l’amélioration des conditions carcérales dans les prisons. • Les perspectives à court terme :

• Le renforcement de la lutte contre la corruption, notamment par : − Le suivi de la mise en œuvre de la circulaire sur la lutte contre la corruption établie et diffusée auprès de toutes les juridictions en 2010, − L’établissement d’une politique de lutte contre les rabatteurs au niveau des cours et tribunaux, − L’appui des 6 chaînes pénales anti-infraction économique dans ses activités, − La mise en place des conseils en éthique et déontologie au niveau des 6 cours d’appel, − Le renforcement des travaux d’inspections au niveau des établissements judiciaires et pénitentiaires. − L’accessibilité aux services de la Justice, notamment par : − La mise en place des kiosques d’informations et d’orientation au niveau de toutes les juridictions, − La mise en place de nouvelles cliniques juridiques et appui des existants, − La mise en place des bureaux d’assistance judiciaire au niveau des cours et tribunaux judiciaires. • La normalisation des services judiciaires par l’élaboration et application des standards de service au niveau de toutes les juridictions (Cour Suprême, Cours d’appel, Tribunaux de première instance, tribunaux financier, tribunaux administratif) ; • Le renforcement de capacité du personnel de la Justice, notamment par : − L’appui aux formations des Magistrats et le personnel judiciaire auprès de l’Ecole Nationale de la Magistrature et des Greffes (ENMG), − Et l’appui aux formations du personnel pénitentiaire auprès de l’Ecole Nationale de l’Administration Pénitentiaire (ENAP). • Le renforcement de la sécurité des établissements pénitentiaires, notamment par : − La réhabilitation des infrastructures pénitentiaires jugées vétustes, − Et la dotation des matériels de sécurité aux normes et besoins de l’administration pénitentiaire. • L’amélioration de l’alimentation des détenus par l’amélioration et valorisation des productions de camps pénaux. Les perspectives à long terme : • La consolidation de la justice de proximité par l’ouverture de nouveaux tribunaux de première instance : de 2010 à 2014, le nombre de tribunaux de première instance devra passer de 36 à 42, soit 6 nouveaux tribunaux ; • L’accélération des traitements des dossiers au niveau des juridictions : Page 83

SECTEUR ADMINISTRATIF − Pour les Tribunaux de Première instance : en 2014, 80% des dossiers seront jugés contre les 65% prévus en 2010, − Pour les Tribunaux administratifs : en 2014, 80% des requêtes seront jugés contre les 50% prévus en 2010, −

Pour les Tribunaux financiers : en 2014 80% des comptes seront jugés contre les 50% prévus en 2010.

• La maitrise de la sécurité au niveau des établissements pénitentiaires : en 2014, le taux d’évasion sera revu à moins de 1.5% contre les 3.49% réalisé en 2010. Au titre du Ministère des Finances et du Budget, les recommandations suivantes ont été soulevées : • Le renforcement de capacités des acteurs budgétaires centraux et régionaux : − En comptabilité des matières (MAE) − En passation des marchés publics (Min Sécurité Intérieure) − En établissement du BCSE ( MinSan) • La promotion de dialogue : − Entre Contrôle Financier et Trésor pour limiter le rejet au niveau du Trésor, des dossiers visés par le Contrôle Financier ; − Entre la Direction Générale de la Fonction Publique et la Direction Générale du Budget pour discuter des problèmes du texte relatif aux ECD − Entre les Directions du Système d’Information du MFB, de l’ARMP et des Ministères afin de résoudre le problème de connexion au SIIGFP et au SIGMP ; • L’amélioration des procédures et textes juridiques notamment : − Une demande d’une procédure budgétaire plus commode et adaptée à la mission de la GN ; − L’uniformisation de l’interprétation des textes par les Trésoreries Générales (tenue d’une assemblée générale des Trésoriers Généraux) ; − La précision du statut juridique des Régions (CTD ou Circonscription administrative) ;

− La notification systématique des Arrêtés de création des Régies de recettes au comptable de rattachement, à la Direction de l’Exécution et de la Synthèse Budgétaire et au Service Régional de l’Exécution Budgétaire ; − L’application du Code des Marchés Publics même pour le compte de dépôts et la Caisse d’Avances ; • La réforme organisationnelle : − Suggestion de mise en place de PRMP interministérielle au niveau des Régions ; − Mise en place d’une Direction Régionale des Travaux Publics dans la Région de Melaky. • Pour le Ministère de la Fonction Publique, du Travail et des Lois Sociales : − Les défis concernent surtout :  Asseoir les rôles de la Fonction Publique:  Sauvegarde des valeurs fondamentales du service public  Défense de l’intérêt général  Promotion du développement économique et social.  Acquisition d’une culture de performance et GAR appliquée. • Les perspectives : − Gestion Prévisionnelle des Effectifs et des Compétences (GPEEC) opérationnelle − Système Intégré de Gestion des Ressources Humaines (SIGRHE) efficace et opérationnel − Système de suivi-évaluation efficace. • Pour le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de la Décentralisation, les efforts seront focalisés sur la réalisation des actions programmées en 2010 mais qui n’ont pu être réalisées suite au recadrage budgétaire : • Dans la production de documents et outils de planification pour la mise en place d’un territoire bien aménagé et le développement harmonisé et durable de chaque territoire (Région, Commune, Quartier….) • Dans le Programme PN2D afin de : − Continuer l’appui et l’accompagnement des CTD ; − Améliorer davantage la capacité technique et financière des CTD ; • Poursuivre la mise en œuvre FDL.

Page 84

FINANCEMENT DES PROGRAMMES 1- Financement extérieur - Aides Publiques au Développement (APD) Selon les informations fournies par le Secrétariat Technique Permanent auprès de la Primature, le volume de l’Aide Publique au Développement a légèrement augmenté passant de 247,0 millions de DTS (398,5 millions USD) en 2009 à 303,8 millions de DTS (452,8 millions USD) en 2010, soit une hausse de 22,9%. Tableau 25 : Estimation du volume global de l’aide à Madagascar 2006-2010

Décaissements

2006

2007

2008

2009

2010

Millions DTS

331, 5

263,0

372,4

247,0

299,9

Millions USD

534,7

424,3

600,7

398,5

452,8

Tableau 26 : Allocation par groupe de donateur

PTF Bilatéraux

Mio USD

192,8

174,6

144,1

Variation 2010/2009 (%) -17.5

Mio DTS

119,6

108,3

95,2

-12.1

PTF Multilatéraux

Mio USD

407,8

223,9

308,7

37.9

Mio DTS

252,9

138,9

204,8

47.5

Mio USD

0.0

0.0

0.0

0.0

Mio DTS

0.0

0.0

0.0

0.0

Mio USD

600,7

398,5

452,8

13.6

Mio DTS

372,4

247,1

299,9

21.4

Groupe de donateurs

Par rapport à l’année 2009, on enregistre une diminution de 10,3% de l’aide bilatérale surtout de la part de l’Allemagne, la Chine et l’Inde. Toutefois, l’aide octroyée par les Etats-Unis a enregistré une forte augmentation passant de 20,6 millions de DTS en 2009 à 39,5 millions de DTS en 2010, soit une hausse de 91,7%. Le financement de l’aide provenant des Partenaires Techniques et Financiers (PTF) multilatéraux a largement augmenté passant de 138,9 millions de DTS en 2009 à 204,8 millions de DTS en 2010, soit une hausse de 47,5%. La Banque Mondiale, le Système des Nations Unies, et le Fonds Mondial Contre le VIH/SIDA, Tuberculose et Paludisme constituent les principaux Bailleurs multilatéraux.

