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#lemag JUILLET2017

Monaco renoue avec les

grandes

© Photos : Ameller

explorations

L’actu développement durable vue par le

04 Notre dossier

Monaco met le cap vers de nouvelles explorations !

s mmaire 14 Zoom sur...

La Transition Energétique

08 Fondation Prince Albert II

Les Gypaètes Aquafilm Festival Conférence sur l’Océan à l’ONU

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MONACO

Les Arbres Patrimoniaux Monaco, Plage Propre Monacology 2017 Tourisme Responsable

GRIMALDI FORUM MONACO

28 EN BREF...

Moquette et Jumping Traitement des déchets Convention alpine

Notre dossier

Monaco met le cap vers de

nouvelles explorations !

Avril dernier, S.A.S le Prince Albert II annonçait le lancement du projet Monaco Exploration, renouant ainsi avec la longue tradition de missions menées aux quatre coins de la planète, afin de servir la science, étendre les connaissances et ainsi contribuer à façonner un futur durable. Un projet qui s’inscrit parfaitement dans la politique de conservation des océans menée par la Principauté...

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Le but de cette nouvelle épopée ? Réconcilier l’humanité et la mer Un défi d’envergure que s’apprêtent à relever dix scientifiques internationaux durant cette campagne d’exploration scientifique en mer 2017/2020. Quelques 120 ans après les grandes expéditions maritimes menées par son trisaïeul le Prince Albert Ier au siècle dernier, c’est avec une grande émotion que S.A.S. le Prince Albert II a donné le top départ de cette grande campagne océanographique autour du monde. Revenir sur les traces de son ancêtre permettra de confronter les données passées et actuelles sur les écosystèmes marins et terrestres, afin d’en déterminer la santé. Un autre enjeu primordial sera également de sensibiliser le public à ces études mais aussi aux menaces qui pèsent aujourd’hui sur les océans. « Les plus grands maux dont souffrent les océans résultent de notre ignorance … » a déclaré S.A.S. Le Prince Albert II à l’occasion de Sa conférence de presse depuis le siège des Nations-Unies à la veille de la journée mondiale des océans. «…Les grands fonds sont pour la plupart inexplorés, les zones intermédiaires presque ignorées, la biodiversité marine est en grande partie méconnue. Nous ne comprenons que très difficilement les phénomènes auxquels ils font face et nous peinons à identifier leurs effets multiples qu’il s’agisse de l’acidification des océans, de la pollution, notamment plastique, ou de la fragilisation de certains écosystèmes, qui pourtant bouleversent les équilibres de nos mers ». Après avoir sélectionné les programmes de recherches ainsi que les projets, est venu le moment de prendre le large, à bord du Yersin, le bateau de François Fiat, réaménagé pour l’occasion en navire scientifique. C’était le 27 juillet… Le navire a quitté le port de Monaco pour un périple de 36 mois empruntant une route longitudinale entre les Tropiques et dont la première étape (août à septembre 2017) le conduira vers la Macaronésie dans l’océan Atlantique, autour des archipels de Madère (Portugal) et du Cabo-Verde, au large de l’Afrique. La mégafaune sera au cœur de ces études menées par des observations directes, l’utilisation de l’imagerie ou le marquage pour le recueil de données mais aussi en utilisant des techniques telles que l’ADN environnemental.

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Notre dossier Il sera également question des effets chimiques et biologiques du réchauffement climatique et de l’étude d’espaces peu connus mais très riches en biodiversité tels que les monts sous-marins ou le développement de programmes pour préserver des espèces en danger. Les programmes scientifiques pluridisciplinaires ainsi que l’ensemble des matériels embarqués ont été sélectionnés par le Comité d’Orientation Scientifique composé de chercheurs internationaux dirigeant des laboratoires en biologie marine de renommée mondiale. Le professeur Patrick Rampal, Président du Centre Scientifique de Monaco, centre de recherche international spécialisé dans le corail basé en Principauté, est à la tête du Comité tandis que Robert Calcagno, Directeur de l’Institut Océanographique en dirige les missions.

Quelques mots du Comité d’Orientation Scientifique « L’océan est le dernier continent qu’il nous reste à explorer… » a expliqué la biologiste française Françoise Gaill (CNRS), membre du Comité d’Orientation Scientifique (COS) des Explorations de Monaco « … L’ambition ici est d’aller dans les zones les moins connues, mais aussi les plus reculées puisque l’hypothèse est que c’est là que, sans doute, il y a un refuge pour la biodiversité en particulier pour les animaux de grande taille. »

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« La recherche coûte chère mais le temps passé en mer est essentiel… » précise l’américaine Margaret Leinen, directeur du centre de recherche océanographique Scripps (Université de Californie) et membre du COS, « …Les chercheurs ont besoin d’infrastructures de recherche innovantes et efficaces et des équipements à la pointe dans leur domaine de recherche. C’est indispensable à l’avancée scientifique pour effectuer des inventaires, des prélèvements et réaliser des observations. Disposer de ce navire conçu pour la science et les expéditions, qui pourra se rendre partout, est une opportunité significative grâce aux Expéditions de Monaco. » Mobilisé de longue date sur la problématique des océans, SAS le Prince Albert II était présent à New York dans le cadre de la conférence de l’Assemblée Générale des Nations-Unies sur l’Objectif de Développement Durable 14. « Si l’objectif est de conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable, je souhaite avec les Explorations de Monaco mettre également l’accent sur l’élargissement et le développement d’aires marines protégées » a déclaré le Souverain monégasque.

Embarquement à bord d’un « clean ship » Partir arpenter les océans ne pouvait se faire qu’à bord d’un navire respectueux de son environnement. François Fiat, propriétaire du Yersin, membre du Yacht Club de Monaco depuis 2008, est le premier ambassadeur de la Belle Classe Super Yachts depuis 2009 pour un développement éco-responsable des bateaux et des pratiques en mer. Il a développé le projet ASE – Aventure, Science et Education – choisissant de mettre au point un navire d’expédition modulable capable de naviguer sur toutes les mers quelque soit le temps. Construit dans les chantiers de Concarneau, le Yersin a été inauguré le 20 juin 2015 à Monaco en présence de S.A.S le Prince Albert II. Avec, entre autre, ses 6 laboratoires à bord, le Yersin offre les solutions technologiques et logistiques de pointe choisies par les chercheurs. Classé « clean ship », le navire est aujourd’hui le bateau à propulsion thermique le plus neutre sur l’environnement répondant aux exigences environnementales les plus draconiennes.

