Beijaflore - Compte rendu du Salon M2M 2012 - v1a - MtoM & Objets ...

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MARKETING & INNOVATION

Beijaflore Marketing & Innovation présente le compte-rendu du

Salon M2M 2012

3, 4 et 5 avril 2012 - Paris Expo - Porte de Versailles Compte-rendu réalisé par : Alexis KINZELIN - Bertrand CHEYROUX - Sarah AIT SAID Frédéric LEDUC- Dan COHEN – Philippe BLEHAUT

Confidentiel – Propriété Beijaflore

#1

Sommaire Le salon Machine to Machine 2012 7ème édition du Salon M2M Les tendances de 2012

Compte-rendu rendu des conférences

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#2

7ème édition du Salon Machine to Machine Le Machine to Machine (M2M ou MtoM) MtoM est aujourd’hui au cœur de beaucoup de débats. A l’heure de la maison intelligente, de la voiture communicante, des Smartphones et des tablettes numériques,, le M2M apparaît comme médiateur entre les TIC et les objets intelligents intelligent et communicants. L’objectif objectif est de faire dialoguer ces objets avec les systèmes d'information adéquats. Les avantages des services M2M sont indéniables. La transformation des dispositifs isolés en machines communicantes améliore les processus de fabrication, fabrication, de distribution, les expériences client et permet d’accroître le retour sur investissement. Comme chaque année, le cabinet de conseil Beijaflore a participé activement aux trois journées du salon M2M 2012, en assistant aux conférences et en échangeant échangeant avec les exposants. exposants Le compterendu suivant tente de tracer une synthèse du contenu des différentes interventions.

Les tendances de 2012 C’est indéniable, le M2M poursuit, en 2012, son élan de croissance de 2011. Le marché du M2M mondial est estimé à quelque 23 Milliards d’euros à l’horizon 2013. Avec l'extension de son utilisation, les technologies de communications inter-objets inter objets concernent de plus en plus d’utilisateurs, d que ce soit au sein de l'entreprise à l'origine du projet ou des utilisateurs de la solution. S'ils demeurent toujours très techniques et impliquent forcément de nombreux partenaires, ces projets concernent également de plus en plus les métiers. Les objets communicants permettent la mise en place d'innombrables applications de géolocalisation géolo et de traçabilité. Le M2M interagit en outre avec les applications d'entreprise, qui passent souvent par le Cloud, une architecture radicalement différente. Les technologies et solutions M2M apportent des réponses innovantes et performantes à bon bon nombre de préoccupations des pouvoirs publics. C'est le cas par exemple du comptage intelligent (eau, gaz, électricité), ou de l'éco-taxe l'éco sur les poids lourds. Le M2M facilite la gestion des logements, de l'énergie, de l'environnement, des déplacements ett de l'information qui sont considérés comme les piliers de la ville numérique. En apportant des réponses à diverses contraintes réglementaires, le M2M est aussi un moteur d'innovation et de progrès. Il peut ainsi susciter d'autres idées et évolutions, que les pouvoirs publics pourront reprendre à leur compte. Bref, les usages sont multiples et variés, les technologies ont été adoptées par les acteurs du marché, un cercle vertueux est en cours de mise en place. place Mais quels sont aujourd'hui les facteurs clés clés de succès du M2M ? Quels sont les secteurs les plus porteurs ? Quelles sont les tendances technologiques et les évolutions fonctionnelles ? A travers les différentes conférences auxquelles elle a assisté et grâce à son expertise en matière d’innovation, l’équipe Beijaflore a tenté de répondre à ces problématiques.

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#3

Compte-rendu rendu des conférences Les facteurs clés de croissance et les tendances du Machine to Machine Conférence du 3 avril de 10h à 12h

Bien gérer son projet M2M Conférence du 3 avril de 14h30 14 à 16h

Industrialisation ndustrialisation : les process et les outils gagnants Conférence du 4 avril de 10h à 11h30 11

Technologie, echnologie, réglementation et pouvoirs publics publics : un cercle vertueux Conférence du 4 avril de 14h30 à 16h

Le M2M par l'exemple : un florilège d'applications d'applications réussies Conférence du 5 avril de 10h à 11h30 11

M2M et environnement Conférence du 5 avril de 14h à 15h30 15

Source: lemonde.fr - solution aux entreprises

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#4

Les facteurs clés de croissance et les tendances du Machine To Machine Conférence du 3 avril 2012

Thèmes abordés Faisant fi de toutes les crises, le M2M poursuit sa croissance ; tous les analystes s'accordent sur des croissances à deux chiffres, généralement plus proches de 30 ou 40 % que de 10 %. L'iDate l'estime à 27,7 milliards d'euros au niveau mondial à l'horizon 2013. Le M2M sert d'ailleurs de plus en plus de relais de croissance aux opérateurs de télécommunications, le nombre des cartes SIM concernées se multipliant : encore à 1% du marché il y a quelques années, il est aujourd'hui de 5 % selon l'ARCEP (et flirte même avec les 10 %, selon certaines études). Quant à la consumérisation de ce marché, longtemps évoquée mais aujourd'hui sur le point de devenir effective, elle en démultiplie encore les effets. Quels sont aujourd'hui les facteurs clés de succès succès du M2M ? Les secteurs les plus porteurs ? Quelles sont les tendances technologiques et les évolutions fonctionnelles ?

Intervenants Olivier BEAUJARD Philippe WANG Gilles GUEDJ Benoît TOURNIER Calos MORENO Franck MOINE Nicolas JORDAN Benoit HERR

Vice President Market Development, SIERRA WIRELESS Directeur Développement & M2M, SFR Business Partner M2M, ORANGE BUSINESS SERVICES Directeur Business Développement M2M, SAGEMCOM Conseiller Scientifique de la BU FI&SA, INEO Directeur de la Business Unit M2M, BOUYGUES TELECOM VP Marketing & Business Development, ACTILITY Journaliste IT, IT, Animateur de la conférence [A mettre dans ttes les confs]

Idées clés en bref Aux portes de l’industrialisation, le marché M2M dispose dorénavant d’infrastructures M2M (SIM, modules, serveurs…) en plein développement au niveau mondial, avec des applications phares dans les secteurs de la sécurité et de l’automobile. Cela ne se reflète malheureusement pas en termes de valeur. Des efforts restent à faire sur la valeur ajoutée ajoutée même autour des usages, autour des nouveaux segments tels que la santé ou les voitures communicantes. Ces efforts sont à appliquer sur la qualité de service et sur le partage des infrastructures pour accentuer la massification du marché qui permettra, via une baisse des coûts, coûts une pleine industrialisation des services M2M.

Introduction Associés aux chiffres de l’IDATE DATE (Institut De l'Audiovisuel et des Télécommunications Télécommunications en Europe), Europe) les 900 millions de dollars de modules M2M dépensés en 2011 et les 40 millions de cartes carte SIM M2M en circulation dans le monde confirment un début de massification du marché. Après l’évolution fulgurante en 2010 du nombre de cartes carte SIM M2M vendues en France (+ 68%), le nombre de cartes SIM M2M activées est passé de 2,6 millions millions fin 2010 à 3,3 millions à fin 2011. 2011 Cela ne représente « que » 4% des cartes SIM activées. Les opérateurs français se sont jusqu’à présent concentrés sur les principaux segments ayant porté le marché, marché tels la sécurité avec la télésurveillance, le marché march du grand public avec les avertisseurs de radar, le fleet management et la monétique. « Mais quels seront les nouveaux segments de demain pour atteindre l’objectif des 15 millions de cartes SIM activées d’ici à 2015 ?»