2008

2009

2010

ONG

Source : AMP – Madagascar, Primature

L’aide extérieure est composée de 31% d’aide bilatérale et de 69% d’aide multilatérale. Au titre de l’année 2010, l’APD a financé 415 projets dont 164 projets à travers l’aide bilatérale et 253 projets sur financement multilatérale. En 2008, le volume de l’Aide Publique au Développement enregistré dans la base des données nationale sur l’aide extérieur fournies par l’AMP – Madagascar est de 600,7 millions USD, mais le volume de l’Aide Publique au Développement enregistré de cette année s’élève à 700 millions USD. Cela signifie que quelque montant de 99,3 millions USD n’a pas pu être comptabilisé dans la base.

Unité

TOTAL Source : AMP – Madagascar, Primature

L’allocation par type le financement, montre que l’APD a été composée de 67,2% de subventions allouées à la mise en œuvre de 330 projets, et 30% sur fonds d’emprunt pour le financement de 49 projets d’investissements. Le reste est constitué de l’Assistance Technique (0,7%) et de financement en nature (2,1%). Tableau 27 : Profil de l’aide par type de financement 2009 Type de financement

Subvention En Nature Emprunt Assistance Technique TOTAL

Montant Mio DTS

Montant Mio USD

2010 Montant Mio DTS

%

Montant Mio USD

%

165,7 5,2 68,9

267,3 8,1 111,3

68,4 0,2 28,5

202,3 1,3 91,1

302,3 2,1 137,3

67,9 0,4 30,87

2,3

3,7

0,9

2,1

3,1

0,7

242,2

390,4

100

294,8

444,9

100

Source : AMP – Madagascar, Primature

Page 85

FINANCEMENT DES PROGRAMMES Au niveau sectoriel, on enregistre globalement une augmentation de l’APD par rapport à l’année 2009. • Le secteur social a bénéficié de 56,1% de l’APD avec une importante augmentation de 54,7% de son allocation par rapport en 2009 ; •

Le secteur Infrastructure a reçu les 19,4% de l’APD avec une augmentation de 22,8% du volume de l’allocation par rapport à 2009 ;



Le secteur administratif a bénéficié 8,1% de l’APD avec une hausse de 27,5% de l’allocation par rapport à 2009.

Toutefois, le secteur productif qui a bénéficié de 16,4% de l’aide a subi une diminution du volume de l’allocation à hauteur de 28,7% par rapport à l’année 2009 ; Tableau 28 : Structure des décaissements des APD selon les secteurs prioritaires au niveau national

Secteur d’intervention

Décaissements effectifs en 2009

Décaissements effectifs en 2010

Tableau 29 : Part de l’aide inscrite dans le budget de l’Etat 2009-2010 Inscription dans le Décaissement 2009 Décaissement 2010 budget de l’Etat

Unité et %

Mio DTS

Mio USD

%

Mio DTS

Mio USD

%

Totaux 2009-2010

Mio DTS

Mio USD

%

Non inscrit dans le budget

91,5

147,6

37,8

106,5

160,8

39,9

199,7

308,4

36,2

Inscrit dans le budget

150,5

242,8

62,3

188,1

284,1

60,1

351,3

526,9

63,8

TOTAL

242,0

390,4

100

294,6

444,9

100

551,1

835,3

100

Source : AMP – Madagascar, Primature

Productif

69,8

112,6

49,8

75,2

16,4

Il faudrait noter que certains types d’assistance fournis par les PTF ne sont pas inscrits dans le Budget de l’Etat avec une proportion aux environs de 36% de l’APD durant les deux dernières années. Cet écart a été alloué sous différentes formes, telles que paiements directs, assistance secours d’urgence, certains financements de l’assistance technique ainsi que de la coopération décentralisée.

Infrastructure

50,3

81,2

59,1

89,1

19,4

2- Financement des dépenses publiques :

107,6

173,5

165,8

250,3

56,1

19,4

31,2

25,3

38,1

8,1

247,0

398,5

299,9

452,8

100

Unité

Social Administratif TOTAL

en Mio DTS

Source : AMP – Madagascar, Primature

en Mio USD

en Mio DTS

en Mio USD

%

Au titre de l’année 2010, l’exécution budgétaire pour le financement des dépenses publiques indique que les 6,84% des ressources totales engagées proviennent de ressources extérieures, et 93,16% des ressources intérieures, contre respectivement 10,18% et 89,82% en 2009. Malgré l’augmentation des recettes intérieures, la Loi des Finances est toujours placée sous le signe de l’austérité en raison de l’absence des aides budgétaires. Le taux d’exécution budgétaire a atteint 80,6%.

Page 86

FINANCEMENT DES PROGRAMMES Tableau 30 : Situation des sources de financement (En millards d’Ariary)

Situation des Engagements par source de financement TOTAL EXTERIEUR SUBVENTIONS EMPRUNTS

2008

%

2009

%

2010

%

654,1

19,59

210,4

10,18

166,60

6,84

265,0 389,1

7,94 11,65

116,5 93,9

5,64 4,54

39,30 127,30

1,61 5,23

TOTAL INTERIEUR

2 685,2

80,41

1 855,9

89,82

2 269,50

93,16

RECETTES TOTALES TOTAL GENERAL Source : MFB/DGB

2 685,2 3 339,3

80,41 100,00

1 855,9 2 066,3

89,82 100,00

2 269,50 2 436,10

93,16 100,00

Tableau 31 : Réalisation des engagements (En milliards d’Ariary) Types de 2008 % 2009 % financement Fonctionnement Investissement Ensemble Source : MFB/DGB

1391,39

75,18

459,30 1850,69

2010

%

1 435,1

71,8

1 395,77

68,58

24,82

639,42

31,42

558,7

28,2

100

2 035,19

100

1 993,8

100

Les engagements budgétaires en 2010 s’élèvent à 1 993,8 milliards d’Ariary contre 2 035 milliards d’Ariary en 2009, soit une légère diminution de 2,03%. Le taux d’engagement pour les dépenses de fonctionnement est de 71,8% des ressources totales (soit 1 435,1 milliards d’Ariary) tandis que celui des dépenses d’investissements est de 28,2% des ressources (soit 558,5 milliards d’Ariary). Au cours de l’exercice budgétaire 2010, une grande partie des dépenses publiques qui s’élève à 79,2% du budget total sur ressources intérieures, toutes natures confondues, ont été allouées aux secteurs infrastructures et administratif. Leur part dans le budget est respectivement de 53,6% pour le secteur administratif et 25,5% pour le secteur infrastructures. Concernant les sous-secteurs, leurs parts respectives par rapport au budget total sont : • • • • •

39,7% pour le Pouvoir Public 15,1% pour l’Urbanisme et l’Aménagement du Territoire 12,6% pour l’Economie et Finance 8,7% pour l’Agriculture, l’Elevage et la Pêche 4,8% pour l’Education

• 4,3% pour les Transports • 1.9% pour la Santé Toutefois, l’on rencontre des problèmes de retard dans l’exécution budgétaire dont les facteurs sont relatifs à : • • • •

La non maitrise du Budget de Programme par les acteurs, L’erreur de programmation, La manque de maitrise de la nomenclature budgétaire, L’existence des demandes de dérogation à la fin de l’année.

Tableau 32 : Réalisation des dépenses des investissements (En Milliards d’Ariary)

Destination

2008

2009

2010

Secteur Productif

65,3

73,9

55,2

Agri/Elevage/Pêche/Sylviculture

54,7

65,4

50,9

0,4 0,5

0,2 1,4

0,9 0,2

1,1 8,6 68,9 40,9 20,5

0,5 6,4 86,6 59,2 12,3

0,3 2,9 149,2 43,9 2,4

Eau et assainissement

4,3

12,2

14

Urbanisme et Aménag territoire

3,2

2,9

87,9

Industrie et artisanat Mines Tourisme Environnement Infrastructure Transport Energie

Télecommunications

0

0

1

Social

61,5

90,4

65,9

Education et Format. Prof.

