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Nation« Unies

ASSEMBL~E GtN~RALE

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TRENTEET UNIÈME SESSION

Documents officiels

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Conformément à l'article 66 du règlement intérieur, ~~ est décidé de ne pas discuter le rapport de la Deuxième Commission.

SOMMAIRE Point 56 de l'ordre du jour: Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement : a) Rapport de la Conférence sur sa quatrièm~ session; . h) Rapport du Conse~ du c0!pll,lerce et du devel?ppement, c) Rapport du Secretaire general de 1:, Conference des Nations Unies sur le commerce et le developpement Rapport de la Deuxième Commission (première partie) Point 9 de l'ordre du jour : Discussion générale (suite) : . Discours de M. Van Elslande (Belgique) Discours de M. Agustsson (Islande) Discours de M. Rajaratnam (Singapour) Discours de M. Fitzgerald (Irlande) Discours de M. Keutcha (République-Unie du Cameroun) Discours de M. Abdullah (Afghanistan) Discours de M. A1ladaye (Bénin)

2. Le PRESIDENT: La position des délégations en ce qui concerne le projet de résolution recommandé par la Deuxième Commission à l'Assemblée générale est reflétée dans le compte rendu analytique de la séance pertinente de la Commission 1 •

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3. Nous devons maintenant prendre une décision en ce qui concerne le projet de résolution recommandé par la Deuxième Commission au paragraphe 6 de son rapport (A/31/231). Puis-je considérer que l'Assemblée générale adopte ce projet de résolution ?

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Le projet de résolution est adopté (résolution 31/2).

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Président: M. Hamilton Shirley AMERASINGHE

POINT 9 DE L'ORDRE DU JOUR (suite)

(Sri Lanka).

Discussion génrrale 4. M. VAN ELSLANDE (Belgique) : J'espère, Monsieur le Président, que vous serez mon interprète auprès du Président de notre assemblée pour lui dire que nous sommes très honorés de son élection à la tête de cette trente et unième session de l'Assemblée générale. La réputation qu'il s'est faite au sein de cette organisation lui a gagné depuis longtemps l'estime générale. Tout récemment encore, il a assumé avec distinction la présidence de la.roisième Conférence des Nations Unies sur le droit de la mer. Dès le début de sa charge actuelle, nous avons pu admirer la façon sage et. expéditive dont il mène nos travaux.

En l'absence du Président, M. çaglayangil (Turquie), vice-président, prend la présidence. POINT 56 DE L'ORDRE DU JOUR Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement : a) Rapport de la Conférence sur sa quatrième session; b) Rapport du Conseil du commerce et du développement; c) Rapport du Secrétaire général de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement

5. Il m'est agréable de féliciter le Secrétaire général de son excellent rapport sur l'activité de l'Organisation/A/31/1 et Add.1J. Nous avons lu ce document avec le plus grand intérêt car il reflète des jugements mûrement réfléchis, après cinq années au cours desquelles notre secrétaire général n'a cessé de travailler avec patience, diplomatie et discrétion et s'est acquis notre estime.

RAPPORT DE LADEUXIEME COMMISSION (pREMIERE PARTIE) [A/31/231] 1. M. PFANZELTER (Autriche) [Rapporteur de la Deuxième Commission] (interprétation de l'anglais): Mon rapport sera très bref. Au moment où l'Assemblée g~nérale a décidé de la répartition des points de l'ordre du Jour, la Deuxième Commission avait été priée d'examiner la question de l'élargissement du Conseil du commerce /~t du développement comme une question priorltaire. La Deuxième Commission, en conséquence, a discuté ce point à sa 2e séance, le 27 septembre. Le rapport figure dans le document A/31/231, que j'ai l'honneur de présenter à l'Assemblée. Au paragraphe 6 de son rapport, la Deuxième Commission recommande à l'Assemblée générale d'adopter le projet de résolution intitulé "Amendements à la résolution 1995 (XIX) de l'Assemblée générale, telle qu'elle a été modifiée par la résoiution 2904 (XXVII) de l'Assemblée". Ce projet de résolution a été adopté par la Deuxième Commission sans recours au Vote.

6. Nous connaissons les difficultés que le Secrétaire général rencontre dans sa tâche et les efforts qu'il déploie pour les résoudre. D'une façon plus précise, nous partageons son souci de.rendre plus efficace le fonctionnement du système des Nations Unies. Nous continuerons à rechercher, notamment par la restructuration des secteurs économique et social, les mesures tendant à adapter ce système aux besoins de la communauté internationale et à mieux utiliser les ressources humaines et matérielles dont elle dispose.

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1 Voir Documents officiels de l'Assemblée générale, trente et unième session, Deuxième Commission, 2e séance (A/C.2/31/SR.2).