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#5

Nouveaux arrivants sur le marché du du M2M, les collectivités s’annoncent de plus en plus demandeuses de solutions M2M. Orange en est un des principaux artisans avec le programme « Smart City » dans le domaine des services liés à la collectivité (électricité, eau et gaz) et des transports (voitures itures connectées et transport public), notamment avec la ville de Nice. Orange complète sa stratégie M2M par sa joint-venture join montée en 2011 avec Veolia olia Eau : « m2ocity », opérateur spécialisé dans la télé-relève de compteurs intelligents d’eau et de données donn environnementales. A noter aussi que Bouygues Télécom se distingue dans l’automobile utomobile par son partenariat débuté très tôt avec PSA, et dans le Smart Home en s’appuyant sur la synergie du groupe Bouygues entre l’habitation (Bouygues Immobilier) et les systèmes connectés (Bouygues Télécom). com).

Prévisions En 2011, un tiers des modules M2M vendus appartenait au domaine du transport (automobiles, camions, bus ett trains), 18% dans l’énergie (Smart Metering) etering) et 10% dans les modules de télépaiement. Les prévisions ns pour 2015 annoncent plus de la moitié dans les transports notamment grâce aux nombreux déploiements de systèmes d’appel d’urgence (exemple d’ECall en Europe) et de géolocalisation de véhicules volés (Brésil). Source : Analysys Mason, 2012

Essentiellement grâce aux voitures qui vont devenir communicantes, une croissance significative est attendue au niveau mondial ces dix prochaines années avec une évolution du nombre de machines connectéess de 62 millions en 2010 à 2,1 milliards en 2020. Deux eux composantes clés sont à prendre en compte compte dans la démarche des acteurs M2M : La standardisation qui permet la démocratisation des capteurs L’augmentation de l’autonomie énergétique des capteurs, nécessaire sans alimentation électrique Par ailleurs, le marché du M2M, actuellement en pleine croissance, fait l’objet d’une très forte concurrence, renforcée par l’arrivée récente du 4ème 4 opérateur (Free Mobile). Mobile Le secteur de l’énergie compte aussi participer à la massification. Des solutions devraient bientôt voir le jour dans l’automatisation des services de chauffage, participant ainsi à l’économie des citoyens et à la réduction des consommations de CO2. De réels problèmes sont tout de même à anticiper dans ces mises en œuvre telles que la convergence des standards et des protocoles interopérables, interopérables, notamment dans les applications permettant le contrôle des objets de la maison. L’ETSI M2M trouve ainsi toute sa place en effectuant un travail conséquent de partage d’applications et d’infrastructures communes. communes « Le marché du M2M : croissance versus v valeur » Face aux 4% de croissance du marché de la téléphonie mobile mondiale, les évolutions 2011 de croissance de 20 % des cartes SIM M2M et 30% des modules M2M confirment les bonnes perspectives du développement des infrastructures M2M. Ce n’est malheureusement malheureusement pas le cas en termes de valeur, du fait principalement de la limitation des débits en 2G.

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Déploiements loiements M2M prévus sur la 4G Les trois principaux opérateurs français sont actuellement en phase d’expérimentation 4G (Marseille et Lyon) pour un déploiement éploiement généralisé cible en 2013, avec peu de visibilité sur des projets M2M en 4G. En raison de la complexité de l’écosystème M2M, les modèles économiques de base doivent être respectés, et ceci est d’autant plus vrai en période de crise. La contrainte de l’interopérabilité des systèmes 2G/3G/4G multiplie de surcroît par trois le coût des modules 4G interopérables ; la nécessité de la 4G dans les solutions M2M restant encore à démontrer. « Mais qu’en est-il de la vidéo dans les voitures communicantes ? » Bien que ce marché des gros volumes soit pour l’instant plus dédié aux USA, les opérateurs et constructeurs télécoms européens ont mis un temps considérable pour assurer l’interopérabilité et la stabilité des technologies radio 2G et 3G. Cette dernière reste préconisée par les opérateurs pour les systèmes de vidéo et télésurveillance.

Le M2M, un concept pas uniquement uniqueme basé sur la carte SIM Pour communiquer facilement, il est nécessaire d’avoir un réseau sans fil,, d’où le besoin de la carte SIM pour les réseaux cellulaires. cellulaires. Néanmoins le M2M n’est pas dépendant des technologies réseau 2G/3G basées sur carte SIM, avec l’exemple des courants porteurs (éclairage public, éclairage routier…). Cela étant, laa technologie radio reste tout de même plus adaptée que les courants porteurs parce qu’elle s’affranchit des coupures coupur de courant et qu’elle permet la cohabitation entre les différentes bandes de fréquence. fréquence

Le M2M au service de l’automobile utomobile Les constructeurs automobiles distinguent les services de sécurité de type Ecall dont le coût est pris en charge uniquement par le constructeur, des services pris en compte par le constructeur lors de l’intégration et reportés sur la facture de l’acheteur final (exemple des services liés à la conduite ou à l’infotainment). La bataille autour de la data est donc lancée entre les opérateurs pour la virtualisation et le traitement des données utilisateurs. A tritre d’exemple, exemple, Bouygues Telecom s’est engagé dans un partenariat avec PSA pour le développement d’un service de gestion gestion de la relation client Peugeot Connect Apps,, avec mise à disposition de clés 3G dans des modules Sierra Wireless. Bouygues compte ainsi sélectionner les contenus, et les mettre à disposition des clients PSA via son Application Store.

Peugeot Connect Apps,, le premier service d’applications embarquées Peugeot qui équipera la Peugeot 208 dans le courant de l’année, sera mis en œuvre et géré par Bouygues Telecom courant 2012. Contrairement aux services d’appel d’urgence d’aujourd’hui qui ne présentent pas de valorisation ni d’enrichissement client, ces nouvelles applications enrichissent directement le marketing de la marque PSA. Source : http://www.automotive-marketing.fr marketing.fr

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#7

Beaucoup de fusions-acquisitions acquisitions dans le marché du M2M L’objectif de ces concentrations est clairement de contrôler le bout bout en bout pour po assurer le service final. C’est ’est principalement à ce titre qu’il existe diverses di tendances sur le marché, l’essentiel étant de savoir discuter ensemble tout en respectant le métier et le périmètre de chacun. Imaginons 50 à 60 millions de moduless M2M sur le marché dans 5 ans. Comment Comment s’assurer que ces modules auront tous accès au réseau ? Deux stratégies se distinguent ainsi sur le marché : Les es partenariats et fusions d’acteurs souhaitant bouger sur la chaîne de valeur avec l’exemple de Gemalto to qui acquiert Cinterion pour maîtriser ma l’objet communicant communi Certains ertains acteurs répondant à des besoins bien spécifiques avec le cas d’Actility

Conclusion Auparavant, la principale question au salon M2M était « Quelle croissance ? ». Aujourd’hui les applications lications M2M sont là, les infrastructures aussi, le meilleur est donc à venir. L’important est avant tout l’origine de la valeur ajoutée à travers les usages dans les réseaux énergétiques, l’automobile, la santé… communicante reste modeste dans l’écosystème M2M (15%), les Bien que la valeur de la chaîne communicante opérateurs et constructeurs M2M restent primordiaux. De même, le succès des projets M2M passera obligatoirement par les intégrateurs en raison de la complexité de l’écosystème. C’est par leurs intégrationss que s’observera la capacité à industrialiser les développements d’applications sur des infrastructures M2M. La qualité de service est aussi un facteur clé. clé Plusieurs questions sont soulevées : « Est-ce ce que mon boîtier bo va bien fonctionner en roaming ? Quelle Q sera la responsabilité de l’opérateur pérateur en cas de panne ? ». Les questions maintenant doivent être centrées sur les bénéfices offerts aux clients finaux et sur les moyens de les assurer. Les es premières voitures connectées vont bientôt arriver sur l’entrée ée de gamme et il est à prévoir aussi de plus en plus de services de téléassistance aux personnes âgées (Géofencing pour les malades d’Alzheimer) en raison du vieillissement de la population. Source: lemonde.fr - solution aux entreprises

Autre marché en vue, l’industrie de la télémaintenance commence commence à solliciter des infrastructures M2M. Enfin, maintes fois rappelés en conférence, la flexibilité et le respect des souhaits et périmètres de chacun dans la chaîne de valeur, ainsi que le partage des infrastructures M2M faciliteront considérablement l’ascension ’ascension du M2M vers l’industrialisation.

