EUROPE - Etudes économiques du Crédit Agricole - Credit Agricole

4 déc. 2017 - Calendrier des indicateurs. La semaine à venir : • L'Eurogroupe dressera un état de l'avancement de la troisième évaluation du programme d'ajustement de la Grèce et fera le point sur la surveillance post-programme menée à Chypre et en. Espagne. Cet événement sera également l'occasion de tirer un ...
714KB taille 3 téléchargements 266 vues
Hebdomadaire – N°17/315 – 4 décembre 2017

EUROPE – L'actualité de la semaine Graver l’austérité dans le marbre ? Cette semaine sera une semaine importante, la Commission européenne présentera ses propositions de réforme de la gouvernance européenne. Les détails qui seront fournis, en plus des lignes directrices divulguées dans le discours sur l’état de l’Union de septembre, permettront d’arbitrer entre les positions, assez éloignées, des pays du Nord et des pays du Sud. Dans l’attente de ces précisions, il y a un point qui mérite une attention particulière. La Commission européenne (CE) souhaite inscrire dans la loi communautaire le Fiscal compact, le Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG). Il s’agit du traité signé en mars 2012 par 25 pays membres dont l’objectif est le renforcement de la discipline budgétaire. Il opère en tant que complément au Pacte de stabilité et de croissance (PSC), cadre de la supervision budgétaire dans l’UE. En particulier, il limite le déficit structurel (hors effets de la conjoncture) à 0,5% du PIB, alors que la législation européenne autorise jusqu’à 1% dans certaines conditions. Il met aussi en place, en cas de déviation par rapport aux objectifs, un mécanisme automatique de correction du solde public, via une règle sur la dépense publique ou des mesures fiscales discrétionnaires. Ces dispositions ont dû être inscrites dans la législation nationale au plus haut niveau (constitutionnel) par les pays signataires. Celui qui ne devait être qu’un amendement au PSC est devenu un Traité à part, puisqu’il n’a pas recueilli l’unanimité des pays dans le Conseil européen. Le Traité est un critère d’éligibilité à l’aide financière européenne du Mécanisme européen de stabilité. L’urgence de faire face à la crise et de donner des garanties supplémentaires aux pays les plus exposés par l’aide aux pays en crise a justifié l’approbation de ce Traité en tant qu’accord intergouvernemental, avec néanmoins une clause de rapatriement futur dans le cadre légal de l’Union dans les 5 ans (soit avant janvier 2018), après son évaluation. Cette clause visait à éviter qu’un processus institutionnel parallèle ne se développe en dehors des institutions communautaires. Donc, si rien n’oblige la Commission européenne à pousser à ce rapatriement, le cadre intergouvernemental du Fiscal compact prive le Parlement européen d’un contrôle sur ses décisions ; le rapatriement paraît aller dans la logique d’un renforcement de la légitimité et de la responsabilité démocratique. La transcription dans le Traité fondamental de l’Union (législation primaire) demande l’approbation de tous les États membres, mais l’introduction via une directive (législation secondaire) requiert l’approbation du

Études Économiques Groupe http://etudes-economiques.credit-agricole.com

Parlement européen et de la majorité des 28 pays du Conseil européen. Sans retranscription, le TSCG reste en vigueur mais est sujet à amendement par un vote à la majorité. La retranscription dans le cadre communautaire est donc en principe appuyée par les partis traditionnels à quelques différences près. D’un côté, les conservateurs et les libéraux poussent à son intégration dans la loi fondamentale de l’UE pour le rendre plus contraignant et pour obliger la Commission à être moins flexible dans l’interprétation des règles. De l’autre, les sociauxdémocrates soutiennent l’intégration, mais après une évaluation rigoureuse et l’ouverture d’un débat visant à rendre le TSCG plus conforme à l’objectif d’une croissance durable de l’emploi, de la compétitivité et de la cohésion sociale, alors que l’état des lieux établi par la Commission européenne s’est limité à vérifier l’adaptation des cadres budgétaires et des législations nationales (règles d’équilibre budgétaire, mécanismes automatiques de correction, institutions budgétaires nationales indépendantes de surveillance). Les gauches radicales et les partis eurosceptiques, quant à eux, rejettent complètement le TSCG. Le résultat de ce rapport de force dépendra aussi de la capacité de la Commission à proposer une modification des règles budgétaires à même de répondre à la fois aux exigences de rigueur et de flexibilité pour soutenir la croissance.

