La santé publique, un enjeu de territoire - Dieppe

15 nov. 2008 - vel appareil résulte du renouvellement du scanner privé de. Neuville. « Le projet de notre clinique est justement de fédérer l'ensemble des ...
2MB taille 9 téléchargements 191 vues
JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 1

dossier

novembre 2008

La santé publique, un enjeu de territoire

4

6

9

24

Démocratie locale

Sécurité

Emploi

Renouvellement urbain

La mécanique citoyenne est enclenchée.

Durcissement de la loi sur les chiens dits dangereux. La Ville met en place un observatoire.

Contrechoc de la crise, la filière automobile est au point mort

Les projets ANRU du Val Druel et de Neuville ont été présentés aux habitants.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 2

TEMPS FORT

2

Les 15 et 16 novembre, la foire au hareng et à la coquille, organisée par le Nouveau Comité du Bout du Quartier battra son plein pour la 39e fois. Au menu, ambiance festive, réflexion sur l’avenir de la pêche et solidarité avec les pêcheurs. Née en 1969, de l’amitié entre quelques voisins de la rue de la Rade, elle a cette année pour principaux animateurs Patrick Herscovici et Philippe Léautey. Les deux compères du Nouveau Comité du Bout du quai ont concocté un programme attractif avec le hareng Jazz band et Orphéon Piston program. La Foire aux harengs est devenue l’une des principales

manifestations dieppoises. Elle attire chaque année plus de 100 000 visiteurs. Son principal atout : « le poisson roi ou poulet de Dieppe » que vous pourrez manger selon vos goûts, grillé ou mariné, à la terrasse d’un restaurant ou sous le chapiteau du Nouveau Comité du Bout du Quai.

Maintien de la tradition Pas de hareng, ni de coquille sans pêcheurs. Stéphane Mallet, l’un des trois patrons qui maintiennent la tradition témoigne : « La pêche au hareng est maintenant très symbolique. Nous le pêchons essentiellement pendant la semaine qui précède la Foire ». Plus question d’y consacrer uniquement sa sortie. En même temps que le hareng, on pêche la

morue, la raie ou le maquereau. Le hareng est donc ramassé au pélagique et non plus au filet. « La pêche à la senne demandait beaucoup de manipulation et n’est plus rentable » continue l’armateur. Bien sûr, le patron pêche aussi la coquille Saint-Jacques, autre spécialité dieppoise. Mais cette année, la saison s’annonce mal. « Les cours sont très bas, en raison de la crise. Les gens ne se précipitent plus sur la coquille » constate t-il. Côté animations, l’Estran Cité de la Mer projettera en avantpremière un documentaire réalisé par Eric Tavernier, Antoine et Denis Poidvin et qui vise à valoriser la filière pêche dans notre région. Le Cercle maritime « Mers et marine » présentera une exposition sur la coquille et en solidarité avec l’Idéfix II, disposera un tronc dans lequel les visiteurs pourront déposer un don pour l’équipage du coquillard dieppois éperonné et envoyé par le fond au premier jour de la campagne.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 3

DEMANDEZ LE PROGRAMME Samedi 15 novembre • 10 heures, ouverture de la Foire en fanfare • Dégustation de harengs et de Saint-Jacques • A partir de 14 heures, entrée libre à la Cité de la Mer projection en boucle des documentaires de Stéphane Druais : L’argent Roi et Quel avenir pour la pêche ? • Démonstration de recettes à base de noix de Saint-Jacques et de hareng • Le soir : repas complet sous chapiteau avec hareng, SaintJacques et vin pour 15 euros. Inscriptions auprès de Philippe Léautey, magasin Dieppe plaisance

Dimanche 16 novembre • 9 heures, concours de pêche • Animation musicale avec le hareng jazz band • Dégustation de harengs et de Saint-Jacques • Cité de la Mer, entrée libre, projection en boucle des documentaires de Stéphane Druais : L’argent Roi et Quel avenir pour la pêche? • Cité de la Mer, 15 heures, projection du film d’Eric Tavernier : Vivre avec la mer en Haute-Normandie, entrée libre

Deux recettes originales à déguster ! Vide grenier de la Foire aux harengs Pas de foire au hareng sans brocante. Le temps d’un week-end, le Bout du quai sera aussi le repaire des chineurs. Les inscriptions sont ouvertes. Les tarifs sont fixés à 5 euros le mètre pour les particuliers (forfait de 5 euros pour les habitants qui exposent devant chez eux) et 8 euros pour les professionnels (règlement à l’inscription par chèque ou espèces). Joindre une photocopie d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile, une liste des objets à vendre et une enveloppe timbrée (plus une photocopie du R. C ou R. M) Adresser le tout au Nouveau Comité du Bout du quai, 33 quai Henri IV, 76 200 Dieppe.

Du hareng, des coquilles, de la fumée… et le Bout du quai pour cadre, la formule attire chaque année 100 000 personnes.

Le hareng en papillote Etêter, vider, laver puis frotter le hareng avec du papier absorbant. Le badigeonner de moutarde, saler, poivrer et le garnir d’une branche de thym avant de l’envelopper de papier aluminium. Mettre au four 15 minutes thermostat 7 (210 °C). Accompagné d’une pomme de terre en robe de chambre servie avec une cuillère de crème crue assortie de ciboulette, ce met simple et économique fera fureur ! Petit conseil pour vos pommes de terre : les choisir fermes et les cuire 10 minutes au micro-onde dans un sac congélation.

Coquilles à l’estragon Peler et émincer quatre échalotes. Les faire suer (elles doivent rester translucides) et réserver. Essuyer les noix de Saint-Jacques (4 à 6 par personne) dans du papier absorbant. Les saler puis les faire revenir dans de l’huile d’olive. Arroser de rhum, flamber et cuire à feu doux 7 minutes avec les échalotes et quelques branches d’estragon. Au dernier moment, ajouter deux cuillères à soupe de crème fraîche par personne et un tour de moulin à poivre. A déguster avec du riz ou des blancs de poireaux cuits à la vapeur (15 minutes).

3

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 4

Actu CITOYENNETÉ

La mécanique citoyenne est enclenchée

Comme ici à Janval, les Dieppois ont manifesté d’emblée leur intérêt pour la démocratie locale.

Les Dieppois ont des choses à exprimer au sujet de leur ville et manifestent l’envie de s’impliquer. C’est le premier bilan que l’on peut dresser à l’issue des réunions publiques de présentation de la démarche de Démocratie locale.

niveau de l’état de la voirie… la diversité des interventions des habitants lors des réunions publiques de présentation de la démarche de démocratie locale conduit à un premier bilan : les Dieppois ont un besoin de parole. Ils ont des remarques, mais aussi à des idées à exprimer. Et ils éprouvent un réel intérêt à s’investir pour améliorer leur ville. Pour Béatrice Delandre, maire-adjoint en charge de la Démocratie locale, l’accueil réservé par les habitants à cette démarche est enthousiasmante: « Cette nouvelle façon de faire de la politique prend tout son sens avec l’adhésion des habitants. Le nombre de personnes présentes, la richesse et la qualité des interventions, que chacun prenne la parole sans tabou… conforte l’idée que nous avons du

Sujets de gestion urbaine de proximité, doléances de sécurité et d’incivilités répéService Démocratie locale et Citoyenneté tées, dangerosité de la Téléphone : 02 35 06 61 08 circulation, problèmes de Courriel : [email protected] nuisances, souci général au

Calendrier des prochaines réunions des groupes de travail participatifs

4

• L’accompagnement des groupes de travail est assuré par le service Démocratie locale et Citoyenneté. Sa mission n’est pas de “faire à la place”, mais de tenir un rôle de soutien logistique, de lien avec les services et les élus. L’objectif étant de parvenir à des propositions ou des projets concrets co-élaborés par les habitants, les élus et les services municipaux.

Education • Utilisation des équipements sportifs, 13/11, salle de réunion du gymnase Delaune • Restauration scolaire, 17/11, salons de la mairie • Accès à la culture, 18/11, salons de la mairie • Périmètres et carte scolaire, 24/11, salons de la mairie • Enseignement professionnel et technologique, 26/11, salle annexe de la mairie • Aménagement du temps de l’enfant, 1/12, salons de la mairie • Avenir de l’école maternelle, 8/12, salons de la mairie

Solidarités • Jardins partagés, 6/11, salons de la mairie Environnement • Déplacements actifs et alternatifs à la voiture, 14/11, salle annexe de la mairie Neuville • Parc paysager, 12/11, Drakkar • Animation de la place Dunant, 17/11, Maison des jeunes de Neuville • Quartier de Puys, 28/11, centre aéré de Puys

Val Druel • Centre social, 19/11, Pôle C. Claudel • Aménagement du quartier, 26/11, Pôle C. Claudel (attention : date modifiée)

Janval • Circulation et cadre de vie, 3/12, salle Maurice Levasseur Centre ville • Bout du Quai, 24/11, Estran • Animation et commerces du cœur de Ville, 01/15, Salle annexe Mairie • St Jacques / Ste Catherine, 15/12, service Communication

Les groupes se réunissent à 18h00. Ils sont ouverts à tous. N’hésitez pas a y participer.

travail à réaliser ensemble. En sachant que le retard accumulé en 7 ans ne pourra être rattrapé en quelques mois et qu’il faudra prioriser les chantiers avec les habitants ». Quelques chiffres confirment cette dynamique : 150 habitants présents à la réunion publique de Neuville, 120 en Centre ville, une centaine au Val Druel et à Janval, 280 personnes déjà inscrites dans une trentaine de groupes de travail participatifs. « La démocratie locale, c’est briser les habitudes confortables selon lesquelles il y a “Ils” et “Nous”. La démocratie locale, c’est “faisons ensemble” » a très bien résumé le citoyen Peter Avis, lors de la réunion de Janval. Accompagnés par le service Démocratie locale, les groupes vont donc d’abord établir un diagnostic puis entamer leur réflexion pour déboucher sur des propositions concrètes. « Ces groupes de travail ne doivent pas seulement être des lieux de parole, explique le Maire de Dieppe. Ils visent à avancer ensemble pour que notre slogan, « la ville appartient à tous ses habitants » devienne chaque jour une réalité concrète ». La mécanique citoyenne est enclenchée.

Un questionnaire pour le quartier St-Jacques/Ste-Catherine Le groupe de travail sur le quartier Saint-Jacques/Sainte-Catherine est déjà à pied d’œuvre. Première réflexion engagée: faut-il à nouveau rendre le secteur piétonnier? Un questionnaire va rapidement être adressé aux habitants de ces deux îlots du centre ville pour savoir ce qu’ils en pensent. Une fois complétée, vous pouvez déposer cette enquête au service Communication, 24 rue des Maillots.

/////////// www.dieppe.fr ///////////

Page 5

Impression Imprimerie Dieppoise Distribution Sonodi, 06 09 32 28 24. Rédaction 24, rue des Maillots, tél. 02 35 06 39 70 Régie publicitaire HSP/Edisag, 01 55 69 31 00 Dépôt légal novembre 2008 - (10-08) ISSN 1141-460X.

14:30

Directeur de la publication Sébastien Jumel Rédaction en chef Antonio Garcia Rédaction Pascal Luce, Marie-Hélène Moudoumbou, Hélène Fourment Photographies Quentin de Foville Maquette Ludwig Malbranque, Samuel Gros

24/10/08

Journal de Bord

JdB novembre

Lors de la rencontre du 15 octobre dernier aux Bruyères, les habitants ont évoqué les problèmes de vie quotidienne avec le maire.

Édito L’emploi ne doit pas être la variable d’ajustement du système financier Face au désastre provoqué par la déroute financière du système capitaliste, l’inquiétude des familles, des salariés et des PME – que je rencontre chaque jour – est à son comble. L’école de la République est en danger et le système de santé publique financièrement asphyxié. Dans ce contexte et alors qu’ici, dans l’économie réelle, les premiers signes concrets d’une crise qui s’annonce durable percutent notre territoire à l’image du pôle automobile, du pôle verrier ou bien encore du monde de la pêche. La France et l’Europe, présidées par le même homme, Nicolas Sarkozy, volent au secours des banques avec notre argent, notre épargne, avec les richesses créées par le travail, pour sauver un système à bout de souffle. La solution du président de la République, c’est 32 20 milliards d’euros pour les banques et le chômage pour nous. Dans le même temps, le Gouvernement s’en prend aux collectivités locales, étouffe le budget de nos communes et prévoit même de supprimer les départements, compétents notamment en matière d’action sociale en faveur des personnes fragilisées par l’âge, la maladie, le handicap ou l’exclusion. Dans ce contexte difficile, à l’image des femmes de chez Lear, dignes jusqu’au dernier soir, avec les gars de chez Alpine déterminés à sauver notre fleuron industriel, ou bien encore de la belle journée d’action des enseignants ou celle des retraités, il nous faut refuser que l’emploi soit la variable d’ajustement du système financier. Plus que jamais, Dieppe la rebelle doit être une ville vivante, démocratique et solidaire.

Sébastien Jumel maire de Dieppe vice-président du Département

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 6

Actu SÉCURITÉ

Chiens dangereux : la loi se Cet été, au moment où le Parlement révisait la loi sur les chiens dangereux, deux cas de morsures alimentaient les faits divers à Dieppe. Ce contexte a conduit le Sous-préfet à réunir une table ronde sur le sujet le 21 octobre. Pour sa part, la Ville a mis en place un observatoire de la population canine concernée.

REPÈRES

Ce que dit cette nouvelle loi • Les propriétaires de chien doivent déclarer toute morsure, quelle que soit sa gravité et quel que soit le chien. • Les détenteurs de chiens de catégorie 1 doivent procéder à une évaluation comportementale de leur animal à partir du 1er janvier 2009. Pour ceux de catégorie 2, la loi entrera en vigueur au 1er janvier 2010. La liste des vétérinaires habilités est disponible à la Police municipale. Rappel : sur la voie publique, les chiens de 1ère et 2e catégorie doivent obligatoirement porter la muselière. A noter que les chiens de 1ère catégorie sont interdits dans les transports publics.