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Bien gérer son projet M2M Conférence du 3 avril 2012

Thèmes abordés Avec l'extension nsion de son utilisation, le M2M M2 concerne de plus en plus de personnes, personnes que ce soit au sein de l'entreprise à l'originee du projet ou des utilisateurs de la solution. S'ils demeurent toujours très techniques et impliquent toujours forcément de nombreux partenaires, ces projets englobent également de plus en plus les métiers. Le M2M M2 interagit en outre énormément avec les applications d'entreprise, souvent via le Cloud, loud, une architecture radicalement radicale différente. De la conception au déploiement et à l'exploitation, cette conférence a cherché à donner des pistes en termes de stratégie et de méthodes de conduite d'un tel projet.

Intervenants François GATINEAU Thierry PEREAULT Maurice ZEMBRA Jean-Luc AUDIGIER

Directeur des opérations M2M, M2M ATOS WORLDLINE Responsable innovation et partenariat, partenariat KUANTIC Directeur général, général VERTICAL M2M Business manager, manager Orange Business Services

Idées clés en bref Au-delà des problématiques techniques, technique il est nécessaire,, pour la gestion de projets M2M de créer un écosystème applicatif autour de la valeur des données. Le business model ne tient pas uniquement aux questions techniques. Il faut envisager e les applications M2M vis-à-vis vis des clients finaux, internes et externes. Il faut développer évelopper des services au-delà au delà de la simple information, de la simple maintenance. Les projets M2M sont complexes car les problématiques techniques touchent à la fois la partie électronique tronique et la partie télécommunications. télécommunications On ne pourra réellement envisager un décollage du M2M que si les risques relatifs à cet environnement sont maîtrisés. Il est donc nécessaire de mettre en place un pilote ilote et tester l’usage pour diminuer les facteurs de risques. Pour l’opérateur Orange, un projet M2M doit être découpé en 3 phases : Le cadrage : Quelles uelles décisions ? Quelles fonctionnalités ? Quels services service ? Pour qui ? Quels objectifs ? Quel uel business model m ? Le pilote : il permet de sécuriser s le déploiement et d’obtenir rapidement un retour d’expérience terrain. Le déploiement général Les business models seront différents selon les projets mais, dans l’ensemble des cas, cas l’investissement pour le client doit rester proche de zéro et ne plus payer qu’un abonnement à un bouquet de services M2M.

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#9

Exemples xemples de projets M2M menés à bien Il existe deux approches de business model : L’approche par les objets : cette approche part d’abord du device, des télécoms, et de la performance. On ne considère que dans un second temps les gains de fonctionnement et les économies. C’est un modèle centré sur l’optimisation d’organisation ou l’optimisation financière. pproche par le conseil : cette approche est axée autour du fonctionnel. Il s’agit s’agi d’identifier L’approche l’ensemble des fonctionnalités et gains attendus (optimisation, alertes, …) qui alimentent le compte d’exploitation, de déterminer quelles sont les fonctionnalités vendables. Cela permet de choisir les fonctionnalités qui maximisent les gains. gain Cette approche est par exemple utilisée par les loueurss de véhicules véhicule pour de l’écoconduite. Ce type de projet se réalise en plusieurs étapes : le développement de modèle, l’essai essai sur une population restreinte, le « rebouclage » pour le logiciel, le déploiement en masse. Ce projet a concrètement engendré une réduction notable du d CO2 émis, une économie sur la maintenance et une baisse de l’accidentologie. Pour ATOS Wordline,, leader français sur le marché des transactions électroniques, il existe un autre aut modèle, très lié à l’usage et notamment aux communications. Par exemple, pour les automobilistes, envisager une plateforme de services qui connecte aux voitures,, et faire payer à l’usage et non à la quantité de données utilisées ou à l’installation. Orange évoque quant à lui un projet de télémétrie élémétrie pour un loueur d’engins de chantiers. Le besoin b de ce marché est la maintenance du matériel. Comment le matériel est-il est utilisé ? Est-il reloué ? Orange est même allé au-delà : quelle est l’usure du matériel ? Prenons l’exemple l’ex d’une grue. On peut proposer de la louer non plus au temps mais à la tonne levée, étant donné que ce qui s’use le plus est le treuil. Source : adequajob dequajob.fr

Enfin, la collecte ollecte de déchets, très réglementée par le Grenelle de l’environnement, avec la redevance redevance incitative à faire le tri, tri est un des grands marchés sur lequel le M2M a son rôle r à jouer. De la géolocalisation à l’horodatage en passant par la pesée, il est aujourd’hui nécessaire d’avoir un véhicule qui effectue la collecte des déchets en utilisant les données à sa disposition sur lesdits déchets. Cela permettra de récupérer des d informations précieuses sur les collectes et ainsi d’optimiser les tournées. Les sociétés de ramassage de déchets pourront se rémunérer sur cette optimisation des tournées, sur la quantité en baisse des déchets à traiter (par exemple emple en évitant de construire une nouvelle tranche d’incinérateur).

Pour un client, quelle stratégie de projet adopter ? La problématique de la stratégie de projet se pose à la fois pour le fournisseur eur et pour le client. On estime que les choses communes, comme les process mis en place, ne peuvent être réutilisées réutilisé qu’à 75%. 25% resteront toujours spécifiques spécifique au client, comme l’interopérabilité, des box standards, donc moins cher. La facturation doit toujours se faire « As a Service ». Le client paye en fonction de l’usage

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qu’il en a. Les acteurs les plus importants de la chaîne co-investissent. Ils se partagent les coûts et les revenus, Cela revient moins cher en CAPEX pour le client. Un autre point important à soulever est la tendance Low cost. Elle a rattrapé le M2M, par exemple ex pour des imprimantes professionnelles fessionnelles, très peu chères, qui nécessitent un device ice communicant low cost. L’intelligence est déportée sur le réseau et ces possibilités ilités ne sont pas incompatibles. Pour Orange, il faut prévoir l’évolutivité et l’interopérabilité vis-à-vis vis vis du monde extérieur. Il faut offrir le même service sur une même plateforme. Il faut see placer dans l’optique d’ajout de nouveaux services, donc être re capable d’upgrader les devices (par exemple, ex pour récupérer de nouvelles données). Mais quelle uelle architecture peut-on mettre en place pour répondre à cette flexibilité ? Plusieurs systèmes sont actuellement mis en place dans les automobiles comme ECALL (pour appeler les urgences) ou BCALL (pour pour appeler l’assistance). l’assistance). Le véhicule remonte des informations info destinées à différents types d’acteurs. Point de vigilance : il faut que ces informationss remontées s’inscrivent dans le cadre légal, et qu’il y ait un dispatching ensuite des données. La durée de vie des applicationss M2M est de 10, 20 voire 30 ans. Le middleware aussi est là pour permettre les changements et la prise en compte de nouvelles normes. Il faudra concevoir les solutions pour durer. D’ici à deux ans, quelques acteurs vont s’affirmer dans l’automobile et la télémétrie, car ils vont remporter quelques appels d’offre majeurs dans le monde. « Quel lien y a-t-il entre M2M et Cloud ? » Orange range apporte un premier élément de réponse avec une offre o Cloud qui accueillera les services comme le M2M. Le M2M alimentera alimente aussi les CRM d’entreprises.

