Rallye à vélo - Bruxelles 14-18

Rallye à vélo Bruxelles 14-18 Environ 25 km

Organisé par Pro Velo avec le soutien de la Région de Bruxelles-Capitale

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Pro Velo asbl/vzw - Londenstraat 15 rue de Londres - Bruxelles 1050 Brussel

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18

Bonjour ! Ce parcours de presque 25 km vous permettra de découvrir quelques aspects de la Grande Guerre. Il n'a nullement la prétention d'être exhaustif. Faites d'ailleurs attention, vous passerez devant des monuments auxquels nous ne faisons pas allusion ici mais qui ont un lien avec la Grande Guerre. Au terme de la visite, ce dimanche 20 septembre, avant 17h30, faites contrôler votre questionnaire chez Pro Velo, rue de Londres 15 – 1050 Bruxelles. Des places gratuites pour des vélotours guidés seront offertes aux participants ayant beaucoup de bonnes réponses ! Bonne balade !

Quelques consignes pour rouler à vélo en toute sécurité, seul ou en groupe •

Même s'il s'agit de la Journée sans voiture, lorsque vous circulez, vous restez soumis au code de la route et roulez sous votre seule responsabilité.

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En ville, il vous est permis de rouler à deux de front, sauf lorsque vous entravez la circulation venant dans le sens opposé.

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Lorsque vous vous arrêtez pour contempler un monument, veillez à vous mettre en sécurité et à n'entraver ni le passage des piétons, ni la circulation des voitures.

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Attention aux rails de tram, veillez a toujours bien les franchir perpendiculairement.

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Dans les rues à sens unique mais a double sens pour les cyclistes (SUL), veillez a rouler en file indienne si vous empruntez la rue dans le sens opposé des voitures.

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18 Le 4 août 1914, l’armée allemande envahit la Belgique, trahie dans sa neutralité. Le 20 août, les troupes allemandes arrivèrent à Bruxelles. Si Bruxelles échappa aux destructions, aux massacres de civils et aux combats grâce aux appels au calme du bourgmestre Adolphe Max, c'est la seule grande ville européenne qui subit une occupation durant les quatre longues années du conflit. Pendant 50 mois, loin du front, les Bruxellois tentèrent de survivre et de résister à un régime d’occupation oppressant et humiliant. La paralysie de l’économie les plongea dans la précarité, ils vécurent à l’heure allemande – de une à deux heures en avance sur l’heure belge selon les saisons – et les jours furent rythmés par les multiples ordres de l’occupant. Après la guerre, en tant que capitale du Royaume, Bruxelles abrita le Soldat inconnu, garda la mémoire des grandes batailles et des grandes figures nationales. Elle rendit également hommage aux Alliés et à l'aide humanitaire internationale dont la Belgique fut bénéficiaire. Bruxelles conserve par ailleurs des mémoires locales à travers des figures de patriotes moins connus au plan national mais aussi à travers l'évocation des souffrances quotidiennes de simples soldats ou de civils occupés.

1. PRO VELO, RUE DE LONDRES 15 – 1050 IXELLES Pro Velo a été créé en 1992 pour promouvoir le vélo comme mode de déplacement et de découverte. Plus de vingt ans plus tard, l'association a pris beaucoup d'extension et est présente à Bruxelles et dans plusieurs villes wallonnes. Pro Velo TOUR Bruxelles, service créé en 1994, a fêté en 2012 ses vingt ans ! En 20 ans, combien de personnes ont été guidées ? □

environ 15 000 personnes

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environ 50 000 personnes

□

environ 75 000 personnes

2. ANCIENNE CLINIQUE DU DOCTEUR DEPAGE, PLACE GEORGES BRUGMANN 29 – 1050 IXELLES Ce grand bâtiment, aujourd'hui occupé par du logement, fut construit en 1905 (arch. J.-B. Dewin) pour le chirurgien Antoine Depage (1862-1925). En novembre 1914, à la demande du roi Albert, le docteur Depage rejoignit le quartier général de l'armée belge établi à La Panne et y mit sur pied l'hôpital de l'Océan où 20 000 militaires belges furent soignés, de 1914 à 1919. En 1926, la clinique, devenue centre de santé de la Croix-Rouge, fut agrandie par l'adjonction du grand bâtiment à l'angle de la rue Joseph Stallaert. Au pied de celui-ci fut élevé un monument rendant hommage au docteur Depage.

