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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Ravalement. Un souffle de propreté

Depuis le 1er janvier 2017, une mesure de la loi sur la transition énergétique oblige les entreprises chargées des travaux de ravalement à réaliser en même temps des travaux d’isolation. Ce ravalement est défini par un décret paru au Journal officiel le 31 mai 2016 comme « la réfection de l’enduit existant, le remplacement d’un parement ou la mise en place d’un nouveau parement ». Il doit concerner au moins 50 % de la façade, hors ouvertures. L’obligation s’applique également pour les toitures (remplacement ou recouvrement d’au moins 50 % de la couverture, hors ouvertures). La loi précise par ailleurs que tous les travaux de rénovation énergétique réalisés devront permettre d’atteindre un niveau de performance énergétique compatible avec les objectifs de la politique énergétique nationale. Toutefois, des dérogations sont prévues en fonction de la faisabilité technique et économique de cette isolation. L’obligation d’isolation ne s’appliquera pas s’il existe un risque de pathologie du bâti et si ces travaux ne sont pas conformes aux servitudes, au droit des sols, au droit de propriété ou à l’aspect des façades et à leur implantation. De même, si l’aspect de la construction est au final en contradiction avec les prescriptions architecturales demandées dans les secteurs sauvegardés et les abords des monuments historiques, les sites inscrits et classés du code de l’urbanisme, la mesure ne s’applique pas. Enfin, s’il existe une disproportion manifeste entre les avantages de l’isolation et ses inconvénients techniques ou architecturaux, les travaux d’isolation ne seront, dans ce cas, pas obligatoires.

Depositphotos

Depositphotos

Nouvelles normes. Ce qui change en 2017

Marc Ezrati

La façade de votre maison est sale, fissurée ou endommagée ? Il serait peut-être temps de lui redonner une petite jeunesse. Mais un ravalement de façade ou de maison répond aussi à certaines règles qu’il est bon de connaître avant de se lancer dans les travaux. Votre maison présente des fissures ou a été salie par la pollution ? Légalement, si vous êtes propriétaire ou copropriétaire vous êtes tenu de préserver l’état général de l’édifice et de sa propreté. En règle générale, le ravalement d’une maison ou d’une façade doit être effectué tous les dix ans.

L’Agence Française pour l’Isolation de l’Habitat (AFIH) précise que « s’il n’y a pas de dégradation de façade, l’obligation de ravalement peut être reportée ». Quoi qu’il en soit, il faut se renseigner auprès des services des mairies pour connaître les réglementations locales en vigueur et obtenir d’éventuelles aides financières. « Si le ravalement n’a pas été fait dans la limite de la période prévue ou que les travaux n’ont toujours pas été réalisés six mois après la réception d’une injonction, le maire peut envoyer un arrêté imposant la réalisation des travaux », alerte Charles Kelly, le responsable de la communication de l’AFIH.

Parfois un simple nettoyage suffit Il est bon également de rappeler que si la façade n’est pas abîmée, un simple nettoyage peut suffire « C’est le cas s’il n’y a ni fissures, ni mousses, ni lichens ou autres champignons sur les façades.

Cependant, un nettoyage est une solution temporaire, un peu « cache-misère ». Nettoyer ne protège pas les façades contre les UV, les différentes intempéries et ne permet pas de préserver les fonctions protectrices et décoratrices des façades », prévient cet expert.

Mettre en concurrence Le ravalement a aussi un but esthétique. En embellissant une façade, on favorise l’entretien du revêtement extérieur et le traitement de pathologies qui accélèrent la dégradation. Ravaler sa maison permet également de valoriser son patrimoine grâce à une remise à neuf de son logement ou de sa propriété. Les professionnels du bâtiment expliquent aussi que le ravalement peut aujourd’hui présenter un avantage économique, notamment si les travaux sont réalisés avec une isolation des murs par l’extérieur (ITE) : « En supprimant les ponts thermiques, cela permet

des économies d’énergie et une vraie amélioration du confort thermique », explique Fabien Duflos, gérant d’une entreprise de bâtiment. Quel que soit votre besoin, il faudra mettre en concurrence les entreprises de bâtiment avant de vous lancer dans le ravalement de votre façade ou de votre maison.

Des aides « Le prix dépend de plusieurs facteurs », explique encore Charles Kelly. « Suivant les produits et les matériaux utilisés, la structure du logement, le type de façade, la surface à ravaler, il faudra prendre en compte tous ces paramètres avant de se lancer ». Enfin, côté subventions, il existe de nombreux dispositifs pour vous aider à financer vos travaux de ravalement : TVA réduite à 10 % des aides des collectivités territoriales, les prêts à taux zéro (Eco PTZ), le crédit d’impôt pour la transition énergétique ou encore les primes énergie.

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Des innovations sur le toit Le toit est responsable de 30 % des déperditions d’énergie dans une maison. Pour y remédier, les nouvelles fenêtres de toit que l’on trouve aujourd’hui sur le marché comportent de nombreuses innovations comme la création de mousses plus performantes sur le dormant et l’ouvrant, étanches à l’air et l’eau, ce qui réduit les ponts thermiques au strict minimum, en remplaçant les volumes d’air par des blocs isolants.

Double vitrage et domotique La plupart des constructeurs ont systématisé le double vitrage, avec un intercalaire de 15 mm d’air afin d’améliorer l’isolation. Ainsi, ces innovations permettraient de diminuer de 20 % les déperditions ther-

miques en hiver, sans influer sur le confort l’été. Pour améliorer le confort, la surface vitrée a été augmentée, parfois de 10 % chez certains constructeurs. Cela favorise les apports solaires et avec eux énergie et vitalité, tout en limitant la consommation d’éclairage et de chauffage. Parmi les autres innovations qu’on trouve sur le marché des fenêtres de toit : la domotique. Les fenêtres motorisées proposent des scénarios préenregistrés, avec un détecteur de pluie intégré, de température et même le contrôle de la qualité de l’air, ainsi qu’une télécommande tactile pour apporter davantage de confort dans l’utilisation de ces fenêtres !