22,7

25,8

28,3

9,2

47,5

11,3

Actions sociales

29,6

17,1

26,3

Administratif Pouvoirs publics

87,4 14,5

154,5 35,4

313,1 231,7

Economie et Finances Administration générale

59,6 4,5

85,9 7,4

73,7 4,1

8,8

25,8

3,6

283,1

405,4

583,4

Santé

Souveraineté TOTAL GENERAL Source : MFB/DGB

Page 87

FINANCEMENT DES PROGRAMMES Solde des opérations globales : Par rapport aux deux dernières années, le déficit budgétaire a été maîtrisé en 2010, n’atteignant seulement que 1,9% du PIB contre 2,8% en 2008 et 2009. Cette amélioration a été le résultat de : • la bonne gestion des dépenses publiques ; • la bonne gouvernance et à la Gestion Axée sur les Résultats ; • la politique d’austérité et ; • la révision à la baisse du budget octroyé à tous les Ministères/Institutions sauf la Présidence de la HAT et les Départements en charge de la défense et de la sécurité intérieure. Le déficit budgétaire s’élèvant à (-195,5) milliards d’Ariary a été financé surtout par : • Le financement extérieur net des projets de 132,3 milliards d’ariary. • Le financement intérieur particulièrement de :

net

de

46,1

milliards

d’Ariary,

composé

− Recours au financement du système bancaire de 103,9 milliards d’Ariary notamment les BTA ; − Dépôts des correspondants du Trésor de 194 milliards d’Ariary. L’on note que l’Etat s’est désengagé du système bancaire d’un montant de 251,8 milliards d’Ariary compensé par l’afflux des financements du système non bancaire et des dépôts des correspondants du Trésor. • Et les recettes du Fonds de Privatisation de 17,1 milliards d’Ariary.

3- Situation des paiements extérieurs Selon le rapport du Doing Business 2010 sur l’environnement des entreprises et la facilité de pratiquer des affaires, Madagascar est passé au 140è rang sur 183 pays en 2010 contre 138è/183 rang en 2009, soit un recul de deux places par rapport à l’année dernière. Ce recul est lié notamment : • Au coût élevé de l’électricité empêchant la création d’entreprises ; • Aux difficultés d’accès aux sources de financement des entrepreneurs ; • Au ralentissement du commerce transfrontalier ;

• Au net recul des prix à l’exportation suite au ralentissement de la demande mondiale liée à la crise économique et financière internationale ; • Au titre de l’année 2010, la situation de la balance de paiement s’est améliorée : • Les recettes d’exportations des biens et services s’élèvent à 702,12 millions de DTS contre 682,2 millions de DTS en 2009, soit une légère augmentation de 2,9%. Toutefois, on enregistre une baisse en volume et en valeur de certains produits d’exportations notamment les biens alimentaires (-10,6%) et les produits de Zones Franches (-14,0%) liés encore à la suspension de l’AGOA. • Par contre, la valeur des importations a chuté de 17,6%, passant de 1 763,2 millions de DTS en 2009 à 1 407.1 millions de DTS en 2010. Les importations des biens d’équipement ont connu une diminution de l’ordre de 36,3%. Alors, on enregistre une nette hausse des importations des biens alimentaires, de l’ordre de 17%, et de l’énergie qui a atteint 25,5%. • En effet, les échanges commerciaux de Madagascar avec l’extérieur ont dégagé une balance commerciale déficitaire de 705 millions de DTS en 2010 contre le déficit de 1082 millions de DTS au titre de l’année 2009. Par contre, la balance de services a été excédentaire de 9 millions de DTS suite particulièrement au redressement des services liés aux Transports et Voyages et aux recettes des Services privés. • Malgré le retrait des investisseurs lié surtout à l’instabilité macroéconomique, on enregistre une forte augmentation des IDE au titre de l’année 2010. En effet, le montant des IDE s’élevait à 536,6 millions de DTS contre 340,6 Millions DTS en 2009 (source : Etudes sur les IDEs à Madagascar, Février 2011 INSTAT/BCM), soit une hausse de 57,7%. Les afflux de capitaux vers les trois grands projets d’industrie extractive (QMM, Sheritt et Soalala) constituent 80% des IDE au titre de l’année. La France, l’Ile Maurice, la Chine, le Canada et les Etats-Unis restent les principaux investisseurs de Madagascar. En conclusion, pour le financement des paiements extérieurs, la balance de paiements a dégagé un solde positif de l’ordre de 44,8 millions de DTS en 2010 contre un déficit de 15,6 millions de DTS en 2008. Ce résultat est lié en grande partie à une hausse de la transaction courante et des transferts. En effet, la Banque Centrale a disposé de Réserves officielles brutes de 595,3 millions de DTS (estimation) correspondant à 3,4 mois d’importations de biens et services à la fin de l’année 2010. Page 88

INDICATEURS PRIORITAIRES

CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT DENOMINATION INDICATEURS Taux de croissance économique(%)

2003

2004

2005

2006

2007

2008

2009

Objectif

2010 Réalisation

2012

2015 Objectif Objectif SNISE OMD 0,5 7 à 10

Périodicité

Sources de vérification

annuelle

MEI/DEME

9,8

5,3

4,6

5

6,3

7,1

-4,1

2,6

Esperance de vie à la naissance

53,8

54,2

54,7

55,2

55,7

56,2

56,7

-

57,2

-

- Tous les 10 ans

Esperance de vie des femmes Esperance de vie des hommes Taux d'alphabétisation confondu (Homme et Femme) en % Taux net de scolarisation du primaire (%) Taux net de fréquentation scolaire (%)

54,7 52,8

55,1 53,2

55,6 53,7

-

-

-

-

-

-

-

-

INSTAT INSTAT

73,1

73,1

59,6

74,1

74,1

74,8

77

-

71,4

-

100

INSTAT

82,2

96,8

98,2

83

84

86

73,4

98,7

100

Classement climat des investissements (Banque mondiale) Indice de perception de la corruption de Transparency International (base 10) Pourcentage des exploitants ruraux ayant des titres ou certificats fonciers (%)

Flux net d'IDE (millions de DTS)

RATIO de PAUVRETE (%) Part du cinquième le plus pauvre de la population dans la consommation (%)

Cadre intermédiaire estimé par OMD

MEN annuelle

EDSMD IV: 81

Taux brut de scolarisation (tous niveaux confondus) Ratio revenu estimé Hommes/Femmes IDH ISDH Taux d’achèvement de l’enseignement primaire (%)

RGPH/INSTAT

Obv.

OMD INSTAT

56,3

64,7

67

69,9

71,7

74

-

-

-

-

-

INSTAT

1,39 0,505 0,503

1,39 0,514 0,513

1,36 0,46 0,525

0,535 0,533

0,555 0,553

0,571 0,569

-

0,566 0,564

0,572 0,57

-

-

INSTAT INSTAT INSTAT

-

47

57

57

54,3

67

64,5

-

-

85

100

-

-

131/155

149/175

149/175

149/178

138/178

-

140/183

80

-

-

-

2,8

-

3,2

3,4

3

2,8

2,6

5

-

annuelle

BIANCO

-

-

10

10

10,42

-

-

-

-

75

-

Trimestrielle

MAEP

9,1

35,7

58

150,5

652,1

441,5

340,6

-

536,6

259

73,6

72,1

68,7

67,5

66,3

65,4

-

-

76,5

50

-

6,4

7,3

6,7

-

-

-

-

-

-

-

annuelle

BM/Doing business

annuelle

35 EPM tous les 3 -

MEN

Tous les 2 ans

BCM

2009: Etude sur les IDE à Madagascar réalisée par l'INSTAT 1 DTS= 3116,5 Ar

INSTAT OMD

SECTEUR PRODUCTIF: ECONOMIE Dénomination Indicateurs prioritaires

2010 2006

2007

2008

2009

Objectif

Réalisation

2012

2015

Définition des Indicateurs

Objectif SNISE

Objectif OMD

Taux de croissance économique (%)