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Allemblée générale - Trente et unième sellien - Séances plénières

7. L'Organisation des Nations Unies a, cette année encore, fait un pas dans le sens de l'universalité par l'admission des seychelles, au terme d'un processus pacifique exemplaire.· Nous adressons tous nos voeuxau cent quarante-cinquiême Membre de l'ONU. 8. L'Europe des Neuf poursuit son évolution vers l'unité, ainsi qu'en témoigne le discours prononcé hier par le Ministre des affaires étrangères néerlandais [7e séance/ en sa qualité de président en exercice du Conseil des ministres de la Communauté économique européenne. Il s'est ex· primé, de façon circonstanciée, au nom de tous les pays membres de la Communauté, sur les problèmes les plus délicats de J'heure, tels que la situation à Chypre et au . Liban, les efforts à déployer pour que tous les Etats de la région du Moyen-Orient puissent vivre en paix et en sécurité, et pour que les droits des Palestiniens à une identité nationale soient reconnus.

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9. Je mettrai cependant à mon tour l'accent sur notre anxiété croissante devant les tensions qui se ront développées en Afrique australe. Il faut - nous le demandons chaque année - que la Rhodésie du Sud rentre dans la légalité, que l'Afrique du Sud renonce à l'occupation illégale de la Namibie et cesse de pratiquer l'apartheid. Mon pays, de concert avec ses partenaires européens, n'a cessé d'oeuvrer dans ce sens, non seulement en prenant position sans équivoque, mais aussi en menant une action diplomatique constantè. 10. Nous avons maintenant de sérieuses raisons d'espérer que la mission que vient d'accomplir en Afrique australe le secrétaire d'Etat des Etats-Unis et les prises de position des dirigeants de l'Afrique permettront de poser les fondements d'une solution équitable pour tous. Je me félicite de . l'initiative que vient de prendre le Gouvernement britannique et j'appuie pleinement sa proposition de convocation d'une conférence de toutes les parties concernées pour assurer la mise en place d'un gouvernement provisoire.

Il. Je voudrais aussi féliciter mon collègue de la République fédérale d'Allemagne Je nous avoirprésenté hier son projet relatif à une convention sur une action internationale contre les prises d'otages [A/31/242/. C'est l'intérêt de tous les Etats, sans exception, de soutenir ce projet à caractère humanitaire. 12. Toutes les sociétés humaines, qu'ellessoient nationales ou internationales, seront jugées en fonction de ce qu'elles auront apporté au développement de l'hommeet au respect de ses droits fondamentaux.

13. La dignité et l'efficacité de notre organisation dépendent elles aussi de ce qu'elle fera dans ce domaine. J'ai donc choisi d'aborder ce thème essentiel. Les droits de l'homme doivent être examinés sur un triple plan. D'abord, il faut garantir à chacun un droit véritable à l'existence, selon le vieux précepte "primum vivere, deinde phûosophari". La question cruciale de l'alimentation dans le monde doit donc être posée. Et, bien entendu, le droit à l'existence doit comporter aussi celui à la croissance et au développement. Cette aspiration juste doit être réalisée grâce à un nouvel ordre économique mondial. Ensuite, il faut que l'homme puisse vivre en paix et en sécurité. Cela implique une sécurité fondée sur le respect du droit; seul le droit peut

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discipliner la force. Les efforts accomplis à cet effet au niveau de nos Etats doivent connaître un développement au niveau international. Enfin, le respect de l'homme implique la garantie de ses droits fondamentauxet l'accès auxlibertés essentielles. L'homme ne sera vraiment libre, ses droits ne seront vraiment reconnus et préservés que lorsqu'une organisation internationale en sera garante. 14. Permettez-moi donc de commencer par la place de l'homme dans le contexte physique ou, si vous voulez, dans le contexte économique.

15. Depuis une vingtaine d'années, les droits économiques se sont progressivement précisés et exercés dans le cadre d'une meilleure cc-opération entre l~s pays industrialisés et les pays du tiers monde. Récemment encore, ils ont fait l'objet de maintes résolutions, notamment lors de la septième session extraordinaire de l'Assemblée générale et de la quatrième session de la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement [CNUCED/, tandis qu'à Paris, au sein de la Conférence sur la coopération économique internationale, de nouveaux progrès sont tentés. 16. la formule de participation restreinte de la Contérenee de Paris représente une tentative pour parer aux difficultés et, souvent, aux déconvenues résultant de formules institutionnelles utilisées jusqu'à présent. M. van der Stoel, président en exercice du Conseil des ministres de la Communauté économique européenne, a dit notre détermination d'aboutir à des résultats concrets, en exécutant les obligations souscrites. Nous ferons, quant à nous, tout ce qui est en notre pouvoir pour qu'il en soit ainsi. 17. Mon pays adopte la même attitude à l'égard des autres grandes négociations économiques où il est résolu à saisir toute possibilité de progresser. Ceci m'amène à vous parler de la position qui est la nôtre à la suite de la tenue de la quatrième session de la CNUCED à Nairobi.

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18. La session de Nairobi ne s'est traduite ni par un consensus sans ambiguïté permettant d'aborder dans les meilleures conditions l'ajustement des relations économiques entre pays industrialisés et pays en développement, ni par un échec qui aurait mis en danger le dialogue et fait renaître un esprit de confrontation. La CNUCED a, à Nairobi, pris des décisions importantes tant en ce qui concerne les matières premières et l'endettement des pays en développement qu'en ce qui regarde d'autres domaines, en particulier le transfert des technologies vers les pays en développement.