UNITÉ 3
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Mes parents, ces inconnus
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Pourquoi pas ! 4
Faire parler les chiffres… B. (Proposition de réponses)
- Plus des trois quarts des élèves ayant envoyé leur demande de titre de transport avant le 21 juillet, ont pu l’utiliser dès la rentrée et se déclarent donc satisfaits. - Les parents d’élèves sont en grande majorité satisfaits du service des transports scolaires. - Concernant l’utilisation du site Internet, à peine plus de la moitié des parents savent que les fiches horaires des circuits sont consultables en ligne, et près d’un quart d’entre eux savent également qu’ils peuvent y trouver des informations sur les éventuelles perturbations du service.
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Ces résultats sont confirmés par le fait que près d’un tiers des parents cherchent les informations sur les transports scolaires sur Internet, car la plupart utilise encore le téléphone. - Quant aux usagers du service, ils se déclarent aux trois quarts satisfaits des conditions de transport.
« L’âge bête »
A.
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
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Problèmes évoqués
Principales manifestations
- Changements corporels mal vécus car perçus par l’ado comme une obligation de renoncement au statut d’enfant - Changements familiaux - Changements au niveau scolaire - Changements sociaux : l’ado doit prendre des décisions sur son avenir (pas facile)
- Rejet parental et besoin de s’identifier à un adulte (contradiction) - Relation parents/enfants de plus en plus conflictuelle - Moindre intérêt pour l’écoule ou, au contraire, plus de travail pour dissimuler les problèmes - Conflit manifesté par la parole (mise à l’épreuve des limites de l’autorité parentale) : disputes, insultes… - Non-dialogue : refus de parler - Passage à l’acte : agressivité, vol, fugues, conduites à risque…
Conseils donnés par le spécialiste -L es parents doivent essayer de comprendre l’adolescent en dialoguant avec lui. Il est fondamental d’éviter la rupture du dialogue. - Écoute et observation - I ntervention d’un médiateur en qui l’ado a confiance - Soutien psychologique
Tête à tête A. (Proposition de réponses)
Le rire dans la peau ! Marjorie Zette nous dit tout sur son enfance. Quartier Libre : Comédienne célèbre, on vous connaît sous une facette comique, mais comment étiez-vous quand vous étiez enfant ? Marjorie Zette : Oh, j’étais déjà très moqueuse (Rires). J’aimais me moquer des autres et puis… je disais des choses que les autres n’osaient pas dire… des choses parfois osées pour mon âge mais bon, en général on m’appréciait beaucoup pour mon culot. Q.L. : Comment expliquer ce besoin de rire et faire rire chez vous ?
M.Z. : C’est marrant que vous parliez de besoin, car dans mon cas c’est bien de ça qu’il faut parler. Je crois même qu’on peut dire sans se tromper que le rire a toujours une fonction. Q.L. : Et quelle était, justement, cette fonction pour la Marjorie enfant ? Surmonter la peur, ou du moins la cacher… Quand j’avais 8 ans et que j’entrais en CM1, je suis allée habiter chez ma tante et mon oncle avec qui je n’avais jamais vécu… et en plus dans un village que je ne connaissais pas alors que je venais de la capitale. Je me rappelle être arrivée devant la grille de l’école, et quand j’ai vu tous ces enfants qui avaient l’air de bien se connaître jouer et crier dans la cours de récréation… j’ai été prise de panique devant l’inconnu.
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Mes parents, ces inconnus Alors je me suis dit que pour me faire des amis, il fallait que je sois drôle et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à développer le type d’humour que j’utilise encore aujourd’hui dans mes sketches. Q.L. : L’humour a donc été pour vous un moyen de vous protéger des autres ? M.Z : J’ai toujours su que je pouvais amuser les autres. C’était plus fort que moi et c’était en moi. Je pense que les enfants sont très vite conscients de leurs atouts et de leurs faiblesses. En tout cas, moi j’en étais consciente. Q.L. : Étiez-vous une bonne élève ? M.Z : Assez bonne, oui. Oh, j’ai très vite réalisé que si j’excellais à l’école, on me laisserait être un peu hors norme. Et c’est vrai que ça m’a sauvée car les professeurs sont toujours plus indulgents avec un bon élève qu’un mauvais élève. Ils laissent passer plus de choses, de bêtises. Ils m’ont pardonné mon sens de la répartie.