Pouvant accueillir jusqu’à 44 personnes, équipage compris, le Yersin, après des campagnes test en 2015 et 2016 à la fois en zones chaudes et en zones glacées, est aujourd’hui pleinement opérationnel, prêt à se lancer dans l’aventure. • Coque traitée avec un revêtement en silicone anti-adhérent pour éviter l’utilisation de substances chimiques nocives • Ponts extérieurs en résine pour éviter le teck • Filtres à particule sur les échappements • Capacité de broyage, stérilisation et stockage des déchets jusqu’à 50 jours et 40 personnes • Station d’épuration biologique pour les eaux grises et noires (pas de déchargement pendant 10 jours) • Optimisation de la consommation électrique, etc… • 250 pieds et 2250 tonnes • Vitesse maximale : 16 nœuds, vitesse de croisière : 12 nœuds.

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Fondation Prince Albert II

Parc National du Mercantour, Juin 2017

Visite aux

Gypaètes

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, s’est rendu lundi 19 juin, dans le Mercantour, pour observer un gypaèton né il y a quelques mois au creux des falaises, sur les pentes du Col de la Bonette.

L

e Souverain a pu découvrir le gypaèton au bord de son nid, où l’un de ses parents lui apportait de la nourriture. Le couple parental de gypaètes nouvellement installé est composé d’une femelle dénommée Bellemotte qui a été relâchée dans le Vercors en 2012 et d’un mâle qui n’a pas encore reçu de nom. Les différentes réintroductions réalisées par le parc national du Mercantour et le Parco Alpi Marritime sont donc couronnées de succès, avec

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des naissances en milieu naturel et dans les limites du Parc. Un autre couple de gypaètes sillonne les alentours des falaises, non loin de Saint-Etienne de Tinée. Il s’agit de Rocca, le mâle et de Girasol, la femelle. Tous deux ont été respectivement relâchés en 2007 et 2008, en présence du Prince Souverain. Ce couple s’est reproduit avec succès en 2015 et a donné naissance à une femelle nommé Aunos, puis, à nouveau en 2016, avec la venue au monde d’une autre femelle baptisée Tinée.

Le Souverain s’est rendu ensuite au sein du gite de Bousiéyas où lui a été présenté la marque « Esprit parc national du Mercantour » qui permet d’estampiller les enseignes des restaurateurs, hôteliers et producteurs artisanaux engagés pour la nature.

Lâcher de Gypaètes

L

es enfants de l’école du Niolu, les ont baptisés Ercu et Luna. Deux jeunes gypaètes âgés tout juste de trois mois ont été relâchés le 3 juin 2017, dans les montagnes corses de la vallée de Niolu. Les rapaces viennent d’Andalousie pour l’un et de République tchèque pour l’autre. Un événement similaire avait eu lieu l’an passé, où un couple de gypaètes avait été relâché au même endroit. Cette opération de renforcement est jugée comme prioritaire par l’ensemble des scientifiques et des responsables des parcs européens concernés par ce programme de réintroduction qui a débuté en 1986 en Autriche. Un plan d’action a donc été élaboré pour sauver la population autochtone corse qui est extrêmement menacée. Une centaine de personnes se sont réunies à cette occasion dans la municipalité de Lozzi, pour accompagner les deux jeunes vautours, afin qu’ils rejoignent la population sauvage. L’événement était coordonné par le Parc Naturel Régional de la Corse (PNRC) et la Vulture Conservation Foundation (VCF) et soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco et la Direction Française Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.

© S. Firlova

Outre les travaux communs sur le programme ‘‘abeilles sauvages’’, cette journée a été aussi l’occasion d’évoquer des pistes de coopération actuelle et future entre le gouvernement de Monaco, la Fondation Prince Albert II de Monaco et le Parc national du Mercantour. Il y a aussi une réelle envie de partager et d’aller encore plus loin sur le projet de requalification de la vallée des merveilles, en favorisant par exemple la mobilité douce des transporteurs en 4X4 en facilitant leur conversion à l’électrique », a confié Christophe Viret, Directeur du Parc National du Mercantour.

Corse, Juin 2017 © S. Firlova

Mme Colette Fabron, Maire de Saint Etienne de Tinée et M. Jean Pierre Issautier, Maire de Saint-Dalmas-leSelvage, ont proposé au Prince de choisir lui-même un nom pour ce gypaèton, avec comme seule contrainte que ce nom puisse convenir aux deux sexes, puisqu’à l’heure actuelle, le sexe du rapace n’a pas encore été identifié. S.A.S. le Prince Albert II de Monaco a proposé de le nommer Boussiéyas. Il s’agit du nom du village situé à quelques battements d’ailes du lieu où se trouve le nid. Cette opération de renforcement de la population de gypaètes est soutenu par la Fondation Prince Albert II de Monaco.

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Fondation Prince Albert II

Première conférence mondiale sur l’Océan à l’ONU

Un seul mot d’ordre :

La Préservation L

© Ariana Lindquist

’ONU a accueilli, du 5 au 9 juin 2017, à New York, sa première conférence mondiale sur l’Océan, en lien avec la question du climat et a soutenu à cette occasion, sous la forme d’un «Appel à l’action», la mise en oeuvre de l’objectif de développement durable n°14 (ODD 14) qui prévoit de « conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ». L’ambition affichée de l’ODD 14 est de prendre des mesures capables de préserver 10 % des océans d’ici à 2020, au lieu de moins de 4 % actuellement.

des sciences et démontrant que davantage de zones protégées dans les océans se révèleraient être un outil important dans la lutte contre le changement climatique. Le même jour, SAS le Prince Albert II de Monaco a prononcé une allocution à la tribune de l’Organisation des Nations Unies, en séance plénière : « Nous nous décidons enfin à établir des règles pour répondre au défi de la préservation des mers, comme en témoigne cette conférence. Aujourd’hui, nous savons aussi les formidables opportunités dont les océans sont porteurs, à condition que nous soyons capables de les protéger et de les exploiter de manière durable », a déclaré le Souverain. Après des entretiens bilatéraux avec M. Petteri Talaas, Secrétaire Général de l’Organisation Météorologique Mondial et M. Antonio Guterres, Secrétaire Général de L’ONU, le Souverain a co présidé le dialogue de partenaires portant sur l’acidification des océans. A cette occasion, le Prince a indiqué que « l’acidification des océans est un enjeu trop méconnu, alors même qu’elle représente l’une des graves menaces pesant sur l’avenir de nos mers, de notre Planète et de l’humanité. (…) Surtout, et Je crois que c’est la conclusion majeure de ce dialogue, il faut avancer de conserve, en affrontant ensemble ce problème, et en suscitant autour de lui une véritable mobilisation internationale. Une mobilisation qui doit réunir tous les Etats et la communauté scientifique ».