Photo Velux

Photo Sogal

Fenêtres. Gagner lumière et chaleur

Marc Ezrati

Les nouvelles techniques de miroiterie et de menuiserie permettent de proposer des fenêtres plus épurées qui garantissent un apport solaire plus important. Bien choisir une fenêtre et la poser correctement aident aussi à réduire ses factures d’énergie.

M.E.

Faire entrer la lumière naturelle dans les maisons est devenue une exigence pour de nombreux constructeurs et architectes qui désormais, conçoivent les plans des nouvelles constructions en fonction de l’exposition pour obtenir un maximum d’apport solaire.

Des aides pour changer de fenêtres Il existe de nombreuses aides pour financer l’achat et l’installation de nouvelles fenêtres. L’installation de fenêtres possédant de bonnes propriétés en matière d’isolation donne droit à des certificats d’économie d’énergie aussi appelés « CEE ». Vous pouvez également déduire une partie du coût de l’installation de vos nouvelles fenêtres sur vos impôts grâce au Crédit d’Impôt Transition Énergétique (CITE). L’ANAH (Agence Nationale pour l’Amélioration de l’Habitat) pro-

pose des subventions pour les travaux de rénovation énergétique qui peuvent être utilisées pour l’installation des fenêtres. Leur changement peut avoir un coût non négligeable. Si vous comptez emprunter, vous pouvez bénéficier de l’éco-prêt à taux zéro. Autre piste : vous pouvez bénéficier d’aides ou de subventions auprès des collectivités territoriales qui favorisent les actions de rénovation énergétique.

De grandes ouvertures « En dessinant de grandes ouvertures au sud ou à l’ouest, les architectes ont bien compris la nécessité d’intégrer la lumière naturelle dans les constructions », explique un patron d’une société qui fabrique et installe des fenêtres et

M.E.

des verrières dans l’Ouest. Quant aux fenêtres elles-mêmes, elles sont aujourd’hui fabriquées en aluminium pour gagner encore un peu plus d’espace vitré. « Lorsqu’on change une fenêtre, le plus souvent les gens remplacent les anciens ouvrants par une nouvelle menuiserie. Cela se traduit par une diminution de la surface vitrée d’origine, et donc une baisse de la lumière intérieure. Pour que vous profitiez un maximum de la lumière naturelle, on fait aujourd’hui des fenêtres à ouvrant caché. Sa finesse permet de conserver, et même améliorer la surface vitrée d’origine », explique-t-il.

Qualité de la miroiterie La qualité de la miroiterie compte aussi, on peut aujourd’hui trouver des fenêtres en triple vitrage qui conservent parfaitement l’apport solaire. Dans le monde de la fenêtre, on a vu apparaître de nouveaux produits. Ainsi, le « Lumicène », il s’agit là d’un espace circulaire qui en plus d’agrandir la maison, procure un éclairage naturel et une vision panoramique sur l’extérieur. Pour son fabricant, « c’est un espace fenêtre qui réinvente la relation entre dedans et dehors. C’est un module courbe et entièrement vitré intégré à la

construction, qui crée un espace de vie supplémentaire ».

Capter la lumière naturelle Il existe aussi de nombreuses possibilités avec ce qu’on appelle dans le métier des fenêtres « minimales ». Créées sur le principe inverse des menuiseries aluminium où le châssis supporte le vitrage, les fenêtres minimalistes n’ont plus besoin de châssis, mais seulement d’un profilé d’habillage afin que le vitrage devienne autoportant. Avec ce type de fenêtres, il n’y a quasiment plus de limites, on peut les prévoir coulissantes ou pivotantes, elles peuvent atteindre de très grandes dimensions, apporter une efficacité acoustique et énergétique renforcée grâce à la rupture de pont thermique. Le besoin d’ouvrir les maisons vers la lumière voit ces derniers temps, le marché des verrières progresser : il est possible d’ouvrir des « bouts de toit » pour laisser entrer la lumière par le haut, par exemple dans une pièce aveugle comme une arrière-cuisine ou un cellier. Avec les dernières innovations et les nouvelles techniques, laissez libre court à son imagination devient plus facile !

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Salon Un confort sur mesures !

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Cuisine : ouverture et accessibilité

Alors que les murs intérieurs de la maison contemporaine ont tendance à tomber, ne protégeant plus que les pièces dédiées à l’intimité, la cuisine enfin libérée impose d’autant plus son statut de pièce à vivre. Moins enfermés, on s’y sent mieux et des meubles plus imposants peuvent y trouver leur place. L’îlot central de plus en plus fréquent y joue à la fois un rôle séparateur d’avec le salon et unificateur de multiples fonctions. Il peut ainsi intégrer un espace cuisson, un évier et une surface pour manger. Four, réfrigérateur et rangement quittent, en revanche, rarement les murs qui restent garnis du sol au plafond.

Couleurs naturelles Côté finitions, les couleurs sont douces et naturelles, très rarement vives : bruns, beiges, blancs et motifs de bois sont les plus courants. Les surfaces sont quant à elles le plus souvent satinées. Les systèmes d’ouverture des meubles, toujours performants, sont aussi tou-

jours plus discrets, au point de déconcerter les utilisateurs occasionnels : les poignées sont en voie de disparition, parfois remplacées par des réglettes métalliques ou tout simplement supprimées, l’ouverture ne nécessitant parfois qu’une simple pression. Dans cette pièce ouverte, la hotte aspirante se doit d’être efficace pour éviter une trop grande propagation des odeurs de cuisine. Une nouvelle génération s’intègre directement dans le meuble ou l’îlot, sans descendre du plafond : les odeurs sont captées latéralement sans prendre de hauteur. Autre avantage de l’ouverture de l’espace : une accessibilité accrue pour les personnes à mobilité réduite. Pour elles, de nombreuses marques proposent aussi des plans de travail et meubles dont la hauteur peut être changée à volonté. Les éclairages à LED se multiplient et se nichent dans les moindres recoins, tout comme les prises de courant, améliorant ainsi fonctionnalité et sécurité. W.A.