Documents à fournir

Les chiens dits dangereux, comme cet american staffordshire terrier, doivent porter une muselière sur la voie publique. Les contrevenants s’exposent à une amende de 35 euros.

6

Au cours des trente dernières années, les morsures de chiens ont entraîné en France trente décès et d’innombrables blessures plus ou moins graves. A Dieppe, ces derniers mois, ce sont deux enfants qui ont été sérieusement blessés par des chiens. Dans ce contexte et suite au durcissement de la loi décidé courant juin par le Parlement, le Sous-préfet a récemment réuni une table ronde. « Tout en déplorant que cette loi ait été rédigée dans un contexte d’urgence, la Ville a décidé appliquer les textes. Nous venons d’ailleurs de mettre en place un observatoire des chiens dits dangereux » explique Hugues Falaise, 1er adjoint au maire. Cet observatoire a pour objet d’assurer le suivi et la traçabilité des chiens dits dangereux. Ce travail est confié aux policiers municipaux. C’est donc rue du Bœuf que les propriétaires de chiens répertoriés dans les catégories 1 et 2 (depuis la loi de 1999) et que ceux de chiens mordeurs (depuis juin 2008) doivent se présenter pour faire leur déclaration. Par ailleurs, un groupe du Conseil municipal des jeunes travaille sur un document d’information. L’un d’eux, Vincent Ouvry, explique qu’il s’agit de convaincre les maîtres que leur comportement induit celui de leur chien : « Même un chien qui n’est pas considéré comme dangereux peut devenir une arme ! »

Pour information, sont nécessaires pour la déclaration : une pièce d’identité en cours de validité, un justificatif de domicile, une carte d’identification ou de tatouage du chien, un certificat de naissance du chien inscrit au Lof, une carte de vaccination antirabique en cours de validité, un certificat vétérinaire de stérilisation pour les chiens de 1ère catégorie et une attestation d’assurance responsabilité civile comportant la race, le nom et le numéro de tatouage du chien. En cas de défaut de déclaration de l’animal, le Maire mettra en demeure le propriétaire de procéder à la régularisation de la situation dans un délais d’un mois. En cas de non régularisation, il ordonnera que l’animal soit placé dans un lieu adéquat et peut même être amené à faire procéder à son euthanasie. Rappel : les personnes ayant une condamnation inscrite au cassier judiciaire ne peuvent détenir un chien dangereux.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 7

Actu

durcit ÉCLAIRAGE

Quels sont les chiens dits dangereux ?

Le point de vue du comportementaliste

Les chiens dits dangereux sont divisés en deux catégories. • Relèvent de la 1ère catégorie (chiens d’attaque), les chiens non inscrits à un livre généalogique reconnu par le ministère de l’Agriculture et assimilables par leurs caractéristiques morphologiques aux chiens de races : staffordshire terrier et american staffordshire terrier (ces deux types de chiens étant communément appelés pit-bulls), mastiff (ou boer-bulls), tosa. • Relèvent de la 2e catégorie (chiens de garde et de défense), les chiens inscrits au livre généalogique reconnu par le ministère de l’Agriculture : les chiens de races staffordshire terrier, american staffordshire terrier, rottweiler, tosa. Tous ces chiens doivent obligatoirement être déclarés en mairie auprès de la police municipale dont les locaux sont situés rue du Bœuf. Pour information, deux chiens d’attaque et douze chiens de 2e catégorie ont été déclarés en 2008 à Dieppe.

Michel Quertainmont est médiateur de la relation homme animal et président de la Fédération européenne des comportementalistes. Pour lui, la nouvelle loi ne prend pas en compte les avancées faites par l’éthologie. « Tout chien est potentiellement dangereux s’il est mis dans des situations où il se sent en danger. C’est pourquoi le comportementaliste doit être un pédagogue pour le maître, agir sur le milieu. La nouvelle loi se centre trop sur le chien ! »

DROITS DE L’ENFANT

Vers une meilleure prise en charge des mineurs violentés Les jeunes victimes de violences auront bientôt un lieu au sein de l’Hôpital pour être suivis et auditionnés. Une convention a été signée en ce sens. Une convention en faveur de la création d’une permanence d’accueil médico-judiciaire en milieu hospitalier à destination des mineurs victimes de mauvais traitement et/ou de violences sexuelles a été signée entre l’Hôpital de Dieppe, le Conseil

général, les services de l’Etat (police, procureur et gendarmerie) et les associations « La voix de l’enfant » et « En parler ». Les permanences d'accueil médico-judiciaire concilient prise en compte de la souffrance de l'enfant sur le plan médical, psychologique et social ainsi que les nécessités de l'enquête et/ou de l'instruction judiciaire dans le but de parvenir à la manifestation de la vérité. « Ce lieu que nous

demandons depuis plus de trois ans évitera au jeune de répéter de multiples fois le récit de l’événement et permettra à tous les professionnels d’intervenir de façon cohérente » explique Françoise Lefebvre, présidente de l’association « En parler » qui soutient les victimes d’abus sexuel. Des travaux étant nécessaires pour l’aménagement de la permanence au sein du service pédiatrique, sa mise en place devrait intervenir début 2009.

7

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 8

Actu 3 QUESTIONS À ...

SYLVIE SCIPION, DIRECTRICE GÉNÉRALE DES SERVICES.

Services municipaux : vers une nouvelle organisation pour une meilleure efficacité Antonio Garcia, coordonne le secteur « Communication et Citoyenneté ». Et moi-même, je coordonne l’activité de l’ensemble des services municipaux et j’ai notamment la responsabilité directe de l’Intercommunalité. • Au vu de cette nouvelle organisation, vous avez déjà procédé à une restructuration des services municipaux ? La définition de ces secteurs n’est qu’une première étape de la réorganisation des services qui doit être effective en fin d’année. Nous y travaillons. Car malgré le professionnalisme du personnel, j’ai constaté à mon arrivée un très fort cloisonnement et une véritable désorganisation des services.

La direction générale des services municipaux est réorganisée autour de Sylvie Scipion, DGS (ici à gauche).

• La Municipalité a procédé au cours de l’été au recrutement de ses cadres et vous a confié la Direction générale des services. Comment cette direction générale est-elle structurée ? La direction générale des services est composée de cinq personnes. Luc Mangé, directeur général des services techniques, coordonne l’activité du secteur « Urbanisme et Aménagement ». Annie Herriou, directrice générale adjointe des services a en main le secteur « Développement et population ». Silvia Gomes, également DGAS, gère le secteur « Moyens généraux ».

• Quels changements la population peut-elle attendre? Notre objectif est de mettre en place une gestion urbaine de proximité. Cela consiste à découper la ville en secteurs géographiques sur lesquels interviendront des équipes pluridisciplinaires avec une vision globale sur les espaces verts, la propreté, la voirie… pour une meilleure responsabilisation des agents. Ce mode opératoire ne sera pas limité aux aspects techniques. Associée à une coopération plus importante entre les directions, cette réorganisation devrait se traduire par plus d’efficacité, de réactivité et de cohérence dans l’action des services.

Braderie de la Solidarité

8

Snekkar Arctic : les disparus réhabilités

Encombrants

Les familles des victimes du Snekkar Arctic ont obtenu gain de cause au terme d’un combat judiciaire de 22 ans.La Cour d’appel civile de Paris vient de reconnaître le 3 octobre que ce sont des défauts de construction qui ont conduit au naufrage du chalutier-congélateur dieppois en Atlantique Nord le 21 février 1986.Elle condamne l’armateur et le chantier naval à verser des indemnités aux familles au titre du préjudice moral et économique.Très touché par la solidarité de la communauté dieppoise — La Ville avait soutenu l’AFSA en lui accordant en mai dernier une subvention de 1000 euros — Bernard Malet, président de l’association des familles du Snekkar Arctic et père d’un des dix-huit marins disparus dont la mémoire est enfin réhabilitée, a tenu à assister à la conférence donnée par le Cercle Mers et marine au Drakkar le 17 octobre. Le Maire et son adjoint Lucien Lecanu, lui ont proposé à cette occasion de lui attribuer la médaille de la Ville de Dieppe.

Les prochaines collectes des encombrants sont programmées comme suit : Secteur 1 (Neuville nord, Puys, Cité du Marin, rue Cité de Limes), lundis 3 novembre et 1er décembre ; Secteur 2 (Le Pollet, Ile du Pollet, Vieux Neuville, Les Côteaux, secteur du nouveau cimetière), mardis 4 novembre et 2 décembre ;Secteur 3 (Centre ville, Bout du quai, front de mer, Saint-Pierre, Talou), mercredis 5 novembre et 3 décembre ; Secteur 4 (Faubourg de la Barre, Caude-Côte, Esplanade, Janval, Ferme des Hospices), jeudis 6 novembre et 4 décembre ; Secteur 5 (Les Bruyères, Val Druel, secteur entre l’avenue Gambetta et les rues de la République et Chanzy), vendredis 7 novembre et 5 décembre. Pour tout renseignement sur le découpage précis des secteurs, contacter le service Propreté urbaine au 02 35 06 60 42.

Le Secours catholique organise sa Braderie de la Solidarité les 15 et 16 novembre de 10 heures à 18 heures dans son local, 1 rue Joseph Flouest.

Goûters de Noël La Ville de Dieppe organise des goûters de Noël pour tous les enfants de moins de 11 ans les : • mercredi 10 décembre, à partir de 16 heures au Pôle La Fontaine; • vendredi 12 décembre à partir de 17 heures à la salle Levasseur; • mercredi 17 décembre à partir de 17 heures au Pôle C. Claudel; • vendredi 19 décembre à partir de 17 heures à la RPA Marcel Paul Inscriptions du 24 novembre au 8 décembre à la Mairie annexe Jacques Prévert (02 35 06 62 16), au Pôle Camille Claudel (02 35 06 60 72) et à la Maison de Quartier du Pollet (02 35 82 18 46).

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 9

EMPLOI

La filière automobile au point mort Fleuron de l’industrie dieppoise, Alpine tourne au ralenti et dans la région, toute la filière automobile diminue le régime. L’inquiétude est grande au niveau de l’emploi. Les difficultés de la filière automobile se répercutent douloureusement localement. Les salariés d’Alpine Renault doivent poser leurs RTT et les contrats intérimaires ont été supprimés. A Offranville, Lear a fermé le 10 octobre et l’équipementier Gévelot a mis en place un plan social pour 9 salariés… Quel est donc l’avenir du secteur automobile à Dieppe ? « Demain, si nous ne réagissons pas, tous les véhicules automobiles seront construits hors de nos frontières » affirme JeanPierre Lenormand. Pour le trésorier de l’Union départementale CGT, également président de la Fédération de métallurgie CGT, qui coordonne les actions en SeineMaritime et à Dieppe, il y a fragilisation du secteur métallurgie en Haute-Normandie et particulièrement dans la filière automobile : « Nous avons perdu 11103 emplois en 8 ans sans compter les milliers d’emplois en CDD et intérimaires. Plusieurs entreprises de ce secteur ont même été rayées de la carte! » Du côté d’Alpine, l’intersyndicale CFTC/CGT/FO/CFE-CGC/CFDT a appelé le personnel à débrayer le

9 octobre, suite à une réunion au cours de laquelle la direction a annoncé que les ventes avaient chuté sans pour autant préciser comment rectifier cette baisse. Vingt-cinq véhicules sont actuellement assemblés chaque jour dans les ateliers de l’emblématique constructeur automobile dieppois pour seulement dix de vendus. Et l’avenir est sombre pour le spécialiste des petites séries de sportives Renault. A partir de 2009, l’assemblage de la nouvelle Mégane Sport s’effectuera à Palencia. La production de la Twingo Renault Sport sera délocalisée en Slovénie. Et l’avenir de la Clio Renault Sport à Dieppe étant incertain, les employés sont de plus en plus inquiets.

tion, qu’allons-nous devenir ? ». Suite au débrayage, l’intersyndicale a organisé une table ronde avec des élus, des représentants de l’agglomération et de l’Etat le 17 octobre pour faire le point sur la situation de la société. Egalement présente, la direction n’a cependant pas indiqué s’il y aurait prochainement un nouveau modèle construit au sein de l’usine dieppoise.

« Qu’allons-nous devenir ? » Patrick Carel, représentant de l’intersyndicale Alpine

« Nous souhaitons sensibiliser la direction et les hommes politiques. Il y a un an et demi, nous avions déjà tiré la sonnette d’alarme, ni Renault SA ni la filiale Sport technologie dont nous dépendons ne nous a répondu » explique Patrick Carel. Ce représentant de l’intersyndicale s’interroge : « Alpine Renault faitelle partie du plan de sauvetage annoncé par l’Etat ? S’il n’y a pas de projet de nouvelle construc-

enbref

Le maire de Dieppe, Sébastien Jumel, reste très préoccupé par la situation. Il a adressé une lettre ouverte au président de la République ainsi qu’un courrier au directeur de Renault Sport, M. Deconinck, afin de mettre fin aux diverses inquiétudes. Il espère la mise en place rapide d’un groupe de travail organisé par le préfet pour connaître l’avenir de l’industrie automobile à Dieppe.

Les élus dieppois sont allés assurer les salariés d’Alpine de leur soutien.

Subventions aux associations Les déchets amiantés admis à la déchetterie Vos déchets amiantés peuvent désormais être déposés à la déchetterie municipale. Mais attention, l’accueil de ces déchets dangereux pour la santé nécessite des dispositions particulières et s’effectue par conséquent uniquement sur rendez-vous le samedi de 13 heures à 14 heures. Il vous faut donc téléphoner au préalable à la société Ipodec basée à RouxmesnilBouteilles (02 35 84 70 07). • Rappel : Les dépôts en déchetterie municipale, située chemin de la Rivière (près de l’usine d’incinération des ordures ménagères), sont soumis à la présentation d’une carte d’accès à retirer, sur présentation d’un justificatif de domicile, au Centre technique municipal (7 quai du Tonkin), en mairie annexe Jacques Prévert ou en mairie annexe de Neuville.