Cette réunion de cinq jours est la première du genre aux Nations-Unies pour évoquer les problèmes auxquels les océans sont confrontés, du blanchissement des coraux à la pollution plastique, en passant par la surpêche ou la montée du niveau des eaux, en raison du changement climatique. En ouverture de la conférence, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres, a exhorté, lundi 6 juin 2017, les Etats de la planète à mettre de côté leurs intérêts particuliers pour sauver les océans et éviter une « catastrophe mondiale ». Antonio Guterres a décrit de manière alarmiste l’état des océans, citant une étude récente publiée dans les comptes-rendus de l’académie américaine

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Deux « Side Events » se sont tenus le 7 juin 2017 : Le premier était organisé par l’IUCN et intitulé « Des problèmes aux solutions : gérer nos océans, entre les impacts d’un changement climatique majeur et des solutions naturelles d’adaptation et d’atténuation ». Le second était piloté par la Plateforme Oceans et Climat, « Un océan sain, un climat protégé ». Enfin, le 8 juin 2017, journée mondiale des océans, le Prince Souverain à participe à une conférence intitulée « Our Ocean, our Future ».

L’acidification des océans est un enjeu trop méconnu, alors même qu’elle représente l’une des graves menaces pesant sur l’avenir de nos mers, de notre Planète et de l’humanité.

© Shutterstock

S.A.S. le Prince Albert II de Monaco

Appel à l’action ‘‘ Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable.’’

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Soutenez vous aussi la lutte contre la déforestation menée par la Fondation Prince Albert II de Monaco La Fondation Prince Albert II de Monaco soutient de nombreux projets de lutte contre la déforestation ou d’aide à leur éco-certification dans divers pays abritant les plus grandes forêts humides de notre planète. Avec l’association monégasque MC2D, elle souhaite développer l’utilisation de bois certifiés sur le territoire et rendre la Principauté exemplaire dans ce domaine. L’objectif est de sensibiliser tous les utilisateurs du bois ou des produits dérivés à cet enjeu en les encourageant à s’engager vers la certification ou l’achat de bois certifié. Ainsi la Fondation agit aussi bien à la source en soutenant, sur le terrain, la gestion raisonnée des forêts, qu’au final en informant le consommateur.

© Design : a.antzemberger / © Photos : P.Mondielli

Le Grimaldi Forum Monaco et la Direction du Tourisme de la Principauté, se mobilisent aux côtés de la Fondation Prince Albert II de Monaco, dans le cadre de l’initiative «Monaco, s’engage contre la déforestation»

Vous souhaitez vous impliquer et soutenir ce projet phare? Vous pouvez faire

un don

A la Fondation Prince Albert II de Monaco :

www.fpa2.com

Pour en savoir plus : www.tft-forests.org/cse.php

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Fondation Prince Albert II

Île d’Elbe, le 25 juin 2017

Aquafilm Festival

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P

our la deuxième année consécutive, la Fondation Prince Albert II de Monaco a soutenu l’Aquafilm Festival qui a présenté, du 23 au 25 juin 2017, à Portoferraio, sur l’île d’Elbe, des courtsmétrages sur le thème de l’eau, ainsi que des ateliers et des rencontres culturelles et scientifiques. Divisé en trois thèmes, l’eau douce, l’eau de mer et l’eau thermale, le concours cinématographique a été créé par Eleonora Vallone, actrice et journaliste. Une projection du film l’Odyssée, réalisé par Jérôme Salle et qui conte l’histoire de Jacques-Yves Cousteau a eu lieu au début du festival. Maurizio Coduri, Président de la branche italienne de la Fondation Prince Albert II de Monaco et Hélène El Missouri, Administratrice des projets de la Fondation Prince Albert II de Monaco ont présenté le film « Retour aux sources » (tourné par la Direction de la Communication de Monaco) et qui retrace le parcours de l’eau sur le territoire monégasque.

Maurizio Coduri aux côtés d’Hélène El Missouri et Eleonora Vallone

Autre temps fort de ce rassemblement : un documentaire sur les inondations de 1966 à Florence a été présenté par M. Alessandro Antonio Giusti, consul honoraire de la Principauté de Monaco à Florence, lequel a été lui-même acteur de la chaîne de solidarité qui s’était mise en place durant cet épisode dramatique. Enfin, la Fondation Prince Albert II de Monaco a remis un prix « Mention spéciale, Eau et Environnement » à Alvaro Ron, pour son court-métrage intitulé « Swimming in the desert ». Il s’agit d’un trophée en verre soufflé de l’artiste Jean-Claude Novaro. www.aquafilmfestival.org

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Transition Energétique

© Palais Princier de Monaco

Zoom sur...

Monaco accelère sur la

Yacht-Club de Monaco Mars 2017 S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, présente le

« Livre blanc de la Transition Énergétique de la Principauté de Monaco »

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La Principauté de Monaco s’est engagée sur le plan international à réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 50% à l’horizon 2030 par rapport à 1990 et à atteindre la neutralité carbone en 2050.

Pour atteindre ces objectifs, nous devons soutenir un rythme de réduction quatre fois plus rapide que celui qui a été suivi jusqu’à présent, a précisé SAS le Prince Albert II, en ouverture de la présentation du Livre blanc de la Transition énergétique, en mars dernier au Yacht-Club de Monaco. Il cible clairement les trois sources les plus génératrices de gaz à effet de serre, équivalentes à 30% des émissions : la mobilité, le traitement des déchets et la consommation énergétique dans les bâtiments. « Il faudra donc être exemplaires en matière de sobriété énergétique et de développement des énergies renouvelables. Et notre communauté toute entière doit s’engager sans réserve, sans a priori et avec courage et détermination dans la voie de cette transition énergétique », a ajouté le Souverain.