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En 1919 les pavillons de l'hôpital de l'Océan furent reconstruits place Brugmann, l'église n'ayant été construite qu'en 1932. Quel sculpteur est l'auteur du buste en bronze du docteur Depage, à l'angle de la place Brugmann et de la rue Stallaert ? □

Égide Rombaux

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Pierre de Soete

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Godefroid Devreese

3. MÉMORIAL À EDITH CAVELL ET MARIE DEPAGE, ANGLE DES RUES EDITH CAVELL ET MARIE DEPAGE – 1180 UCCLE Ce monument, œuvre de Paul Du Bois, rend hommage à deux victimes civiles de la Première Guerre, qui plus est des femmes ! Il date de 1920. Edith Cavell (1865-1915), infirmière anglaise, était la directrice de l'école d'infirmières (une première!) créé par le docteur Depage. Les finances de l'école, dont l'Institut Edith Cavell est l'héritier direct, étaient gérées par Marie Depage, l'épouse du chirurgien. En 1915 Edith Cavell fut arrêtée puis fusillée par les Allemands pour avoir organisé la fuite de soldats alliés vers les Pays-Bas. La mort d’Edith Cavell fut exploitée par la propagande alliée : son exécution fut représentée sur des cartes postales, des affiches et même des timbres, et provoqua l’enrôlement de centaines de volontaires dans l’armée britannique. Marie Depage (1872-1915) décéda lors du torpillage, par un sous-marin allemand, du Lusitania, un navire anglais qui la ramenait en Europe après une tournée de conférences aux États-Unis destinée à récolter des fonds pour l’hôpital de l’Océan. La mort des plus de mille passagers du Lusitania marqua considérablement l’opinion publique américaine.

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18 De par son exécution, Edith Cavell entra dans l'histoire britannique comme une héroïne. Quel hommage ne lui fut pas rendu ? □

Elle donna son nom à un sommet des Rocheuses au Canada.

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Son identité est évoquée dans un roman d'Agatha Christie.

□

Sa vie a inspiré un film en 1939, Nurse Edith Cavell.

□

Elle donna son nom à une étoile de la constellation de la Vierge.

4. STATUE D'ERNEST SOLVAY, À L'ANGLE DES AVENUES FRANKLIN ROOSEVELT ET VICTORIA – 1050 BRUXELLES Inaugurée en 1932, œuvre de Égide Rombaux, cette statue perpétue la mémoire d'Ernest Solvay qui fonda et présida le Comité national de Secours et d'Alimentation (CNSA). En 1914, Bruxelles, dépendante des campagnes avoisinantes pour son ravitaillement, se trouva du jour au lendemain coupée de sa principale source d'approvisionnement. Rapidement, la pénurie alimentaire se fit douloureusement ressentir et un extraordinaire réseau d’œuvres privées et communales se mit en place pour parer aux problèmes quotidiens. Les entreprises étaient multiples mais fort dispersées... C'est pourquoi fut créé en 1914 le Comité national de Secours et d'Alimentation (CNSA) qui centralisa et organisa l'action des œuvres existantes et, par leur intermédiaire, assura l'approvisionnement de la population. Génial capitaine d'industrie, Ernest Solvay (1838-1922), mit sa connaissance et sa fortune au service de la science. Parmi les innovations suivantes, lesquelles ne lui reviennent pas ? □

Fondation de l'Institut de Sociologie de l'ULB

□

Fondation de l’École de commerce de l'ULB

□

Fondation de l'Université libre de Bruxelles (ULB)