Les associations qui désirent bénéficier d’une subvention municipale pour l’année 2009 doivent retourner leur dossier de demande de subvention à la Mairie dans les meilleurs délais et au plus tard le jeudi 27 novembre. Les documents à compléter sont à retirer auprès des Mairies, à la Maison des associations ou à télécharger sur le site Internet de la Ville (www.dieppe.fr). Les services municipaux se tiennent à disposition des responsables associatifs pour toute précision ou information.

9

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 10

Tout en image

Les Le concept de la Corrida de Dieppe a séduit. Le 27 septem bre, l’épreuve a attiré 700 coureurs dont près de 300 enfants.

Guy Barq Andrée et à s n o ti diamant le Félicita ur noces de le té fê t n o qui re. 6 septemb

ge ! Celle-ci a été L’église Saint-Jacques sans horlo restauration. déposée le 25 septembre pour

10 40 auteurs de Les amateurs du bulles gâtés. ne ont dédiCari et rr Fmu uels lesq BD, parmi salon de 6e cacé leurs œuvres lors du inée. dess de ban de l’Association normande Le commandant Valé rie Fillebien quitte le centre d’incendie et de secours de Dieppe. Une réception a été don née en son honneur en Mairie.

sionnels (sapeurs-pomLe 8 octobre, plus de 350 profes rmes, employés de piers, urgentistes, infirmiers, genda s, 5 hélicoptères…ont la Ville de Dieppe…), 3 navire 2008. Exercice de ex Manch ation participé à l’Opér ce test grandeur natusecours à bord du Seven Sister, Maritime de ture Préfec la par re était organisé aritime. Cherbourg et la Préfecture de Seine-M

Sébastien Jumel a reçu 200 médaillés du trav ail, dont 11 “Grand or”, dans les salons de l’Hôtel de Ville le 19 octobre. Tout en leur rendant hommage, le Maire de Dieppe a évoqué les combats à mener pou r l’emploi dans notre région.

La passerelle Daniel Dumesnil a été inaugurée le 20 septembre en présence du petit-fils du fondateur de la première thalassothérapie dieppoise.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 11

Actu 3 QUESTIONS À ...

« Fier de porter les couleurs de Dieppe » envie de remonter en CFA l’année prochaine. Trois questions à l’actuel meilleur buteur de l’équipe qui a intégré l’effectif du FCD cet été, l’attaquant Djamel Khiar. • Que pensez-vous du début de saison du FCD ? Ce n’est pas trop mal ! Nous sommes 6e du classement en ayant enchaîné quatre victoires consécutives. Nous formons une véritable équipe concentrée sur un objectif : remonter en CFA et par la même occasion reconquérir le public. Doucement mais sûrement. DJAMEL KHIAR, ATTAQUANT DU FCD.

Malgré un début de saison difficile, le Football Club de Dieppe se place désormais dans le premier tiers du classement de CFA2. Le temps d’adaptation des nouvelles recrues passé, les joueurs de Jacky Colinet laissent enfin percevoir leur

• Quel est votre parcours ? Je pratique le foot depuis l’âge de 5 ans. Au départ, je jouais dans mon quartier avec des voisins de mon âge. Puis, j’ai fait plusieurs petits clubs aux alentours du Havre, en division d’honneur tout de même, avant d’intégrer la CFA2 avec

Bihorel et la CFA avec BoisGuillaume. Avoir dû quitter ce club pour des raisons professionnelles est mon plus grand regret, mais aujourd’hui, grâce à mon emploi du temps, je peux concilier travail et football. • Justement, vous vivez et travaillez au Havre, pourquoi avoir choisi de jouer à Dieppe ? C’est Jacky Colinet, mon ancien entraîneur à Bois-Guillaume, qui m’a contacté. Je suis très content de faire partie de cette équipe. Le niveau est bon, et en plus, j’ai déjà joué auparavant avec pas mal de joueurs, en tant que coéquipiers ou adversaires. Si je n’avais pas été sollicité en début de saison, j’aurais tout de même tenté ma chance au FCD car c’est une équipe qui fait rêver grâce à son complexe sportif et son environnement. Et je peux dire aujourd’hui que je suis fier de porter les couleurs de Dieppe.

SOLIDARITÉ

Dieppe solidaire après le naufrage de l’Idéfix II L’idéfix II, le coquillard d’Eric Maret, a sombré au large du Havre dans la nuit du 6 au 7 octobre. Eperonné par un cargo dans le chenal d’Antifer, l’équipage dieppois est indemne, mais son outil de travail gît par 30 mètres de fond alors que la campagne de la coquille commence tout juste. Pour apporter un salaire aux rescapés, qui ne toucheront pas de chômage, une opération de solidarité vient d’être lancée. A l’origine de cette mobilisation, Sébastien Jumel a immédiatement obtenu l’adhésion de la communauté dieppoise.

Le Secours populaire a ainsi ouvert un compte au profit de l’équipage. « Montrons que la solidarité à Dieppe n’est pas une idée théorique, mais une réalité concrète ! ». Le Maire du premier port coquillier de France a aussi annoncé que l’attribution d’une aide d’urgence pour chaque membre de l’équipage de l’Idéfix II serait soumise au prochain Conseil municipal. Et si de son côté la SNSM a installé des troncs dans les mairies de Dieppe pour collecter des fonds, le Cercle maritime et les pêcheurs ont pour leur part déjà mis la main à la poche.

L’équipage se retrouve sans salaires.

• Vous pouvez envoyer vos dons à l’adresse suivante : Compte Secours populaire français, Solidarité avec les marins de l’Idéfix II, compte postal 345D Rouen.

enbref Rectificatif Dans le numéro du mois d’octobre,à l’intérieur du dossier, un texte relatant la contribution du Commandant Claude Frébourg à l’élaboration du Livre blanc du Comité de développement du port de Dieppe n’a pas été publié. Il convient donc de préciser que le Commandant Frébourg a apporté son expertise professionnelle à ce document. « Pourquoi j’ai participé à l’élaboration de ce Livre blanc ? Parce que je suis Dieppois d’origine et que ça me faisait

mal de voir sombrer ce port ! Et cette contribution d’ancien utilisateur des ports du monde entier et de directeur du département Ports et Manutention de la CGM, je l’ai apportée en toute indépendance politique. Les grands décideurs ont besoin d’éléments de réflexion pour prendre leurs décisions. Ce document a l’intérêt de lister des propositions. Il y a toujours quelquechose à extraire d’une concertation de ce genre » indiquait l’ancien pacha.Veuillez nous excuser de cette omission.

Don du sang La prochaine collecte de sang organisée par l’Etablissement français du sang et l’Association des donneurs de sang bénévoles est programmée le jeudi 20 novembre à la salle Paul Eluard de 8 heures à 12h30 et de 14h30 à 18h45.Les nouveaux donneurs sont priés de se présenter munis d’une pièce d’identité.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 12

Actu SPECTACLE JEUNE PUBLIC

Lever de rideau

Le dramaturge Philippe Dorin, Molière 2008 du Théâtre jeune public a lu ses textes à un public d’enfants et de parents dans la bibliothèque ludothèque du Drakkar.

DSN et Art/e programment dixneuf spectacles jeune public à Dieppe cette saison. Toutes deux déploient des efforts pour l’éveil culturel de tous. Le 25 octobre, Antoine Patigny, comédien et metteur en scène belge

donnait sa dernière représentation à la MJP afin de remercier le public dieppois devant lequel il s’est produit pendant plus de 20 ans. Le 3 octobre, le dramaturge Philippe Dorin, Molière 2008, lisait ses textes devant les enfants de Neuville et leurs familles à la bibliothèque ludothèque du Drakkar. « Ces deux exemples parmi d’autres témoignent de la vitalité du spectacle jeune public et du rôle complémentaire de Art/E, association pionnière en la matière, et de Dieppe scène nationale qui présente des spectacles haut de gamme et des artistes internationalement reconnus » se réjouit Frédéric Eloy. « Nous encouragerons le travail entrepris de part et d’autre de manière équitable » précise le Maire-adjoint à la

TÉLÉTHON

Un concert pour battre les records

12

Cette année, le coup d’envoi du Téléthon sera donné le vendredi 5 décembre à 16h30 à l’école Langevin où les élèves participeront à un lâcher de ballons. Pour cette nouvelle édition, le village se tiendra à la Salle des Congrès. Et pour la première fois, la Ville de Dieppe organise une soirée Pop Rock le samedi 6 décembre à partir de 20 heures. Plusieurs artistes se partageront la scène du Casino. Objectif : dépasser le record de 19 683,96 euros collecté l’an dernier.

Le livre du mois

Vendredi 5 décembre 16h30, lâcher de ballon à l’école Langevin. 17h00, parade à travers la Ville au départ de la mairie. 20h00, soirée Gospel à l’Eglise Saint Jacques (5 euros). 20h00, bal Irlandais salle Paul Eluard (5 euros). 21h00, salle des Congrès, soirée country animée par la troupe American Line. Samedi 6 décembre 10h00-19h00, initiation à la plongée et/ou à la danse synchronisée

Jeunesse et à la Culture. Ainsi que le rappelle Hervé Basire, président de Art/e, association créée il y dix ans pour pérenniser l’action entreprise par la Maison Jacques Prévert dix ans plus tôt, « le but poursuivi est l’éveil culturel pour tous ».

Claire Marion, artiste dieppoise, a élaboré “Soudain la pluie”, spectacle de doigts visible par les bébés. Rendez–vous le 8 novembre à 10h15 à la MJP.

PROGRAMME

avec Les aquanautes à la piscine Coubertin ; tournois de sport en salle, démonstration d’arts martiaux et vente de gâteaux au gymnase Robert Vain. 14h00-18h00, démonstrations sportives (full contact, judo et taekwondo), initiations et animations artistiques, à la Salle des Congrès. 20h00, soirée Pop Rock organisé par la Ville de Dieppe au Casino (5 euros). 20h30, salle Paul Eluard, soirée organisée par la troupe de danseuses de rue “les Stapélies” (2 euros).

Dieppe, ma prison, récit de guerre de Jacques Nadeau

Le 19 août 1942, à 7 heures du matin, Jacques Nadeau débarque sur la plage de Dieppe. Comme la plupart de ses compagnons d’armes de l’Opération Jubilee, ce jeune soldat canadien des Fusiliers Mont-Royal n’a pas vingt ans. Jusqu’à la fin des combats,en début d’après-midi, il est bloqué sur les galets, acteur impuissant du désastre qui se joue sous ses yeux. De son enrôlement à ses multiples pèlerinages au cimetière des Vertus où reposent ses camarades morts au champ d’honneur, Jacques Nadeau livre avec retenue et respect un récit de guerre émouvant. Il fait vivre de l’in-

térieur cette journée tragique, mais aussi les événements qui précédèrent et ceux qui s’ensuivirent. Profondément choqué par cet épisode sanglant et par les trois dernières années de guerre qu’il passa comme prisonnier dans un stalag, Jacques Nadeau évoque Dieppe comme une prison, sa prison. Sous la plume de Martin Chaput – étudiant en histoire à l’université du Québec à Montréal – ce récit vient enrichir la mémoire collective sur le Raid du 19 août 1942 à Dieppe.A lire ! • Martin Chaput, Dieppe, ma prison, récit de guerre de Jacques Nadeau, Québec, Athéna Editions, 2008, coll. Mémoire vive, 160 pages, broché et illustré, 28 euros.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 13

Dossier> Santé publique

L’acquisition d’un scanner haut de gamme conforte l’hôpital de Dieppe dans son rôle de pôle d’équilibre.

La santé publique, un enjeu de territoire Tandis que l’hôpital de Dieppe poursuit sa restructuration, la santé publique est plus que jamais au cœur des préoccupations. L’enjeu est de faire en sorte que l’amélioration de l’offre de soins réponde aux besoins des habitants du territoire sanitaire. Radiographie de la situation. En 1993, l’hôpital de Dieppe accouchait du premier né de sa restructuration : le pavillon Mère et enfant. Depuis, différents projets de modernisation sont arrivés à terme pour combler une partie du retard accumulé par l’établissement public de santé au niveau de ses installations. Un déficit d’image, aussi, qui s’est traduit par un essaimage important vers les structures de soins rouennaises d’une partie des 175 000 habitants du territoire de santé délimité par Saint-Valery-enCaux, Eu et Tôtes. Pour inverser cette tendance, la modernisation du centre hospitalier se poursuit et les collaborations avec les autres praticiens, privés ou publics, du secteur se développent. Mais alors que l’hôpital de Dieppe devient plus performant, plus attractif et que son activité progresse en corrélation avec l’amélioration de la prise en charge globale des patients, il est confronté à des difficultés budgétaires liées à l’instauration par le Gouvernement d’un nouveau mode de financement : la tarification à

l’activité. Ainsi, alors que la T2A, qui vise à rendre les hôpitaux plus efficients, les encourage à augmenter leur activité et à réduire leurs coûts de revient, les conditions de sa mise en œuvre menacent le service public de santé. La preuve à l’hôpital de Dieppe qui enregistre « un déficit de l’ordre de 1 % de son budget alors que son activité est en croissance régulière de 6 % » comme l’explique Yves Bloch, son directeur.

« Les hôpitaux garantissent l’égalité d’accès aux soins pour tous » Sébastien Jumel, maire de Dieppe Cette asphyxie organisée de l’hôpital public, Sébastien Jumel, maire d’une municipalité profondément attachée à la qualité du service public, entend la combattre dans son rôle de président du Conseil d’administration du centre hospitalier de Dieppe (voir interview p. 15). Pourquoi ? « Parce que les hôpitaux accueillent, quelle que soit l’heure, tous les patients quelle que soit leur situation sociale et garantissent ainsi l’égalité d’accès aux soins pour tous ! Mais également parce que les hôpitaux sont un lieu de recherche, de formation et d’innovation », justifie le Maire de Dieppe. >>> suite p. 14

13

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 14

Dossier> Santé publique Des difficultés d’accès à la santé >>> L’intérêt de disposer à proximité de chez soi d’un hôpital proposant une offre de soins complète et performante est primordial. Comme le montre l’enquête Ipsos / Secours populaire publiée le 25 septembre, les difficultés d’accès à la santé sont un signe de pauvreté. Et si deux Français sur cinq ont déjà retardé ou renoncé à des soins à cause de leur coût, de plus en plus renoncent à consulter un médecin, qui plus est spécialiste, pour cause d’éloignement géographique. Les jeunes, les bénéficiaires des minima sociaux, mais aussi les « travailleurs pauvres », ces gens qui travaillent mais ne parviennent pas à joindre les deux bouts, sont en première ligne. « La hantise des gens en grande difficulté, c’est d’aller frapper à la porte d’un cabinet dentaire ou d’un ophtalmo » rapporte Jean-Claude Bougréau.