Paola Monperrus-Veroni [email protected]

France ............................................................................. 2  Net repli de la consommation des ménages en biens en octobre .......................................................2  Indice des prix à la consommation : nouvelle hausse mensuelle en novembre ................................................2  Confiance des ménages : rebond en novembre ........2 Zone euro ....................................................................... 3  L’inflation demeure très éloignée de la cible de la BCE ......................................................................3  Le taux de chômage en baisse à 8,8% en octobre ....3  Italie, Espagne : l’investissement a fortement tiré la croissance au T3 2017...............................................3 Calendrier des indicateurs ............................................ 4

Europe – L'actualité de la semaine

France



Net repli de la consommation des ménages en biens en octobre

En octobre, la consommation des ménages en biens recule de 1,9% sur un mois en volume, après une hausse de 1,0% en septembre. Sur un an, elle est en baisse de 0,6%, après +2,8% en septembre. Ce léger recul sur un mois provient principalement d’une consommation de produits énergétiques en baisse (-6,1%, après +3,3%) du fait de températures moyennes élevées pour la saison. Ce recul se justifie aussi par la réduction des dépenses en biens fabriqués (-1,7%, après trois mois de hausse). Il s’agit en particulier des dépenses en équipement du logement et en habillement.

Consommation des ménages a/a, mm3, % en biens 4

m/m, %

4 3 2 1 0 -1 -2 -3 -4

3 2 1 0 -1 -2 -3 08 09 10 11 12 13 14 15 16 17 Consommation des ménages en biens, m/m, % Consommation des ménages en biens, a/a, mm3, % (éch. dr.)

Source : Insee, Crédit Agricole S.A.

 Notre opinion – Le net recul de la consommation en biens en octobre est temporaire et lié principalement aux postes de dépense en énergie et biens fabriqués. Ce chiffre laisse un acquis de croissance nettement négatif pour le quatrième trimestre, de -1,4% en variation trimestrielle. Toutefois, on attend une normalisation du rythme de progression de la consommation des ménages dans les prochains mois, ce qui serait plus en cohérence avec l’évolution du pouvoir d’achat, dont la hausse est portée sur la période récente par des créations d’emplois dynamiques, des salaires qui accélèrent un peu et une inflation qui reste modérée.



Indice des prix à la consommation : nouvelle hausse mensuelle en novembre

Pour le mois de novembre, sur un an, l’indice des prix à la consommation progresse de 1,2%, après 1,1% en octobre. Il s’agit du quatrième mois consécutif d’accélération. Cette hausse sur un an provient en grande partie de l’énergie dont les prix augmentent de 5,5% en novembre, après 4,8%. On observe à l’inverse un freinage du rythme de progression des prix des produits alimentaires frais (+3,6%, après +4,5%). Les autres postes connaissent des hausses plus modérées. La progression des prix des services est en légère accélération sur un an (+1,1%, après +1,0%). Le recul des prix des produits manufacturés est un peu moins marqué sur un an (-0,2%, après 0,3%). A noter enfin que l’accélération des prix du tabac contribue à l’accélération de l’inflation (+4,4%, après +4,0%).

a/a, % 4

France : inflation totale et ses composantes

a/a, % 16

3

12

2

8

1

4

0

0

-1

-4

-2

-8 11

12 13 14 15 Inflation totale Prod. Manuf. Energie (ech. dr.) Source : Insee, Crédit Agricole S.A.

16 17 Alimentation Services

 Notre opinion – Pour le quatrième mois consécutif, le rythme de la hausse des prix à la consommation accélère sur un an. Toutefois, l’essentiel de cette hausse se justifie par l’évolution des prix de l’énergie tandis que l’inflation sous-jacente demeure sans élan, en hausse de 0,5% sur un an en octobre pour le quatrième mois consécutif.



