Bulletin_automne 2011 - Cerdi

20 oct. 2011 - Bity Diene, Maître de Conférences en Sciences Economiques. (concours ... Bity a obtenu un doctorat en sciences économiques, ... appliquée.
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Le Bulletin du CERDI Automne, 2011 publications A2011.15, Théorie des jeux et applications, Economica, collection: Corpus Economie, 2011, V.Dequiedt, J.Durieu, Ph.Solal A2011.14, Croissance, Inégalités et pauvreté: le cas des immigrants au Canada, In : M.Kerleau, S.Laguérodie, JL.Outin, Crise, inégalités et pauvretés, Presses Universitaires de Louvain, 2011, C.Batisse, N.Zhu

working papers 2011.29: “Transmission des chocs de prix internationaux: le cas du riz au Burkina Faso” , F.Badolo 2011.28: “Are grain markets in Niger driven by speculation?”, C. Araujo-Bonjean, C. Simonet 2011.27: “Assessing the World Bank’s influence on the good governance paradigm”, G. Diarra, P. Plane 2011.26: “Firm Productivity and Investment Climate in Developing Countries: How Does Middle East and North Africa Manufacturing Perform?”, P. Plane, M-A. Veganzones, T. Kinda 2011.25: “Exchange Rate Undervaluation and Manufactured Exports: A Deliberate Strategy?”, R. Nouira, P. Plane, K. Sekkat 2011.24: “Is VAT stabilizing?”, C. Ebeke, H. Ehrhart 2011.23: “Oil rents, governance quality, and the allocation of talents in developing countries”, C. Ebeke, L.D. Omgba 2011.22: “The consequences of Fiscal Episodes in OECD Countries for Aid Supply”, S.K. Gnangnon 2011.21: “Are Foreign Aid and Remittances a Hedge against Food Price Shocks in Developing Countries?”, JL. Combes, C. Ebeke, M. Ntsama Etoundi,T. Yogo 2011.20: “Legal origin, colonial origin and deforestation”, S. Marchand 2011.19: “Exploring the Nature of Strategic Interactions in the Ratification Process of the Kyoto Protocol”, A. Sauquet 2011.18: “Taxe carbone globale, effet taille de marché et mobilité des firmes”, N.Exbrayat, C. Gaigne, S. Riou

publications sur www.cerdi.org/publications

Dernières publications ............................................................................................... p.1 L’actualité du développement ..................................................................................... p.1 Manifestations ........................................................................................................... p.1 Cerdi news ................................................................................................................. p.2 Du côté des doctorants ................................................................................................. p.2 En visite chez nous ...................................................................................................... p.2 Zoom sur la recherche : point de vue ......................................................................... p.3 Le Cerdi sur le terrain ................................................................................................ p.3 Zoom sur les formations ............................................................................................ p.4 Vie étudiante ............................................................................................................. p.4

