LES FICHES ÉTUDIANTES UE7 INFLAMMATION - IMMUNOPATHOLOGIE - POUMON - SANG
ITEM 192 POLYARTHRITE RHUMATOÏDE ÉCOUTER DANS L’APP
GÉNÉRALITÉS La polyarthrite rhumatoïde est un rhumatisme inflammatoire caractérisé par une synovite inflammatoire responsable de destruction articulaire. D’une prévalence proche de 0,5 % de la population, elle se révèle habituellement mais pas uniquement autour de l’âge de 50 ans, et est plus fréquente chez la femme. Certains facteurs de risque sont suspectés comme une prédisposition génétique (HLA), les stéroïdes sexuels et le tabac. La physiopathologie repose sur le déclenchement d’une réponse inflammatoire au niveau de la synoviale avec angiogenèse, recrutement de polynucléaires neutrophiles, activation des lymphocytes B avec production, entre autres, de facteur rhumatoïde qui peut être responsable de lésion de vascularite par dépôts de complexes immuns. On retrouve au finale un infiltrat lymphocytaire avec micro thrombose et néo vascularisation, une hyperplasie des cellules synoviales aboutissant à une synoviale inflammatoire et proliférative qualifiée de pannus. Cette inflammation envahie progressivement le cartilage qui évolue vers la destruction du cartilage et de l’os sous jacent.
LE DIAGNOSTIC DE POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (PR) La PR nécessite un diagnostic précoce afin d’introduire les thérapeutiques adaptées le plus rapidement possible du fait du risque d’évolution naturelle vers la destruction articulaire. Le pronostic fonctionnel est devenu très bon depuis l’usage du méthotrexate.
LES DIFFÉRENTES FORMES CLINIQUES Plusieurs formes cliniques sont décrites :
UNE POLYARTHRITE BILATÉRALE SYMÉTRIQUE ET NUE est la forme classiquement décrite elle se caractérise par des arthralgies des extrémités d’horaire inflammatoire avec douleurs nocturnes et raideur matinale de plus de 30 min. Elle atteint typiquement de manière bilatérale et
élaborée avec le soutien et la collaboration du réseau
20’
symétrique les poignets, métacarphophalangiennes et métatarsophalangiennes, interphalangiennes proximales, et parfois les genoux, épaules, cheville, voire les hanches. Elle épargne normalement les interphalangienne distale qui permette parfois de la différencier d’une rhumatisme psoriasique. A l’examen les articulations atteintes sont chaudes, gonflées et enraidies. On peut retrouver une tuméfaction synoviale du poignet, les doigts sont gonflés et sensibles à la pression latérales dénommée squeeze test. Les genoux peuvent être le lieu d’un épanchement avec choc rotulien et possibilité de ponction.
UNE POLYARTHRITE AIGUE FÉBRILE est rare (10%) elle peut associer fièvre et altération de l’état général et pose le problème du diagnostic différentiel avec une origine septique.
UN DÉBUT RHIZOMÉLIQUE avec atteinte des ceintures, plus fréquente chez le sujet âgé et posant le problème du diagnostic différentiel avec la pseudopolyarthrite rhizomélique
UNE MONOARTHRITE OU MONOSYNOVITE ISOLÉE DES POUSSÉES RHUMATISMALES monoarticulaires très inflammatoires de quelques jours spontanément résolutives et récidivantes.
LES DIAGNOSTICS DIFFÉRENTIELS Lors de la suspicion diagnostic il faut évoquer les principaux diagnostics différentiels :
UNE POLYARTHRITE INFECTIEUSE : l’endocardite infectieuse, la maladie de Lyme et le maladie de Wipphle peuvent être évoqués devant un tableau atypique persistant. Les virus provoquent plus rarement un tableau d’arthrites vraies, et les bactéries provoquent la plupart du temps une monoarthrite.
UNE POLYARTHRITE MICROCRISTALLINE : un tableau de polyarthrite peut se voir au cours de la chondrocalcinose chez le sujet de plus de 60 ans, la goutte peut également évoluer vers un tableau de polyarthrite subaiguë surtout en cas de traitement non adapté. Les radiographies, échographies et ponction articulaire ramenant des cristaux feront le diagnostic différentiel
MÉTABOLIQUE. –. –Stéato-hépatite alcoolique. –. –Stéato-hépatite non alcoolique. –. –Médicaments. –. –Infection chronique par le virus B (sans ou avec delta),.
ITEM 129. TROUBLES COGNITIFS DU SUJET ÂGÉ. 1 ... présence de troubles de la vigilance. ... la taille, l'indice de masse corporelle) et à UN EXAMEN CAR-.
Lambert Eaton (voir plus bas). ÃPIDÃMIOLOGIE. â. âMaladie RARE (0,5/1000) mais potentiellement grave. â. âTouche souvent les adultes mais peut survenir à ...
–Les atteintes péri articulaires comme un hygroma, une bursite, ou une ténosynovite. –. –Les infections des tissus mous comme un érysipèle. –. –Les œdèmes.
PHYSIOPATHOLOGIE. 1. GRADIENT DE PRESSION VENTRICULO-AORTIQUE : â. âSi pas de RAo ⺠Gradient de p° entre le VG et l'aorte faible (2 à 5 mmHg). â.
être votre approche clinique pour lui épargner souffrance et grabatisation et surtout lui permettre de réa- liser des œuvres encore plus ... y sont chargés d'enseignement au Département de médecine de l'Uni versité de Montréal. 39 ..... c'est encore
activée et sensibilise les terminaisons nerveuses périphériques. Une douleur inflammatoire articulaire apparait dans plusieurs pathologies. La plus fréquente est la polyarthrite rhumatoïde (PR), une maladie inflammatoire systémique caractérisée par u
Les agents biologiques, une classe en pleine effer- ... Les principaux médicaments, leurs effets indési- ... le méthotrexate, le léflunomide et l'agent biologique.
27 sept. 2018 - Les réseaux ainsi identifiés peuvent être analysés au plus près des différents acteurs qui les composent. Pour plus d'informations et les ...