IES Rapport Annuel 2010

Professeur de Science Politique, Université de Waterloo,. Canada, et Professeur ... Entreprenant des recherches appliquées, des formations et des initiatives de ...
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IES Rapport Annuel 2010 Knowledge empowers Africa! Le savoir émancipe l’Afrique!

Coordonnées Siège Social de l’IES Block C & D, Brooklyn Court 361 Veale Street New Muckleneuk, Pretoria, Afrique du Sud Tel: +27 12 346-9500 Fax: +27 12 346-9570 E-mail: [email protected] Bureau IES - Addis Abéba 5è étage, Get House Building Africa Avenue Addis Ababa, Ethiopie Tel: +251 11 515-6320 Fax: +251 11 515-6449 E-mail: [email protected] Bureau IES – Le Cap 2è étage, Armoury Building, Buchanan Square 160 Sir Lowry Road, Woodstock, Afrique du Sud Tel: +27 21 461-7211 Fax: +27 21 461-7213 E-mail: [email protected] Bureau IES - Nairobi Braeside Gardens, Off Muthangari Road Lavington, Nairobi, Kenya Tel: +254 20 386-1625 Fax: +254 20 386-1639 E-mail: [email protected] Bureau IES - Dakar Stèle Mermoz, 100x El Hadji Ibrahima Niasse MZ 83, Dakar, Senegal Tel: +221 33 869-1024 Fax: +221 33 824 0942 E-mail: [email protected] Bureau IES - Pretoria Block C, Brooklyn Court 361 Veale Street New Muckleneuk, Pretoria, Afrique du Sud Tel: +27 12 346-9500 Fax: +27 12 460-0998 E-mail: [email protected] www.issafrica.org

Sommaire L’ISS en 2010 Message du Président du Conseil Consultatif International Message des Administrateurs Membres du Conseil Consultatif International Vision et Mission

2 4 6 7

Réalisations de l’ISS 2010 Domaines de Réalisation de l’ISS Programmes Genre, Paix et Sécurité

8 10 38

Siège Social 2010 Compte-rendu du Siège Social Ressources humaines Technologies de l’Information Gestion des Connaissances Publications The African.org Suivi et Evaluation

40 42 48 48 49 53 54

A propos de l’ISS Liste des Partenaires de Développement de 2010 Code de conduite Code de déontologie Personnalité juridique Organigramme de l’Institution Les Etats financiers Liste des acronymes et abréviations

55 56 56 57 58 60 63

L’ISS en 2010 Message du Président du Conseil Consultatif International Salim Ahmed Salim

Salim Ahmed Salim (Picturenet)

Au cours de l’année 2010, l’Institut d’Etudes de Sécurité (ISS) a entamé l’élaboration d’un Plan Stratégique 2012–2015. Ce processus qui arrivera à maturité au cours de la seconde moitié de 2011, comprend une évaluation indépendante de l’impact du travail de l’ISS, et a vu la participation de parties prenantes externes et la tenue de séances de discussion internes extensives sur une variété de questions pertinentes. Les sujets de discussion incluaient entre autres, le dynamisme du contexte africain et les défis auxquels font face des organisations comme l’Institut; la définition des domaines d’avantages comparatifs stratégiques de l’ISS; l’exploration des modalités d’intervention ayant produit le plus de résultats ; et enfin, l’identification des leçons apprises du passé. L’ISS a tenu compte du fait que ce processus pourrait entrainer la révision des sept domaines de réalisation déjà identifiés, celle de son inventaire actuel de quatorze programmes et la structure et gestion générale de l’organisation.

2

Revue Annuelle de l’ISS 2010

Elle s’est donc résolue à s’engager dans un processus de discussion et de consultation phasé, incluant aussi bien ses partenaires externes, que son personnel à travers le continent. Ceci constituait également le point focal de la réunion du Conseil Consultatif International de l’ISS que j’ai eu l’honneur de présider en octobre 2010 à Nairobi, au Kenya. Pendant nos débats, nous avons pu émettre des recommandations visant à aider l’Institut à devenir une organisation véritablement axée vers des résultats, et dont les efforts sont guidés par la contribution concrète de chaque activité à l’amélioration de la sécurité humaine en Afrique. C’est avec impatience que j’attends de passer en revue la stratégie 2012–2015 née de ces consultations, à notre réunion à Pretoria en Octobre 2011. La réussite de notre partenariat avec l’Union Africaine pour la promotion de l’Année de la Paix et de la Sécurité (YoPS) constitue une autre composante du travail accompli par l’Institut en 2010. Celui-ci s’est traduit par un nombre d’activités de proximité qui ont culminé en septembre 2011 en une série de séminaires et dialogues importants au sein des différents sièges de l’ISS. En plus d’accroitre la visibilité des questions relatives à la paix et à la sécurité dans un contexte sécuritaire africain rapidement changeant, l’engagement de l’Institut à promouvoir l’YoPS a établi les bases de partenariats stratégiques croissants avec d’importantes parties prenantes parmi lesquelles le secteur privé et la Commission de l’UA. L’un des points saillants de la période couverte par l’examen est sans aucun doute le lancement officiel du plus récent bureau de l’ISS à Dakar, au Sénégal. En effet, du 20 au 23 octobre 2010 l’Institut célébra sa présence dorénavant continentale avec la tenue d’une réunion des partenaires à Dakar sur les questions de sécurité en Afrique de l’Ouest. Le bureau de Dakar travaillera principalement sur la mise en oeuvre d’un protocole d’accord signé entre l’ISS et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEEAC) en Août 2009. Ce Protocole d’accord établit l’agenda du partenariat entre les deux institutions, et a pour but de faire face aux différents défis liés à la sécurité humaine dans la région. Cet agenda inclut l’appui au développement de différentes stratégies et études, à l’exemple des recherches

sur les menaces transnationales et la sécurité maritime. Dakar représente un centre régional important et abrite plusieurs autres structures telles que l’Office des Nations Unies pour la Lutte contre le Crime et les stupéfiants (UNODC), le Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) établit par la CEEAC, et l’Institut pour la Société Ouverte (Open Society Institute) en Afrique de l’Ouest qui partage ses locaux avec l’Institut, dont le travaille vient compléter celui de l’ISS. Le siège de Dakar est crucial pour mener à bien la mission Panafricaine de l’Institut pour la promotion de la sécurité humaine sur le continent. L’accueil chaleureux que l’Institut a reçu des différentes parties prenantes – aussi bien en Afrique qu’à l’extérieur – est une indication du rôle primordial que l’Institut peut jouer dans la région. Au moment même de la publication de ce rapport, il est devenu évident que l’Afrique est dorénavant embarquée dans un processus de changement et d’adaptation sans précédent, suite aux évènements qui ont eu lieu en Afrique du Nord. Aussi troublants et défiants que ces changements puissent être à court terme, ils représentent également l’image d’une Afrique démocratique et séculaire dans laquelle le gouvernement n’est plus imposé, mais incarne la réponse aux demandes des citoyens ordinaires – preuve de l’attrait universel des valeurs telles que les Droits de l’Homme, la Liberté et la Bonne Gouvernance à travers le monde. Nous vivons une époque passionnante. Les africains sont en train de s’affirmer et leurs voix et celle du continent se feront de plus en plus entendre. Il ne peut y avoir de moment plus important que celui-ci pour des organisations telles que l’ISS, pour contribuer au développer des perspectives africaines sur la sécurité humaine. Salim Ahmed Salim Dar es Salaam Avril 2011

L’ISS en 2010

3

Message des administrateurs

Selby Baqwa, Lucy Mailula et Jakkie Cilliers

Bobby Godsell

Jody Kollapen

4

Revue Annuelle de l’ISS 2010

La publication de la sixième Revue annuelle de l’Institut d’Etudes de Sécurité nous offre l’opportunité de célébrer les réalisations de notre Institution au cours de l’année 2010. Le but de cette Revue Annuelle est de fournir une vue d’ensemble publique et consolidée de l’Institut, et de servir d’instrument de responsabilité aussi bien sur le plan narratif que financier. Nous faisons particulièrement référence aux ressources de l’Institut, qui ont été en grande partie générées par les principaux bailleurs et partenaires internationaux de l’Institut. Nous leur en sommes infiniment reconnaissants. Bien que nous produisions régulièrement des brochures et autres matériels commerciaux, la Revue Annuelle est la seule publication qui donne un aperçu holistique des réalisations de l’Institut sur une année donnée. Nous espérons qu’elle permettra à d’autres de comprendre la modeste contribution que nous apportons à la sécurité humaine en Afrique. La première Revue Annuelle est apparue en 2005 et coïncida avec l’établissement des bureaux de l’ISS en Ethiopie et au Kenya. En 2010, l’ISS consolida son caractère panafricain avec l’ouverture d’un bureau à Dakar, au Sénégal, tel que prévu

dans le Plan Stratégique 2008–2011. En plus d’améliorer la compréhension et l’engagement avec l’Afrique francophone, le bureau de Dakar travaillera principalement sur le Protocole d’Accords qui a été signé en Août 2009 entre l’ISS et la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Ce protocole d’accord établit les bases d’un partenariat entre les deux institutions dans le but de faire face à un nombre de défis liés à la sécurité humaine dans la région, y compris l’appui au développement d’une variété de stratégies et d’études sur les menaces transnationales et la sécurité maritime, entre autres. Tandis que les années précédentes étaient caractérisées par une croissance géographique et thématique de l’Institut, l’année 2010 peut être vue comme une année de consolidation dans un contexte externe difficile. La crise économique international a aussi affecté l’ensemble des financements de l’Institut, bien que 2010 ait été marquée par une croissance nette au niveau des opérations. D’énormes améliorations eurent lieu à tous les niveaux en ce qui concerne les systèmes et processus de gouvernance et de surveillance, et plus particulièrement au niveau du Conseil d’Administration, la Direction et le Comité Exécutif. Les administrateurs étaient particulièrement heureux d’accueillir Bobby Godsell et Jody Kollapen parmi eux. Au cours de la période couverte par la revue, l’Institut a réussi à rester focalisée sur la réalisation de son principal mandat et sa stratégie institutionnelle, sous le parrainage du Conseil Consultatif International, lui-même sous le leadership de son président, Salim Ahmed Salim, et avec l’appui du Forum de Partenariat de l’ISS. Le Forum englobe le projet de l’ISS dans son ensemble, ainsi que ses partenaires clé notamment, les gouvernements de la Suède, la Norvège, la Finlande, le Danemark, la Suisse, l’Allemagne, les Pays-bas et l’Espagne, sans oublier la Fondation Open Society – Afrique du Sud. Nous tenons à leur adresser notre profonde gratitude. Au niveau interne, les aspects qui ont constitué les axes prioritaires de l’Institut en matière de gouvernance en 2010 étaient: la standardisation et la centralisation des systèmes de comptabilité à travers l’ensemble des bureaux ; une focalisation accrue sur la gestion des risques, avec des revues trimestrielles au niveau du Comité Directeur

et (bientôt) du Conseil d’Administration ; la révision et la redéfinition de nos priorités stratégiques suite à la Crise économique mondiale ; la réorganisation du Siège social de l’ISS avec la création de postes de Directeur Général et de Directeur de la Recherche. A mesure que nous approchons de la fin du Plan stratégique 2008–2011, l’Institut a commencé à travailler sur un plan de suivi pour la période 2012–2015. Ce processus se poursuivra tout au long de l’année 2011 et permettra d’entreprendre une revue interne extensive de nos ressources humaines et de nos systèmes financiers, afin d’accroître l’efficacité et l’économie. Ceci permettra ensuite à l’Institut d’assumer une position stratégique de choix, pour contribuer à l’élaboration des politiques en Afrique. Nous reconnaissons que le succès de l’Institut est le résultat du dévouement et la compétence de notre personnel à travers nos cinq bureaux, ainsi que de son travail assidu. Nous souhaitons donc célébrer et reconnaitre leur contribution ici. L’année 2010 a été particulièrement difficile à cause de l’impact sévère que la crise économique mondiale a eu sur l’appui financier que les organisations telles que l’ISS recevaient de leurs partenaires internationaux. Malgré ces conditions externes difficiles, l’Institut a pu mettre sa stratégie en oeuvre et réaliser ses programmes et projets de manière effective et compétente. Les activités entreprises par l’ISS au cours de la période couverte par cette revue peuvent être lues ci-dessous. Nous avons spécifiquement élaboré sur les résultats et impacts générés par nos différents programmes. La revue s’achève avec une liste des bailleurs qui ont apporté leur appui à ces activités, ainsi qu’un extrait de notre bilan financier audité. Nous vous souhaitons une bonne lecture. Selby Baqwa, Jakkie Cilliers, Bobby Godsell, Jody Kollapen et Lucy Mailula

L’ISS en 2010

5

Membres du Conseil Consultatif International Dr Salim Ahmed Salim (Président du Conseil)

Professeur Deon Fourie (retraité)

Ancien Premier Ministre de la Tanzanie, ancien Secrétaire Général de l’OUA, Membre du Panel des Sages de l’UA, Dar es Salaam, Tanzanie

Professeur Emérite d’Etudes Stratégiques, Université d’Afrique du Sud, Pretoria, Afrique du Sud

Mr Saki Macozoma

Dr Agostinho Zacarias

Président, STANLIB, Johannesburg, Afrique du Sud

Coordonnateur Résident des Nations Unies et Représentant Résident du PNUD, Pretoria, Afrique du Sud

Lieutenant General LM Fischer (retraité)

Mme Thandi Modise

Ancien Commandant des Forces Armées du Botswana, Gaborone, Botswana

Premier Ministre de la Province du North-West, Afrique du Sud

Professeur Judy Wakhungu Directrice Exécutive, Centre Africain des Etudes de Technologie, Nairobi, Kenya

Ambassadeur Kåre Aas

Ambassadeur Francis Deng Représentant spécial des Nations Unies sur la prévention du Génocide et des atrocités massives, New York, USA

Lieutenant General Lazaro Sumbeiywo (retraité) Directeur Exécutif, Institut africain Moi, Nairobi, Kenya

Directeur des Affaires Politiques, Ministère Norvégien des Affaires Etrangères

Professeur Ramesh Thakur Professeur de Science Politique, Université de Waterloo, Canada, et Professeur Adjoint de Relations Internationales, Griffith Université, Australie

Dr Leonardo S Simao Directeur Exécutif, Fundação Joaquim Chissano, Maputo, Mozambique

Ambassadeur Ahmed Haggag Secrétaire Général, Africa Society, Caire, Egypte

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

Vision et Mission Mme Scholastica Kimaryo (retraitée)

Vision

Johannesburg, Afrique du Sud

En tant qu’Institution de recherche pionnière dans le domaine de la sécurité humaine en Afrique, l’Institut d’Etudes de Sécurité travaille pour une Afrique stable et en paix, caractérisée par le développement durable, les droits de l’Homme, l’Etat de droit, la démocratie, la sécurité collaborative et l’intégration de la dimension des genres. L’ISS accomplit sa vision en :

Dr Abdallah Hamdok Directeur, Service de Gouvernance et Administration Publique, CEA, Addis Abeba

Ambassadeur Saïd Djinnit Représentant Spécial du Secrétaire Général, Bureau de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Dakar, Sénégal

Ambassadeur Ibrahim Gambari Représentant Spécial du Secrétaire Général, Bureau de l’ONU en Afrique de l’Ouest, Dakar, Sénégal

ƒƒ Entreprenant des recherches appliquées, des formations et des initiatives de renforcement de capacités ƒƒ Travaillant en collaboration avec d’autres institutions ƒƒ Facilitant et en soutenant la formulation des politiques stratégiques ƒƒ Faisant le suivi des tendances et de l’application des politiques ƒƒ Recueillant, interprétant et disséminant les informations ƒƒ Etablissant des réseaux aux niveaux national, régional et International

Mme Brigalia Bam

Mission

Présidente, Commission Electorale Indépendante, Pretoria, Afrique du Sud

Conceptualiser, informer et améliorer le débat sur la sécurité humaine en Afrique afin de soutenir la formulation des politiques, leur application et la prise des décisions à tous les niveaux.

Mr Christian Hegemer Directeur de l’Institut pour le Contact et la Coopération Internationale, Fondation Hanns Seidel, Munich, Allemagne

L’ISS en 2010

7

Réalisations de l’ISS 2010 Domaines de résultats Les gouvernements et organisations de par le monde sont de plus en plus sous pression pour produire et démontrer les résultats. Cet état des choses a contribué à ce qu’un accent plus prononcé soit mis sur ces derniers. L’Institut reconnait que le fait de se focaliser sur les résultats constitue un puissant outil pour accroître sa crédibilité et répondre aux attentes des bailleurs.

Résultat

8

A cet effet, l’Institut présente les résultats de ces programmes selon un certain nombre de domaines de résultats. Dans le tableau ci-dessous, les domaines de résultats des programmes de l’ISS sont liés aux programmes et aux initiatives de l’ISS.

Programme/Projet

Domaine A: Alerte précoce de l’ISS, la recherche et les analyses sont utilisées pour prévenir le crime et les conflits en Afrique, ainsi que pour y faire face

Programme de Prévention des Conflits en Afrique (ACPP) Programme de Rapports du Conseil de Paix et de Sécurité (PRC)

Domaine B: Sécurité africaine, amélioration de la gouvernance et la gestion de la justice et du maintien de la paix

Programme de Missions de Paix (PMP) Association africaine des formateurs au soutien de la Paix (APSTA)

Domaine C: Amélioration de la gouvernance et la gestion des armes en Afrique

Programme de Gestion des Armes (PGA)

Domaine D: Amélioration des politiques et pratiques africaines de reconstruction après-conflit

Programme de Gouvernance du Secteur de la Sécurité (SSG)

Domaine E: Atténuation du crime international, organisé et transfrontalier en Afrique

Programme sur le Crime et la Justice (CJP) Programme sur la Criminalité Internationale en Afrique (PCIA) Programme sur la Criminalité Organisée et le Blanchiment d’Argent (PCOBA) Initiative pour la sécurité humaine en Afrique (AHSI)

Domaine F: Réduction de la Corruption et amélioration de la gouvernance démocratique en Afrique

Programme sur la Corruption et la Gouvernance (C&G)

Domaine G: Amélioration de la gouvernance et la gestion des ressources naturelles et environnementales de l’Afrique

Projet sur le crime environnemental (ECP) Projet Mifugo

Revue Annuelle de l’ISS 2010

TUNISIE

ACPP

MAROC

ALGERIE

SAHARA OCCIDENTAL

ACPP

LIBYE

EGYPTE ACPP

MAURITANIE MALI NIGER

Mifugo

ACPP

GUINEE EQUATORIALE

GABON

SSG

ACPP

PCIA

ACPP

RWANDA BURUNDI ACPP

ECP

Mifugo

PMP

OUGANDA

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

PMP

PMP

PRC

ECP

ECP

ACPP

TANZANIE

ZAMBIE PGA

PMP

AHSI

ACPP

ECP

PMP

PMP

PCOBA

SEYCHELLES

PCIA

Mifugo

PCOBA

PCIA

COMORES

PMP

QU

E

PCOBA

PRC

PCIA

MALAWI

PGA

PCIA

Mifugo

C&G PCIA

AHSI

ACPP

ACPP

PCIA

KENYA

PCIA

ANGOLA

PCIA

PGA

PMP

ETHIOPIE

SUD SOUDAN PGA

PMP

APSTA

IE

SSG

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

ACPP

M AL

ACPP

GO

PCIA

PGA

ECP

NAMIBIE

SSG

PGA

PMP

SSG

AHSI

PGA

ACPP

PCIA

AM

ZIMBABWE PCOBA

MADAGASCAR

BI

PCIA

OZ

ACPP

ECP

N

LIBERIA

CÔTE D’IVOIRE GHANA

ECP

CO N

AHSI

DJIBOUTI

NIGERIA OU

PCIA

ACPP

SOUDAN

ER

ACPP

Mifugo

CA M

AHSI

SIERRA LEONE

PCIA

BURKINA FASO

ACPP

TOGO BENIN

GUINEE

ACPP

M

GUINEE BISSAU

ERYTHREE

TCHAD

ACPP

SO

SENEGAL GAMBIE

PGA

SSG

PCIA

PCOBA

ILE MAURICE PCOBA

BOTSWANA

PCOBA

PCIA

SWAZILAND PCOBA

SSG

ECP

PCOBA

PCIA

PCIA

LESOTHO

AFRIQUE DU SUD ACPP PCIA

PGA

ECP

C&G

SSG

CJP

PCOBA

Réalisations de I’ISS 2010

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Programmes Système Africain de Prévention des Conflits Le système africain de prévention des conflits est constitué de trois pôles notamment à Pretoria, en Nairobi et à Addis Abeba. Ces pôles sont connus sous les noms d’ACPP-Addis Abeba, ACPP-Nairobi et ACPP-Pretoria.

