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Nations Unies

ASSEMBL~E G~N~RALE TRENTEET UNIÈME SESSION

Documents officiels

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staNCE PLtNIÈRE



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Point 9 de l'ordre du jour: Discussion générale (suite) Discours de M. Abdel Meguid (Egypte)

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Allocution de sir Seewoosagur Ramgoolam, premier ministre de Maurice .

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POINT 9 DE L'ORDRE DU JOUR Discussion générale (suite)

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6. Avant de poursuivre ma déclaration, j'aimerais, au nom du peuple et du Gouvernement de l'Egypte, rendre hommage à la mémoire du président Mao Tsétoung, un grand chef. Le peuple et le Gouvernement de l'Egypte partagent du fond du coeur la douleur du grand peuple chinois à l'occasion du décès du regretté président Mao, qui a marqué l'histoiré de son pays et qui l'a conduit dans la voie du progrès. Son action constructive pour un meilleur avenir pour l'humanité et pour l'établissement d'une paix juste dansle monde restera toujoursdans nos mémoires.

1. M. ABDEL MEGUID (Egypte) [interprétation de l'arabe}: Des raisons dues à ses activités ont obligé

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M.Ismail Fahmy, chef de la délégation égyptienne, ministre des affaires étrangères et premier ministre adjoint, à rester au Caire et il m'a prié de prononcer la déclaration suivante en son nom.

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2. J'ai donc le plaisir d'intervenir devant l'Assemblée générale à sa trente ct unième session présidée par M. Amerasinghe. Son élection unanime à la présidence de cette session marque le respect de la communauté internationale pour le grand continent asiatique et pour Sri Lanka, pays avec lequel nous avons des liens d'amitié. C'est là reconnaître également ses qualités et l'estime qu'il inspire. Les liens étroits d'amitié et de coopération entre nos deux pays et le rôle de pionnier de Mme Bandaranaike à la tête de Sri Lanka et sa contribution au succès du mouvement non aligné font que j'ai d'autant plus plaisir à le féliciter.

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7. Le monde d'aujourd'hui est en mouvement constantet en évolution. Le phénomène de la détente internationale symbolise l'évolution qui s'est produite dans les relations entre les superpuissances, mais les pays du tiers monde et tous les peuples épris de paix continuent de s'efforcer résolument à bâtir un monde nouveau, un monde rejetant toutes les formules de domination, de coercition, d'exploitation et de discrimination.

8. Le genre de monde qu'ils espèrent bâtir est un monde où régnera un nouvel ordre économique international apportant à tous le bien-être économique, la justice sociale et une paix juste. Un monde comme l'a dit le Secrétaire général dans l'introduction à son rapport à la présente session sur l'activité de l'Organisation [A/31/1/Add.1} 1 qui respectera les résolutions de l'Organisation des Nations Unies et le droit international, bref, un monde régi par les principes et lesobjectifs de la Charte des Nations Unies.

3. J'aimerais aussi exprimer notre estime à M. Gaston

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Thom, le premier ministre du Luxembourg, qui a présidé la trentième session de l'Assemblée générale.



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5. Au nom de mon pays, je souhaite la bienvenue à la République des Seychelles. Nous sommes certains que les Seychelles indépendantes seront un nouvel atout au service de la paix et de la justice dans le monde. On peut dire que l'admission des Seychelles à l'Organisation est un nouveau pasvers l'universalité de l'Organisation et nousespérons très sincèrement que cette universalité pourra bientôt être complétée par l'admission de l'Angola, du Viet Nam unifié, de la Namibie, de l'Etat libre de Palestine et du Zimbabwe.

En l'absence du Président, M. Türkmen (Turquie), viceprésident, prend la présidence.

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Président : M. Hamilton Shirley AMERASINGHE (Sri Lanka).

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Conférence des non-alignéss , reflètent clairement le dynamisme du Secrétaire général et son engagement total à l'égard de l'Organisation, de ses objectifs et de ses efforts en vue de construire un monde nouveau - un monde de justice, de prospérité et de paix. En louant les efforts du Secrétaire général, l'Egypte appuie sa réélection à un deuxième mandat. '

SOMMAIRE

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Jeudi 14 octobre 1976, à 11 h 30

4. Je voudrais également saisir l'occasion de rendre

hommage à M. Kurt Waldheim, secrétaire général des Nations Unies, pour les efforts constants et louables qu'il a déployés en s'acquittant des nombreuses responsabilités importantes qui lui incombent. Le registre de ses activités et de ses réalisations ainsi que les déclarations qu'il a prononcées dans de nombreuses instances, dont les plus récentes étaient la conférence au sommet africain! et la

9. Les pays du tiers monde ont défini leur attitude à l'égard de ce phénomène de détente à plusieurs reprises, et encore dernièrement à la cinquième Conférence des chefs

1 Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Organisation de l'unite africaine, tenue à Port-Louis, Maurice, du 2 au 5 juillet 1916.