Confiance des ménages : rebond en novembre

En novembre, après quatre mois de recul consécutifs, la confiance des ménages augmente de deux points par rapport au mois précédent. L’indicateur synthétique dépasse ainsi le niveau de sa moyenne de longue période de deux points, à 102 points.

Cette évolution se justifie notamment par une diminution des craintes liées au chômage, à de moindres anticipations de hausse des prix au cours des douze prochains mois et à une nette amélioration de l’opinion des ménages sur leur niveau de vie futur.

N°17/315 – 4 décembre 2017

-2-

Europe – L'actualité de la semaine

Zone euro



L’inflation demeure très éloignée de la cible de la BCE

L’indice des prix à la consommation harmonisés (IPCH) a augmenté de 1,5% en variation annuelle en zone euro au mois de novembre contre +1,4% en octobre. L’inflation est globalement restée stable sur l’ensemble de ses composantes (biens et services, alimentation et boissons) à l’exception des prix de l’énergie qui ont augmenté plus significativement. L’inflation sous-jacente est ainsi restée stable au mois de novembre à 0,9% en rythme annuel, ce qui demeure très faible au regard de la cible d’inflation de la Banque centrale européenne.

UEM : contributions à la croissance de l'inflation

% a/a 2,0 1,5 1,0 0,5 0,0 -0,5 -1,0 -1,5

15

16 17 hors énergie énergie IPCH % a/a hors énergie et alimentation

Sources : Eurostat, Crédit Agricole S.A.

 Notre opinion – Le regain de l’inflation est assez faible et semble réagir tardivement à l’accélération de la croissance observée en zone euro. La faiblesse de l’inflation sous-jacente se justifie encore par l’atonie à la fois des prix des biens manufacturés et des services.



Le taux de chômage en baisse à 8,8% en octobre

Le nombre de chômeurs s’est établi à 14,3 millions dans la zone euro en octobre, soit 1,47 million de moins qu’une année auparavant. Le taux de chômage à 8,8% en octobre poursuit sa baisse et, dans plusieurs pays, il est déjà inférieur à son niveau d’équilibre (Allemagne, Pays-Bas, Autriche et Irlande). Il est encore supérieur à la moyenne de la zone en France, en Italie et en Espagne. Nous ne connaissons pas encore la dynamique de l’emploi et de l’activité au T3 2017 mais, au T2, le rythme de croissance de l’emploi atteignait 1,6% sur un an, suffisamment pour permettre une baisse substantielle du nombre de chômeurs et pour garantir des débouchés aux inactifs revenus sur le marché du travail au rythme de 0,5% par an.

% de la population active 14

Taux de chômage 28

12

26

10

24

8

22

6

20

4

18

2

16

Zone euro

Allemagne

Italie Pays-Bas Sources : Eurostat, Crédit Agricole S.A.

France Espagne (dr.)

 Notre opinion – Bien qu’à 8,8%, le taux de chômage dans la zone euro approche son niveau d’équilibre calculé par la BCE à 8,5%. Un concept plus large du chômage (incluant les travailleurs découragés et le temps partiel involontaire) signale un taux de chômage plus élevé (18%), limitant la probabilité de tensions salariales.



Italie, Espagne : l’investissement a fortement tiré la croissance au T3 2017

Les composantes du PIB publiées par les instituts de statistiques locaux montrent une nette accélération de la croissance trimestrielle de l’investissement au T3 2017 en Italie (+3%) et en Espagne (+1,3%). C’est avant tout l’investissement hors construction qui tire ce rebond (équipement : +6% en Italie, matériel de transport : +5,4% en Espagne). Avec une hausse de la dépense de consommation assez stable à +0,3% en Italie et +0,6% en Espagne, la demande intérieure a

contribué à la croissance à hauteur de 0,7 point de PIB dans les deux pays. Bien que le commerce extérieur ait retrouvé une contribution positive (+0,1 pp), la croissance du PIB transalpin a toutefois été légèrement revue à la baisse à +0,4%, en raison d’une contribution des stocks de -0,5 point. En Espagne, la croissance du PIB a été confirmée à +0,8%, du fait d’une contribution des exportations nettes nulle et légèrement positive des stocks.