Programme Africain de Prévention des Conflits – Addis Abeba Tirant avantage de sa position stratégique par rapport au siège de l’Union Africaine, le programme ACPP – Addis Abeba a développé des rapports productifs avec un nombre de départements au sein de la Commission de l’Union Africaine, avec l’objectif de lui apporter son assistance technique et stratégique dans les domaines clé de paix et de sécurité. Le programme a également organisé une série de dialogues stratégiques visant à sensibiliser et à informer sur la formulation des politiques. Ces activités eurent un écho très étendu auprès des médias aussi bien locaux qu’internationaux. Deux rapports de situation sur le Libéria et la Siérra Léone, ainsi qu’un séminaire sur le thème de l’ “Analyse critique des défis sécuritaires en Afrique de l’Ouest », furent extensivement couverts par les médias en Afrique de l’Ouest. Suite à cela, le Ministère des Affaires Etrangères Sierra Léonais demanda à M. Edward Clinton, son Ambassadeur à Addis Abeba de visiter le siège de l’ISS à Addis Abeba et de transmettre la gratitude de la Sierra Léone par rapport au rapport sur le Libéria. Dans le même ordre d’idées, un autre séminaire cette fois sur le thème de “Scrutins électoraux au Burundi et au Rwanda et perspectives post-électorales » eut lieu en Août et vit la participation du Ministre de l’Intérieur de la République du Burundi, M. Edouard Nduwimana, qui exprima d’ailleurs son appréciation par rapport au niveau élevé des débats. L’ACPP-Addis Abeba est de plus en plus reconnu comme une importante source d’informations et d’analyse de questions sécuritaires en Afrique de plus en plus pertinentes et demandées. Sa proximité vis-à-vis d’importants acteurs régionaux et Internationaux (l’UA, l’ONU et les organisations de la société civile) est déterminante afin d’établir des réseaux solides et critiques à la formation de politiques effectives au niveau continental. En 2010, l’ACPP-Addis Abeba travailla en étroite collaboration avec les Organisations de la Société Civile Africaine (OSC) dans le but d’apporter un appui technique

10

Revue Annuelle de l’ISS 2010

(sous forme de ressources humaines) aux réunions préliminaires du 15ème Sommet de l’UA. A cet effet, le Directeur du programme ACPP-Addis Abeba fit un exposé sur la ‘Radicalisation dans la corne de l’Afrique : La menace d’Al-Shabaab à la Paix et la Sécurité dans la Région’, à Kampala, Ouganda, en juillet. Enfin, l’ACPP-Addis continua de souligner le rôle de plus en plus important de l’UA en matière de menaces sécuritaires en Afrique.

Une série de publications et de séminaires sur le Fleuve du Nil et ses dynamiques politiques ont contribué à la finalisation et à une meilleure compréhension de l’Accord Cadre de Coopération. Un atelier sur le thème du “litige historique sur le partage du Nil: sortir de l’impasse et tracer un nouvel itinéraire pour l’avenir » co-organisé par l’Institut international éthiopien pour la Paix et le développement (EIIPD) à Addis Ababa le 3 juin a vu la participation de ministres et d’ambassadeurs issus de pays lacustres, qui se sont appesantis sur les perspectives à venir en ce qui concerne les négociations sur le Nil.

En août 2010 l’ACPP-Addis Ababa tint un séminaire sur les élections au Burundi et au Rwanda. (PictureNet)

Personnel de l’ACPP-Addis Ababa Mehari Taddele

MARU

Directeur du Programme

Berouk

MESFIN

Chercheur principal

Debay

TADESSE

Chercheur principal

Muna

ABDALLA

Chercheuse principale

Jamilla

EL-ABDELLAOUI

Chercheuse principale

Lansana

GBERIE

Chercheur principal

Beakal

BISRAT

Assitante (Programme)

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

11 Séminaires 8 rapports de situation 2 tables-rondes 1 rapport d’atelier 3 Voyages de recherche sur le terrain +120 Comptes rendus/briefings

Réalisations de I’ISS 2010  ACPP-Addis

11

Programmes Programme Africain de prévention des Conflits – Nairobi En 2010, l’ACPP-Nairobi organisa un certain nombre de débats stratégiques et fourni une analyse d’experts sur de nombreuses questions en rapport avec l’Afrique de l’Est et la Corne de l’Afrique. Dans le cadre de l’initiative de l’UA “2010 année de paix et de sécurité”, le programme organisa six séminaires, deux ateliers de tables rondes d’experts, vingt exposés et plus de trente briefings de parties prenantes, tous combles ; il contribua également à quinze entretiens avec les médias. Un certain nombre de publications et de rapports d’ateliers ont été disséminés afin de contribuer à des analyses de haute qualité et par là, améliorer les capacités de prise de décision sur la prévention des conflits en Afrique de l’Est, dans la Corne de l’Afrique et dans la région des Grands Lacs. La qualité de ces ateliers et le niveau de participation à ces derniers démontrent le réel impact potentiel qui peut être généré en informant les décideurs et officiels clé du gouvernement, à travers la création d’une plateforme de réseautage et d’échange de solutions. Les débats et les idées concomitantes ont servi de base à l’établissement d’un dialogue proactif et positif, qui pourrait se traduire en un changement véritable au profit de la paix. Les séminaires, les ateliers d’experts et l’assistance technique soulignent non seulement la capacité de l’ACPPNairobi à fournir une analyse et une alerte précoce de conflit pertinente, riche et d’appoint; mais aussi la capacité de l’ensemble du système des ACPS à servir de source d’analyse de conflit fiable et objective pour les laboratoires d’idées internationaux, les diplomates et les décideurs. Le programme continue de collaborer avec des partenaires clé, parmi lesquels des branches du gouvernement kenyan telles que le Ministère des Affaires Etrangères à travers l’Institut des services étrangers, le Ministère de l’Administration Provinciale et de la Sécurité Interne à travers la NSC et la KNPF; des organisations régionales telles que l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) et la Conférence Internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) ; ainsi que les agences de l’ONU, les structures de recherche et les organisations de la société civile telles que le Centre de Suivi des Déplacés Internes (IDMC-Genève), l’Institut Clingdael (Pays-bas), l’Africa Peace Forum, et Crisis Action Africa.

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

En ce qui concerne l’appui technique et stratégique, l’ACPP-Nairobi a pu bâtir sur le travail qu’il avait déjà accompli avec la Banque africaine de développement et la Commission nationale pilote (NSC) sur la consolidation de la paix et la gestion des conflits auprès du bureau du président kenyan. En décembre l’ACPP – Nairobi et réalisé une autre demande de la NSC, notamment pour faciliter l’atelier de renforcement des capacités pour les membres du Forum de la Paix de la Province Centrale. En octobre l’ACPP a également exaucé une demande du Point Focal National Kenyan sur les Armes légères et les petits calibres (ALPC) pour faciliter un atelier visant à élaborer une méthodologie de recherche pour une enquête ayant pour but de cartographier le flux des ALPC illicites dans le pays.

Personnel de l’ACPP-Nairobi pendant leur réunion de planification annuelle à Mombasa.

Personnel de l’ACPP-Nairobi Roba

SHARAMO

Directeur de Programme

Andrews

ATTA-ASAMOAH

Chercheur Principal

Nyambura

GITHAIGA

Chercheuse

Catherine

OKIYA

Administratice de Programme

Maggie

AINLEY

Stagiaire

Jeniffer

KATUSYA

Stagiaire

Barako

ELEMA

Stagiaire

Victoria

MWIRICHIA

Stagiaire

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

6 Séminaires 2 Ateliers tables - rondes 1 Rapport de situation 2 Articles (un avec le PMP) 3 Rapports d’ateliers

Réalisations de I’ISS 2010  ACPP-Nairobi

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Programmes Programme Africain de Prévention des Conflits – Pretoria Depuis le début de l’année 2009, l’ACPP-Pretoria travaille sur un projet de recherche intitulé “Frontières Africaines : Sources potentielles de menace de la paix, la sécurité et la stabilité ». En plus de retracer les origines historiques des frontières africaines actuelles et leur impact sur les réalités actuelles du continent, ce projet avait pour but d’identifier et de documenter les frontières non-délimitées et nondémarquées qui pourraient constituer des sources de dangers pour la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique. Les découvertes croissantes de ressources naturelles au niveau des frontières terrestres et maritimes contestées soulignent davantage l’importance de ce projet. Le Programme Frontières de l’Union Africaine approcha l’ACPP – Pretoria au début de l’année 2010 afin de lui confier la gestion du développement du Guide Pratique du Programme Frontières de l’UA sur la délimitation et la démarcation des frontières africaines. Le Guide fut édité et publié par l’ACCP-Pretoria en Août 2010. Au vue des formes d’insécurité transnationales croissantes en Afrique de l’Ouest, l’ACPP – Pretoria publia un rapport sur “les défis liés à la paix et la sécurité en Afrique de l’Ouest », et ce dernier fut d’ailleurs très bien accueilli par différentes parties prenantes. Suite à la publication de ce rapport, la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) approcha l’ISS afin d’explorer les possibilités d’évaluer les menaces à la stabilité dans la région chaque année. En décembre 2009, le Centre de Recherche sur la Paix Nyerere, un groupe de réflexion de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), approcha le programme afin de solliciter son aide dans l’élaboration de leur plan stratégique pour les trois années à venir. Suite à cette demande, Wafula Okumu et Paul-Simon Handy passèrent une semaine à Arusha en janvier 2010 pour aider le personnel du centre dans ce sens. Le plan fut ensuite adopté par l’EAC. En juillet 2010, en reconnaissance de la valeur ajoutée par la coopération avec l’ISS, un protocole d‘accords dormant entre les deux organisations fut amendé et soumis aux organes pertinents de l’EAC pour approbation. En tant qu’une des unités d’alerte précoce de conflits en Afrique, l’ACPP-Pretoria a acquis énormément d’expérience dans l’analyse de conflits et des menaces à la sécurité humaine; il est par conséquent devenu un acteur de valeur

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

pour les parties prenantes dans le domaine de la prévention des conflits. Au cours de la période couverte par la revue, le personnel de l’ACPP-Pretoria a offert une analyse de haute qualité sous différents formats, ce qui a permis d’attirer une audience grandissante aussi bien à Pretoria qu’ailleurs en Afrique.

l’ACPP-Pretoria fut approchée par la Banque Mondiale pour contribuer à une étude sur le Rapport Mondial sur le Développement 2011. Sous le thème “Conflit, Sécurité et Développement”, l’équipe écrit un chapitre se focalisant sur les voies de sortie des conflits. L’Etude consistait en un ensemble d’analyses sur les voies utilisées par les pays qui selon la Banque Mondiale ont réussi à se sortir de conflits, pour faire face aux stress sociopolitiques qui accompagnent toujours les reconstructions après conflits et comment ceux-ci ont réussi à maintenir la stabilité plus de vingt ans après la fin officielle dudit conflit. Les études de cas se sont focalisés sur l’Afrique du Sud, le Mozambique, le Cambodge, le Vietnam et le Rwanda. Le personnel de l’ACPP-Pretoria apporta sa contribution sur deux de ces études de cas (Afrique du Sud et Rwanda), écrit l’article principal, et était à la tête d’une équipe d’experts internationaux.

En 2010, l’ACPP-Pretoria prit les devants dans le développement du Guide Pratique du Projet Frontières de l’UA sur la Délimitation et la Démarcation des Frontières Africaines.

Personnel de l’ACPP-Pretoria Paul-Simon

HANDY

Directeur de Programme (jusqu’à septembre 2010)

Francis

IKOME

Directeur de Programme (à partir de septembre 2010)

Nadia

AHMADOU

Chercheuse Subalterne

Maria

MALULEKE

Administratrice de Programme

Wafula

OKUMU

Chargé de Recherche Principal

Paula

ROQUE

Chercheuse

Issaka

SOUARÉ

Chercheur Principal

Judy

SMITH-HÖHN

Chercheuse Principale

ƒ 12 Séminaires, tables rondes et ateliers d’experts ƒ 2 Rapports de Situation ƒ 2 Documents de Politique Générale ƒ +150 notes d’information ƒ +70 Briefings

Réalisations de I’ISS 2010  ACPP-Pretoria

15

Programmes Initiative pour la Sécurité Humaine en Afrique

A propos de la monographie Il s’agit d’une collection

d’articles présentés lors de la conférence sur l’Initiative de Sécurité Humaine en Afrique qui s’est tenue à Addis-

Abeba en février 2008. Y est abordée la question des changements survenus dans les méthodologies utilisées

pour l’analyse et la projection détaillée des conflits

violents, de la résolution de ces conflits, des approches visant à la consolidation de la paix en Afrique, dès lors que l’on s’est détaché de cette focalisation socio-

politique proprement occidentale à travers laquelle

avaient jusqu’alors été déterminées les différentes

politiques de réaction aux conflits dans la région. Cette monographie présente donc la volonté d’appliquer une approche plus holistique et multidisciplinaire

permettant de comprendre les causes des conflits violents, et peut-être, par-dessus tout, la façon de les

This monograph is a collection of papers that were presented at the African Human Security Initiative conference that was held in Addis Ababa in February 2008. It discusses the changing methodologies used to analyse and map violent conflicts, conflict resolution and peace building approaches in Africa by moving away from western-focused socio-political lenses that have defined the different policy reactions to conflict in the region. It is thus an attempt to apply a more holistic, multi-disciplinary approach to understanding causes of violent conflict and, perhaps more importantly, how to diff use them in a way that allows for the total disengagement of the military from the political control of the state by positioning the former in a manner that allows them to safeguard the territorial integrity of the states they serve, as this guarantees democratic stability by protecting and defending legitimate democratic institutions. The monograph’s chapters offer distinctive and harmonising approaches to the way in which peace is, and can be, achieved in sub-Saharan Africa.

atténuer de manière à permettre un désengagement total de l’armée du contrôle politique du gouvernement

en lui donnant une position lui permettant de sauvegarder l’intégrité territoriale des Etats au service desquels elle se trouve, car c’est cela qui garantit la stabilité démocratique, en protégeant et en défendant

ISS Monogr aph No 173 ISBN 978-1-920422-21-9

les institutions démocratiques légitimes. Tout en ayant

UNDERSTANDING AFRICA’S CONTEMPORARY CONFLICTS: ORIGINS, CHALLENGES AND PEACEBUILDING

L’Initiative pour la Sécurité Humaine en Afrique ISS MONOGRAPH 173 (AHSI) fut entreprise par un réseau de huit Organisations NonGouvernementales africaines, dans le but d’apporter un complément au Mécanisme Africain d’Evaluation par les Pairs (MAEP), à travers une focalisation additionnelle sur le crime, la justice et les questions stratégiques. Avec un secrétariat dirigé par l’ISS à Addis Abeba et à travers des partenariats locaux, l’AHSI entreprit des recherches innovatrices dans des domaines tels que le crime et la justice; recherches qu’elle intégra ensuite dans le processus d’évaluation du MAEP. La méthodologie innovatrice de l’AHSI démontra son efficacité au niveau national avec les organisations de la société civile des pays en cours d’évaluation, facilitant ainsi la participation locale au processus et par la même occasion renforçant les capacités d’un certain nombre d’organisations africaines à entreprendre des recherches dans le domaine de la sécurité humaine. L’AHSI a réussi à rehausser le profil du MAEP auprès des pays membres; elle a aussi contribué à encourager la participation et l’appropriation du processus par la société civile. La décision de conclure ce partenariat était fondée sur deux considérations: Premièrement, l’Institut a financé le Secrétariat de l’AHSI à l’aide de ses principaux financement en 2010, mais n’a pas pu généré assez de fonds pour les partenaires de l’AHSI ; deuxièmement, la nécessité d’harmoniser les activités de l’Institut sur la sécurité humaine et celles de l’AHSI.

Understanding Africa’s contemporary conflicts

Origins, challenges and peacebuilding

leurs propres caractéristiques, les différents chapitres de

la monographie fusionnent et présentent une approche harmonisée de la façon dont la paix est et peut être établie en Afrique sub-saharienne.

9 781920 422219

This publication was made possible through funding provided by the Governments of Denmark, the Netherlands, Norway and Sweden.

Dr Richard Bowd and Dr Annie Barbara Chikwanha (eds)

Monographie 173, Comprendre les conflits Africains contemporains

www.africanreview.org

ƒ 1 Monographie

Personnel d’AHSI Annie

16

Revue Annuelle de l’ISS 2010

CHIKWANHA

Chargée de recherche principale

Association africaine des formateurs au soutien de la paix La prochaine phase de l’Association africaine des formateurs au soutien de la paix (APSTA) a dominé l’agenda du Programme de l’ISS au cours de la première moitié de l’année. Le plan stratégique 2010–2013 de l’Association fut discuté lors de l’Atelier de l’APSTA sur la Planification Stratégique tenu en juin à Nairobi. Le même atelier vit également l’examen de l’ébauche de Constitution et plusieurs amendements et recommandations y furent apportés. Le Plan Stratégique, la Constitution, et la Structure de Gouvernance furent adoptés en octobre 2010 lors de l’Assemblée Générale Annuelle tenue à Nairobi. La réunion établit également que l’objectif ultime de la séparation d’avec l’ISS était de permettre à l’APSTA de devenir une association panafricaine indépendante. Lors de l’assemblée générale annuelle d’APSTA en février 2010 à Durban, en Afrique du Sud, les membres de l’association délibérèrent et décidèrent du lieu et de l’orientation future du secrétariat. Il fut décidé que le Secrétariat d’APSTA serait reconstitué en un organe indépendant de toute institution membre. L’ISS – Addis Abeba continuerait d’abriter le Secrétariat jusqu’en décembre 2010, date après laquelle ce dernier sera établi en tant qu’organe indépendant à Nairobi, au Kenya.

Les membres de l’APSTA prirent part à une ‘Foire d’Idées’ de l’IAPTC à Dhaka, Bangladesh: Arrière: Colonel (Rtd) Henri Boshoff, Chef des Missions Pacifiques Programme de l’ISS; Avant (ltr): Brigadier Général (Rtd) Marcel Chirwa, Responsable du Secrétariat de l’APSTA, et le Brigadier Général Robert Kibochi, Directeur du Centre de Formation international de soutien de la paix (IPSTC) au Kenya.

www.apsta-africa.org

Personnel de l’APSTA Marcel

CHIRWA

Chargé de Recherche Principale et Directeur de Programme

ƒ ƒ ƒ ƒ

1 Conférence annuelle 2 AGA 1 Réunion stratégique 1 Réunion consultative

Réalisations de I’ISS 2010  AHSI / APSTA

17

Programmes Programme de Gestion des Armes Le Programme de Gestion des Armes (AMP) soutient activement la mise en oeuvre du Traité portant création de la Zone Exempte d’Armes Nucléaires en Afrique (Traité de Pelindaba), qui constituera une avancée importante vers le renforcement du régime international de désarmement et de non-prolifération. En mars, l’AMP en partenariat avec le Centre James Martin d’études sur la Non-prolifération (CNS) organisa un atelier international de haut niveau à Pretoria pour débattre de la mise en œuvre du Traité de Pelindaba et plus particulièrement, de l’établissement de la Commission africaine sur l’énergie nucléaire (AFCONE), en vue de contribuer à la première conférence des Etats de l’UA membre du Traité de Pelindaba. En mai, pendant la Conférence de Révision du Traité sur la Non-prolifération des Armes Nucléaires à New York, l’AMP co-organisa un évènement parallèle en collaboration avec la CNS, sur les progrès réalisés par rapport à la mise en œuvre du Traité de Pelindaba. En novembre, l’UA convoqua la première conférence des Etats-membres de l’UA signataires du Traité de Pelindaba à Addis Abeba. La proposition de structure, les termes de référence et le budget d’AFCONE furent débattus et 12 commissaires d’AFCONE élus. Les organisateurs de la conférence ont utilisé des documents d’information écrits par l’AMP comme documents de base pour les débats pendant la conférence. En 2010, en reconnaissance de son expertise sur les questions nucléaires, le Projet de l’AMP sur le “Développement et la Menace des Armes de Destruction Massive” fut invité à devenir un Partenaire International du Groupe de Travail sur les Matières Fissiles (FMWG), une coalition de 40 experts représentant les principales organisations œuvrant dans le domaine de la nonprolifération et la sécurité nucléaire aux Etats-Unis. Le FMWG développe des propositions de politiques et recommandations pratiques sur les priorités des gouvernements et officiels américains et non-américains en ce qui concerne les matières fissiles. L’AMP continua également à collaborer étroitement avec les gouvernements de la SADC et de SARPCCO (l’Organisation Régionale des Chefs de Police de l’Afrique Australe) pour améliorer le contrôle des armes à feu et munitions dans la région.

