PQP2GP unite 5

marche pas et le craquement d'une allumette. On entend des bruits de pas ; c'est une femme car on entend le bruit de ses talons sur le sol. Une porte grince, on ...
394KB taille 13 téléchargements 561 vues
UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

UNITÉ

5

GUIDE DU PROFESSEUR 01 / 17

Pourquoi pas ! 2

Vas-y, raconte !

Objectifs de l’unité Dans cette unité, les élèves vont apprendre à raconter des événements passés, à structurer un récit oral et écrit, à réagir en écoutant quelqu’un raconter une anecdote. Ils vont devoir raconter des histoires incroyables ou mystérieuses. Ils vont aussi s’intéresser à la diffusion des informations à travers le temps. Pour cela, ils vont utiliser les temps du récit comme le présent, l’imparfait et le passé composé, les indicateurs temporels d’abord, ensuite, après, enfin, depuis, enfin et poser les questions du récit qui, quoi, quand, où, pourquoi, comment. Enfin, ils seront prêts pour la tâche finale : écrire une histoire mystérieuse, réelle ou imaginaire et la raconter au reste de la classe.

Avant de commencer

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Demandez à vos élèves de regarder la photo de la page 65 du Livre de l’élève et de noter dans leur cahier ou sur une feuille ce qu’ils y voient : un groupe de garçons et de filles un adulte : un professeur ? un guide touristique ? ils sont dehors, devant un bâtiment ils sont peut-être devant une église, on voit des vitraux ils regardent en l’air, ils semblent étonnés on dirait que la fille devant a un peu peur l’adulte montre quelque chose du doigt, en l’air...

Demandez à vos élèves ce que montre, à leur avis, le professeur ou le guide : une tour, un clocher, quelque chose de bizarre, d’étrange sur la tour ou le clocher... ça bouge, c’est étonnant, ça a une drôle de forme, c’est une sculpture ou une gargouille... c’est une cigogne, c’est quelqu’un qui grimpe le long de la tour ou du clocher ... Maintenant, demandez à vos élèves… – de vous raconter quelque chose de bizarre qui leur est déjà arrivé et s’ils ont compris ou pas ce qui s’était passé ; – s’ils ont déjà lu des romans policiers, des romans de science-fiction, ou des histoires mystérieuses ; si oui, lesquels. – où on peut lire tous les jours des histoires incroyables (dans les journaux). Expliquez-leur qu’à partir de maintenant ils devront retenir tous les éléments qui leur semblent intéressants pour pouvoir écrire leur histoire finale.

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 02 / 17

1. Tout à coup… (p.65) 1

Pourquoi pas ! 2

À présent, demandez-leur de relever les connecteurs temporels des phrases : tout à coup, alors, et puis, à ce moment-là, quelques instants après. Laissez-leur 5 minutes pour trouver le bon ordre des phrases. Pour la correction, demandez à un premier binôme de dire les 3 phrases de la première vignette, vérifiez avec les autres binômes puis faites de même pour les deux autres vignettes.

Supermax (p. 66) Objectifs de l’activité : observer des vignettes de BD pour faire travailler la logique, pour décrire des événements ; être témoin d’un événement et le raconter à d’autres personnes.

Corrigés Démarche A A : 1, 3, 2 B : 8, 9, 7 C : 6, 5, 4

Formez des binômes à qui vous demandez d’observer tous les détails des quatre vignettes de la BD avant de vous dire ce qui se passe (ils ne doivent pas lire les textes) :

Démarche C Zaïra et Max ont rendez-vous à l’entrée du parc des oliviers, ils achètent une glace, se promènent tranquillement ; tout est calme et puis les gens courent, ils ont peur, on voit un tigre à l’arrière plan de la vignette 4. Maintenant, demandez aux binômes de lire le texte des vignettes. Demandez aux élèves ce qu’ils ont appris de plus. Le jour : samedi L’heure : à 4 heures Il fait chaud. Il y a du monde. Un monsieur a bousculé Zaïra qui est tombée. Max ne se souvient plus de rien.

À toi de raconter l’histoire de Supermax !

FA 5.01

Distribuez la fiche FA 5.01 pour aider les binômes à raconter l’histoire. Ils auront fermé leur livre auparavant. Un premier binôme commence ; s’il se trompe, un autre peut l’arrêter en disant « stop », corriger et continuer l’histoire ; il la termine s’il ne se trompe pas. S’il se trompe, un autre dit « stop » et continue à sa place. Pendant ce temps, vous relevez les erreurs grammaticales et vous en discutez ensuite avec les élèves.

Pour aller plus loin Demandez-leur si le tigre joue un rôle dans l’histoire.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Oui, c’est écrit dans le journal au-dessus de la BD.

Démarche B Les binômes vont d’abord regarder attentivement les trois images de la BD avant de lire les phrases à côté. Lisez les phrases avec la classe entière et demandez à vos élèves comment les phrases peuvent s’enchaîner entre elles pour former un récit ; quels sont les mots essentiels pour cela. S’ils hésitent, renvoyez-les à l’Unité 2, On a besoin de... page 29 et à l’Unité 3, On a besoin de ... page 43.

À présent, faites remarquer à vos élèves que certains mots se terminent par –ment ; Lesquels ? Immédiatement, rapidement. Demandez-leur s’ils comprennent ces mots et pourquoi : ce sont des adverbes qui viennent des adjectifs immédiat et rapide. Puis, demandez-leur leur fonction dans la phrase : ils servent à modifier le sens d’un verbe, d’un adjectif, ils apportent une précision, une nuance. Enfin précisez-leur que les adverbes sont invariables. Donnez enfin aux élèves quelques adjectifs et demandez-leur de les transformer le plus rapidement possible en adverbes. Exemple : sûr, certain, naturel, général, premier, dernier (sûrement, certainement, naturellement, généralement, premièrement, dernièrement).

UNITÉ 5

2

Vas-y, raconte !

Encore plus de détails (p. 67) Objectifs de l’activité : écouter un document et noter des éléments nouveaux par rapport à un récit que l’on connaît différencier dans un récit les emplois de l’imparfait et du passé composé ; mettre en place une stratégie de lecture d’image ; décrire une illustration en utilisant le passé.

Démarche A

LE piste 46

Passez le document audio une première fois et demandez aux élèves de noter des éléments de l’histoire qu’ils ne connaissent pas encore. Demandez-leur de vérifier les éléments avec leur voisin. Les gens avaient l’air effrayés. Max a commencé à se sentir bizarre. Il n’avait pas peur du tigre. Il se sentait très fort. Il avait l’impression de voler. C’était la panique, les mamans criaient, les enfants pleuraient. Il ne connaît pas la chemise qu’il portait à la fin de l’histoire. Repassez le document pour que les élèves vérifient leurs notes. Maintenant les élèves, en binôme, choisissent le titre le mieux approprié.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

C’est le titre 1 : Max prend Zaïra dans ses bras. Ça ne peut pas être le titre 2 parce que ce sont les gardiens qui attrapent le tigre. Ce n’est pas le titre 3 car le tigre court, mais n’attaque pas les gens.

GUIDE DU PROFESSEUR 03 / 17

Pourquoi pas ! 2

Corrigés Imparfait C’était - Il y avait - Était couchée Courait - Fuyait Passé composé Nous nous sommes retrouvés Nous avons acheté Nous nous sommes promenés Nous avons entendu - Ont couru - A bousculé Elle est tombée - S’est transformé - A laissé A répondu - Ont commencé - Ont posé Ont attrapé - Sont arrivés - A pris - A traversé Reportez-vous ensuite à On a besoin de... des pages 67 et 69 pour faire le point avec vos élèves.

