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En 1914, dans la France de la Belle Epoque, le régime républicain constitue un ciment. Malgré l'hostilité des nationalistes et l'agitation ouvrière et anarchiste, ...
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La République radicale Fondation en 1901 du parti « républicain-radical et radical-socialiste » : les radicaux sont des républicains intransigeants. Elections de 1902 : confirment le pouvoir des radicaux, le gouvernement est présidé par Emile Combes Les élections montrent une progression des voix aux dépens de la droite : la France est de plus en plus profondément républicaine. Désormais, les radicaux restent au pouvoir. Clémenceau = homme fort des radicaux Il appliquent les thèmes républicains de : souveraineté de la nation ; liberté ; égalité ; laïcité . Souveraineté de la Nation : droit exclusif pour la nation de décider la guerre ou la paix suffrage universel réaffirmé + suppression du Sénat Liberté : liberté de réunion, d'association (loi de 1901 sur les associations), de presse. Egalité : Réforme de l'impôt de manière à soulager les travailleurs + justice gratuite + égalité devant l'instruction, gratuite + égalité dans le service militaire + rétribution de toutes les fonctions électives. Laïcité : Suppression du budget des cultes + instruction laïque + séparation de l' Eglise et de l' Etat (1905). Economique et social : prend résolument la défense du monde ouvrier. Mais en1906-1907, Clémenceau devient le « briseur de grèves ». Les ouvriers se tournent vers le socialisme.

Conclusion : En 1914, dans la France de la Belle Epoque, le régime républicain constitue un ciment. Malgré l’hostilité des nationalistes et l’agitation ouvrière et anarchiste, le régime est accepté par l’immense majorité des français. Cet enracinement, ce consensus expliquent l’Union Sacrée de tous les français en 1914. L’affaire Dreyfus a été un épisode de crise au cours duquel la République a été menacée. Paradoxalement cette crise a permis d’enraciner la République en affirmant les valeurs fondatrices du régime : liberté, égalité, laïcité, surtout avec les Radicaux. Cette affaire reste emblématique des tensions qui ont déchiré la France et a connu des prolongations audelà de 1906 : crise des années 30 avec les ligues nationalistes et Régime de Vichy.