La route vers la 6ème Réunion globale

20 avr. 2017 - La route vers la 6ème Réunion globale du Dialogue international : Note pour discussion. Cette note a pour objet de fournir aux membres du ...
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La route vers la 6ème Réunion globale Document 9 – Pour discussion

20ème REUNION DU GROUPE DE PILOTAGE DU DIALOGUE INTERNATIONAL 20 avril 2017, Washington, U.S.A

La route vers la 6ème Réunion globale du Dialogue international : Note pour discussion

Cette note a pour objet de fournir aux membres du Groupe de pilotage un aperçu de ce que nécessiterait l’organisation d’une réunion globale à Bangui, en République centrafricaine au 3ème trimestre de 2017 (logistique, contenu, financements et calendrier). Elle est destinée à être examinée et discutée.

Contexte Le Dialogue international sur la consolidation de la paix et le renforcement de l'État se réunit une fois par an au niveau ministériel. Les réunions globales sont conçues pour être le principal forum pour le dialogue politique et la prise de décision par l’ensemble des membres. Il y a eu cinq réunions de ce genre : à Stockholm, en Suède (en avril 2016) ; à Freetown, au Sierra Leone (en juin 2014) ; à Washington, aux Etats unis (en avril 2013) ; à Monrovia, au Libéria (en juin 2011), et à Dili, au Timor-Leste (en avril 2010). La prochaine réunion globale sera l'occasion de discuter des progrès réalisés depuis Stockholm, où les membres ont réaffirmé leur engagement envers le New Deal, la prévention des conflits et la lutte contre les facteurs de fragilité. Ce sera également la première réunion globale depuis l'approbation de la Stratégie du Dialogue international pour 2017-2021 et une occasion de rassembler les participants de haut niveau autour de ce nouvel agenda commun. Lors de la 5ème réunion globale du Dialogue international, les membres ont officiellement pris note de la possibilité de tenir la 6ème réunion globale en République centrafricaine. Après des discussions entre les coprésidents du Dialogue international et le Gouvernement de la République centrafricaine, la date de la réunion avait été initialement fixée aux 10 et 11 mai 2017. Il été décidé de reporter la réunion, compte tenu de l'absence de financements et des défis logistiques particuliers liés à l'organisation d'une réunion de ce niveau et à cette échelle en République centrafricaine.

Contenu potentiel Le fait que lien entre la paix et le développement soit largement reconnu représente un changement majeur dans la réflexion liée au développement au niveau global. Les accords et processus internationaux récents – notamment l'Agenda pour le développement durable de 2030, l'agenda pour la paix durable et l'examen de l'architecture des opérations de d’instauration et de consolidation de la paix – ont renforcé l'importance de ce lien. Ce sont des développements positifs du point de vue du Dialogue international qui, après avoir approuvé le New Deal pour l’engagement dans les Etats fragiles en 2011, a été pionnier dans la modification des approches du développement dans les environnements les plus difficiles. Le nouveau paysage du développement crée des opportunités importantes pour le Dialogue international de faire progresser son programme de consolidation de la paix et de renforcement l'État dans les pays du g7+ et au-delà. Dans un contexte où les flux de réfugiés, la violence, les conflits et les crises sont en augmentation, le Dialogue international possède des approches politiques et des outils techniques exclusifs. La pérennité de sa pertinence dépendra de sa capacité à aider les pays à sortir des conflits et de la fragilité de manière durable. Pour que cela puisse se produire, le Dialogue international doit utiliser les enseignements que ses membres ont pu tirer de la phase pilote du New Deal. Dans le même temps, il faut qu’il se concentre sur les défis en suspens pour l'application des principes du New Deal et doit s'employer à respecter les engagements de la Déclaration de Stockholm.

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La 6ème réunion globale, organisée par la République centrafricaine et coprésidée par M. Momodu Kargbo, ministre des Finances et du Développement de la Sierra Leone, et Mme. Isabella Lövin, vice-première ministre et ministre du Développement international de la Suède, réunira des participants de haut niveau issus de pays touchés par les conflits et la fragilité, des partenaires au développement, des participants de la société civile ainsi que d'autres parties prenantes. Lors de cette réunion, les participants pourraient partager leurs expériences et leurs enseignements en matière de mise en œuvre du New Deal et discuter sur la manière avec laquelle le New Deal a contribué à prévenir les conflits et à bâtir une paix durable. Ils pourraient évaluer les progrès réalisés par ce partenariat unique depuis l’approbation de la Déclaration de Stockholm en avril 2016 et identifier les domaines clés dans lesquels le soutien politique de haut niveau peut contribuer à améliorer la capacité du Dialogue international à utiliser les principes du New Deal pour aborder les causes profondes des conflits et de la fragilité, et d’œuvrer en faveur d’une paix et d’un développement durables. En outre, les participants pourront se concentrer sur le cas particulier de la République centrafricaine pour examiner comment les principes du New Deal peuvent être appliqués pour soutenir le pays dans sa transition du conflit et la crise à la résilience. Les participants pourront se faire témoins des efforts de consolidation de la paix et de renforcement de l'État dans un contexte qui, après des années de conflit et de fragilité persistante, se situe à un moment critique de son processus de transition. La réunion serait également l'occasion d'évaluer les progrès réalisés et d'identifier les défis toujours présents depuis la Conférence des donneurs de Bruxelles en novembre 2016. Le contenu précis et le document final ou le communiqué de l'agenda de la Réunion globale devront être discutés et convenus à haut niveau entre les différents gouvernements, organismes, organisations et constituantes sur une période de trois à six mois.

