Projet « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine - BKW

2 juin 2010 - la symphonie du compositeur suisse Frank Martin intitulée « les ... la création du jeune compositeur grisonnais David Sonton « Energie » et.
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Mont-Soleil, le 2 juin 2010

Projet « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine » Mario Annoni, Président de l'Association « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine » Il serait difficile d’envisager les festivités du 20ème anniversaire de la société Mont-Soleil sans un volet culturel voire artistique. Le volet culturel de cet anniversaire existe bel et bien et il a un nom évocateur : « ESPRIT MONT-SOLEIL nature humaine ». Pourquoi ce nom : parce que de ce lieu Mont-Soleil, site parmi les sites des énergies renouvelables, est né un Esprit. Cet Esprit c’est celui qui anime l’Homme dans sa recherche de l’Equilibre, du Transcendant, du Durable. L’Esprit de Mont-Soleil, c’est celui qui anime la nature humaine dans ce qu’elle a de plus noble et de plus juste : rechercher à améliorer la vie et le sort de l’humain par l’exploitation de sources d’énergie propre livrées par une nature respectée et généreuse. Et cet Esprit, né à Mont-Soleil, plane maintenant sur d’autres lieux, sur le toit du monde à la Jungfrau, sur le Stade de Suisse à Berne, sur les ailes du SolarImpulse de Bertrand Piccard ou encore sur les flots du Lac de Bienne là où le bateau solaire croise, dans le silence des nuits de pleine lune, la barque de Jean-Jacques Rousseau dérivant sans effort sur le flux et le reflux des eaux. « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine » sera une création, un concert-film symphonique, composé de trois œuvres qui s’entremêlent autour d’un dialogue entre la musique et le cinéma avec pour but de susciter une réflexion entre l’homme, la nature et les énergies. Cette création est le fruit d’une collaboration entre l’Orchestre Symphonique du Jura, son Directeur Facundo Agudin, de l’Orchestre Symphonique de Bienne avec son Président Philippe Krüttli et son directeur administratif Chris Walton, de Laurent Gerber, directeur de scène résident à la Scala de Milan et conseiller artistique dans ce projet, du producteur de films Jean-Louis Porchet, et des réalisateurs Rinaldo Marasco et Jérôme Piguet. Pour réaliser ce projet, une association a été créée sous le nom précisément de « ESPRITMONT SOLEIL Nature humaine », association au sein de laquelle siègent : - Anne Seydoux, Conseillère aux Etats du canton du Jura ; - Martin Pfisterer, président de la Société Mont-Soleil et membre de la direction d'entreprise BKW FMB Energie SA et; - Philippe Krüttli, Président de la Fondation de l’Orchestre Symphonique de la Ville de Bienne et Directeur de l’EMJB. L’association a mandaté Alain Sermet, consultant à Bienne, comme chef de projet, chargé de planifier et de réaliser l’ensemble des opérations nécessaires à la mise sur pied du projet et de réunir les fonds nécessaires.