□

Invention d'un procédé de fabrication industrielle de soude

□

Fondation des Instituts internationaux de physique et de chimie

□

Invention du saxophone

5. BÂTIMENT A DE L'UNIVERSITÉ LIBRE DE BRUXELLES, AVENUE FRANKLIN ROOSEVELT 50 – 1050 BRUXELLES Contrainte de quitter le centre-ville au début des années 20, l'Université libre de Bruxelles s'installa sur des terrains cédés par la Ville de Bruxelles, le long de l'avenue des Nations (actuelle av. Roosevelt). Le bâtiment A fut construit entre 1924 et 1928 pour abriter les facultés de Philosophie et Lettres et de Droit (arch. Alexis Dumont). La construction fut réalisée grâce à la générosité d'une fondation américaine, la Commission for Relief in Belgium Educational Foundation qui imposa le style néo-Renaissance flamande et la tour-beffroi, symbole de la reconnaissance des gestes généreux de l'Amérique. La Commission for Relief in Belgium (CRB) était une organisation internationale à prédominance américaine qui se chargea du ravitaillement de la Belgique pendant la Première Guerre mondiale. Sur place, la distribution des denrées était assurée par le Comité national de Secours et d'Alimentation. Après la guerre, le reste des fonds de la CRB fut alloué à la promotion de l’enseignement en Belgique et profita aux quatre universités. Le petit square autour de la statue de Pierre-Théodore Verhaegen a été rebaptisé récemment du nom d'un résistant, écrivain et militant français. Il s'agit de ....................................... Reprenons l'avenue Franklin Roosevelt. Celle-ci s'ouvre sur le monument au Héros de l'air (sculpteur Pierre de Soete), installé en 1926 place Louise et déplacé ici en 1972. Profitez de l'absence des voitures pour le contempler : un ange, au corps féminin, les ailes déployées, soutient d'un bras et dans le vide le corps sans vie d'un homme nu. Pour réaliser le corps de l'homme, le sculpteur fit mouler son www.provelo.org

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18 propre corps dans la position qu'il souhaitait. Nous longeons ensuite le site de l'abbaye de La Cambre qui fut occupé par les troupes allemandes en 1914 et laissé bien délabré. C'est ensuite qu'eurent lieu les restaurations.

6. AVENUE GUILLAUME MACAU, BUSTE DU ROI ALBERT IER – 1050 BRUXELLES La figure du roi Albert Ier, le «roi chevalier», seul chef d’État qui prit la tête de son armée pendant la Première Guerre mondiale, fut honorée partout dans le pays après le conflit. Chaque commune de la Région lui rendit hommage que ce soit par une statue, une avenue... Ses funérailles, en février 1934, furent suivies à Bruxelles par un million de personnes !

Situez chacune de ces statues du Roi Chevalier. Vous avez le choix entre quatre lieux. 1.

Parc Albert Ier à Molenbeek

3.

Mont des Arts à Bruxelles

2.

Square Albert Ier à Anderlecht

4.

Rue du Gruyer à Watermael-Boitsfort

Photo de Vincent Vandendriessche

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Photo de Vincent Vandendriessche