Démarche C Formez des binômes ; l’un des deux élèves raconte l’histoire de Supermax à l’autre élève qui note au fur et à mesure les temps que son camarade emploie. Les deux élèves regardent ensuite si les temps de leur langue correspondent à ceux du français ou pas. Les élèves vous donnent le résultat de leur expérience et vous faites le bilan avec la classe entière.

Démarche D Formez des groupes de quatre élèves et donnez trois minutes pour que chacun regarde attentivement l’image. Expliquez aux élèves que chaque groupe va devoir dire une phrase sur l’image, mais que chacun doit écouter l’autre car on ne doit pas donner deux fois la même description. Une fois l’exercice terminé, demandez-leur s’ils ont pensé à mettre en place une stratégie pour la description de l’image ou pas. Type de stratégie à mettre en place : procéder de manière systématique à savoir...

Démarche B

FT U5P67

Donnez à vos élèves la fiche FT U5P67 et demandez-leur de relever les verbes du texte puis de les ordonner dans les deux colonnes. Cette activité leur permettra de mieux comprendre par la suite l’articulation entre les temps du passé et de se rendre compte du temps qui est le plus employé au passé dans la narration d’un récit.

– décrire l’image de haut en bas et de gauche à droite ; – décrire le premier plan puis l’arrière plan ; – commencer par les personnages ou par le décor ; – décrire la composition de la scène avant de décrire l’action ; – décrire l’action avant d’essayer de décrire les sentiments des personnages... Il s’agira dans tous les cas d’adopter une stratégie et s’y tenir pour être sûr de ne rien oublier dans sa description.

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

Pour aller plus loin Imagine la suite...

FA 5.02

L’objectif de cette activité est de mettre l’imagination au service d’une histoire située dans le passé. Formez des groupes de quatre, distribuez une fiche FA 5.02 par groupe et demandezleur de la découper et de retourner les cartes sur la table. Expliquez-leur qu’à tour de rôle, ils doivent tirer une carte, lire ce qui est écrit à haute voix et continuer l’histoire en une minute. Gagne le point celui qui respecte la minute de parole. Le jeu se termine quand toutes les cartes sont tirées ; a gagné celui qui a le plus de points.

Comment je fais pour mieux apprendre les mots nouveaux Avec les activités précédentes, vos élèves ont manipulé beaucoup de vocabulaire. Nous venons de faire le point sur les stratégies possibles pour décrire une image ; regardons maintenant du côté de l’acquisition du vocabulaire comment cela se passe.

FA 5.03

Proposez-leur à présent de faire le point sur la manière d’apprendre des mots nouveaux avec la fiche FA 5.03. Il s’agit ici de faire un travail individuel avant de faire une mise en commun et de faire partager les expériences de chacun à toute la classe.

GUIDE DU PROFESSEUR 04 / 17

Pourquoi pas ! 2

Pour en savoir plus : Depuis quelques années déjà, le roman policier, ou plus exactement le roman noir, le thriller, a trouvé un large public parmi les jeunes en France. Le roman policier arrive en tête dans les sélections des collégiens. Les maisons d’édition en ont tenu compte puisque toutes ont une collection de « policier ». Ce genre littéraire, longtemps considéré comme pas très « sérieux », est actuellement légitimé que ce soit dans les salons du livre, les bibliothèques, les colloques... Les auteurs de « policiers » sont aussi entrés à l’école puisqu’un certains sont étudiés en classe, ce qui explique la grande vogue d’Agatha Christie, de Gaston Leroux, etc. Le cinéma, en adaptant beaucoup d’œuvres, a aussi permis la diffusion culturelle de ce genre. La télévision a joué et joue un rôle avec la création de séries et les personnages de commissaires, de « privés », ont sans doute aidé à sa reconnaissance dans tous les publics. Qu’est-ce qui fait la différence entre un roman policier, un roman noir et un thriller ? - Le policier traditionnel comporte une intrigue, des situations de suspense, un enquêteur. - Le roman noir tient toujours compte du milieu ; ce sont des situations réelles ou du moins plausibles ; ce sont de vraies découvertes (d’une ville, d’une culture…). - Le thriller, qu’on pourrait définir comme un roman dont le suspense serait plus intense, les descriptions plus crues, plus réalistes, ne prend pas forcément en compte un environnement social précis et ses situations sont généralement transposables.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Quelques noms de collections dans la littérature de jeunesse française : « Cascade noire » ; « Folio Junior » ; « Souris Noire », « Souris Noire Plus »...

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 1, 2 p. 54 ; 3, 4 p. 55 ; 5, 6 p. 56 ; 7 p. 57

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 05 / 17

2. Je me promenais

Démarche A

quand... (p.68)

3

Lisez la consigne avec vos élèves puis demandez-leur de regarder la liste des titres. Demandez-leur où on peut trouver ce genre de titre ; dans des livres ? à la télé ? dans des journaux ? Si oui, où, dans le journal ? Introduisez quelques mots de vocabulaire essentiels :

Bonnes et mauvaises nouvelles (p. 68) Objectifs de l’activité : habituer les élèves à mettre en place différentes stratégies d’apprentissage pour les guider vers l’autonomie ; lire des titres et discerner leur objet : savoir différencier bonnes et mauvaises nouvelles ; appréhender les registres de langue (écrit/oral) ; continuer à travailler les emplois du passé composé et de l’imparfait.

un journal/des journaux un quotidien/des quotidiens la une (la première page) les gros titres (les plus importants sur la une) les faits divers ; la rubrique économique, sportive, ...

Mise en route

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

FA 5.04

Nous allons d’abord introduire le vocabulaire de l’activité et habituer les élèves à mettre en place différentes stratégies d’apprentissage pour les guider vers l’autonomie. Distribuez à vos élèves répartis en binômes la fiche FA 5.04. Expliquez-leur qu’il s’agit de classer les mots en fonction de leur point commun ; plusieurs classifications sont possibles (les élèves peuvent ne pas faire la différence entre les verbes à l’imparfait et ceux au passé composé : ils peuvent créer une famille de « verbes » tout simplement). Précisez aussi qu’ils ne sont pas obligés de remplir tous les cadres des familles de la fiche. Une fois l’activité terminée et corrigée, demandez à vos élèves d’ouvrir leur livre et de rechercher les mots de l’activité dans la page puis de regarder si, une fois placés dans le contexte, ils comprennent ceux qu’ils ne connaissaient pas.

Pourquoi pas ! 2

FT U5P68

Pour mieux illustrer votre propos, vous aurez apporté quelques journaux locaux pour montrer où se trouve la une, les titres, etc. Demandez-leur s’ils connaissent des noms de journaux français ; sinon, écrivez-en quelques-uns au tableau (le Monde, l’Équipe, le Figaro, Libération ...). Si vous disposez d’un accès Internet, rendez-vous sur le site de journaux francophones (exemple : www.lepetitjournal.com). Demandez-leur ensuite s’ils lisent les journaux (ou en consultent sur Internet), lesquels et quelles pages ils préfèrent ; demandez-leur aussi quelle est la particularité des titres ; s’ils ne l’ont jamais remarquée, renvoyez-les aux titres de l’activité (Il n’y a pas toujours de verbes ; ce ne sont pas toujours des phrases ; ce sont souvent des noms avec des adjectifs...) Revenez à présent sur la signification de ces titres et demandez à vos élèves comment ils ont fait pour les comprendre, quel est le mot qui les a guidés, à partir de quel mot ils ont déduit la signification du titre ... Distribuez-leur enfin la fiche FT U5P68 et laissez-les travailler individuellement avant de demander à chacun de regarder avec le voisin si leurs avis concordent.