4,6

6,3

7,1

-4,1

2,6

0,5

10

PIB/hab (USD)

288

375

481

442

482

442

647

Taux d'inflation (%) (moyenne sur la période) Taux d'inflation (%) (fin de période)

10,8

10,3

9,4

9

-

9,3

5

10,8

8,2

11,1

8

13,7

10,2

Déficit budgétaire (en % du PIB) Taux de pression fiscale (%)

4,3 10,7

2,8 11,4

2,1 12

2,8 10,6

1,9 10,5

1,1 10,9

Nombre de Centres de Gestion Agréés (CGA) mis en place et opérationnels

-

-

4

4

3

1

Nombre

Nombre de nouveaux contribuables identifiés Nombre de plate-formes d’échanges électroniques TRADENET implémentées dans des bureaux de douanes déjà opérationnels sous SYDONIA ++ Taux d'Execution Budgétaire Géneral (Engagement) (%)

-

-

1 933

10 031

37 500

16 298

Nombre

-

-

6

6

-

-

Nombre

-

-

100%

56,06

100

Recettes totales (y compris dons) (milliards d'Ar) (base engagement)

-

-

2 685,2

1 862,2

Dépenses totales (milliards d'Ar) (base engagement)

-

-

2 998,7

Classement climat des investissements ( Banque mondiale): ou indicateurs doing business:

149/175

149/175

149/178

Périodicité

Source de Verification

Observations

Variation annuelle du PIB aux prix constants (Base = 1984) Evaluée à partir de l'évolution de chaque branche économique - PIB nominal en US$/Effectif population malgche - Indice de prix à la consommation (moyenne sur la période)

annuel

MEI-INSTAT/MFB Indicateur de OGT 26 01 10 resultats determinant le déblocage des tranches variables/UE

- Déficit budgétaire en % du PIB - Recettes intérieures (fiscales et douaniéres) en% du PIB apm

annuel annuel

MEI-DEME MFB(revue 12 mois 2009)

Ponctuel

MFB

81,85

trimestre

MFB

2 806,1

2 249

MFB/DGT

2 480,5

3 445,5

2 581,1

Montant Recettes totales (y compris Trimestre dons) (milliards d'Ar) (base engagement) Montant Dépenses totales (milliards Trimestre d'Ar) (base engagement)

144/178

-

138/178

Relevant de "DOING BUSINESS à Madagascar

Enquête Doing Business BM

0,37 15

140/183

annuel

MFB/DGT

Indicateur de resultats determinant le déblocage des tranches variables/UE

Indicateur de resultats determinant le déblocage des tranches variables/UE

SECTEUR PRODUCTIF: ECONOMIE Dénomination Indicateurs prioritaires

2010 2006

Nombre de Coopératives dynamisées et renforcées Nombre de nouvelles CCI mises en place Taux d'investissement (% PIB) Taux d'investissement public (%PIB)

2007

2008

2009

Objectif

Réalisation

2012

2015

Définition des Indicateurs

Objectif SNISE

Objectif OMD

-

-

29

90

-

-

Nombre

-

-

0

12

-

-

Nombre

23,2 10,2

28,3 7,6

35,5 7,7

31 4,5

31,2 4,4

30,4 3,9

30 12,6

- Investissement brut en % PIB Investissement public en % du PIB

13

20,7

25,8

26,5

26,8

26,3

17,4

- Investissement privé en % du PIB

14,1

13,1

19,7

10

-

22,1

1,5

1,3

3,2

0,5

-

1,5

12,6

11,8

16,5

9,3

-

14,4

150,5

652,1

671,6

340,6

-

536,6

Nombre d'accords signés dans le cadre de la promotion des investissements

-

-

3

2

-

-

Crédit bancaire à Moyen et Long Terme accordé au secteur privé (% totalité du crédit) Taux de pénétration de la microfinance (%) (familles)

-

-

22,5

19,5

-

8,4

7,6

7,6

10

14

-

17,4

-

-

70 093

143 731

-

167 519

31 317

37 130

63 303

91 050

-

-

370 000

581 204

Taux d'investissement privé (% PIB) Taux d'Epargne nationale brute (% PIB) Taux d'Epargne nationale brute publique (% PIB) Taux d'Epargne nationale brute privée (% PIB) Flux IDE (en Millions DTS)

En cours de crédits des IMF (millions Ar) Encours d'épargne et/ou dépôts des IMFs (millions Ar) Nombre d' adhérents (dans les IMF)

127 923 -

682 799

Périodicité

ponctuel

Source de Verification

Observations

MEI-DPPE MC-STEP

annuel

MEI-DEME

MEI-DEME

259

- montant estimatifs des IDE

Nombre

13

Ponctuel

Etudes sur les IDEs à Madagascar, Février 2010 INSTAT/BCM MEI-DADI

Encours crédit en milliards d'Ariary en annuel % totalité du crédit

BCM

En supposant que 80% de la annuel population soient à faibles revenus, le taux de pénétration se calcule comme suit : (Nombre clients, membres, bénéficiaires) / (80% population / 4,5) ; 4,5 représentant la taille moyenne des ménages Montant Encours crédit en millions d'A Montant Encours d'épargne et/ou dépôts en millions d'Ar Nombre

MFB-DGT

CNMF MFB-DGT

2008: 3 2009: 2 APPI négociés et en attente de signatures officielles

SECTEUR PRODUCTIF: ECONOMIE Dénomination Indicateurs prioritaires

2010 2006

Taux de chômage des jeunes hommes de 15 à 24 ans (%)

2007

2009

Objectif

Réalisation

2015

Définition des Indicateurs

Objectif SNISE

Objectif OMD

9,1

-

15,1

-

6,8

6

40

-

47,6

-

42,2

25

2,9

2,9

2,3

0,25

-

3,4

6

-372,3

-655,1

-1317,1

-1 082,0

-

-705,0

173,5

148,4

66,2

-15,5

-

44,8

Exportations f.o.b (en millions de DTS)

669,6

808,2

823,8

682,2

-

702,1

Importations f.o.b (en Millions de DTS) Service de la dette en pourcentage des exportations de biens et services

1041,9

1 463

2140,9

1764,2

-

1407,2

1,6

1,7

1,6

0,94

-

2,3

Importations f.o.b (en Millions de DTS) Engagement, ou service de la dette

11

13,9

11,6

11,8

-

16

Engagement, ou service de la dette

24 500

25300

26 937

-

29 389

40 100

321,76

484,16

181,33

196,08

212,4

537

10,342,216

17,104,729

Taux de sous-emploi lié à l'inadéquation du travail (%) Réserves en devises (en mois d'importation) Solde de la Balance commerciale (millions de DTS) Solde de la Balance de paiements (millions de DTS)

Services de la dette (en million de DTS) Nombre cumulé d'emplois directs crées dans le secteur tourisme Recettes du tourisme (en millions USD) Recettes générées par le secteur artisanat (en USD)

5,2

2008

2012

14,700,000

39,1

Périodicité

Rapport nbre jeunes homme en quête annuel d'emploi sur nbre jeunes hommes actif 15-24 ans) Rapport nbre sous employé sur nbre population active - Stock officiel des avoirs en devises x trimestre 12/Importations des biens et services non facteurs Difference entre Exportations et Importations (en valeur) Balance commerciale +balance des services et Balance des revenus +balance des capitaux Exportations f.o.b (en millions de DTS) mensuel

Nombre cumulé

annuel

Source de Verification

Observations

MFPTLS/Simulati on INSTAT MFPTLS/Simulati on INSTAT BCM Calcul: DEME/DSEP

MFB-DDP/BCM

Trimestriel MTA

montant des recettes en devises Trimestriel MTA apportées par les touristes étrangers MTA

OMD

SECTEUR PRODUCTIF: INFRASTRUCTURE Dénomination indicateurs

Taux de croissance annuelle du trafic aérien de marchandise Taux de croissance annuelle du trafic aérien de passagers Volume de marchandises transportées par voie aérienne (en tonne)