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7. ANGLE DU BOULEVARD GÉNÉRAL JACQUES ET DE L'AVENUE DU 2 E RÉGIMENT DE LANCIERS, MONUMENT AU 2E RÉGIMENT DE LANCIERS – 1040 BRUXELLES Nous arrivons dans le quartier des casernes. Honneur dès lors aux vaillants soldats qui ont défendu notre patrie ! La toponymie leur rend ici largement hommage. Le général Jacques (1858-1928) arrêta les Allemands à Dixmude, à la tête du 12 e de Ligne, en octobre 1914. Figure populaire de la Grande Guerre, ses funérailles nationales, le 29 novembre 1928, suscitèrent beaucoup d'émotion parmi la population. Le 2e Régiment de Lanciers était un régiment de cavalerie de l'armée belge qui, durant la Première Guerre, participa à la bataille de Liège, à la défense d’Anvers et se distingua ensuite sur le front de l'Yser. Le monument qui lui rend hommage est dû au sculpteur Jacques Marin et fut inauguré en 1930. Les casernes furent construites à la fin du 19 e siècle pour la cavalerie, elles sont aujourd'hui occupées par la police fédérale. Pendant la Première Guerre, elles furent occupées par les troupes allemandes. Celle de gauche (lorsque l'on est face au monument), fut rebaptisée en l'honneur du lieutenant-général de Witte de Haelen, qui vainquit les Allemands à la bataille de Haelen, le 12 août 1914. A droite, la caserne Major Geruzet, évoque un officier d'artillerie, qui mourut à la bataille de l'Yser lors de la première attaque allemande au gaz moutarde en 1917. La Première Guerre mondiale fut également une guerre chimique. À partir de 1915, les belligérants firent usage de gaz. Gaz chloré, tout d'abord, puis, dans une version « perfectionnée », gaz moutarde. C'est en 1917 que le gaz moutarde, à l'odeur bien particulière, fut utilisé pour la première fois. Comme cela se déroulait près de Ypres, comment fut également nommé ce gaz ? .......................................

8. PLACE DU ROI VAINQUEUR – 1040 BRUXELLES Nous sommes ici au cœur d'un quartier dont les travaux d'aménagement n'ont débuté qu'au milieu des années 20. Les immeubles qui bordent la place ont été construits dans les années 50, suite à un concours organisé en 1936. Les noms des artères aux alentours font pour beaucoup référence à la Grande Guerre. La place du Roi Vainqueur se trouve au cœur d'une perspective qui relie la place du Quatre Août à l'avenue du Onze Novembre, en passant aussi par l'avenue du Front. La Première Guerre mondiale en Belgique est ainsi résumée, et dans l'ordre chronologique, dans les noms de quelques artères ! Après le conflit, nombre de communes utilisèrent la toponymie pour évoquer les événements récents. Etterbeek compta parmi les plus actives en la matière, vu l'importante présence militaire sur son territoire de par les casernes. La Grande Guerre prit plus de place dans la toponymie des communes en plein développement durant l'entre-deux-guerres, là où furent créés de nouveaux quartiers dont il fallut baptiser les rues.

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Restituez aux noms de ces rues du quartiers leur signification. Noms des rues

Significations

1.

Vindictive

a. Référence à l'entrée des troupes allemandes en Belgique.

2.

Ramskapelle

b. Général belge qui commanda la campagne de 1916 en Afrique orientale.

3.

Tervaete

c. Localité près de l'Yser.

4.

Front

d. Localité près de l'Yser où s'illustrèrent les armées francobelges en 1914.

5.

Tombeur

e. Nom d'un croiseur britannique qui participa au blocage des ports d'Ostende et de Zeebruges les 22 et 23/4/1918.

6.

Roi Vainqueur

f. As de l'aviation belge durant la Grande Guerre.

7.

Boncelles

g. Fort liégeois attaqué en 1914.

8.

Quatre Août

h. Référence au front de l'Yser.

9.

Onze Novembre

i. Référence au roi Albert Ier, le roi chevalier.

10. Thieffry

j. Référence à la signature de l'Armistice.

11. Ponthier

k. Héros de la Résistance des deux guerres mondiales.

12. Joset

l. Commandant, officier de l'armée de l’État indépendant du Congo.

9. MUSÉE ROYAL DE L'ARMÉE ET CINQUANTENAIRE 3 – 1000 BRUXELLES

D'HISTOIRE

MILITAIRE,

PARC

DU

Ouvert ce 20/9 jusqu'à 18h – Accès gratuit uniquement aux collections permanentes et au panorama. Le site du Cinquantenaire, dont le nom évoque le 50 e anniversaire de la Belgique, a longtemps accueilli des expositions nationales et internationales avant que s’y installent plusieurs institutions muséales. Le musée de l'Armée retrace l'histoire militaire du pays. Il fut créé en 1910 et s'installa ici en 1923. Durant l'occupation, la vie des Bruxellois fut rythmée par les réquisitions de l'occupant. Ce furent d'abord, bien entendu, les armes puis les automobiles, les charrettes, les chevaux et même les...vélos ! Ce furent ensuite le caoutchouc, les cuivres, la laine (notamment celle des matelas)... L'occupant communiquait ses exigences par des avis ou des proclamations placardées dans les rues. Les pigeons voyageurs furent réquisitionnés à Bruxelles dès l'arrivée des Allemands pour éviter www.provelo.org