Corrigés

Corrigé

Famille des connecteurs temporels Hier soir - Et puis Famille des exclamations J’en reviens pas ! - Trop bien ! Quel succès ! - Super ! Famille des passé composés J’ai écouté - J’ai commencé - J’ai vu - A coupé Famille des imparfaits Je lisais - J’étais - J’avais Famille des noms communs Rappeur - Forêt - Atelier - Ados Famille des noms propres Orsano - Amazonie - Indonésie Famille des adjectifs Entière - Terrible - Naïf - Contents

Bonnes nouvelles Bientôt la musique en ligne Succès des sagas fantasy Opération rivière propre Moins de pub à la télé Mauvaises nouvelles Les forêts en danger Le travail des enfants

Bien entendu, le titre « Les spectateurs exigent moins de pub à la télé » peut être discuté, sachant que les ados aiment particulièrement les spots publicitaires !

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 06 / 17

Démarche B

Maintenant, demandez-leur de lister dans ces réflexions ce qui appartient au langage oral.

Formez des binômes pour que les élèves puissent discuter des arguments qu’ils vont donner et les mettre par écrit. Conseillez-leur de se servir de l’amorce en rouge du livre.

Corrigés - l’élision de la négation : j’aime pas ; j’en reviens pas ; y’a des problèmes ; - les expressions : j’adore ! j’en reviens pas ! on s’est bien éclaté ! ça me branche bien ! trop bien ! - des adjectifs : une idée top ; vachement contents ; - les apocopes : plus d’infos ; le net ; les ados - la prononciation : ouais.

Démarche C Vos élèves vont commencer par lire les commentaires des jeunes en silence. Formez alors des binômes et demandez à chacun d’associer une réaction à un titre. Précisez-leur qu’ils ont trois minutes pour le faire. Demandez-leur également de lire ces commentaires en mettant le ton (enthousiasme, déception, surprise ...) Maintenant, formez deux grands groupes (A et B). L’un des élèves du groupe A doit prononcer l’un des titres en mettant le ton, comme s’il l’annonçait dans la rue (donc en criant un peu, en levant le bras et en agitant la main, comme s’il avait un journal à vendre). Il désigne l’un des élèves du groupe B qui se tourne vers l’un de ses camarades et lit le commentaire qui porte sur le titre. Le lecteur doit faire attention au ton qu’il emploie : que le ton reflète les sentiments. On inverse ensuite les groupes et on votera à la fin pour le meilleur « vendeur de journaux » et le meilleur « commentateur ». Demandez maintenant à vos élèves de relever le plus vite possible, mais sans en oublier, les verbes à l’imparfait et ceux au passé composé ; le premier qui a terminé lève le doigt et l’activité s’arrête. On corrige en grand groupe : ce sont les élèves qui apportent les corrections et les explications :

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

J’ai écouté n’est pas un imparfait ; à l’imparfait, ce serait j’écoutais...

Corrigés Passé composé J’ai vu J’ai lu Des forêts ont brûlé On a coupé J’ai écouté On s’est éclaté J’ai fini Imparfait Des enfants fabriquaient C’était J’étais J’avais Mes parents étaient Je lisais

Pourquoi pas ! 2

Démarche D

LE pistes 47-49

Expliquez à vos élèves qu’ils vont écouter un document audio et prendre des notes. Faites écouter le document audio une fois et demandez à vos élèves de vous donner 5 mots-clés pour chaque info. Donnez le vocabulaire qui freine vraiment la compréhension si les élèves le réclament, notamment les noms propres comme la Rougette, Japon et Martinique si nécessaire. Expliquez à vos élèves qu’ils vont écouter une seconde fois le document audio et qu’ils doivent affiner leur compréhension à partir de ces mots-clés. Travaillez ensuite en classe entière pour reconstituer les informations. Pour terminer, demandez à vos élèves de se reporter aux transcriptions page 122.

Démarche E Formez des binômes et demandez-leur de choisir une histoire bizarre qu’ils ont entendue à la radio, lue dans un journal ou sur Internet... Si vos élèves n’ont pas d’idées (ce qui est rare !) suggérez-leur de s’inspirer des infos vues en classe jusqu’à présent. Quelques idées : Il a acheté 4 vélos, mais il ne sait pas faire de vélo... Il a trouvé un petit chat mais n’a pas pensé à le faire manger ou boire ... Elle conduisait sans permis de conduire.... Elle habite au 45e étage mais ne prend jamais l’ascenseur... Ils volaient tous les téléphones portables mais ne s’en servaient jamais... ...

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 07 / 17

4

Donnez-leur cinq minutes pour préparer leur histoire, puis trois minutes pour la raconter.

Pour aller plus loin

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Phase 1 de l’activité : Répartissez votre classe en binômes et distribuez à chacun d’entre eux la fiche FA 5.05. Expliquez-leur que sur cette fiche paraissent des titres de journaux incomplets et qu’ils vont devoir compléter l’information avec quelques phrases. Ils peuvent travailler sur les six titres à deux ou bien se partager le travail et en faire 3 chacun. Ils peuvent dessiner la photo qui illustre le titre ou ils peuvent la décrire. Passez regarder ce que les binômes écrivent et faites remarquer les erreurs les plus grossières pour qu’elles soient corrigées. Phase 2 de l’activité : Ce premier travail terminé, expliquez aux élèves qu’ils vont maintenant composer la une du journal du jour et que quatre prix seront décernés, un par catégorie : – la une la plus originale, – l’article le plus amusant, – la meilleure photo, – le titre qui a le plus d’impact. Distribuez à chaque groupe le matériel nécessaire (une feuille de papier format A3 et un journal local) et demandez-leur de regarder comment est composée la page : les titres les plus importants, les moins importants, ceux d’égale importance, la meilleure photo ... À présent, vos élèves vont relire leurs titres et décider de ce qui va faire la « une » de leur journal et de l’importance de chaque titre (pour illustrer leurs titres, ils peuvent aussi découper dans le journal les photos qui leur conviennent). Une fois le travail terminé, réunissez les travaux et attribuez-leur une lettre ; les élèves regardent les travaux des autres groupes et votent à main levée pour décerner les quatre prix.

Le parchemin était signé « Barbe noire » !

Objectifs de l’activité : lire et écouter un texte au passé ; dominer le passé composé et l’imparfait ; savoir expliquer la différence d’emploi entre les deux temps.

Matériel : feuilles de papier A3, ciseaux, colle, journaux locaux.

FA 5.05

Pourquoi pas ! 2

Démarche A Attirez d’abord l’attention de la classe sur le titre de l’activité : « Le parchemin était signé Barbe noire ». Expliquez ce qu’est un parchemin et demandez aux élèves s’ils savent qui est « Barbe Noire », s’ils connaissent d’autres pirates et s’ils ont déjà lu des histoires de pirates ou vu des films de pirates. Ils vous parleront certainement des films « Pirates des Caraïbes ». S’ils ne le savent pas, expliquez-leur à l’aide de Pour en savoir plus p.9 de ce guide. Demandez ensuite à vos élèves de bien regarder les 4 vignettes de faire une phrase pour chacune d’elles. Ils peuvent travailler avec leur voisin s’ils le souhaitent. Précisez que la personne qui se promène s’appelle Sylvain. Sylvain se promène au bord de mer Tout d’un coup, il voit un grand bateau de pirates Un pirate était sur le bateau Sylvain est couché dans un poste de secours ; il se tient la tête.

Démarche B

FT U5P69

Maintenant, proposez-leur de lire à deux et de compléter le texte pour savoir ce qui est réellement arrivé à Sylvain ; distribuez la fiche FT U5P69 à chaque élève. Faites-leur remarquer qu’il y a 22 verbes dans la liste mais qu’il n’en manque que 11 dans le texte. Une fois le texte complété, demandez à chaque binôme d’échanger son texte avec un autre binôme et de discuter entre eux quand ils ne sont pas d’accord. Ils devront argumenter leur position.