Couleur : la vie en Greenery L’institut Pantone®, qui chaque année donne le ton qui dominera les nouvelles collections en décoration, a élu cette année une nuance de vert : le Greenery. Cette couleur à la fois fraîche et gourmande évoque une nature printanière en pleine éclosion, et surprend par une touche d’acidité. Peintures, papiers, objets, tissus et meubles vont donc souvent s’habiller de ce vert à la fois apaisant et revitalisant qui s’accorde si bien à nos aspira-

tions écologiques et biologiques grandissantes. Pour créer des accords, n’allez surtout pas chercher des complémentaires comme le rouge vif ou l’orange. Rose pâle, bleu-gris, bruns et beiges seront en revanche bienvenus, et d’une manière générale les tonalités très peu saturées. Lumineux et toujours agréable à vivre, ce vert ne craint pas de couvrir des murs entiers, mais montre aussi ses qualités sur de toutes petites surfaces.

Canapé déhoussable Désirée (Britt).

Pour la cuisine, les couleurs douces et naturelles sont privilégiées. Elles s’intègrent plus facilement dans le décor et on s’en lasse beaucoup moins.

Dans cette pièce aux lignes épurées et à la décoration sobre, le canapé en couleur apporte une note de gaîté.

Willy Aboulicam

Jadis dédié à la réception mondaine le salon devenu « salle de séjour » est aujourd’hui la pièce à vivre de toute la famille. L’évolution va même au-delà, car la tendance de l’habitat contemporain est d’ouvrir un grand espace comprenant aussi le coin repas et la cuisine. Si de nombreuses pièces de la maison sont considérées comme des espaces privés, des théâtres de l’intime, le salon est par excellence la pièce où l’on reçoit tous ceux qui ne vivent pas là. La cuisine, l’autre espace de partage et de rencontre de la maison, n’est ainsi pas forcément ouverte aux gens de passage. Pourtant, avec la réduction des surfaces habitables, cuisine, salle à manger et salon ont tendance à se fondre. Même quand la place ne

manque pas, les modes de vie contemporains qui s’accommodent mal des cloisons tendent à gommer les frontières entre espaces privatifs et lieu de réception. Cependant même dans une grande pièce, le salon se définit comme une zone à part répondant aux critères de base du salon, à savoir un espace où l’on peut s’asseoir pour deviser, lire, regarder la télévision, et même désormais manger ou dormir.

Meubler sans envahir : une question de proportions C’est l’endroit où l’on passe du temps pour soi ou avec les autres, en famille ou avec des amis. Il est donc important de bien réfléchir à son aménagement et de le penser en fonction de ses diverses activités. Il doit être modulable, adaptable, mais les éléments qui le composent restent invariables. Il comprend toujours des assises, une ou plusieurs tables, des éclairages et quelques rangements. Les murs et les meubles sont garnis d’objets d’art, de reproductions ou autres qui témoignent de vos goûts et de vos passions. Du petit studio au loft, du salon rec-

tangulaire au circulaire, avec cheminée ou sans, chaque salon a sa propre configuration. Quelques règles et conseils de base sont cependant utiles pour ne jamais se tromper dans son aménagement. On commencera par respecter une proportionnalité entre la place disponible et la taille des meubles. Ainsi, on évitera un massif canapé trois places en cuir dans un studio d’étudiant. Les grandes marques proposent ainsi toute une gamme de petits meubles destinés aux espaces réduits. Pour optimiser encore plus l’aménagement des studios, rien de tel que la modularité ! On connaît le classique canapé-lit, mais existent aussi la table basse qui se relève en table à manger, le petit pouf escamotable en table… Bien des solutions permettent de gagner de la place. Pour gagner en fluidité, le mieux est de préférer deux petites tables, plutôt qu’une grande table basse ou un petit sofa et deux fauteuils plutôt qu’un gros canapé. À contrario, si la pièce est très grande, il faudra bien dessiner le coin salon, un grand tapis est parfait pour cela.

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L’habitat public évolue. Et vous ?

Cuisine,

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Les tendances du printemps ! La beauté sobre du métal

Les surfaces d’aspect métal sont actuellement très en vogue et procurent une atmosphère moderne. L’association du bronze et des surfaces nobles, noires et légèrement mates confère à cette composition une élégance raffinée et séduit par son aspect luxueux.

La douceur des tons naturels

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Ouverte sur le séjour

Où s’arrête la cuisine et où commence le séjour  ? Un exemple de symbiose parfaite entre cuisine et séjour vous est proposé ici. Le système de composition d’étagères personnalisable offre des possibilités de combinaisons variées et confère une ambiance confortable à cette cuisine aux lignes épurées. De plus, elle offre un vaste espace supplémentaire pour exposer vos accessoires préférés, livres…

Fonctionnelle et design…

D’un côté un îlot central avec table pour cuisiner, se réunir ; de l’autre un mural qui intègre astucieusement un four en hauteur et un frigo invisible. 3.990€ électroménager inclus, hors livraison et pose.

Vivre dans un environnement au design industriel possède un charme tout particulier. La brique hollandaise alliée au mariage des façades laquées mates avec un plan coulissant gris ardoise à l’allure béton et du sol en bois véritable s’adapte parfaitement au mode de vie urbain. Il n’est pas nécessaire d’habiter dans un entrepôt pour vivre dans une atmosphère élégante aux accents industriels. Grâce à nos habillages de crédence à motifs imprimés à l’aide de technologie numérique, il est même possible d’apporter une touche industrielle y compris dans les petits espaces.