Un pacte national Cette mobilisation de toutes les énergies passe par la mise en œuvre d’un « pacte national » sur la transition énergétique, qui réunit les institutions, les pouvoirs publics, les entreprises privées, la société civile, les Monégasques et les résidents. Première étape : le dévoilement des conclusions d’un Livre Blanc très attendues, car synthétisant les perceptions, les actions et les attentes des acteurs du territoire afin de définir la feuille de route partagée qui portera vers 2050. 59 organisations et près de 90 personnes ont été rencontrées. Les enjeux et pistes d’action identifiés tracent en quelque sorte la méthode et les objectifs en termes de transition énergétique. Ainsi, l’on apprend que, selon les personnes interrogées, les actions les mieux identifiées en faveur de la transition énergétique en Principauté sont les pompes à chaleur sur eau de mer, les vélos à assistance électrique, le soutien à l’acquisition de véhicules hybrides et électriques ou encore l’organisation de manifestations environnementales. Si tous saluent l’engagement du Souverain, rares sont ceux qui notent une évolution favorable de la règlementation nationale. Beaucoup déplorent également le manque d’information et de communication sur la politique environnementale, énergétique et climatique du gouvernement.

En réponse, SAS le Prince Souverain a énoncé un plan d’action concret visant à atteindre ces objectifs dans les délais. À commencer par la règlementation thermique pour les bâtiments et l’encouragement à l’installation de panneaux solaires.

La fin programmée des bouteilles plastiques à Monaco Un « cadastre solaire » sera créé pour identifier les emplacements propices et estimer l’apport en terme d’énergie propre. « Dans le même temps, il faut que soit généralisée l’interdiction du fioul pour le chauffage », a ajouté le Chef d’Etat. L’installation de systèmes d’éclairage dits “intelligents” dans les bâtiments et à l’extérieur deviendra aussi bientôt la norme. Pour aller encore un peu plus loin, SAS le Prince Albert II a souhaité la création d’une journée sans voiture, et s’est prononcé clairement pour l’élimination « à terme » des bouteilles plastiques sur l’ensemble du territoire monégasque. Depuis, les services de l’Administration monégasque sont en première ligne pour montrer l’exemple en trouvant des solutions palliatives. « Sur notre territoire, pionnier en matière de pompe à chaleur d’eau de mer, des programmes vont être lancés, comme l’extension du réseau thalassothermique de la Condamine et la création d’une nouvelle boucle au Larvotto, offrant une nouvelle source d’énergie renouvelable pour ces quartiers. Dans le même esprit novateur, j’ai demandé que soit lancée la construction d’un bâtiment exemplaire à énergie positive », a poursuivi SAS le Prince Albert II. « Le vaste changement de modèle qu’il nous faut opérer pour protéger la planète ne pourra advenir que par une multitude de changements — certains locaux, d’autres planétaires, certains économiques, d’autres politiques, certains individuels, d’autres collectifs : c’est tout le sens de notre politique dans ce domaine », a-t-il expliqué avant de conclure son intervention par une citation d’Henry Ford : « Se réunir c’est un début, rester ensemble est un progrès ; travailler ensemble c’est la réussite ». Rassembler les forces vives de la Principauté unies (et convaincues) par un même défi écologique, voilà bien le premier enseignement à tirer de la publication de ce Livre Blanc.

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Zoom sur...

Le Salon EVER ne pouvait ignorer la transition énergétique

Des projets bien dans le vent D

u 11 au 13 avril dernier, le Grimaldi Forum accueillait la 12ème édition d’EVER, salon dédié aux véhicules écologiques et aux énergies renouvelables, organisé par MC2D sous le Haut patronage de SAS le Prince Albert II. Le thème de la transition énergétique a été abordé lors d’une journée de conférences sous des aspects les plus divers allant des énergies marines aux marchés de demain en passant notamment par un état des lieux technologique. José Luis Villate, Directeur du Département des Energies marines à Technalia, a démontré, études à l’appui, le fort potentiel de la mer et des océans, propices aux nouvelles technologies des énergies marines. L’avantage ? Un contrôle simple et efficace. Henry Jeffrey à l’initiative d’Ocean Energy Systems qui réunit 28 Etats sur le mode collaboratif en faveur du développement du système d’énergie maritime, estime que « si une bonne politique est mise en place, il y aura un bon équilibre et donc de belles opportunités et des collaborations pertinentes ». Objectif de l’OES : viser une production d’énergie de 300 Gigawatts d’ici 2050 et la création de 700 000 emplois directs et indirects. Certains pays se sont déjà convertis à ce type d’énergie tels que la France et les pays latins en accélérant l’implantation d’éolien offshore depuis 2012. D’autres se sont essayés à un type d’éolien offshore flottant, notamment en GrandeBretagne, au Portugal et au Japon, où un courant supérieur à 4 nœuds suffit pour être efficace. D’autres sites ont testé avec succès des systèmes d’énergie thermique maritime, comme à la Martinique. Il faut donc y voir les signes encourageants d’une véritable industrie en plein essor mais qui recèle pour le moment plus de sites de démonstration et d’essais que de projets réellement en cours. Autre aspect positif, les études d’impact de la première ferme pilote d’éolien offshore flottant montrent que ce type d’énergie n’influe pas sur la faune, mais qu’il ne faut cependant pas négliger les études préalables, les précautions d’usage, une haute surveillance et la viabilité du projet. De plus, il apparaît que le coût de l’énergie éolienne demeure très compétitif face à celui de l’énergie traditionnelle. Si les projets d’énergies marines fleurissent de jour en jour, leur développement dépend néanmoins de l’intérêt que leur portent les principaux acteurs économiques. Autre avancée dans la transition énergétique mise en lumière pendant EVER, les outils numériques qui révolutionnent notre rapport à l’énergie. D’après Jean-Luc Nguyen, Directeur de la Mission pour la Transition Energétique au Gouvernement Princier, les objectifs de la Principauté résident dans la baisse de l’émission de gaz à effet de serre ainsi qu’une neutralité carbone en 2050. Dans une optique de réduction de notre consommation d’électricité, de nouveaux outils numériques verts ont été élaborés.

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Le projet SmartLook de Monaco, initié en partenariat entre la SMEG, le GREDEG (CNRS-UNS) et la Start Up Grid Pocket, vise à optimiser les consommations énergétiques grâce à un retour en temps réel pour faire réagir les ménages et modifier leurs comportements. Début 2018, une application disponible sur ordinateurs, tablettes, smartphones sera ainsi mise à disposition pour l’ensemble des consommateurs en Principauté.