Corrigés 1ère réponse : J’étais ; il faisait ; il y avait ; 2ème réponse : j’ai entendu ; c’était ; j’ai regardé ; 4 ème réponse : il avait ; un drapeau flottait ; 5ème réponse : j’ai entendu ; j’ai vu ; 7ème réponse : je me suis réveillé

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

Démarche C À présent, chaque binôme reprend ses feuilles et écoute le document audio une première fois. Faites un premier point avec la classe avant de passer le document une seconde fois pour une dernière vérification. Enfin, proposez à vos élèves de vérifier une dernière fois avec les transcriptions de la page 123. Faites un dernier point avec la classe entière pour relever les points qui ont posé problème. Proposez maintenant à vos élèves de faire un point, toujours en binôme, sur l’emploi des deux temps.

Résumé : – Les deux temps sont employés pour parler d’une action située dans le passé. – On peut les rencontrer dans la même phrase. – Ce qui les différencie, c’est leur manière d’envisager l’action : • L’imparfait représente le cadre, le décor, l’arrière-plan (il pleuvait, il neigeait, j’avais sommeil, je marchais...) ; • Le passé composé représente un événement qui interrompt, fait irruption dans ce cadre et peut être introduit par des locutions temporelles comme : tout d’un coup, brusquement, soudain, alors...

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Sylvain se promenait quand soudain un bateau est arrivé. Dimanche je lisais dans le jardin, il faisait très beau et tout à coup le tonnerre a grondé.

Pour retenir ce fonctionnement, on peut aussi proposer aux élèves de faire un dessin : colorier le fond de la page de la couleur du temps (couleurs vives pour le beau temps ou grise pour le mauvais temps) et au premier plan dessiner, quelque chose qui surgit (un point, une flèche, une bombe ...) pour imager le passé composé. Mais vous pouvez aussi les laisser libres de faire le dessin de leur choix qui correspond le mieux à leur représentation des deux temps.

GUIDE DU PROFESSEUR 08 / 17

Pourquoi pas ! 2

Démarche D Vos élèves sont toujours en binômes et il s’agit ici de faire travailler dans un premier temps leur l’imagination. Lisez les consignes avec eux, vérifiez-en la bonne compréhension puis laissez-leur trois minutes pour trouver une idée. À présent, demandez-leur avec quels mots ils vont articuler leur récit et demandezleur à ce qu’ils en fassent la liste même s’ils n’en utilisent pas tous les mots (Et puis, alors, d’abord, ensuite, immédiatement, soudain...). Faites ensuite préciser quels temps ils vont employer. Précisez que cette histoire pourra peut-être leur servir de départ pour la tâche finale.

Pour aller plus loin Pour faciliter le déroulement de la tâche finale, assez complexe, nous vous proposons ici deux fiches d’activité qui devraient permettre de développer les aptitudes au récit de vos élèves, de lever certaines inhibitions, de faire travailler les temps du passé de manière ludique et enfin de faire travailler l’imagination. Répartissez vos élèves en groupes de quatre et donnez une fiche à chacun d’eux FA 5.06 (A/B) pour qu’ils la découpent. Expliquez-leur qu’il faut qu’ils fassent trois tas : le premier avec les silhouettes, le deuxième avec les flèches et le troisième avec les fleurs. L’objectif de l’activité est de raconter une histoire à partir des cartes qu’ils vont tirer des trois tas. Avant de commencer, expliquez à vos élèves qu’ils doivent tirer une carte dans le tas des silhouettes. Cette silhouette leur indique l’attitude corporelle qu’ils devront adopter en racontant l’histoire. Les autres camarades du groupe ne doivent pas voir la carte car ils devront deviner l’attitude que la carte demandait d’adopter (sourcils froncés, bégaiement, murmure ...). Quand tous les joueurs ont tiré une silhouette, le premier qui commence tire une carte flèche puis une carte fleurs et les pose sur la table pour que tout le monde les voie et commence à parler en introduisant dans son discours les verbes des cartes et en adoptant la bonne attitude. Quand il a terminé, les autres élèves doivent deviner l’attitude. La deuxième personne du groupe tire trois cartes, prend l’attitude indiquée et continue le récit, etc.

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Formez des groupes de six élèves et numérotez les groupes. Tracez des colonnes au tableau : une pour FA 5.07 chaque groupe. Expliquez à vos élèves que dans chaque groupe il doit y avoir deux équipes de trois élèves. Distribuez la fiche FA 5.07 à chaque groupe qui découpe les étiquettes et les retourne sur la table. Expliquez toutes les phases du jeu : – un joueur tire une carte et lit l’histoire surprenante qui y est écrite. – chaque équipe du groupe écrit une explication convaincante pour expliquer cette histoire surprenante (c’est parce que...). – chaque équipe lit son explication au reste du groupe et tous les joueurs décident quelle est la meilleure explication. – un élève se lève et va écrire au tableau la réponse choisie dans la colonne correspondant au numéro de son groupe. – continuez l’activité jusqu’à ce que les groupes aient tiré trois cartes minimum et donc trouvé au moins trois explications. – Maintenant, affectez à chaque groupe les réponses d’un autre groupe (les réponses du groupe 1 au groupe 2 ; les réponses du 2 au groupe 3 ...) – les groupes doivent maintenant, en tirant des cartes, deviner à quelle carte la phrase écrite au tableau donne une explication. – Quand ils ont terminé, les groupes donnent leurs résultats au groupe concerné qui doit dire si c’est exact ou pas.

GUIDE DU PROFESSEUR 09 / 17

Pourquoi pas ! 2

Pour en savoir plus Barbe Noire (vers 1680-1718), également connu sous le nom d’Edward Teach, Edward Thatch, Tash ou Tach et Edward Drummond (supposément son vrai nom et celui que lui donne Daniel Defoe) est un pirate anglais qui régna par la terreur sur les Caraïbes de 1716 à 1718. Il s’engage sur un bâtiment corsaire anglais pendant la guerre de Succession d’Espagne au service de la reine Anne, de 1702 à 1713. En dépit de sa témérité et de son courage dans l’abordage des navires français, il n’a aucun avancement. Il devient pirate en 1716. Barbe Noire avait l’habitude de porter, au combat ou non, plusieurs épées, couteaux et six pistolets. Il était connu également pour son habileté à coudre le chanvre et il avait l’habitude, avant les assauts, d’allumer des mèches de poudre à canon dans son abondante barbe noire, ce qui lui valut son surnom. En 2006 sont sortis deux films sur le personnage : – Le Trésor de Barbe Noire de Kevin Connor avec Angus Macfadyen dans le rôle principal. – La Véritable histoire de Barbe Noire le pirate de Richard Dale avec James Purefoy dans le rôle principal. Pirate des Caraïbes : le premier film de la saga est sorti le 13 Août 2003 ; ce film américain réalisé par Gore Verbinski avec Johnny Depp, Geoffrey Rush et Orlando Bloom peut être classé dans plusieurs catégories : aventure, fantastique ou action. Les mots-clefs du film peuvent être : XVIIIe siècle ; bataille / champ de bataille ; malédiction ; mer et océan ; os et squelette ; pirate / corsaire / flibuste ; saga ; bateau / barque / voilier ; trésor.

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 8, 9 p. 57 ; La grammaire, c’est facile ! 1, 2 p. 61

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 10 / 17

Pourquoi pas ! 2

3. Et alors ? (p.70) 5

C’est pas vrai ! (p. 70) Objectifs de l’activité : travailler en interaction ; exprimer son intérêt ou son opinion en écoutant parler son interlocuteur ; apprendre les expressions de la surprise, réagir à l’incroyable, ...

