Quel gourmand êtes-vous ?

Quand on met une goutte d'eau amère sur la langue d'un petit bébé, il fait la grimace. • Les préférences alimentaires sont définitives, on garde les mêmes goûts ...
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Quel gourmand êtes-vous ? Objectifs pédagogiques - Réfléchir à la notion de gourmandise et plus généralement aux notions de goût et de dégoût - S’interroger sur les aliments (sucrés et salés) associés à ces notions - S’interroger sur les raisons qui font qu’un aliment est rejeté - Mieux comprendre ses comportements face à la notion de gourmandise - Réfléchir aux évolutions des rejets et attirances vers les aliments après la néophobie enfantine Pour réfléchir avant d’animer les activités pédagogiques Pourquoi mange-t-on ce que l’on mange ? On a chacun des préférences alimentaires, goûts et dégoûts, qui peuvent être partagés par la plupart ou très différents d’une personne à l’autre. Ces préférences guident nos choix d’aliments et de recettes. Nos goûts et nos dégoûts se construisent au fil du temps. Voici quelques affirmations qui aident à voir clair sur la manière dont les goûts se forment. Interrogez-vous sur les affirmations suivantes et demandez-vous si elles sont vraies ou fausses selon vous. • Les nourrissons ont tous la même préférence pour le goût sucré, pour le lait par exemple. • Quand on met une goutte d’eau amère sur la langue d’un petit bébé, il fait la grimace • Les préférences alimentaires sont définitives, on garde les mêmes goûts et dégoûts tout au long de sa vie et ça ne change pas. • Si on préfère tels ou tels goûts d’aliments, c’est grâce à la famille qui encourage à les goûter plusieurs fois, jusqu’à les apprécier. • Si on n’aime pas certains aliments, c’est parce qu’on a trop souvent obligé à les manger ou parce que d’autres personnes nous en ont dégouté. • Il y a des aliments ou des boissons qu’on n’aime pas vraiment mais qu’on consomme pour accompagner les autres ou parce que c’est à la mode. • Dans quelques années, les insectes seront un incontournable des repas gourmands • Les aliments qu’on préfère sont ceux qui plaisent à nos 5 sens : la vue, l’ouïe, l’odorat, le toucher et le goût. • Quand un aliment est vraiment bon, il plait à tout le monde, dans tous les pays du monde. Et à l’inverse, il y a des aliments qu’on ne peut vraiment pas trouver bons, nulle part dans le monde. • Ce qui est bon au goût est bon pour la santé. Pour chacun, il existe des aliments qu’on ne goûtera jamais. Il est intéressant d’essayer d’en comprendre les raisons en trouvant des exemples à associer pour chacune des phrases suivantes : • Je ne les ai jamais vus chez moi. Mes parents et ma famille ne m’ont pas appris à les choisir ou à les cuisiner.

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Ça me dégoûte profondément et j’ai toujours refusé de les goûter, même s’il y en a régulièrement à la maison. On n’en mange jamais dans ma famille (respect de la planète, bien-être des animaux, religion, impact sur la santé) C’est trop cher, c’est trop rare, on n’en trouve pas près de chez moi Ça se mange pas, en tout cas pas ici !

Animer les activités pédagogiques 1. Quel gourmand es-tu ? •









Introduire la séance en proposant aux élèves de réfléchir en silence au mot gourmandise. En leur proposant de noter sur une feuille de brouillon leurs réponses, leur demander quelles sont les premières images qui leur viennent en tête quand on dit ce mot. Poser cette même question à plusieurs moments de la journée : en arrivant le matin, juste avant le repas de midi, juste après le déjeuner, juste avant la récréation de 15H, juste avant la fin des cours. Collecter toutes les réponses et les réserver pour la séance suivante qui aura pour objectif la mise en commun de la fiche. L’objectif de la fiche sera, non d’arriver à un consensus sur la notion de gourmandise, mais bien au contraire de montrer les variantes d’un individu à un autre en veillant à ne pas provoquer la culpabilité (notamment chez ceux qui auraient coché le dernier item de la question 5) A la fin des échanges collectifs autour de la fiche d’activité, proposer aux élèves de revenir sur leurs réponses initiales. S’interroger ensuite collectivement sur les différences de réponses selon le moment de la journée. Faire un classement dans un tableau pour mettre en avant la préférence de certaines saveurs à certains moments clés de la journée (par exemple : mange-t-on plus sucré vers 16h30 ou non ?). Prolonger le travail en demandant aux élèves d’utiliser la fiche d’activité pour mener une enquête dans leur entourage.

2. Des images pour parler de la gourmandise •

L’objectif de la fiche images est d’approfondir les représentations individuelles de la notion de gourmandise. • Distribuer la fiche et demander à chaque élève de sélectionner la photo qui représente le mieux la gourmandise à ses yeux puis d’expliquer son choix. Une nouvelle fois, l’objectif n’est pas de parvenir à un consensus mais de donner l’occasion aux élèves de formuler une opinion et d’entendre des arguments différents des leurs. En recherchant à expliquer le plus précisément possible leur choix, il est à peu près certain que les élèves évoqueront des souvenirs personnels, autant de raisons de s’interroger sur les habitudes culturelles qui conditionnent le rapport à la gourmandise de chacun. • Prolonger le travail avec des magazines et proposer en groupes de réaliser un panneau avec des mots et des photos capables de résumer toutes les représentations de la notion.

Du goût et des sens

À TABLE !

Quel gourmand es-tu ?  Chaque gourmand est unique ! Et toi, quel type de gourmand(e) es-tu ? Réponds sincèrement aux questions et compare avec les réponses de tes camarades. Tu peux choisir plusieurs réponses par question.

Pour toi, la gourmandise c’est :

Que du sucré. Que du salé. A choisir, tu préfères les bouchées apéritives aux desserts. Le plus important, c’est que ça croustille. Peu importe que ce soit salé ou sucré. Du salé croquant et du sucré fondant. Ça dépend des occasions, de l’heure de la journée ou des personnes avec lesquelles je suis. C’est surtout lié à quelque chose de beau à regarder.

Un yaourt ou un fromage blanc, c’est meilleur quand :

C’est toi qui ajoutes le sucre, la confiture ou autre chose de sucré : 1. Parce que sinon c’est trop sucré à ton goût. 2. Comme ça, tu peux changer plus souvent les goûts. 3. Comme cela, tu as des textures différentes dans la bouche. C’est tout prêt et il n’y a plus qu’à le déguster : 1. Comme ça tu es sûr(e) d’avoir toujours quelque chose de bon. 2. Comme ça tu n’as pas de surprise de goût. 3. Comme ça tu découvres de nouveaux parfums. Pour toi c’est meilleur nature.

Combien de fois dans la journée as-tu envie d’un petit truc sucré ? Tout le temps, si je pouvais je ne mangerais que des aliments sucrés. Pas souvent. A la fin des repas, c’est une bonne conclusion. Au petit déjeuner. Au goûter absolument. Avant de dormir.

Quand tu manges une sucrerie comme une glace, un gâteau ou un soda, en général Tu as tout de suite envie de manger autre chose de sucré. Tu as tout de suite envie de manger autre chose de salé. Tu n’as plus du tout envie de sucré le reste de la journée. C’est rien de spécial, c’est comme quand tu manges autre chose.

© CEDUS 2014

Pour toi, satisfaire sa gourmandise :

Ça fait du bien, ça met de bonne humeur. Ça redonne de l’énergie. Après on regrette. Ça permet de se sentir mieux quand ça ne va pas.