2005

2006

2007

2008

2009

2010 Obj Obj SNISE Secteur

Réal

Objectif SNISE

2015 Objectif OMD

Définition des Indicateurs

30,02

-10,91

-21,87

19,58

Variation du trafic aérien de marchandises

1,92

13,64

3,84

-27,52

33,79

Variation du trafic aérien de passagers

12299

15991

14246

11131

18000 13310

-

-

Nombre de passagers transportés par voie aérienne

839458 953989

990663

718007

1300000 960614

-

-

Taux de croissance annuelle du trafic maritime de marchandises

-14,24

20,32

-19,19

2,55

Volume de marchandises transportées par voie maritime (en tonne)

3E+06 3416433 4110622

3321771

3406334

Indice de connectivité des transports maritimes Taux de croissance annuelle du trafic ferroviaire de marchandises

8,31

3000000

4000000

8,64

7,38

3,47

29,02

-8,42

23,20

Variation du trafic ferroviaire de marchandises

-17,67

29,95

-12,81

2,88

Variation du trafic ferroviaire de passagers

401500

367706

480801 452 996

190 978 157 232 204 321

178 150

238 774 183 288

517410

580163

23

7

4

-4,24

-

-

494 410

550 163

21

4

32

-9,06

42%

-6,00%

467,60%

-14,43%

Volume de marchandises transportées par voie ferrée en Tonne (Réseau Nord)

284 486 296 493 390 438

355 046

Nombre de passagers transportés (Réseau Nord)

15 124

14 217

80695

69053

68 774

66 123

-

-

-

-9,67

-24,69

14,45

22,43

36,97

-

-

-18,67

-13,56

-11,75

55,82

7,39

-

-

Taux de croissance annuelle du trafic ferroviaire de marchandises (Réseau Sud) (%) Taux de croissance annuelle du trafic ferroviaire de passagers (Réseau Sud)(%)

31

465 301 435 656

Source de Verification

Observations

Rapport d'activités ACM Rapport d'activités ACM

Variation du trafic maritime de marchandises

7,82

300746 311181

Annuelle

Annuelle

7,97

Taux de croissance annuelle du trafic ferroviaire de passagers Trafic ferroviaire de marchandises (tous réseaux confondus) Trafic ferroviaire de passagers (tous réseaux confondus) Taux de croissance annuelle du trafic ferroviaire de marchandises (Réseau Nord) (%) Taux de croissance annuelle du trafic ferroviaire de passagers ( Réseau Nord)

31,16

Flux de marchandises et de passagers dans le sous secteur Transport aérien

Périodicité

Variation du Flux de marchandises et de passagers dans le sous secteur Transport ferroviaire (Réseau Nord)

Annuelle

APMF

Annuelle

Rapport d'activités Madarail Rapport d'activités Madarail Rapport d'activités Madarail Rapport d'activités Madarail Rapport d'activités Madarail Rapport d'activités Madarail

Annuelle

Flux de marchandises et de passagers dans le sous secteur Transport ferroviaire (Réseau Nord)

Annuelle

Annuelle

Variation du Flux de marchandises et de passagers dans le sous secteur Transport ferroviaire (FCE)

Annuelle

Annuelle

de 2007 à 2009

de 2007 à 2009

de 2007 à 2009

de 2007 à 2009

SECTEUR PRODUCTIF: INFRASTRUCTURE Dénomination indicateurs

2005

2006

2007

2008

2009

Volume de marchandises transportées par voie ferrée en Tonne(Réseau Sud)

16260

14688

11062

12660

Nombre de passagers transportés (Réseau Sud)

175854 143015

123626

109097

2010 Obj Obj SNISE Secteur 15 500

17 340

Objectif SNISE 23 000

2015 Objectif OMD 30 000

170 000 117 165

185 000

240 000

47

91

-

semestrielle Etat des Routes Nationales bitumées / en terre (bon, moyen, mauvais état) selon le critère combiné de circulabilité et de transit.

Définition des Indicateurs

Flux de marchandises et de passagers dans le sous secteur Transport ferroviaire (FCE)

Périodicité

Annuelle

Annuelle

Source de Verification

-

48

48

55

Pourcentage du réseau routier national bitumé en moyen état (%)

-

41

41

33

41

7

-

semestrielle

Rapports d'activités MTPM et CTD

Pourcentage du réseau routier national en terre en bon état (%)

-

10

11

9

0

56

-

semestrielle

Rapports d'activités MTPM et CTD

Pourcentage du réseau routier National en terre en moyen état (%)

-

19

19

18

21

21

-

semestrielle

Rapports d'activités MTPM et CTD

Pourcentage des communes accessibles par voie de surface toute l'année (%)

-

40

53

60

54

63

64

-

Rapport entre le nombre de communes accessibles par voie de surface toute l'année sur le nombre total de 1557 communes

Annuelle

Rapport et enquête Base de données routières

Taux de fiabilité des prévisions météorologiques (%)

-

-

-

65

69

70

-

-

Indice de réalisation globale des prévisions météo

Annuelle

Rapport d'activités MPTC/OMERT

35 6

47 10

40 6 -

-

Rapport entre le nombre de ménages ayant Annuelle accès à l'électricité et le nombre total de ménages

Min en charge Energie

Rapport entre le nombre de ménages ayant accès à l'électricité et le nombre total de ménages

INSTAT

-

-

-

EDSMD-IV: 17,4

Taux d'accès des ménages à l'électricité au niveau national (%) Taux d'accès des ménages à l'électricité en milieu urbain(%)

19,14

-

45

45

55,72

EPM: 12,3 74

-

Rapport entre le nombre de ménages urbains ayant accès à l'électricité et le nombre total de ménages urbains

Annuelle

Observations

Rapport d'activités Madarail Rapport d'activités Madarail quel est le mode de Rapports calcul? d'activités MTPM et CTD

Pourcentage du réseau routier national bitumé en bon état (%)

Taux de couverture du réseau (%) Nombre des régions utilisatrices des informations météo Taux d'accès des ménages à l'électricité au niveau national (%)

65

Réal

Min en charge Energie

Dans l'EDSMD-III (2003-2004), ce taux est de 20,3%

SECTEUR PRODUCTIF: INFRASTRUCTURE Dénomination indicateurs

2005

2006

2007

2008

2010 Obj Obj SNISE Secteur

EDSMD-IV: 68,6

Taux d'accès des ménages à l'électricité en milieu urbain(%)

Taux d'accès des ménages à l'électricité en milieu rural (%)

2009

-

5

5

Objectif SNISE

2015 Objectif OMD

EPM 39,1

7,59

Définition des Indicateurs

Périodicité

Rapport entre le nombre total des ménages Urbains ayant accès à l'électricité et le nombre total de ménages Urbains,La définition du milieu urbain est faite selon la classification de la JIRAMA 10

EDSMD-IV: 8,2%

Taux d'accès des ménages à l'électricité en milieu rural (%)

Réal

-

EPM 4,8

Rapport entre le nombre de ménages ruraux ayant accès à l'électricité et le nombre total de ménages ruraux

Source de Verification INSTAT

Annuelle

Rapport entre le nombre de ménages ruraux ayant accès à l'électricité et le nombre total de ménages ruraux

Observations

(1)une localité est équivalent à un Fokontany ; EDS III: urbain, 52,7%

Min en charge Energie

INSTAT

EDS III : 10,8

Taux de pénétration téléphonique (fixe et mobile)(%)

6,3

12,2

26,2

32,31

24,78

43,96

32,89

-

Rapport entre le nombre d'abonnés en téléphonie (fixe et mobile) et le nombre total de population . Traduit la couverture en téléphonie en terme d'usagers,utilisateurs