Mise en route Pour que vos élèves comprennent l’objectif de l’activité, choisissez deux élèves : vous expliquez à l’un (sans que l’autre entende) qu’il doit faire répéter son camarade quand il ne comprend pas ce que celui-ci dit ; il ne doit pas hésiter à faire répéter et à exprimer ses sentiments au cours du récit. Vous expliquez au second qu’il est à New York, qu’il téléphone à son copain pour lui raconter, dans sa langue maternelle, quelque chose d’incroyable qui s’est passé pendant son séjour mais la liaison est très mauvaise (vous lui demandez donc de parler assez bas). Vous mettez votre duo face à la classe et expliquez aux élèves qu’ils doivent écouter et noter ce qui se passe. L’élève qui entend mal va donc faire répéter son camarade, va peut-être s’énerver et l’exprimer, va commencer à rire... toutes les réactions doivent être notées par les élèves. Faites le bilan des réactions possibles (l’énervement, la surprise, l’interrogation, la stupéfaction ...), puis lancez l’activité A.

Corrigés Conversation 1 et Conversation 2 Il demande plus d’information Il exprime un sentiment Conversation 3 Il demande plus d’information Il exprime un sentiment Conversation 4 Il demande plus d’information Il exprime un sentiment Il exprime son accord Conversation 5 Il demande plus d’information Il exprime un sentiment Vos élèves restent maintenant en binôme et vous leur demandez de relever toutes les exclamations des cinq conversations et de les grouper en fonction de ce qu’elles expriment.

Corrigés 1 – Les pauvres ! C’est pas vrai !! 2 – C’est dommage ! C’était super ! 3 – C’est pas vrai ! Quelle veine ! 4 – C’est super ! 5 – Sans blague ! La compassion, la déception : Les pauvres ! C’est dommage ! L’enthousiasme : C’est super ! Quelle veine ! La surprise : C’est pas vrai ! Sans blague !

Démarche B

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Démarche A

FT U5P70 (5)

Divisez la classe en deux : le groupe A lit les conversations 1, 2 et 3 ; le groupe B lit les conversations 3, 4 et 5. Les deux groupes confronteront leurs réponses en ce qui concerne la conversation 3. Formez ensuite des binômes à l’intérieur des deux groupes, puis distribuez à tous la fiche FT U5P70 (5). Laissez 5 minutes pour remplir les fiches correspondant aux conversations. Les élèves des deux grands groupes comparent leur réponses au dialogue 3 avant que vous fassiez une mise en commun en classe entière.

Lisez ensemble les trois phrases dans les bulles jaunes et demandez à vos élèves qui peut prononcer ces trois phrases : des ados (un garçon, une fille, des collégiens, des étudiants) ? Des adultes (des médecins, des professeurs...) ? Leurs parents (père, mère, cousin...) ? Selon les réponses qu’ils vous donnent, demandez-leur alors si les réponses peuvent être les mêmes. Si c’est un adulte qu’ils ne connaissent pas qui prononce la phrase sur les phénomènes paranormaux, expliquez-leur qu’ils pourront difficilement employer sans blague ! (familier) pour exprimer leur incrédulité, mais plutôt c’est incroyable ça ! (plus poli).

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 11 / 17

Corrigés Eh bien, moi, je crois aux phénomènes paranormaux ... Réaction : Stupéfaction, incrédulité Réponse à une personne connue : Sans blague ! C’est pas vrai ! Réponse à une personne inconnue : C’est vrai ? C’est incroyable, ça ! C’est sérieux ?

Pour aller plus loin

FA 5.08

Tu sais quoi ? Mes parents m’ont acheté un chat... Réactions : Contentement / désapprobation Réponses à une personne connue : Quelle veine ! Génial ! Super ! / Quelle poisse ! Réponse à une personne inconnue : Quelle chance ! C’est vrai ? C’est super ! / Quelle horreur ! Samedi dernier... j’ai trouvé un portefeuille. Il y avait 100 euros... Réaction : Surprise Réponse à une personne connue : Super ! Tant mieux pour toi ! Allez ? Ah oui ? Réponse à une personne inconnue : Quelle chance !

6

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

LE pistes 51-57

Distribuez une fiche à chaque élève et demandez à ce qu’elle soit découpée et les étiquettes posées sur la table, de manière à ce qu’on voie ce qui est écrit dessus. Expliquez à vos élèves que vous allez raconter une histoire et qu’ils vont devoir réagir en choisissant l’une des expressions écrite sur les étiquettes. Précisez-leur que pour interrompre l’histoire ils doivent lever le doigt. Une fois l’expression dite, ils retournent la carte sur la table, devant chaque expression ne devant servir qu’une fois. Rappelez à vos élèves qu’ils devront bientôt écrire une histoire mystérieuse et qu’ils auront sans doute besoin de ces éléments dans leur récit.

Ça t’est déjà arrivé ? (p. 70) Objectifs de l’activité : raconter une anecdote ; réagir à un récit ; structurer et organiser un récit ou une histoire ; écrire une histoire d’épouvante.

Démarche C Vos élèves ont listé sur leur cahier les exclamations étudiées jusqu’à présent ; ils peuvent en rajouter d’autres s’ils en connaissent. Faites écouter une première fois le document audio et demandez-leur de cocher l’exclamation qui correspond à leur réaction (elle peut être positive ou négative) en fonction des situations exprimées par les personnes du document. Demandez-leur de comparer leurs réponses avec leur voisin avant de faire réécouter le document. Faites une correction avec toute la classe.

Pourquoi pas ! 2

Démarche A

FT U5P70 (6A)

Lisez ensemble la liste des situations écrites dans le tableau et commentez-les avec la classe entière. Distribuez la fiche FT U5P70 (6A) et laissez les élèves la remplir individuellement. Maintenant, chaque élève se rapproche de son voisin qui lui demande dans quelle situation il s’est senti ridicule, il a vu un fantôme, etc. ; puis on inverse les rôles. Chacun note la situation : Un jour, j’étais ............... j’ai ...............

Corrigés 1- Non ? Quelle poisse, t’as pas de pot ! C’est vrai ? Quelle peur ! Et alors ? Mon Dieu ! 2- Génial ! Super ! Extra ! Cool ! 3- Non ... dis-moi ? Non ... qui ça ? 4- Tant pis ! Dommage ! Pas de chance ! Sérieux ? C’est pas vrai ? 5- Cool ! Et c’était comment ? C’est vrai ? ou : Quelle horreur ! Quelle poisse ! 6- C’est pas cool, ça ! Tant pis ! ou : Quelle chance ! C’est vrai ? Et alors ? 7- T’es sûre ? c’est cool ! Génial ! Trop drôle !

Démarche B Regardez maintenant ensemble le schéma du récit qui est dans le livre. Demandez aux élèves pourquoi il y a deux couleurs : quelles sont les phrases qui sont dans les bulles orange et celles qui sont dans les bulles vertes. Les phrases dans les bulles orange sont à l’imparfait, elles dessinent le décor donnent des précisions sur le lieu où ça s’est passé, l’âge de la personne, ce qu’elle était en train de faire, avec qui elle était ; les phrases dans les bulles vertes racontent l’événement, la manière dont il s’est passé.

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 12 / 17

Pourquoi pas ! 2

Maintenant, observez avec les élèves le texte en rouge sous le schéma et demandez-leur comment le récit est articulé. Ils devront relever les connecteurs suivants : Une fois ; Alors ; à ce moment –là. Pour mieux comprendre comment un récit est articulé, les élèves peuvent s’aider de On a besoin de... page 71.