Le Secrétaire général du Comité local du Secours populaire français n’est malheureusement pas surpris par les conclusions de ce sondage : « Nous avons une progression du nombre de bénéficiaires qui frise les 25 %. Quand vous voyez des gens qui n’ont pas 1 euro pour payer le colis que nous leur fournissons, et d’autres qui restent deux jours sans manger faute d’argent, évidemment qu’ils rognent sur les dépenses de santé. Et pourtant, des problèmes de santé, ils en ont ! » C’est cette volonté de ne pas faire un luxe de la santé qui dernièrement a conduit Sébastien Jumel à intervenir auprès de la CPAM pour que les patients qui se rendent à la Maison médicale puissent bénéficier du tiers payant.

« Nous sommes un des rares hôpitaux à réussir à corriger la pénurie de médecins » Dr Auriant, président de la CME

Marion Parmentier, élève infirmière 3e année à l’IFSI de Dieppe « Je passe mon diplôme début novembre et j’ai postulé à l’hôpital sur le pôle de chirurgie. Même si mon projet professionnel s’oriente sur le centre hospitalier de Dieppe pour des raisons géographiques, c’est un élément supplémentaire que les locaux soient neufs, fonctionnels et adaptés. Et à l’avenir, sans doute que les nouveaux bâtiments de psychiatrie attireront les professionnels ! »

L’un des enjeux du centre hospitalier de Dieppe aujourd’hui, c’est que la population, dans sa globalité, prenne conscience de la qualité de l’offre de soins dont elle dispose. Les praticiens, eux, ont déjà été conquis. Les améliorations apportées au plateau technique rendent en effet l’hôpital de Dieppe attractif. « Nous avons recruté une quinzaine de praticiens sur les trois dernières années. Nous sommes ainsi un des rares hôpitaux à réussir à corriger la pénurie de médecins » indique le Dr Igor Auriant. Président de la Commission médicale d’établissement, il estime ce renversement de situation lié à plusieurs facteurs : « Les investissements réalisés et à venir. Mais aussi le dynamisme d’un hôpital à taille humaine, la moyenne d’âge inférieure à 45 ans de notre équipe médicale et notre capacité à proposer une offre de soins complète à nos patients sont aussi des arguments qui désormais facilitent le recrutement ! » >>> suite p. 16

14 ÉCLAIRAGE

Hôpital : la T2A cause des difficultés financières Avant 2004, les hôpitaux étaient financés par une dotation forfaitaire globale versée à chaque établissement de manière historique et réévaluée chaque année. Si le budget était insuffisant, l’une des solutions consistait à réduire l’activité afin de maintenir l’équilibre dans le cadre de l’enveloppe allouée. La réforme de l’Assurance-maladie a progressivement introduit la Tarification

à l’activité. Cette T2A, indexée sur le volume et la nature des actes et des séjours réalisés, représente 100 % du financement de l’hôpital depuis le 1er janvier 2008 pour la médecine, la chirurgie et l’obstétrique. Or, elle a ses effets pervers. Certains patients rapportant plus que d’autres, les cliniques privées risquent de se spécialiser sur les pathologies les plus rentables. Mais au-delà de la sélection

des patients, certaines prises en charge, comme la dialyse, coûtent plus cher qu’elles ne rapportent et peuvent causer des déséquilibres financiers. Mais pas de panique, le centre hospitalier de Dieppe, malgré un déficit estimé à 850 000 euros pour 2008, reste fidèle à l’éthique des hôpitaux publics : apporter au patient les soins que son état nécessite.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 15

Dossier> Santé publique INTERVIEW

Sébastien Jumel, maire de Dieppe, président du Conseil d’administration de l’hôpital de Dieppe

Conforter l’hôpital dans son rôle de pôle d’équilibre • L’hôpital de Dieppe est engagé dans un profond programme de modernisation. Quels en sont les enjeux ? La récente entrée en service d’un scanner haut de gamme, mais aussi la très proche restructuration de la psychiatrie, humainement indispensable, attestent, si besoin est, que l’hôpital de Dieppe se tourne résolument vers l’avenir pour améliorer l’offre de soins et la prise en charge des patients de notre territoire à court terme, mais aussi, à moyen et long terme pour conforter son rôle de pôle d’équilibre dans le schéma régional d’organisation sanitaire. • Quel avis portez-vous sur la situation financière du CH de Dieppe ? L’asphyxie financière de nos établissements, organisée au plan national, est préoccupante. Qui plus est, les projets de réforme, tant sur le nouveau mode de gouvernance des établissements que sur les moyens au service des objectifs de santé publique, doivent nous maintenir en alerte. • Justement, que pensez-vous de la loi “Hôpital-patients-santé-territoire” présentée par Mme Bachelot? Je partage les inquiétudes exprimées sur les dangers inhérents à cette réforme. D’une part, parce que les Agences régionales de santé sont conçues comme le principal instrument pour superviser la « recomposition » du tissu hospitalier voulue par le Président de la

L’inauguration du nouveau scanner s’est révélée être un moment d’échange entre Sébastien Jumel et l’équipe médicale.

République, qui a érigé la rationalisation de la dépense publique, ou devrais-je dire le rationnement de la dépense publique, comme seul et unique critère de choix. D’autre part, parce que le principe de réserver aux grands hôpitaux d’un territoire les interventions les plus pointues et d’inciter dans le même temps les petits établissements du même territoire à se reconvertir dans la prise en charge des personnes âgées, fait peser sur l’avenir des établissements comme Eu des craintes légitimes. Enfin, parce que ce projet de loi veut faire du directeur le seul patron de l’établissement. Il pourra venir du privé et il aura notamment pour tâche de bâtir le budget. Compétence échappant désormais au conseil d’administration, devenu conseil de surveillance. Pour conclure, cette réforme ne me semble pas aller dans le bon sens.

Car la force de nos établissements aujourd’hui, c’est qu’à travers les conseils d’administration, la logique de territoire, la logique de missions de service public l’emporte encore sur la logique de gestion. • Pour l’heure, l’ARH conditionne la validation d’un plan de retour à l’équilibre budgétaire à un plan de réduction des effectifs. Quelle est votre position ? Un hôpital, ce sont des murs et des outils qu’il faut sans cesse moderniser, mais ce sont aussi des moyens humains à préserver! De ce point de vue, l’exemplarité de la convention tripartite signée grâce à l’engagement du Département de Seine-Maritime et qui se traduit par 13,5 créations de postes en direction des personnes âgées sur le site du Château-Michel, devrait inspirer l’État.

15

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 16

Dossier> Santé publique >>> suite de la p. 14 Malgré cette capacité du centre hospitalier de Dieppe à offrir aux habitants de son bassin sanitaire, tous les soins jusqu’à la chirurgie - à l’exception de la neurochirurgie, de la chirurgie cardiaque et de la cardiologie interventionnelle, assurées au CHU de Rouen – une fuite plus ou moins importante selon les spécialités existe toujours vers Rouen, notamment vers le privé. « Nous avons des praticiens de bon niveau. Ils viennent du CHU, et y maintiennent souvent une activité » assure pourtant le Dr Auriant, selon lequel ce phénomène pourrait s’expliquer par : les habitudes de certains médecins de ville, une conception erronée des patients qui pensent qu’ils seront mieux soignés sur Rouen et la communication forcenée des cliniques privées de l’agglomération rouennaise. Sur ce dernier point, l’hôpital de Dieppe ne souffre t-il pas d’un déficit d’information sur l’éventail et la qualité des soins qu’il est en mesure d’apporter ? Une chose est sûre, le corps médical et la direction partagent la volonté de faire évoluer l’établissement de manière à répondre aux besoins de la population. Les investissements et les recrutements opérés en témoignent.

Service public hospitalier : les défis de demain ! Le président de la CME, qui n’est pas le seul à estimer anormal qu’un patient sorte du territoire pour se faire soigner alors qu’il existe une offre de soin de qualité au plus près de chez lui, considère qu’il faut se pencher sereinement sur ce sujet. Comment alors remédier à cette hémorragie et conforter le centre hospitalier de Dieppe dans son rang d’établissement de santé référent sur son territoire sanitaire ? « Nous avons un service de réanimation, une maternité, une imagerie médicale de pointe…, il faut envisager la coopération désintéressée et renforcée avec les hôpitaux de SaintValery et Eu ! » affirme Igor Auriant qui soumet : « Peut-être faut-il envisager que les spécialistes de l’hô-

pital de Dieppe aillent effectuer des consultations à Saint-Valery et à Eu ! ». Le but, pour ce praticien hospitalier, étant de proposer une offre de soin publique cohérente qui corresponde aux besoins de la population. Une population « à laquelle peu importe de savoir d’où vient le praticien et quel établissement le paie, pourvu qu’il soit compétent » affirme t-il. Citant l’exemple des Urgences de Eu, il interroge : « Dans l’intérêt des patients, est-il incohérent de proposer une vraie réflexion territoriale sur les besoins de santé de la population, de cibler les réponses en adaptant l’offre à la demande tout en maintenant un service d’aide médicale urgente aussi performant sur tout le territoire de Saint Valéry à Eu. Si ceci passe par un accroissement des moyens humains alors il faut le dire… ». Voici les défis de demain pour sauvegarder et améliorer le service public hospitalier sur le territoire de santé dieppois. Pour l’heure, une nouvelle réflexion est engagée à l’initiative de la Ville de Dieppe pour le regroupement de structures de santé sur le pôle Pasteur, dans les anciens locaux du lycée Émulation dieppoise. L’Institut de formation en soins infirmiers, actuellement situé dans des locaux vétustes de l’hôpital, devrait rejoindre ce futur pôle, tout comme le Centre médico psychologique de pédopsychiatrie ou encore l’Association des insuffisants respiratoires, le Pôle ressources santé et le Centre de vaccinations. Ce site pourrait aussi abriter une structure Petite enfance à horaires décalés (6 heures – 22 heures) pour le personnel hospitalier et d’autres professions à horaires atypiques. Les employés du commerce par exemple. Enfin, ces nouveaux locaux pourraient aussi permettre la création d’un Établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes. Cet Ehpad de 60 à 80 lits, géré par une structure à but non lucratif, permettrait de répondre à un besoin de structures médicalisées pour les personnes âgées de Dieppe et sa région ayant peu de moyens

16 Le Pôle ressources santé sort de ses murs Le pôle ressources santé, dont la mission est d’animer et de coordonner un réseau local de prévention et d’éducation à la santé, sort de plus en plus de ses murs de la rue Irénée Bourgois. « Il va intervenir davantage dans les quartiers, participer aux actions mises en place par l’Agglomération et travailler auprès des jeunes, notamment les scolaires » indique François Lefebvre, maire-adjoint aux Solidarités. Alcool (participation au Bus info alcool qui circule à la rencontre des collégiens de l’Agglomération),

infections sexuellement transmissibles (présence au forum sur le Sida le 2 décembre salle Lingois), contraception (participation à la Journée d’information organisée par le Département le 20 octobre)… les interventions du Pôle ressources santé à l’extérieur se multiplient. Néanmoins, cette structure est également un lieu où professionnels et particuliers peuvent trouver de la documentation sur tous les sujets de santé publique. « Le Pôle ressources santé étant aussi un outil pour les étudiants dans le domaine sanitaire et social, notamment les

élèves infirmiers, il serait cohérent que dans l’avenir il fasse l’objet d’une fiche action de la Communauté d’agglo et rejoigne le Pôle de l’avenue Pasteur. Des locaux mieux adaptés à proximité de l’hôpital renforceraient sa visibilité et sa fréquentation » confie François Lefebvre. A suivre ! • Le Pôle ressources santé, situé rue Irénée Bourgois, est ouvert du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30 à 17 heures. Tél. : 02 35 82 05 30.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 17

Dossier> Santé publique Urgences : vers une amélioration globale de la prise en charge L’extension des Urgences de l’hôpital ne poursuit pas le seul but de répondre à la croissance régulière du nombre de passages. La qualité de la prise en charge des patients est au cœur du projet.

interne des Urgences comptabilise 30 000 passages par an. Une situation qui pèse aux usagers, mais aussi aux professionnels. « Aujourd’hui, nous sommes victimes tout autant que les patients.

La capacité d’accueil des Urgences de Dieppe bientôt portée à 40 000 passages par an.

Inaugurées il y a douze ans, les Urgences de l’hôpital de Dieppe avaient été dimensionnées pour 20 000 passages annuels. Aujourd’hui, en partie en raison de la suppression des médecins de garde la nuit, du vieillissement de la population ou encore d’une évolution sociétale vers la multiplication des examens, la Structure

Nous avons beau donner nos tripes, et cela fait partie de notre métier d’urgentiste, nous sommes obligés de composer avec l’existant » regrette le Dr Valérie Massol. Un projet d’extension est donc lancé. Il prévoit une capacité d’accueil portée à 40 000 passages. Mais au-delà de l’aspect architectural, c’est une nouvelle organisation

qui devrait être opérationnelle d’ici un an. L’aspect humain y sera fondamental. « Ce projet, nous l’avons conçu avec nos connaissances du métier, mais aussi en nous transposant sur un brancard. La première chose que l’on vous demande actuellement quand vous arrivez aux Urgences, c’est votre carte d’assuré social, déplore la responsable de la SIU. A l’avenir, le patient sera d’abord reçu par une infirmière d’orientation qui lui administrera les premiers soins ». Ce tri des pathologies décidera de l’envoi vers un circuit court ou long. Les travaux d’extension et de réhabilitation de l’existant, pour un montant de 4,8 millions d’euros, sont pensés dans cette optique. L’actuel bâtiment de 1 300 m2 sera plus que doublé dans le prolongement du sas ambulance. Indéniablement, les patients y gagneront en confort et en qualité

« Nous avons aussi conçu ce projet en nous transposant sur un brancard » de prise en charge. Les soignants pour leur part, trouveront des conditions de travail améliorées. Une véritable amélioration du service public hospitalier.