2 Cinquième Conférence des chefs d'Etat ou de gouvernement des pays non alignés, tenue à Colombo du 16 au 19 août 1976.

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A/31/PV.31

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ÂIlIemblée Fnérale - Trente et unième seaion - Séances plénières

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d'Etat ou de gouvernement des pays non alignés. les Etats non a)isn6s, tout en se félicitant des progrès réalisés jusqu'à présent dans les relations entre les grandes puissances, ont souligné que cette détente restait limitée dans sa portée et surJe plan géographique.

10. En s'adressant à la trentième session de l'Assemblée générale, le 29 octobre 1975, le présiden t Mohamed Anwar El-Sadat a déclaré : "En Egypte, nous approuvons la détente et nOU3 y sommes favorables à conditton qu'elle prenne en considération les intérêts des petits pays, leur destin et les aspirations de leurs peuples, compte tenu du fait que la détente ne peut se réaliser que par une interaction allant de la base au sommera." 11. Les pays du tiers monde ont montré qu'ils comprenaient parfaitement l'importance de la détente inter'nationale entre les deux superpuissances dans la mesure où elle affecte les relations .internationales. A leur tour, les deux superpuissances ct les pays développés doivent comprendre les aspirations du tiers monde à une nouvelle communauté internattonale. Les deux superpuissances et les pays développés doivent peser de tout leur poids en faveur du droit et de lajustice dans le monde sur le plan politique 1 économique et social.

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15. Comment demander, en ce dernier quart du xxe siècle, aux. peuples d'être patients alors que l'on viole leur souveraineté, que leur territoire est occupé et qu'on les empêche d'exercer leur droit à l'autodétermination. Comment demander aux peuples d'accepter l'humiliation de l'apartheid et de la discrimination raciale sous toutes ses formes, alors que' ces peuples ont déjà donné à la communauté internationale l'occasion, à plusieurs reprises, de redresser les injustices dont ils étaient victimes, et ce sans résultat. Il nous faut prendre des mesures sérieuses avent qu'il ne soit trop tard. 16. Ce disant, je pense surtout à la lutte des peuples arabes et des peuples du continent africain qui donnent un exemple de la lutte menée et des sacrifices consentis par de nombreux autres peuples dans d'autres parties du monde. les événements survenus à El-Khalil et à Jérusalem sur notre terre arabe, ceux de Soweto en Afrique du Sud nous confirment à nouveau dans l'idée qu'il est dangereux de penser que notre devoir, ici aux Nations Unies, consiste uniquement à adopter des résolutions appuyant le droit et la justice, sans leur donner suite, sans veiller à leur application et sans avoir recours pour ce faire à tous les moyens dont disposent lesNations Unies et la communauté internationale.

17. Nous avons tous la responsabilité de renforcer par une action les résolutions adoptées par l'Organisation des Nations Unies et de prendre des mesures pour en assurer l'application, faute de quoi la loi de la jungle et la loi du plus fort se substitueront au règne de la Charte et au règne du droit.