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Dressing. Pièce à vivre ou placard ?

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Dimension sur-mesure des nouveaux placards coulissants (Coulidoor).

Le choix d’une porte de dressing à lamelles en bois teinté donnera du cachet à condition de l’installer en version coulissante.

Willy Aboulicam

Quand la place ne manque pas, on range, on choisit et on essaye ses vêtements dans cette pièce dédiée. Pour assurer ces fonctions essentielles, le dressing exige des équipements bien pensés, tout comme le placard et l’armoire qui sont ses versions miniaturisées.

Un système de rangement dédié aux cravates (Elfa).

Quand on parle de dressing, on imagine le plus souvent une pièce dédiée meublée d’armoires de toutes sortes et garnie de miroirs. Au centre, un banc ou quelques fauteuils viennent compléter cet espace dédié au choix de sa toilette et communicant avec la chambre ou la salle de bain. Quand la place vient à manquer, le

Le dressing peut ouvrir sur la salle de bain (Rimadesio).

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dressing est réduit à quelques placards et armoires installés dans la chambre.

demandent 1,60 m minimum.

Penderie : les bonnes dimensions

Si vous intégrez votre dressing à votre chambre, vous ne pouvez laisser les éléments ouverts. Il faut donc les habiller de portes qui s’accordent au style de votre décoration. Vous les choisirez en fonction de l’espace dont vous disposez. Les portes coulissantes sont pratiques, car elles ne prennent pas de place au sol ; cependant, elles n’offrent pas une vision globale de l’intérieur du dressing. Les portes battantes demanderont, quant à elles, de l’espace pour leur ouverture. Si votre budget est limité, vous pouvez évidemment choisir des rideaux en lieu et place de portes. Enfin, n’oubliez pas que tout dressing doit comporter un ou plusieurs miroirs. Une psyché disponible est toujours bienvenue, mais si la place manque, les miroirs peuvent se cacher au revers des portes.

Qu’il soit indépendant ou réduit à un meuble, un dressing comporte inévitablement une penderie, mais aussi des étagères, ainsi que, parfois, des tiroirs, un rangement à chaussures ou encore un éclairage. Pour la penderie, on choisira un espace plus ou moins large afin de ne pas compresser les vêtements. On recommande par ailleurs une profondeur de 50 cm minimum. À titre indicatif, une largeur de 80 cm permet de suspendre quinze chemises ou dix costumes. Mais généralement, les dimensions standards d’une penderie à une porte sont de 178 cm de hauteur x 100 cm de largeur ; tandis qu’un modèle à deux portes mesure 178 x 200 cm. Pour la hauteur, 1 m de haut suffit pour les chemises et les vestes, comptez 1,20 m pour les pantalons, alors que robes et manteaux

Habillez votre dressing !

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Intérieur (photo Jacuzzi) ou extérieur (Intex, photo : Randy Schwartz), le spa qui procure par ses bulles un moment de détente appréciable, ne relève plus seulement des installations des instituts de bien-être.

Spa Le plaisir par les bulles

Hammam : la chaleur relaxante

Hammam Ovation Lounge (Clair Azur)

Willy Aboulicam

Contrairement à un sauna, le hammam crée une chaleur humide plus intense, et donc parfois plus difficile à supporter. Une séance nettoie la peau en profondeur et apporte détente musculaire et relaxation. Les modèles domestiques se présentent sous forme de cabine équipée d’un générateur de vapeur avec un tableau de commande permettant de régler la température. La vapeur atteint une température entre 40 et 50 °C. La cabine comporte des banquettes

ou sièges intégrés. Il existe des hammams individuels sous différentes formes. Certains modèles maçonnés peuvent ainsi combiner spa, sauna, hammam ou hammam et bain/douche. Choisissez la version la plus adaptée à votre habitat. L’installation nécessite une arrivée et une évacuation d’eau ainsi qu’une hauteur de plafond d’au moins 2 m. À la maison, le hammam individuel s’intègre parfaitement à la salle de bain grâce à ses petites dimensions.

CHAQUE MARDI retrouvez dans

Entre baignoire de balnéothérapie et piscine, le spa quitte les instituts de bien-être pour s’installer dans nos maisons. Une évolution permise par une innovation constante des gammes. Les bulles relaxantes sont désormais à la portée de presque toutes les bourses. C’est un certain Roy Jacuzzi qui en 1968 inventa le spa. Depuis, le succès de cet équipement de bien-être constitué par un bassin d’eau chaude équipé de buses et de jets hydromassants a été tel que le nom de l’inventeur remplace très souvent celui de sa création. Il faut dire que les bulles et les jets

d’eau chaude détendent les muscles et apaisent l’organisme. Il peut aussi être utilisé à des fins thérapeutiques. Jadis réservé aux instituts spécialisés, il entre peu à peu dans les maisons individuelles. On s’oriente de plus en plus vers des modèles intérieurs qui exigent de bonnes conditions d’aération, d’espace et de résistance du sol.

branchement électrique relié indépendamment au disjoncteur. L’installation étant complexe, les prix d’achat et de pose sont élevés, et il ne faut pas oublier la facture d’eau, qui augmentera fortement.

Portable : pas si mobile, mais facile à vivre Présents dans bien des formes, les spas portables sont les modèles les plus vendus aux particuliers, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. De plus, leur installation ne nécessite pas d’être un fin bricoleur. En effet, étant aisément transportables, leur mise en œuvre prend moins d’une journée ; elle impose seulement une arrivée d’eau, une prise électrique reliée au disjoncteur indépendant et une zone plane et résistante au poids du spa portable rempli. Ce spa est lourd, 200 kg environ pour un modèle de quatre places et 400 kg pour un modèle de sept places, ce qui ne permet pas de le déplacer souvent.