Le Grimaldi Forum décroche une place au soleil La cérémonie de remise des Trophées e+ de la SMEG a eu lieu samedi 13 mai 2017, en présence du Ministre d’Etat S. E. M. Serge Telle et de S. E. M. Bernard Fautrier, ainsi que Monsieur Thomas Battaglione, Administrateur Directeur Général de la SMEG. La SMEG a récompensé l’engagement de nombreuses entreprises monégasques, mais aussi des particuliers, qui ont tous contribué à consommer une énergie plus respectueuse de l’environnement. E+ est un label environnemental délivré aux particuliers, aux institutions ou entreprises qui s’inscrivent dans un partenariat avec la SMEG pour agir et contribuer à la transition énergétique impulsée par le Souverain, Monsieur le Ministre d’Etat et son Gouvernement. Les Trophées e+ portent deux symboles : • les remerciements de la SMEG pour la confiance que nous accorde nos clients, • surtout des félicitations portées également par le Gouvernement Princier pour l’engagement vis à vis de l’environnement. En attribuant le Trophée SunE de la production locale d’électricité au Grimaldi Forum Monaco, la SMEG a tenu à saluer le projet développé en commun pour recouvrir la toiture du centre de congrès monégasque de panneaux photovoltaïques en lui remettant le Trophée SunE de la production locale d’électricité. Un bel encouragement pour le Grimaldi Forum certifié ISO 14001 depuis 2008...

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www.grimaldiforum.mc

MONACO

A la découverte des

Arbres Patrimoniaux de la Principauté

Cet été, à la demande du Conseil Communal, le Quai Albert Ier reprend sa vocation initiale, à savoir un lieu de promenade pour les familles. Une quinzaine d’arbres patrimoniaux sont installés par les jardiniers de la Direction de l’Aménagement Urbain du Gouvernement Princier permettant aux visiteurs de déambuler autour d’une sélection d’arbres remarquables. Ce parcours végétal à caractère didactique met en avant et promeut le Parcours des Arbres Patrimoniaux de la Principauté. En effet, imaginé en 2013 par le Gouvernement Princier, la Fondation Prince Albert II de Monaco et l’association MC2D dans le cadre de l’initiative « Monaco s’engage contre la déforestation », le Parcours des Arbres Patrimoniaux présente les arbres remarquables de la zone Est en faisant une boucle à partir du Jardin de la Petite Afrique et en passant par des jardins emblématiques tels que le Jardin Japonais ou la Villa Sauber.

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L’objectif du Parcours des Arbres est de sensibiliser les visiteurs et leur faire découvrir ce « Patrimoine Vert » qui doit être protégé. Aujourd’hui, la DAU (Direction de l’Aménagement Urbain), la Direction du Tourisme et des Congrès et la Fondation Prince Albert II travaillent sur une nouvelle version du Parcours des Arbres Patrimoniaux qui sera enrichie des plus beaux spécimens de la zone Ouest, à savoir des quartiers de Monaco-Ville et de Fontvieille. Afin de guider les visiteurs et tous les amoureux des végétaux à la découverte de Monaco Vert, une brochure complète verra le jour d’ici septembre. En attendant sa parution, la section Jardin de la DAU, en collaboration avec la Fondation Prince Albert II de Monaco propose cet été, des visites gratuites et commentées du Parcours des Arbres Patrimoniaux initial, à savoir une promenade dans les jardins de Monte-Carlo (Jardins de la Petite Afrique, Jardin Japonais, Larvotto …).

Qu’est-ce qu’un Arbre Patrimonial ? Les arbres Patrimoniaux de Monaco sont identifiés en fonction de trois critères : Biologique : D’après le calcul de la circonférence de l’arbre en tenant compte de l’espérance de vie pour les espèces les plus âgées à l’exception des Arecaceae (palmiers) qui fonctionnent à l’inverse et dont le calcul se fait en tenant compte de la hauteur de tronc. Botanique : Selon la rareté de l’espèce et sa présence sur le territoire. Pin Parviflora

Wasingtonia Filifera

Social-Environnemental : Selon l’origine et l’histoire de l’Arbre ainsi que le rôle qu’il joue dans la représentativité d’un site. Plus d’un millier d’arbres ont obtenu le statut d’arbre patrimonial. Ils sont tous identifiés, repérés et matérialisés à l’aide d’une plaque mentionnant un certain nombre d’informations. Des dispositions particulières sont mises en place notamment au niveau des traitements et des éventuels déplacements.

Visites du Parcours des Arbres Patrimoniaux En français ou anglais. Uniquement sur inscription. Les mercredi 2 août et 9 août à 9h00 Informations et inscriptions : Tourisme Responsable de la Direction du Tourisme Tél. : + 377 92 16 60 84

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MONACO

Opération Monaco, Plage Propre La Mairie de Monaco, en partenariat avec la Direction du Tourisme et des Congrès et la Société Monégasque d’Assainissement, organise chaque année depuis 8 ans, l’opération intitulée « Monaco Plage Propre ».

L’objectif est de sensibiliser les fumeurs au maintien de la propreté et de la qualité des plages en proposant gratuitement des cendriers et éviter ainsi les mégots dans le sable. Jusqu’à l’an dernier, la distribution se déroulait uniquement sur la zone du Larvotto où des cendriers coniques (à planter dans le sable) étaient mis à disposition en libre-service sur des présentoirs placés à chaque accès de la plage du Larvotto. Cette année, pour la première fois, des hôtesses estivales de la Direction du Tourisme viennent à la rencontre des visiteurs sur la plage afin de promouvoir l’opération et les sensibiliser encore davantage au maintien d’une plage propre. Autre nouveauté, l’opération s’étend à à la zone du Solarium ! En effet, les hôtes de la Direction du Tourisme sont également présents plusieurs heures de la journée sur le Solarium, nouveau lieu de baignade très prisé par les baigneurs et situé sur la digue Rainier III afin de proposer à tous ceux qui le souhaitent des cendriers de poche. Cendriers coniques plage du Larvotto

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Des hôtesses estivales viennent à la rencontre des vacanciers afin de promouvoir l’opération « Monaco Plage Propre » au Larvotto et au Solarium

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MONACO 22

Une édition intense

Du 6 au 9 juin dernier, petits et grands ont repris le chemin de Monacology avec beaucoup d’enthousiasme pour une nouvelle semaine de sensibilisation des enfants à l’environnement.

O

rganisé par l’association du même nom, le Stars’n’Bars, en partenariat avec la Direction de l’Education Nationale, de la jeunesse et des sports, Monacology a connu cette année encore un grand succès, sur une semaine plus courte mais d’autant plus intense. Ramené exceptionnellement à 4 journées au lieu de 5 en raison du lundi de Pentecôte, le salon a, en effet, accueilli le même nombre d’enfants que les autres années. Un rythme soutenu mais un plaisir de partager intact qui a permis aux intervenants de relever ce défi brillamment.