L’actualité du développement L'Ecole d'Economie de Clermont-Ferrand: une réalité qui doit être consolidée Depuis la création de la Toulouse School of Economics (TSE) et de la Paris School of Economics (PSE), le terme d'école universitaire est associé en France à l'idée d'excellence: excellence des formations de master, Par excellence du Doctorat, excellence de la recherche. Philippe Il peut paraître présomptueux de promouvoir DULBECCO Président de aujourd'hui à Clermont-Ferrand, au sein de l'Université l’Université d'Auvergne, une école d'économie qui aurait demain la d’Auvergne même visibilité nationale et internationale que ses grandes sœurs. Et pourtant, l'Ecole d'Economie de Clermont-Ferrand est déjà une réalité qui appelle une consolidation institutionnelle pour que l'économie du développement international puisse continuer à se développer. Les formes prises par cette réalité sont bien connues des économistes clermontois et bien au delà. - Une identification forte et reconnue dans le domaine de l'économie du développement international. La focalisation en lieu et place de l'effet taille. - Une recherche de haut niveau, exigeante et sans concession, privilégiant les meilleurs colloques et supports de publication seuls à même de mobiliser les enseignantschercheurs et chercheurs du CERDI. - Une offre de formation d’excellence et qui répond aux attentes des très nombreux étudiants, économistes, qui choisissent l'Université d'Auvergne pour préparer non seulement un diplôme mais aussi une insertion professionnelle à la hauteur de leurs ambitions. - Une relation étroite, organique, entre la recherche et les formations, depuis le magistère jusqu'au post-doctorat, et qui se nourrit d'une proximité bâtimentaire permettant de maximiser ce lien indispensable entre les équipes pédagogiques et les étudiants. - Une forte capacité à mobiliser les partie-prenantes, réseaux scientifiques, partenaires institutionnels, milieux socio-économiques autour d’une ambition scientifique et pédagogique partagée. - Une volonté de se confronter à la concurrence des appels à projet nationaux et internationaux, sans complexe et avec détermination. Peu d’universités peuvent se prévaloir d’avoir su réunir autant d’atouts. Le CERDI et l’offre de formation de master en économie se sont vus décernés par l’AERES la meilleure cotation possible, A+. La FERDI a été précurseur pour mobiliser de manière innovante les partenaires du CERDI autour de projets de développements ambitieux. Le réseau international CERDI est une réalité avec peu d’équivalent en Europe. L’excellence du CERDI vient d’être couronnée par les résultats de l’appel à projet très élitiste « Laboratoire d’excellence ». Ces atouts représentent aujourd’hui les fondations stables et pérennes de l’Ecole d’Economie de Clermont-Ferrand. Sa reconnaissance institutionnelle dans le cadre du prochain contrat quinquennal ne sera que le point d’aboutissement d’une longue démarche entamée il y a plus de 30 ans. Elle constituera aussi un nouvel atout qui se révèlera déterminant dans un contexte universitaire en profonde mutation.

Manifestations 20–21 octobre 2011, Cerdi, Clermont-Fd 8th International Conference on the Chinese Economy (New Challenges for China’s Economy) http://cerdi.org/chine2011.html 24–25 octobre 2011, Cerdi, ICTD, Ferdi, Clermont-Fd Conférence Internationale : Fiscalité et développement: des réformes, et après ? http://www.cerdi.org/evenements/clermont-ferrand-24-et-25-octobre-2011-fiscalite-et-developpement-des-reformes-et-apres.html

Le Bulletin du CERDI ISSN : 2110 – 6037 Directeur de la publication : Patrick Plane Rédacteur en chef : Claudio Araujo Responsable d’édition : Catherine Lefort Webmaster : Vincent Mazenod Ont contribué à ce numéro : Ph. Dulbecco, C. Araujo, B. Laporte, J-L. Combes, S. Bertoli, B. Diene, E. Boubtane, A. Pelissier, A. Cazals, S. Sy

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CERDI News

En visite chez nous

Centre International pour la Fiscalité et le Développement (CIFD)

Octobre - Décembre BOCCANFUSO Dorothée, U. de Sherbrooke De Melo Jaime, U. de Généve FAFCHAMPS Marcel, U. d’Oxford. FOUCAULT Martial, U. de Montréal HOTTE Louis, U. d’Ottawa SAVARD Luc, U. de Sherbrooke STAGE Jesper, Mid Sweden University TANIMOUNE Nasser, U. d’Ottawa

Centre d’excellence N. NENOVSKY, LEO, U. Orléans Après l’évaluation A+ du laboratoire (cf. Bulletin du Cerdi, été 2011) par l’AERES, c’est au tour des formations d’avoir la notation maximale. L’AERES souligne la très grande qualité des masters de la mention “Analyse économique et développement international” grâce à ses liens avec la recherche de haut niveau, la qualité des débouchés professionnels et sa forte internationalisation. Du côté de la Licence en économie à la Faculté, l’AERES a conféré la note A, ce qui place Clermont-Fd comme un pôle très attractif dans le domaine des Sciences économiques.