Encastrable : le haut de gamme La gamme des spas proposée au grand public est aujourd’hui très large. Elle se décline dans des matériaux aussi variés que le bois, le béton, la pierre et les matières synthétiques. Les formes et les types d’installation sont également très divers : le pas peut être posé, semienterré, encastrable, portable ou encore gonflable. Posé, semi-enterré ou complètement enterré, le spa encastrable nécessite une plomberie autonome, un local technique pour le système de filtration et de chauffage, un accès à la plomberie, et enfin un

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LONGERE CONTEMPORAINE Dans un lieu protégé où les règles d’urbanisme imposent un modèle de construction “néo-breton”, les architectes ont proposé une vision contemporaine et personnelle de la longère traditionnelle.

Le projet dessiné en “hameau” autour d’un jardin intérieur, comprend maison principale, maison secondaire et remise. La construction adopte les éléments voulus par le POS – pignons avec souches, couverture ardoise à deux versants à 45°, ouvertures limitées. Le volume est dépouillé, de proportion basse et allongée et sa hauteur limitée en n’utilisant pas ou partiellement le comble. Les façades sont dédoublées. Une peau intérieure vitrée est partiellement masquée par des panneaux en schiste, ne dégageant que les ouvertures “réglementaires”. Les deux parties du bâtiment principal sont reliées par un sas d’entrée translucide enjambé par une passerelle en verre pour laisser dégagée la perspective sur la lande vers la mer. Réalisation lauréate du Prix Architecture Bretagne 2010 catégorie maison individuelle – www.architecturebretagne.fr

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Carport. Une pergola pour la voiture

Prévoir de l’espace pour stocker C’est le système de fermeture, qui tient compte des dimensions de la voiture, qui définit le garage. Dans le cas où il est adossé à la maison, il constitue également le point d’entrée le plus utilisé, à condition bien sûr d’avoir percé une porte dans la façade concernée. Notez cependant qu’un garage doit être suffisamment isolé de l’habitation pour ne pas constituer une nuisance : gaz d’échappement, produits toxiques conservés et bruits intempestifs sont autant de désagréments

et de risques. On trouve toujours qu’un garage n’est jamais assez grand. Pensez surtout à créer un accès facile et dégagé évitant toute manœuvre d’approche de parking délicate. Enfin, avant la construction, ayez le réflexe de rajouter, si possible, un peu de surface pour stocker toutes les affaires qui ne trouvent pas leur place ailleurs. Pour résoudre la problématique récurrente de manque de place, la solution idéale consiste à imaginer, dès sa conception, la réalisation d’un garage double. Sous prétexte qu’il ne s’agit que d’un simple lieu d’entreposage, sa réalisation ne doit pas être prise à la légère et se doit de respecter les codes et usages de toute bonne construction. Sachez enfin qu’un espace de stationnement accolé à un autre bâtiment est soumis au régime applicable aux travaux sur construction existante. W.A.

S’étendre dans les règles L'extension d'une habitation n'a de limite que la surface autorisée sur le terrain. Consultez le COS (coefficient d'occupation des sols), et le plan local d'urbanisme (PLU) en mairie. Dans certaines zones, il existe des limites qui concernent le reculement minimal par rapport aux limites du terrain. Le PLU s'oppose à toute extension dans les zones A et N. Si la surface rajoutée est inférieure à 20 m², une simple déclaration de travaux suffit. En revanche, si la surface est supérieure à 20 m², un permis de construire doit être déposé. Atten-

tion, en revanche, si la surface après ajout dépasse 150 m², le recours à un architecte est obligatoire. Dans le cas où une dépendance est bâtie à la limite de votre propriété, vous devez vous assurer que l’écoulement de l’eau, provenant de la pluie notamment, se fait en direction de votre propriété. Votre construction ne doit par ailleurs pas nuire au paysage urbain. S’il y a des exigences particulières comme la couleur ou la forme des toits, il faudra vous y conformer. W.A.

La plupart des modèles en bois ouverts et couverts d’un toit discret ne dénaturent pas le charme du jardin.

Willy Aboulicam

Vous désirez mettre votre voiture à l’abri des intempéries sans pour cela construire un garage ? Offrez-lui un carport ! Un carport est un investissement intéressant lorsque l’on ne dispose pas de garage. La voiture n’y est pas enfermée, mais reste tout de même protégée des intempéries tout au long de l’année. Cette sorte de préau doit être placée à un endroit suffisamment large pour recouvrir la voiture dans son ensemble et permettre au conducteur de se garer aisément. Dans tous les cas, l’espace occupé par un carport, même réduit au minimum, reste plus grand que celui que nécessite une voiture seule. Il peut également être adossé à une façade. Dans ce cas, sa surface s’ajoutant à celle de la maison et si le total des deux dépasse

les 150 m², il faudra avoir recours à un architecte. Comme toute annexe de la maison, il est soumis aux règles d’aménagement de l’urbanisme local. (voir ci-contre).

Options, formes, matériaux… Il existe différents types de carport dont certains présentent des fonctionnalités qui vont bien au-delà d’un simple abri pour voiture. Il est possible d’opter pour une fermeture partielle ou d’avoir une construction s’apparentant davantage à une simple toiture maintenue par des poteaux. Ce préau peut être suffisamment grand pour abriter plusieurs véhicules, ou comporter des espaces dédiés au rangement des outils de jardin. L’aspect esthétique est rarement un critère important dans la construction de garages. Pourtant, le carport constitue justement une alternative intéressante dans le cas où il se situe dans le champ de vision immédiat de la maison. La plupart des modèles en bois ouverts et couverts d’un toit discret laissent libre la vue sur le jardin sans en dénaturer le charme. Le choix de la forme du

toit dépend de vos goûts personnels. Plat ou arrondi, il sera plus discret et d’aspect contemporain. À une ou deux pentes, il sera la répétition du toit de la maison, et donc si possible couvert de la même façon. Quant aux matériaux, vous avez le choix entre le métal et les bois, auxquels s’ajoute souvent le polycarbonate pour les modèles à toit transparent.