L’éco-village, 100% autonome en énergie a proposé des ateliers de jeux interactifs, des conférences animés par une trentaine d’organisations représentant le gouvernement, l’éducation, les associations à but non lucratif et le secteur privé.

Les ODD de l’ONU, thème principal de cette année En 2015, les dirigeants de 193 pays, y compris S.A.S. le Prince Albert II de Monaco, ont ratifié les

17 objectifs de développement durable de l’ONU. Les objectifs précédents des Nations-Unies

étaient majoritairement concentrés sur la diminution de la pauvreté. Les nouveaux objectifs reconnaissent que l’éradication de la pauvreté doit aller de pair avec des stratégies alliant croissance économique et besoins sociaux tels que l’éducation, l’égalité et la santé, la protection de l’environnement, tout en luttant contre le changement climatique. Les partenaires avaient pour priorité de proposer des ateliers répondant à un ou plusieurs de ces objectifs concernant le changement climatique, la protection des océans, l’énergie propre et la consommation responsable, l’accès à l’eau, la réduction des inégalités, la protection de la faune et de la flore. Une des nouveautés de cette édition, la présence d’une ambulance fonctionnant à l’énergie solaire, permettant de répondre à un besoin de soin dans des zones défavorisées, notamment en Afrique.

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MONACO

Honorant le salon chaque année de son soutien et de sa présence, SAS le Prince Souverain est venu découvrir, vendredi 9 juin, l’ensemble des ateliers de sensibilisation proposés aux jeunes, dont celui animé conjointement par le Grimaldi Forum Monaco et la Fondation Prince Albert II de Monaco.

Les enfants deviennent de vrais acteurs du changement Monacology voit avec bonheur depuis plusieurs années, les jeunes s’impliquer de manière croissante dans l’événement, que ce soit au primaire ou au lycée. Les 3 Eco-écoles de la Principauté - St Charles, Les Révoires et la Condamine - ont notamment proposé un atelier ludique autour du tri sélectif ainsi qu’une animation interactive sous forme de spectacle de marionnettes qui a connu un franc succès. Les élèves du Lycée Albert 1er et François D’Assise Nicolas Barré ont, quant à eux, travaillé sur le 6ème objectif via des animations interactives visant à mettre en avant l’accès à l’eau propre, son assainissement, mais aussi l’utilisation de l’eau comme source d’énergie. Les élèves du Lycée Technique et Hôtelier de Monaco se sont penchés sur le 7ème objectif à l’aide de leur bateau à propulsion électrique, alimenté par des batteries, elles-mêmes rechargées par deux panneaux solaires. A la fois acteurs et participants, les enfants deviennent ainsi des relais importants de la sensibilisation à la protection de l’environnement. RDV est d’ores et déjà pris pour 2018, petits et grands heureux de se retrouver autour de cette belle cause.

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Stars’n’Bars, vers une nouvelle identité visuelle Très impliqués dans la cause environnementale, Kate Powers et Didier Rubiolo, propriétaires du Stars’n’Bars ont souhaité faire évoluer leur logo afin de mieux refléter leurs vision et valeurs éco-responsables. A l’origine de l’association Monacology aux côtés d’Olivier Arnoult, ils ont tout deux une réelle sensibilité écologique, qu’ils appliquent au quotidien et partagent avec grand enthousiasme. Une première étape était franchie l’année dernière avec la création de l’EcoHub proposant des activités gratuites autour de la thématique environnementale et du bien-être. En changeant les couleurs de leur étoile à cinq branches pour des tons bleu-vert symbolisant la Mer et la Terre, le souhait est clairement de porter haut et fort les valeurs qui sont les leurs en matière de préservation de l’environnement notamment grâce à une cuisine maison élaborée à partir de produits frais, de saison et naturels. Comme l’affirme Didier « Toute entreprise doit respecter son engagement envers le bien-être de ses clients et de la planète. Les clients exigent cela et c’est aussi la chose à faire » ! En 2016, Kate et Didier ont ainsi eu l’idée de contacter The Sustainable Design School à Nice, l’une des 3 seules écoles d’innovation dans le monde afin de leur demander de repenser l’utilisation de l’espace du restaurant, du temps et des ressources, ainsi que l’identité visuelle. Plus qu’un restaurant, le Stars’n’Bars se veut donc être un acteur engagé de la Principauté proposant une ambiance positive et sensibilisant ses clients à la protection de l’environnement, le développement personnel et le bien-être. Présenté en juin dernier, gageons que ce nouveau logo permettra de mettre l’accent sur les actions durables entreprises dans l’ombre depuis tant d’années.

MONACO

Monaco, Destination de

Tourisme Responsable La Direction du Tourisme et des Congrès édite une nouvelle brochure dédiée à l’accessibilité des visiteurs.

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i la mention Tourisme Responsable fait généralement référence à la pratique d’un tourisme raisonné cherchant à préserver l’environnement et la biodiversité, il ne faut pas oublier que ce terme englobe aussi une notion sociale. Ainsi, Monaco Destination de Tourisme Responsable est une Destination de Tourisme pour Tous.

Le visiteur y trouvera également des suggestions de visites, proposées quartiers par quartiers et expliquées étapes par étapes.

A ce titre, la Direction du Tourisme et des Congrès a souhaité valoriser l’offre touristique monégasque adaptée aux personnes à mobilité réduite et vient d’éditer un bilan de l’existant, disponible dans une toute nouvelle brochure intitulée « Dépasser ».

Il est conseillé de l’utiliser en complément du plan d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite, édité par la Direction de l’Aménagement Urbain, disponible à la Direction du Tourisme ou téléchargeable ici :

Ce document relatif à l’accessibilité des visiteurs en Principauté regroupe les informations nécessaires à l’organisation du voyage : de l’arrivée à Monaco, en passant par l’hébergement et les centres attractifs.

La brochure peut être consultée dès à présent sur le site www.visitmonaco.com en français. Elle sera très prochainement disponible en version anglaise ainsi qu’en version papier.

Voir le plan d’accessibilité

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GRIMALDI FORUM MONACO

Traitement des

Déchets Spéciaux Matinée de sensibilisation de nos équipes green Dans le cadre du domaine prioritaire, lié à notre certification ISO 14001, portant sur la thématique du tri (jusqu’en 2018) différentes actions ont été initiées par la cellule green afin de sensibiliser les équipes aux différentes pratiques menées soit en Principauté, soit dans la région. Après avoir échangé avec les collègues des établissements hôteliers de Monaco, les équipes tri/nettoyage/ communication étaient conviées début juin à une visite privée de l’usine de traitement des déchets à risque, OREDUI, située à Grasse.