Le spectacle est construit autour de trois œuvres musicales distinctes mais cohérentes dont la thématique principale est constituée, je le répète, par une réflexion autour de la relation entre l’homme, la nature et les énergies. Il s’agit des œuvres suivantes : - la symphonie du compositeur suisse Frank Martin intitulée « les quatre Eléments » ; - la création du jeune compositeur grisonnais David Sonton « Energie » et - la 4ème symphonie de Gustave Mahler. Durant les interprétations musicales, les images d’un film seront projetées en haute définition sur un écran géant placé derrière l’orchestre. Au total, le spectacle réunira donc : - environ 70 musiciennes et musiciens - une chanteuse lyrique - deux chefs d’orchestre - trois compositeurs issus de 3 siècles différents - deux cinéastes. Ce concert-film repose sur une structure en trois actes : Le premier acte (20 minutes), intitulé « A l’aube de l’Humanité », sera un voyage initiatique de la nature à l’Homme. Les deux orchestres symphoniques dirigés par Facundo Agudin interpréteront les Quatre Eléments de Frank Martin, une œuvre saisissante du compositeur genevois, réalisée en 1963/64 de retour de voyage en Islande. Le choix de cette œuvre s’est imposé car elle s’intègre parfaitement au questionnement que nous voulons proposer au public. Elle doit retranscrire l’action qu’exerce la nature sur notre esprit et traduire les mouvements et sentiments qu’elle éveille en nous. La symphonie sera mise en image par un film consacré aux énergies naturelles à l’état brut telles que Frank Martin a pu les observer lors de son séjour en Islande. Tout en s’imprégnant de la symphonie, le spectateur est plongé dans un monde fascinant de par les images grâce auxquelles il découvre cette nature millénaire, façonnée par les éléments. Puis commence le deuxième acte (10 minutes) intitulé « L’empreinte de l’Homme », soit une allégorie de la domestication de la nature par l’être humain. Peu à peu, le personnage s’introduit dans le film, les éléments font place à l’humanité. Le film thématise la maîtrise de l’énergie par exemple en montrant la quiétude d’un lac artificiel, l’eau retenue par un barrage ou le tumulte des flots plongeant dans la turbine. La domestication de l’énergie dégagée par le feu sera illustrée à travers le processus de fusion nucléaire et par la captation des rayons solaires par les cellules photovoltaïques. Le vent qui se faufile entre les palmes d’une éolienne rappellera comment l’homme est parvenu à tirer de l’énergie à partir des mouvements d’air. L’orchestre interprète en parallèle une composition musicale écrite par David Sonton intitulée « Energie » qui dialogue avec l’œuvre visuelle et l’accompagne. Afin de créer le contraste avec l’œuvre posée et envoûtante de Frank Martin, la musique de David Sonton se veut entraînante et percutante en harmonie avec les images dynamiques et rythmées projetées sur l’écran, images qui montre l’empreinte de l’homme sur un nouveau paysage, un paysage construit, un environnement où apparaît la main de l’Homme, une main qui travaille, qui appuie sur des boutons et libère des forces. Le troisième acte intitulé « Vers l’Harmonie » fait place à la quatrième symphonie de Gustave Mahler. L’œuvre se veut réconciliante . Elle exprime le fait que l’humanité est capable de trouver l’ordre qui lui convient. Après avoir subi la force brute, l’homme reprend

son destin en main et marche avec davantage de sagesse et de sérénité en harmonie avec sa planète parce qu’il a réussi la symbiose de la nature et de ses énergies avec lui-même. La musique reprend le dessus et les images ne viennent que compléter les sonorités de l’orchestre. A l’écran, nous partons dans la continuité du film de la deuxième partie avec des images de la technologie humaine domestiquant les énergies puis progressivement remontant aux sources soit au quatre éléments ou à l’état brut présenté lors de la première partie. Des images de l’orchestre en live, très rapprochées, interpelleront le spectateur peu habitué à voir des instruments de si près. Nous verrons vibrer les cordes des contrebasses et serons témoins de la naissance de ce son grave. Ces cadrages serrés sur des instruments seront mélangés à des images des quatre éléments afin de suggérer la musicalité propre des énergies telles qu’on les retrouve à l’état brut dans la nature. Le final mettra en scène une chanteuse lyrique. Et l’image s’effacera pour laisser venir la Voix dans une sorte d’hymne à la joie. Ce spectacle sera présenté à Bienne, le 27 octobre 2010, à Delémont, le 6 novembre 2010, à Moutier, le 27 mai 2011 et à Coire, le 31 mai 2011. L’ensemble du projet est placé sous le patronage de la Présidente de la Confédération, Doris Leuthard, de Kofi Annan, ancien Secrétaire Général de l’ONU, de Adolf Ogi, ancien Conseiller Fédéral, de Bertrand Piccard, explorateur.