Source : lejournalduCloud.com

Pour les autres intervenants,, il s’agit simplement de l’évolution l’évolution naturelle du M2M, car les besoins se démocratisent. Les logiciels des entreprises partenaires interagissent largement entre eux. Les clients utilisent souvent plusieurs applications appli M2M en parallèle. Lee cadre d’exploitation optimal des applications M2M est pour eux clairement le Cloud. De plus, les données nouvelles récupérées récupérée par le M2M sont enrichies par d’autres informations déjà existantes.. Cela crée de la valeur et permet une gestion optimisée et la création de nouveaux services. Le M2M nourrit à la fois la gestion du cœur de l’entreprise et les opérations opérations sur le terrain.

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« Quelle est votre vision de la chaîne de valeur du M2M ? » Pour Orange Business Services, connectivité signifie « objet, boîtier, tier, communication (carte ( SIM, ou autre réseau) ». Les serveurs de communication récupèrent récupère l’ensemble le des données et les mettent met à disposition en effectuant des prétraitements, prét pour arriver au SI client. Orange est positionné sur la connectivité et sur les services ces associés à la connectivité. C’est un rôle d’intégrateur entre les constructeurs de devices, s, les développeurs de middleware et les applications métiers, métiers qui met en musique l’ensemble de ces éléments pour fournir une solution complète au client. Kuantic répond que deux points sont délicats : L’installation.. Il ne faut pas en négliger la difficulté,, particulièrement sur des objets difficilement atteignables et lointains. lointains L’interfaçage avec le back office. office Les deux tiers de la problématique matique du M2M sont des échanges de flux entre applications, notamment pour la facturation. nts demandent un engagement de bout en bout sur les gros projets, en général à Selon Atos, les clients l’intégrateur. Celui-ci ci doit notamment coordonner la construction d’une solution en prenant en compte les problématiques financières, financière de responsabilité légale, dee zones géographiques géograph très disparates. Laa phase de contractualisation dure très longtemps pour les contrats d’envergure, d’envergure parfois plus que le projet lui-même. Enfin, pour Vertical M2M, la valeur tient dans l’écosystème pour construire des solutions conjointes. Dans les projets ojets internationaux avec des grands comptes, le M2M passe souvent par un intégrateur, qui exploite d’ailleurs souvent d’autres briques du SI.

Des clients plus impliqués qu’auparavant qu’ Le nombre bre de gros dossiers de type M2M augmente fortement pour ATOS. La crise accélère ces projets, car les usages M2M rapportent vite et coûtent peu cher. Les développement éveloppements sont intenses actuellement et les paliers de croissance sont franchis segment par segment. Les projets M2M, en 2011, ont été structurants. De D plus en n plus d’acteurs sont dans le circuit de décision de « GO/NOGO » d’un projet M2M. Par ailleurs, les obligations du type ECALL ou Ecotaxe E poids lourds favorisent largement l’expansion du M2M. « Quelle toute première orientation conseilleriez-vous de prendre à un prospect important qui se présente ? » Pour Orange, « si vous ne faites pas ce projet, que se passe-t-il ? S’il ne se passe rien, c’est risqué, mais s’il se passe quelque chose alors c’est une bonne entrée en matière ». Atos propose la stratégie de la prise d’information en questionnant le prospect sur ses besoins concrets, sur ses motivations, notamment d’un point de vue financier (ROI). (ROI) Il propose, ensuite, d’aider le client à porter son besoin à maturité et à cadrer une solution associée.

Pour conclure Le M2M est en phase industrielle, l’ensemble des intervenants s’accordent sur la maturité des acteurs. La valeur ajoutée est établie, les métiers sont définis, le changement apporté est indiscutable. Mais encore faut-ilil être capable d’appréhenderr mieux le projet, et le décliner sur les différents axes. Cela apportera pportera une relation différente de l’entreprise avec ses partenaires.

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Industrialisation, les process et les outils gagnants Conférence du 4 avril 2012

Thèmes abordés Comme n’importe quel projet industrialisable, les projets M2M nécessitent différentes phases de prototypage, de pré-production, production, de production, de déploiement. Seulement, les besoins générés par le M2M ont évolué depuis plusieurs années de telle sorte que les pilotes, autrefois autrefois de quelques dizaines de produits, en concernent aujourd’hui plusieurs milliers. Les parcs ne sont plus les mêmes, le modèle économique non plus. Il est donc nécessaire de repenser les différentes étapes d’industrialisation, des tests en laboratoire jusqu’à ’à la commercialisation finale du produit.

Intervenants Frédéric SALLES Philippe SALAMITOU Francis MELEMEDJAN Laurent ECALE Bernardo CABRERA

Directeur commercial du groupe SYNOX Président directeur général du groupe SRETT Vice-président président du groupe NTX research Directeur ecteur d’unité d’affaire M2M chez Orange Business Services Responsable développement business chez Bouygues Telecom

Définition de l’industrialisation du M2M « Industrialiser c’est faciliter, adapter pour rendre accessible à tous les acteurs acteurs de la chaîne.» L’industrialisation est découpée en 4 phases : Une phase d’étude Une phase de prototypage et de tests (pré-production) (pré Une phase de production et d’accompagnement Une phase de déploiement Ces phases sont propres à l’industrialisation l’industrialisation de la plupart des produits mais certains clients ne sont pas des industriels d’origine, et ne sont donc pas toujours à l’aise avec ces « phases ». De plus le déploiement M2M pénètre vraiment au cœur des process d’une entreprise et il n’est en particulier pas évident de passer du monde IP classique au monde IP mobile. Il est donc essentiel pour les acteurs de mettre en place un certain nombre d’outils et de process afin de s’y retrouver. Une histoire, récurrente lorsqu’on parle de déploiement M2M, a été évoquée : la communication entre les fabricants de carte SIM et les fournisseurs de services M2M n’est pas suffisante. Ainsi, les fournisseurs de services M2M ne veulent pas acheter de cartes SIM en répondant qu’ils ne sauront pas les intégrer à leurs process, et les fabricants de carte SIM ne placent pas les technologies M2M au cœur des débats puisque puisqu le volume de business reste assez marginal. marginal Il est nécessaire de définir très en amont le processde de gestion entre la carte SIM et les

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Source : digimoove.com

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services M2M. L’architecture des es systèmes connectés doit doi dès le début être documentée de façon détaillée, car cela permettra au produit de se développer et d’évoluer en fonction des ventes, du marketing. NTX, société experte sécurité système, met en avant que ses process de sécurité sont adaptables à un projet M2M.