18

Revue Annuelle de l’ISS 2010

En février, l’AMP en collaboration avec SARPCCO et SAPS (Services de Police Sud-africaine) pilota un cours spécialisé d’un mois, sur le contrôle des armes pour des représentants des services de Police de la plupart des pays d’Afrique australe. Selon les recommandations de la 6ème réunion du Comité Régional de Coordination (RCC) de la SARPCCO sur les Armes légères et de Petit Calibre, l’AMP avait été mandaté de mettre en œuvre un projet pour approvisionner dix états membres de SARPCCO en équipement de fabrication d’armes à feu, afin d’améliorer le contrôle des armes détenues par l’Etat et les Civils. En plus de cela, l’AMP a été mandaté d’assister la RCC dans le développement d’une stratégie de collecte de fonds. Les membres de la RCC acceptèrent de continuer d’apporter leur aide à l’AMP sur les projets de recherche liés au contrôle des armes à feux et munitions en Afrique australe. En Namibie, l’AMP apporta son appui au développement d’un test de compétence en armes à feux et à l’établissement de processus préliminaires à l’amélioration du contrôle des vendeurs d’armes. Au Malawi, la Police malawienne approuva le rapport de recherche provisoire de l’AMP sur les questions liées aux armes à feu au Malawi. Ce rapport sera utilisé pour servir de base au développement du Plan d’Action National sur les armes légères et de petit calibre du Malawi. wmdafricafiles.blogspot.com www.armsnetafrica.org

L’AMP apporta son expertise à la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour le développement d’une convention sur les armes légères dans la région, en sa qualité de membre du groupe de travail de l’ONU qui a développé les Normes internationales sur les armes légères et de petit calibre. La pertinence et la valeur de l’AMP continuent de s’illustrer à travers son travail en collaboration avec les gouvernements nationaux et internationaux, pour soutenir la mise en oeuvre régionale et internationale des accords de désarmement.

Le personnel de l’AMP en visite d’étude au Malawi.

Personnel de l’AMP Nelson

ALUSALA

Chercheur principal

Ben

COETZEE

Chercheur principal

Amelia

BROODRYK

Chercheuse

Dominique

DYE

Chercheuse

Gugu

DUBE

Chercheuse

Natalie

JAYNES

Chargé de recherche à Sarah Meek

Guy

LAMB

Chargée de Recherche Principal

Agar

NGWENYA

Administratrice de Programme

Noel

STOTT

Chargé de Recherche Principal

Lauren

TRACEY

Consultante

Hubert

FOY

Stagiaire

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

2 Documents 3 Bulletins d’information 2 Notes de politique générale 5 Autre/matériel de formation 12 Ateliers 7 Séminaires 1 Conférence

Réalisations de I’ISS 2010  AMP

19

Programmes Programme sur la Corruption et la Gouvernance En avril le Programme sur la Corruption et la Gouvernance (C&G) procéda au lancement de la monographie Player and Referee: Conflicting Interests and the 2010 FIFA World Cup (Joueur et Arbitre: Intérêts conflictuels et la Coupe du Monde FIFA 2010) suivant la logique selon laquelle les intérêts publics et privés constituent l’un des défis les plus prévalents dans l’ensemble des niveaux de vie publique en Afrique du Sud. Cette publication permet aux décideurs politiques sud-africains de re-évaluer l’intégrité de la gouvernance d’événements majeurs et de réflechir aux faiblesses du cadre anti-corruption du pays. Une conférence nationale sur l’ “Ethique et la vie publique” fut organisée en octobre par le programme C&G, en collaboration avec la Commission de la Fonction Publique (PSC). La Conférence réunit pour la première fois, un large évantail de parties prenantes parmi lesquelles les officiels du gouvernement, les parlementaires, les chercheurs, les experts en matière d’éthique, la société civile et les médias. Le but de la conférence était de servir de plateforme d’échanges entre une grande diversité d’experts, sur différents aspects de l’éthique publique, avec un accès particulier sur le conflit d’intérêts et la corruption. C&G entreprit également un travail sur la gouvernance du changement climatique et l’énergie durable. Ce n’est que plus tard dans l’année que son travail sur l’échec de gouvernance du projet sud-africain de Réacteur modulaire à lit de Boulets (PBMR) devint proéminent. Le projet publia un document examinant les erreurs de gouvernance dans la gestion du projet PBMR, qui couta environ R10 Millions aux contribuables sur une période de neuf ans. Le programme organisa un séminaire public sur la question; celui-ci vit la participation de nombreuses parties prenantes et plusieurs autres allégations de corruption liées à la gestion du projet PBMR furent révélées. Suite à cela, C&G organisa une réunion de parties prenantes en partenariat avec Earthlife Africa (ELA), afin d’explorer les dynamiques économiques et de gouvernance relatives à la planification de l’énergie nucléaire. Environ un jour après la réunion, l’ancien Ministre des Entreprises Publiques annonça la clôture complète du projet et ordonna son audit. Le Programme abrita également le Caucus de la Société Civile sud-africaine sur l’Energie du 14 au 15 septembre 2010 à Cape Town. Cette réunion explora la volonté et la capacité de l’Afrique du Sud à faire face aux défis à venir en matière de politique et de

20

Revue Annuelle de l’ISS 2010

planification de l’énergie; elle avait également pour but d’établir des références pour une société future durable et socialement juste. Plus de 80 représentants de la société civile y prirent part, ainsi que des officiels du gouvernement qui présentèrent des exposés à différents panels. Le programme entama également un travail de suivi sur la gouvernance du financement du climat en Afrique. Une équipe de chercheurs originaires d’Afrique, d’Amérique Latine et d’Asie travaillèrent avec le programme pour comprendre comment les fonds alloués au climat étaient gérés au niveau national et sous-national dans leurs régions respectives, afin de fournir des conseils aux décideurs politiques clé. Un atelier de multiples parties prenantes fut également organisé en partenariat avec l’Alliance panafricaine de justice climatique (PACJA) pour débattre des questions critiques relatives au financement du climat, en anticipation à la Conférence des 16 Parties de l’ONU qui aura lieu au Mexique. C&G exprima sa voix sur le débat relatif à la question foncière en Afrique (du Sud) en soulevant la question de la corruption dans le secteur foncier, jusque-là peu étudiée. Les experts en politique foncière, les académiciens, les journalistes et les représentants du gouvernement se réunirent pour discuter des recherches préliminaires du programme dans ce domaine.

Le projet “Conflits d’intérêts dans la vie publique” de C&G offre une importante contribution sous la forme de base de données des biens de politiciens. Le projet a été reconnu par la Direction indépendante des plaintes (ICD) pour sa contribution au suivi des conflits d’intérêts et pour sa promotion de comportements éthiques dans la fonction publique. Cela constituait un aspect significatif du travail du projet sur la collecte et l’archivage de formulaires de divulgation des biens et intérêts des politiciens ; travail qui s’est ensuite étendu à la création d’une base de données électroniques accessibles au public (‘Qui possède Quoi’).

Lancement du Document Périodique de C&G intitulé Repenser l’énergie Nucléaire ? L’apogée et le déclin du Réacteur modulaire à lit de Boulets, le 13 mai à Yeoville, Johannesburg.

Personnel du C&G Isaack

OTIENO

Directeur de Programme

Trusha

REDDY

Chercheuse principale

Andile

SOKOMANI

Chercheur principal

Collette

SCHULZHERZENBERG

Chercheuse principale

Shireen

MUKADAM

Chercheuse

Webster

WHANDE

Chercheur principal

Natashia

EMMETT

Administratrise de Programme

Shahnaaz

PARKER

Assistante (Programme)

Emmanuel

MARAVANYIKA

Stagiaire

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

10 Séminaires 3 Conférences 2 Ateliers 1 Monographie 1 Document périodique

www.ipocafrica.org

Réalisations de I’ISS 2010  C&G

21

Programmes Programme Crime et Justice En Afrique du Sud en 2010, le Programme Crime et Justice (CJP) continua d’exercer une influence positive sur la réduction du crime grâce à ses contributions au niveau des politiques. Au début de l’année 2010, le Ministre de la Police Nathi Mthethwa, demanda au Secrétaire National du Ministère de la Police de travailler plus étroitement avec l’ISS afin de renforcer et de rétablir le Secrétariat National de la Police. Suite à cela, le programme présenta une série de propositions pratiques sur comment le Secrétariat National pourrait obtenir, structurer et analyser les informations sur la performance des Services de Police Sud-africains (SAPS). CJP fut également invité à devenir membre du Groupe de Référence de la Société Civile pour la Recherche et le Développement des Politiques, établi par le Secrétariat National. Ce groupe sera directement impliqué dans la rédaction du rapport sur « la situation de la Police en Afrique du Sud » (State of Policing in South Africa), qui servira ensuite de base à la rédaction d’une nouvelle Loi sur la Police Sud-africaine. CJP apporta également un nombre de soumissions écrites et verbales au Comité Parlementaire de la Police sur la Loi relative à la Direction indépendante des investigations de la Police (IPID) et la Loi sur le Secrétariat civil des services de police. Ces deux législations ont pour but de renforcer considérablement les mécanismes de contrôle civiles des agences de police en Afrique du Sud. En août, le CJP et le Centre légal pour les femmes firent une soumission commune au Comité Parlementaire sur la Justice et le Développement constitutionnel concernant la Loi sur la Prévention et la Lutte contre le Trafic des Personnes. Cette soumission occasionna six amendements de ce projet de loi. De plus, suite au besoin de plus amples informations sur les partenariats public-privé (PPP) en matière de construction et de gestion des prisons, exprimé par le Président du Comité Parlementaire sur les Services Correctionnels M. Vincent Smith, le CJP organisa un atelier pour le Comité sous le thème “Explorer les Coûts et Bénéfices d’un Modèle de Partenariat Public-Privé (PPP) pour les Services Correctionnels.” De plus, l’ISS était l’une des deux organisations indépendantes invitées par le Comité parlementaire sur la Police à faire des soumissions sur le Rapport Annuel de la SAPS 2009/10. La soumission du CJP couvrit un nombre de questions en rapport avec la performance de la Police.

22

Revue Annuelle de l’ISS 2010

L’étendu de la reconnaissance témoignée au CJP pour la crédibilité des informations qu’il fournit sur la situation du crime et de la sécurité en Afrique du Sud a été mis en exergue dans la publication annuelle des statistiques de crime du pays en septembre. Suite à la publication des statistiques de crime, quatre articles analysant les principales tendances du crime au cours des cinq années précédents furent publiées dans plusieurs quotidiens sud-africains notamment the Star, Pretoria News, Cape Times et Mercury. La contribution du CJP dans ce domaine a consisté à analyser les tendances du crime sur une période déterminée et à aider le public et les décideurs politiques à mieux comprendre et interpréter les chiffres publiés. En décembre 2010, le CJP organisa une conférence internationale sur le futur du crime et de la prévention du crime en Afrique du Sud. Cet évènement qui dura deux jours servit de plateforme à 35 orateurs venant de différents pays, pour présenter des recherches et analyses pertinentes au type de défi que présente le crime en Afrique du Sud. De plus, le CJB lança la plateforme d’information et d’analyse ‘ Crime et Justice’ à cette même conférence; une première en Afrique du Sud, cette plateforme se veut être une source d’information interactive, unique et facile d’usage sur le crime, la justice criminelle et la prévention du crime en Afrique du Sud. Elle présente des statistiques de crime allant jusqu’à 2003 pour chacun des 1118 postes de police sur une carte interactive.

Les bons offices du CJP ont été largement utilisés en prélude à la Coupe du Monde FIFA 2010 qui s’est tenue en juin. Le personnel du CJP accorda 312 interviews aux médias, toutes en rapport avec le crime et la sécurité en Afrique du Sud. Un peu moins d’un tiers de ces entretiens étaient avec des agences de presse internationales. Le CJP fournit également un briefing interne détaillé aux délégations internationales sur le crime et la sécurité, en préparation à la Coupe du Monde. Deux séminaires furent organisés avant le tournoi et eurent un bon niveau de participation. L’un se focalisa sur l’étendu du crime et des actes terroristes potentiels qui menacent les visiteurs, tandis que l’autre se pencha sur la question du trafic humain pendant le tournoi. Les recherches et analyses du programme sur les dangers éventuels s’avérèrent exactes.

Andrew Faull, chercheur auprès du programme CJP, s’adresse à l’audience lors d’un séminaire sur son livre Behind the Badge: The untold stories of South Africa’s Police Service members (Au-delà du Badge : les histoires inédites des membres de la Police Sud Africain) le 13 mai 2010.

Personnel du CJP Gareth

NEWHAM

Directeur de Programme

Johan

BURGER

Chercheur principal

Andrew

FAULL

Chercheur

Chandré

GOULD

Chercheuse principale

Millicent

MLABA

Assistante (Programme)

Tizina

RAMAGAGA

Chercheuse

Alexandra

HIROPOULOS

Stagiaire

12 Séminaires 4 Ateliers 2 Conférences 5 Soumissions au Parlement 4 Editions de la revue trimestrielle sur la criminalité en Afrique du Sud ƒ 1 Document périodique ƒ 2 Lancements de livres ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

Réalisations de I’ISS 2010  CJP

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Programmes Projet ‘Crime Environnemental’ Le Projet ‘Crime Environnemental’ (ECP) conduit des formations pour 34 officiers agents des forces de l’ordre issus de huit pays d’Afrique de l’Est qui appliquent le projet conjoint ISS-EAPCCO sur le Crime Environnemental. Interpol a décrit l’initiative comme une contribution majeure à la lutte contre le crime environnemental organisé. Plusieurs pays d’Afrique de l’Est parmi lesquels le Kenya, l’Ouganda, l’Ethiopie et le Burundi sollicitèrent des partenariats avec l’ISS, à travers l’ECP, pour former leurs agents des forces sur comment faire respecter les lois sur le crime environnemental. Les rapports de pays de l’ECP sur la nature et la portée du crime environnemental ont constitué une source d’informations de valeur sur l’évaluation du crime environnemental organisé en Afrique de l’Est, préparé par Interpol dans le cadre de son Rapport d’évaluation des dangers liés au Crime Environnemental. Suite aux rapports de situation et à d’autres activités du Projet, l’ECP fut convié à prendre part en tant qu’expert, à la Conférence Biannuelle du Groupe de Travail d’Interpol sur le Crime Environnemental à Lyon, en France en septembre 2010. Dans un contexte international de compétition accrue et de partage des ressources naturelles, la protection et la gouvernance de l’environnement sont devenues des éléments clé de toute approche de prévention de conflits qui se focalise sur le lien entre la paix, le développement et l’environnement. Suite à l’implication de l’ECP dans les questions de crime environnementaux et sa formation d’agents des forces de l’ordre et du judiciaire, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (UNEP) signa un protocole d’accord avec l’ISS pour améliorer la gouvernance environnementale en Afrique à travers le renforcement des capacités des agences des forces de l’ordre, des conférences, la recherche, les séminaires et les ateliers. De plus et grâce à l’engagement de l’ECP avec l’UNEP, l’Initiative africaine de suivi de l’environnement pour un développement durable (AMESD) demanda à l’ISS de dispenser une formation sur l’application des lois environnementales et la gouvernance des ressources naturelles pour l’Afrique francophone et anglophone. Suite à leur participation aux réunions du comité de pilotage de l’ECP et à d’autres activités du projet, les gouvernements du Kenya et de Tanzanie sollicitèrent l’aide

24

Revue Annuelle de l’ISS 2010

de l’ECP pour le développement d’un plan de gestion conjoint de leur écosystème commun de Tsavo West/ Mkomazi afin d’y combattre le crime contre la faune et la flore. Le gouvernement du Burundi sollicita lui aussi l’aide de l’ECP pour le développement d’un cadre légal et institutionnel pour la gouvernance et la gestion de l’environnement dans le pays.

Un séminaire sur le ‘litige historique du partage du Nil: sortir de l’impasse et tracer un nouvel itinéraire pour l’avenir’, co-organisé par l’ISS et l’Institut International éthiopien pour la paix et le développement (EIIPD), eut lieu à Adis Abeba en juillet 2010. Des Ministres et ambassadeurs des pays lacustres s’y réunirent pour débattre des perspectives à venir sur les négociations relatives à l’utilisation des eaux du Nil. Le séminaire permit de faire avancer le processus de négociation de l’Accord Cadre de Coopération, à travers le passage en revue des dynamiques de politiques régionales, les politiques des eaux du Nil, les processus de négociation, et l’implication légale de l’Accord Cadre de Coopération au vu de l’Accord du Nil du 14 mai.

Les communautés pastorales d’Afrique de l’Est sont particulièrement vulnérables au changement climatique. En 2010, l’ECP publia une monographie à ce sujet intitulée “Changement climatique et conflits des ressources naturelles en Afrique » (PictureNet)

Personnel de l’ECP Wilson

KIPKORE

Directeur de Programme

Rose

MWEBASA

Analyste Légal principale

André

STANDING

Chercheur principal

Anthony

MWITURUBANI

Chercheur principal

Philip

MWANIKA

Chercheur

Deborah

OSIRO

Chercheuse

Fidelia

IMAI

Administratrice de Programme

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

2 Séminaires 5 Ateliers 3 Conférences 1 Formation 2 Monographies 2 Documents 2 Rapports

Réalisations de I’ISS 2010  ECP

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Programmes Programme Criminalité Internationale en Afrique Le Programme sur la Criminalité internationale en Afrique (ICAP) demeure une des principales sources d’appui en matière de renforcement des capacités et de mise en oeuvre des programmes de justice criminelle internationale et de contre-terrorisme. En 2010, l’appui technique de l’ICAP fut officiellement sollicité par plusieurs gouvernements et organisations régionales. Puisant de ces requêtes et de plusieurs autres protocoles d’accord établis avec des départements ministériels clé, l’ICAP a organisé de nombreux ateliers de formation spécialisées aux niveaux national et régional, ainsi que des séances de rédaction de législations. Il a également produit plusieurs manuels de formation et les curriculums associés, notamment un manuel de formation sur le contre-terrorisme et un programme de formation pour les agents des forces de l’ordre. Ceux-ci sont en train d’être établis comme manuel officiel de formation en contre-terrorisme pour la police d’Afrique Australe et de l’Ouest. L’ICAP a également été sollicité pour des formations similaires en Afrique de l’Est. Il travaille aussi en étroite collaboration avec des organisations internationale clé telles que les Nations Unies et le Secrétariat du Commonwealth. Au début de l’année 2010, l’ICAP fut mandaté pour fournir un appui consultatif expert au Directeur de l’Equipe Spéciale des Nations Unies pour la Lutte contre le Terrorisme (CTITF) à New York. A travers ce rôle consultatif, l’ICAP a contribué au développement de la Stratégie 2010 – 2012 du Bureau du CTITF, qui a été élaborée pour permettre à l’ONU de répondre de manière plus effective aux priorités et perspectives du contre-terrorisme en Afrique, et d’impliquer la société civile de manière plus appropriée dans la mise en œuvre de la stratégie Globale de Contre – Terrorisme des Nations Unies. A travers son Réseau Africain sur la Justice Criminelle Internationale, l’ICAP travailla avec plusieurs organisations partenaires de la société civile à travers le continent, afin de les aider à se préparer pour la Conférence d’Evaluation de la Cour Pénale Internationale (CPI) qui a eu lieu à Kampala en mai/juin; comment plaider certaines questions clé relatives à la conférence auprès de leurs gouvernements et comment influencer les travaux sur le crime d’agression. L’ICAP organisa un évènement parallèle de haut niveau lors de la conférence pour présenter le travail de la société civile

26

Revue Annuelle de l’ISS 2010

africaine en matière de promotion de la Justice Criminelle Internationale sur le continent. L’ICAP joua aussi un rôle influent dans l’approche adoptée par les Etats lors des négociations sur la question épineuse du crime d’agression, qui constituait le principal point à l’ordre du jour de la conférence. Une lettre écrite et co-signée par l’ICAP et les Présidents de l’Initiative Société Ouverte et de l’Association du Barreau International fut envoyée à tous les ministres des affaires étrangères des états parties. Ceci poussa le Vice - Ministre Sud-africain de la Justice et du Développement Constitutionnel à inviter l’ICAP à tenir une séance d’informations à l’endroit du Ministère à ce sujet avant la conférence.