Dimensions et budget Les fabricants proposent des carports à monter soi-même de toutes les dimensions. Il faut alors compter au moins 2,50 m de large, 3 m de profondeur, et une hauteur de 2,50 m. Les modèles proposés dans le commerce tiennent compte de dimensions standards pour une ou deux voitures. Dans tous les cas, n’oubliez pas que votre véhicule a aussi besoin d’un sol solide. Avant d’installer votre carport, il vous faut donc préparer l’emplacement avec une chape de béton, du gravier, un système de dalles ou un renforcement sous forme d’alvéoles.

Vous avez un projet de véranda ou d’extension...

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Le garage est l’extension la plus fréquente. Il peut être compris dans la construction initiale, ajouté ensuite au corps du bâtiment ou tout simplement construit de manière indépendante. Si sa fonction première est d’abriter les véhicules, il est souvent affecté à bien d’autres emplois : atelier de bricolage, annexe technique du jardin, etc.

Photo BoisExpo

Photo France Fermetures

Garage : l’extension à tout faire

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Véranda. Une pièce dans le jardin

Une agréable pièce à vivre. (Photo Paul Prunier)

Comme la cuisine (ci-dessous), le salon aménagé sous une véranda présente de nombreux avantages tout en demandant des aménagements particuliers. Il est vraiment très agréable de voir son espace de détente subtilement intégré dans l’écrin de verdure extérieur ! On peut s’y adonner à la flânerie et profiter longuement de la lumière naturelle pour bouquiner ou écouter de la musique. Cependant, tout comme la cuisine, les meubles qui le composent, notamment les bibliothèques et les buffets qui sont généralement adossés à des murs

devront laisser libres les surfaces vitrées. Par ailleurs, la vive lumière du soleil n’est pas toujours confortable dans certaines activités de loisirs, surtout celles qui se pratiquent sur écran. Un équipement occultant est donc indispensable. Les stores ou rideaux intérieurs seront d’ailleurs bienvenus chaque soir, quand la nuit transformera vos murs de verre en écrans noirs. Meubles et revêtements qui souffrent aussi bien des ardeurs du soleil que de l’éclat de la lune seront également mieux protégés par ces dispositifs.

Véranda cuisine : les saveurs du soleil La réalisation d’une véranda pour y intégrer une cuisine est l’une des applications les plus demandées. Quel plaisir en effet de prendre presque tous ses repas en profitant d’une belle lumière et de la vue sur le jardin ! Dès les premiers beaux jours, la cuisine d’extérieur peut ainsi devenir celle qui servira pour la terrasse. Les larges ouvertures permettent en outre d’évacuer facilement les odeurs, même si l’installation d’une hotte performante est indispensable, ne seraitce que pour garder toujours vos vitrages propres. Son aménagement demande cependant des équipements supplémentaires, comme les arrivées

et évacuation des eaux et les équipements électriques. Compte tenu de la taille des meubles de rangements qui prendront d’autant plus de place qu’ils devront laisser libres les parois vitrées, il est difficile d’aménager une cuisine dans une véranda dont la surface est inférieure à 20 m². Un îlot central est souvent requis, même si on peut décider d’occulter la partie basse d’une paroi vitrée avec des éléments linéaires. Côté intérieur, elle devra bien sûr donner sur la salle à manger ou le salon, à moins que ces trois pièces soient réunies dans un même espace qui baignera ainsi de soleil presque toute votre journée.

Vérnadia Sophia

Véranda salon : tamisez la lumière !

Quel plaisir de prendre presque tous ses repas en profitant d’une belle lumière et de la vue sur le jardin !

Willy Aboulicam

La véranda version 2017 est confortable, abordable et élégante. Grâce aux performances notables des vitrages et de l’aluminium, elle n’est plus seulement une résidence d’été, mais bien le plus beau moyen d’agrandir la maison pour vivre au jardin toute l’année. Si vous consacrez beaucoup de temps et d’énergie à l’entretien de votre jardin, il serait dommage de ne pas en profiter le plus souvent possible. La meilleure manière de le contempler en toutes saisons, c’est d’ajouter à votre maison une extension

dont les murs ne vous cacheront rien de votre paysage, en un mot, une véranda. Grâce aux progrès des vitrages, elle sera habitable toute l’année et par tous les temps. Le double vitrage, composé de deux vitres séparées par du vide ou du gaz argon et qui équipe aujourd’hui tous les nouveaux modèles, réduit les déperditions d’énergie, améliore votre confort et diminue vos frais de chauffage.

Microclimat sous la véranda Il existe aussi des vitrages à isolation thermique renforcée qui maintiennent une température homogène, même à proximité des parois. Vous pouvez vous équiper de verres feuilletés et trempés qui améliorent la sécurité et la solidité de votre véranda. Il faudra bien sûr l’équiper d’un chauffage, compléter par des éclairages et ne pas oublier la ventilation qui régule la température. Pour limiter les ardeurs du soleil, vous pouvez ajouter des stores ou

autres systèmes d’occultation de la lumière, à moins que vous optiez pour des vitrages à contrôle solaire, spécialement conçus pour procurer plus de confort en été et lors des jours ensoleillés.