Nouveaux arrivants Bonne arrivée

Le CIFD a été créé le 15 novembre 2010, grâce à l’appui d'un financement, sur une période de 5 ans, du Ministère chargé du développement international (DFID) du gouvernement britannique. L’agence pour le développement international (NORAD) du Ministère norvégien des affaires étrangères a apporté un financement complémentaire. Des financements additionnels sont également attendus. Le CIFD a été constitué comme un consortium d'organisations et de personnes ayant répondu avec succès à un appel d'offre international de la DFID. Le CIFD souhaite soutenir, financer et collaborer avec des organismes de recherche et de gestion des connaissances, partageant ses objectifs, et ayant la volonté d'aider les pays à faible revenu à développer des compétences dans le domaine de la fiscalité. Plusieurs membres du CERDI ont été à l’initiative de ce programme qui compte parmi les partenaires fondateurs ActionAid, African Tax Administration Forum, Institute of Development Studies, NORAD, University of Oxford Centre for Business Taxation, Zambia Revenue Authority, … + d’info : http://www.cerdi.org/ictd.html

Du côté des doctorants Soutenances de thèses

Simone Bertoli

Ekrame Boubtane

Bity Diene

Simone Bertoli, Maître de Conférences en Sciences Economiques – Chaire mixte, CNRS-Université d’Auvergne (concours 2011). Simone a obtenu un doctorat en économie du développement à l’Université de Florence en 2007. Après le doctorat, il a travaillé à l'Institut pour la Recherche sur l'Emploi (IAB) à Nuremberg, et il a été post-doctorant à l'Institut Universitaire Européen. L’économie du développement est le sujet central de ses recherches dans lequel il étudie trois thèmes principaux : les politiques d'aide au développement, les crises monétaires dans les pays émergentes et les migrations internationales. Il a publié, entre autres, dans les Annales d'Economie et de Statistique, World Bank Economic Review, Applied Economics, Economics Letters and Development Policy Review. Il a intégré le CERDI en septembre 2011. Ekrame Boubtane. Maître de Conférences en Sciences Économiques (concours 2011). Après un DEA de macroéconomie à l’Université Paris 1 et un diplôme de Statisticien-Économiste à l’École Nationale de la Statistique et de l'Administration, Ekrame a soutenu sa thèse en décembre 2010 à l’École d’Économie de Paris, Centre d’Économie de la Sorbonne, Université Paris 1. Ses travaux de recherche portent sur les effets des migrations internationales sur le marché du travail et sur la croissance économique. Elle a publié dans la Revue Economique. Bity Diene, Maître de Conférences en Sciences Economiques (concours 2011). Bity a obtenu un doctorat en sciences économiques, avec Label Européen en cotutelle des Universités de Strasbourg et Catholique de Louvain. Ses thèmes de recherche portent principalement sur la croissance et le développement (santé, éducation et démographie), la modélisation macro-économique et l’économétrie appliquée. Ses contributions ont été présentées à des conférences internationales en économie et publiées dans des revues scientifiques telles que The International Journal of Ecology and Development, Mathematical Population Studies, International Journal of Economic Theory et Journal of African Economies.

Le CERDI sur … le web facebook Rohen D’AIGLEPIERRE, 4 octobre 2011, “Économie de l’éducation dans les pays en développement : Cinq essais sur l’aide internationale à l’éducation, la nature publique ou privée de l’enseignement, le choix des parents, l’efficience des collèges et la satisfaction des enseignants” Zhicheng LIANG, 10 octobre 2011, “Taux de change réel et répartition des revenus en Chine” Hélène EHRHART, 24 octobre 2011, “Essais sur la composition des recettes fiscales dans les pays en développement”

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Émilie CALDEIRA, 24 octobre 2011, “Essais sur la décentralisation dans les pays en développement” Clémence VERGNE, 26 octobre 2011, “Essais sur les défaillances des marchés politiques et les élections dans les pays en développement – Une contribution à la nouvelle économie politique” Sébastien MARCHAND, 27 octobre 2011, “Institutions and deforestation in developing countries”