Différentes phases hases d’étude et de prototypage «Un projet M2M qui a vocation à s’industrialiser doit être suivi dès le tout début par des experts et des consultants spécialisés.» Le manque de maturité des projets jets M2M ne permet pas à une entreprise de négliger le prototypage, particulièrement sur les aspects de sécurité. Au vu des enjeux, il est impossible aujourd’hui de décrire un système M2M « juste avec des tableaux Excel ou des dessins Visio ». Pour beaucoup, beaucou on peut établir le même rapport de proportionnalité qu’entre le développement Web grâce à un CMS et le développement directement écrit en HTML. Il faut mettre à disposition de la documentation, un kit avec des cartes SIM, un portail à travers lequel on peut étudier le trafic. Pour les opérateurs, il faut surtout une réponse adaptée au client. La démarche d’accompagnement de PSA ne sera pas la même que celle de EADS. Il faut envisager des solutions qui permettent au client de tester les connectivités avec ses équipements et cela requiert souvent des interfaces particulières pour les IHM du client. Bouygues Telecom définit trois phases de tests : Le prototypage en labo (avec un cahier des charges de tests) Le prototypage de la maquette Le test « juste ste avant la sortie de l’usine » (avant de commencer le déploiement) Le point mis en avant par les utilisateurs est qu’il ne faut pas rater la phase intermédiaire de tests en usine. Les boîtiers tiers doivent être testés avec la carte SIM en usine. Ce test permettra mettra d’éviter énormément de pannes. NTX met également en avant le fait que trop souvent il soit nécessaire de revenir à des phases de modélisation, après les premiers tests terrain. Source : groupebg43.com

Pour le groupe SRETT qui déploie des solutions M2M pour des problématiques ques énergétiques et dans le médical, le M2M n’est pas une fin en soi. soi C’est ’est un accompagnement global qui va s’intégrer au système existant en l’optimisant. « Le M2M n’est rien de plus que du tuning » ! Sur certains projets M2M, il peut arriver que l’on appréhende a peu à l’avance less caractéristiques du trafic engendré. Ainsi, pour chaque secteur, il faudra adapter les capteurs. Par exemple, exemple pour des plates-formes plate pétrolières des capteurs densité/viscosité seront nécessaires.

Phase de déploiement Pour ur Orange Business Services, la clef d’un déploiement réussi pour un projet M2M est la capacité à corriger les erreurs et les pannes rapidement et efficacement. Il est capital d’avoir des outils de diagnostic pour savoir quelle est l’origine de la panne. Les Les opérateurs français ont mis en place des outils de diagnostic à distance temps-réel temps (par exemple en envoyant un SMS à la machine pour voir si

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elle le reçoit). Un client a donc la possibilité de diagnostiquer les bugs seul et à distance. Il faut laisser au client toutes les clefs pour faciliter cette chaîne cha de diagnostic. Aux yeux de Synox,, afin d’avoir des solutions M2M qui fonctionnent, il est nécessaire de simplifier au maximum les étapes du déploiement : Achat des boîtiers (souvent il faut fa acheter plusieurs types de boitîers) Achat des cartes SIM Mise en place d’une plate-forme plate de tests Mise en place de la carte SIM dans le boîtier Gestion du profil d’activation de la carte SIM (cette étape n’est pas à négliger) Gestion des factures Gestion du support

Gestion des pannes On évalue, lors de la mise en service, qu’il y aura environ 5 % des équipements qui rencontreront un problème. Dans beaucoup de situations, le diagnostic ne permettra pas de régler ce problème et il sera nécessaire de changer de carte SIM. Il est donc important de prévoir un process de changement de carte SIM efficace. Selon les opérateurs, sur un parc de 5000 cartes SIM, on compte environ 50 pannes par semaine.. Les opérateurs doivent avoir des équipes dédiées dédiées pour résoudre ces pannes. Selon Synox une panne peut venir : De la carte SIM Des flux Du boîtier Il est souvent difficile de savoir de quelle source provient la panne. Il faut donc avoir un soutien logiciel tout au long de la vie de la carte carte SIM qui puisse diagnostiquer tous les problèmes quelle quel que soit leur origine. Surtout quand les parcs sont importants, cela demande une gestion « au jour le jour ». Si l’on détecte que la panne vient de la carte SIM, les conséquences peuvent se révéler critiques. L’exemple souvent cité est celui des services M2M de détection d’accidents pour les personnes âgées (les personnes âgées possèdent des détecteurs de chutes qui préviennent automatiquement le SAMU en cas d’accident). Ce genre de services ne peut pas tolérer de panne, d’où la nécessité de prévoir des solutions de backup. Par exemple, si un flux GPRS ne passe pas, il faut passer par le SMS. Il existe souvent des protocoles de backup SMS qui servent à prévenir que le GPRS est tombé. Dans certaines zones, surtout rurales, les opérateurs mutualisent leurs équipements pour réduire leurs coûts mais OBS et Bouygues Telecom soutiennent qu’il est préférable de réfléchir à des backups backup de technologies, plutôt qu’à des backups backup d’opérateurs. Un business modèle qui prend en backup un autre opérateur n’est pas viable car le coût engendré par les interactions entre les différents réseaux est trop important.

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« Comment passer de 5% de panne à 0% ? » Tous les acteurs s’accordent à dire qu’il est impossible d’arriver à 0% de panne pour un réseau mobile. La radio ne marchera jamais aussi bien que le filaire. Même avec le satellite, il est impossible de garantir 100%. Partant de cet état de fait, il faut réfléchir à des solutions de backup filaire, backup satellitaire tellitaire pour se rapprocher le plus possible du 100%, mais il faut toujours avoir un backup, même un backup humain. La notion évoquée est celle de la fiabilité.. Il est possible d’augmenter la fiabilité, Source : clubic.com - Réseaux sans fil par exemple en distinguant bien les réseaux 2G et 3G. G. Un modem 2G ne pourra se connecter qu’à un réseau 2G tandis qu’un modem 3G pourra se connecter à la fois à un réseau 2G et à un réseau 3G. Cela crée automatiquement un backup qui permettra de réduire fortement les problèmes. De plus, le réseau SMS restera toujours une solution de secours. Une carte SIM a très peu de chance d’être craquée mais le réseau peut être brouillé (comme par exemple dans certains cinémas). Il est toujours préférable de prévoir un backup humain. « Les technologies echnologies dans le secteur des télécoms évoluent beaucoup plus vite que dans d’autres secteurs. Comment gérer les différences de cycles de vie selon les secteurs et comment gérer le versioning dans les projets M2M ? » Bouygues Telecom travaille avec PSA afin afin d’intégrer des technologies M2M dans la nouvelle Peugeot 208 avec l’ajout d’un écran tactile. Particulièrement dans l’automobile, les cycles de vie sont très différents selon les secteurs. Les constructeurs ont toujours une maturité de 2 à 3 ans pour intégrer i des nouvelles technologies. Le M2M est plutôt ici un accessoire de voiture (on pense, par exemple aux avertisseurs de radars). C’est donc à l’opérateur de faire une réponse adaptée au client. « Si même les constructeurs automobiles s’y mettent, ça signifie qu’on est vraiment rentré dans une phase d’intégration du M2M ». Un des pré-requis requis à un projet M2M est la possibilité de faire des mises à jour à distance. Surtout dans la santé, on trouve plusieurs technologies comme le Bluetooth ou le Zigbee. Zigb Avec ces différentes technologies, les mises-à-jour jour à distance sont possibles.