L’aluminium plébiscité Pour construire une véranda, l’aluminium est encore plébiscité : aujourd’hui, 90 % des vérandas ont une structure de ce métal. Il ne nécessite que peu d’entretien, ne rouille pas et les réparations sont faciles : l’assemblage de la structure en aluminium permet de ne changer que la pièce abîmée. Enfin, sa légèreté et sa résistance font de l’aluminium un matériau « discret » et donc conseillé pour les vérandas de grande envergure. Longtemps critiquées pour leurs piètres performances climatiques, les vérandas en aluminium sont aujourd’hui équipées de ruptures de pont thermique : on place des barrettes isolantes aux jonctions des parois ou dans les huisseries.

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Jeudi 23 mars 2017 Le Télégramme

Jardin. Les nouveautés à vivre

Un canapé d’extérieur où il fait bon se lover. (Photo Patrick leveque Zorn)

Stores : mieux habiter la terrasse Pour offrir un toit amovible à une terrasse ou maîtriser les ardeurs du soleil sous la véranda, les stores sont des équipements abordables qui améliorent sans grands travaux votre confort estival. Sur la terrasse, ils apportent une touche déco en ajoutant quasiment une pièce à votre habitation. L’installation d’un store peut aussi faire baisser la température de votre intérieur, c’est d’ailleurs l’une de ses premières fonctions. Classique, et même un peu rétro, le store extérieur à corbeille et

dais est fixé au-dessus des fenêtres et la toile tendue fixe. Beaucoup plus mobile et performant, le store banne permet de profiter de votre terrasse en étant abrité du soleil ou des intempéries. Il peut se déployer à volonté au-dessus d’une grande terrasse de 50 m² sans nécessiter de supports verticaux. Plus petit, le store à projection à l’italienne est destiné à la protection des petits balcons. W.A.

Pour se protéger du soleil ou d’une averse, le store est efficace. (Photo Franciaflex)

Le rotin opère un retour en force. Un esprit bohème et vintage souffle sur nos terrasses. (Photo Marcus Lawett-Ikea)

Salons. Au soleil comme à la maison Willy Aboulicam

À l’arrivée des beaux jours, plus une minute à perdre pour investir le moindre mètre carré en extérieur. Légers et faciles à vivre, les meubles de l’été 2017 vous invitent à une paresse nomade. Ils vous suivront partout où vous jugerez bon de vous adonner à ce péché estival. Fidèles à une tendance déjà ancienne, les nouveaux meubles d’extérieur continuent à emprunter à la décoration d’intérieur des matières, des formes et des couleurs. Ils se démarquent ainsi des traditionnels salons de jardin en fer forgé ou encore en PVC blanc. Coussins et revêtements sont désormais

déhoussables, les assises et dossiers sont tressés en corde ou en textile, les tapis sont conçus en fibres synthétiques, les canapés se prolongent avec une méridienne… On assiste aussi à la multiplication des fauteuils « cocon » à suspendre ou à poser. Ces loveuses semblent être les remplaçantes arrondies et luxueuses des chiliennes ou des hamacs.

Aménagez selon vos besoins Pour mieux choisir les meubles qui s’intégreront dans le prolongement de votre intérieur, tenez compte de l’espace disponible. Quand il est limité, mieux vaut choisir une table carrée de petit gabarit et des chaises pliantes. C'est un format idéal sur un balcon et pour un têteà-tête. Pour les familles de quatre personnes, une table rectangulaire, ronde ou ovale, de taille moyenne et 4 chaises ou fauteuils de jardin seront parfaits. Si vous aimez recevoir, préférez une table de grande

dimension pouvant accueillir six à dix personnes selon les modèles. Certaines tables de salon de jardin sont dotées de rallonges permettant d'installer des convives supplémentaires. Prévoyez un nombre suffisant de chaises de jardin ou fauteuils au moment de l'achat.

Créez votre ambiance ! Tout est prévu pour créer comme à la maison l’univers qui vous fait envie, dans le jardin ou sur la terrasse. En total look ou en dépareillé-décontracté, les aficionados des grandes réceptions tout comme les amateurs d’apéritifs aux airs de guinguette ou les amateurs d’ambiances romantiques trouveront des fauteuils, tables, bains de soleil, petites décorations pour tous les styles d’extérieurs. Les nouveaux salons de jardin ont gardé les codes visuels de l’intérieur de la maison, tout en conservant la résistance des meubles d’extérieur.

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RAVALEMENT : DES OBLIGATIONS QUI VOUS PROTÈGENT Au commencement, il y a une copropriété, ses habitants, un syndic, une façade à repeindre et remettre en état et la volonté de tous d’effectuer au mieux ces travaux. L’équation est simple, mais elle a besoin pour être résolue dans les règles de l’art de faire intervenir d’autres acteurs indispensables, voire obligatoires pour la réussite du projet. Pour bien comprendre les enjeux, voici le rôle, les missions et obligations de chaque intervenant dans la réalisation d’un ravalement, conformément à la norme NF EN DTU 42.1. Copropriété, syndic, entreprise de peinture voilà le trio gagnant, pensez-vous ? Et bien non les travaux de ravalement obéissent à des règles et préconisations très précises qui si elles ne sont pas mises en application remettent en cause toutes les garanties et peuvent être à l’origine de désordres importants et non couverts !

Surface 1.620 m2, étanchéité liquide 90 m2. Délai : 3 mois et demi. Effectif : 2 personnes.

Le maître d’œuvre.

Le syndic de copropriété. Le cabinet JANIN syndic de copropriétés, est une structure privée qui gère par mandats les intérêts des copropriétaires qu’il représente. De ce fait, il est donc maître d’ouvrage dans le cas du chantier référencé.