7

Objectifs de l’activité : faire travailler son oreille : reconnaître des sons et des bruits ; reconstituer une histoire à partir de ces sons et de ces bruits.

Pour aller plus loin

FT U5P71 6B

Distribuez la fiche FT U5P71 (6B) à chacun de vos élèves et demandez-leur de reprendre la fiche FT U5P70 (6A) pour travailler. À partir de la situation qu’ils ont racontée à leur voisin dans l’activité 6A, expliquezleur qu’ils doivent d’abord remplir les bulles orange et vertes de la fiche 6B pour planter le décor et raconter l’événement. Une fois les bulles remplies, ils écrivent en dessous leur anecdote sur le modèle de la page 71 et en s’aidant de On a besoin de... de la page 71 et 69 si besoin est. Ce travail terminé, les élèves échangent leur fiche avec un camarade et chacun lit l’anecdote de l’autre. Faites alors une mise en commun sur les erreurs les plus fréquentes et demandez à vos élèves de rassembler leurs connaissances et leurs « outils » pour réparer les erreurs.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Pour en savoir plus Vos élèves connaissent maintenant trois types de verbes : 1. Les verbes à « sens plein » qui sont les plus nombreux comme marcher, courir, manger, travailler, dormir ... 2. Les auxiliaires être et avoir qui servent aussi à former les temps composés comme, entre autres, le passé composé. 3. Les verbes « semi-auxilaires » qui sont toujours suivis d’un infinitif et peuvent avoir : • une valeur de temps (passé ou futur) comme venir de, aller : elle vient d’allumer son ordinateur ; elle va écrire une histoire. • une valeur d’aspect qui exprime – le début d’une action avec, commencer à : il commence à raconter une histoire – le déroulement d’une action avec être en train de, continuer à : il est en train de lire ; il continue à raconter l’histoire. – la fin d’une action avec finir de : il a fini de lire.

Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 12, 13 p. 59 ; 14, 15 p.60

Ça fait peur ! (p. 71)

LE piste 58

Expliquez à vos élèves qu’ils vont écouter un document audio uniquement composé de bruits qu’ils devront reconnaître. Prévoyez de passer le document plusieurs fois. Faites d’abord deux écoutes et demandez à vos élèves de se mettre en binôme pour partager leurs résultats. Faites ensuite une troisième, voire une quatrième écoute pour compléter les bruits qu’ils n’ont pas saisis lors des précédentes écoutes. Une fois tous les bruits récoltés, les élèves, toujours en binôme, doivent essayer de reconstituer les choses.

Corrigés C’est la nuit, on entend une chouette dans le lointain. On entend des bruits de vagues et quelqu’un qui marche sur des galets. Une porte s’ouvre en grinçant et elle claque. On entend le va et vient d’un interrupteur qui ne marche pas et le craquement d’une allumette. On entend des bruits de pas ; c’est une femme car on entend le bruit de ses talons sur le sol. Une porte grince, on entend encore le même bruit de pas, puis la femme descend des escaliers. En bas des escaliers, elle fait tomber un objet en verre (on entend le bruit du verre qui se brise) puis on entend un grincement, un chat qui miaule et un hurlement de femme.

Une fois l’histoire reconstituée à partir des bruits, demandez à vos élèves, toujours en binômes, d’imaginer qui est cette femme, ce qu’elle fait dans ce bâtiment (maison habitée, maison vide ...), si c’est elle qui crie ... Pour finir, la classe votera pour la meilleure histoire, c’est-à-dire pour la plus épouvantable !

Vas-y, raconte !

UNITÉ 5

8

QuAR T

Passé composé ou imparfait (p. 71)

Vos élèves vont travailler individuellement. Distribuez-leur la fiche FT U5P71 (8) Passez le document sonore une première fois et vérifiez les réponses de quelques élèves : si ces réponses diffèrent, repassez l’enregistrement ; si elles ne diffèrent pas vérifiez les réponses de la classe puis passez à l’activité B.

Corrigés Imparfait Passé composé

1 ✓

2

3 ✓

4 ✓



5 ✓

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Démarche B Cette fois-ci, vos élèves vont travailler en binôme avec la seconde partie de la fiche. Il s’agira bien sûr de se mettre d’accord sur la bonne réponse et d’en discuter. Passez l’enregistrement une première fois ; laissez les élèves se mettre d’accord entre eux, puis passez le document une seconde fois et demandez-leur de vérifier les réponses avec les transcriptions page 123. Faites ensuite le point sur le nombre d’erreurs et demandez à vos élèves de vous expliquer pourquoi ils se sont trompés. Faites un résumé avec les élèves. Laissez-les arriver au constat suivant : la plupart du temps les élèves… – ne font pas d’erreur quand ils entendent des sons sont distincts : il a adoré ; elle a vu ; – font des erreurs en entendant des sons proches comme j’ai été (j’étais) ; il est rentré ; se passait (s’est passé). – doivent, par conséquent, bien savoir discriminer, entre autres, les sons [ə] et [e] et se servir du contexte pour comprendre le temps employé.

Corrigés 1 Imparfait Passé composé



2 ✓

3 ✓

4 ✓

eR

l

ibR e

(p. 72)

Demandez d’abord à vos élèves de regarder le personnage au tambour, à côté du texte, et de dire à quelle époque il appartient. Récoltez ensuite les éléments qui les ont mis sur la piste (cheval, tambour, vêtements, parchemin, caractères gothiques…). Puis, demandez-leur d’établir le rapport entre le dessin et le titre et d’expliquer pourquoi il n’y avait pas de journaux autrefois (absence d’imprimerie, analphabétisme...). Demandez-leur (en langue maternelle le cas échéant) ce qu’ils savent sur le Moyen Âge, avant de faire lire le texte individuellement. Expliquez-leur à l’aide de Pour en savoir plus p.14 qui sont les personnages nommés dans le texte. Faites faire une seconde lecture en binôme pour compléter la première.

Démarche A

FT U5P71 (8)

i

À cette époque, il n’y avait pas de journaux

Objectifs de l’activité : reconnaître l’imparfait et le passé composé dans des situations orales.

LE pistes 59-60

Pourquoi pas ! 2

GUIDE DU PROFESSEUR 13 / 17

5

6





FA 5.09A/B

L’objectif de la fiche FA 5.09 A/B. est de faire du repérage dans un texte écrit. Formez des groupes de quatre et donnez la fiche FA 5.09A à chacun. Demandez à chaque groupe de reconstituer le texte ; le premier qui a fini lève le doigt et l’activité s’arrête. On vérifie avec le livre. Maintenant, distribuez la fiche FA 5.09 B à chaque élève et expliquez-leur qu’ils doivent compléter la grille à partir des définitions. Ils peuvent travailler seuls ou en groupe. Le premier groupe qui a fini le signale et vous faites la correction avec toute la classe.