17

ÉCLAIRAGE

Les filières de soins au cœur des futures Urgences Le projet d’extension/réhabilitation des Urgences de l’hôpital prévoit le repérage des filières de soins (pédiatrie, gériatrie, gynécologie, psychiatrie, médecine-chirurgie) pour améliorer la prise en charge avec des box d’examen adaptés. Équipées à l’heure actuelle de 3 box chirurgie, 3 box médecine, 1 box pédiatrie, 1 salle de consultation, 1 salle de plâtre et 1 salle d’accueil d’urgence vitale, les Urgences disposeront à l’issue des travaux de : • 8 box d’examen polyvalent adultes • 1 bureau boxes de gériatrie • 2 bureaux boxes de psychiatrie • 1 bureau box polyvalent • 1 box d’examen pour les gardes à vue, avec sas pour les policiers

• 1 box d’examen NRBC (nucléaire, radiologique, bactériologique, chimique) • 3 boxes d’examen pédiatrie • 2 salles d’accueil d’urgences vitales • 2 salles de suture • 1 salle de plâtre avec 2 postes allongés et 1 assis • 1 zone d’attente départ avec TV qui évitera aux patients en attente d’hospitalisation ou d’une ambulance de patienter sur un brancard dans les couloirs Cette zone de soin sera organisée autour d’un PC médico soignant. Le projet prévoit aussi à proximité la construction d’un garage pour la SMUR auquel sera accolée la Maison médicale. Est également prévue une hélistation au-dessus de ces bâtiments.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 18

Dossier> Santé publique ENTRETIEN

Dr Navarre-Coulaud Chef de service du secteur 76G12 et responsable médicale du pôle Psychiatrie

« Différencier les modes d’hospitalisation » La construction d’un nouveau bâtiment pour la Psychiatrie sera lancée très prochainement. Ces nouveaux locaux permettront un accueil mieux adapté des patients. Entretien avec le D r Annie Navarre-Coulaud, chef de service du secteur 76G12 et responsable médical du pôle Psychiatrie. • L’installation dans ce nouveau Pavillon entraînera t-elle des modifications d’organisation ? Ce que l’on nous reproche à juste titre actuellement, c’est la mixité

des pathologies. Autrement dit, c’est la cohabitation des patients en hospitalisation libre avec ceux qui sont hospitalisés sans leur consentement. Cette différenciation des modes d’hospitalisation est un des enjeux de ces travaux ! • Comment se traduira concrètement cette différenciation des modes d’hospitalisation ? Le rez-de-chaussée abritera une unité fermée d’hospitalisation sous contrainte où seront regroupés les patients des secteurs 11 et 12. Pour leur part, les patients en

hospitalisation libre seront accueillis aux 2e et 3e étages dans des unités ouvertes, comme c’est le cas pour toutes les hospitalisations classiques. Les contraintes actuelles seront levées. • Quels sont les autres enjeux de ce nouveau pavillon de psychiatrie ? Ces nouveaux locaux permettront d’améliorer très sensiblement la prise en charge des patients, tant en termes d’hébergement qu’au niveau des soins. D’autre part, notre capacité d’accueil sera portée à 75 lits contre 48 actuellement.

ÉCLAIRAGE

11 millions d’euros pour la psychiatrie La première pierre du futur Pavillon de Psychiatrie

les patients de l’unité d’hospitalisation sous contrainte dis-

devrait être posée tout début 2009 avec une fin de travaux

poseront d’un jardin fermé de 140 m2. Avec la différencia-

programmée pour le deuxième semestre 2010. Les nou-

tion des modes d’hospitalisation, la qualité de l’accueil des

veaux bâtiments seront élevés sur quatre niveaux dans le

patients en hospitalisation libre sera particulièrement

prolongement ouest de l’entrée de l’hôpital, derrière l’ac-

améliorée. De même, la capacité d’accueil portée à 75 lits

tuel Institut de formation en soins infirmiers. Cette situa-

devrait permettre l’hospitalisation de patients souffrant de

tion rendra visible la psychiatrie depuis l’avenue Pasteur,

pathologies plus « légères » - dépression, troubles anxieux

mettant en avant la volonté de traiter les pathologies

- ou plus spécifiques (troubles du comportement alimen-

mentales au même titre que la médecine ou la chirurgie.

taire). Le coût de l’opération avoisine les 11 millions d’eu-

L’objectif est clairement d’améliorer la qualité de prise en

ros, financés pour partie par le PRISM, Plan régional d’in-

charge des patients. Ainsi, pour l’essentiel, les chambres

vestissement en santé mentale.

seront individuelles et mieux équipées. Autre nouveauté,

18

La situation du futur pavillon de psychiatrie mettra en avant la volonté de traiter les pathologies mentales au même titre que la médecine ou la chirurgie.

© D.R

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 19

Dossier> Santé publique

• Cette augmentation de votre capacité d’accueil traduit-elle un besoin croissant du nombre de lits en psychiatrie ? Le nombre d’hospitalisations pour des pathologies classiques, comme les psychoses, est stable autour de 480 entrées sur nos deux services. En revanche, nous constatons, à Dieppe comme ailleurs, une progression des troubles anxieux liés aux situations de stress. De ce fait, et de l’évolution selon laquelle les gens viennent plus facilement consulter dans les services de psychiatrie, nous assistons à la croissance des consultations. Pour le

secteur 12, elles ont triplé entre 1990 et 2007. J’ajouterais que les secteurs 11 et 12 assurent la prise en charge des maladies mentales d’un bassin sanitaire de 175 000 habitants. 48 lits, c’est donc insuffisant ! Aussi, nos services étant souvent complets, nous ne sommes pas en mesure actuellement d’hospitaliser des patients qui souffrent de dépression, de troubles anxieux ou encore de troubles du comportement alimentaire. Est-il utile de préciser que la vétusté de nos locaux les rend inadaptés pour ce genre de pathologies ?

Delphine Douay, aide-soignante en Traumatologie « C’est vrai, les patients jugent les installations très agréables, mais souvent, ils sont encore plus exigeants que dans les anciens locaux. Leur comportement est d’ailleurs resté le même. On peut le comprendre. Ils sont toujours aussi malades »

Un accueil pour les ados en souffrance psychologique Cinquante adolescents en situation de mal-être, de difficulté psychologique, ont poussé la porte de l’Accueil ado mis en place il y a un an au sein du Centre médico psychologique basé rue A. Dumas. « Cette structure, qui manquait sur Dieppe, permet de recevoir les adolescents au moment où ils le demandent et ont besoin de parler à quelqu’un ! » résume le Dr Olivier Deléris, chef du service de psychiatrie infanto-juvénile de l’hôpital. Cette formule, qui se caractérise par sa facilité d’accès, sa gratuité, le respect de l’anonymat et une prise en charge rapide, répond à une approche à laquelle les jeunes sont sensibles. Une infirmière et une psychologue assurent en effet une rencontre immédiate à laquelle les ados, ou leur famille, peuvent se présenter avec ou sans rendez-vous, seuls ou accompagnés, tant s’ils éprouvent des difficultés pour aller à l’école que s’ils ont des envies de suicide. « Pour la plupart des jeunes

R

que nous avons reçus, le mal-être est souvent lié à des problèmes relationnels dans le cadre familial. L’équipe doit aussi faire face à des sentiments dépressifs très impor-

Si vous avez entre 13 et 18 ans, que vous êtes en souffrance psychologique et que vous ne pouvez ou ne savez pas à qui en parler, n’hésitez pas ! « L’accueil ado est

« L’accueil ado est vraiment un lieu où l’on peut exprimer son mal-être et y réfléchir » tants. Pour ce qui concerne plus particulièrement les adolescentes, nous constatons aussi plusieurs cas de problèmes de comportement alimentaire » détaille le Dr Deléris.

vraiment un lieu où l’on peut exprimer son mal-être et y réfléchir en compagnie d’une équipe disponible » assure le Dr Deléris.

REPÈRES

• Heures de permanence : le lundi de 16 h 30 à 18 heures, le mardi de 15 heures à 18 heures, le mercredi de 10 heures à 15 heures et le jeudi de 12 heures à 18 heures. • Entretiens confidentiels et gratuits. • Accueil ado, Centre Médico Psychologique, 4 rue Alexandre Dumas à Dieppe. Tél. : 06 79 67 44 84 ou 02 35 82 43 40.

19

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 20

Dossier> Santé publique Méningite : une rémission est diagnostiquée

La vaccination contre le méningocoque B14: P1-7, 16 pourrait bientôt être étendue aux nourrissons à partir de 2 mois.

20

L’hyperendémie d’Infections invasives à méningocoque semble marquer le pas sur le secteur dieppois comparé au reste du Département où les cas d’IIM augmentent. Effets de la vaccination ? Dans l’attente de la confirmation de cette tendance, la vigilance demeure le meilleur remède.

Leroy, médecin en charge de la coordination de la campagne de vaccination veut y croire : « Nous espérons que cette décrue va continuer et qu’elle est liée à la vaccination ! » L’augmentation du taux d’incidence d’IIM sur le reste du Département de la Seine-Maritime, où la vaccination n’a pas été effectuée, renforce par

La vaccination contre le méningocoque B14 : P1-7, 16 est-elle à l’origine de la réduction du nombre de cas d’infections invasives à méningocoque constatée ces derniers mois sur les six cantons du secteur de Dieppe, zone où se concentre depuis 2003 une hyperendémie de méningite ? Le Dr Jean-Philippe

ailleurs cette lecture. Même s’il s’avance à dire que les risques de contracter une IIM après vaccination sont assez faibles, le Dr Leroy ne souhaite toutefois pas tirer de conclusions hâtives. « Nous serons fixés plus précisément dans les mois à venir quand les 19 000 jeunes âgés de 1 à 19 ans

des six cantons de la région dieppoise auront reçu leurs trois injections. Que les parents restent vigilants ! Nous pouvons juste constater que deux enfants qui avaient reçu deux et trois doses de vaccin ont développé une infection invasive, mais peu grave » précise t-il. A signaler que la vaccination pourrait rapidement être étendue aux nourrissons dès l’âge de deux mois suite aux recommandations d’experts auprès du ministère de la Santé. Pourquoi ces préconisations interviennent-elles maintenant ? « Parce que nous avions assez peu de données concernant le vaccin MenBvac dont nous mesurons maintenant l’efficacité et la bonne tolérance chez les plus grands, mais aussi parce qu’il n’existait pas particulièrement de cas chez les plus jeunes, or, la situation a évolué », explique le Dr Leroy. Dans l’attente de la confirmation de ces analyses accueillies avec un soulagement mesuré sur ce sujet de santé publique majeur pour Dieppe et le Département, l’approche de la période hivernale appelle à la plus grande vigilance en cas de symptômes. Car encore aujourd’hui, le dépistage précoce de la maladie reste indispensable pour préserver la vie des malades. • Désormais, les vaccinations s’effectueront dans les anciens locaux de la CPAM, zone bleue, rue Louis Delaporte, ZI de Rouxmesnil.

20

La clinique Mégival fédère les spécialistes La clinique Mégival devrait compléter ses équipements d’un scanner 16 barrettes pour la fin de l’année. L’installation de ce nouvel appareil résulte du renouvellement du scanner privé de Neuville. « Le projet de notre clinique est justement de fédérer l’ensemble des médecins spécialistes privés de Dieppe, indique Vincent Leconte. Il est évident que l’intérêt de ce regroupement, c’est de proposer au patient une médecine pluridisciplinaire sur un même site ». Pour le Président de la clinique Mégival, la présence de cet outil de diagnostic supplémentaire sur le site est de nature à favoriser la pratique professionnelle des spécialistes.

Rachel Verdier, infirmière en Traumatologie « En termes de luminosité, de couleurs et de matériel, notre environnement de travail s’est largement amélioré avec notre emménagement ici il y a deux ans. Toutefois, le nombre de chambres individuelles a augmenté, passant de 6 à 24. De ce fait, le service est plus spacieux. Nous avons donc dû réorganiser notre manière de travailler. Nous sommes sectorisés en binômes infirmière/aide soignante »

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 21

Dossier> Santé publique Un scanner parmi les plus performants de Normandie à Dieppe Avec l’entrée en service d’un scanner à la pointe de la technologie à l’hôpital de Dieppe, les habitants du secteur disposent désormais de ce qui existe de plus performant dans ce domaine en Normandie. Plus besoin par conséquent de se déplacer en région rouennaise…

Ces gains de fiabilité et de performance viennent s’ajouter pour le patient à la rapidité de l’acquisition des données. « Là où il passait jusqu’à 15 minutes sur la table,

Le scanner 64 barrettes entré récemment en service à l’hôpital de Dieppe est à la pointe de la technologie. « C’est ce qui existe de plus performant en Normandie » souligne Florence Begue, cadre d’imagerie médicale au centre hospitalier. Au rang des nouveautés apportées par cet “Aquilion 64”, la capacité d’effectuer désormais des examens vasculaires là où le précédent scanner 4 barrettes se limitait à l’examen du crâne et des organes abdominaux profonds. « Nous pouvons aussi réaliser des examens du système digestif et ORL de meilleure qualité qu’auparavant » indique Florence Begue.

il y reste aujourd’hui 5 minutes maximum ! De même, il suffit maintenant pour le patient d’arrêter de respirer quelques secondes alors que ce temps d’acquisition des données pouvait atteindre une

« Là où le patient passait jusqu’à 15 minutes sur la table, il y reste aujourd’hui 5 minutes maximum. »

minute » indique Isabelle Masson, manipulatrice en imagerie médicale. Une évolution majeure pour le confort des patients, souvent stressés par ce type d’examen. Enfin, facteur non négligeable, ce nouveau matériel offre la capacité de moduler la dose d’irradiation en fonction de l’examen et de la morphologie. Vous l’aurez compris, il n’y a plus désormais de véritable raison de se déplacer jusqu’à Rouen pour un scanner, ni même d’ailleurs pour une IRM puisque Dieppe est équipé depuis 2006 d’une IRM haute performance.

