1 repas pour...de l''EAU dans une école au Cambodge

Le jour du repas “Niam Baï” dans votre cantine d'entreprise, chaque salarié souhaitant participer a le choix de : prendre une simple portion de riz facturée au ...
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1 écolier cambodgien pendant 1 an “1001 fontaines pour demain” améliore durablement la santé des populations pauvres et isolées en leur permettant de produire et consommer une eau de boisson saine, sur la base d’un modèle entrepreneurial qui assure l’autonomie des communautés et la pérennité de la solution.

www.1001fontaines.com

“niam baï ” Un repas pour de l’eau... Une opération de repas solidaire pour permettre aux enfants des écoles au Cambodge de boire une eau saine. “niam baï ” se traduit mot à mot

par : “manger-riz”. C’est

l’expression usuelle pour parler du repas au Cambodge, tant le riz en est un composant incontournable en milieu rural. Nous avons choisi ce nom, clin d’œil aux bénéficiaires du projet “1001 fontaines” au Cambodge, pour proposer aux salariés d’entreprises françaises de partager ce repas quotidien de l’autre bout du monde, et ainsi financer l’approvisionnement en eau de boisson des écoles au Cambodge où le projet “1001 fontaines” est déjà implanté.

un principe simple Le jour du repas “Niam Baï” dans votre cantine d’entreprise, chaque salarié souhaitant participer a le choix de : prendre une simple portion de riz facturée au prix d’un repas habituel, ou de payer un supplément sur la facture du repas de son choix. A la fin de l’opération, les bénéfices ainsi récoltés sont reversés à l’association “1001 fontaines pour demain”. Nous mettons à votre disposition les affiches de communication et les plaquettes d’information de l’opération.

un impact concret Le succès de cette opération est dû à l’efficacité de son impact : TOUS les jours, pendant un an, des bonbonnes d’eau purifiée sont distribuées dans les classes d’une école en milieu rural au Cambodge, et ce par le simple choix d’un repas.

mobiliser les équipes autour de la solidarité L’enthousiasme provoqué par ce repas solidaire est lié à la simplicité du lien établi entre les salariés d’une entreprise et des écoliers d’un pays en développement. En permettant à ses salariés de vivre des actes concrets de solidarité, l’entreprise est au coeur d’un développement vraiment équitable, vraiment durable.

Rejoignez l’opération ! Contactez nous par mail : [email protected] ou par courrier à l’adresse suivante : “1001 fontaines pour demain” - 8 rue de la porte blanche 92340 Marnes la Coquette

Consulter notre site internet www.1001fontaines.com

1€ c’est de l’eau de boisson saine pour un écolier cambodgien pendant 1 an* * d’après les dépenses 2008 et 2009 pour le parrainage d’eau dans les écoles

“1001 fontaines pour demain” Une solution durable Notre action s’inscrit ainsi dans l’effort global de l’aide internationale pour réduire les maladies d’origine hydriques, dont les premières victimes sont les enfants (20% de mortalité infantile dans les villages du Cambodge). Depuis début 2005 au Cambodge “1001 fontaines pour demain” permet aux populations de petits villages isolés de produire une eau de boisson totalement saine, limitant ainsi significativement les maladies d’origine hydrique dont elles souffrent. Ce résultat est obtenu en créant dans ces villages une station de production d’eau de boisson. Afin de garantir sa pérennité, cette station est gérée par les villageois comme une micro entreprise. Ils purifient l’eau et la revendent en bonbonnes de 20 litres au sein du village afin de couvrir les coûts de fonctionnement et d’entretien. Le “Prix de la Solidarité Internationale” pour l’année 2006 a été décérné, par le Haut Commissariat à la Coopération Internationale, aux projets de “1001 fontaines pour demain”

L’action de l’association au Cambodge et Madagascar permet déjà à plus de 20.000 personnes de consommer, tous les jours, une eau de boisson bonne pour leur santé. Pour les bénéficiaires, une “fontaine”, c’est ... la possibilité, notamment pour les enfants, de boire une eau saine la mise à disposition d’une eau de boisson à 0,7 cents d’euros par litre 2 à 4 emplois créés dans le village