Corrigés Définitions > Réponses 1 – Langue des écrivains > roman 2 – Manière d’écrire > vers 3 – Partie du titre d’un texte célèbre > Roland 4 – Nom d’un roi > Charlemagne 5 – C’est un type de chanson > geste 6 – Tristan en était amoureux > Yseult 7 – Sorte de journaliste > trouvère 8 – Il criait « ............. » > « Oyez, oyez » 9 – Le crieur public tapait dessus > tambour R A B E R E V U O R T

C O Y E Z O Y E Z D E

F G M H I J S R K L M

V N O A P Q E U R S G

E T U V N W U O X Y E

R O L A N D L B Z A S

S A B C D E T M F G T

C H A R L E M A G N E

A F G E H O Q T I J K

Z E R T Y U I V E S R

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

Pour en savoir plus La Chanson de Roland, poème épique et chanson de geste de la fin du XIe siècle attribuée à Turold. Elle comporte environ 4000 vers en ancien français fut transmis et diffusé en chant par les troubadours et jongleurs. Elle relate, trois siècles après, le combat fatal du chevalier Roland, marquis des Marches de Bretagne et de ses fidèles preux contre une puissante armée maure à la bataille de Roncevaux, puis la vengeance de Charlemagne. Il s’avère que l’attaque aurait été perpétrée non pas par des Maures mais par des guerriers basques. Quelques personnages principaux : Roland, neveu de Charlemagne ; Charlemagne, empereur d’Occident ; Olivier, compagnon de Roland, ; Ganelon, ennemi de Roland ; Marsile, roi des Sarrasins ; l’ange Gabriel qui fait nombre de miracles pour aider les troupes impériales ; Turpin, archevêque et pair de France.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

La chanson peut être divisée en quatre parties : La trahison de Ganelon ; La bataille de Roncevaux ; La vengeance de Charlemagne sur les Sarrasins ; Le jugement de Ganelon. La chanson de Roland est un exemple classique de chanson de geste par le glissement de l’Histoire à la légende, et par la célébration épique des vertus de la chevalerie, de l’honneur féodal et de la foi chrétienne. Une chanson de geste est un long poème en décasyllabes relatant des épopées légendaires, mettant en scène les exploits guerriers de rois ou de chevaliers. La geste, du latin gesta, est ici à comprendre comme « action d’éclat accomplie ». Ce type de récit apparaît à l’aube de la littérature française, vers la fin du XIe siècle et est chanté entre 1050 et 1150. Les dernières chansons ont été produites au cours du XVe siècle. Les chansons de geste sont caractéristiques de la littérature médiévale et prennent la suite des grandes épopées de l’Antiquité. Elles sont rédigées en ancien français. Elles diffèrent d’un autre grand genre littéraire médiéval : la poésie lyrique, dont la langue cette fois-ci est l’occitan. Souvent anonyme, son auteur - un trouvère ou troubadour - la destinait à être chantée et accompagnée musicalement, devant un public large, populaire ou noble. Un trouvère est un poète, un chanteur du Moyen Âge ; il est originaire du Nord de la Loire et utilise la langue d’oïl. Un troubadour est aussi un poète, un chanteur du Moyen Âge ; il est originaire du Sud de la Loire et utilise la langue d’oc.

GUIDE DU PROFESSEUR 14 / 17

Pourquoi pas ! 2

Tristan et Yseult : l’histoire de Tristan et Yseult (Iseult, Yseut ou Iseut) a traversé les siècles pour intégrer la littérature. D’origine celtique, ce sont les poètes normands qui en ont fait les premières rédactions qui nous sont conservées. Issue de la tradition orale, cette histoire très populaire a fait son entrée dans la littérature écrite au XIIe siècle. Plusieurs textes différents ont vu le jour, dont les célèbres versions de Béroul et de Thomas d’Angleterre. Certains ont été malheureusement perdus, comme celui de Chrétien de Troyes, et aucun de ceux qui sont parvenus jusqu’à nous ne sont intégraux. À partir de cette légende, Richard Wagner a composé un opéra intitulé Tristan und Isolde (création en 1865). De 1911 à 2006, six cinéastes se sont inspirés de la légende pour tourner leur film. Le roi Arthur : tout le monde connaît ne seraitce que de nom ce roi mythique accompagné de ses fameux « chevaliers de la table ronde » : Le roi Arthur a existé dans la seconde moitié du Ve siècle. Il vivait en Bretagne, qui est alors l’actuelle Grande-Bretagne : la province homonyme est à l’époque appelée Armorique. La littérature arthurienne cultive les mystères de la féerie celtique, fait une large part à l’amour courtois, met en valeur le prestige du cérémonial courtois, glorifie la loyauté et le dévouement du roi Arthur et introduit les valeurs de code de la Chevalerie. Il est présenté comme un souverain idéal : il entretient avec ses chevaliers (Yvain, Lancelot, Perceval, ...) des relations parfaites en siégeant autour de la « Table Ronde ». Au cinéma: Roi Arthur, sorti en 2004 en France, réalisé par Antoine Fuqua qui respecte le contexte de cette période dans une action bien rythmée et des batailles grandioses. Merlin l’enchanteur, druide et enchanteur du Ve-VIe siècle, selon la légende, serait né d’un Fætog, « homme fée » en normand et d’une jeune druidesse. Il est généralement représenté comme un mage bénéfique commandant aux éléments naturels et aux animaux. Il est particulièrement rattaché à la mythologie brittonique, qui couvrait la Bretagne continentale et l’actuelle Grande-Bretagne (sauf l’Écosse). De nos jours, son nom est fréquemment associé à sa fonction d’« enchanteur » (magicien), notamment depuis que ce terme a servi en 1963 de titre à la version française d’un dessin animé populaire des studios Disney. « Oyez, oyez » : forme impérative du verbe « ouïr » qui signifie « écouter ». Cette interjection servait à attirer l’attention des « braves gens » et à faire le silence avant de lire les nouvelles.

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

Le roman de Renart (p. 72) LE piste 61

À livre fermé, expliquez aux élèves ce qu’ils vont écouter, resituez le texte à l’aide de Pour en savoir plus ci-dessous. Notez les noms propres au tableau et prononcez-les (Hélène, Paris, Yvain, Isengrin). Faites ensuite écouter le texte une première fois et demandez à vos élèves ce qu’ils ont compris : notez leurs réponses au tableau ; éclaircissez les points qui leur semblent vraiment difficiles. Faites ensuite écouter le texte une seconde fois et reconstituez-le avec toute la classe. Maintenant, formez des groupes de quatre et demandez à vos élèves d’ouvrir le livre, de lire le texte pour une meilleure compréhension puis de s’exercer à le lire à haute voix. Vous pouvez ensuite demander à 4 élèves de se lever, de s’aligner et de lire chacun une partie du texte (le premier s’arrête au premier point, le deuxième au deuxième point, etc.).

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Pour en savoir plus Le roman de Renart : dès le XIIe siècle, la bourgeoisie a sa propre littérature, véritable satire sociale avant la lettre. Elle est par essence malicieuse, pittoresque, parfois grivoise ou, à l’inverse, morale mais le plus souvent réaliste. Il en reste essentiellement des fabliaux comme Estula - Le lévrier et le serpent - La Farce de Maître Pathelin ... mais surtout le Roman de Renart. C’est une œuvre composée de courts récits indépendants, quelquefois en prose, le plus souvent en vers octosyllabiques. Écrit en français, langue romane d’où le nom roman, il en existe 27 branches rédigées, au cours des temps, par des auteurs différents. Il met en scène des animaux dont les deux principaux : le loup « Ysengrin » et surtout le goupil «Renart», dont le personnage est devenu tellement populaire que son nom a remplacé celui de « goupil » pour désigner l’animal qu’il incarne. Le Roi-lion, lui, sert d’arbitre. Le récit contient 80000 vers à rimes plates pour favoriser la citation de ces récits qui étaient racontés sous diverses formes à la population, très peu de gens sachant lire et écrire au Moyen Âge.

La rue Kétanou (p. 72) LE piste 62

« Nous ne sommes pas à la rue, c’est la rue qu’est à nous » tel est le credo de ce groupe qui se déplace beaucoup et partout, tels les troubadours ou les trouvères autrefois. » Faites lire la chanson et demandez-leur d’en imaginer l’air : folk, pop, rock, techno... entraînant, dynamique, triste, ... ?

GUIDE DU PROFESSEUR 15 / 17

Pourquoi pas ! 2

Pour avoir la réponse, passez la chanson. Maintenant, proposez-leur d’écrire une strophe « à la manière de » La rue Kétanou avec les paroles de leur choix. Et bien sûr faites chanter la chanson (ou une partie) à toute la classe pour le plaisir ...