L’ICAP est le pionnier aussi bien en Afrique qu’au niveau international, sur la question politiquement contestée de quand et comment les affaires en cours à la CPI peuvent être reportés par le Conseil de Sécurité de l’ONU. Dans deux des procès les plus proéminents de la CPI – celui du président Omar al-Bashir et plus récemment celui des ‘Kenya Six’ – les Etats concernés ont fait appel au Conseil de Sécurité pour reporter les procès de 12 mois conformément à l’Article 16 du Statut de Rome. Dans le cadre de son approche constructive « la CPI que l’Afrique veut », l’ICAP mandata des experts africains afin d’élaborer un document de travail contenant des recommandations pratiques sur le problème de l’Article 16. du document de travail final est largement utilisé aussi bien sur le continent qu’ailleurs.

Le Groupe de Travail d’Experts de l’ICAP sur l’Article 16 du Statut de Rome de l’ICC, à Addis Abeba, en Ethiopie.

Personnel de l’ICAP Anton

DU PLESSIS

Directeur de Programme

Antoinette

LOUW

Chargée de recherche principale

Anneli

BOTHA

Chercheuse principale

Jemima

KARIRI

Chercheuse principale

Martin

EWI

Chercheur principal

Monique

DE GRAAFF

Administratrice de Programme

Nompumelelo

SIBALUKHULU

Chercheuse junior

Ottilia

MAUNGANIDZE

Consultante légal et de recherche

Luyolo

NGCUKA

Stagiaire

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

1 Livre 2 Monographies 2 Fiches d’informations 1 Etude d’expert 17 Briefings 6 Ateliers de formation 3 Ateliers régionaux 2 Tables rondes d’experts 7 Seminaries

Réalisations de I’ISS 2010 ICAP

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Programmes Projet Mifugo Avec le Projet Mifugo, la mise en œuvre du Protocole sur la prévention, la lutte contre et l’éradication du vol de bétail dans la région de l’Afrique de l’Est (comprenant l’Ethiopie, le Kenya, le Soudan, la Tanzanie et l’Ouganda) a continué. A la demande des pays membres, le projet a élaboré un manuel de formation régional sur mesure pour les parties prenantes chargées de s’occuper du problème du vol de bétail. Parmi ces parties prenantes essentielles se trouvent les représentants des organismes de mise en application de la loi, de la justice et des services vétérinaires. Il s’agit là d’une réalisation importante, puisque ce manuel de formation répondant à une véritable demande est le premier de ce genre qui traite spécifiquement du problème du vol de bétail. Le manuel a, par la suite, été adopté par les Etats membres comme instrument de formation pour les fonctionnaires qui s’occupent du vol de bétail dans la région. Par le biais de la recherche, le projet Mifigo, en collaboration avec le Centre régional sur les armes de petit calibre (RECSA), a réalisé plusieurs études dont les conclusions ont joué un rôle fondamental dans l’élaboration de directives sur l’aspect pratique du désarmement dans la région des Grands Lacs, la Corne de l’Afrique et les états limitrophes. Ces directives faciliteront les interventions en vue du désarmement envisagé dans le protocole pour prévenir, lutter contre, et éradiquer le vol de bétail en Afrique de l’Est. De Nairobi, d’où il opérait, le Projet Mifugo a été à l’origine d’une approche coordonnée de la mise en œuvre du Système d’identification et de traçabilité du bétail (LITS) en Afrique de l’Est, en façonnant, au niveau national, des pratiques qui allaient pouvoir servir de base aux approches régionales. Le problème du vol de bétail a un effet énorme sur la sécurité et la stabilité régionales, et une approche harmonisée au niveau régional contribuera à la lutte contre la criminalité transfrontalière organisée, puisqu’ainsi, les délinquants seront dissuadés de déplacer du bétail volé d’un pays à l’autre. Un groupe de travail sur le système LITS, composé d’experts des départements vétérinaires et des ministères concernés, a été formé pour agir en tant qu’organe consultatif sur l’identification du bétail auprès des Etats membres. Certains Etats membres ont revu et mis à jour leur législation sur le marquage du bétail qui, bien qu’en latence,

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

existait (Kenya et Ouganda); ont élaboré et promulgué une nouvelle législation (Tanzanie); et ont démarré le processus d’identification du bétail (Éthiopie).

En collaboration avec la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), le Projet Mifugo a contribué à réduire le nombre d’armes de petit calibre en amenant à l’appui des processus de prise de décision des informations sur les approches les plus efficaces et donnent les meilleurs résultats pour ce qui est du désarmement et de la réduction du nombre des armes légères et de petit calibre dans la région de l’Afrique de l’Est. Cela a été accompli en menant des recherches pour l’étude du désarmement des communautés pastorales armées dans le « Karamoja Cluster ». Les recherches conduites au Kenya et en Ouganda se sont trouvées être représentatives des environnements similaires situés dans les zones pastorales de l’Éthiopie et du Soudan (du Sud). Les éléments étudiés comprenaient des expériences de désarmement antérieures dans la région; des stratégies de subsistance complémentaires pour les communautés pastorales de la région; et des approches pour concevoir des programmes de désarmement et de développement intégrés.

Des pasteurs du Kenya rencontrent des fonctionnaires pour discuter des problèmes de sécurité auxquels ils font face. Le projet Mifugo a fait beaucoup de recherches sur le désarmement des communautés pastorales en 2010. (Anthony Morland/IRIN)

Personnel du Projet Mifugo Augusta

MUCHAI

Directrice du Programme

Erasmus

TWARUHUKWA

Conseiller juridique principal

John

KIMANI

Chercheur Principal

Abeba

AMENE

Agent de liaison avec les communautés

Tsegaye

BAFFA

Coordinateur principal de la formation

Jacinta

JUMA

Administratrice du programme

ƒ 4 Ateliers ƒ 4 Missions d’apprentissage ƒ 3 Documentaires/commémorations/ lancements ƒ 2 Publications ƒ 7 Articles des ateliers

Réalisations de I’ISS 2010  Mifugo

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Programmes Programme sur la Criminalité Organisée et le Blanchiment d’Argent Lors d’un atelier de consultation qui a eu lieu en avril 2008, le Programme sur la Criminalité Organisée et le Blanchiment d’Argent (PCOBA) a suggéré une nouvelle définition opérationnelle du concept de criminalité organisée, qui a ensuite été adoptée pour la recherche sur le terrain, les briefings du programme et les ateliers liés à la criminalité organisée. En 2010, l’Organisation régionale des Chefs de police de l’Afrique Australe (SARPCCO) a accepté cette définition comme la base d’une activité policière transfrontalière collaborative. Cela devrait conduire à une normalisation des informations sur les crimes commis dans toute la région, ce qui, à son tour, améliorera la qualité des données utilisées pour l’évaluation de la menace de criminalité organisée dans la région et des réponses apportées. Le PCOBA a également fourni des formations, basées sur des recherches pour l’identification d’indicateurs de certaines formes de criminalité transfrontalière organisée et de blanchiment d’argent, à des organismes chargés de l’application de la loi au Botswana et en Namibie. Les résultats de ses recherches et ses observations ont été discutés au cours d’ateliers qui ont été organisés au Lesotho, en Afrique du Sud, en Namibie, au Mozambique et en Tanzanie. Les chercheurs on donné, à des cadres supérieurs du renseignement de Namibie, des formations sur les tendances dans le trafic régional de stupéfiants et sur les mécanismes de contrôle. Cela est venu enrichir un nouveau cadre de politique de contrôle des stupéfiants en Namibie. De plus, ces chercheurs ont donné des informations à la Direction des Enquêtes sur les crimes prioritaires sud africains (DPCI) sur les tendances actuelles de la criminalité organisée en Afrique du Sud. Il y a eu, à la suite de cela, plusieurs interactions entre l’ISS et la DPCI. Le PCOBA a apporté sa contribution en termes d’informations sur les échecs et les succès du Premier plan directeur national sur les stupéfiants en Afrique du Sud et sur des stratégies correctives. Les chercheurs ont donné des conseils à un forum ministériel organisé par l’Union africaine sur la lutte contre le trafic de stupéfiants. Lors d’une conférence qui s’est tenue à Maputo en septembre 2010, le Directeur du Programme s’est adressé à l’Association des Procureurs d’Afrique (Africa Prosecutors Association (APA)) pour leur indiquer combien il était

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

stratégiquement important de criminaliser et de poursuivre en justice le racket dans le cadre de la lutte contre de nouvelles formes de criminalité organisée telles que la criminalité liée aux technologies de l’information. Au cours de l’année 2010, des séminaires ont été organisés afin de réfléchir aux implications pratiques du nouveau régime de réglementation contre le blanchiment d’argent au Kenya, et à l’impact du blanchiment d’argent au Mozambique. Le PCOBA a lancé le Premier rapport annuel sur la criminalité organisée. Ce rapport présente un examen d’ensemble des principaux marchés de la criminalité organisée en Afrique australe. Le travail accompli par le programme a bien mis en évidence la valeur de la recherche fondée sur des données probantes pour l’élaboration de politiques et les interventions opérationnelles.

En août 2010, le PCOBA a apporté son soutien à un atelier de deux jours, qui s’est tenu à Harare, sur le commerce en pleine croissance de marchandises de contrefaçon en Afrique australe. Les participants venaient d’institutions chargées de l’application de la loi (police et douanes), d’organismes de réglementation, et des industries clés. Le PCOBA a apporté une contribution à l’atelier tirée de ses recherches et grâce aux analyses qu’il a faites.

Atelier du PCOBA sur le trafic de marchandises de contrefaçon à Nairobi.

Personnel du PCOBA Charles

GOREDEMA

Directeur du Programme

Annette

HÜBSCHLE

Chercheuse Principale

Nobuntu

MTWA

Administratrice du programme

Thobani

MATHEZA

Chercheur

Erin

TORKELSON

Chercheuse

Bongeka

MDANISO

Assistante du Programme

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

1 Etude 2 Séminaires 2 Rapports de séminaire 8 Ateliers de formation 9 Ateliers (sans formation) 1 Rapport d’atelier

Réalisations de I’ISS 2010  PCOBA

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Programmes Programme de Missions de Paix Au cours de l’année, le Programme Formation pour la paix (FpP) du Programme de Missions de Paix (PMP) a contribué à la formation de fonctionnaires de police de l’ONU (grâce au Cours destiné aux fonctionnaires de police des Nations Unies, UNPOC) afin de les préparer au déploiement dans des missions des Nations unies ou de l’Union africaine. Ainsi, un Cours de formation de formateurs UNPOC pour la SARPCCO (Organisation régionale de la coopération des Chefs de police de l’Afrique australe) a eu lieu au Botswana en mars, et a été suivi d’un Cours de formation de formateurs UNPOC pour l’EAPCCO (Organisation de la coopération des Chefs de police de l’Afrique de l’Est) au Kenya en juin et juillet. Des fonctionnaires de police de la SADC et de l’EAPCCO ont ensuite été déployés pour la Mission de l’UA en Somalie et pour la Mission de stabilisation de l’ONU en République Démocratique du Congo (MONUSCO). Ce cours de formation de formateurs a été utilisé par l’EASBRICOM (Mécanisme de coordination de la Brigade en attente de l’Afrique de l’Est) afin de former tous les fonctionnaires de police qui allaient être déployés pour l’AMISOM (Mission de l’Union africaine en Somalie) et la Mission Nations unies/UA au Darfour (MINUAD), avec la coopération de la police norvégienne. De surcroît, le programme est intervenu en ce qui concerne l’exercice de la Force africaine en attente de l’Union africaine (ASF), l’Exercice Amani Africa, qui s’est déroulé vers la fin 2010. Le PMP a participé à la totalité du cycle de planification qui visait à exécuter l’exercice final. Ce que le PMP a apporté, ce sont des connaissances expertes sur la planification opérationnelle, la construction d’un scénario d’exercice, et le renforcement des capacités concernant le maintien de la paix et l’Architecture africaine de paix et de sécurité. La deuxième phase du programme ambitieux de l’UA pour l’établissement de l’ASF s’est conclue avec l’exercice de poste de commandement Amani Africa (CPX). Le Cycle Amani Africa ne consistait pas en un exercice unique, mais en une série d’exercices qui ont été menés sur ces deux dernières années. Les objectifs premiers de ce cycle étaient: de tester et d’évaluer les capacités et les procédures pour l’engagement de l’ASF dans des opérations de soutien à la paix multidimensionnelles; de s’exercer à l’établissement du quartier général d’une mission pour le déploiement d’une ASF, ainsi qu’à l’élaboration d’un plan de mission complet;

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

et de mieux sensibiliser les dirigeants de haut niveau de la Commission de l’UA et des Etats membres aux compétences de l’ASF, à ses procédures et à ses exigences. Plus généralement, l’objectif était d’évaluer la doctrine adoptée, les procédures opérationnelles normalisées, les communications, et la planification et l’exécution de la mission. Le personnel du PMP a participé en tant qu’experts de l’ASF à tous ces exercices, et certains de ses membres ont joué le rôle de facilitateurs dans quelques-uns des premiers exercices et de mentors pour le personnel du QG de la Mission pendant le CPX.

L’intégration de la dimension genre en Afrique de l’Est a été stimulée en octobre, lorsqu’a été créé le Sous-comité du genre de l’EAPCCO, après que la pression exercée par les PMP/FpP sur l’Organisation de la coopération des Chefs de police de l’Afrique de l’Est (EAPCCO) a porté ses fruits. La création de ce sous-comité a été motivée par le fait que la représentation des femmes au niveau le plus élevé des prises de décisions de l’EAPCCO est limitée, et fait apparaître un déséquilibre flagrant des genres au niveau national de la prise de décision. Dans la période précédant cette décision, le PMP a facilité deux réunions visant à rassembler des appuis pour le Sous-comité du genre et à établir une feuille de route pour l’intégration de la dimension du genre dans l’EAPCCO, que le PMP aidera à rendre opérationnelle. * Henri (Bossie) Boshoff, Directeur du Programme de missions de paix à l’ISS, est décédé le 25 April 2011 dans un accident de voiture mortel. Expert de renommée sur les questions de sécurité en Afrique, il nous manquera terriblement. Il laisse derrière lui sa femme, Léonie et son fils, Jean.

Henri Boshoff (à droite), Directeur du PMP, et le Gén Patrick Cammeart à la conférence de l’IAPTC à Dhaka, au Bangladesh.

Personnel des PMP/FpP Henri

BOSHOFF

Directeur du Programme

Festus

ABOAGYE

Chargé de recherche principal

Sandra

ODER

Chercheuse principale

Khunjulwa

PETER

Administratrice du programme

Andrews

ATTA-ASAMOAH

Chercheur

Xavier

EJOYI

Chercheur

Anton

KRUGER

Stagiaire

Melanie

ROBERTS

Stagiaire

Irene

NDUNG’U

Consultante

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

1 Monographie 2 Articles 2 Rapports de Conférence 2 Notes d’orientation 18 Séminaires 10 Cours de formation

Réalisations de I’ISS 2010  PMP/FpP

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Programmes Programme de Gouvernance dans le Secteur de la Sécurité En mars, le Programme de Gouvernance dans le Secteur de la Sécurité (GSS) a accueilli un atelier intitulé ‘L’état de la région: Gouvernance dans le secteur de la sécurité en Afrique australe’. Cet atelier a réuni des représentants des gouvernements et de la société civile venant de toute la région afin qu’ils se penchent sur l’état de ce secteur et qu’ils réfléchissent sur une série d’études de cas sur certains pays de la région qui avaient été élaborées par le GSS et des organisations partenaires. En juin, le GSS a reçu pour mission de concevoir un programme de formation à délivrer sur sept jours pour les généraux en chefs des services de police du Soudan du Sud (SSPS) à Pretoria. L’initiative a été également soutenue par les Services de police sud-africains. Avant que ce processus ne se termine, le SSPS avait pu établir un schéma pour l’élaboration du plan stratégique du SSPS et identifier toute une gamme de lacunes des politiques dont il fallait s’occuper. Le GSS a aussi rédigé un chapitre sur la résolution de conflits et la consolidation de la paix pour le Baromètre 2010 sur le Protocole de la SADC sur le genre de la Southern African Gender Alliance. Ce fut le début d’un partenariat avec la Gender Alliance, et maintenant, l’ISS coordonne le Groupe genre, paix et sécurité de la Gender Alliance, dont la tâche est de contrôler et d’appuyer la mise en œuvre de l’Article 28 du Protocole de la SADC sur le genre et le développement. En novembre, le GSS et la Gender Alliance ont conjointement organisé un atelier sur le thème: ‘Genre, paix et sécurité en Afrique australe’, au cours duquel le Groupe genre, paix et sécurité de l’Alliance a été lancé. Ce groupe s’occupera, entre autres activités, de créer des sous-groupes dans chacun des 15 pays de la SADC; de faire le suivi des avancées réalisées pour arriver à une égalité des genres dans leurs secteurs de sécurité respectifs et d’en faire le rapport; d’engager le dialogue entre les organisations de femmes et les représentants du secteur de la sécurité afin de déterminer les défis auxquels font face les femmes dans ces institutions; et d’élaborer des plans d’action pour la création de dispositions de sécurité qui soient représentatives du genre et réceptives au genre. De plus, l’ISS va fournir une formation aux organisations de femmes afin qu’elles s’approprient des données nécessaires sur la sécurité qui leur permettront d’exercer un contrôle efficace sur ce secteur.

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

En octobre, le GSS a collaboré avec le Freedom of Expression Institute (Institut pour la liberté d’expression), l’Open Society Justice Initiative (OSJI) (Initiative pour la Justice de l’Open Society) de New York, et l’Open Society Foundation for South Africa (OSF-SA) (Fondation Open Society pour l’Afrique du Sud) afin d’organiser une conférence sur ‘La sécurité nationale et l’accès à l’information’. Au même moment, l’Afrique du Sud était plongée dans un débat sur le Projet de loi sur la protection de l’information (Protection of Information Bill), dont le but est de réglementer la classification et la déclassification des informations. Ce Projet de loi a fait l’objet d’un débat public intense, en particulier en ce qui concerne le potentiel qu’il renferme d’enfreindre la liberté des médias et le droit constitutionnel à l’information. La conférence a regroupé des représentants des organisations de la société civile, des universitaires et des praticiens ou ex-praticiens du secteur de la sécurité d’Etat, ainsi que des spécialistes venus des Etats-Unis, d’Inde, du Kenya et d’Ethiopie. www.acoc-africa.org

Quatrième Conférence africaine des Commandants, en Ouganda, en novembre 2010.