Le parrainage d’eau Les programmes de parrainage d’eau visent à étendre le nombre de bénéficiaires du projet en permettant d’approvisionner gratuitement en eau potable des lieux de vie hébergeant les catégories les plus exposées : écoles, foyers d’enfants ou centres de soins. Si la mise en oeuvre d’un principe économique (vente de l’eau produite à un coût extrêmement bas) permet de garantir la pérennité des installations de purification d’eau, il ne permet pas de garantir l’accessibilité à une eau de boisson saine pour l’intégralité de la population. Dans le cadre de l’objectif social de l’association “1001 fontaines pour demain”, il n’est pas admissible que dans des lieux où sont accueillis des enfants, on leur laisse boire de l’eau impropre à la consommation au motif qu’ils n’ont pas les moyens de faire autrement. Dans les villages où existe une station de production d’eau de boisson, créée sous l’égide de “1001 fontaines”, l’approvisionnement des besoins en eau de boisson de l’école ou du centre de santé (dispensaire ou hôpital) peut être

organisé à partir de la station. Les parrainages permettent alors de financer un contrat d’approvisionnement du centre bénéficiaire directement par les opérateurs de la station, en fonction des justes besoins de ce centre. Les coûts de parrainage sont calculés en fonction du nombre de classes envisagées et du nombre de jours d’ouverture, en utilisant un principe de fourniture d’une ou deux bonbonnes (une pour le matin et une pour le soir) par classe.

Expérience Cambodge : le parrainage d’eau Ecole primaire : 388 élèves Village de Tapho, District de Svay Chek, Province de BANTEAY MEAN CHEY

“1001 fontaines” à Ta Pho La commune de Ta Pho est située à 30 km au nord-est du chef lieu de la province de Banteay Mean Chey, dans le nord ouest du Cambodge. La station “1001 fontaines” y a été installée en avril 2008, et son exploitation est sous la direction d’une “communauté gestionnaire”, composée de chefs de villages. Ce sont eux qui ont choisi les opérateurs : Seiha, 31 ans, et Chèck, 22 ans. Après les premiers mois d’apprentissage à la production, l’hygiène et la vente, le pari est réussi puisque les ventes atteignent un volume qui nécessite un nouvel opérateur. C’est la femme de Seiha, Saneang, qui rejoint l’équipe. Elle prend en charge le nettoyage des bonbonnes et la production d’eau purifiée, tandis que son mari part en moto-charrette avec Check, livrer les bonbonnes. Ils partent sillonner les petits villages autour de la station, dans un rayon de près de 8 km.

Seiha dans la salle de production

Dès avril 2009, après onze mois d’exploitation assistée par l’équipe de 1001

Avant le parrainage la seule source d’eau à boire à l’école est stockée dans des jarres et vient de la mare.

fontaines, la clientèle est suffisante et les opérateurs prêts pour rendre cette exploitation pérenne. A la signature du contrat définitif d’exploitation ils deviennent entièrement responsables et bénéficiaires des résultats de cette exploitation, et l’équipe locale “1001 fontaines” devient alors leur prestataire de service.

L’eau à l’école primaire Cette commune a particulièrement souffert sous le régime de Pol Pot, et toutes les écoles primaires ont disparues pendant l’occupation des khmers rouges. Aujourd’hui, deux petites écoles primaires ont été reconstruites pour la commune de Ta Pho : l’une grâce à l’aide internationale, l’autre par les villageois. Lors d’un entretien, le directeur de l’école nous explique comment est gérée Depuis le parrainage d’eau, il y a toujours une bonbonne d’eau purifiée à disposition.

l’eau dans l’école. La majorité des élèves boivent l’eau stockée dans les jarres (photos ci-contre), puisée dans la mare de l’école. Cette eau n’a reçu aucun traitement et n’est même pas bouillie avant d’être consommée, explique désolé le directeur. Il assiste impuissant à l’absentéisme répété des élèves pour cause de maux d’estomac et de diarrhées. Il sait que les besoins sociaux fondamentaux comme l’éducation sont étroitement liés à l’eau et l’hygiène. Les 388 élèves, âgés de 6 à 12 ans, répartis en 13 classes, alternent les cours le matin et l’après-midi. Les besoins en eau de boisson correspondent à près de 400 litres par jour (20 bonbonnes). Grâce au parrainage, l’accès à une eau de boisson saine à l’école permet de diminuer les risques de maladies hydriques. A l’annonce du parrainage, l’équipe enseignante comme les élèves expriment leur joie et leur reconnaissance.

1 milliard de personnes n’ont pas accès à l’eau potable ! Dans de nombreux villages au Cambodge

En 2000, juste 10 ans après

ou à Madagascar, la seule source accessible

la fin de la décennie de l’Eau et de

pour abreuver les populations est représen-

l’Assainissement, le manque d’accès

tée par de l’eau de surface (mares, rivières ou

à l’eau salubre demeure un problème

lacs). Ces sources, bien que consommées par

pour plus d’un milliard de personnes

les villageois, présentent en général un taux

vivant dans le monde en développe-

élevé de contamination organique (en particu-

ment. Chaque année, deux à trois

lier d’origine fécale) entraînant de fréquentes

millions d’enfants de moins de cinq

maladies d’origine hydrique.

ans sont victimes de maladies diarrhéiques, dont une grande partie ont été contractées par exposition à une eau contaminée. L’eau insalubre est responsable de près de 80% des décès et est source de nombreuses maladies (diarrhée, typhoïde, choléra, gastroentérite, Hepatite A, jaunisse…).