Annuelle

Rapport OMD l'existance d'activités d'abonnés dans MPTC/OMERT plusieurs opérateurs peut gonfler le taux de pénétration

Taux de pénétration téléphonique (mobile)(%)

5,8

12

25,4

32,2

37,3

43,1

59,6

-

Rapport entre le nombre d'abonnés en téléphonie mobile et le nombre total de la population

Annuelle

MTPNT

5

25

10

20

-

Nombre de Vohikala

Annuelle

MTPNT

53 301

-

147655

160000

175000

Nombre de transactions E-Mandat

Annuelle

Paositra Malagasy

Nombre de Vohikala installés 3925

Nombre de transactions E-Mandat via transaction de paiment électronique(TPE) Taux de couverture Radio FM-Ondes Moyennes et Ondes Courtes (%)

90

ORTM

Taux de couverture Radio FM (%)

79

ORTM

61

Taux de couverture TV(%) Nombre de bureaux poste ouvert Taux de possession de téléphone fixe et mobile Taux de couverture des Communes en services postaux (en%) Taux de desserte en eau potable au niveau national (%)

103

103

39

41,5

42,5

42,5

37,87

37,13

38,96

42,14

-

45

ORTM

110

140

150

Nombre de bureau de poste ouvert

Annuelle

Paositra Malagasy

ND

65

-

Rapport entre le nombre de communes dotées de bureaux de postes et le nombre total de 1557 communes

Annuelle

Rapport d'activités MPTC/OMERT

42,6

65

-

Pourcentages des personnes desservies en eau potable par rapport à la Population totale

Annuelle

Min Eau

OMD

SECTEUR PRODUCTIF: INFRASTRUCTURE Dénomination indicateurs

2005

2006

2007

2008

2009

2010 Obj Obj SNISE Secteur

EDSMD-IV: 39,9

Taux d'accès de la population à l'Eau potable au niveau National

Réal

Objectif SNISE

2015 Objectif OMD

EPM 44,9

Définition des Indicateurs

Périodicité

Pourcentage des personnes ayant accès à l'eau potable par rapport à la population totale

Source de Verification INSTAT

-

Taux de desserte en eau potable en milieu urbain (%)

60,24

57,32

56,14

31,55

34,96

34,11

Proportion de la population rurale ayant accès aux latrines (%) Proportion des ménages ne disposant pas de toilette au niveau national (%)

38,15

55,7

95

-

EPM 70

38

EDSMD-IV: 32,2

Taux d'accès de la population à l'Eau potable en milieu Rural

Pourcentage de la population ayant accès aux latrines au niveau national (%) Proportion de la population urbaine ayant accès aux latrines (%)

60

EDSMD-IV: 87,4

Taux d'accès de la population à l'Eau potable en milieu Urbain

Taux de desserte en eau potable en milieu rural (%)

56,17

39

Pourcentage de la population urbaine ayant accès à l'eau potable par rapport à la population totale en milieu urbain -

-

EPM 38,5

50,05

49,24

55

47,97

71

-

68,54

68,3

66,44

66,49

68

64,7

87

45,9

44,89

43,9

44,39

43,28

66

-

-

-

EDSMD-IV 43

EPM 52,8

-

Proportion de la population utilisant des EPM latrines ou mieux comme type de 67,4 toilette en milieu urbain

-

Proportion de la population utilisant des EPM latrines ou mieux comme type de 47 toilette en milieu rural

-

-

-

-

-

-

-

Pourcentage de la population rurale desservie en eau potable par rapport à la population totale en milieu rural Pourcentage de la population rurale ayant accès à l'eau potable par rapport à la population totale en milieu rural

51,1

Proportion de la population utilisant des EPM latrines ou mieux comme type de 51,5 toilette au niveau national

Pourcentage de la population urbaine desservie en eau potable par rapport à la population totale en milieu urbain

Annuelle

EDS III : 34,8% Le taux de desserte en eau potable reflète l'avancée en infrastructure tandis cet indicateur met en exergue l'accèes à l'eau potable

Ministère de l'Eau

INSTAT -

-

Ministère de l'Eau INSTAT

Ministère de l'Eau

-

Annuelle Rapport entre le Nombre de personnes ayant accès aux latrines et l'effectif total de la Population (respectivement au niveau national/en milieu urbain/ en milieu rural) Annuelle

-

Annuelle

Ministère de l'Eau INSTAT

Pourcentage des ménages ne disposant pas de toilletes par rapport au nombre total des ménages

Observations

Ministère de l'Eau

-

EPM 39,8

-

EPM 57,8

-

EPM 35,2

-

OMD EDS III : 55,1

INSTAT

INSTAT

INSTAT

Dans l'EDSMD-III (2003-2004), ce taux est de 44,9%

SECTEUR PRODUCTIF: DEVELOPPEMENT RURAL Dénomination indicateurs

Base line 2006

Base line 2007

Pourcentage surface securisée (%) Guichets fonciers mis en place et opérationnels Nombre de certificats fonciers délivrés

Nombre de titres fonciers établis

Nb de Plan local d'Occupation Foncier (PLOF) élaborés Rendement rizicole (tonnes/ha) Production rizicole (Tonnes)

2009

8 403 ha soit 64% 43

nd

71

50

58

Définitions des indicateurs

Périodicité

Source de vérification

Trimestrielle

MAEP

26 893

29 400

10 521

826000

Certificats fonciers: document personnel ou collectif delivré annuellement par les Guichets Fonciers attestant la propriété d'un terrain

Trimestrielle

MAEP

500 000

512 265

11 527

28 292

11 250

48237

953000

Titres fonciers: document délivrés annuellement Trimestrielle par les Services fonciers attestant la propriété d'un terrain à une personne

MAEP

193

71

3,03 4.914.500

3,03 6 295 564

5 932 550

6 10 500 000

Production (en t) / Superficie (en ha) Quantité totale de riz produit

MAEP MAEP

2,78 3 640 000

2,8 4 07 000

212.440 ha sont irrigués dont 50 810 ha réhabilités/ aménagés dans 19 régions

Bonnes maîtrises d'eau: superficies de terrain possédant un réseau hydro agricole opérationnel dont le débit et le volume des eaux sont contrôlés par le service du génie rural

MAEP

13 330

56 000 tonnes

4 950 tonnes

MAEP

2 220

2 852

3 853 tonnes

1 935 tonnes

Engrais: fertilisants des terrains (peuvent être soit des engrais chimiques, soit des engrais organiques) utilisés chaque année Semences: graines végétales aptes à créer une plante parfaite (on parle ici exclusivement des semences végétales. ) utilisées chaque année

nd

nd

7 000 000

5 472 961

82%

4 156 900 vaccins

119 250

5812404 vaccins 131 000

3 460 000    vaccins 136 200 tonnes  

11 882 540

20 000

23 764

Quantité d'intrants (sémences) utilisés (t)

1 500

9650000

9200000

105 000

116 750

Annuelle Trimestrielle

120 000 ha 

30 000

Montant des recettes des exportations Agricoles (X 106)

2015 Objectif OMD

10 075

Quantité d'intrants (engrais) utilisés (t)

Poduction d'alevins

2012 Objectif SNISE

3 500

482 820

Maintien à 80% du taux de vaccination du cheptel bovin Production annuelle des ressources halieutiques (Tonnes)

Objectif

1 100

Superficies irriguées après travaux d'aménagement (en ha)

Nombre de têtes de cheptel

2010 Réalisation

2008

178700 dont 184 100 dont 215ha 60 723 aménagées/r aménagées/r éhabilitées éhabilitées

340 000 455 439, 692 573 Ar

nd

150 000 tonnes 

1000000 de tilapia et 22500 de tilapia et 13000000 en 10000000 en rizipisci rizipisci culture culture 230 477,29

12 000 000

Cheptel: ensemble de détails d'une exploitation agricole produits chaque année

MAEP

Annuelle

MAEP

MAEP 227 000

1 060 000

Ressources issues de la pêche tant maritime que continentale produites chaque année