Plus confortable pour le patient, le nouveau scanner de l’hôpital de Dieppe est aussi plus rapide, plus précis et plus puissant.

Vers une coopération public/privé pour la prise en charge des cancers féminins Comment éviter que des patientes dieppoises ne se rendent sur Rouen pour se faire opérer de cancers féminins alors qu’elles peuvent bénéficier à Dieppe d’une prise en charge au moins identique? C’est l’enjeu de la coopération à l’étude entre les Aubépines et l’hôpital. La clinique des Aubépines et l’hôpital de Dieppe cherchent à offrir une prise en charge la plus complète possible des cancers féminins. Cette coopération, envisagée pour résorber la fuite des patientes vers la région rouennaise, fait suite aux orientations définies par l’Institut national du cancer dans le cadre du Plan cancer. « Notre clinique a été identifiée par l’INCA pour la prise en charge des cancers féminins sur le territoire de santé de Dieppe. Cette décision tient compte de notre activité en chirurgie gynécologique. Sur 132 cancers du sein, des ovaires ou de l’utérus opérés à Dieppe

en 2007, nous en avons traité 94 » indique le Dr Joël Le Long. Toutefois, comme c’est déjà le cas pour la chimiothérapie, le gérant des Aubépines souhaite travailler en partenariat avec l’hôpital. Le Groupement de coopération de soins en cancérologie auquel travaillent les deux établissements consiste à définir une organisation dans l’intérêt des patientes. Chirurgien gynécologue compétent en cancérologie, le Dr Le Long estime que cette collaboration entre les deux plateaux techniques pourrait permettre de traiter à Dieppe une centaine de cancers supplémentaires. « Cela nous permettrait de justifier l’installation d’un centre de radiothérapie qui épargnerait aux malades des transports fréquents et éprouvants vers Rouen » explique t-il. Une évolution de cet ordre serait aussi de nature à attirer des praticiens et garantirait le traitement local des pathologies cancéreuses.

21

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 22

Dossier> Santé publique PORTRAIT

Un médecin du CHU à l’hôpital de Dieppe Il exerce à l’hôpital de Dieppe depuis un an, mais il vient du CHU de Rouen. Portrait du Dr Kerleau.

Le Dr Kerleau a créé un service Médecine interne et spécialités médicales au centre hospitalier de Dieppe.

La quarantaine, le Dr Kerleau tombe sa blouse blanche entre deux consultations pour un entretien sans langue de bois. Il y a un an, il a quitté son poste de responsable d’une unité fonctionnelle de médecine interne du CHU de Rouen pour installer et diriger un service de Médecine Interne et Spécialités Médicales au centre hospitalier de Dieppe. Il fait donc partie de ces anciens praticiens de Charles Nicolle qui exercent à l’hôpital de Dieppe ! Mais quelles ont été ses motivations ? « Dans mon exercice rouennais, j’avais constaté une fuite importante des patients du territoire de santé dieppois vers le territoire de santé rouennais. Compte tenu des besoins locaux, en médecine interne, infectiologie, diabétologie et en rhumatologie, j’ai eu l’idée de venir à Dieppe, avec quelques collègues, pour y installer ou pour renforcer ces disciplines » résume le spécialiste, séduit aussi par les projets de modernisation du centre hospitalier. La qualité de la prise en charge des patients, tant au niveau de l’hôtellerie que de l’offre de soin, est au cœur de la modernisation de l’hôpital de Dieppe.

22

Un centre hospitalier qui accueille très favorablement cette initiative d’apporter à la région dieppoise une offre de soins nouvelle. « La plupart des médecins qui travaillent avec moi conservent une activité au CHU » souligne le Dr Kerleau. Les patients dieppois ressentent souvent cela comme la garantie d’une prestation identique à celle qu’ils trouveraient dans un hôpital universitaire.

« Tous les médecins qui travaillent avec moi viennent du CHU » Au bout d’un an, les deux mois de délai pour une consultation dans son service encouragent le Dr Jean-Marc Kerleau à poursuivre sa démarche. Son projet est maintenant d’étendre une structure devenue insuffisante. Cette extension s’accompagnera d’offres d’hospitalisations alternatives nouvelles. Elle sera opérationnelle dès 2009, sans attendre la construction d’un nouveau bâtiment de Médecine pour 2012. Car ce praticien hospitalier est très attaché au service public de santé. Même si l’exercice est parfois périlleux avec le nouveau mode de financement des établissements de santé. « Aujourd’hui, on demande à l’Hôpital de faire plus, mieux et moins cher ! Mais l’Hôpital n’a pas vocation à être rentable. Il doit assurer la prise en charge de tous les patients, y compris ceux pour laquelle elle est mal valorisée ». C’est la base du service public de santé.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 23

Ville>quartiers PORTRAIT

Centre ville…

Éric Roussel, maraîcher

Il vend les légumes de chez lui Ses bacchantes, son air jovial et surtout ses légumes font partie du marché de Dieppe depuis 25 ans. Rencontre avec Éric Roussel. Au milieu de la rue SaintJacques, Éric Roussel s’agite derrière son étal multicolore estampillé “les légumes de chez moi” ! Voilà une des particularités de ce maraîcher aux allures de Nicolas le jardinier présent sur le marché de Dieppe

chaque samedi matin depuis 25 ans : des légumes tout droit sortis de son “jardin”. Attentif à la qualité de sa production et fier de son travail, Éric Roussel n’est toutefois pas un hâbleur. Ce n’est pas nécessaire. Son étal se distingue de lui-même, par l’originalité de certains de ses légumes et par leur fraîcheur. « J’essaie de réintroduire des goûts anciens ! » explique t-il simplement.

Ainsi, chez lui, vous trouverez par exemple des carottes jaunes, des carottes noires, mais aussi des variétés de salades peu communes comme “la reine des glaces” ou “le pain de sucre”.

« J’essaie de réintroduire des goûts anciens ! » Autre spécificité d’Éric Roussel, il vend uniquement des légumes de saison qu’il produit luimême, aidé seulement de sa femme, sur les trois hectares de terre qu’il loue à Angiens. « Je pars de la graine pour arriver à la plante et je cultive de manière raisonnée en employant le moins possible de pesticides. C’est pourquoi j’ai créé ma marque ! » Cette marque de fabrique, ses clients la connaissent et ne se hasarderont pas à lui demander des tomates en hiver. C’est un peu les légumes de chez eux qu’ils s’apprêtent à manger.

Éric Roussel vend depuis 25 ans des légumes tout droit sortis de son jardin sur le marché de Dieppe

23 Janval…

Éveil des sens et arts plastiques pour les petits

La Maison Jacques Prévert propose deux ateliers pour les bouts de chou. L’un, animé par Dominique Vincent permettra aux enfants de moins de 4 ans de s’ébattre en toute liberté. « On pourrait d’ailleurs l’appeler laissez-moi vivre. Plus que de la baby-gym, c’est plutôt l’éveil des sens qui est sollicité » explique l’animatrice qui fait sienne l’expression de Françoise Dolto : « tous les enfants ont besoin de rire et de détente ! » Dans mon atelier, qui se déroule le mercredi de 10 heures à 11 heures, les bambins peuvent jouer, explorer, créer leur univers à leur guise.

Chantal Maurouard anime pour sa part un atelier pour les enfants de 4 ans et plus. Ceux-ci peuvent en toute liberté, y peindre ou faire des collages. Selon la plasticienne, il s’agit de réveiller les mains et les rêves. Et pourquoi pas de créer un imagier ? Cet atelier est programmé le samedi de 10 heures à 11 h 30. La première séance est gratuite. Possibilité de forfait dix séances, tarifs en fonction des revenus. Inscriptions à la MJP ou au 02 35 82 71 20.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 24

Ville>quartiers Le projet de renouvellement urbain prêt à être soumis à l’Anru

Neuville…

Les 150 Neuvillais qui ont assisté à la réunion publique de présentation de la démarche de Citoyenneté ont découvert en avant-première le nouveau projet de renouvellement urbain du quartier. Voici condensé le schéma d’aménagement qui sera soumis à l’Agence nationale de rénovation urbaine en décembre prochain. La politique de la municipalité vise à associer les habitants aux décisions qui les concernent. C’est donc logiquement que le Maire et son équipe ont lancé la démarche de démocratie locale à Neuville par la présentation du projet de renouvellement urbain du quartier. Les déconstructions-reconstructions, l’un des sujets sensibles, ont été bien comprises par les habitants. Sébastien Jumel ayant pris le soin de souligner qu’elles répondent aux exigences de l’Agence nationale de renouvellement urbain Ross

Amundsen Magellan

Byrd

Marco Polo Vasco de Gama

Champlain Verrazane Ango Quenouille J. Cœur

Cette ébauche présente une vision prospective du réaménagement du quartier.

24

Le secteur des Cormorans fait l’objet d’une proposition de déconstruction pour faire place à des constructions d’habitat individuel et semi-collectif.

et que la construction des nouveaux logements sera réalisée avant les déconstructions. Côté constructions, « le projet de 120 éco-logements du Val d’Arquet a été remis à plat pour que derrière le slogan, la démarche soit concrète et accessible à tous » comme l’a souligné Éric Tavernier, maire-adjoint au Développement durable.

Les habitants appelés à participer à la métamorphose de leur quartier Concernant le désenclavement du quartier, le projet prévoit l’ouverture de nouvelles voies de circulation routière. A noter que des voies de desserte seront aussi tracées sur les nouveaux îlots ou sur les îlots recomposés. Des voies existantes devant également être reprises pour améliorer la qualité de desserte de Neuville. Si la desserte des transports en commun a été évoquée, Neuville étant déjà riche en équipements publics, la réflexion consiste davantage à permettre à la population de s’approprier la place Dunant, récemment recomposée, et le parc paysager. Le Maire a d’ailleurs d’emblée annoncé que les « projets farfelus » de logements privés dans cet exceptionnel poumon de verdure étaient définitivement abandonnés. Tout comme la démolition de l’école J. Magny. « La résidentialisation va-t-elle s’accompagner d’augmentations de loyers ? » Henri Gagnaire, directeur de Sodineuf, principal bailleur du quartier, a répondu à Michel Théré, un habitant, « qu’il n’y aurait pas d’impact direct ! ». L’enjeu étant d’obtenir des financements de l’Anru. Car côté chiffres, l’enveloppe de cet ambitieux projet de renouvellement urbain est estimée à plusieurs dizaines de millions d’euros. A noter que ces propositions doivent être validées par l’Anru en décembre pour devenir effectives. À l’instar du manque de signalétique soulevé par Mme Godard, des logements adaptés pour personnes handicapées, des zones 30, des jardins ouvriers… les Neuvillais ont émis des remarques constructives et variées. Certaines pourront être traitées dans le cadre de groupes de travail de la démarche de Citoyenneté. Avis aux habitants qui veulent participer à la métamorphose de leur quartier ! (lire p. 4)

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 25

Le désenclavement du Val Druel a été repensé.

Un nouveau projet qui intègre les souhaits des habitants

Val Druel…

Le nouveau projet de renouvellement urbain du Val Druel présenté aux habitants le 7 octobre intègre à la fois leurs souhaits et les préoccupations de l’Anru concernant notamment le désenclavement. En juin dernier, le projet de renouvellement urbain du Val Druel élaboré par la précédente municipalité, avait soulevé de vives et légitimes oppositions de la part des habitants du quartier. En quelques semaines, le projet a été remodelé par les services municipaux en tenant compte des critiques et des souhaits émis lors de cette première rencontre. De nouveau soumis à la concertation le 7 octobre, le projet a cette fois reçu l’assentiment de la population. Au niveau du désenclavement du quartier, la nouvelle proposition intègre comme élément fort l’aménagement d’un boulevard urbain allée des Ormes. Associé à un remaillage par les terrains situés au sud du quartier et éventuellement vers l’avenue des Canadiens, ainsi qu’à des progrès en termes de signalétique, ce point devrait répondre aux exigences de l’Agence nationale de renouvellement urbain.

Nouveaux équipements Côté habitat, oubliées les démolitions. Des réhabilitations sont envisagées par Habitat 76, principal bailleur du quartier. S’agissant de l’urbanisation, sont entre autres prévues une liaison cyclable et piétonne vers le centre ville par le bois de Rosendal et la recomposition de la rue de la Convention. La création d’un belvédère pour mettre en

valeur le panorama offert sur la ville depuis le bord de l’axe de contournement du centre commercial pourrait également contribuer à la requalification du Val Druel, y compris au niveau touristique. D’autres équipements nouveaux sont apparus dans ce schéma d’aménagement remanié. Une salle multifonctions pourrait être élevée à l’entrée du quartier, près du rond-point d’accès au centre commercial, et au niveau de la rue de la Convention, un autre bâtiment regrouperait un centre social, la mairie annexe, le pôle Camille Claudel et les activités du club ado. Le restaurant scolaire serait pour sa part repositionné dans le prolongement de la cour de l’école pour créer une poche de stationnement. Car l’enjeu est aussi de créer des parkings à proximité des logements pour répondre aux attentes des locataires. La requalification de la place centrale du quartier est aussi inscrite, tout comme la création d’aires de jeux de proximité pour les plus jeunes, l’aménagement de jardins partagés, les cheminements piétonniers et la végétalisation des pieds d’immeuble. Une résidentialisation douce dont le but est de clarifier les responsabilités des bailleurs et de la Ville dans l’entretien. Autres éléments importants, l’amélioration sensible de l’éclairage public et un nouveau parcours de la ligne de bus pour desservir le futur centre social. Ambitieux, ce projet de 7 millions d’euros sur la mandature nécessite l’obtention de financements croisés. Dans l’immédiat, comme pour Neuville nord, l’objectif est de convaincre l’Anru de la pertinence de ce projet.