Pour conclure

Source : blog Orange Business Services

L’industrialisation de la tendance M2M est une réalité. La maturité - Usages entreprises claire des acteurs de l’écosystème est indéniable. Les outils, les process et l’expérience ce sont disponibles pour passer d’une phase de prototypage à une phase industrielle. Il est nécessaire de maîtriser ma la chaîne ne de bout en bout lorsqu’on passe dans la phase d’industrialisation d’un projet M2M et, dans un souci de sécurisation,, de considérer considér particulièrement la phase de description complète du projet en amont. Il faut bien comprendre toutes les étapes du process et bien maîtriser triser le coût total d’exploitation d’exploit (maintenance, backup, …),, et pour cela avoir les ressources compétentes ou se faire bien accompagner sur le sujet.

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Technologie, réglementation et pouvoirs publics : un cercle vertueux Conférence du 4 avril 2012

Thèmes abordés Les es technologies et solutions M2M M2M apportent des réponses innovantes et performantes à bon nombre de préoccupations des pouvoirs publics. C'est le cas par exemple du comptage intelligent (eau, gaz, g électricité), ou de l'éco-taxe taxe sur les poids lourds. Mais en apportant des réponses à diverses contraintes réglementaires, le M2M M M est aussi un moteur d'innovation et de progrès. Il peut ainsi susciter d'autres idées et évolutions, que les pouvoirs publics publics pourront reprendre à leur compte. Un cercle vertueux est en cours d'installation.

Intervenants Patricia Martigne Florent Frederix Aude Spinasse Olivier Hersent

Business developper chez ETSI OBS Docteur et membre de la European Commission Avocate à la cour Actility

Patricia MARTIGNE – ETSI OBS L’ETSI (European Telecommunication Standard Institute) M2M a été créé fin 2008 avec pour objectif de spécifier une architecture commune au niveau de la couche applicative dite « d’abstraction » ainsi que les fonctionnalités et interfaces attendues par les briques techniques impliquées dans cette architecture. On distingue trois étapes dans les travaux de normalisation : L’architecture générique ou « Service requirements » L’architecture fonctionnelle Les interfaces ou « API » ETSI M2M est la première organisation ayant défini une architecture du M2M bout en bout permettant d’abstraire la pluralité technologique sous-jacente. sous Une première version a été publiée fin 2011 accompagnée d’un démonstrateur intégrant inté les briques spécifiées. La version 2 définissant les plans de tests et de certification, est en cours de rédaction. Le M2M est un domaine ou les réglementations européennes sont un moteur puissant : émission des GES et gestion de l’énergie en sont des exemples. Ces solutions utions technologiques ont permis de poser la première pierre des développements d’autres services dans une sorte de cercle vertueux :

Gestion de l’énergie (motivation initiale)

Suivi de la conso à domicile (capitalisation sur l’installation l’installation d’un système M2M à domicile pour élargir le service)

Systèmes d’aides à la personne (création de nouveaux usages personnels basés sur la solution M2M en place) place

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Docteur Florent Frederix – European Comission La Commission Européenne uropéenne a commencé commencé à s’intéresser aux technologies RFID pour des problématiques de « privacy » (protection de la vie privée). Des recommandations, basées sur la gestion des données privées et applicables à ces applications, ont ainsi été définies. Par exemple, marquer visuellement nt la présence des systèmes Wi-Fi Wi / RFID, s’assurer que le système de stockage des données privées est sécurisé ou encore permettre aux personnes de décider de ne pas utiliser ces applications ce qui revient à ne pas partager ses données privées. Un groupe de travail sur « The Internet of Things » a ainsi été constitué cons pour traiter les sujets : Identification Privacy Security Architecture Governance Standards La Commission Européenne uropéenne intervient alors si elle constate des entraves à la libre concurrence. c

Aude Spinasse – Avocat à la cour La problématique de la gestion des données personnelles n’est pas nouvelle pour le législateur mais elle est fortement exacerbée avec le développement de ces technologies car le niveau d’information collecté est st beaucoup plus riche et personnel. Lorsque des données personnelles sont collectées, le législateur s’assure que : Leur traitement estt loyal (il faut légitimer la collecte au regard du service qui les utilise) Leur traitement est proportionné (ex : collecte de la religion) La CNIL demande ainsi qu’il y ait un consentement de l’usager et une autorisation de la diffusion et de l’accès aux données. Le M2M introduit des risques de sécurité et de tentation d’aller au-delà au delà des règles de bonnes conduites et de bons usages des données collectées. collectée Le « Safe Harbor » américain est cité comme exemple de consensus entre industriels sur la solution technique à appliquer pour être en conformité avec une réglementation. Les principes de la Sphère de sécurité sécurité (Safe Harbor) permettent à une entreprise américaine de certifier qu'elle respecte la législation de l'Espace l' Economique conomique Européen afin d'obtenir 'obtenir l'autorisation de transférer des données personnelles personnelles de l'EEE vers les Etats-Unis. Etats Cette dernière étant beaucoup plus contraignante que l’application des normes technologiques.

Olivier Hersent – Actility Il est constaté un problème de proportion proport entre une législation très contraignante d’un côté c et l’ouverture des marchés de l’autre. Lorsque l’on remet dans leur contexte les enjeux de sécurité qui sont adressés autour des services M2M, sur les compteurs Linky par exemple, on se rend compte quee ces débats sont surtout alimentés par des lobbies industriels qui cherchent à verrouiller le marché et maintenir les monopoles. Des questions comme « à qui appartiennent les données collectées ? » ou « comment y accède-t-on ? » ont-elles ont une réelle pertinence nence lorsque l’on parle de relevés de consommation Source : http://solutionsauxentreprises d’eau alors que les informations personnelles circulent http://solutionsauxentreprises.lemonde.fr/ librement et en quantité importante à travers les réseaux grandes-entreprises sociaux et autres services sur le web ? La standardisation et

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la législation sont souvent un prétexte pour ne pas donner accès aux information informations et limiter le développement de services. Autre mécanique pour verrouiller le partage des données : la création de consortiums ou alliances d’industriels qui s’accordent à valider de facto une solution pour l’imposer à tous et ralentissent par ailleurs les travaux de normalisation à l’ETSI/CENELEC. Cela aboutit abouti à un verrouillage des services qui constituent la vraie valeur ajoutée de ces systèmes M2M. A travers l’ETSI, l’Europe va faire rayonner le développement développement du M2M et notamment via le « OneM2M » qui englobe l’ensemble des organismes de normalisation mondiaux sur le M2M et qui utilisera en entrée à ses spécifications la norme ETSI M2M. Le risque est de ne pas anticiper l’émergence des services comme nous n le vivons avec la téléphonie mobile moderne : les travaux de normalisation ont été menés par 3GPP avec une initiative Européenne mais les services à valeur ajoutés sont opérés par les Google, Apple et consort.

Source : xileo.com - Carte SIM monétiques

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Le M2M : un florilège d’applications réussies Conférence du 5 avril 2012

Thèmes abordés Les technologies M2M sont en pleine phase de croissance, et permettent aux entreprises de créer des services innovants à forte valeur ajoutée à travers le développement d’applications.

Intervenants Philippe Gervais Jean-Michel Souclier Sami Ajjan Loïc Rattier

Directeur chez Europ Assistance Business Developper H2AD Directeur irecteur technique KORTEX PSI Directeur irecteur sur les assistants de conduite conduit WIKANGO

Idées clés en bref Les objets communicants permettent la mise en place d’innombrables applications de géolocalisation et de traçabilité. Les informations deviennent des services. services. On peut citer beaucoup d’exemples d’appareils appareils connectés en tous genres : les défibrillateurs connectés contribuent au maintien à domicile des personnes dépendantes, les compteurs intelligentss favorisent l’économie d’énergie, d’énergie les distributeurs automatiques et même les colliers de chiens ou les bracelets de prisonniers connectés conne ne sont que quelques exemples d’applications. Cette année encore, les entreprises utilisatrices viennent expliciter leurs projets et les bénéfices qu’elles en ont tirés.