Personnel du GSS Sabelo

GUMEDZE

Chercheur Principal

Cheryl

HENDRICKS

Chargée de recherche principale

Lauren

HUTTON

Chercheuse

Takawira

MUSAVENGANA

Chercheur Principal

Mmakwena

RABELE

Administratrice du programme

Stephen

VAN NEEL

Chercheur Principal

Margaret

GICHANGA

Stagiaire

Nanzelelo

MHLANGA

Stagiaire

Siphokazi

MAGADLA

Stagiaire

Emmanuel

NIBISHAKA

Stagiaire

ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ ƒ

1 Article 1 Monographie 2 Rapports de Conférence 2 Rapports d’atelier 3 Conférences 5 Séminaires 2 Ateliers 1 Lancement de documentaire

Réalisations de I’ISS 2010  GSS

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Programmes Programme de Rapports du Conseil de Paix et de Sécurité Grâce aux analyses fondamentales qu’il a produites sur diverses questions à l’ordre du jour du Conseil de Paix et de Sécurité de l’ UA (CPS), le Programme de Rapports du Conseil de Paix et de Sécurité (PRC), basé à Addis-Abeba, s’est imposé comme source indépendante et respectée d’informations et d’analyses de qualité. Son rapport mensuel est une source importante d’informations pour les décideurs, qui émettent régulièrement des commentaires sur son contenu. De nombreux ambassadeurs (anciens présidents du CPS) venus participer au Forum des ambassadeurs et des partenaires au Bureau de l’ISS d’Addis Abeba ont exprimé combien ils appréciaient la contribution apportée par le programme à la détermination de l’ordre du jour et à la documentation des débats au sein du CPS de l’UA. Le Rapport mensuel du Conseil de paix et de sécurité est un outil utile qui permet de maintenir les questions essentielles à l’ordre du jour du Conseil, et d’attirer l’attention sur les points qui commencent à susciter de l’intérêt. Ainsi, par exemple, le Représentant spécial du Secrétaire des Nations unies en Somalie a exprimé son intérêt pour l’article sur l’AMISOM qui était paru dans le Rapport du CPS de mai 2010. En attirant l’attention des médias et de la communauté des universitaires, le rapport a la possibilité de faire naître des débats et des analyses supplémentaires sur les problèmes importants.

Personnel du PRC

36

Duke

KENT-BROWN

Directeur du Programme (Juillet à décembre 2010)

Tim

MURITHI

Directeur du Programme (Janvier à mai 2010)

Solomon

AYELE DERSSO

Chercheur Principal

Hallelujah

LULIE

Chercheur Junior

Alemayhu

BEHABTU

Chercheur

Shuvai

BUSUMAN

Stagiaire

Eden

YOHANNES YOSEPH

Stagiaire

Revue Annuelle de l’ISS 2010

CONTENTS OF THIS ISSUE Early Warning Issues for July

1

Pending PSC Issues

2

Regional Security Analysis: LRA

2

Pre-Summit Analysis

6

Country Analysis: Côte d’Ivoire

7

Non-Proliferation Treaty Review Conference

13

Spotlight on the Troop Contributing Countries

14

Important Forthcoming Dates

15

EU Lisbon Treaty: Implications on EUAfrica relations 11

No. 12, July 2010 This report is available on the ISS website and can be viewed together with Thematic Reports on the work of the PSC at www.issafrica.org. All documents referred to in this Report can also be found on the ISS website.

Peace and Security Council Protocol ‘The PSC shall encourage non-governmental organizations to participate actively in the efforts aimed at promoting peace, security and stability in Africa. When required such organizations may be invited to address the Peace and Security Council’ – Article 20 of the Protocol Relating to the Establishment of the PSC of the African Union

AU Pre-Summit Analysis From 19 to 27 July 2010, the 15th Ordinary Session of the Assembly of the African Union will be held in Kampala, Uganda. On 31 August 2009 during its Special Session on the Consideration and Resolution of Conflicts in Africa, held in Tripoli, Libya, the AU Assembly of Heads of State and Government declared 2010 as ‘the Year of Peace and Security in Africa’. On 9 January 2010, the AU Commission launched the official festivities of the Year of Peace and Security. The forthcoming Kampala Summit will review the progress made in the activities relating to this dedication. Specifically, the AU Commission will launch a Report on the implementation of the Year of Peace and Security in Africa at the Kampala Summit.

Early Warning Issues for July The scheduled Rotating Chair of the African Union (AU) Peace and Security Council (PSC) for the month of July is Côte d’Ivoire. In the absence of a country’s representation at ambassadorial level, an alternate member will chair the Council for the month.

Lord’s Resistance Army The PSC has been monitoring the activities of the Lord’s Resistance Army (LRA), which has over the course of recent years evolved into a regional security threat in the east and central Africa region. On 22 December 2008, the PSC issued a ministerial communiqué, PSC/MIN/Comm.2(CLXIII), on the situation in the Eastern part of the Democratic Republic of Congo (DRC). The Council assessed the joint operation being waged by the DRC, Uganda and the Government of Southern Sudan in the Garamba Park region against the LRA, whose presence in the north and eastern

DRC has generated political, security and humanitarian instability. LRA presents a grave threat to the security of civilians in the region and the ongoing peace and political processes in these countries.

Côte d’Ivoire On 3 May 2010 the PSC issued a statement, PSC/PR/BR(CCXXVIII), to express its serious concern with the lack of progress in the resolution of the crisis in Cote d’Ivoire. The Council specifically urged parties to resolve outstanding issues in accordance with the Ouagadougou Political Agreement and create the conditions for holding free and fair elections. The Ouagadougou Peace Agreement, which ended the civil war in Cote d’Ivoire and presented the country an opportunity for consolidating peace, has faced some obstacles in its implementation. The repeated postponement of the elections and the persistent inability of the parties to agree on key provisions they have agreed to is eroding confidence in the peace process and could escalate the risk of the country relapsing back to violent conflict.

Livingstone Formula ‘Civil Society Organizations may provide technical support to the African Union by undertaking early warning reporting, and situation analysis which feeds information into the decision-making process of the PSC’ – PSC/ PR/(CLX), 5 December 2008, Conclusions of a Retreat of the PSC on a mechanism of interaction between the Council and CSOs. This Report is an independent publication of the Institute for Security Studies.

PSC Report Programme, Institute for Security Studies, Addis Ababa, T: +251-11-372-11-54; F: +251-11-372-59-54; [email protected]; www.issafrica.org

1

Rapport du CPS Vol 12

ƒ 12 rapports du CPS ƒ 1 Table rondes d’experts (avec l’ACPPAddis) ƒ 30 Réunions d’information ƒ 2 Articles

Réalisations de I’ISS 2010  PRC

37

Genre, paix et sécurité En 2010, l’ISS a énormément élargi ses travaux sur la thématique ‘genre, paix et sécurité’. On fait maintenant régulièrement appel à l’Institut pour appuyer la mise en œuvre dans ce domaine. Nous avons continué à travailler en partenariat avec le Club de Madrid et avec Isis-WICCE sur le Projet de Leadership des femmes pour la paix et la sécurité dans la Grande Corne de l’Afrique. En 2010, quatre missions de haut niveau ont eu lieu: ƒ Nairobi, Kenya (23 au 26 février): Processus électoraux dans la Corne de l’Afrique: Elaboration d’une Constitution et planification de la sécurité en Somalie ƒ Nairobi, Kenya (26 au 27 mai): Stratégies de prévention de la violence partant de la base vers le sommet en prévision du référendum du Soudan ƒ Kampala, Ouganda (28 au 30 septembre): Renforcement des relations entre le G40 et les décideurs de haut niveau ƒ Addis Abeba, Ethiopie (19 au 21 octobre): Renforcement des relations entre le G40 et les décideurs de haut niveau

Mission de haut niveau du Women’s Leadership for Peace and Security in the Greater Horn of Africa (Leadership des femmes pour la paix et la sécurité dans la Grande Corne de l’Afrique) à Nairobi

A ce jour, les résultats de ce projet sont les suivants: ƒ Avoir fait porter une plus grande attention au rôle des femmes pour la paix et la sécurité et obtenu un engagement politique à accroître ce rôle ƒ Avoir mis les femmes en contact avec des leaders et fonctionnaires de haut niveau (ONU, UA, IGAD, gouvernements nationaux et bailleurs de fonds)

38

Revue Annuelle de l’ISS 2010

ƒ Renforcement des capacités, consolidation de la confiance en soi et habilitation des leaders femmes du Groupe des 40 (G40) ƒ Renforcement de la compréhension de l’Architecture de paix et de sécurité de l’Union africaine et de la dynamique et des défis de la paix et de la sécurité propres à chaque pays ƒ Renforcement du réseau régional des femmes de la Corne de l’Afrique, ainsi que d’une approche régionale de la paix et de la sécurité par les organisations de la société civile (OSC) de femmes ƒ Expression de plus de voix de femmes en faveur de la paix, et ouverture d’espaces pour leur participation aux prises de décisions concernant la paix et la sécurit Dans le cadre de notre objectif de recueillir des données de base sur les femmes au sein du secteur de la sécurité, données dont on avait besoin pour faire le suivi et l’évaluation de la mise en œuvre de la Résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, nous avons été invités à rédiger un chapitre pour le Baromètre 2010 du Protocole de la SADC sur le genre, chapitre portant sur les femmes dans le secteur de la sécurité en Afrique australe. Celui-ci a suscité tellement d’intérêt que la Gender Alliance a décidé de créer un Groupe genre, paix et sécurité. L’ISS tient le rôle de coordinateur de ce groupe pour l’Alliance. En novembre 2010, un atelier commun a été organisé afin de rassembler des femmes des organisations de la société civile et des femmes du secteur de la sécurité dans la SADC. De nombreuses femmes venant des OSC ont fait remarquer que c’était la première fois qu’elles participaient à un tel forum et dit combien cela avait été utile afin de briser les stéréotypes qui les avaient, jusque là, empêchées de travailler ensemble à la réalisation de l’égalité des genres. Au cours de cette réunion, il a été décidé de former des groupes de travail nationaux sur le thème genre, paix et sécurité dans tous les pays de la SADC. En février 2010, le Programme de gouvernance dans le secteur de la sécurité et le Programme de missions de paix ont conjointement accueilli un séminaire sur la Décennie de la femme africaine. Mme Zanele Mbeki a assisté à ce séminaire. Un documentaire: ‘If extraordinary had a face: women in the security sector in South Africa ’ (Et si l’on donnait à l’extraordinaire un visage: les femmes dans le secteur de

Forces de maintien de la paix sud africaines au cours d’une opération hybride de l’Union africaine et des Nations Unies au Darfour (MINUAD), en septembre 2010 (Galerie de photos de l’ONU)

la sécurité en Afrique du Sud), a été réalisé et il retrace les avancées faites par les femmes dans le secteur de la sécurité en Afrique du Sud à travers les succès et les défis rencontrés par trois femmes, et la vie qu’elles ont menée: le Major Général Memela–Motumi, l’Hon Thandi Modise, et le Dr Mala Singh. Cheryl Hendricks et Lauren Hutton ont également présenté un exercice de formation sur une journée portant sur le genre et la réforme dans la défense aux instructeurs de l’infanterie de la SANDF à Oudtshoorn dans le cadre de la stratégie d’intégration du genre de la SANDF. Répondant à la vision et à la mission de l’ISS, le Programme Formation pour la Paix (FpP), qui fait partie du Programme de missions de paix, délivre des formations concernant le genre pour l’Organisation de la coopération régionale des Chefs de police de l’Afrique australe (SARPCCO) et l’Organisation de la coopération des Chefs de police de l’Afrique de l’Est (EAPCCO), ce qui est une stratégie clé pour l’intégration de perspectives sur le genre dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU. En 2010, il y a eu deux sessions de formation qui comprenaient le genre qui ont été menées au Botswana et au Swaziland pour 24 fonctionnaires de police venant de différents pays membres de la SARPCCO. 15 autres fonctionnaires de police de l’EAPCCO ont reçu une formation au maintien de la paix qui comprenait un module sur le genre à Khartoum, au Soudan, au mois d’août. Sandra Oder, du programme FpP de l’ISS, a également

apporté un appui à la SARPCCO grâce à des cours de maintien de la paix sur le thème de l’Activité policière contre les violences envers les femmes et les enfants (Policing Violence Against Women and Children (VAWC))et du VIH/ SIDA, qui s’adressaient aux agents chargés de l’application de la loi travaillant pour les unités concernées dans les organismes nationaux de police, ou bien dans les unités de formation de leurs forces de police. Le FpP/ISS a participé à une réunion, qu’il a aussi facilitée, du groupe de travail sur la direction du genre de l’EAPCCO qui s’est tenue dans les locaux de Nairobi du Bureau régional d’INTERPOL les 19 et 20 avril 2010. L’objectif de la réunion était de façonner une feuille de route visant à faciliter la prise en compte et l’intégration du genre au sein de l’EAPCCO. Des délégués venant de tous les pays membres de l’EAPCCO (sauf l’Érythrée et la Somalie), ont assisté à la réunion. Cheryl Hendricks a été invitée à faire des présentations sur les thèmes Genre, paix et sécurité en Afrique (Nordic Africa Institute, Suède), les femmes au sein de la prise de décision (Peace Research Institute Oslo, Norvège) et la Réforme du secteur genre et sécurité (Nordic Africa Institute et Sweden National Defence College). Elle a aussi rédigé un chapitre pour la Commission économique pour l’Afrique (CEA) de l’ONU, portant sur les femmes et le maintien de la paix en Afrique du Sud. On constate que ces interventions ont une influence positive sur la perception du rôle que jouent les femmes dans le secteur de la sécurité en Afrique.

Réalisations de I’ISS 2010

39

Siège social 2010 Compte rendu du Siège social L’objectif du Siège social de l’ISS est de fournir une direction stratégique, un contrôle qualité, un soutien à la gestion, et la coordination du bureau. Celui-ci guide en particulier l’ensemble de la gestion stratégique, le développement organisationnel, la gestion financière, la gestion des ressources humaines, la gestion des technologies de l’information et des connaissances, le suivi et l’évaluation, la coordination des publications, ainsi qu’une partie du marketing. Il a la responsabilité de s’assurer que l’organisation reste bien ancrée dans ses valeurs fondamentales et partagées, et que les structures, les stratégies, les systèmes, les tendances, le personnel et les compétences qui existent viennent bien appuyer ces valeurs. En ce qui concerne sa direction stratégique, en 2010, le Siège social a continué de jouer son rôle essentiel dans le processus de mise en œuvre du plan stratégique 2008–2011 de l’ISS et dans le démarrage du processus de planification pour le plan stratégique 2012–2015. Il s’est également assuré que les structures appropriées de gouvernance et de rapports fonctionnaient correctement.

Gestion financière Pour ce qui est du contrôle qualité, le Siège social a largement mis l’accent sur l’examen des systèmes et des processus, et, en conséquence, a mis en œuvre un système de comptabilité intégré SAGE-ACCPAC, pour l’ensemble du groupe. Au cours de l’année 2010, le Département des finances s’est lancé dans un projet visant à normaliser les systèmes comptables dans toute l’organisation. Les Bureaux de Nairobi et du Cap, qui jusque là utilisaient Pastel pour saisir leurs données financières, ont adopté l’ACCPAC afin de se mettre en harmonie avec les autres bureaux. C’est maintenant à partir d’un serveur terminal qui se trouve à Pretoria qu’opèrent le Siège de Pretoria, ainsi que les Bureaux de Nairobi et du Cap, ce qui veut dire que la plupart des données financières sont immédiatement disponibles pour l’élaboration des rapports. Cette harmonisation des systèmes va grandement contribuer à la production en temps voulus de rapports financiers à l’échelle de toute l’organisation.

40

Revue Annuelle de l’ISS 2010

Gestion des ressources humaines A la fin de l’année 2010, l’ISS possédait un total de 130 employés, dont 61 hommes et 69 femmes. Pendant la période couverte par ce rapport, le Département des ressources humaines a fait face à de grands défis pour le recrutement et la rétention de personnels de qualité. Il y a eu de nombreuses rotations de personnel de par les bureaux de l’Institut. En s’inspirant d’entretiens avec les personnels qui partaient, ainsi que d’autres types d’évaluation, le Département des ressources humaines a exploré les moyens possibles de rendre l’Institut plus attrayant pour le personnel et d’avoir une meilleure rétention du personnel. On peut citer, entre autres, des prestations octroyées au personnel (assurance maladie et régime de retraite), une évolution de carrière mieux tracée, ainsi qu’une révision de la stratégie de recrutement.

Coordination de la gestion (parties prenantes stratégiques) En ce qui concerne le soutien à la gestion et sa coordination, l’Institut a organisé un certain nombre de réunions et d’événements stratégiques, dont une formation pour les cadres supérieurs de la direction, une rencontre annuelle du personnel, une retraite stratégique annuelle des cadres supérieurs, un atelier annuel sur le genre, des ateliers annuels sur les ressources humaines et les finances, quatre réunions du comité de gestion, quatre réunions des administrateurs, et une réunions du Conseil consultatif. Le Conseil consultatif a apporté des orientations dont on avait bien besoin pour plusieurs des initiatives de l’Institut pour 2010. On remarquera en particulier qu’au cours de l’année 2010, le Siège a organisé deux forums des partenaires (qu’on nommait précédemment ‘réunions des bailleurs de fonds’) Ces forums étaient destinés non seulement à accroître les relations entre parties prenantes de l’Institut, mais aussi à inculquer les valeurs essentielles de la gouvernance d’entreprises (la transparence et la responsabilité) dans le fonctionnement de l’Institut. Ils ont donné l’occasion aux principaux bailleurs de fonds et aux parties prenantes concernées de participer à des discussions importantes et de recevoir des informations suffisantes et pertinentes concernant des décisions clés par rapport à

Personnel du Siège

des changements institutionnels tels que l’établissement de nouveaux bureaux et programmes. Ces forums ont également permis d’informer les parties prenantes sur les dernières nouveautés, les initiatives importantes qui ont été planifiées, et l’avancée de la mise en œuvre de certaines des questions prioritaires soulignées dans le Plan stratégique 2008–2011. Parmi les membres de l’ISS, on compte les pays et organisations qui suivent: la Suède, la Norvège, la Finlande, le Danemark, les Pays-Bas, l’Allemagne, l’Open Society Foundation for South Africa, et les Administrateurs de l’ISS. Pendant les forums de 2010, les partenaires ont été informés des points suivants: ƒ Du travail de recherche de l’Institut ƒ Des améliorations apportées et des réussites (par exemple la création d’un siège en tant que centre de coûts distincts) ƒ Des nouvelles initiatives, nouveaux projets, nouvelles entreprises (le Bureau de Dakar, the african.org et le Rapport du CPS) ƒ Des priorités stratégiques sur le long-terme (comme l’ouverture d’un bureau de liaison à New York) ƒ Du lancement et de la mise en œuvre du suivi et de l’évaluation au niveau de toute l’institution ƒ De l’intégration du genre à l’Institut ƒ Du rapport financier de l’Institut et de son audit Les forums ont permis d’apporter des conseils utiles sur des questions stratégiques clés et sur la manière de gérer les affaires de l’Institut. Ils se sont aussi avérés utiles pour ce qui est d’améliorer les pratiques de gestion institutionnelle et de renforcer la confiance des bailleurs de fonds. Ils ont, en particulier, contribué à aider la direction de l’Institut à orienter et à contrôler le fonctionnement de l’Institut avec objectivité, responsabilité et intégrité. Les forums des partenaires ont non seulement permis d’établir ces bonnes relations entre parties prenantes dont l’Institut jouit actuellement, mais ils ont aussi facilité l’efficacité économique et la croissance de l’Institut. La raison en est que le forum des partenaires comprend des partenaires qui fournissent les dons principaux (financement illimité) à l’Institut, ce qui signifie, essentiellement, que la répartition des fonds est laissée à la discrétion de la direction de l’ISS.