12. Nous vivons tous sur une même planète, nous partageons tous la même destinée : la paix pour tous ou la destruction pour tous. C'est cela le sens véritable que les peuples des Nations Unies avaient à l'esprit lorsqu'ils ont créé l'Organisation internationale. C'est cela la signification profonde de nos réunions annuelles ici: souligner et . 18. Il nous appartient de faire pression sur ceux qui ne se conforment pas à la volonté de la communauté lnterréaffirmer nos engagements à l'égard des principes et des nationale jusqu'à ce qu'ils s'y résignent. objectifs de la Charte des Nations Unies et passer en revue les aSJ'f,lcts constructifs et n6gatifs de nos activités, afin 19. les peuples opprimés du monde demandent aux d'adopter des attitudes et des résolutions qui garantiraient Nations Unies de chercher une solution paciflque â leurs des 101utio"'''1 aux problèmes qui se posent à la communauté problèmes, avant qu'ils ne soient obligés de mcourir à internationale. d'autres moyens approuvés par la Charte et par les résolutions des Nations Unies. 13. Il faut que nous gardions présent à l'esprit que nous avons une lourde responsabilité à J'égard de millions 20. Aux vingt-neuvième et trentième sessions, l'Assemblée d'hommes dans le monde entier. Il faut que nous malntegénérale a adopté plusieurs résolutions historiques mettant nions leur confiance dans la capacité de notre organisation l'accent sur les droits légitimes du peuple palestinien et la de réaliser leurs aspirations de vivre dans des conditions de nécessité de lui permettre d'exercer ses droits. Larésolution paix juste et durable. La mesure dans laquelle nous nous 3236 (XXIX) stipule ainsi que ces droitsincluent "le droit à acquitterons de cette responsabilité décidera de la portée j'autodétermination sans ingérence extérieure et le droit à des changements et de l'évolution de la communauté l'indépendance et à la souveraineté nationales". internationale, changements qui surviendraient soit par des moyens pacifiques et équilibrés, soit par la violence. 21. Parla résolution 3376 (XXX), par ailleurs, l'Assemblée générale a créé le Comité pour l'exercice des droits 14. Beaucoup de problèmes Intemationaux qui se posent à inaliénables du peuple palestinien chargé de recommander nous ont un caractère urgent et complexe. Certains de ces un programme de mise en oeuvre, destiné à permettre au problèmes peuvent, certes, attendre, mais d'autres sont plus peuple palestinien d'exercer les droits reconnus aux paraexplosifs et plus urgents. Tarder à apporter une solution à graphes 1 et 2 de la résolution 3236 (XXIX) de l'As· ces problèmes équivaudrait à laisser exploser un baril de semblée. J'aimerais féliciter ici les membres de ce comité ct poudre et menacer ainsi la paix et la sécurité du monde et leur président, M. FaU, du Sénégal, qui se sont acquittés de l'existence ~me des Nations Unies, puisque ces problèmes leurs responsabili.tés avec .intégrité et courage dans le cadre affectent les principes et lesfondements mêmes surlesquels du mandat qui leur avait été confié par cette auguste a été créée l'ONU. assemblée. 3 Voit Documents officiels de l'Assembië« générale. trentième 2388e séance.

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22. En fait, l'Assemblée générale, parles prises de position qui ont été lessiennes -la plus récente a été l'adoptiondes

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31e séance - 14 octobre 1976

deux résolutions susmentionnées - a confirmé les paroles du président El-Sadat, qui a déclaré à la trentième session de l'Assemblée générale :

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23. La participation du peuple palestinien, représenté par l'Organisation de libération de la Palestine {OLPI aux travaux de l'Organisation des Nations Unies, et la reconnaissance du principe d'une participation de sa part à tous les efforts destinés à réaliser une paix juste au MoyenOrient, ont permis à ce grand peuple de poursuivre ses efforts dans le cadre de la"légitimité internationale en vue d'obtenir et d'exercer les droits dont il a été illégalement et injustement privé pendant plus de 30 ans. Le peuple palestinien, représenté par l'OLPt a montré son sens des responsabilités par la façon dont il a participé à la recherche d'une paix juste fondée sur le respect de ses droits légitimes et de son droit à établir un Etat indépendant sur la rive occidentale et à Gaza.

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24. Comme M. Fahmy l'a déjà dit devant cette assemblée, à la vingt-neuvième session,

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" ... en vertu de sa longue histoire au coursde laquelle il a fait face aux événements et confronté les réalités objectivement et franchement, le peuple palestinien est qualifié pour s'acquitter de cette tâches".

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Il a dit également dans la même déclaration que le peuple palestinien

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"... comprend que la bataille glorieuse du 6 octobre a ouvert de nouveaux horizons pour les Arabes et a, pour la première fois, offert l'occasion de parvenir à une Vaix juste et permanente dansla région, ce qui permettrait aux peuples de cette région de consacrer leur attention au développement et aux transformations économiques et sociales nécessaires pour assurer leur avenirS t'.

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2S. D'où la position très ferme de l'Egypte qui a toujours été, et continue d'être, d'appuyer et de consolider l'OLP qui est le seul représentant légitime du peuple palestinien. L'Egypte lance un appel à la coununauté internationale pour qu'elle prenne des mesures efficaces en vue de soutenir l'Organisation et de permettre au peuple palestinlen de recouvrer ses droits.

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"Nous estimons, ... que la cause du peuple palestinien est celle de tout peuple aspirant à la paix, préconisant la justiceet acceptant la loi comme arbitre entre le bien et le maltle vrai et le fauxs."

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26. Le rapport du Comité {A/li/ff51 nous a été SOUfi1ÎS. Nous regrettons que le Conseil de sécurité n'ait pu adopter les recommandations du Comité par suite de l'usage du vetu par un membre permanent. Il est, de notre devoir d'assumer nos responsabilités conformément à la Charte et de le faire avec le plus grand courage.