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Zoom sur la recherche : Point de vue Déterminants de la déforestation : le puzzle de l’Amazonie brésilienne La déforestation en Amazonie occupe une place importante dans le débat public mondial depuis plus de deux décennies. Cette déforestation soulève trois inquiétudes principales liées à la perte de biodiversité, à l’augmentation de l’effet de serre et aux changements de mode de vie des populations indigènes. Le débat est particulièrement vif au Brésil qui abrite plus de 80% de la forêt amazonienne. Bien que l’Institut brésilien de Recherche Spatiale (INPE) mette en avant des signes encourageants d’un ralentissement du taux de déforestation – les surfaces défrichées ont diminué, entre juin et juillet 2011, de 312 à 225 km² – les dernières données du rapport de l’Institut de l’Homme et de l’Environnement en Amazonie (Imazon, juin 2011), indiquent que la forêt amazonienne a reculé de 42% par

Exploitation du bois au long du fleuve Amazonas

rapport à juin 2010. Ainsi, malgré la mise en place par l’Etat brésilien de nombreuses mesures visant à protéger la forêt, le processus de déforestation demeure mal connu et apparait échapper à tout contrôle. Du point de vue théorique, il existe pourtant une littérature bien établie sur les causes de la déforestation. On considère d’abord que les facteurs environnementaux, tels que la qualité des sols et le climat, sont des facteurs prédisposant à la déforestation. Ensuite, les facteurs immédiats de la déforestation sont liés au développement des infrastructures – notamment des voies de communications – à l’intérieur des zones forestières, résultat d’une politique gouvernementale volontariste ou d’un système d’incitation favorable au développement des activités forestières, agricoles et de l’élevage. Les facteurs macroéconomiques jouent également un rôle important dans la déforestation, en particulier : le niveau de revenu et sa distribution, les politiques régionales et sectorielles de développement, la politique fiscale, le progrès technique et la croissance démographique. Plus récemment, il est apparu que la préservation du capital forestier dépend de façon cruciale de la qualité des institutions. Ainsi, la difficulté à faire respecter les droits de propriété sur la terre peut être considérée au Brésil comme un facteur favorisant la déforestation.

Les études empiriques se heurtent à la difficulté d’établir des relations causales entre ces facteurs et la déforestation et font apparaître des résultats ambigus et contradictoires. De plus, certains facteurs sont encore mal exploités dans la littérature. C’est le cas des revenus hors exploitation qui peuvent jouer un rôle important dans l’atténuation ou l’intensification de la déforestation. En contrôlant par la taille de la ferme et par le statut juridique des producteurs, les résultats de l’étude de Araujo, Combes et Feres (2011) suggèrent qu’une augmentation du revenu hors ferme réduit la déforestation. Une explication possible de ce résultat est qu’une hausse du revenu hors ferme augmente le coût d’opportunité des activités agricoles. Celles-ci deviennent moins attractives, réduisant ainsi la pression sur la forêt. Claudio Araujo Cerdi, UdA En savoir plus Araujo C., C. Araujo-Bonjean, J-L. Combes, P. Combes-Motel et E. Reis, 2009, “Property rights and deforestation in the Brazilian Amazon”. Ecological Economics, 68, 2461–68. Araujo C., J-L. Combes et J.G. Feres (2011), “Déforestation en Amazonie brésilienne : le rôle du revenu non-agricole et de la taille de la ferme”, Etude et Documents CERDI, 2011.

Le CERDI sur le terrain Appui à la modernisation des douanes en Afrique au Sud du Sahara Par Bertrand Laporte CERDI, Université d’Auvergne