Logistique Sécurité L'organisation d'une réunion de haut niveau en République centrafricaine pose un certain nombre de défis particuliers. Le principal étant celui lié à la sécurité de tous les participants et du personnel de soutien. Conformément aux pratiques standards, le Secrétariat du dialogue international, basé à l'OCDE, doit suivre un certain nombre de lignes directrices et de procédures lors de l'organisation de réunions de ce type. La capacité du Secrétariat à organiser une réunion en République centrafricaine est soumise à l'approbation du Secrétaire général, en consultation avec le Directeur exécutif et le Directeur juridique de l'OCDE. Selon la situation générale de sécurité, une évaluation des risques et une mission sur place sont réalisées par le Service de sécurité extérieure de l'OCDE quelques mois avant la réunion. Cette évaluation et/ou mission déterminera le type de mesures de sécurité qui seront nécessaires pour que la réunion puisse se tenir dans de bonnes conditions. Il faut donc tenir compte du temps nécessaire pour planification et la réalisation de cette évaluation des risques, ainsi que pour les actions ou décisions à prendre en conséquence. Au-delà des exigences de sécurité de l'OCDE, le Dialogue international devrait envisager d'engager d'autres partenaires – tels que le MINSUCA, par exemple – afin de soutenir l'organisation de cette réunion. Cela serait particulièrement important pour les transferts et les navettes entre l'aéroport, l'hôtel et le lieu où se tiendrait la réunion, ainsi que pour toutes les visites sur le terrain qui pourraient avoir lieu au cours de la partie haut niveau de la réunion. Vols Un autre défi particulier lié à l'organisation d'une réunion en République centrafricaine concerne les vols. Seules quelques compagnies aériennes atterrissent à l'aéroport international de Bangui M'Poko et notamment en provenance de villes telles que Paris, Abidjan, Douala, Lomé, Nairobi et Casablanca. Cela aura un impact sur le coût et la durée du voyage. Les vols des points focaux et des ministres du g7+ ont jusqu’à présent été couverts par le Secrétariat et/ou le PNUD, par l'intermédiaire de son mécanisme de financement du New 2

Deal. Cependant, le PNUD a indiqué qu'il ne disposait pas actuellement de fonds pour soutenir le financement de la participation du g7+ aux réunions du Dialogue international. Communication Un solide plan de communication impliquant des publics aussi bien au niveau global que local serait nécessaire. L'expérience de Stockholm a été très positive à cet égard et le Dialogue international et le contenu de la Déclaration ont eu une couverture importante avant, pendant et après la réunion globale. Des plans et des ressources supplémentaires seraient nécessaires pour la République centrafricaine, afin de pouvoir mobiliser l'intérêt dans le pays et bénéficier d’une certaine couverture médiatique (ce qui pourrait impliquer le financement du déplacement de certains journalistes internationaux). Il s’agirait de la première réunion globale qui se déroulerait dans un pays francophone et potentiellement la première qui serait donc menée principalement en français. Au-delà des considérations logistiques pour l'interprétation et le bon déroulement de la réunion en français, cela aurait également un impact sur la production et la diffusion des documents de réunion, des communications de manière générale. La production de la plupart de ces matériels en français pourrait être envisagée afin de faciliter le travail, la communication et l’appropriation du gouvernement de la RCA. Financement Les réunions globales nécessitent des fonds importants dont la plupart proviennent du Secrétariat du Dialogue international. Les chiffres du tableau suivant sont des estimations approximatives, mises en place au début de 2017. Ils sont susceptibles de changer en fonction du format final et des dates de la réunion, et à la suite de l’estimation des mesures de sécurité nécessaires, qui n’est pas inclue ci-dessous. Désignation Participants financés, missions de planification Lieu de réunion et service de restauration (1 jour) Logistique (interprétation, com, AV, etc.) Sous-total (hors sécurité)

Cout estimatif 105 000 EUR 11 000 EUR 12 000 EUR 128 000 EUR

Calendrier Tache Processus de sécurité de l'OCDE Consultations sur l'ordre du jour et la note conceptuelle Communiqué/consultations sur le document final Mission de planification Secrétariat/Gouvernement de la RCA Communication et plan d’engagement des circonscriptions Listes finales des invités et des observateurs Date limite de confirmation de participation Coordination des vols (3-4 semaines) Réunion logistique sur place Préparation de la réunion et du lieu

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Début 5 mois avant la réunion 4 mois avant la réunion 3-6 mois avant la réunion 3 mois avant la réunion 3 mois avant la réunion 2,5 mois avant la réunion 1,5 mois avant la réunion 1,5 mois avant la réunion 1 mois avant la réunion 10 jours avant la réunion