Mandy

BADENHORST

Coordinatrice du Site Web

Deane-Peter

BAKER

Rédacteur l’ASR

Epaminondas

BELLOS

Directeur du suivi et de l’évaluation

Dewald

BOTHA

Consultant en informatique

Jakkie

CILLIERS

Directeur exécutif

Hameline

CHIMUKA

Directrice financiere

Paul-Simon

HANDY

Directeur recherche

Liesl

LOUW

Rédactrice adjointe

Sarah

MALEFO

Assistante personnelle

Carlo

MAUCIONE

Consultant en informatique

Doris

MURIMI

Directrice adjointe

Catherine

MAIDI

Assistante administrative

Thembani

MBADLANYANA

Chercheur Junior

John

MUCHENJE

Directeur gestion

Elizabeth

MUKHAVHULI

Administratrice du personnel

Zelna

MARE

Directrice des ressources humaines

Khehla

NTULI

Assistant aux publications

Richard

PERRY

Directeur de la gestion du savoir

Iolandi

POOL

Coordinatrice des publications

Isaac

SIHADI

Responsable des ressources humaines

Keto

SEGWAI

Rédacteur en chef

Tsakani

SHIPALANA

Coordinatrice assistante des publications

Reynier

VAN ROOYEN

Consultant en informatique

Etant donné le rôle qu’elles jouent dans le sens d’ancrer des mesures de surveillance valables et d’assurer que l’Institut soit bien géré selon les principes de la responsabilité et de la transparence, les réunions du forum des partenaires continueront d’avoir une place importante dans le cadre en évolution des relations entre parties prenantes de l’Institut. L’Institut tient en grande estime le rôle joué par les forums des partenaires.

Siège social 2010

41

Ressources humaines HISTORIQUE La tâche de gestion des ressources humaines s’inspire de la mission qui est la sienne et de ses objectifs stratégiques tels qu’ils sont identifiés dans le Plan stratégique de l’Institut. Il y a, à l’ISS, un service des Ressources humaines intégré de plein exercice. En plus des opérations traditionnelles d’embauche et de gestion des salaires, ainsi que des relations entre les employés, ce service des Ressources humaines s’occupe également des services de développement organisationnel et de progression des personnels, des politiques d’équité et de diversité, et de la planification de la main d’œuvre.

Revue par le Bureau de l’année 2010 SIEGE

Siege

42

Revue Annuelle de l’ISS 2010

Les priorités et les activités pour 2010 se rapportaient à ce qui suit: le recrutement; la direction stratégique; la planification des ressources humaines; le classement des emplois; le perfectionnement et le développement des connaissances du personnel; la gestion des performances; la création d’une atmosphère de soutien mutuel dans le travail; l’amélioration du service fourni par les ressources humaines; la promotion d’une conduite déontologique, et la continuation du dialogue entre personnel et direction sur l’élaboration des politiques et des initiatives concernant les ressources humaines. Afin que l’ISS puisse rester compétitif, on a demandé au département des RH d’entreprendre une analyse comparative des salaires, afin de s’assurer que l’ISS s’aligne sur l’échelle des salaires. Des initiatives telles que la planification de la mise en œuvre d’un fonds de sécurité sociale et de retraite pour tous les membres du personnel de l’ISS, ainsi que le rétablissement de l’indemnité de voyage et de subsistance dans le système VIP ont vu le jour au cours de l’année 2010.

BUREAU DE PRETORIA Pendant l’année 2010, le Département des ressources humaines a fait face à de grands défis concernant le recrutement et la rétention de personnels de qualité. Les rotations de personnel ont été importantes dans tous les bureaux de l’Institut, et en particulier dans ceux de Pretoria et d’Addis Abeba, pour ce qui est du personnel des programmes et du personnel administratif.

Catégorie

2010

Nombre total d’employés à la fin déc.

130

Pourcentage de rotations

24%

Personnels des Programmes

19

Personnel administratif

12

TOTAL

31

Bureau de Pretoria

Personnel administratif de Pretoria Cathy

EGAN

Comptable Programme

Cheryl

FRANK

Directrice du Bureau

Laura

HARROD

Gestionnaire financier et comptable

Leila

HARRINGTON

Aide-comptable

Job

HLONGWA

Assistant personnel

Jacqui

NKOSANA

Agente de recouvrement de créances

Dolence

MATABANE

Réceptionniste

Tumisang

SIBUYI

Chauffeur

Ntazana

SINJELA

Responsable des comptes fournisseurs

Siège social 2010

43

BUREAU DU CAP Le Bureau du Cap a recruté huit nouveaux employés en 2010. Cinq d’entre eux sont venus occuper des postes nouveaux.

Bureau du Cap

Personnel administratif du Cap Glenda

JONOTHAN

Agent de nettoyage/Commis au classement

Nomawethu

LEBATA

Coordinatrice du Bureau

Bonita

LOUIS

Réceptionniste

Zurina

MARSHALL

Gestionnaire financier et comptable

John

MCKINNON

Aide-comptable

Nolitha

NJOKWENI

Assistante administrative

Hopolang

SELEBALO

Chercheur Junior

Hennie

VAN VUUREN

Directeur du Bureau

Bureau du Nairobi

BUREAU DE NAIROBI Malheureusement, au Bureau de Nairobi, nous avons fait face, durant le dernier trimestre, à des licenciements au cours desquels 7 membres du personnel ont perdu leur emploi. L’une des spécificités du Bureau de Nairobi est de servir de mentor pour des stagiaires dans les divers programmes et départements à l’intérieur du bureau. Certains membres du personnel ont entrepris des formations à l’intérieur et à l’extérieur de l’Institut, en fonction des besoins individuels de formation qui avaient été évalués. L’initialisation du programme ACPP, avec le recrutement du personnel du programme et sa mise au courant et intégration, a été entièrement réalisée à Nairobi.

44

Revue Annuelle de l’ISS 2010

Personnel administratif de Nairobi Kenneth

MPYISI

Directeur du Bureau

Erasmus

TWARUHUKWA

Conseiller juridique principal

Kiio

KAVILA

Gestionnaire financier et comptable

Jane

MUTISYA

Coordinatrice Ressources humaines et Administration

Steve

MURITHI

Commis aux comptes

Ezekiel

OLANDE

Technicien en informatique

Francis

KAIGA

Chauffeur

Noel

SIKASA

Administratrice du programme

George

SHITANDI

Assistant administratif

Bernard

ONYANGO

Chauffeur

Ernest

KOECH

Chauffeur

Samira

YUSUF

Réceptionniste

BUREAU DE DAKAR En octobre 2010, l’ISS a ouvert un bureau à Dakar, au Sénégal, et a nommé, à sa tête, un Directeur de Bureau.

Personnel administratif de Dakar Deogratias

BARAKAMFITIYE

Directeur du Bureau

Bureau de Dakar

Siège social 2010

45

BUREAU D’ADDIS ABEBA C’est la formation qui a été l’un des domaines de priorité du bureau d’Addis Abeba en 2010. Des formations VIP et ACCPAC ont été organisées pour le gestionnaire financier et comptable et pour l’Aide comptable.

Bureau d’Addis Abeba

Personnel administratif d’Addis Abeba Olusegun

AKINSANYA

Directeur du Bureau

Seyoum

WUBSHET

Comptable

Tesfaye

TADESSE

Aide-comptable

Yemmissrach

TADESSE

Coordinatrice RH et Administration

Sanatek

HAILE

Assistant du Programme

Sahlu

MENTESNOT

Chauffeur

Mariamatt

WOLE

Réceptionniste

SYNTHESE A la fin de l’année 2010, l’ISS possédait un total de 130 employés, dont 61 hommes et 69 femmes

46

Catégorie

Total

Siège

Pretoria

Le Cap

Addis Abeba

Nairobi

Dakar

Hommes

61

6

21

7

10

16

1

Femmes

69

8

25

14

6

16

0

Total

130

14

46

21

16

32

1

% Femmes

53%

57%

54%

66%

37%

50%

0%

Revue Annuelle de l’ISS 2010

Au 31 décembre 2010, l’Institut avait les nombres suivants de stagiaires:

Catégorie

Total

Siège

Pretoria

Hommes

11

1

5

Femmes

9

0

5

Total

20

1

10

% Femmes

45%

0%

50%

Catégorie

Le Cap

Addis Ababa

Nairobi

Hommes

2

1

2

Femmes

0

1

3

Total

2

2

5

% Femmes

0%

50%

60%

CONCLUSION En s’inspirant d’entretiens avec les personnels qui partaient, ainsi que d’autres types d’évaluation, le Département des RH a exploré les moyens possibles de rendre l’Institut plus attrayant pour le personnel et d’avoir une meilleure rétention du personnel. On peut citer, entre autres, des prestations octroyées au personnel (assurance maladie et régime de retraite), une évolution de carrière mieux tracée, la révision de la stratégie de recrutement, ainsi que le rétablissement des indemnités de subsistance et de voyage dans le système VIP. Grâce à l’engagement des Directeurs de la Recherche et de la Gestion au Siège en octobre 2010, l’Institut a établi, pour le Comité exécutif, une nouvelle structure qui permet de mieux faire face aux défis rencontrés par cette organisation en constante évolution. Des progrès considérables ont été faits dans le sens de la consolidation de la réforme de la gestion des ressources humaines à l’intérieur de l’Institution. Ces efforts se poursuivront en 2011, et la fonction ressources humaines sera également utilisée comme outil stratégique pour engendrer le changement organisationnel et créer cette culture institutionnelle fondée sur les résultats, qui est nécessaire. Les stratégies, les priorités, les initiatives, les politiques et les programmes en rapport, qui font l’objet de cette entreprise, reposent tous sur la base de valeurs fondamentales d’honnêteté, d’intégrité, de responsabilité, d’équité, d’empathie, de prise en compte des genres, de transparence, d’objectivité et d’indépendance. Cela restera en pratique au cours de l’année 2011 et pour les années à venir.

Le personnel du ISS a soutenu la Coupe du Monde de Football de 2010 avec enthousiasme

Siège social 2010

47

48

Technologies de l’Information

Gestion des connaissances

Ce qui a été réalisé dans le domaine des Technologies de l’information est à nouveau en rapport avec l’apport d’un appui aux systèmes de technologies de l’information et de la communication (TIC) sur l’ensemble de l’Institut. Le plus gros de tous les défis fut de remplacer le système de comptabilité Softline Pastel par le système Accpac dans les bureaux de l’ISS de Nairobi et du Cap. Cela permettra au département des finances du Siège d’avoir accès aux données Accpac en direct dans tous l’Institut. Un système APN a été mis en œuvre pour permettre au personnel de Pretoria et du Siège d’utiliser l’Internet par 3G mobile lorsque ceux-ci ne sont pas au bureau, afin de réduire les coûts et en vue de suivre et contrôler l’utilisation de données sur téléphones portables. L’espace du système de sauvegarde a été à nouveau élargi, afin de répondre à une demande croissante. En raison du déménagement du bureau du Cap dans de nouveaux locaux, l’infrastructure des TIC a été complètement rénovée, avec l’installation de commutateurs de gigaoctets pour le nouveau Apple Xserve, ainsi qu’un nouveau système PABX. Le câblage du réseau et du téléphone a été fait selon les normes et méthodes d’identification les plus modernes. Les dépannages ont été faits au cours des visites semestrielles du gestionnaire des TI dans les divers bureaux. L’engagement de personnels des TI permanents au bureau de l’ISS d’Addis Abeba va donner plus de satisfaction aux utilisateurs et améliorer l’application de notre politique des TI entre les bureaux. La fonction TI demeure un aspect important du développement de l’Institut, et demande des investissements soutenus, autant en termes d’équipements que de ressources humaines.

En janvier 2010, l’ISS a engagé un nouveau gestionnaire des connaissances et a mis en route un processus de consultation en vue de l’élaboration et de la conception d’un système intégré visant à faciliter le transfert de savoir, aussi bien au niveau interne qu’avec l’extérieur. Ce système inclut la conversion de tous les produits de l’ISS en fichiers PDF accompagnés de résumés. Ces mesures ont eu pour effet d’amener la diffusion électronique au niveau voulu selon les normes de la cyberindustrie, et de rendre ainsi ces produits plus accessibles à travers l’Afrique et à travers le monde. Pour cela, il a fallu revoir la présentation du site web et en faire la mise à jour. L’accessibilité a également été renforcée par la mise en place de fils RSS (Real Simple Syndication) (ces fils RSS donnent accès à ISS Today, New on ISS Africa, et New Multimedia), par l’amélioration de la communication électronique par abonnement (e-alertes), par la création de sondages d’opinion en ligne, l’intégration des médias sociaux de base, et le podcasting. Après de nombreuses consultations, le site Web de l’ISS, avec ses améliorations et son nouveau style, a été inauguré le 1er septembre 2010 et sert maintenant de portail offrant de nombreux chemins d‘accès vers son contenu. Il ya, parmi ceuxci, par exemple, une recherche de contenu par pays et région basée sur une carte, et un classement des documents selon des thèmes spécifiques et des domaines d’intervention. Toutes les informations figurant sur le site Web ont été datées, afin de permettre à celles qui sont les plus récentes et pertinentes d’apparaître en premier lieu, les documents plus anciens étant archivés par date de publication, pour une utilisation facilitée. Dans le cadre de la rénovation du site Web de l’ISS, le bulletin hebdomadaire par signal électronique (e-alert) de l’ISS a acquis le format d’un véritable bulletin d’informations. Sur la base d’une rotation, le personnel contribue maintenant au contenu rédactionnel, en mettant en lumière les résultats à venir de l’ISS et en faisant des commentaires sur l’actualité et sur les événements importants en Afrique. L’élargissement de la base externe d’adhérents électroniques de l’ISS, qui est passée de 9000 environ à plus de 12000, a exigé une formation constante du personnel de tous les bureaux de l’ISS en ce qui concerne la gestion des connaissances. Cela a permis au personnel de mieux saisir le système et les outils qui sont à leur disposition autant pour les communications internes qu’externes. La formation et le développement des compétences du personnel de l’ISS ont permis de décentraliser la gestion des

Revue Annuelle de l’ISS 2010

Publications bases de données individuelles, et d’attribuer certaines responsabilités aux divers bureaux, en particulier pour ce qui est de la gestion de la base de donnée de communications de chacun des bureaux. Des bases de données sur les coordonnées de tous les bureaux et de tous les programmes permettent que les informations et les communications ciblant tel ou tel bureau soient dirigées vers le groupe visé. L’augmentation de l’utilisation du site Web peut être essentiellement attribuée au nouveau style de ce site Web et à la facilité d’accès à l’information qu’il offre. Une augmentation moyenne de l’utilisation du Web de 30 pourcent de mois en mois a été constatée pour l’année 2010. Le Bureau de la gestion des connaissances s’est aussi lancé dans l’intégration de l’Intranet de l’ISS sur le site Web. Cela permet au personnel d’avoir directement accès au site Web de l’ISS et cela lui permet de publier ses produits grâce à un processus de flux de travaux continu. Ce processus de flux de travaux a été conçu de façon à attribuer des rôles et des responsabilités par l’intermédiaire des autorités hiérarchiques et par une évaluation par les pairs interne, afin de s’assurer que la qualité du contenu du site de l’ISS soit améliorée et que le classement des documents soit pertinent.

Le Département des publications de l’ISS fournit un service de publication complet, afin donner un appui aux bureaux, ainsi que des programmes et des projets répondant aux exigences des bailleurs de fonds concernant les produits de la recherche. L’objectif est de produire des publications d’un niveau exceptionnel, et les publications originales sont: ƒ La Revue africaine sur la sécurité (African Security Review) ƒ La Revue trimestrielle sud-africaine sur la criminalité (South African Crime Quarterly) ƒ La collection des monographies ƒ La collection des articles ƒ Les rapports ƒ Les notes d’orientation ƒ Les livres En plus de ces publications, des comptes-rendus de séminaires et de conférences sont également publiés, ainsi que des bulletins d’information électroniques. L’importance de la recherche effectuée par l’Institut est bien mise en évidence par l’inclusion fréquente de publications de l’ISS dans les manuels des universités au niveau international. La recherche menée par l’ISS a aussi été mise en valeur par la présence de l’Institute à la Foire aux livres du Cap, où ses publications ont beaucoup attiré l’attention des 33 488 personnes qui participaient à cette Foire aux livres.

La Revue africaine sur la sécurité

Vol 19 No 1 March 2010

THE HORN OF AFRICA

ISS Addis Ababa Office 1st Floor, Ki-Ab Building, Alexander Pushkin Street, Pushkin Square, Addis Ababa, Ethiopia Tel: (251-11) 372 1154/5/6 Fax: (251-11) 372 5954 E-mail: [email protected]

AFRICAN SECURITY REVIEW

ISS Head Office Block D, Brooklyn Court, Veale Street New Muckleneuk, Pretoria, South Africa Tel: (27-12) 346 9500 Fax: (27-12) 460 9570 E-mail: [email protected]

ISS Cape Town Office 2nd Floor, Armoury Building, Buchanan Square 160 Sir Lowry Road, Woodstock, South Africa Tel: (27-21) 461 7211 Fax: (27-21) 461 7213 E-mail: [email protected]

Chris M A Kwaja

Dimensions of the Darfur crisis and its consequences An Arab perspective Hamdy A Hassan

Containing the Somali insurgency Learning from the British experience in Somaliland Nori Katagiri

Nigeria Yar’Adua’s health and the agony of Nigeria’s democracy

ISS Nairobi Office Braeside Gardens, Off Muthangari Road Lavington, Nairobi, Kenya Tel: (254 -20) 386 1625 Fax: (254-20) 386 1639 E mail: [email protected] E-mail: nairobi@issafrica org

David Zounmenou

19.1

ISS Pretoria Office Block C, Brooklyn Court, Veale Street New Muckleneuk, Pretoria, South Africa Tel: (27-12) 346 9500 Fax: (27-12) 460 0998 E-mail: [email protected]

The feasibility of security sector reform and access to justice in Sudan Challenges and prospects

African Security Review

www.issafrica.org

ISS ASR 19.1

Institute for Security Studies

ASR 19.1, Mars 2010

Siège social 2010

49

La Revue africaine sur la sécurité (African Security Review) est le périodique scientifique phare de l’ISS. C’est une revue scientifique multidisciplinaire soumise à un comité de lecture et accréditée qui publie des essais, des articles et des commentaire sur toute une gamme de questions en rapport avec la sécurité humaine, comme la transformation du secteur de la sécurité, la criminalité, la justice, la corruption, le contrôle ISS MONOGRAPHles 170 initiatives des armes de petit calibre, la sécurité maritime, de soutien à la paix et de gestion des conflits, ainsi que sur les interactions entre l’économie, la politique, la société et la culture, et la sécurité humaine et la stabilité. Comme l’indique son titre, la revue porte sur l’Afrique, dans son contexte international, régional et national. Elle paraît trimestriellement.

bien à jour sur les recherches portant sur les questions de criminalité et de justice; et des commentaires sur la réaction de l’Etat à travers l’élaboration de ses politiques. La revue paraît quatre fois par an.

Les monographies

ISS Head Office Block D, Brooklyn Court, Veale Street New Muckleneuk, Pretoria Tel: (27-12) 346 9500 Fax: (27-12) 346 9570 E-mail: [email protected]

ISS Cape Town Office 67 Roeland Square, Drury Lane Gardens Cape Town 8001 South Africa Tel: (27-21) 461 7211 Fax: (27-21) 461 7213 E-mail: [email protected]

ISS Nairobi Office 5th Floor, Landmark Plaza Argwings Kodhek Road, Nairobi, Kenya Tel: (254 -20) 300 5726/8 Fax: (254-20) 271 2902 E E-mail: il [email protected] i bi i f i

ƒ Volume 19 No 4: Africa and International Criminal Justice (L’Afrique et la Justice Pénale Internationale) ƒ Volume 19 No 3: Borders, Barriers and Boundaries (Frontières, Barrières et Limites) ƒ Volume 19 No 2: African Security since 1990 (La Sécurité Africaine depuis 1990) ƒ Volume 19 No 1: The Horn of Africa (La Corne de l’Afrique) existing protracted natural resource conflicts and climate change worsens the situation. Climate change is a major threat to livelihood security in Africa. This monograph encompasses papers from different disciplines and draws case studies from across Africa. It covers a range of issues relating to vulnerabilities, adaptation and mitigation of climate change and confl ict management. Information provided in this monograph is expected to form the basis for decision makers across Africa to formulate and implement appropriate policies to curb the impacts of climate change.