Quelques applications Présentation d’applications développées par Kortex K PSI Kortex PSI, créé en 1985, conçoit, développe et fabrique des solutions de convergence des applications informatiques,, monétiques, télécoms et M2M. Ces C solutions s’adressent adressent aux : Commerces et points de ventes Sociétés multi-sites sites et agences Opérateurs de télécommunication munication Banques Industriels (applications télécoms spécifiques) Lors du développement d’applications embarquées, Kortex PSI s’appuie sur son partenaire privilégié, Sierra Wireless. La première application présentée est une application permettant la l gestion à distance d’équipements routiers. Cette dernière permet de recueillir des informations routières afin d’établir des statistiques de fréquentation des routes pour les entretenir. Les apports de cette application sont : La mise à jour ultra régulière des données : toutes les 6 minutes La non-nécessité de poser pose de câbles La réduction des coûts Une récupération des données sans envoyer quelqu’un sur site Un forfait orfait GPRS avec activation et gestion des cartes SIM à distance nce par le client

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Ci-dessous une description du fonctionnement de la solution :

Source : http://www.kortex http://www.kortex-psi.fr

La deuxième application présentée permet la gestion des panneaux des mairies. Elle présente les mêmes avantages que la précédente application et la carte SIM répond d aux critères de connexion par rapport à l’APN. Ci-dessous dessous le parcours :

Source : http://www.kortex http://www.kortex-psi.fr

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Europ Assistance Europ Assistance est un intégrateur et opérateur de services dont le cœur de métier est le plateau d’assistance. L’entreprise a développé développ des applications ns d’assistance à domicile dans le domaine de la santé. L’application présentée permet, permet à travers le réseau GPRS, de contacter les urgences. Aujourd’hui en France, 450 000 personnes sont équipées de téléassistance. H2AD H2AD est une plate-forme forme de service santé, active 24h/24, qui se spécialise dans la télémédecine et la télésanté. L’idée de la plate-forme forme est de suivre des patients atteints de maladies chroniques pour l’assistance et la prévention afin d’éviter les rechutes et les hospitalisations intempestives. H2AD a donc développé un boitier, nommé « Twitoo », permettant la remontée d’informations et l’action en conséquence. Depuis le domicile, domicile Twitoo récupère les données en Bluet luetooth émanant du boîtier médical. Le boîtier, équipé d’une carte SIM, SIM envoie ensuite, via le réseau GPRS, GPRS les données du patient à la plate-forme forme médicalisée. Enfin, en fonction des données du patient, ce dernier est redirigé soit vers un médecin spécialisé, spécialisé soit vers son médecin traitant, soit vers un agent de la plateplate forme. Deux expériences autour de d ce boîtier sont en cours : Télémédecine française dans la BPCO au CH de Moulins-Yzeure. Il s’agit de la mise m en place d’un système de télésurveillance médicale pour accompagner et améliorer la prise en charge des patients atteints d’insuffisance respiratoire et chronique. L’étude a débuté, et prévoit de recruter 100 patients atteints atteint de BPCO (Broncho-pneumopathie pneumopathie chronique obstructive) après une hospitalisation alisation pour exacerbation. Caisse autonome nationale de la sécurité sécurité sociale dans les mines. Il s’agit de la mise m en œuvre d’un service de télé-monitoring monitoring adapté à la prise en charge de personnes souffrant d’une insuffisance cardiaque vivant vivant à leur domicile, suivies par les médecins du régime minier, en collaboration avec le CHU de Grenoble et le réseau RESIC 38.

Wikango Wikango se spécialise dans la commercialisation d’assistants d’aide à la conduite sous forme de boîtier ou des logiciels pour smartphone martphone. Le système développé par Wikango permet à l’utilisateur d’être alerté des divers dangers de la route (radars fixes, bouchons, …). Le système prend la forme d’un boîtier communicant reposant sur deux technologies : le GPS et le GPRS.. Chaque utilisateur peut envoyer des informations sur l’état des lieux de la route, les données sont ensuite centralisées via un serveur et redistribuées à l’ensemble des utilisateurs. Wikango compte aujourd’hui 500 000 connectés. L’objectif pour Wikango, dont l’utilisateur connecté est en mouvement, est d’avoir le moins de coupure possible notamment lors des pics de connexion correspondant spondant aux départs en vacances, vacance en minimisant le nombre de transferts transfert data. Source : http://www.wikango.com

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M2M et Environnement : vers la ville intelligente Conférence du 5 avril 2012

Thèmes abordés La gestion des logements, de l’énergie, de l’environnement, des déplacements et de l’information sont les cinq piliers de la ville intelligente. Par de nombreux aspects, ces 5 piliers vont dans le sens du développement durable ce qui explique en partie l’engouement autour des villes numériques comme en témoigne les projets en cours d’expérimentation à Nice et Issy-les-Moulineaux Issy Moulineaux, ou encore l’estimation par ABIresearch du marché mondial des villes intelligentes estimé à 8 milliards en 2012, et à plus de 39 milliards d’ici 2016.

Intervenants Thierry MARCOU Martina KOST Yannick DELIBIE Safwan CHANDEB Sabine ROMON

Directeur du programme 'Ville 2.0' FING Ingénieur conseil B4E Directeur technique et stratégique KERLINK KERL Chef de Projet CITYPULSE, CITU-PARAGRAPHE CITU PARAGRAPHE Université PARIS 8 Chef de Projet PARIS REGION LAB

Idées clés en bref Le M2M tend à devenir l’une des solutions permettant de réduire l’empreinte carbone de nos villes, et ainsii une arme essentielle dans notre lutte contre le réchauffement climatique et pour la préservation de notre environnement. Cette technologie vise à améliorer notre quotidien par l’optimisation et l’innovation dans le domaine des services. Savoir associer lee M2M au respect de l’environnement est sans aucun doute l’une des clés du passage des villes dites « classiques » vers des villes dites « intelligentes » intégrant la technologie au service des usagers.

L’écosystème urbain de demain aux portes de la ville Comment appréhender la notion de ville intelligente sous l’angle des problématiques environnementales ? L’enjeu est d’innover et de réinventer nos villes, de les développer durablement en respectant l’environnement qui nous entoure, et en plaçant le citoyen ci au cœur de sa ville. Des solutions se profilent petit à petit dans le paysage urbain. Il est intéressant d’observer la manière dont les citoyens se sont saisis de l’environnement technologique pour concevoir et optimiser leurs habitudes, à travers traver les réseaux sociaux, les sites communautaires, et les forums. Citons par exemple le covoiturage qui illustre ce phénomène. Ce concept, favorisé avec l’expansion d’Internet, nternet, repose sur la réduction du nombre de véhicules, et donc de la pollution des villes, vill tout en favorisant les échanges entre les citoyens. Le covoiturage s’inscrit pleinement dans cette logique d’écocitoyenneté. Il est possible d’aller plus loin en exploitant les informations détenues par les es sites de covoiturage ayant atteint une masse sse critique. En effet, elles peuvent être agrégées pour fournir de nouvelles données. Le site Source : hyperlocalnews.fr

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covoiturage.fr,, par exemple, utilise les données de réservations pour déterminer le trafic routier. L’utilisateur est donc créateur de données et il va permettre aux autres usagers d’anticiper leurs leur déplacements.. Une vraie dynamique est donc en construction autour du M2M et de l’environnement. seul ne peuvent pas modifier durablement l’environnement malgré Cependant, le citoyen ou l’Etat seuls la réelle motivation incarnée arnée par la mise en place des Grenelle de l’environnement. Le M2M étant une technologie complexe, la participation des grandes entreprises tels que Orange, Cisco ou encore IBM et des gestionnaires urbains est indispensable pour encourager et promouvoir le l développement des villes intelligentes. Nous sommes donc en présence de deux dynamiques : l’une descendante représentée par les entreprises et les collectivités qui souhaitent se rapprocher des populations dans un but écologique et économique. L’autre montante, ontante, via les citoyens.