25

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 26

Ville>quartiers PORTRAIT

Janval… Josiane Lachelier, bénévole du groupe Anim’famille

Une bénévole heureuse Cet été, Anim’familles a fait voyager 700 personnes de Janval dans les parcs de loisirs, à Thoiry et au Château de Versailles ! « Nous tenons compte des désirs des familles. Sans ces sorties, la plupart d’entre elles ne pourraient s’offrir d’escapade. Moi, c’est le désir de voir ce qui se passe au-delà du quartier qui m’a fait devenir bénévole ! » La joie et la fierté pointent dans la voix de Josiane Lachelier lorsqu’elle évoque ses activités. Cette bénévole de la Maison Jacques Prévert est la locomotive d’une douzaine de personnes.

Cette expression n’est pas un mot creux pour cette habitante des Lilas, mère de sept enfants, qui défend son quartier avec passion. Elle qui était timide et ne sortait pas de chez elle, a pu en quinze ans de bénévolat, passer le Bafa, le permis de conduire ou encore animer des ateliers d’écriture. L’an dernier, elle faisait aussi partie des adhérents de la MJP qui ont toiletté les statuts du centre social… Il lui reste un rêve à satisfaire : « emmener les familles des Bruyères à la montagne ! »

Actrice de sa vie, de son quartier Le groupe Anim’famille prépare actuellement des décorations pour le marché de Noël du quartier et appelle les jeunes à trier leurs jouets pour la brocante des enfants, deux animations programmées à la MJP les 6 et 7 décembre. « Même si nous recevons des subventions, nous ne restons pas les deux pieds dans le même sabot. Nous nous autofinançons et cela a son importance ! », insiste Josiane. C’est ce que l’on appelle être actrice de sa vie, de son quartier ! Josiane Lachelier s’investit avec passion pour son quartier.

Val Druel…

Les jeunes nettoient le bois de Rosendal

26

Des jeunes du Val Druel ont ramassé 10 sacs de 100 litres de déchets dans le bois de Rosendal.

Plus de dix sacs de 100 litres de papiers, capsules et autres bouteilles plastiques et même une carcasse de mobylette, c’est le fruit de l’opération de ramassage de déchets menée le 28 septembre dans le bois de Rosendal par une vingtaine de jeunes du Val Druel. Réalisée à l’initiative de l’association Loisirs amitié Val Druel et du pôle de services Camille Claudel, l’intervention a duré une petite matinée. « L’ambiance était top, explique Jessica, mais nous avons été étonnés par la masse de déchets trouvée ». « Cela donne à réfléchir avant de jeter par terre le moindre sachet » continue sa copine. « On parle sou-

vent des jeunes en mal. Mais si on les sollicite sur des choses concrètes, ils répondent présents » se réjouit Nono, alias Jean Henri, président de l’association Loisirs amitié. Pour sa part, Bernard Alix, responsable du service des Espaces verts, tient à souligner qu’un agent municipal effectue chaque semaine le nettoyage du Bois de Rosendal. « Une telle initiative permet aux jeunes de se rendre compte du travail de cet agent et d’être acteurs de leur quartier » confie le technicien. A noter que le parcours de santé du bois de Rosendal sera débroussaillé dans les semaines qui viennent.

enbref • Janval

École de bridge

Groupe échange

L’amical Bridge club de Dieppe initie au bridge gratuitement le mercredi de 14 heures à 16 heures. Plus de renseignements, à la Maison du bridge, au pied du château d’eau des Vertus.Tél. : 02 35 84 84 60.

“Ça se discute”, le groupe échange nouvelle formule animé par Tony Rivoire aura lieu une fois tous les quinze jours. Prochain rendez-vous le 18 novembre entre 14 h 30 et 16 heures sur le thème “mon enfant et les nouvelles technologies”. Local Pause Parents, rue Valentin Feldmann, 02 34 84 04 58. Entrée libre.

Pages_13_a_32

24/10/08

14:30

Page 27

Ville>quartiers Val Druel…

Le logement, porte d’entrée de l’accompagnement social de l’association Ensemble

Les conseillers en économie sociale et familiale de l’association Ensemble mènent un accompagnement social lié au logement au Val Druel.

L’association Ensemble vers l’insertion et l’emploi mène un accompagnement social lié au logement auprès de trente-cinq familles du Val Druel. Ce dispositif, initié depuis avril dans le cadre du projet de renouvellement urbain, est le fruit d’un partenariat entre le Conseil général de Seine-Maritime, la Ville de Dieppe, mais aussi Sodineuf et

Habitat 76, deux bailleurs du quartier. Pour la moitié des foyers auprès desquels interviennent Isabelle Fontaine et Emmanuel Michel, Conseillers en Économie Sociale et Familiale d’Ensemble, les problématiques sont dues à une taille du logement devenue inadaptée, à la composition et à la situation financière des familles.

« Dans ce cas, nous travaillons en collaboration étroite avec les bailleurs » explique Isabelle Fontaine. Les CESF peuvent aussi intervenir pour des questions d’entretien du logement, de dette de loyer, d’expulsion ou encore de recherche de logement. « Notre formation est réputée pour être technique sur les problématiques de logement, avec une approche très concrète en lien avec les familles. Nous pouvons par exemple donner des conseils budgétaires, étudier les dépenses des familles… pour rétablir une situation saine. Nous travaillons régulièrement avec les services sociaux du département et de la ville pour améliorer les conditions de vie et d’habitat des familles du quartier. C’est l’objectif de cet accompagnement ! » indique la conseillère en économie sociale et familiale. • Précision. L’association Ensemble ne peut intervenir que sur proposition des services du Centre Médico-Social du Val Druel ou du CCAS. Par conséquent, d’abord se rapprocher des acteurs sociaux du quartier pour bénéficier de ce suivi. • Cette action est programmée jusqu’en juin 2009.

VU

Au Puits salé, Orphéon en pleine démonstration de leur savoir pour animer la rue.

Vu, une grenouille se mettre à l’eau salée en attendant la pluie.

De drôles de petits artistes en herbe sur le parvis de la mairie.

27

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 28

Infos Chauffage :

HORAIRES DES MARÉES

7 novembre - 7 décembre

économies et préservation de l’environnement Aujourd’hui, le chauffage représente le plus important poste de consommation d’énergie dans l’habitat. Mieux vaut donc éviter d’augmenter le chauffage de façon excessive surtout lorsque l’on sait qu’abaisser la température d’un logement de 1 °C permet de réaliser une économie de 7 % sur le budget de chauffage. Voici donc quelques conseils simples pour réduire ses factures tout en préservant l’environnement : • adapter la température selon l’occupation des pièces : 20° dans le salon, 17° dans les chambres ; • baisser le chauffage pour aérer une pièce et ouvrir en grand les fenêtres 5 minutes plutôt que de les laisser entrouvertes plusieurs heures ; • fermer les stores et les volets la nuit pour conserver la chaleur ; • baisser la température du chauffage en cas d’absence prolongée ; • éviter l’utilisation de radiateurs électriques qui consomment beaucoup d’énergie ; • fermer les portes séparant les étages et les portes des pièces chauffées afin d’éviter les échanges thermiques ; • installer un système de régulation, type thermostat d’ambiance, qui dose le chauffage automatiquement ; • Vérifier chaque année ses appareils de chauffage (chaudière, chauffe-eau, cheminée…), pour augmenter leur longévité. Et n’oubliez pas qu’un bon pull permet aussi de faire des économies de chauffage ! INFO SANTÉ

28

Prévention contre le cancer Le cancer du col de l’utérus, dont on recense cent nouveau cas chaque année en Seine-Maritime, est dans 85 % des cas dû aux Papillomavirus humains, une infection sexuellement transmissible. La vaccination est donc fortement recommandée pour les jeunes filles dès 14 ans et pour les jeunes femmes n’ayant pas eu de rapports sexuels. Sachez que le Conseil général prend en charge la part non remboursée par l’assurance maladie pour les patientes de 14 à 23 ans qui ne bénéficient pas de couverture complémentaire ou dont la complémentaire ne couvre pas le coût résiduel. Les patientes concernés peuvent donc se présenter dans une pharmacie munies de leur carte vitale et retirer le vaccin HPV vignette blanche sans avancer d’argent. Pour mémoire, le vaccin nécessite trois doses au tarif unitaire de 135,59 euros. Il est pris en charge à hauteur de 65 % par l’assurance maladie.

SANTÉ

Pharmacies de garde En cas d’urgence, les pharmacies assurent une permanence la nuit et le week-end. La pharmacie de garde est ouverte de 9 h à 22 h. En dehors de ces horaires, il faut impérativement contacter le commissariat de police (02 32 14 49 00) qui préviendra le pharmacien de votre visite. Le calendrier suivant est donné sous réserve de modifications. 8-9 novembre, pharmacie Bodard, Place du Puits salé, 02 35 84 12 62. 10-11 novembre, pharmacie Derveloy-Sorel, 30 Grande rue, 02 35 84 11 15. 12-13 novembre, pharmacie Petit, place Nationale, 02 35 84 11 20. 14 novembre, pharmacie Derveloy-Sorel, 30 Grande rue, 02 35 84 11 15. 15-18 novembre, pharmacie Robinet, avenue Jean Jaurès, 02 35 84 15 50. 19-21 novembre, pharmacie de la Poste, 17 rue Victor Hugo, 02 35 84 34 34. 22-28 novembre, pharmacie Legagneur-Moriaux, immeuble Balidar 02 35 84 39 32. 29-30 novembre, Pharmacie Petit, place Nationale, 02 35 84 11 20. 1er-2 décembre, pharmacie Derveloy-sorel, 30 Grande rue 02 35 84 11 15. 3-5 décembre, pharmacie Petit, place Nationale 02 35 84 11 20. 6-7 décembre, pharmacie Lebrun-Marc, rue de l’Ancien port à Martin Eglise, 02 35 04 54 77.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 29

Expression des groupes politiques du conseil municipal Groupe des élus Communistes et Républicains Sourd aux appels pressants de nos concitoyens depuis des mois revendiquant des mesures en faveur du pouvoir d’achat, implorant l’arrêt des plans massifs de licenciements dans des entreprises bénéficiaires, souhaitant que l’Etat vienne mettre de l’ordre dans une économie devenue folle, le Gouvernement affichait, hier encore, l’impuissance du pouvoir public. Dans une économie libérale, mondialisée, c’est le marché qui commandait… Et puis, que pouvait bien faire l’Etat, ses caisses étant soi-disant vides après qu’aient été distribuées à coups de cadeaux fiscaux des sommes colossales à une minorité de français qui n’en avait nullement besoin pour finir ses fins de mois? Depuis, la crise financière a surgi, une crise sans précédant qui vient ébranler l’ordre économique mondial et terrifier les marchés financiers qui régnaient avec arrogance sur toutes les économies. Pour « sauver le système », tous, y compris les plus libéraux se sont alors tournés vers la puissance publique si décriée la veille. Charge aux Etats d’éteindre le sinistre et, soudain, du fond des caisses vides l’argent public a jailli. Régulation, nationalisation, contrôle, véto… Toutes ces mesures associées au passé et raillées par les Libéraux au nom d’un modernisme dont nous mesurons combien il a vieilli d’un seul coup depuis quelques semaines, sont aujourd’hui reprises et déclinées à tue-tête. Mais que personne ne s’y trompe, si l’Etat est aujourd’hui un sauveur, si le sens collectif semble l’emporter sur l’individualisme économique c’est aussi parce que les responsables de cette catastrophe savent trop bien que ses effets se feront sentir encore plus cruellement sur notre quotidien. Les lendemains qui chantent, ce n’est pas encore pour demain et les galères risquent fort de s’accumuler pour les plus fragiles, c’est-à-dire aujourd’hui pour la majorité des foyers… Dans cette épreuve, votre Municipalité sera à vos côtés, avec ses moyens mais de toutes ses forces, pour mettre en échec les politiques néfastes conduites sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy au nom de l’intérêt général.

Groupe des élus Verts et Ouverts Un EPR, pour quoi faire... En décidant de mettre en en place de nouveaux outils de démocratie locale : instance locale sur l’éducation, cellule de veille économique, conseils de quartiers....., la nouvelle municipalité de Dieppe semble vouloir s’engager progressivement dans la voie du dialogue avec ses habitants et c’est tant mieux. S’il est toutefois un domaine ou la concertation ne semble pas de mise alors que celle-ci devrait l’être au regard des enjeux posés, c’est bien la question du nucléaire. Parce que la question d’implanter un troisième réacteur nucléaire n’est pas anodine et qu’elle va engager durablement la ville, cette question aurait due avant toute motion préalable votée en conseil municipal, faire l’objet d’un débat ou tout au moins d’une information auprès de ses habitants. Que l’on cautionne ou sanctionne le fait que des militants anti nucléaires se soient invités lors du précédent conseil municipal, il faut toutefois reconnaître que l’action symbolique menée par ces militants est la conséquence de l’absence de tout débat préalable sur la question de l’EPR. Alors, afin qu’un véritable débat puisse avoir lieu, les Verts invitent la municipalité de Dieppe à faire en sorte que la population soit tenue informée et qu’elle puisse s’exprimer sur cette question. Les Verts invitent aussi les Conseillers Généraux qui s’y étaient, engagés lors des élections cantonales de 2004, à faire en sorte que ce débat ait lieu. Enfin, les Verts invitent les partis politiques qui en 2004 s’étaient engagés dans le refus de la construction d’un réacteur de troisième génération à respecter aussi leurs engagements. Parce que le nucléaire n’est pas une industrie comme les autres. Parce que le nucléaire n’est pas une énergie propre. Il est essentiel que les collectivités qui souhaitent s’engager dans cette aventure le fassent dans la plus grande transparence et informent les habitants non seulement sur les risques sanitaires encourus mais aussi sur la pertinence de ce type de projet.