Montant total des produits Agricoles (tous confondus) exportés chaque année

SECTEUR PRODUCTIF: ENVIRONNEMENT Dénomination indicateurs

2006

2007

2008

5 000

4 751,895

4 840

6 694,904

2012 Objectif SNISE 6 000

40

48

50

26

70

-

-

nd

22,7

-

-

421 089

468 682

481 784

500 000

489 308,91

540 000

-

35

45

50

63

56

E-gouvernance du MEF mis en place indicateur cumulé - (%)

5

8

34

38

Nombre de contrôles forestiers et environnementaux effectués

78

423

277

134

Objectif Superficie des aires protégées créées indicateur cumulé - (en milliers d’ha) Taux de réduction des surfaces incendiées (%)

Pourcentage de surfaces couvertes de forêts (%) Superficies cumulées reboisées et restaurées - indicateur cumulé - (ha) Pourcentage des investissements conformes au Décret MECIE (%)

3 736

4 377

32

53

22,7

-

32 285

4 751,895

75

150

2009 Réalisation

Objectif

2010 Réalisation

2015 Définition des indicateurs Objectif OMD Superficie des aires protégées créées (en milliers d’ha)

-

-

Périodicité

Source Observations de vérification

Annuelle

MEF

Taux évalué à partir des données/année par le biais d'un dispositif nommé "alert fire"

Annuelle

MEF

Pourcentage de surfaces couvertes de forêts (%) Nombre cumulé de superficies reboisées et restaurées (ha) Pourcentage des investissements conformes au Décret MECIE

Annuelle

MEF

Annuelle

MEF

Annuelle

MEF

E-gouvernance du MEF mis en place

Annuelle

MEF

Nombre effectivement enregistré

Annuelle

MEF

N o u v e a u x i n d i c a t e u r s a

SECTEUR SOCIAL: EDUCATION Dénomination Indicateurs prioritaires Taux de couverture du préscolaire (%)

Nombre de centres préscolaires publics et communautaires fonctionnels Nombre d'éducateurs du préscolaire formés Nombre d'enfants inscrits dans des centres préscolaires Taux de Scolarisation de l’enseignement Primaire Brut (%)

Taux de Scolarisation de l'enseignement primaire Net (%)

2006

2007 7

22

121,0

83,0

2008

2009

2010 Réal

Obj

2012 2015 Définition des indicateurs Obj Obj SNISE OMD 15,7 20 pourcentage d'enfants de 3 à 5 ans fréquentant un centre préscolaire

7,1

7,4

7,5

15

195

2 903

3 275

3 301

280

6 089

7 187

152 580

164 063

179 536

184 922

180 727

119,0

121,0

127,0

109,0

127,0

84,0

86,0

3 275 7 236

81,0

83,0

3 152

Nombre de salles de classe construite/réhabilitées

Taux d'achèvement de l'éducation primaire de 5 ans (%)

Taux de redoublement Primaire Taux d'abandon Primaire Nombre de nouveaux entrants en CP1 (dotés de kits scolaire) Taux de scolarisation dans les Collèges (brut) en %

Taux de redoublement Collèges

Recensement annuel scolaire; INSTAT - Service statistique du MEN; DPEFA/MEN

Nombre

Annuelle

Nombre

Annuelle

Rapport d'activités annuel DEFP/MEN Rapport d'activités annuel DEFP/MEN

57,0

73 158

78 919 47

15 180

2 000

5 300

42 098

53,0

59,0

64,0

66,0

18,1 17,1

17,5 17,3

84 907 48

90 358 48

17,8 15,9

Annuelle

100% Nombre d'enfants en âge de scolarisation pour le niveau et qui sont scolarisés rapporté à l'effectif des enfants scolarisables pour une année scolaire Nb total des salles de classes construites dans le primaire

Nombre d'élèves/enseignants Nombre d'enseignants FRAM nouvellement recrutés

Annuelle

950 010

32,0

32,0

9,6

10,0

33,7

11,9

Effectif total du préscolairex100/populati on de 3 à 5 ans

effectif des élèves scolarisés x 100/ population de 6-10 ans

effectif des élèves scolarisés de 6-10 ans x 100/ population de 6-10 ans

Rapport d'activités annuel du Service des Constructions et intrants/DGEFA

Effectif total des enseignants FRAM recrutés 85

100 Rapport entre le nombre d'enfants d'une cohorte donnée réussissant à l'examen de fin de d'année et la même cohorte atteignant la fin du cycle primaire

Rapport d'activités annuel DRH Annuelle

Annuelle

Services statistiques MEN, INSTAT, Annuaire statistique MEN/Indicateur de resultats determinant le déblocage des tranches variables/UE

Efectif des élèves du CM2 non redoublants x 100 / population de 10 ans (OMD)

17,8 14,1

941 318 1 324 536 34,4

Services statistiques MEN, INSTAT, Annuaire statistique MEN /Indicateur de resultats determinant le déblocage des tranches variables/UE Services statistiques MEN, INSTAT, Annuaire statistique MEN /Indicateur de resultats determinant le déblocage des tranches variables/UE

Mode de calcul

89 038 40

Total des kits distribuées ?? 993 823

Sources de vérification

Annuelle

Effectifs des enfants scolarisés rapporté à l'effectif des enfants scolarisables 98%

Périodicité

1 113 615 36,4

33,8

11,7

Annuelle taux d'inscription dans les collèges

Annuelle

Rapport d'activités annuel du Service des Constructions et intrants/DGEFA Services des Statistiques MEN, INSTAT

effectif total des élèves x 100/population de 11-14 ans

SECTEUR SOCIAL: EDUCATION Dénomination Indicateurs prioritaires

2006

2007

Taux d'abandon Collèges Taux d'achèvement Collèges Taux de scolarisation dans Lycées/second cycle (brut) en %

Taux d'abandon Lycées Taux de redoublement Lycée Taux d'achèvement Lycées Nombre des intrants pédagogiques distribués

2008

27,6 21,4 10,0

1 201 600

2009

30,2 23,7 11,3

32,0 11,4 8,3

29,2 10,2 9,3

3 705 009

3 500 000

23 061

28 562

Obj

2010 Réal

30,2 25,9 12,1

2012 Obj SNISE 32,2 26,9 13,1

33,5 11,1 9,0

310

325

Périodicité

taux d'inscription dans l'enseignement secondaire général

Annuelle

Total des intrants pédagogiques distribués

Annuelle

Effectif total des enseignants FRAM subventionnés Nombre d'étudiants dans l'enseignement supérieur pour 100 000 habitants

Nombre d’Etudiants pour 100.000 habitants à l'enseignement supérieur 293

Définition des indicateurs

Sources de vérification

Services des Statistiques MEN, Rapport d'activités annuel

taux d'Alphabétisation confondu (H&F : 1549 ans) Nombre de personnes inscrites dans les programmes d’alphabétisation

Budget de l'Education par rapport au budget total (%)

Taux d'engagement par rapport au budget alloué au secteur (%) Ministère de l'Education Nationale (MEN)

74,1

388

344

17,4

3,1

3,1

3,3

3,5

16,7 24,0 1,3

18,2 28,7 1,2

18,2 23,8 1,2

15,0 24,6 1,2

74,1

5 525

5 775

nd

74,8

77,0

71,4

14 351

12 370

22,7

17,7

15,1

82,6

73,69%

Rapport entre l'effectif total des élèves et la population de 15-17 ans

Rapport d'activités annuel du Service des Constructions et intrants/DGEFA Rapport d'activités annuel DRH

Annuelle

Annuelle

Enquête annuelle des institutions supérieures. Département responsable: Service scolarité et DGESR

Taux Brut de Scolarisation de l'Enseignement Supérieur (%)

Taux de Redoublement ESUP (%) Taux d'Abandon ESUP (%) Taux d'Achèvement ENSUP (%) Nombre annuel des diplômes de l'enseignement supérieur