City Pulse, un pas en avant vers la ville intelligente Un projet ambitieux, City Pulse, a vu le jour au sein de l’Université Paris 8 regroupant la FING, Altran, SFR, et la région Ile-de-France. France. Le constat est simple, il est possible de mieux comprendre sa ville en apprenant à maîtriser triser son environnement. Prenons un exemple saisissant, les 800 millions d’inscrits sur Facebook représentent à eux seuls la population globale sur la Terre au 18ème siècle. Dès lors, si chaque individu vidu devient acteur de sa ville, et participe à sa compréhension, le potentiel d’information qu’il peut fournir est considérable. Imaginer une ville où chaque personne mesurerait le niveau sonore, la pollution, la chaleur… Mais il reste une inconnue dans l’équation : comment agréger ces données en masse et restituer les informations récoltées ? City Pulse propose donc une approche expérimentale pour répondre à cette problématique. Ce projet est articulé sur la création d’une plate-forme forme de monitoring de données collectées par des capteurs. Ces capteurs peuvent prendre différentes formes : montres, téléphones, capteurs solaires… La montre verte en est un parfait exemple. exemple Lancée en 2009 par la FING, elle permet, grâce un capteur, de mesurer le bruit et la pollution environnante. Les données sont ensuite récoltées par l’intermédiaire d’un téléphone portable. La montre verte 2.0 (200 à 250 euros) en cours d’élaboration, permettra grâce à une carte SIM de remonter les informations directement sur une plate-forme plate comme City Pulse. Source : fing.org

Economiquement parlant, le modèle de City Pulse reste à définir. Les créateurs sont confiants quant à la possibilité de trouver des partenaires dans le milieu médical, sportif ou encore auprès des particuliers. Un premier déploiement déploiement grandeur nature aura lieu sur la plaine Saint Denis à partir de juin 2012 avec une cinquantaine de capteurs reliés à City Pulse mesurant le bruit et la pollution. Pour réussir ce projet, la FING et l’Université l’ niversité Paris 8 s’appuient sur plusieurs vecteurs vecte encourageants : l’ouverture des données publiques à la population par l’intermédiaire de l’Open l’Open Data, la volonté des

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villes d’améliorer améliorer le confort et la circulation de leurs citoyens, ainsi que le souhait de participer au développement durable de leur ville. ville

Plus proche de nous, des exemples concrets d’objets d’objet communicants D’autres applications tournées vers la ville intelligente sont en cours d’expérimentation. Nous verrons donc apparaître tre prochainement des applications à la frontière entre la ville intelligente et l’innovation de services dans nos villes. L’organisme Paris Région LAB permet d’aider les collectivités dans leur stratégie d’investissements d’investissement technologiques. Il a également ement un rôle déterminant auprès des « start-ups » qui promeuvent des services intelligents pour la ville en leur offrant de la visibilité et un accompagnement. Dans ce cadre, l’agglomération parisienne accueille plus de 40 projets expérimentaux sélectionnés sélectio lors de l’appel à projets pour un mobilier urbain intelligent. Les premiers résultats sont actuellement visibles dans les rues de Paris. A ce jour 15 d’entre eux sont d’ores et déjà déployés, et 20 de plus sont prévus d’ici à fin Juin. L’immobilité est en effet un autre volet de la ville intelligente. Beaucoup de services sont liés à la mobilité des personnes, or oublier les espaces de détente serait une erreur. Le mobilier urbain intelligent a une réelle valeur ajoutée : l’abri bus multimédia avec accès à Internet, nternet, des panneaux d’affichage offrant des informations en temps réel, des potelets de sécurité lumineux et déformables sont autant de nouveautés qui seront utiles pour développer des espaces urbains agréables à vivre et facilitant la vie des utilisateurs. Source : interconnectes.com

Un second projet mérite d’être cité en exemple par son implication dans la réduction de la consommation d’énergie des villes. villes Une start-up start propose de répondre à la problématique suivante : Comment omment chauffer sans déperdition déperdition de chaleur, en consommant le moins d’énergie possible ? Soutenue par Paris Région LAB, elle a pour vocation d’aider les entreprises à aménager un système de chauffage en utilisant des data center fragmentés. Le data center de l’entreprise est réparti en plusieurs parties (« petit » data center) par secteur dans le l bâtiment et c’est la chaleur dégagée dégagé par ces data center qui chauffera les locaux.

Limites du M2M Lors de cette conférence, la notion de capteurs a été abordée à de nombreuses reprises. Le constat est sans appel, après plusieurs années d’exploitation, la télé-relève télé urbaine par l’intermédiaire de capteurs dans le domaine des transports (vélos, bus, voitures communicantes), dans les réseaux fluides (eau, gaz, électricité), ou bien dans le confort confort urbain (sonore, pollution), reste marginale et sans standardisation. Chaque projet est unique, il est nécessaire de repartir à zéro pour chaque nouvelle infrastructure, il est extrêmement difficile d’utiliser les acquis. Le vrai levier d’avenir résidee donc dans la capacité de mutualisation et de standardisation entre ces capteurs. Les technologies, et donc le transactionnel sont les mêmes entre l’eau et le gaz, par exemple. Il y a donc un réel enjeu à développer des protocoles standards tout en conservant conse une sécurité maximale de l’information transmise.

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Pour finir Dans le cadre de la ville intelligente, le M2M, et les services intelligents liés à l’environnement (chauffage, pollution, bruit…) n’apparaissent pas nécessairement comme innovants aux yeux des citadins. Il existe un réel décalage entre le désir d’évoluer vers une ville intelligente et les possibilités qu’ont les entreprises d’innover dans notre quotidien. Les capteurs ne sont que la partie visible de ce qui deviendra la ville intelligente te dans les années à venir. Aujourd’hui, les acteurs de ce changement se confrontent à des problématiques de normalisation et de standardisation qu’il sera nécessaire de résoudre pour mettre en place rapidement de nouveaux services permettant d’améliorer notre n qualité de vie en zone urbaine.

Source : http://solutionsauxentreprises.lemonde.fr/dossiers/mach ine ine-to-machine-quand-les-objets-parlent_f-16.html

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Pour plus d’informations Philippe BLEHAUT | Manager de l’Offre l’ Solutions M2M [email protected]

Alexis SALTIEL | Principal de la practice Innovation, Télécom & Médias [email protected]

Beijaflore est un n acteur du conseil qui éclaire et sensibilise ses clients sur les nouveaux usages et les services numériques, et qui cadre et mène les projets pro pour bénéficier des apports de ces innovations. Beijaflore intervient notamment dans les domaines du M2M et de la Ville Numérique.

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