Entreprise générale de peinture

Il est le représentant légal des copropriétaires et mandaté par eux pour faire réaliser les travaux pour leur compte dans le respect des délais et réglementations diverses. « La technicité des ravalements et les contraintes réglementaires qui en découlent nous amènent le plus souvent à nous appuyer sur les connaissances et les assurances d’un maître d’œuvre. L’intégration de ce dernier nous permet de lui confier une mission complète qui va de l’élaboration des pièces du marché à la réception du chantier en passant par le suivi des études préalables, le choix des entreprises, le suivi du chantier, l’ensemble réalisé en toute sécurité et avec des garanties, notamment d’assurances, ce qui est plus rassurant pour le maître d’ouvrage » souligne Jean-Michel Janin. En effet, il est bon de rappeler qu’en tant que maîtres d’ouvrage les syndics ne sont pas assurés en garantie décennale. Le maître d’œuvre est donc un maillon indispensable et sécurisant dans la chaîne des acteurs participant à la réalisation d’un ravalement conformément à la norme DTU 42.1.

Tous travaux de peinture, ravalement isolation thermique, revêtement de sols marchés privés, marchés publics et particuliers L’entreprise de peinture FIEL. À la tête de l’entreprise FIEL, et fort de plus de 25 ans d’ancienneté dans le bâtiment et la peinture, et ayant eu l’opportunité de participer activement à l’élaboration des normes de mises en œuvre des ouvrages de peinture, l’expérience technique de Frédéric BRION, originaire de Bourg-Blanc, parti travailler à Paris mais qui souhaitait retrouver sa Bretagne natale, a permis d’alerter les maîtres d’ouvrage et les maîtres d’œuvre sur les difficultés rencontrées si on méconnaissait et ne respectait pas ces règles. Le vécu sur le chantier référencé est l’exemple même du devoir de conseil et de la bonne pratique de l’entreprise pour éviter désordres, conflits et relations tendues.

L’œil du fournisseur ! L’avis du fournisseur des produits est une garantie et une aide supplémentaire pour la bonne réalisation du chantier. « Notre rôle consiste à conseiller l’entreprise pour la mise en œuvre des produits adaptés au support afin de respecter l’application du DTU 42.1 et en particulier le décapage. Pour l’obtention d’un résultat conforme à la réglementation et aussi valider la garantie décennale qui est octroyée par l’entreprise au maître d’ouvrage, nous nous appuyons sur notre service technique et sur notre service prescription. Pour ce dossier, à la demande de l’entreprise FIEL, nous sommes passés avant démarrage du chantier et au regard de l’étude de la façade, nous avons fait une préconisation à l’entreprise comprenant un décapage total et l’application d’un système d’imperméabilisation de niveau I3 », précise David Kerebel, responsable régional pour Zolpan.

Dans le cas présent, l’entreprise FIEL n’était pas la moins-disante mais la maîtrise d’ouvrage a souhaité entendre l’explication de cet écart. C’est simplement qu’en amont lors de l’analyse du dossier, l’entreprise a relevé une obligation technique qu’elle a inclue dans sa réponse, se différenciant des autres réponses. Si cette obligation n’avait pas été soulevée, les travaux réalisés n’auraient certainement pas été conformes avec toutes les conséquences que cela peut fréquemment engendrer : désordres, expertises, tribunaux, assurances… La compréhension et la volonté commune de réussite de tous les acteurs sur le chantier ont permis d’instaurer un climat de confiance et de respect entraînant des relations franches et cordiales pour la livraison d’un chantier conforme, dans les délais, sans surprise et sans surcoût.

Il œuvre pour la tranquillité de tous. Pour cela il est en charge du suivi de toute l’opération de A à Z et même après. Il coordonne les travaux, fait le lien entre les différents intervenants, veille à la bonne exécution de chaque étape décrite au devis, s’assure de la bonne mise en sécurité du chantier. La Société ARCOOS basée à Thorigné-Fouillard près de Rennes couvre tout le Grand Ouest pour gérer le suivi technique des ravalements sur des immeubles anciens. Pendant la phase exécution et en collaboration avec les syndics et des entreprises spécialisées comme l’entreprise FIEL, notre agence veille aux respects des normes qui doivent être conformes aux règles de l’art telles que l’obligation d’un décapage si le cas se présente. Pour les opérations de ravalement supérieures à 500 m² de surface, l’agence ARCOOS rassemble tous les éléments techniques (rapport du bureau de contrôle, fiches des produits utilisés, etc.) afin que le nouveau ravalement reste pérenne dans le temps. «Les chargés d’affaire ARCOOS conduisent également le suivi de travaux post expertises pour des travaux réparatoires de désordres identifiés lors d’expertises amiables, judiciaires ou d’assurances», explique René Galesne, chargé d’opération chez ARCOOS.

Le bureau d’étude. Avant réfection, l’étude préalable des anciens revêtements de façade est obligatoire, pour des surfaces à traiter supérieures à 500 m² et si le décapage des anciens revêtements n’est pas systématique. Cette étude doit être exécutée par un professionnel (organisme ou maître d’œuvre spécialisé), autre que l’entrepreneur et les fournisseurs, choisi par le maître d’ouvrage et à la charge de celui-ci. Elle est réalisée avant l’appel d’offre et est remise aux soumissionnaires qui en tiennent compte dans leur offre. APAVE est intervenu sur site le 22/01/2016 pour le compte du syndic Cabinet Janin, dans le but de réaliser une assistance technique sur l’état de conservation des supports avant ravalement des façades. Le but de cette prestation est de déterminer si le revêtement existant peut être conservé (moyennant un nettoyage préalable) ou s’il doit être déposé (décapage total du revêtement existant). La réalisation de l’étude préalable sur le revêtement d’imperméabilité est essentielle avant toute réfection de façade par revêtement à base de polymères. Par conséquent, l’abstraction de cette étape peut avoir des conséquences déplorables sur l’étanchéité des façades de l’ouvrage, pouvant entraîner des infiltrations d’eau à répétition. Malheureusement l’étude préalable est bien trop souvent négligée. Cyril PELE (Chargé d’Affaires en Contrôle Technique de Construction)