27. Les recommandations contenues dans le rapport du Comité témoignent non seulement d'un respect évidentdes résolutions de l'Assemblée gëndrale qui ont créé le Comité,

mais aussi d'une attitude réaliste et modérée destinée à permettre au peuple palestinien d'exercer son droit à l'autodétermination dans le cadre des résolutions de l'Organisation des Nations Unies. 28. Ma délégation appuie les recommandations qui figurent dans le rapport du Comité, compte tenu de la déclaration prononcée par le représentant de l'OLP devant ce comité, le 9 mars 19766 •

29. Nous vous demandons instamment d'adopter une

attitude constructive et efficace pour appuyer la lutte du peuple palestinien dans l'exercice de son droit à l'autodétermlnaüon. 30. L'Égypte tient à souligner à nouveau qu'elle a confiance dans la capacité du peuple palestinien de poursuivre sa lutte sous la direction de ItOLP. Nous tenons à insister une nouvelle fois sur le fait qu'il est indispensable que rOLP participe sur un pied d'égalité avec les autres parties intéressées à tout effort visant à établir une paix juste et durable au Moyen-Orient, et ce y compris à la Conférence de la paix sur le Moyen-Onent, à Genève. 31. Il s'agit de faire comprendre à Israël qu'il nty aura pas de paix au Moyen-Orient si les droits légitimes du peuple palestinien ne sont pas reconnus et les territoires arabes occupés rendus. Israël se leurre s'il croit que le ,temps travaille pour lui et qutil peut convaincre certains que les Palestiniens n'existent pas ou qu'il est à même de les éliminer ou de les contrôler. Les événements qui se sont produits à El-Khahl et sur la rive occidentale, le sang des Palestiniens innocents que les forces d'occupation israéliennes ont fait couler prouvent au monde entier que le peuple palestinien ne fléchit pas dans sa position, qu'il est résolu à revenir dans sa patrie, à jouir de l'indépendance et de la souveraineté nationale en Palestine. La reconnaissance des droits légitimes du peuple palestinien est l'une des principales pierres de touche susceptibles de prouver le sérieux des intentions d'Israël lorsqu'il déclare qu'il souhaite existeren paix avec ses voisins.

32. L'Egypte a toujours été tout à fait réceptive à toute tentative sérieuse visant à rechercher une paix juste et durable au Moyen-Onent; la paix pour nous, comme l'a dit le président Bl-Sadat à la trentième session de l'Assemblée générale, est en effet, je cite, "un objectif stratégique" et "une obligation authentique". 33. A cette même tribune, le président Bl-Sadat a demandé que la Conférence de Genève se réunisse à nouveau avec la participation de toutes les parties intéressées, pour s'occuper du problème du Moyen·Orient sous tous ses aspects afm de parvenir à une paixjuste et durable au Moye~'j.Qrient. 34. Dans sa réponse à la proposition du Secrétaire général du jer avril 1976, M. Fahmy a fait part de l'attitude positive qu'elle adoptait à l'égard de cette initiative, et cette réponse a été communiquée par le Secrétaire général à toutes les parties intéressées, y compris aux représentants de l'OLP. Permettez-moi, Monsieur le Président, de donner

4 Ibid. 5 Ibid., vingt·neuvième selSlon,

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6 Voir document AIAC.183/2.

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Auemblée générale - Trenteet unième session - Séances plémères

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lecture à l'Assemblée générale de quelques paragraphes de cette réponse, et je cite: "Je prends note de votre intention de donner suite à la possibUité d'une reprise active du processus de négociation au cours des semaines à venir. Je suis d'accordavec Vous qu'il convlendralt, dans les conditions actuelles, que cela se fasse sous forme de contacts que vous prendriez avec les représentants des parties au Siège des Nations Unies. "A ce propos, je note avec satisfaction que vous avez adressé la note précitée au représentant de l'OLP, représentant du peuple palestinien. Il s'agit là d'un pas important vers l'application de la résolution 3375 (XXX) de l'Assemblée générale de la trentième session qui prévoit la participation de l'OLP à tous les efforts et délibérations sur le Moyen-Orient et qui demande également de prendre toutes les mesures nécessaires pour que l'OLP soit invitée à participer au" travaux de la Conférence de la paix des Nations Unies sur le MoyenOrient." Cela est conforme à l'initiative prise par le président El-Sadat dans sa déclaration du 29 octobre 1975 devant l'Assemblée générale. 35. Il était également mentionné dans la réponse M. Fahmy au secrétaire général ce qui suit:

1.,

"Notre attitude en ce qui concerne le processus de négociation est la mëme que celle que j'ai confirmée à M. Guyer à l'occasion des entretiens que nous avons eus lors de sa visite au Caire le jer mars 1976, à savoir que la reprise de la Conférence de la paix des Nations Unies sur le Moyen.Orient est la seule action valable capable de garanUr la poursuite et la sauvegarde du rôle des Nations Unies auquel nous tenons beaucoup. "J'apprécie donc beaucoup la possibilité de voir les consultations reprendre rapidement sur la question particulière de la reprise, à Genève, de la Conférence de la palx des Nations Unies sur le Moyen-Orient avec une participation dé toutes les parties intéressées, à savoir l'Egypte, Ja Syrie, Ja Jordanie, i'OLP, Israël, ainsi que l'Union des Républiques socialistes soviétiques et les Etatll·Unis d'Amérique 1

"Le but de ces contacts en définitive et du processus qui en découlera sera d'arriver à un règlement d'ensemble de ~a question du Moyen-Orient susceptible de conduire à ene paix juste et durable fondée sur les principes de la souveraineté, de l'intégrité territoriale, de l'indépendance politique et de J'autodétermination. Cela exige l'app.Jication complète des résolutions pertinentes de l'Organisation des Nations Unies prévoyant le retrait total des forces israéliennes de tous les territoires arabes occupés depuis juin 1967 et le rétablissement des droits nationaux du peuple palestinien." Voilà, Monsieur le Président, l'attitude de l'Egypte telle qu'elle a été communiquée par M. Faluny au Secrétaire général au mois d'avril 1976.

36. A l'opposé de cette attitude, Israël a, par ses actes, prouvé qu'il ne souhaite pas la paix, qu'il est incapable

d'assumer les responsabilités que cela implique et qu'il reste l'Israël agresseur qui cherche une expansion aux dépens des Etats arabes voisins et du peuple palestinien. Comment pouvons-nous en effet interpréter autrement son obstination à établir des colonies dans les territoires arabes occupés, y compris le Sinaï, qui se chiffrent à plus de 60 ? Comment pouvons-nous interpréter autrement le fait qu'il insiste sur l'annexion et la judaïsation de Jérusalem? Tous ces actes sont commis en violation des résolutions adoptées à l'unanimité par le Conseil de sécurité et l'Assemblée générale, et même les amis d'Israël les considèrent comme autant d'obstacles à la paix, comme cela a été prouvé au cours des récentes délibérations du Conseil de sécurité. Mais Israël n'écoute même pas ses amis. Il insiste pour créer de nouveaux faits accomplis, même s'il ne peut légitimement se justifier face à la communauté internationale. Israël est décidé à modifier les caractéristiques démographiques et physiques des territoires occupés, à piller leur patrimoine et leurs richesses et à ignorer délibérément les résolutions de l'ONU, les valeurs des Nations Unies et toutes les conventions internationales, notamment la quatrième Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre.



41. Avant cette caine au somme qu'elle se solidari le peuple palesti territoires arabes palestinien d'ex Comp;e tenu de qu'il est deven nationale agisse i de l'Organisation faveur d'une just toute manoeuvre 42. Je tiens à vaincue qu'il ne un retrait total d' et sans le recou droits légitimes, palestinien indépe

37. De cette tribune, Monsieur le Président, nous tenons à déclarer clairement et résolument qu'Israël est responsable à nos yeux de toute modification introduite dans les territoires occupés et que l'Egypte réclamera des dëdommagements équitables pour toute modification et toute exploitation qui s'y seront produites. L'Egypte demande à tous les Etats de ne pas participer, sous quelque forme que ce soit, aux tentatives d'Israël visant à exploiter les richesses et les ressources naturelles des territoires occupés.

43. Notre nation et le président El dangers qu'impli situation ne se dé toucher au Lib exposer l'attitude peut se résumer ment, il est néces de sauvegarder la caractère arabe d que toutes les fo même temps, d' tiatives sincères e le bain de sang; rapports entre le nent dans le cadre peuple palestinien convient d'appuye arabes en ce qui l'envoi de forces 1 constants de réco rapide de la crise.

38. La persistance de la situation actuelle dans cette région constitue une menace à la paix mondiale, car les peuples arabes et les Etats arabes n'acceptent pas la poursuite de l'occupation israélienne et le déni des droits nationaux du peuple palestinien. Le monde s'est engagé dans une course contre la montre dont l'issue sera soit la paix soit une guerre de libération totale pour recouvrer les droits énoncés dans la Charte et appuyés par la majorité de l'Assemblée générale. 39. Israël commet une folle erreur s'il pense que ses manoeuvres et sa façon d'éluder les problèmes lui donneront le temps nécessaire pour imposer au monde arabe et à la communauté internationale un fait accompli de caractère expansionniste. li ferait beaucoup mieux, dans l'intérêt de la paix dans le monde, de faire face aux réalités qui sont celles du lendemain de la glorieuse guerre du 6 octobre. 40. La communauté internationale se rend compte de la gravité de la situation explosive qui règne au Moyen-Orient et des effets que cela entraîne pour la paix et la sécurité internationales. Il se rend compte que nous recherchons la paix, sous réserve qu'elle soit juste. Nous avons donné à la communauté internationale l'occasion de participer à la recherche de la paix et à sa mise en oeuvre. Nous nous sommes félicités du rôle joué par les deux superpuissances à la Conférence de Genève et nous continuons à le faire. Nous nous sommes félicités également de ce que l'Europe et les Etats non alignés aient participé à la recherche d'une paix juste, mais. alors que telle a été notre attitude, Israël reste