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18 l'envoi de messages aux forces alliées. Un scandale pour beaucoup, la colombophilie étant très populaire à l'époque ! Des centaines de cages furent entreposées dans le grand hall du Cinquantenaire. Imaginez le bruit et l'odeur ! À Bruxelles un monument rend hommage au Pigeon-soldat, pour commémorer le rôle joué durant la Première Guerre mondiale par les colombophiles belges et leurs pigeons voyageurs. Où se trouvet-il ? □ Grand-Place – 1000 Bruxelles □ Square des Blindés – 1000 Bruxelles □ Rond-point Schuman – 1000 Bruxelles □ Square de l'Aviation – 1070 Bruxelles

10. ENCLOS DES FUSILLÉS, RUE COLONEL BOURG (À HAUTEUR DU N° 102) – 1030 SCHAERBEEK Ouvert jusqu'à 18h – Veuillez garer vos vélos à l'entrée. Implanté sur ce qui était à l'origine le site du Tir national, devenu complexe RTBF-VRT, l'enclos des fusillés est un petit cimetière et mémorial en l'honneur de victimes des deux guerres mondiales. Démoli en 1963, le Tir national servait aux entraînements des unités militaires en garnison à Bruxelles et des particuliers.

Le Tir National construit en 1888-1889 et démoli en 1963.

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Durant la Première Guerre mondiale, le Tir national fut réquisitionné par les forces allemandes, qui y fusillèrent 35 patriotes, dont Philippe Baucq, Edith Cavell et Gabrielle Petit. Après l'Armistice, les corps des victimes furent transférés à la pelouse d'honneur du cimetière de Schaerbeek ou rendus à leur famille. Une dalle commémorative leur rend hommage. Durant la Seconde Guerre mondiale, 261 personnes furent fusillées au Tir national par l'occupant. À la fin de la guerre, la prairie où ils avaient été ensevelis fut transformée en lieu de mémoire, il s’agit de l'Enclos des Fusillés. En 1915, ce jeune Bruxellois, désireux de rejoindre l'armée belge, entra en contact avec un certain Neels de Rhode, qui aurait fait franchir la frontière hollandaise à de nombreux jeunes gens. Réalisant que ce personnage travaillait en fait pour l'ennemi et persuadé qu'il était à l'origine de la perte d'Edith Cavell et de Philippe Baucq, il l’abattit rue Claeys, à Schaerbeek, le 5 janvier 1916. Capturé par la police allemande quelques jours plus tard, il fut condamné à mort et exécuté au Tir national le 11 février 1916. Il s'agit de ....

11. PLACE DAILLY – 1030 SCHAERBEEK Le 20 août 1914, les Allemands étaient aux portes de Bruxelles. Ils entrèrent par la chaussée de Louvain et, place Dailly, à hauteur de la caserne, le bourgmestre Adolphe Max, vint à leur rencontre pour négocier la prise de Bruxelles. Résultat : destructions et bain de sang furent épargnés à la capitale qui dut s'acquitter d'un très lourd tribut auprès de l'occupant. Le bourgmestre bruxellois, la veille encore, par une affiche, appelait ses concitoyens au calme et à la fermeté patriotique : « Aussi longtemps que je serai en vie et en liberté, je protègerai de toutes mes forces les droits et la dignité de mes concitoyens». Arrêté le 26 septembre 1914 puis déporté en Allemagne, le bourgmestre Adolphe Max symbolisa tout au long de la guerre l’esprit de résistance à l’occupant. En 14-18, la résistance prit des formes extrêmement diversifiées mais souvent moins violentes que durant la Seconde Guerre mondiale où des mouvements reposant sur une organisation quasi-militaire n’hésitèrent pas à multiplier les attentats contre l’occupant. Quel journal au titre évocateur parut sous le manteau pendant les deux occupations ? ......................................