Pour en savoir plus La rue Kétanou ; Mourad Musset, Olivier Leite, et Florent Vintrigner ont joué sur scène au théâtre avant de jouer de la musique dans la rue, dans les bars, sur des petites scènes puis sur des plus grandes. Les trois Parisiens font connaissance en 1996 ; ils aiment la musique populaire aux accents tziganes, la comédie et ont la bougeotte. Avec la troupe du théâtre, ils partent en tournée, et les longs trajets en bus semblent déjà porteurs des premières notes et paroles de leurs futures chansons. Les trois artistes jouent même en Irlande, au Portugal et à New York. En 1998, ils sont en première partie de Zebda puis de Tryo. Avec ces derniers, ils vont jusqu’à l’Olympia en 2000. C’est la maison de production de Tryo qui produit en 2001 le premier album de La Rue Kétanou, « En attendant les caravanes », qui se vend à 25 000 exemplaires ! Le bouche-à-oreille fait ensuite son travail ; le public grossit. En 2002 paraît l’album « Y’a des cigales dans la fourmilière » qui rencontre un grand succès.

Alex Leroc, journaliste (p. 73) Demandez d’abord à vos élèves de regarder l’illustration en haut à gauche de la page (la couverture du livre) et demandez-leur à quoi correspond ce qui y est écrit : A1 A2 : le niveau dans le CECR Alex Leroc, journaliste : le nom de la série L’ange gardien : le titre CD inclus : on peut écouter l’histoire Christian Lause : le nom de l’auteur Demandez-leur de lire individuellement l’extrait et de vous dire quels sont les personnages : Alex Leroc, un jeune homme, un groupe de jeunes, l’Ange. Demandez-leur ensuite ce que fait Alex Leroc à Perpignan (il enquête justement sur l’Ange) et demandez-leur qui est, à leur avis, l’Ange. Récoltez toutes les réponses possibles puis demandez à vos élèves d’écouter ou de lire l’histoire entière (Difusión) pour découvrir en même temps qu’Alex Leroc qui est ce mystérieux personnage et vous l’expliquer. Vous pouvez recommander la lecture de ce livre ou d’autres de la collection. Consultez le site www.difusion.com

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 16 / 17

Pourquoi pas ! 2

Vous pouvez donner un tableau de ce type à vos élèves pour les aider : LE piste 63

FT U5P73

Répartissez vos élèves en binômes et distribuez à chaque élève la fiche FT U5P73, sur laquelle vignettes et bulles sont dans le désordre. Expliquez-leur qu’ils devront remettre en ordre les vignettes de la BD mais aussi les textes, avant de faire écouter le document une première fois. Laissez une minute à chaque binôme pour découper la fiche, prendre leur cahier pour y déposer les vignettes et les bulles dans l’ordre. Faites maintenant écouter le document audio une seconde fois. Les élèves vérifient leur reconstitution. Si beaucoup d’hésitations subsistent encore, faites écouter le document audio une troisième fois, puis vérifier avec la classe entière et le livre. Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : Mot à mot 1, 2 p. 62 ; Connecte-toi 1 p. 63

NOTRE PORTFOLIO

(p. 74)

Grand concours d’histoires mystérieuses

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Nous allons écrire une histoire mystérieuse, réelle ou imaginaire, et nous allons ensuite la raconter au reste de la classe. La meilleure histoire remportera le premier prix.

Démarche Vos élèves vont maintenant travailler sur la tâche finale. Demandez-leur de rassembler tous les travaux effectués tout au long de l’Unité 5. Partagez votre classe en groupes de 3 ou 4 ; chaque groupe fait appel à ses lectures ou à ses connaissances cinématographiques pour évoquer des idées et en choisir d’autres. Ils doivent ensuite, avant de se lancer dans l’écriture, définir certains éléments pour ne pas se perdre ni perdre le lecteur.

Le titre

?

Le temps

Époque - Saison - Moments de la journée - Jour/nuit...

Le lieu

Un bâtiment public (musée, bibliothèque ...) - Un bâtiment scolaire : école, gymnase, cantine... - A l’extérieur : à la campagne, à la montagne, en ville, ...

Les personnages

Leur nombre - Garçons/filles - Hommes/femmes - Policiers Gardiens - Fantômes...

Texte

Le début - L’action - La fin

Illustration

Couleur - Noir et blanc - Dessins - Photos...

Annoncez-leur que la bonne présentation et la propreté du travail final auront une importance dans l’évaluation. Si vous décidez de faire faire des panneaux aux élèves : imposez un même format à chaque groupe et donnez-leur quelques conseils au niveau de la typographie, des illustrations ... Si vous décidez de rassembler toutes les histoires pour faire un petit livret : imposez un nombre de pages et d’illustrations. Passez dans les groupes et vérifiez l’avancée de la rédaction de l’histoire ; vérifiez en un premier temps toutes les introductions, faites des commentaires généraux, puis vérifiez l’avancée des développements et enfin la chute de l’histoire. Signalez aussi les erreurs au fur et à mesure en demandant à ce qu’elles soient corrigées ; rappelez-leur qu’en cas d’erreurs grammaticales, ils doivent ouvrir leur « boite à outils » (manuel, cahier, fiches d’activité et de travail ...). Néanmoins, une fois tous les éléments mis en place et avant que les élèves ne terminent complètement leur histoire, prévoyez du temps avec chaque groupe pour vérifier que les erreurs les plus grossières ont bien été corrigées. Une fois les histoires terminées, chaque groupe donne la sienne à lire à un autre groupe, qui peut réagir avec la grille suivante (que vous pouvez traduire si vous pensez que c’est nécessaire) :

UNITÉ 5

Vas-y, raconte !

GUIDE DU PROFESSEUR 17 / 17

Pourquoi pas ! 2

Pour aller plus loin Titre de l’histoire mystérieuse :

La présentation

FA 5.10

L’idée de l’histoire L’imagination Les phrases Le vocabulaire Les dialogues La ponctuation L’illustration Total

/40 Note de 1 à 5 (5 est la meilleure note)

Faites circuler toutes les histoires dans tous les groupes, puis faites voter les élèves pour l’histoire la plus mystérieuse. Pour évaluer la tâche de cette unité, vous pouvez vous aider de la fiche ci-dessous.

Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.

Suggestion de critères pour l’évaluation du « Grand concours d’histoires mystérieuses » Le titre et le texte sont en adéquation

de 1 à 4 points

Le texte respecte les trois parties demandées

de 1 à 2 points

Les temps sont utilisés à bon escient

de 1 à 3 points

Les connecteurs temporels sont présents dans la narration

de 1 à 3 points

Tout le groupe a participé

de 1 à 2 points

Les élèves ont pris en compte vos remarques pour la correction de leurs erreurs

de 1 à 2 points

La présentation est bonne

de 1 à 2 points

Les illustrations

de 1 à 2 points

Total

20 points

Cette unité est à présent terminée et afin de travailler l’activité langagière nommée « médiation » avec vos élèves, vous pouvez donner à chacun d’entre eux la fiche FA 5.10. Variante 1 Chaque élève remplit sa fiche. Quand la fiche est remplie, chaque élève la donne à son voisin de droite qui la lit et dit s’il est d’accord ou pas. On fait le bilan avec la classe entière. Variante 2 Chaque élève remplit sa fiche. Vous relevez les fiches et pouvez évaluer ce qui a été compris et ce qui ne l’a pas été, la capacité de l’élève à résumer un savoir ou une information dans sa langue maternelle, ses connaissances grammaticales et lexicales. Activités de Pourquoi pas ! CAHIER D’EXERCICES : 1, 2 p. 64