Mode de calcul

46,9 11,1 9,3

Nombre d'enseignants FRAM subventionnés

286

2015 Obj OMD

TBS (%)=Effectif total des étudiants de l'enseignement supérieur / Nombre pop, 18-22ans

Effectif total des étudiants de l'enseignement supérieur diplômés

218 500

Pourcentage des adultes sachant lire et écrire Effectif total des apprenants inscrites dans les programmes d’alphabétisation

Annuelle

Rapport annuel DALPHA

OMD

Annuelle MEN, MFB

montant budget éducation x 100/montant budget total

MEN, MFB

Montant engagé x 100 / montant total alloué

Annuelle

82,16%

Effectif total des étudiants de l'enseignement supérieur *100000hab. / Nombre total des habitants

Annuelle

SECTEUR SOCIAL: FILET DE SECURITE, GENRE ET DEVELOPPEMENT Dénomination indicateurs 2006

2007

2008

2009

Objectif

2010 Réalisation

2012 Objectif SNISE

2015 Objectif OMD

Définition des indicateurs

Périodicité

Source de vérification

Nb

Annuelle

Rapport MPAS DRPAS

Observations

Genre et Développement: Nombre des Régions disposés de Responsables de planification sensible au genre et aptes à plaidoyer pour l’intégration du genre Nombre de Régions ayant leurs Réseaux de femmes leaders fonctionnels

22 11 22Régions

Nombre des Responsables des Centres d’Ecoute et de Conseil Juridique (CECJ) formés sur la production, la gestion et l’utilisation des données pour le suivi et l’évaluation Pourcentage des femmes en union qui ont un emploi

24 EDSMD IV (2008-2009)

91

Nombre de groupement des femmes ayant bénéficiées l'appui technique, matériel , et financier dans les activité génératrice de Revenus (AGR)

250

360

Promotion de la famille et de l'enfance: Nombres réseaux de protection de l'enfants mise en place Nombre des réseaux de protection de l'enfants renforcées Nombres de District et Communes mises en place de système de collecte et traitement de donnée sur la protection de l'enfants

6

14

65

765 650

350

80 District 350 Communes

80 District 250 Communes

1567

Nb

1200

Nb

Nombres de familles OEV (Orphelins Enfants Vulnérables Appuyés 300

néant

Nombre d’enfants retirés du milieu du travail Nombre d’enfants retirés du milieu du travail

16 000

Nombre d’enfants retirés et prévenus dans les pires formes de travail

2727

Annuelle

Rapport MPAS DRPAS

Annuelle

Rapport MPAS DRPAS

Annuelle Annuelle

BIT/MFPTLS

Programme qui se trouve à terme en 2008

IPEC/TACKLE - MFPTLS

Taux de couverture régionale en matière de prévoyance sociale 100% Taux des enfants et des jeunes moins de 18 ans sans acte de naissance (%) 31,2

Pourcentage des enfants moins de 18 ans vivants avec leurs parents Accès des groupes vulnérables aux services sociaux de base: Nombre de centre de rencontre et de loisirs des personnes agées

31% (soit 130 363 personnes)

22,51%

-

63,00%

Annuelle

Rapport CNaPS/MFPTLS

Annuelle

Recensement au niveau des fokontany/Ministère Intérieur EDSMD IV (2008-2009) DPS DPS

23

Réduction et l'atténuation des impacts des catastrophes ( Gestion des risques et catastrophes) Action et prévention: Nombres des techniciens formés en GRC au BNGRC Nombre des Régions renforcés et redynamisés en GRC Nombres des responsables en GRC formés sur le TSUNAMI

-

Nombre de région ayant accès aux services de la CNaPS Nb des moins de 18 ans sans acte de naissance x 100 / Nb total de moins de 18 ans

BNGRC

10 10 300

5 Appui logistique du PNUD

SECTEUR SOCIAL: FILET DE SECURITE, GENRE ET DEVELOPPEMENT Dénomination indicateurs 2006

2007

2008

2009

Nombre de comité de Régionaux de système d'Information en matière d'information éducation Communication réalisé Nombre des exercices de simulation pour la mise à jour du plan contigence dans le cadre GRC, au niveau National et Régional Nombres de moyens de communication Qualité et rapidité intervention rapide: Nombres de magasin de stockage réhabilités Nombres de magasin de stockage mis à disposition Vivres Non vivres disponibles

Objectif

2010 Réalisation

6

3

4

4

8 BLU 03 BLU vocal

50% 25% 4 102 350

31174 222 995

Nombres des population bénificiaires de vivres et non vivres (FID) Intégration de la réduction des risques et de la vulnérabilité dans les planifications: 10 communes 75% Nombres de Protocole de collaboration mise en œuvre CULTURE et PATRIMOINE 8

7

40

35

15

9

3000

2500

Nombre des établissements scolaires intégrés de service SRA

Nombre rencontres sportives organisé Nombre des disciplines appuyé

Périodicité

Source de vérification

Observations

3: publics 2 privés Dons Chinois Appui PAM/CARE

5

Nombres des Emploies crées (ONN)

Nombre des jeunes pairs éducateurs entré dans les sites en matière d’approche life skills SPORT

Définition des indicateurs

2

Nombres des Emplois crées (FID)

Nombre de patrimoines sauvegardé et restauré Nombre des techniciens et opérateurs culturels formés Nombre des nouvelles créations d'arts et d'artisan et de design appuyées JEUNESSE et LOISIRS

2015 Objectif OMD

Dotation Projet PNUD

Nombres des sinistrés

Intégration de la Gestion de la Risque et Catastrophes dans le PRD et PCD

2012 Objectif SNISE

400

15 10

SECTEUR SOCIAL: SANTE, PLANNING FAMILIAL ET LUTTE CONTRE LE VIH/SIDA Dénomination indicateurs

Taux d'utilisation des Consultations Externes des CSB Ratio€Paramédical€€

Ratio€Médecin€€€

Taux€de€disponibilité€en€ médicaments€essentiels€ génériques€au€€niveau€des€CSB Taux€de€satisfaction€des€ ordonnances€servies Taux d'occupation moyenne des lits en milieu hospitalier Taux d'incidence du paludisme au niveau des CSB Taux de mortalité du paludisme en milieu hospitalier Taux€d’incidence€toutes€formes€de€ la€tuberculose€(pour€100€000€ habitants) Taux de guérison de la tuberculose bacillifère

2010 2006

2007

2008

2009

Objectif

Réalisation

39.10%

38.20%

37.60%

34.50%

40.00%

31.20%

2012

2015

Objectif SNISE

Objectif OMD

Définition des Indicateurs

Périodicité

Source de Verification

Pourcentage€des€nouveaux€cas€par€ Mensuelle€ Rapport€Mensuel€ rapport€à€la€population€totale d'Activités€(RMA)€Centre€ Santé€de€Base€(CSB) 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1€p€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ Nombre€de€Sage€femmes€ou€ Annuelle€ Rapport€d'Activités€ 3161€hbts 3242€hbts 3388€hbts 3780€hbts 15€000 16€678€€ 10€000 infirmiers€par€habitant Direction€des€Ressources€ Humaines€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ 1p€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€€ Nombre€Médecin€€par€habitant Annuelle Rapport€d'Activités€ 5€569€hbts 5€191€hbts 5€060€ 5€228€hbts 15€000 20€158 15€000 Direction€des€Ressources€ hbts Humaines€ >95% 95% 96.40% 98.10% 95.00% 94.30% Nombre€€de€jours€de€disponibilité€ Mensuelle€ RMA€des€CSB de€médicaments€par€rapport€à€la€ période€de€l'année 67.40%

73.6%

69%

75.6%

>80%

58.9%

>50%

39.4%

70%

3.97%

1.88%

1.5%

1.4%

4.3%

1.00%