Anne-Marie Geourjon et moi-même sommes engagés dans un projet du centre d’assistance technique du FMI pour l’Afrique de l’Ouest (AFRITAC de l’Ouest) pour mettre en place un système d’analyse et de gestion des risques en douane « moderne » dans quatre pays d’Afrique de l’Ouest : Le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal. Une analyse statistique simple au premier stade du projet, puis le recours à l’économétrie dans un second temps, permettent de calculer un score qui reflète la probabilité de fraude de chaque nouvelle opération commerciale (les déclarations en douane dans la terminologie douanière). Cette probabilité est estimée à partir d’un modèle Probit ou Logit. Cette approche économétrique s’insère dans un système plus complexe qui mobilise aussi des procédures douanières plus traditionnelles. Les opérations commerciales les plus risquées sont ainsi ciblées, déclenchant un contrôle approfondi des marchandises. L’objectif d’un tel système est de réduire le nombre de contrôles effectués en première

ligne, c’est-à-dire au moment de l’entrée de la marchandise sur le territoire national (au poste frontière, à l’aéroport ou au port), et de reporter les contrôles en seconde ligne, i.e. dans l’entreprise. En effet, c’est en première ligne que le risque de collusion entre agent des douanes et importateur est le plus élevé. Réduire les opportunités de corruption réduit les coûts de transaction pour les opérateurs économiques et améliore l’efficience des services de collecte de l’impôt. Les systèmes mis en place sont performants car ils permettent une réduction substantielle le nombre de contrôles, sans risque pour la collectivité, i.e. sans entraîner de pertes de recettes pour l’État, et sans accroître les dangers pour les utilisateurs des marchandises. Ainsi, en contrôlant moins de 20% des opérations commerciales (au lieu de 70 à 80% actuellement), ces systèmes arrivent à capter la quasi-totalité des fraudes. L’ a p p r o p r i a t i o n d u s y s t è m e p a r l’administration des douanes est la clé de la

Port de commerce à Djibouti

réussite du projet. Dans chaque pays où nous intervenons, une cellule d’analyse et de gestion des risques a été créée, dotée de personnels de la douane motivés, avec des compétences en analyse de données, en renseignement et contrôles douaniers et en programmation informatique. L’assistance technique portée à cette cellule se fait sur une période de 3 ans, avec environ 2 missions par an, chaque fois conditionnées par la réalisation d’objectifs intermédiaires.

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Zoom sur les formations Formations de la Faculté des Sciences Economiques et de Gestion, Université d’Auvergne

L'enseignement de la spécialité recherche “Economie du Développement” vise donner à un petit nombre de jeunes économistes, à partir de bases solides en analyse économique, une formation poussée à l'analyse des conditions et des politiques de développement, tant dans leurs aspects internes qu'internationaux, l'examen des liens entre les principes de base de l'analyse économique et les conditions de leur application aux situations réelles du sousdéveloppement et de la transition jouant dans cette formation un rôle essentiel. La spécialité “Economie du développement”, dont le prolongement normal est la thèse de doctorat, vise à répondre à un besoin spécifique. En effet, l'acuité des problèmes liés à la réforme de la politique économique dans les pays en développement et en transition vers l'économie de marché, a été particulièrement manifeste au cours des quinze dernières années. Elle a fait apparaître le manque de personnels de haute qualification pour l'analyse du développement économique. Le besoin de formation dans ce domaine est reconnu par les principales institutions internationales travaillant dans le domaine du développement comme par les

Le master recherche « Economie du développement » Responsables : Jean-Louis Combes et Alexandru Minea Professeurs à l’Université, CERDI

Séminaires d’économie du développement

responsables français de la coopération. L’enseignement donne une place prépondérante au travail personnel sous la forme d’étude de textes et de la réalisation d’un mémoire de recherche. Par ailleurs, la maîtrise de l'anglais est indispensable : une partie des enseignements a lieu en anglais (grâce en particulier à la présence des professeurs invités anglophones). La spécialité s’appuie sur le CERDI où de très fortes synergies lient les activités de recherche du laboratoire et les activités d’enseignement. Les cours ont lieu dans les locaux du

laboratoire ce qui facilite la proximité entre d’une part les enseignants-chercheurs et les doctorants et, d’autre part, les étudiants du master. Les étudiants peuvent bénéficier des interventions de professeurs invités en poste dans des universités étrangères intervenant de façon régulière au cours de leurs séjours clermontois. Les étudiants bénéficient également des interventions de personnalités extérieures connues pour leur expérience professionnelle en matière d'économie internationale et de développement, provenant en particulier des institutions françaises de coopération pour le développement, des principales institutions internationales actives dans le domaine du développement et des grandes banques ou entreprises ayant une part importante de leur activité à l'étranger. L’accès à cette spécialité permet aux étudiants de bénéficier de l’accréditation Magistère. Par ailleurs, en raison de la compatibilité des emplois du temps, l’étudiant peut également préparer une deuxième spécialité indifférenciée : “analyse de projets de développement”.