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31e séance - 14 octobre 1976

intransigeant et résiste à tous les efforts visant à assurer la restitution de tous les territoires arabes occupés depuis 1967 et le rétablissement des droits légitimes du peuple palestinien. Cette intransigeance a conduit tous les peuples épris de paix à condamner l'attitude israélienne. Les résolutions de l'ONU en témoignent ainsi que celles d'autres instances internationales dont la plus récente a été la cinquième Conférence des pays non alignés qui a condamné la continuation de l'agression israélienne contres les territoires arabes et la violation des droits du peuple palestinien. 41. Avant cette dernière réunion, la Conférence africaine au sommet qui s'est tenue à Maurice, avait déclaré qu'elle se solidarisait entièrement avec les peuples arabeset le peuple palestinien dans leur lutte pour recouvrer les territoires arabes occupés et pour permettre au peuple palestinien d'exercer son droit à l'autodétermination. Comp,e tenu de cela, vous reconnaîtrez peut-être avec moi qu'il est devenu impératif que la communauté internationale agisse immédiatement, et que les Etats Membres de l'Organisation mondiale ont pour devoir d'oeuvrer en faveur d'une juste solution et de déjouer énergiquement toute manoeuvre dilatoire. 42. Je tiens à redire clairement que l'Égypte est convaincue qu'il ne peut y avoir de paix au Moyen-Orient sans un retrait total d'Israël de tous les territoires arabesoccupés et sans le recouvrement par le peuple palestinien de ses droits légitimes, y compris de son droit à établir un Etat palestinien indépendant. 43. Notre nation arabe est actuellement éprouvée au Liban et le président El-Sadat a été le premier à nous avertir des dangers qu'impliquait cet état de choses. Avant que la situation ne se détériore, il avait conseillé à tous de ne pas toucher au Liban. Monsieur le Président, j'aimerais ici exposerl'attitude de l'Egypte à l'égard de cette question qui peut se résumer par les quatre points suivants: premièrement, il est nécessaire de faire appliquer un cessez-le-feu et de sauvegarder la souveraineté, l'indépendance, l'unité et le caractère arabe du Liban; deuxièmement, il est nécessaire que toutes les forces étrangères se retirent du Liban et, en même temps, d'accueillir favorablement toutes les initiatives sincères et constructives susceptibles de faire cesser le bain de sang; troisièmement, il est impératif que les rapports entre les Libanais et les Palestiniens se maintiennent dans le cadre d'un engagement arabe général envers le peuple palestinien, leur cause, et l'OLP; quatrièmement, il convient d'appuyer les mesures prisespar la Ligue des Etats arabes en ce qui concerne la crise au Liban, y compris l'envoi de forces arabes de sécurité au Liban, et les efforts constants de réconciliation déployés en vue d'un règlement rapide de la crise. 44. Du haut de cette tribune, l'Égypte tient à manifester son adnuration à tous les peuples du monde qui luttent et à réaffirmer sa solidarité avec ces peuples parmi lesquels figurent, au premier rang, les peuples d'Afrique du Sud, du Zimbabwe, de Namibie, de Palestine et le peuple a.rabe réparti de par le monde. 45. Des hommes, des femmes et des enfants à Soweto et dans l'ensemble de l'Afrique du Sud ont courageusement affronté les fusils et la brutalité propre au régime de l'apartheid. refusant énergiquement la poursuite de la politique criminelle du gouvernement minoritaire raciste