12. HÔTEL COMMUNAL DE SCHAERBEEK, PLACE COLIGNON – 1030 SCHAERBEEK À la fin du 19e siècle, le développement de la commune imposa la construction d'un hôtel communal majestueux, symbole de l'essor et de la prospérité de Schaerbeek. Le projet fut confié à l'architecte Jules-Jacques Van Ysendijck et inauguré le 21 juillet 1887. Son style néo-Renaissance flamande fait référence à l'architecture du 16e siècle. Dans la nuit du 16 au 17 avril 1911, l'hôtel communal fut ravagé par un incendie d'origine criminelle. Il fut reconstruit et agrandi de 1912 à 1915 par le propre fils de l'architecte initial : Maurice Van Ysendijck. Malgré les difficultés, notamment la pénurie de matériaux, les autorités s'acharnèrent à poursuivre la reconstruction durant la guerre pour éviter la déportation des ouvriers. Dès 1919, la commune de Schaerbeek rendit hommage à un des artisans de la victoire finale en donnant son nom à une artère dans l'entourage immédiat de l'hôtel communal. De qui s’agit-il ? ......................................

13. COLONNE DU CONGRÈS ET MONUMENT DU SOLDAT INCONNU, PLACE DU CONGRÈS – 1000 BRUXELLES Cette colonne est considérée comme le monument commémoratif le plus important de Belgique. Elle rappelle la tenue du premier Congrès national de 1830. Haute de 47 mètres, elle fut élevée d'après les plans de Joseph Poelaert en 1859. C'est à ses pieds que fut inhumé le Soldat inconnu, le 11 novembre 1922, au cours d'une cérémonie solennelle à laquelle assistaient le roi Albert Ier et le prince Léopold.

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18 Aux angles de la colonne du Congrès, quatre femmes symbolisent les libertés fondamentales garanties par la constitution et bafouées lors des deux occupations. Quelles sont ces libertés (aidezvous des noms de rues du quartier de la place de la Liberté) ? 1.

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2.

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3.

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4.

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14. LE PALAIS DE LA NATION, PLACE DE LA NATION / RUE DE LA LOI – 1000 BRUXELLES Avant, durant et après la Première Guerre mondiale, le Palais de la Nation fut le cadre d'événements très importants. Le 2 août 1914, l'Allemagne envoya un ultimatum à la Belgique, lui enjoignant de laisser passer son armée sur le territoire afin de pouvoir attaquer la France. La Belgique refusa cet ultimatum. Le 4 août, peu après l'entrée des troupes allemandes en Belgique, le roi, vêtu d'une tenue de général de campagne, traversa Bruxelles à cheval au milieu d'une foule enthousiaste et vint prononcer un discours devant le Parlement : « Un pays qui se défend s'impose au respect de tous et ne périt pas. Dieu sera avec nous dans cette juste cause ». Durant l'occupation le Palais de la Nation abrita la Kommandantur, siège des services de l'armée allemande. C'est au Sénat, transformé en tribunal militaire, que furent jugées Gabrielle Petit et Edith Cavell pour leurs actes de résistance. Le 22 novembre 1918, après plus de quatre années d'absence, la famille royale, à cheval, effectua sa Joyeuse Entrée à Bruxelles. Elle était suivie de l'armée. Arrivé au Parlement, le roi prononça un discours qui marqua la libération officielle du pays. Le roi rendit hommage aux troupes de l’Yser et aux populations civiles ; il annonça l’introduction du suffrage universel masculin et la création d’un enseignement universitaire néerlandophone. Après la Première Guerre mondiale, en Belgique, le suffrage universel fut accordé aux hommes. Un nombre limité de femmes obtint le droit de vote : les mères et les veuves de militaires et de civils tués par l'ennemi ainsi que les femmes emprisonnées ou condamnées par l'occupant. En 1920, une loi accorda le droit de vote aux femmes aux élections communales. Quand, en Belgique, les femmes obtinrent-elles le droit de vote à l'ensemble des élections ? □ 1936 □ 1948 □ 1956