Pourquoi pas ! 4
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C’est sans doute injuste, mais c’est comme ça ! Quand on a des atouts, il faut s’en servir, non ? Q.L. : Et quel type d’enfant est votre fils ? Il est exactement comme moi ; il ne tient pas en place et fait beaucoup de bêtises. Je suis très souvent convoquée à l’école et quand les professeurs me reconnaissent, ils comprennent… (Rires) Q.L. : Quels conseils lui donnez-vous sur son comportement ? Eh bien, la dernière fois, je lui ai dit : « Si tu veux rester comme tu es, tu as intérêt à avoir de très bonnes notes à l’école. Sinon, les profs vont toujours te punir et tu seras obligé de changer de caractère. Y’a que si t’es bon élève qu’on va t’accepter tel que tu es. » Q.L. : Est-ce qu’il a suivi votre conseil ? J’espère en tout cas que ça l’a fait réfléchir.
B. Extrait
Justification
J’étais déjà très moqueuse…
Imparfait
Description au passé
J’aimais me moquer des autres
Imparfait
Description au passé
je disais des choses que les autres n’osaient pas dire
Imparfait
Habitudes du passé
on m’appréciait beaucoup pour mon culot.
Imparfait
Habitude du passé
Quand j’avais 8 ans et que j’entrais en CM1,…
Imparfait
Circonstances du passé
je suis allée habiter chez ma tante et mon oncle
Passé composé
Fait passé
avec qui je n’avais jamais vécu
Plus-que parfait
Circonstance antérieure au moment évoqué par le récit
dans un village que je ne connaissais pas
Imparfait
Circonstance du passé
je venais de la capitale.
Imparfait
Circonstance du passé
quand j’ai vu tous ces enfants qui avaient l’air de bien se connaître
Passé composé Imparfait
Fait passé Description au passé
j’ai été prise de panique
Passé composé
Fait passé
je me suis dit
Passé composé
Fait passé
il fallait que je sois drôle Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
Temps employé
Imparfait
Obligation du passé
j’ai commencé à développer…
Passé composé
Changement d’attitude commencé dans le passé
J’ai toujours su
Passé composé
État dont l’origine se situe dans le passé
je pouvais amuser les autres.
Imparfait
Habitude du passé
C’était plus fort que moi et c’était en moi.
Imparfait
Description au passé
moi j’en étais consciente.
Imparfait
Description d’état au passé
j’ai très vite réalisé
Passé composé
Fait passé
Imparfait
Hypothèse
ça m’a sauvée
Passé composé
Fait passé
Ils m’ont pardonné mon sens de la répartie.
Passé composé
Fait passé
je lui ai dit
Passé composé
Fait passé
ça l’a fait réfléchir.
Passé composé
Fait passé
si j’excellais à l’école…
La grammaire, c’est facile !
« Elle est bouchée ou quoi ? » Ton fils/ta fille te demande si tu as bien pris tes médicaments aujourd’hui.
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B.
Il/Elle dit que c’était vraiment chouette et que les Barcelonais sont tellement sympas. Ton gendre/ta belle-fille te demande si tu te rappelles que le médecin t’a interdit le fromage. C’est mauvais pour ton cholestérol.
Les verbes sont conjugués au conditionnel présent. C’est un temps qui permet d’exprimer un souhait.
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Il/Elle te demande si tu te souviens quand vous aviez visité Barcelone l’an dernier / quand on avait visité Barcelone l’an dernier. ll/Elle dit qu’on s’est bien marré aussi/qu’ils se sont bien marrés aussi et qu’il/elle espère qu’on y retournera bientôt. Ta filleule te demande si tu sais que Félix, son mari, a été promu directeur de son agence.
Conditionnel passé = auxiliaire avoir ou être au conditionnel présent + participe passé Choix de l’auxiliaire Avec être : Tous les verbes réflexifs + tomber, aller, venir, partir, arriver, naître, mourir et rester Avec avoir : Tous les autres verbes Avec être ou avoir : Selon leur sens : entrer, sortir, monter, descendre, retourner et passer Accord du participe passé Avec être, accord systématique avec le sujet Avec avoir, accord avec le COD quand il est placé avant
Les usages des conditionnels présent et passé
Reproduction autorisée © Les auteurs et Difusión, Centre de Recherche et de Publications de Langues, S.L.