Dans le prochain numéro : Master Finances publiques

toutes les formations sur www.cerdi.org/formations

Vie étudiante Retour de stage et rentrée universitaire : panorama de la vie au CERDI Les Cerdiens font leur rentrée universitaire depuis la semaine du 19 Septembre et pour les “anciens” les vacances d’été ont rimé avec stage à l’étranger ! Les étudiants de toutes les promotions, du Magistère 1 au Magistère 3, en passant par les Masters Économie de la Santé et Développement Durable, valident leur année universitaire par des stages qui leur permettent d'approfondir leurs connaissances et de développer leurs compétences professionnelles. Traditionnellement, beaucoup d’étudiants sont accueillis dans les pays d’Afrique de l’Ouest, mais ces dernières années les destinations de stage se sont diversifiées, notamment en direction des pays d’Amérique du Sud et d’Asie du Sud-est. L’illustration en est parfaitement donnée par un stage en Master Développement Durable, toujours en cours, sur l’île de Sumatra en Indonésie. L’étudiante travaillant sur “l’analyse des processus de construction de deux indicateurs géographiques en Indonésie et de leur impact sur le développement territorial”, a dû apprendre le Malais durant trois semaines dans un centre de langue avec hébergement en famille d’accueil. Actuellement, l’étudiante poursuit le stage avec quatre mois sur le terrain. Les institutions internationales sont aussi un berceau d’accueil pour les Cerdiens. Sohkna, étudiante alors en Magistère 2 a effectué un stage au sein du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) à New York, au

Bonne rentrée à tous les Cerdiens et Bienvenue aux nouveaux Bureau des étudiants Doctorants : F.Léon, A.Pélissier, C.Simonet, F.Aubéry Magistère 3 : P.Baraton, R.Belisle-Fabre Magistère 2 : Y.Yvergniaux, A.Reichenbach Magistère 1 : I.Baudran, F.Pauly Master DD : J-G.Malavaux, D.Kpolo Master Santé : A.Lannuzel, M.Anthony

En savoir plus [email protected] http://cerdi.forumactif.info/forum.htm http://africavenir.free.fr [email protected] http://www.ong-psf.org [email protected]

Bureau Régional pour l’Afrique et a participé à l’élaboration du premier rapport concernant la sécurité alimentaire en Afrique Sub-saharienne. De retour de son stage, Sohkna dresse un bilan très positif de ces quatre mois grâce auxquels elle a pu élargir ses connaissances mais aussi s’épanouir dans une expérience enrichissante tant au niveau professionnel que personnel. Enfin, preuve de la mobilité des Cerdiens, un étudiant du Master Économie de la Santé est actuellement impliqué dans un stage nécessitant des séjours sur le terrain en République Démocratique du Congo, au Malawi, au Mozambique et en Afrique du Sud afin de mener des enquêtes sur des hôpitaux dans le cadre d’une étude avec ITG consultant via Médecins Sans Frontières. Comme chaque année, les associations du CERDI continuent de rythmer la vie étudiante. L’Association des Etudiants du Magistère de Développement (AMADE), qui rassemble les étudiants de toutes les promotions, mobilise encore cette année les Cerdiens autour de projets culturels, pédagogiques et sportifs. Africavenir et Projeter Sans Frontières poursuivent quand à elles leur mobilisation et leurs projets dans les pays en développement et accueilleront, comme chaque année et avec grand plaisir, les nouveaux adhérents. N’hésitez pas à consulter leur site internet et à les contacter.

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