ISS Pretoria Office Block C, Brooklyn Court, Veale Street New Muckleneuk, Pretoria Tel:: (2 (27-12) 346 9500 Fax: (27-12) 460 0998 E-mail: [email protected] E-

ww www.issafrica.org

CLIMATE CHANGE AND NATURAL RESOURCES CONFLICTS IN AFRICA

Africa is among the most likely vulnerable regions of the world that are to be negatively impacted by climate change. The continent’s vulnerability to climate change arises from a combination of many factors, including extreme poverty, high rate of population increase, frequent natural disasters such as droughts and floods, and agricultural systems that are heavily dependent on rainfall. Under-development in some African states has also been a function of

ISS Addis Ababa Office First Floor, Ki-Ab Building, Alexander Pushkin Street, Pushkin Square, Addis Ababa Tel: (251-11) 372-1154/5/6 Fax: (251-11) 372 5954 E-mail: [email protected]

Climate Change and Natural Resources Conflicts in Africa

ISS Monogr aph No 170 Price R30,00 ISBN 978-1-920422-05-9

9 781920 422059

This publication was made possible through funding provided by the Government of the Federal Republic of Germany. In addition, general Institute funding is provided by the Governments of Denmark, the Netherlands, Norway and Sweden.

Donald Anthony Mwiturubani and Jo-Ansie van Wyk

La Revue trimestrielle sud-africaine sur la criminalité Monographie 170

La collection des monographies de l’ISS couvre une grande variété de sujets et apporte les dernières analyses faites sur diverses questions, comme la paix et la sécurité, les questions d’environnement, la gouvernance ou le terrorisme.

SA Crime Quarterly no 33, Sept 2010

La revue trimestrielle sud-africaine sur la criminalité fournit des analyses des évolutions et des tendances de la criminalité et des stratégies de prévention de la criminalité; des rapports

50

Revue Annuelle de l’ISS 2010

ƒ No 168: Sustaining good governance in water and sanitation in Uganda (Maintenir la bonne gouvernance de l’eau et des installations sanitaires en Ouganda), par Rose Mwebaza ƒ No 169: Player and referee: conflicting interests and the 2010 FIFA World Cup (Le joueur et l’arbitre: conflits d’intérêts et Coupe du monde de la FIFA 2010), publié par Collette Schulz-Herzenberg ƒ No 170: Climate change and natural resources conflicts in Africa (Le changement climatique et les conflits pour les ressources naturelles en Afrique), publié par Donald Anthony Mwituturubani et Jo-Ansie van Wyk ƒ No 171: The Burundi peace process: from civil war to conditional peace (Le processus de paix au Burundi: de la guerre civile à une paix conditionnelle), par Henri Boshoff,

Waldemar Vrey et George Rautenbach ƒ No 172: The International Criminal Court that Africa wants (Le Tribunal pénal international que veut l’Afrique), par Max du Plessis ƒ No 173: Understanding Africa’s contemporary conflicts: origins, challenges and peace building (Comprendre les conflits actuels en Afrique: les origines, les défis et la consolidation de la paix), publié par Annie Chikwanha et Richard Bowd ƒ No 174: The security sector in Southern Africa (Le secteur de la sécurité en Afrique australe), publié par Cheryl Hendricks et Takawira Musavengana

ƒ

ƒ

Les articles ƒ

The role and place of the African Standby Force within the African Peace and Security Architecture INTRODUCTION In the post-Cold War era, the peace and security scene of Africa has changed fundamentally. This change relates not only to the changing nature of conflicts and the focus of the discourse on security, but also to various initiatives taken by Africa to institute an effective peace and security regime. In this context a remarkable development has been the establishment of an African Peace and Security Architecture (APSA) by the continental body, the African Union (AU). One of the most important and probably the most ambitious - institutional tools that the AU decided to establish as part of the APSA is the African Standby Force (ASF).1 The ASF is intended to be one of the mechanisms through which the AU seeks to respond to future conflicts and crisis situations on the continent ‘timely and efficiently’.2 This paper seeks to highlight the importance and place of the ASF within the APSA and critically examines the potential of the ASF and the challenges facing it as one of the most important mechanisms for the AU’s strategic response to conflicts. It is argued that as much as the activities aimed at operationalising the ASF prepare the ASF for its role as the most important tool for realising the historical promises of the AU to ordinary Africans as encapsulated, among others, by Article 4(h) of the Constitutive Act of the African Union, they also reveal the enormous challenges that would militate against the realisation of its full potential.

Organisation The paper is divided into seven parts. The introduction is followed by a brief outline of the nature of current and future conflicts and security threats with which the continent needs to contend, among others by the deployment of the ASF. The next section analyses the normative and institutional framework within which the ASF is

being instituted and will operate. This is followed by an examination of the role and place of the ASF within the APSA. The paper then focuses on an examination of the ASF concept and plan and the work currently under way for its operationalisation to interrogate the potential and limitations of the ASF. The requirements for the successful operationalisation of the ASF and the issues that pose a serious challenge for the ASF’s role as a critical tool in AU’s endeavour of conflict prevention and management are considered in the following section. The paper closes with some conclusions and observations.

ƒ

ƒ

Method and scope The study is both descriptive and analytical in its approach. Accordingly, in the main body of the paper an overview is given of the normative and institutional framework of the APSA. The paper also contains a critical analysis of the role, proposed plan and concept of the ASF and examines shortcomings and challenges that would limit the potential of the ASF as one of AU’s critical response mechanisms for conflict prevention, management and resolution in Africa. The study made use of both primary and secondary sources and draws heavily on official documents such as treaties, declarations and policy instruments. This is supplemented by information gathered through personal observation and involvement in AU events relevant to the subject. While the study used the available literature on the subject in the form of books, articles and reports, it seeks to make a limited but significant contribution to the existing literature by offering information on and insights into the APSA.

ƒ

THE TRENDS AND NATURE OF CONFLICTS IN AFRICA Although the number of conflicts on the continent has declined compared to the 1990s,3 the post-colonial

Dr Solomon A. Dersso • ISS Paper 209 • January 2010

ƒ

Paper 209

ƒ La collection des publications hors série de l’ISS représente un forum pour les recherches en cours, et comporte des informations sur les politiques qui sont d’une nature plus immédiate que celles qui sont publiées dans l’African Security Review. Ces articles sont publiés de manière ponctuelle.

ƒ

ƒ ƒ Paper 209: The role and place of the African Standby Force within the African Peace and Security Architecture (Rôle et place de la Force africaine en attente dans l’Architecture africaine de paix et de sécurité), par Solomon A Dersso ƒ Paper 210: Nuclear energy rethink? The rise and demise

ƒ

of South Africa’s Pebble Bed Modular Reactor (Repenser l’énergie nucléaire? Montée et écroulement du réacteur modulaire à lit de boulets), par David Fig Paper 211: ‘Keep calm and carry on’: an initial African assessment of the Treaty on the Non-Proliferation of Nuclear Weapons (Restez calmes et continuez: une première évaluation africaine du Traité sur la nonprolifération des armes nucléaires), par Foy Kum Hubert, Amelia Broodryk et Noel Stott Paper 212: The Chair of the African Union: what prospect for institutionalisation? (La présidence de l’Union africaine: quelles perspectives pour l’institutionnalisation?), par Delphine Lecoutre Paper 213: Towards an understanding of repeat violent offending: a review of the literature (Comprendre la récidive d’infractions violentes: examen des travaux de recherches sur le sujet), par Lukas Muntingh et Chandré Gould Paper 214: Exploring alternative approaches for managing electoral injustice in Africa (Exploration d’approches alternatives pour gérer l’injustice électorale en Afrique), par Kunle Ajayi Paper 215: Eco-cop: environmental policing in Eastern Africa (Flic écolo: l’activité policière pour l’environnement en Afrique de l’Est), par Phillip Arthur Njuguna Mwanika Paper 216: Natural resources conflict management processes and strategies in Africa (Processus et stratégies de gestion des conflits pour les ressources naturelles en Afrique), par Phillip Arthur NjugunaMwanika Paper 217: Reintegration in Mozambique: an unresolved affair (La réintégration au Mozambique: une question non résolue), par Nelson Alusala et Dominique Dye Paper 218: Somalia dilemmas: changing security dynamics, but limited policy choices (Les dilemmes de la Somalie: des dynamiques sécuritaires en transformation, mais des choix politiques limités), par Solomon A Dersso Paper 219: Fusing privatisation of security with peace and security initiatives (La fusion entre privatisation de la sécurité et initiatives de paix et de sécurité), par Margaret Gichanga Paper 220: The impact of climate change in Africa (L’impact du changement climatique en Afrique), par Debay Tadesse Paper 221: Bottlenecks to deployment! Police capacity building and deployment in Africa (Les entraves au déploiement: renforcement des capacités de la police et déploiement en Afrique), par Festus B Aboagye, Xavier Ejoyi et Andrews Atta-Asamoah

Siège social 2010

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Les rapports de situation I n s t i t u t e

f o r

S e c u r i t y

S t u d i e s

Situation Report Date issued: 8 December 2010 Authors: Jakkie Cilliers, Francis Ikome, Anton du Plessis, Noel Stott, Guy Lamb and Cheryl Hendriks Distribution: General Contact: [email protected]

South Africa’s Second Term at the UN Security Council: Managing Expectations Introduction

The re-election of the Republic of South Africa as a non-permanent member of the United Nations (UN) Security Council for 2011 to 2012 follows shortly after its previous tenure from 2007 to 2008, and has attracted attention from a variety of quarters. Much of this attention is the result of selective interpretations in the West of the country’s conduct during its previous tenure.1 This is unfortunate because the associated caricature of Africa’s largest economy, the only African member of the G20 and which aspires to membership of the BRICs (Brazil, Russia, India and China) and to permanent membership of the UN Security Council, prevents a serious interrogation of its potential role on the Council during the next two years. The previous tenure was a busy one. In 2007 the Council passed 60 resolutions and it adopted 65 the following year. There can be little doubt that 2011–12 will be equally demanding. South Africa is also entering the Council at a time of unprecedented global flux. This paper provides a short section on how global shifts in power may impact upon the Council and the associated chances for reform, before examining key themes and issues that South Africa will likely have to confront during its imminent tenure. It also offers a number of policy recommendations.

Council composition and dynamics in respect of Security Council Reform

A great deal has been written about the shift in relative material power and influence that is taking place within the international system. What makes 2011 particularly interesting is the sharp acceleration of these trends since the global recession in 2009, the associated angst in the United States of America and a unique composition of the UN Security Council in 2011 consisting of a large number of the most prominent would-be additional permanent members. South Africa left the Council in 2008 just as the global financial meltdown started to unfold. It returns at a time when the world is struggling to deal with the impact of that crisis. The United States’ omnipotence is declining at a more rapid rate than any could have predicted as its fiscal chickens (years of excess) come home to roost. The US is struggling to manage this decline. For a brief period a more co-operative US administration allowed countries like Turkey to take initiatives *

ƒ 23 novembre: Completing the demobilisation, disarmament and reintegration process of armed groups in the Democratic Republic of Congo and the link to the security sector reform of FARDC. Mission difficult! (Achever le processus de démobilisation, de désarmement et de réintégration des groupes armés en République Démocratique du Congo et le lien avec la réforme du secteur de la sécurité des FARDC. Mission difficile!), par Henri Boshoff ƒ 8 décembre: South Africa’s second term at the UN Security Council: managing expectations (Deuxième mandat de l’Afrique du Sud au Conseil de sécurité des Nations unies: gérer les attentes), par Jakkie Cilliers, Francis Ikome, Anton du Plessis, Noel Stott, Guy Lamb et Cheryl Hendricks

Les notes d’orientation

The opinions expressed in this Situation Report do not necessarily reflect those of the Institute, its Trustees, members of the Council, or donors. Institute research staff and outside contributors write and comment in their personal capacity and their views do not represent a formal position by the ISS.

1

Rapport de situation du 8 décembre

Les rapports de situation de l’ISS paraissent de manière ponctuelle et présentent une réaction opportune par rapport aux événements du moment. ƒ 4 mai: Jonglei 2010: another round of disarmament (Jonglei 2010: nouvelle reprise du désarmement), par John Young ƒ 4 juin: Zimbabwe: are targeted sanctions smart enough? On the efficacy of international restrictive measures (Zimbabwe: les sanctions ciblées sont-elles assez habiles? De l’efficacité des mesures restrictives internationales), par Judy Smith-Höhn ƒ 26 julliet: Abyei natural resources conflicts (Les conflits liés aux ressources naturelles d’Abyei), par Muna A Abdalla ƒ 5 octobre: Liberia: the 2011 elections and building peace in the fragile state (Libéria: les élections de 2011 et la consolidation de la paix dans un Etat fragile), par Lansana Gberie ƒ 14 octobre: Burundi: overview of the 2010 elections and observations on the way forward (Burundi: point de vue sur les élections de 2010 et observations sur la voie du progrès), par Jamila El Abdellaoui ƒ 18 octobre: Une évaluation critique des défis de la sécurité en Afrique de l’Ouest, par Issaka K Souaré ƒ 18 octobre: A critical assessment of security challenges in West Africa, par Issaka K Souaré ƒ 8 novembre: Sierra Leone: business more than usual (Sierra Leone: au-delà de l’habituel), par Lansana Gberie

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

Policy  Brief  Nr  21,  December  2010  

ZIMBABWE From a global (dis)agreement to free and fair elections? Considering scenarios for ZimbabweÕ s future1 Judy  Smith-­‐Höhn    

 

 INTRODUCTION  

With   the   second   anniversary   of   Zimbabwe’s   Interim   Government   (IG)   fast   approaching,   the   protagonists   in   and  observers  of  what  has  ironically  become  Zimbabwe’s   global   and   persistent   political   disagreement   are   now   beginning   to   focus   their   attention   on   the   likelihood   of   elections   taking   place   in   2011.   While   the   key   political   players   appear   to   be   gearing   up   for   the   event   next   year,   analysts   highlight   the   lack   of   significant   economic   and   political   progress   as   grounds   for   delaying   elections   until   conditions  are  more  favourable.  

that   the   current   South   African   president   would   be   more   vocal   in   his   criticism   of   a   lack   of   progress   than   his   predecessor   have   given   way   to   disappointment   at   a   perceived  absence  of  a  change  in  approach  in  dealing  with   the  Zimbabwe  crisis.  Some  analysts  believe  that  it  is  less  a   lack  of  good  intentions  on  the  part  of  Zuma  to  support  the   transitional  process  than  a  lack  of  consistency  and  follow-­‐ up   on   his   part   that   has   prevented   his   team   of   mediators   from  finding  an  amicable  solution  to  the  current  impasse.  

Gauging  progress  and  considering  fundamental   challenges    

At   the   same   time,   those   supportive   of   the   transitional   process   both   within   the   SADC   region   and   beyond   are   beginning   to   publicly   question   the   efficacy   of   smart   sanctions,   despite   the   risk   of   negative   fallout   from   the   media   and   the   public.   While   some   are   construing   the   recent  comments  by  Botswana’s  President  Ian  Khama   on   the   possibility   of   lifting   sanctions   as   an   indication   of   his   collusion   with   and   support   for   ZANU-­‐PF   hardliners,   this   should,   in   fact,   be   viewed   as   a   positive   step   that   could   provide   an   opportunity   to   end   the   standoff   on   this   particular   issue.   Despite   accusations   that   he   has   changed   his  tune,  Khama  has  in  fact  maintained  his  position,  as  he   believes  removing  these  restrictive  measures  will  prevent   ZANU-­‐PF   hardliners   from   using   the   sanctions   issue   as   an   excuse  for  the  lack  of  progress  in  other  areas.  

There  is  little  need  to  talk  about  certain  outstanding  issues   that   have   ‘prevented’   the   principal   signatories   to   the   Global   Political   Agreement   (GPA)   from   fulfilling   all   the   objectives   outlined   in   the   power-­‐sharing   pact.   Most   recently,   there   appears   to   be   renewed   efforts   by   the   SADC-­‐appointed   mediation   team   to   engage   with   the   key   players.   South   Africa’s   President   Jacob   Zuma   has   personally  re-­‐engaged  with  Zimbabwe’s  President  Robert   Mugabe   and   Prime   Minister   Morgan   Tsvangirai   in   an   attempt   to   get   some   movement   –   or   more   likely,   compromise   –   on   contentious   issues.   Initial   expectations  

Meanwhile,   the   public   outreach   sessions   of   the   constitution-­‐making   process   have   been   completed   and   the   teams   have   now   begun   compiling   the   data   collected   during   these   meetings.   In   accordance   with   the   GPA,   stakeholder   consultations   were   to   precede   the   drafting   of   the  new  Constitution,  which  would  then  be  submitted  to  a   national  referendum  for  approval.  While  it  is  widely  hoped   that  this  process  will  be  completed  prior  to  the  elections,   it  is  worthwhile  to  note  that  nothing  in  the  agreement  or   the   Amendment   Bill   that   anchors   the   agreement   in   the   Constitution  makes  any  explicit  provision  for  this.  In  other  

This   policy   brief   highlights   the   current   challenges   faced   internally,  maps  out  likely  scenarios  for  the  country  in  the   coming   year,   and   considers   the   options   for   South   Africa,   as   the   SADC-­‐appointed   mediator,   to   continue   facilitating   and  supporting  the  transitional  process.    