15. MONUMENT À LA GLOIRE DE L'INFANTERIE BELGE ET MONUMENT DE LA RECONNAISSANCE BRITANNIQUE À LA NATION BELGE, PLACE POELAERT – 1000 BRUXELLES Place Poelaert, deux monuments d'ampleur retiennent notre attention. D'une part le monument à la Gloire de l'Infanterie belge qui rend hommage aux 32 000 soldats de l'infanterie tombés en 14-18. Ce monument fut érigé par l'architecte Antoine De Mol et le sculpteur Edward Vereycken, tous deux blessés de guerre, sélectionnés au terme d'un concours. Il fut inauguré le 5 mai 1935. D'autre part, le monument de la Reconnaissance britannique à la Nation belge qui, lors de son inauguration le 28 avril 1923, se trouvait rue des Quatre-Bras, non loin d'ici. Il fut déplacé dans les années 1950. Terminons par une note d'émotion, traduisant l'horreur de la guerre et de ces vies fauchées dans la fleur de l'âge. Le 3 mai 1915, le lieutenant-colonel John McCrae, médecin militaire canadien, écrivit à Bozinge un poème, en pleine bataille des Flandres. Ce poème « In Flanders fields » devint pour www.provelo.org

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Rallye à vélo - Bruxelles 14-18 les Canadiens et les Britanniques le symbole d'une génération fauchée dans la fleur de l'âge. John McCrae lui-même décéda à l'hôpital militaire britannique de Wimereux à la fin de janvier 1918. Nous nous permettons de le reproduire ici dans une adaptation française du major Jean Pariseau1.

Au Champ d'honneur

C'est nous qui reposons ici

Au champ d'honneur, les coquelicots

Au champ d'honneur.

Sont parsemés de lot en lot

À vous jeunes désabusés

Auprès des croix; et dans l'espace

À vous de porter l'oriflamme

Les alouettes devenues lasses

Et de garder au fond de l'âme

Mêlent leurs chants au sifflement

Le goût de vivre en liberté.

Des obusiers.

Acceptez le défi, sinon

Nous sommes morts

Les coquelicots se faneront

Nous qui songions la veille encor'

Au champ d'honneur.

À nos parents, à nos amis,

1 http://www.museedelaguerre.ca/cwm/exhibitions/remember/flandersfields_f.shtml www.provelo.org

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Nous espérons que vous avez apprécié ce parcours à vélo ! Pro Velo TOUR organise régulièrement des balades guidées à vélo. Un programme de visites consacrées à la Première Guerre mondiale est disponible sur le site www.provelo.org Des visites gratuites « Grande Guerre » sont également disponibles pour les écoles secondaires et supérieures. Plus d'informations : www.provelo.org/fr/tour/tours-sur-demande/bruxelles/circuit-specialecoles-decouverte-grande-guerre-travers-rues Si vous désirez approfondir la thématique, voici une liste de sites internet, de lectures et d'expositions. Ouvrages : •

Laurence Van Ypersele, Chantal Kesteloot, Emmanuel Debruyne, photos de Vincent Vandendriessche, Bruxelles, la mémoire et la guerre (1914-2014), Waterloo, La Renaissance du Livre, 2014.

•

Serge Jaumain, Valérie Piette, Gonzague Pluvinage, Bruxelles 14-18. Au jour le jour, une ville en guerre, Bruxelles, Archives de la Ville de Bruxelles et le CIRHIBRU, 2005. Sites internet : www.14-18.bruxelles.be www.irismonument.be www.lesjournauxdeguerre.be www.chu-brugmann.be/fr/histo/depage.asp

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