 Notre opinion – Cette accélération de l’investissement vient compenser une consommation moins dynamique, due à des créations d’emplois moins soutenues. Par ailleurs, les deux grandes économies du Sud semblent bien bénéficier de bonne tenue de la croissance de la zone euro au vu des bons résultats du commerce extérieur (l’atonie du commerce espagnol devrait être corrigée au trimestre suivant au vu des commandes). Après trois trimestres, l’acquis de croissance pour 2017 s’élève à 1,4% en Italie et 2,9% en Espagne, en ligne avec nos prévisions respectives de croissance de +1,6% et +3,1% en 2017.

N°17/315 – 4 décembre 2017

-3-

Europe – L'actualité de la semaine

Calendrier des indicateurs La semaine à venir : 

L’Eurogroupe dressera un état de l’avancement de la troisième évaluation du programme d’ajustement de la Grèce et fera le point sur la surveillance post-programme menée à Chypre et en Espagne. Cet événement sera également l’occasion de tirer un bilan des plans budgétaires soumis à la Commission. Enfin, les ministres devront élire un nouveau président de l’Eurogroupe pour succéder à M. Jeroen Dijsselbloem dont le mandat arrive à échéance à la mi-janvier 2018.

Date

Heure

04-déc 10:30 04-déc 11:00 05-déc 8:30 05-déc 9:00 05-déc 9:15 05-déc 9:30 05-déc 9:30 05-déc 9:45 05-déc 9:50 05-déc 9:55 05-déc 10:00 05-déc 10:30 05-déc 11:00 06-déc 8:00 06-déc 8:00 07-déc 6:30 07-déc 8:00 07-déc 8:00 07-déc 8:45 07-déc 8:45 07-déc 9:30 07-déc 9:30 07-déc 11:00 07-déc 11:00 08-déc 6:30 08-déc 8:00 08-déc 8:45 08-déc 10:30 08-déc 10:30 08-déc 10:30 08-déc 10:30 08-déc 10:30 Sources : Thomson Reuters,

Pays

Indicateurs

GB Markit/CIPS Cons PMI GR GDP QQ Provl. Est. SA SE PMI Services MM ES Ind Output Cal Adj YY ES Services PMI SE Ind Production YY SE New Orders Manuf. YY IT Markit/ADACI Svcs PMI FR Markit Comp PMI DE Markit Comp Final PMI ZE Markit Comp Final PMI GB Markit/CIPS Serv PMI ZE Retail Sales MM DE Industrial Orders MM NO Current Account NL CPI YY NSA DE Industrial Output MM NO Manufacturing Output MM FR Current Account FR Trade Balance, EUR, SA GB Halifax House Prices MM GB HalifaxHousePrice 3M/YY GR Unemployment Rate (Mth) ZE GDP Revised QQ NL Manufacturing Output MM DE Trade Balance, EUR, SA FR Industrial Output MM GB Construction O/P Vol MM GB Industrial Output MM GB Industrial Output YY GB Manufacturing Output MM GB Manufacturing Output YY Crédit Agricole S.A

Periode

Précédent

Nov Q3 Nov Oct Nov Oct Oct Nov Nov Nov Nov Nov Oct Oct Q3 Nov Oct Oct Oct Oct Nov Nov Sep Q3 Oct Oct Oct Oct Oct Oct Oct Oct

50,8 61,4 3,4 54,6 4,5 11,2 52,1 60,1 57,6 57,5 55,6 0,7 1,0 35,8 1,3 -1,6 2,6 -3,1 -4,7 0,3 4,5 20,6 0,6 1,4 21,8 0,6 -1,6 0,7 2,5 0,7 2,7

N°17/315 – 4 décembre 2017

Consensus Prévisions Reuters Crédit Agricole SA

Unité

0,7

%

3,6

% % %

-0,2

0,6

0,5 -0,2 3,3 -0,2 3,6

% % Mds NO % % % Mds EU Mds EU % % % % % Mds EU % % % % % %

-4-

Europe – L'actualité de la semaine

Consultez nos dernières parutions en accès libre sur Internet Date 28/11/2017 27/11/2017 24/11/2017 22/11/2017 21/11/2017 15/11/2017 07/11/2017 24/10/2017 23/10/2017 19/10/2017 12/10/2017 12/10/2017 11/10/2017 04/10/2017 04/10/2017 03/10/2017 02/10/2017 29/09/2017 25/09/2017 22/09/2017 21/09/2017 18/09/2017 04/09/2017