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qui les prive de leurs droits en tant qu'hommes, en tant que propriétaires du pays et maîtres de leur destin. Alors qu'il aurait dû comprendre ce que signifiaient l'indépendance de l'Angola et du Mozambique et l'expulsion de sa propre délégation de la vingt-neuvième session de l'Assemblée générale des Nations Unies, le Gouvernement minoritaire raciste d'Afrique du Sud s'est au contraire obstiné à pratiquer l'apartheid et à terroriser les civils désarmés. Les événements sanglants qui se sont produits à Soweto, en août de cette année, annoncent cependant la défaite inévitable de l'arrogante minorité blanche au pouvoir à Pretoria dont les heures sont comptées. Ce même gouvernement blanc minoritaire d'Afrique du Sud qui refuse de rerrnnaître et d'appliquer les nombreuses résolutions adoptées par l'Assemblée générale et le Conseil de sécurité des Nations Unies sur la Namibie, continue d'occuper la Namibie depuis 1966. Elle va même- plus loin et continue d'utiliser la Namibie comme une tête de pont pour une agression constante envers les Etats voisins pacifiques de Zambie et d'autres Etats de première ligne d'Afrique australe même. 46. L'histoire a prouvé que la victoire en définitive appartient au peuple. Le peuple de l'Afrique du Sud triomphera, le peuple de Namibie représenté par le mouvement national de la South West Africa People's Organization [SWAPO] triomphera et le peuple du Zimbabwe vaincra. 47. Notre rôle ici, c'est de faire que cette victoire inévitable intervienne rapidement, pour la paix du monde. Notre rôle ici est de veiller à ce que les peuples de l'Afrique australe reçoivent l'assurance que nous sommes avec eux, en actes et en paroles. Notre rôle ici est de soutenir les Etats de première ligne d'Afrique australe : la Zambie, l'Angola, le Mozambique, le Botswana, le Lesotho et le Souaziland. Notre rôle est de déjouer les manoeuvres théâtrales du gouvernement de la minorité blanche de l'Afrique du Sud qui tente de perpétuer son occupation de la Namibie traitant avec des éléments qui ne représentent pas le peuple de la Namibie. Notre rôle ici est de veiller à ce que l'ONU, les parties intéressées et notamment le Gouvernement du Royaume-Uni s'acquittent de leurs responsabilités pour que le peuple du Zimbabwe puisse exercer son droit à l'autodétermination. Nous devrions également resserrer l'étau qui isole sur la scène internationale le régime d'Afrique du Sud et le régime minoritaire raciste blanc du Zimbabwe, jusqu'à ce qi.e ceux-ci se conforment aux résolutions de l'ONU et à la volonté de la communauté internationale. 48. La paix et la sécurité au Moyen-Orient et dans la région de la Méditerranée exigent également un règlement juste et rapide de la question de Chypre, un règlement qui sauvegarde l'intégrité territoriale et l'indépendance de l'Etat non aligné de Chypre, un règlement qui mette un terme aux souffrances et aux sacrifices consentis par des dizaines de milliers de Chypriotes sans abri à cause d'une guerre qui a fait vivre des tragédies indicibles au peuple frère de Chypre. Nous croyons que les deux communautés, grecque et turr P., peuvent parvenir à une formule qui assure à Chypre l'inc andance et la souveraineté. Nous espérons que les Nations Unies et vous personnellement, Monsieur le Président, poursuivrez vos efforts en vue d'arriver à un règlement rapide, juste et durable de la situation à Chypre sans ingérence étrangère.

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Âl'lemb!ée générale - Trmte et unième session - Séances plénières

--------------..;....49. Notre nation arobe, au cours de cette période de prise

de conscience qui a suivi la grande guerre d'octobre, poursuit son action internationale inspirée par les principes et les objectifs de la Charte des Nations Unies, en coopérant avec tous les peuples épris de paix, les peuples et les Etats non alignés, les peuples d'Afrique, d'Asie, les peuples et les Etats de la Conférence islamique, ainsi qu'avec tous les peuples et les gouvernements amis d'Europe qui ont fait preuve d'une compréhension toujours plusgrande des droits arabes et d'un désir de collaborer avec eux dans le cadre des principes de la Charte des Nations Unies. 50. L'Égypte est fière d'avoir participé à la cinquième Conférence des pays non alignés qui s'est tenue à Colombo. Nous sommes convaincus en effet que la poursuite des activités des Etats non alignés, l'élargissement de la composition de ce groupement d'Etats et le succès de la mission du mouvement non aligné aideront les Nations Unies dans leurs efforts pour édifier une communauté internationale meilleure. 51. L'Égypte a été l'un des Etats pionniers dans le mouvement des non-alignés et elie refuse toujours d'appartenir à une sphère d'influence, quelle qu'elle soit. En Égypte, nous appuyons la cause du droit, de lajustice et de la libération nationale en tous lieux. Je n'en veux pour exemple que les efforts constants déployés pour appuyer l'indépendance, la souveraineté et l'intégrité territoriale des Etats, notre appui au grand peuple vietnamien et aux justes revendications du' peuple coréen qui réclame la réunification, une libre détermination sans ingérence étrangère ainsi que le retrait nécessaire des forces étrangères de son territoire.