CURRENT  STATE  OF  AFFAIRS  

   

1  

Note d’orientation no. 21

Les notes d’orientation de l’ISS fournissent aux décideurs des analyses concises et bien documentées, ainsi que des recommandations utiles et pratiques. ƒ No 19: Burundi: elections without competition and no peace without participation: where might it go from here? (Burundi: des élections sans compétition et pas de paix sans participation: où peut-on en arriver à partir de là?) ƒ No 20: Somalia: the intervention dilemma (Somalie: dilemme de l’intervention)

The African.org views and analyses from the african continent

african.org

Issue 7 • June/July 2010

the

Issue 7 • June/July 2010

ƒ No 21: Zimbabwe: from global (dis)agreement to free and fair elections? Considering scenarios for Zimbabwe (Zimbabwe: du (dés)accord mondial à des élections libres et justes? Etude de certains scénarios pour le Zimbabwe) ƒ No 22: Guinea: the main challenges of the new president ƒ No 23: Guinée: Les défis du nouveau président élu

www.the-african.org • THE ALTERNATE-MONTHLY MAGAZINE OF THE INSTITUTE FOR SECURITY STUDIES

Les livres

Liberation’s hard legacy

the-african.org

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YEARS OF

INDEPENDENCE TSvAngiRAi: ”i will win AgAin” ISBN 9772073495007

-7

10007

ZumA mORE dEmOcRATic ThAn mbEki?

ugAndA’S nEw Oil cuRSE

Angola K500 • Botswana P20.00 • Côte D’Ivoire Cfa3 000 • Democratic Republic of the Congo Cfa3 000 • Ethiopia B20.00 Gambia D50.00 • Ghana C4.00 • Kenya Sh300.00 • Malawi K5 000 • Mozambique R29.00 Namibia $29.00 • Nigeria N500.00 • Tanzania Sh7 000 • Uganda Sh7 000 • Zambia K15 000 • Zimbabwe R29.00 South Africa R29.00 (incl VAT) • UK £4.00 • US $6.00 • Europe €6.95

9 772073 495007

The African.org 7

Les livres de l’ISS offrent des études approfondies des problèmes régionaux. ƒ The justice sector afterthought: witness protection in Africa (Réflexion après-coup du secteur de la justice: la protection des témoins en Afrique), par Chris Mahony ƒ Militias, rebels and Islamist militants: human insecurity and state crises in Africa (Milices, rebelles, et militants islamistes: l’insécurité humaine et les Etats en crise en Afrique), publié par Wafula Okumu et Augustine Ikelegbe

Entre juin et décembre 2010, le bimensuel The African.org a amélioré considérablement sa diffusion et son étendue en passant de 10 000 à 22 000 exemplaires par numéro. Cela en comprend 14000 qui sont insérés dans les journaux des abonnés du Mail & Guardian en Afrique du Sud et, pour un certain nombre, dans d’autres pays de la SADC. Le Mail & Guardian est considéré comme l’un des journaux les plus influents de la région. The African.org est également distribué dans les séminaires et les conférences internationales de l’ISS qui traitent des questions africaines, et dans les universités, aux personnels diplomatiques, ainsi qu’à ses propres abonnés dans le monde entier. Les distributeurs qui se trouvent à Harare et Nairobi vendent The African.org dans des boutiques, tandis que 500 exemplaires sont distribués par l’intermédiaire de notre bureau de l’ISS à des points de vente à Addis Abeba. Selon les statistiques du site Web de l’ISS, environ 2 000 lecteurs téléchargent régulièrement la version numérique

Siège social 2010

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en entier. Nous sommes convaincus qu’ainsi, The African.org contribue à mettre les recherches de l’ISS à la disposition d’une audience plus large de parties prenantes et de décideurs. Son format attrayant et très lisible, le fait qu’il fournisse aux lecteurs des analyses assez conséquentes sur les questions africaines, fait de The African.org l’une des publications les plus populaires de l’ISS –et ce dans un contexte où les parties prenantes sont inondées de documentation et d’informations sur l’Internet, à la télévision, et même sur leur téléphone portable. Les analyses de The African.org sont tirées des publications existantes telles que les monographies de l’ISS, les rapports de situation, les notes d’orientation et la colonne régulière de l’ISS Today sur le site Web. Ce matériel est alors mis à jour et restructuré pour le magazine. Les point forts de la période sur laquelle porte le rapport incluent la couverture extensive des événements politiques au Soudan; un point sur les cinquante ans d’indépendance en Afrique; une collection d’articles sur le Rwanda à l’aube des élections présidentielles; des analyses et des débats sur une intervention militaire possible en Somalie; et une attention toute particulière portée à Futurs Africains. Parmi les autres sujets couverts pendant cette période figurent les développements politiques au Kenya et au Zimbabwe; l’impact du changement climatique en Afrique de l’Est; le rôle de l’Union africaine dans la résolution des problèmes de l’Afrique; le potentiel économique du Nigeria; et le rôle de l’Afrique dans le déplacement global du pouvoir de Occident vers l’Orient. En 2010, The African.org a également présenté des entretiens avec des acteurs clés comme le Premier Ministre du Zimbabwe, Morgan Tsvangirai, et l’ancien Président du Ghana, le Président John Kufuor. Afin de compléter les analyses faites par les chercheurs de l’ISS, des chroniqueurs réguliers font des commentaires et des rapports sur des questions liées aux affaires et à la culture en Afrique. De continuels efforts sont faits pour générer des revenus et rendre le magazine auto-suffisant. En 2010, The African.org a été inscrit au Bureau d’audit des circulations d’Afrique du Sud, afin d’obtenir une certification de ses chiffres de circulation –ce qui est une étape essentielle pour pouvoir vendre des espaces publicitaires dans le magazine. L’augmentation de sa circulation depuis décembre 2010, pourrait donner plus de chances au magazine de se procurer davantage de revenus par la publicité.

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

Suivi et évaluation La réunion inaugurale du Comité consultatif sur le suivi et l’évaluation (S&E) a eu lieu en février 2010. Le comité a travaillé avec le directeur du S&E à l’élaboration d’un cadre logique institutionnel, qui a été finalisé peu de temps après. Le cadre logique institutionnel –qui a ensuite été à la base de l’élaboration de cadres logiques pour les programmes individuels- permet aux programmes de clarifier leurs objectifs et d’expliquer comment ceux-ci viennent s’intégrer dans la chaîne des résultats. Le cadre logique mettant l’accent sur les indicateurs et les sources d’informations, il a permis d’établir des cibles spécifiques et des mécanismes de retour d’informations, et de faire le suivi des évolutions et des données qui sont à la base de l’évaluation. Au début de l’année, une fiche d’évaluation d’événements (FEE) a été mise au point, pour faire partie d’un kit complet de S&E. Le but de cette FEE est de permettre l’étude comparative et d’améliorer la qualité des événements de l’ISS, ainsi que de servir de source d’informations pour les cadres logiques. Le système de suivi des événements plus importants est utilisé pour évaluer la qualité de l’événement en général, et représente une bonne source de retour d’informations de la part des parties prenantes. D’autres outils de S&E qui ont été élaborés comprenaient une logique programme (ou théorie du changement) basée sur la méthodologie des MSCS (histoires de changement les plus significatives), sur des plans de suivi, et sur les diagrammes de Gantt. L’unité de S&E a également la responsabilité d’établir un rapport bi-annuel sur le suivi de l’impact et l’état d’avancée des travaux qui est distribué aux partenaires donateurs et est mis à la disposition du personnel. Ce rapport fournit un récit d’impact des effets positifs qui ont été ressentis par les parties prenantes. Cela inclut l’impact fait sur la législation et les politiques de gouvernements étrangers ou locaux, la forme donnée et les informations apportées au discours mondial sur les questions de sécurité humaine, ainsi que l’assistance procurée en termes de technique et de recherches aux diverses parties prenantes. En août 2010, l’ISS a demandé une évaluation externe de son nouveau système de S&E, basée sur un examen de la documentation, une étude sur le personnel et les principaux bailleurs de fonds, et une comparaison avec le S&E dans trois organisations homologues. La conclusion en a été que le

A propos de l’ISS Liste des partenaires de développement pour 2010 cadre de S&E de l’ISS était relativement sophistiqué et que bon nombre des outils de S&E avaient été mis en place. Le rapport notait bien qu’il y avait eu quelques problèmes de mise en œuvre, toutefois, et qu’il serait nécessaire de mieux développer ce qui concerne la mise en œuvre au niveau programme. Un nouveau comité du S&E s’est ensuite réuni afin de débattre des conclusions de l’évaluation et de décider de la voie à suivre. Il a été décidé que certains outils seraient revus afin de maintenir une approche de gestion basée sur les résultats et de la reconduire pour la prochaine période stratégique (2011–2015).

Nous remercions les partenaires ci-dessous de nous avoir donné leur appui: ƒƒ Banque africaine de développement ƒƒ Development Bank of Southern Africa ƒƒ Centre de politiques de sécurité. Genève ƒƒ Gouvernement de Belgique ƒƒ Gouvernement du Danemark (membre principal & membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement de Finlande (membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement d’Allemagne (membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement d’Islande ƒƒ Gouvernement de Norvège (membre principal & membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement de Suède (membre principal & membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement de Suisse (membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement des Pays Bas (membre principal & membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Gouvernement du Royaume Uni ƒƒ Fondation Hanns Seidel ƒƒ Humanity United ƒƒ Autorité intergouvernementale pour le développement ƒƒ Centre de suivi des déplacements de populations ƒƒ Centre de recherches pour le développement international ƒ ƒ Open Society Foundation of SA (membre du forum des partenaires) ƒ ƒ Open Society Initiative for SA ƒƒ Ploughshares Fund ƒƒ Centre régional sur les armes légères et de petit calibre ƒƒ Programme des Nations unies pour le développement

A propos de l’ISS

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Code de conduite L’objectif du Code de conduite de l’ISS est de formuler officiellement et de confirmer mon engagement en tant qu’employé de l’Institut à obéir à des normes de conduite et de comportement claires afin de réaliser la mission et la vision de l’ISS.

Dans mes interactions avec les autres employés de l’Institut, je m’engage à: ƒƒ Agir de manière juste, professionnelle et équitable et avec intégrité avec mes collègues, quels que soient leur sexe, leur religion ou leur culture ƒ ƒ Coopérer avec les autres employés afin d’améliorer les performances de l’Institut ƒ ƒ Exécuter, du mieux que je le peux, toute instruction raisonnable et légale qui m’est donnée par toute personne officiellement habilitée à le faire ƒ ƒ Utiliser les voies appropriées pour faire entendre mes plaintes ou faire des déclarations ƒ ƒ Motiver mes collègues en utilisant leurs compétences de façon appropriée et en appuyant leur progression professionnelle ƒ ƒ Respecter la vie privée, la dignité et le statut professionnel de mes collègues ƒ ƒ M’engager personnellement dans la vision, la mission, les objectifs et les politiques de l’Institut et tenter d’encourager et de soutenir mes collègues

Dans mes interactions avec le public en général, je m’engage à: ƒƒ Promouvoir la mission et la vision de l’Institut ƒƒ Traiter chaque personne avec un respect égal, quels que soient les critères attribués, les croyances ou l’appartenance politique ƒ ƒ Etre impartial dans ma conduite professionnelle ƒƒ Assumer la responsabilité de toutes mes paroles, actions et décisions

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

Dans mes recherches, je m’engage à: ƒƒ Respecter et à reconnaître les droits de propriété intellectuelle des autres ƒ ƒ Améliorer la qualité des produits de l’Institut en me soumettant à des processus de revue par les pairs ou autres processus d’évaluation ƒ ƒ Respecter la confidentialité et la dignité des sources de la recherche ƒ ƒ Améliorer la capacité de développement des connaissances et de la recherche de l’Afrique ƒ ƒ Coopérer, collaborer et entretenir des réseaux avec d’autres agences qui ont pour objectif d’améliorer la sécurité en Afrique. ƒ ƒ Observer le plus haut degré de professionnalisme et d’excellence dans mon travail

Code de déontologie L’objectif du code de déontologie de l’ISS est de fournir des principes, des valeurs et des normes déontologiques qui vont au-delà des lois, afin de guider l’organisation.

En tant que membre de l’Institut d’Etudes de Sécurité, je m’engage à: ƒ Respecter les lois et tous les documents juridiques qui sont contraignants pour moi ƒ M’efforcer d’être juste et courtois, et d’assumer mes responsabilités avec honnêteté et en me gardant de toute crainte et de tout favoritisme ƒ Prévenir et éviter tous conflits d’intérêts personnels et corporatifs ƒ Assumer la responsabilité de toutes mes actions et décisions ƒ Respecter la confidentialité des questions internes de l’Institut, tout en respectant le principe de transparence ƒ Utiliser les informations acquises ou obtenues de l’Institut de façon responsable, et uniquement à des fins légales ƒ Respecter la bonne gouvernance des entreprises, adopter les meilleurs principes et pratiques de gestion, et préserver un environnement de travail sans drogues ƒ Respecter et promouvoir le droit de toute personne à la sécurité, à la paix, à la justice et à la démocratie ƒ Maintenir le plus haut niveau de transparence, d’intégrité et de responsabilité ƒ Faire usage des fonds des donateurs de façon efficace et rentable

Personnalité juridique En Afrique du Sud, l’Institut d’études de sécurité est enregistré comme ‘non-profit trust’ (fiducie à but non lucratif) (sous le no 1922/T) et obéit à une Loi sur les Fiducies, conformément aux exigences de la Loi sur le contrôle des biens en fiducie de 1997 (No 57 de 1997). Conformément à l’Article 5.1 de l’Acte de fiducie de l’ISS::

L’objectif de la fiducie sera de recevoir et d’accepter des capitaux et des donations et de générer des revenus qui feront partie du Fonds fiduciaire, et de n’attribuer les bénéfices acquis qu’à la seule amélioration de la sécurité humaine en Afrique. Ceci se fera grâce à la recherche appliquée, le conseil et la diffusion d’informations qui permettront des prises de décisions en connaissance de cause pour ce qui est de la sécurité individuelle, nationale, régionale et internationale. La Fiducie a un engagement envers la démocratie, la bonne gouvernance et la promotion de la sécurité. L’Institut est également enregistré comme organisation à but non-lucratif en Afrique du Sud, selon la Loi sur les Organisations à but non-lucratif de 1997 (No 71 de 1997) et sous le numéro 006-981 NPO. En Ethiopie, l’Institut est enregistré comme association de recherche auprès du Ministère de la Justice, certificat numéro 2190, en date du 29 juin 2005. Au Kenya l’ISS est enregistré comme ‘company limited’ (société en commandite) par garantie et sans capital actions, dûment constituée en République du Kenya (sous le numéro: C 119625) le 29 septembre 2005 en accord avec la Loi sur les Compagnies, Chapitre 486, des Lois de la République du Kenya. Au Sénégal, l’ISS est enregistré comme organisation internationale non-gouvernementale.

A propos de l’ISS

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Organigramme de l’Institution

DIRECTEUR EXÉCUTIF

TI Finances Ressources humaines

DIRECTEUR GESTION

DIRECTEUR DE PRETORIA

DIRECTEUR RECHERCHE

DIRECTEUR DU CAP

C&G

PGA

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ACPP-Pretoria

Revue Annuelle de l’ISS 2010

PCJ

GSS

PCOBA

PMP

PCIA

African Security Review Gestion des connaissances Suivi & Evaluation Publications The African.org

DIRECTEUR D’ADDIS ABEBA

AHSI

PRC

APSTA

DIRECTEUR DE NAIROBI

DIRECTEUR DE DAKAR

ACPP-Addis

ACPP-Nairobi

ECP

MIFUGO

A propos de l’ISS

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Les Etats financiers Résumé des états financiers consolidés préparé à partir des états financiers vérifiés de l’exercice se terminant au 31 décembre 2010 Rapport de l’auditeur indépendant des comptes aux Membres du Conseil d’administration de l’Institut d’études de sécurité Nous avons procédé à la vérification des états financiers consolidés et des états financiers de l’Institut d’Etudes de Sécurité qui comprennent le bilan à la date du 31 décembre 2010, et l’état des résultats étendus, la déclaration de changements dans les capitaux propres et l’état des flux de trésorerie pour l’année qui se terminait alors, les notes ajoutées aux états financiers, qui comprennent un résumé des politiques de comptabilité concernées et d’autres notes explicatives, et le rapport des Membres du Conseil d’Administration dont le résumé des états financiers consolidés contenu dans le rapport annuel de la fiducie a été tiré, conformément aux normes internationales de vérification des comptes. Dans notre rapport daté du 12 octobre 2011, nous avons exprimé une opinion inchangée sur les états financiers annuels dont les états financiers résumés avaient été tirés.

Opinion Nous sommes d’avis que ces états financiers consolidés résumés correspondent bien, dans tous leurs aspects matériels, aux états financiers consolidés dont ils sont tirés.

Pour une meilleure compréhension de la position financière de la fiducie et des résultats de ses opérations et flux de trésorerie pour l’exercice, ainsi que de la portée de notre vérification, il conviendra de lire les états financiers résumés en conjonction avec les états financiers consolidés dont les états financiers résumés ont été tirés, ainsi que le rapport de vérification que nous en avons fait.

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Revue Annuelle de l’ISS 2010

KPMG Inc. Vérificateur aux comptes agréé

Per MMA Masemola Expert -Comptable (Afrique du Sud) Vérificateur aux comptes agréé Directeur 17 octobre 2011 KPMG Forum 1226 Schoeman Street Hatfield 0083 Afrique du Sud

Etat consolidé de la position financière au 31 décembre 2010 2010 R

2009 R

Actifs Actifs à long terme Biens et équipements Investissements dans des filiales

34 767 764 34 046 882 720 882

36 542 343 36 228 937 313 406

Actifs à court terme Bailleurs de fonds et autres débiteurs Débiteurs impôts normaux Espèces et quasi-espèces

36 063 259 9 930 822 26 132 437

49 262 437 12 627 423 18 300 36 616 714

70 831 023

85 804 780

Fonds de la fiducie Capital de la fiducie Réserves Surplus accumulé/(déficit) Réserves des conversions en devises étrangères

8 464 470 100 5 747 977 2 671 831 44 562

7 055 659 100 5 891 873 3 251 534 (2 087 848)

Passif à long terme Prêts et emprunts portant intérêts Obligations fiscales reportées

8 512 749 8 329 806 182 943

9 189 104 9 149 708 40 196

Passif à court terme Donations reçues d'avance Commerce et autres créditeurs Créditeurs congés et primes Prêts et emprunts portant intérêts Impôts redevables actuellement

53 853 804 42 131 954 5 772 806 5 240 536 704 362 4 146

69 559 217 57 630 166 6 777 718 4 472 148 679 185 -

70 831 023

85 804 780

Capital et passif

A propos de l’ISS

61

Etat consolidé des revenus pour l’exercice se terminant 31 décembre 2010

Revenus provenant de donations Autres revenus

2010 R

2009 R

138 460 786

172 023 331

1 644 898

-

Revenus totaux

140 105 684

172 023 331

Coûts d'exploitation

(139 950 024)

(172 839 363)

Surplus/(Déficit) avant intérêts

155 660

(816 032)

Intérêts reçus

223 263

706 005

Coûts financiers

(969 109)

(192 726)

(Déficit)/Surplus avant imposition

(590 186)

(302 753)

Impôts (Déficit) pour l'année Autres résultats étendus Les différences des conversions en devises étrangères pour activités étrangères Total des résultats étendus pour l’année

62

Revue Annuelle de l’ISS 2010

21 730 (723 599)

(281 023)

2 132 410

(2 141 532)

1 408 811

(2 422 555)

Liste des acronymes et abréviations ACPP AFCONE AMISOM AMP APA APSTA ASF C&G CNS CPX OSC CTITF CAE FEE EAPCCO EASBRICOM CEEAC CEDEAO EIIPD ELA FMWG GIABA PCIA TPI ICD CIRGL TIC

Programme de prévention des conflits en Afrique Commission africaine sur l’énergie nucléaire Mission de l’Union africaine en Somalie Programme de gestion des armes Association des Procureurs d’Afrique Association africaine des formateurs au soutien de la paix Force africaine en attente Programme sur la corruption et la gouvernance Centre James Martin d’études sur la Non-prolifération Exercice de poste de commandement Organisations de la société civile Groupe de travail de l’équipe spéciale de lutte contre le terrorisme Communauté de l’Afrique de l’Est Fiche d’évaluation d’événements Organisation régionale de la coopération des Chefs de police de l’Afrique de l’Est Mécanisme de la Force en attente de l’Afrique de l’Est Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest Institut international éthiopien pour la paix et le développement Earthlife Africa Groupe de travail sur les matières fissiles Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest Programme sur la criminalité internationale en Afrique Tribunal pénal international Direction indépendante des plaintes Conférence internationale sur la région des Grands Lacs Technologies de l’information et de la communication

Centre de suivi des déplacés internes IDMC IGAD Autorité intergouvernementale pour le développement Isis-WICCE Isis-Women’s International Cross-Cultural Exchange Point focal du Kenya KNFP LITS Système de traçabilité et d’identification du bétail S&E Suivi et évaluation Mission de stabilisation de l’ONU en MONUSCO République Démocratique du Congo Comité directeur national CDN National Union of Mineworkers (Syndicat NUM national des mineurs) Programme sur la criminalité organisée PCOBA et le blanchiment d’argent PBMR Réacteur modulaire à lit de boulets Programme de missions de paix PMP Programme de rapports du Conseil de PRC paix et de sécurité Conseil de paix et de sécurité CPS RCC Comité régional de coordination Centre régional sur les armes légères et RECSA de petit calibre SADC Communauté de développement de l’Afrique australe SALW Armes légères et de petit calibre SANDF South African National Defence Force SAPS South African Police Service (Services de Police Sud Africaine) SARPCCO Organisation régionale des Chefs de police de l’Afrique australe FpP Programme Formation pour la Paix UNAMIC Mission de l’ONU au Cambodge UNAMID Opération hybride UA et ONU au Darfour UNECA Commission économique des Nations unies pour l’Afrique ONUDC Office des Nations Unies contre la drogue et le crime UNPOC Cours des Nations Unies pour les fonctionnaires de police VAWC Violence contre les femmes et les enfants YoPS Année de la paix et de la sécurité

A propos de l’ISS

63

Imprimé sur du papier écologique

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