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Différentes actions ont été initiées par la cellule green afin de sensibiliser les équipes aux différentes pratiques menées soit en Principauté, soit dans la région.

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iliale du groupe SARPI/VEOLIA, OREDUI collecte, traite et valorise les Déchets Industriels Dangereux, les fameux D.I.D. Sa zone d’action s’étend sur le 06 mais avec son autre site de la Seyne Sur Mer, OREDUI élargit son intervention à l’ensemble du territoire Paca depuis près de 40 ans. Certifiée Iso 14001 et OHSAS 18001, l’usine s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue, réfléchissant en permanence à répondre de manière optimale et durable aux défis de l’évolution des pratiques industrielles. A nouveau type de déchet, nouvelle méthode de traitement à mettre en place et nouvelles opportunités de recyclage et valorisation ! Avec une capacité maximale de traitement de 60 000 tonnes par an, le site collecte déchets liquides et solides issus soit de l’industrie (chimique, parfumeurs, garages etc…) ou de l’administration (centres hospitaliers, universités, collectivités, imprimeurs…). Après une projection permettant une approche plus globale de cette filière du groupe SARPI/VEOLIA, une visite du site a permis à notre équipe d’approfondir ses connaissances sur les étapes de traitements des différents déchets allant de la revalorisation du plastique aux déchets à risque élevé : inflammable, toxique, corrosif, cancérigène, écotoxique et ce, sous diverses formes (solides, boues, liquide, gaz, fûts ou petits conditionnements). La prestation globale d’OREDUI, depuis la collecte des déchets dangereux jusqu’à leur élimination, fait l’objet d’une traçabilité rigoureuse dès leur prise en charge à l’arrivée jusqu’à leur départ, via des bordereaux de suivi. Les déchets entrants sont tous vérifiés, avec les mesures de précaution qui s’imposent,

l’usine se gardant le droit de refuser toute cargaison non conforme. Un laboratoire in-situ permet, de plus, d’analyser sur place la composition de certains déchets, vérifiant ainsi que le traitement prévu est adéquat. Afin d’être encore plus précautionneux et juste dans l’orientation des déchets ainsi que leur sécurisation, OREDUI peut également détacher un de ses techniciens chimistes chez le client afin d’effectuer des échantillonnages sur place, vérifier l’état des contenants avant transport, préparer le chargement avec le client et apporter une assistance technique.

Le plastique, une valorisation optimale OREDUI traite une multitude de catégories de plastiques, souillés ou non souillés, avec souvent des processus spécifiquement élaborés au fil du temps pour optimiser leur valorisation. Après avoir été pesés à leur arrivée, les plastiques sont ensuite regroupés selon leur origine, avant d’être broyés et réduits en granulés, lavés dans le cas de déchets souillés, puis homogénéisés avant d’être expédiés. Le centre de Grasse, où le secteur de la parfumerie est très présent, a même développé un procédé particulier pour revaloriser les bouchons de parfums. Un bel exemple d’adaptation de la filière aux particularités de son environnement immédiat apportant ainsi des réponses sur-mesure à la problématique de la valorisation des déchets.

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GRIMALDI FORUM MONACO

Alpes nous sommes ! C’est avec plaisir que notre Direction du bâtiment a accueilli dimanche 2 juillet dernier, une délégation de journalistes de la convention alpine pour l’étape finale de leur tour We Are Alps 2017.

Ratifié par les pays alpins que sont l’Allemagne, l’Autriche, la France, l’Italie, le Liechtenstein, Monaco, la Slovénie et la Suisse, mais aussi l’Union européenne, la Convention Alpine est un traité international pour le développement durable et la protection des Alpes. Possédant, en effet, une biodiversité unique et précieuse les Alpes, également réserve en eau et en bois, abritent une population de plus de 14 millions de personnes. C’est également une destination touristique attractive puisque plus de 120 millions de touristes s’y rendent chaque année afin d’en découvrir les richesses naturelles, patrimoniales et culturelles. Le tour “Alpes nous sommes” entraine une dizaine de journalistes sur les chemins alpins à la rencontre des populations locales (agriculteurs, entrepreneurs, habitants, experts, élus…) tout en se familiarisant avec la Convention.

La production d’eau chaude et d’eau glacée indispensable au traitement d’air du Grimaldi Forum est assurée par des pompes à chaleur prélevant dans l’eau de mer les calories ou frigories nécessaires au contrôle de la température et de l’hygrométrie des locaux.

Si chaque année le thème du voyage change, le cœur du projet lui reste bien ancré : partir à la rencontre des populations afin d’échanger sur la thématique de l’année et privilégier les modes de transports durables. Une expérience riche en partage afin de sensibiliser les journalistes aux différents défis auxquels la région est confrontée tout en leur apportant un éclairage sur les idées et solutions développées.

L’électricité utilisée pour le fonctionnement de la pompe ne sert donc pas à produire de la chaleur, mais uniquement à la transporter. Affichant un coefficient de performance élevé (rapport entre l’énergie produite et l’énergie consommée) ce système de traitement de l’air favorise activement les économies d’énergies, tout en utilisant comme « matière première » une énergie renouvelable : l’eau de mer. Suite à la montée en température de la Méditerranée ces dernières années, c’est aujourd’hui dans la galerie drainante que l’eau est puisée, à une température constante d’environ 18 degrés.

Après la thématique de l’agriculture familiale alpine et les produits de montagne en 2014, le changement climatique en 2015 et l’énergie verte dans les Alpes en 2016, c’est la thématique de l’eau qui a été abordée en 2017. Un sujet de grande importance lorsque l’on comprend que des Alpes provient une grande partie de l’eau en Europe. Les rivières alpines fournissent ainsi chaque année quelques 200 milliards de m3 d’eau aux populations des régions environnantes, soit plusieurs millions de personnes à plusieurs centaines de kilomètres des alpages.

L’eau de mer, une énergie renouvelable

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artis de Vienne pour rejoindre Monaco, avec pour thème de voyage cette année « l’eau dans les Alpes », ils sont venus découvrir nos installations de pompes à eau de mer et échanger avec nos équipes sur les bonnes pratiques mises en place au sein de notre Centre de congrès et de culture.

GRIMALDI FORUM MONACO les lais de moquette événementielle du Grimaldi Forum ont pu servir de sous-couche à la paille et aux copeaux.