0.
Selon les dernières rumeurs, les prix à la cantine devraient augmenter de 3% à compter du 1er janvier.
1.
Ça vous dirait qu’on se fasse un petit week-end en plein air tous ensemble ?
2.
Vous devriez voir votre médecin plus souvent.
3.
Ils auraient divorcé dans la plus pure tradition américaine !
4.
Vous pourriez regarder où vous marchez, tout de même !
5.
À ta place, j’y penserais à deux fois.
6.
J’aurais sûrement pu arriver plus tôt sans cet orage.
7.
Tu aurais quand même dû tout lui dire.
X
8.
J’aurais aimé qu’il m’en dise plus long avant de partir.
X
une incertitude
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Le conditionnel passé
un conseil
Un monde virtuel
un regret
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un reproche
Mes parents, ces inconnus
une suggestion
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X X
X
En résumé… Le Conditionnel Présent permet d’exprimer… Le Conditionnel Passé permet d’exprimer…
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X
X X
X X
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Mes parents, ces inconnus
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Mot à mot
B.
m Lucie : Ça ne te dirait pas de venir avec moi
faire un peu de shopping cet après-midi ? Faut que je m’achète une robe pour les 18 ans de Carine. l Mathilde : Un après-midi fringues et boutiques ? Ah non non, merci bien. En plus, je ne vois vraiment pas pourquoi tu t’achèterais une nouvelle robe alors que tu en as déjà plein qui te vont très bien. m Lucie : Ouais, je sais, mais j’ai taché celle que je voulais mettre et puis j’en ai marre qu’on me voit toujours avec le même look. l Mathilde : T’aurais pu faire attention quand même… surtout si tu savais que tu voulais la mettre pour l’anniv’. Et pourquoi tu ne mettrais pas ta petite robe noire à bretelles ? Elle te va super bien ! m Lucie : Impossible, elle est trop petite. l Mathilde : Pfff t’es pénible. Tu sais que j’ai
horreur du shopping ! m Lucie : Dis donc, t’as la mémoire courte, toi.
Tu aurais fait comment pour acheter ta robe pour le mariage de Damien si j’avais pas été là ? Tu aurais préféré y aller seule, peut-être ? l Mathilde : Ok ok, c’est bon, allez. On y va. Bon la prochaine fois, tu pourrais plutôt appeler tes copines pour faire les boutiques hein. o Lucie : Ça doit être que je préfère y aller avec toi ! l Mathilde : Bon t’es prête, on y va ? m Lucie : Ok !
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Discours rapporté (Proposition de réponses)
1. Le policier nous a signalé qu’on ne pouvait pas rester garés là et qu’on devait partir. 2. Le conseiller d’orientation m’a dit que je réussirais certainement dans cette branche et que ce métier était fait pour moi. 3. Ma mère m’a supplié de ne jamais faire d’auto-stop. 4. Pierre m’a conseillé d’y aller absolument. Il a dit qu’il y était allé hier et que c’était trop génial. 5. Le prof de maths nous a recommandé de ne pas attendre la veille pour nous mettre à étudier. 6. Sophie m’a proposé qu’on se fasse un ciné tous les deux. 7. Matéo a demandé à Malik combien il avait payé son scooter. 8. Émilie a suggéré que, pour une fois, on aille voir une expo tous ensemble. 9. Mon/Ma meilleur(e) ami(e) m’a rétorqué que là, vraiment, il/elle ne me suivait pas et qu’il/ elle n’était pas du tout d’accord avec moi. 10. Ton père m’a dit de te dire que, si tu passais devant le kiosque, tu n’oublies pas de lui acheter son journal.
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Marqueurs temporels
A.
Ne laissez pas vos bagages sans surveillance ! Deux sœurs québécoises âgées de 53 et 59 ans comparaissaient hier au tribunal de Toronto pour détention et transport de drogue. En juillet dernier, les douaniers les avaient interpellées en possession de 15 kilos de résine de cannabis cachés dans le double fond de leurs valises rouges. Le procureur a requis 5 ans de prison et 2 millions de dollars d’amende. À la surprise générale, les deux sœurs ont finalement été relâchées après avoir expliqué que ces valises leur avaient été offertes par un homme d’affaire rencontré durant leurs vacances au Mexique.