52. L'Egypte, qui croit à la Charte des Nations Unies, demande à tous les Etats de coopérer de façon étroite, de façon que notre organisation internationale et ses résolutions fassent l'objet d'un respect absolu. Nous continuerons à assumer notre rôle important de pionnier dans le mouvement non aligné, dans le cadre de l'Organisation de l'unltc africaine {OUAI, de la Ligue des Etats arabes, de la Conférence islamique et de l'Organisation des Nations Unies, en coopération aussi avec tous les peuples du monde épris de paix.

53. J'aimerais ici rendre hommage au grand peuple de Chine et à son gouvernement ami pour l'appui et la coopération qu'Us nous ont apportés, en particulier à l'heure où nous en avions un besoin vital.

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54. Dans ce même esprit, nous appuyons favorablement toute offre de coopération de la part d'Etats européens amis qui souhaitent le faire sur une base d'égalité et de coopération mutuelle, dans l'espoir de voir le dialogue entre l'Europe et les Arabes atteindre sesobjectifs.

55, Il est inconcevable que le monde connaisse encore des problèmes de pauvreté, de faim et de maladie, à une époque où l'homme s'est lancé à la conquête de l'espace, a atteint la Lune et Mars grâce à des aventures spatiales qui ont coüté aux pays développés des milliards de dollars et alors que la science et la technique ont fait des progrès dépassant l'imagination. Il est devenu clair que ie cercle vicieux du sous-développement est lié au système actuel injuste des relations économiques entre les pays développés

et les pays en développement et que le maintien du statu quo économique international actuel ne peut que creuser encore le fossé qui sépare les pays .adustrialisés des pays du tiers monde. Tels sont les faitsque l'examen et l'évaluation à mi-parcours de la deuxième Décennie des Nations Unies pour le développement ont mis en lumière. D'où le souci des Etats non alignés et des pays en développement de réclamer l'instauration d'un nouvel ordre économique international. Ceux-ci pensent que leur situation, de retard ou de progrès, ne les affecte pas seulement eux-mêmes mais qu'elle touche également, dam, hl même mesure et dans le même sens, lespays industriellement avancés - preuve de la réalité de l'interdépendance internationale du monde actuel. Les résultats et les conséquences de cet état de fait jouent également SUl' la stabilité et la prospérité de l'ensemble du monde. 56. Les résolutions et les mesures adootées par la Conférence sur la coopération économique entre les pays en développement", en vue d'appliquer le programme de coopération économique envisagé entre eux témoignent clairement de la volonté du tiers monde d'affirmer le principe d'une autosuffisance collective et de le traduire dans les faits. C'est de ce principe que la Conférence de Colombo a dit qu'il venait compléter et non supplanter l'interdépendance internationale. Il s'agit d'instituer une coopération plus complète et plus vaste de façon à réaliser l'objectif commun qui est d'instaurer un nouvel ordre économique international susceptible d'assurer des conditions raisonnables de prospérité et de dignité humaine à l'ensemble de l'humanité.

57. Il n'y a aucun doute que les pays en développement et les peuples qui ont à faire face à des situations particulières qui les empêchent de se consacrer activement au processus de développement - dans le cas, par exemple, où ils sont soumis à une agression ou à une occupation étrangère, à l'oppression ou à la discrimination raciale, à la domination coloniale, que ce soit au Moyen-Orient, en Afrique ou ailleurs - méritent de bénéficier d'une aide spéciale de la part des Nations Unies et de la communauté internationale. Outre le fait qu'ils ont droit à des dédommagements complets pour les préjudices qu'ils ont subis, ce droit a été réaffirmé à nouveau par la cinquième Conférence des pays non alignés à Colombo et par la récente Conférence des pays en développement à Mexico. Je ne peux que louer, à cet égard, le rôle joué par le Programme des Nations Unies pour le développement, certaines autres lnstltutions et les Etats amis qui ont contribué aux programmes de reconstruction dansla région du canal de Suez. 58. J'aimerais également insister sur les décisions prises par les deux conférences que j'ai citées,qui ont misen valeur la nécessité d'augmenter l'aide aux mouvements de libération nationale, aux Etats nouvellement indépendants et à ces Etats africains héroïques dont les économies ont été affectées par la lutte qu'ils mènent ensemble contre les régimes racistes du Zimbabwe, de Namibie et de l'Azanie.

59. Il convient, en outre, de donner effet aux résolutions adoptées par la Conférence de Colombo /A/31/197, 7 Tenue à Mexico, du 13 au 21 septembre 1976. Voir document A/C.2/3117.

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