Notre moquette reprend vie

au Jumping International de Monte-Carlo

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abituellement transformée en tapis de voiture, une partie de notre moquette événementielle a, cette année, repris vie sous les sabots des chevaux venus participer au Jumping International de Monte-Carlo, qui se déroulait du 23 au 25 juin dernier sur le port de Monaco. Soucieux du bien-être des chevaux, les organisateurs souhaitant prévenir tout risque de chute et donc de blessure, se sont rapprochés du Grimaldi Forum afin de récupérer suffisamment de moquette pour pouvoir en garnir le fond des boxes des écuries éphémères installées sur la partie supérieure goudronnée du port.

La moquette déposée des événements, est stockée sur place avant son transfert vers la société ALMA en Italie, où elle sera reconditionnée en tapis de voiture. Cette filière de revalorisation rentre pleinement dans nos différentes actions menées en faveur du tri et recyclage des déchets issus de notre activité événementielle.

Le Jumping International de Monte-Carlo accueille, depuis plus de 20 ans maintenant, les meilleurs cavaliers du monde venus se confronter sur un parcours très technique, devant un public chaque année conquis. Pour que l’édition soit pleinement réussie le bien-être des chevaux est donc primordial, le confort des box contribuant notamment à une meilleure récupération. Afin d’éviter tout risque de blessure qui pourrait être due à une glissade sur le goudron, les lais de moquette événementielle du Grimaldi Forum ont pu servir de sous-couche à la paille et aux copeaux.

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en bref...

1 Préserver l’eau potable de la Principauté S.E. M. le Ministre d’Etat et Mme Marie-Pierre Gramaglia, Conseiller de Gouvernement-Ministre de l’Equipement, de l’Environnement et de l’Urbanisme, ont dernièrement visité les Sources Vaulabelle et Testimonio. La délégation s’est rendue à la Source Vaulabelle, puis s’est déplacée sur le chantier Testimonio II pour une visite de la galerie en cours de construction qui devra à terme capter la source Testimonio en amont. Cette visite marque l’importance que revêt, pour le Gouvernement, la préservation de la source Testimonio qui constitue à ce jour la plus grande ressource locale en eau potable de la Principauté. Pour mémoire, les 6 sources de la Principauté Ingram, Testimonio, Marie, Vaulabelle, Puits nord, et Alice - assurent entre 30 et 50% de sa consommation annuelle. L’eau, stockée dans les 7 réservoirs de la Principauté, alimente le réseau de distribution qui dessert la totalité du territoire, transportant 5.000.000 m3 par an.

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Cet été, les récifs coralliens au cœur du Musée Océanographique Au programme : la projection du film-documentaire « Corail, cœur de l’océan », retraçant l’expédition de S.A.S. le Prince Albert II au parc naturel de Tubbataha Reefs aux Philippines, en 2016, inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO, et une exposition photographique « Tubbataha », riche de 21 photographies au format « XXL » du site marin de Tubbataha Reefs à découvrir en Salle de Conférences, signées Maria-Teresa LARA, Marissa FLOIRENDO, David DOUBILET et Jennifer HAYES - tous deux photographes pour le magazine National Geographic.

La biodiversité en Antarctique évaluée par Monaco En juillet, Monaco a accueilli une réunion scientifique organisée par le Comité Scientifique pour la Recherche Antarctique (SCAR), le Gouvernement Princier, le Centre Scientifique de Monaco (CSM) et l’Université de Monash (Melbourne, Australie). Dans son discours d’ouverture, Mme Isabelle Rosabrunetto, Directeur Général du Département des Relations Extérieures et de la Coopération, a rappelé que depuis 2015, la communauté internationale a adopté de grandes décisions, lesquelles joueront certainement en faveur de la préservation de la région Antarctique, et commandé un rapport du GIEC sur les océans et la cryosphère. L’objectif de cette réunion, qui regroupe 22 experts internationaux des domaines juridique, scientifique, de l’écologie, de la conservation et de la gestion des écosystèmes, a été d’identifier des stratégies et plans d’actions réalisables qui pourraient être mis en œuvre d’ici 2020 afin de renforcer la conservation et la protection de la biodiversité dans les régions antarctiques et subantarctiques.

Guillaume Rose

Le tourisme durable évoqué à ASTANA 2017 Conjointement à l’Exposition Spécialisée « Astana 2017 », l’Organisation Mondiale du Tourisme, agence de l’ONU dont Monaco est membre, a tenu une conférence sur le thème du « Tourisme et des énergies du futur : débloquer les opportunités de croissance à faible intensité de carbone ». Le Directeur du Tourisme et des Congrès (DTC), Guillaume Rose, a eu le privilège de représenter Monaco au cours de cette conférence. L’occasion pour lui d’aborder des sujets liés au développement responsable de l’activité touristique en Principauté devant des représentants du monde entier. Ainsi, lors de son intervention sur le thème du « transport et de la mobilité durable dans le tourisme », Guillaume Rose a mis en évidence le travail réalisé par la Principauté en la matière. L’utilisation de véhicules propres, du système d’autopartage de véhicules

électriques « Mobee », le service des Vélos électriques de la CAM ou encore les transports en communs utilisant des bio-carburants ont été présentés par Guillaume Rose. Il a ensuite rappelé que les infrastructures urbaines facilitaient les déplacements à pieds en Principauté, notamment sur le plan de la mobilité verticale. Pour conclure, le Directeur du Tourisme et de Congrès a évoqué les projets de pointe dans lesquels Monaco est partie prenante, tels que Planet Solar ou Solar Impulse. Inaugurée en juin, l’Exposition Spécialisée « Astana 2017 » rassemble, pendant 3 mois, plus d’une centaine de pays ainsi qu’une vingtaine d’organisations internationales répartis dans des pavillons. Avec pour thème principal « L’énergie de l’avenir », « Astana 2017 » souhaite sensibiliser la communauté internationale sur le problème de la consommation d’énergie, qui a un impact croissant sur la planète.

Édité par Direction de la Communication du Grimaldi Forum 10 avenue Princesse Grace 98000 MONACO Tél +377 9999 2500 Avec le précieux concours de la Fondation Prince Albert II de Monaco et de la Direction du Tourisme et des Congrès de Monaco Distribution et diffusion uniquement par voie électronique et en téléchargement sur www.grimaldiforum.com

Rédaction Hervé Zorgniotti [email protected] Nadège Massé [email protected] [email protected] Conception graphique Aurély Antzemberger Crédits photos Fondation Prince Albert II de Monaco Centre de Presse DTC Grimaldi Forum

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