Dieppe A-Venir - Groupe des élus Socialistes et de la Société Civile La démocratie participative constitue un engagement phare de notre programme municipal. Nous nous réjouissons de voir ce dispositif, proposé par le groupe Dieppe A-Venir, se mettre en place dans notre commune. Il doit en effet permettre aux habitants de participer aux décisions et fonctionnera si tous, citoyens, élus et experts, s’investissent ensemble dans le sens de l’intérêt général. Aujourd’hui les Dieppois comme les Français désirent prendre part aux projets qui les concernent, comme l’aménagement et l’animation de leur quartier. Pour cela, il est important que les groupes de travail et les conseils de quartiers soient composés de membres représentant réellement les forces vives de la ville et que chaque habitant ait la parole pour faire part de ses demandes et de ses propositions. Des élus référents pour chaque quartier devront être désignés afin que les doléances des habitants soient entendues et que des réponses y soient apportées pour permettre un travail de réflexion délivré des tracas quotidiens. Nous avons toujours défendu la nécessité d’associer le plus possible les citoyens à la préparation de l’action publique et à sa mise en œuvre. Chacun doit s’exprimer là où il vit, sur ce qui le touche directement et élaborer des réponses aux problèmes qui concernent tous les habitants. Nous sommes attachés à la participation des citoyens autant qu’aux décisions de leurs représentants élus. Pour nous, le partage des rôles est clair. Nous serons donc attentifs tout au long de la démarche pour que ces engagements d’ouverture et de transparence, pris lors de la campagne municipale, soient respectés car nous sommes garants de l’intérêt général, qui prime sur les intérêts particuliers et partisans.

Groupe des élus Dieppe Ensemble Lors du débat culturel organisé par un collectif de citoyens au mois de février 2008, Monsieur Jumel, alors candidat aux élections municipales avait affirmé que la « priorité des priorités » était l’organisation d’assises de la Culture. Aujourd’hui, près de 10 mois après son installation à la tête du conseil municipal de Dieppe, ces assises ne se sont toujours pas tenues. Lors des réunions de démocratie participative, notre Maire n’a guère le loisir d’aborder la question de la Culture, trop occupé dans ses discours à reporter sur le gouvernement la faute de l’inaction de son équipe. Mais depuis 10 mois, le paysage culturel dieppois n’a cessé de se dégrader: • coup d’arrêt définitif au cinéma multiplexe intégré au projet des Voiles du Tonkin, projet reconnu par les Affaires Culturelles Régionales comme nécessaire à la diversification de l’offre culturelle sur Dieppe, • clap de fin pour la création d’une école du son et de l’image à Dieppe, • aucun projet de réhabilitation du Conservatoire de Musique dont le bâtiment, sous dimensionné dès l’origine est très dégradé voire parfois insalubre, •incertitude quant au maintien de la spécificité « arts plastiques » développée de longue date au sein de la MJC centre-ville, • risque de perte du label « Scène Nationale », le projet de construction d’un nouveau centre culturel d’envergure étant retourné dans les cartons, comme le craignaient les adhérents de DSN. Ce risque est réel si aucun projet d’envergure n’est mené sur le centre Jean Renoir, qui a mal vieilli et qui ne présente plus les qualités d’un centre culturel digne d’une agglomération de plus de 50 000 habitants, tant du point de vue des conditions de travail de son personnel que de l’accueil du public. Triste inventaire à la Prévert ! Sur tous ces sujets, le groupe Dieppe Ensemble qui est attaché à la qualité d’une offre culturelle pour tous sera très vigilant et à votre écoute.

Rubrique publiée conformément à la loi n° 2002-276 relative à la démocratie de proximité. Les propos tenus dans les colonnes de cette rubrique n’engagent que leurs auteurs.

JdB novembre

JANVIER

24/10/08

FÉVIER

16:18

MARS

Page 30

AVRIL

MAI

JUIN

JUILLET

© L’Homme de Londres

AOÛT

SEPTEMBRE

OCTOBRE

NOVEMBRE

© Souris City

DÉCEMBRE

Dans la peau d’un noir © D.R.

© My name is Hallan Foe

Programme cinéma de DSN * dernière séance

(VF) version française

(U) séance unique

(TU) tarif unique, 3 euros

(SR) sous réserve

Dieppe Scène Nationale 02 35 82 04 43 / Cinéma REX, place Nationale programme au 08 92 68 69 02 Mercredi 5 novembre

Lundi 17 novembre

Dimanche 23 novembre

Un été avec Coo, 14h30 Séraphine, 17h00 L’Homme de Londres, 20h45

Be happy, 18h30 Noblesse oblige + court métrage suivi d’une rencontre, 20h45 (U)

La belle personne, 18h30 Le crime est notre affaire, 20h45

Jeudi 6 novembre

Mardi 18novembre

L’Homme de Londres, 18h00 Séraphine, 20h45

Be happy, 18h30/20h45*

My name is Hallam Foe, 18h30 * La belle personne, 20h45*

Mercredi 19 novembre

Mardi 25 novembre

Souris City, 14h30 Le crime est notre affaire, 16h30 Un monde sans femme, suivi d’un débat, 20h30 (U)

Le crime est notre affaire, 18h30* Rendez-vous à Brick Lane + court métrage suivi d’une rencontre, 20h45 (U)

Jeudi 20 novembre

Mercredi 26 novembre

Le crime est notre affaire, 18h30 La belle personne, 20h45

Jar City, 18h30 L’empreinte de l’ange, 20h45

Dimanche 9 novembre

Vendredi 21 novembre

Dimanche 30 novembre

Un été avec Coo, 15h00* L’Homme de Londres, 18h00*

My name is Hallam Foe, 18h30 Le crime est notre affaire, 20h45

Dimanche 16 novembre

Samedi 22 novembre

L’empreinte de l’ange, 14h30 Jar City, 16h30 Lola Montès, 18h30 (U)

Vendredi 7 novembre Séraphine, 18h30 L’Homme de Londres, 20h45 Samedi 8 novembre

Souris City (VO), 15h00 (U) Be happy, 18h00 Hunger (avant-première), 20h30 (U)

2=1

Un été avec Coo, 14h30 Séraphine, 17h30/20h45 * L’Homme de Londres, 18h30

Souris City, 14h30* Le crime est notre affaire, 16h30 Billy Elliot, 18h30 (U) My name is Hallam Foe, 20h45

Lundi 24 novembre

Lundi 1er décembre L’empreinte de l’ange, 18h30 Jar City, 20h45 Mardi 2 décembre Jar City, 18h30* L’empreinte de l’ange, 20h45

Musique Dimanche 23 novembre, 15h00

Concert de Sainte-Cécile L’orchestre d’harmonie de Dieppe propose un concert. Dieppe Scène Nationale.

Café littéraire Jeudi 20 novembre, 20h30

Dans la peau d’un noir Présentation du livre de John Howard Griffin. Epsom, 11 bd de Verdun.

Découverte Mardi 18 novembre, 14h et 20h45

L’Inde, de l’Himalaya au golfe du Bengale Conférence de Gilbert Leroy, proposée par l’Université Populaire de Dieppe. Salle du Casino.

Atelier Tous les mardis de 16h30 à 18h00

Contes et marionnettes

Autre rendez-vous de DSN : Le festival Too Much Comme chaque année, Dieppe Scène Nationale propose un petit panel de la production britannique à ses spectateurs. Pendant l’édition 2008, du 16 au 30 novembre, venez découvrir des courts métrages inédits, un long métrage en avant première ainsi qu’un grand classique.

• Les 21, 22 et 24 novembre à 20 h 45

• Dimanche 16 novembre, 15 heures en V. O Souris City dessin animé à partir de 6 ans, et à 20h30, soirée d’ouverture, Hunger film britannique de Steve McQueen Caméra d’Or & Prix de la critique internationale - Cannes 2008

• Mardi 25 novembre à 20 h 45, soirée « l’immigration au Royaume-Uni » avec Rendez-vous à Brick Lane, séance précédée du court-métrage écossais Homecoming de Zak Hanif, en présence du réalisateur.

• Lundi 17 novembre à 20 h 45, Soirée « humour britannique » avec Noblesse oblige, séance précédée du court-métrage écossais No Coke de JoernUtkilen, en présence du réalisateur.

• Jeudi 27 novembre à 20 h 00 - DSN

• Du 17 au 30 novembre à L’Epsom Etiquette par la compagnie Rotozaza • Mardi 18 novembre à 20 h 00 au Drakkar Speaking Dance de Jonathan Burrows et Matteo Fargion

My Name is Hallam Foe, Ours d’Argent - Berlin 2007, film britannique de David Mackenzie (2007 - 1h35) • Samedi 22 novembre à 18 h 30 - Billy Elliot film britanique de Stephen Daldry (1999 - 1 h 50)

Asian Dub Foundation • Samedi 29 novembre à 20 h 00 - DSN The False Servant (La Fausse suivante) Retrouvez toutes les informations sur le programme du festival disponible à DSN ou dans les points habituels.

Ateliers destinés aux enfants porposés par la Maison de quartier du Pollet. Inscription et renseignements au 02 35 82 18 46.

Bal Samedi 22 novembre à 20h30

Grand Bal Québécois L’association Acadie Québec à Dieppe organise un bal à la Maison Jacques Prévert et propose une initiation aux figures simples à partir de 20 heures. Renseignements au 02 35 40 19 02.

JdB novembre

24/10/08

14:19

Page 31

D’un pont à l’autre, l’ïle du Pollet - visite DVAH - © A. tikhomirova

Spectacle à la MJP © Théâtre du Merle Blanc

Conférence “Traité de navigation” © Fond ancien et local

Programme culturel Expositions Du 7 au 28 novembre

Marc Feuillet et Nancy Vuylsteke Exposition de peinture et sculpture dans le Hall de l’Hôtel de Ville. Jusqu’au 16 novembre

Mythologies secrètes de Nicolas Delahayes Exposition d’art plastique à la Maison des Jeunes et de la Culture, rue du 19 août 1942. Jusqu’au 21 novembre

Barbie & Co Exposition de photos de Véronique Dedieu à découvrir au Art Café du Ravelin. Du lundi au jeudi de 9h00 à 17h00 et le vendredi de 9h à 15h. Jusqu’au 28 novembre

Dieppe, il y a cent ans, par Georges Marchand Exposition de photos au Service communication. Du lundi au vendredi de 9h00 à 12h00 et de 13h30 à 17h30. Du 15 novembre au 9 mars 2009

Camille St Saëns et les compositeurs Le Château-Musée propose une exposition consacrée à la correspondance de plus de 100 comopsiteurs adressée à Camille St Saëns. Du 17 au 23 novembre

Fête de la Sciences Exposition et animations à l’Estran, Cité de la Mer, rue de l’Asile Thomas.

Spectacles

Conférences

Vendredi 7 novembre, 20h Samedi 8 novembre, 16h et 20h

25, 27, 28 novembre, 10h et 14h30 Mercredi 26 novembre 16h

Ni fini Ni infini

Je pars

Tournis théâtral au Drakkar. Samedi 8 novembre, 10h15 et 17h Mardi 11 novembre, 15h00

Spectacle Jeune public théâtre d’objets au Drakkar. A partir de 4 ans.

Soudain la pluie

Samedi 29 novembre, 17h00

Théâtre Jeune public de la Cie Deci-delà pour les familles avec enfants de moins de 3 ans. Maison Jacques Prévert. Jeudi 13 novembre, 10h, Vendredi 14 novembre, 10h et 14h30 Samedi 15 novembre, à 19h30

Pinocchio

L’œil Orange Théâtre Jeune public de la Cie Inti Théâtre Inti, à voir dès 9 ans. Maison Jacques Prévert. 4 et 5 décembre, 10h et 14h30 Samedi 6 décembre, 20h

Les Inavouables

Mercredi 19 novembre, 15h00

La Compagnie La Logomotive propose une pièce de théâtre destinée aux lycéens. Adolescent dans un camp de concentration. A partir de 13 ans. Maison Jacques Prévert.

Vagabondes

Mardi 9 décembre, 20h

Pièce de théâtre proposée dans le cadre du Festival Automne en Normandie. A partir de 8 ans. Dieppe Scène Nationale.

Théâtre Jeune public de la Cie du Merle Blanc, à voir dès 5 ans. Maison Jacques Prévert.

Madame de Sade Pïèce de théâtre. Dieppe Scène Nationale.

Vendredi 21 novembre, à 20h30

Fin de partie La Cie Jéhan Ango présentera son nouveau spectacle, une pièce de théâtre de Samuel Beckett, au Casino.

Piano bar Vendredi 7 novembre, 21h30

An Sliabh Draiochta Musique irlandaise, à l’Epsom, 11 bd de Verdun.

Visite

Vendredi 14 novembre, 21h30

Dimanche 9 novembre, 15h

Doré Marthouret Quartet invitent N. Dary

D’un pont à l’autre, l’île du Pollet

Sax ténor et dieppois d’origine. Jazz, à l’Epsom, 11 bd de Verdun.

Visite guidée proposée par Dieppe Ville d’art et d’histoire. Rendez-vous devant l’Office du tourisme.

Vendredi 21 novembre, 21h30

Beale Street Blues Blues, à l’Epsom, 11 bd de Verdun. Vendredi 28 novembre, 21h30

Stefano Maghenzani Trio Jazz, à l’Epsom, 11 bd de Verdun.

Vendredi 14 novembre, 18 h

Traité de navigation Conférence proposée par la Médiathèque Jean Renoir, le Château-Musée et les Amys du vieux Dieppe, au Forum de la médiathèque. Samedi 15 novembre, 20h

Soirée Conte Le Groupe Folklorique des Polletais propose une soirée conte (Soupe contée) dans leur local, 38 rue de l’Abattoir. Réservation obligatoire: 0235847213. Dimanche 16 novembre, 16h

Une heure/une œuvre: Camille St Saëns et les compositeurs Proposée par le Conservatoire St Saëns, le Château-Musée et la Médiathèque. Conférence sur l’expostion suivie d’un concert au Château-Musée. Mardi 18 novembre, 14 h 30

Les métiers de la mer Conférence proposée par Dieppe Ville d’art et d’histoire au Pavillon ma Normandie dans le cadre des Mardis du Château-Michel. Vendredi 28 novembre, 18h30

Dieppe et les peintres britanniques Conférence proposée par Dieppe Ville d’art et d’histoire dans le cadre du Festival Too Much, à Dieppe Ville d’art et d’histoire. Mardi 9 décembre, 14 h 30

L’ancien Bassin Bérigny et son quartier Conférence proposée par Dieppe Ville d’art et d’histoire au Pavillon ma Normandie dans le cadre des Mardis du Château-Michel.