Titre Europe – L'actualité de la semaine France – Travail temporaire : Tendances à fin novembre Pays émergents - L'actualité de la semaine France – Transports routiers de marchandises : Tendances à fin novembre 2017 Allemagne – Enjeux politiques : quels scénarios après l’échec des négociations de la coalition Jamaïque ? France – Établissements de santé : Tendances à fin novembre 2017 France - Immobilier résidentiel : évolutions récentes et perspectives 2018 Allemagne – Scénario macro-économique 2017-2018 Chine – Conjoncture : sous la houlette du Parti France – Scénario 2017-2018 : L’embellie conjoncturelle se confirme Emerging Countries - Monthly News Digest France – Réforme du marché du travail : vers plus de souplesse Libye – Une longue guerre civile à l'issue incertaine Monde – Scénario macro-économique 2017-2018 : inflation, une aussi longue absence PRISME – L'analyse de la conjoncture et de l'actualité agricole et agroalimentaire du CA Italie – Conjoncture : une narration plus favorable France – Projet de loi de finances pour 2018 : le déficit public ramené à 2,6% du PIB Espagne – Enjeux politiques – Madrid vs Barcelone : més que un clasico Comprendre la crise du Qatar : une infographie des Economistes Royaume-Uni – La BoE suggère une hausse de taux en novembre Allemagne – Enjeux politiques : Merkel 4.0, quelles mutations politiques attendre ? Allemagne – Enjeux politiques : le bilan des années Merkel France – Conjoncture : une embellie durable ?

Thème Europe Secteurs Emergents France, transport Allemagne France, santé France, Immobilier Europe Emergents France Emergents France Emergents Monde Agro et Agriculture Italie France Espagne Qatar, Emergents Royaume-Uni Allemagne Allemagne France

Études Économiques Groupe – Crédit Agricole S.A. 12, place des États-Unis – 92127 Montrouge Cedex Directeur de la publication : Isabelle JOB-BAZILLE Rédacteurs en chef : Armelle SARDA – Paola MONPERRUS-VERONI France : Olivier ELUERE, Ludovic MARTIN Zone euro : Léopold JOUVEN, Paola MONPERRUS-VERONI, Anna SIENKIEWICZ, Philippe VILAS-BOAS Royaume-Uni, Irlande, pays scandinaves : Slavena NAZAROVA

Documentation : Dominique PETIT Statistiques : Robin MOURIER Réalisation et Secrétariat de rédaction : Véronique CHAMPION Contact : [email protected]

Consultez les Études Économiques et abonnez-vous gratuitement à nos publications sur : Internet : http://etudes-economiques.credit-agricole.com iPad : application Etudes ECO disponible sur App store Android : application Etudes ECO disponible sur Google Play Cette publication reflète l’opinion de Crédit Agricole S.A. à la date de sa publication, sauf mention contraire (contributeurs extérieurs). Cette opinion est susceptible d’être modifiée à tout moment sans notification. Elle est réalisée à titre purement informatif. Ni l’information contenue, ni les analyses qui y sont exprimées ne constituent en aucune façon une offre de vente ou une sollicitation commerciale et ne sauraient engager la responsabilité du Crédit Agricole S.A. ou de l’une de ses filiales ou d’une Caisse Régionale. Crédit Agricole S.A. ne garantit ni l’exactitude, ni l’exhaustivité de ces opinions comme des sources d’informations à partir desquelles elles ont été obtenues, bien que ces sources d’informations soient réputées fiables. Ni Crédit Agricole S.A., ni une de ses filiales ou une Caisse Régionale, ne sauraient donc engager sa responsabilité au titre de la divulgation ou de l’utilisation des informations contenues dans cette publication.

N°17/315 – 4 décembre 2017

-5-