La naissance de l' « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine - BKW

L'ensemble du projet est placé sous le patronage de la Présidente de la Confédération. Mme. Doris Leuthard, de Kofi Annan, ancien secrétaire général de ...
268KB taille 4 téléchargements 220 vues
Seul le discours prononcé fait foi

La naissance de l’ « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine » Discours de Mario Annoni, Président de l’Association ESPRIT MONT-SOLEIL NATURE HUMAINE, lors de la présentation de «ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine » , symphonie en trois actes, le 13 octobre 2010 à Bienne. Mesdames et Messieurs les journalistes, Mesdames et Messieurs, Nous vous saluons ici à Bienne et vous remercions d’avoir répondu à notre invitation. Le 17 septembre, nous fêtions, dans l’allégresse générale, sur les hauts de Mont-Soleil les 20 ans d’existence de la Société Mont-Soleil, société sur laquelle reviendra tout à l’heure M. Martin Pfisterer. A Mont-Soleil, terre jurassienne, site parmi les sites des énergies renouvelables, vit un Esprit qui porte son nom. Cet Esprit anime l’Homme dans sa recherche du durable et de l’équilibre. Il stimule la nature humaine lorsque cette dernière cherche à améliorer la vie et le sort de l’humain par l’exploitation de sources d’énergie renouvelables et propres livrées par une nature généreuse. Cet Esprit, orgueil de Mont-Soleil, plane aujourd’hui sur d’autres lieux notamment sur le toit du monde à la Jungfrau où se situe la plus haute centrale solaire du monde. C’est précisément à cet endroit, en janvier 2008 lors de l’inauguration de cette centrale solaire, c’est-à-dire à 3 500 mètres d’altitude qu’est née l’idée de célébrer l’Esprit de Mont-Soleil par la création d’une œuvre artistique musicale et filmique. Ce jour-là, Laurent Gerber, directeur de scène à la Scala de Milan, saisi par la beauté des lieux mais également envouté par l’Esprit de Mont-Soleil, protecteur des énergies renouvelables, présent lui aussi ce jour-là dans les Alpes, Laurent Gerber, disais-je, déclarait : «Il faut concevoir une création artistique transdisciplinaire qui célèbre l’Homme dans sa recherche du Durable, il faut réfléchir à une création qui réconcilie la culture et l’économie en thématisant par la musique, par l’image et par le chant l’esprit qui anime la

société Mont-Soleil ». Laurent Gerber s’est alors approché de Facundo Agudin, chef d’orchestre, de Jean-Louis Porchet, producteurs de film et ensemble avec Rinaldo Marasco, Jérôme Piguet, cinéastes, Chris Walton musicologue et, ils ont conçu une symphonie audio-visuelle intitulée « Nature Humaine » qui donne vie à l’esprit Mont-Soleil par la musique, par l’image et par le chant. Pour réaliser ce projet, nous avons crée une association « ESPRIT MONT-SOLEIL Nature humaine » destinée à aider les artistes à réaliser leur œuvre. Dans cette association siègent Mme. la Conseillère aux Etats Anne Seydoux, Monsieur Martin Pfisterer, M. Philippe Krüttli, directeur de l’Ecole de Musique du Jura bernois et Monsieur Alain Sermet en sa qualité de chef de projet. La symphonie audio-visuelle dont vous allez entendre dans quelques instants un extrait est construite autour de trois œuvres musicales distinctes mais cohérentes dont la thématique principale est constituée par une réflexion, je le répète, sur la relation entre l’homme, la nature et les énergies. 70 musiciens et musiciennes des orchestres symphoniques de Bienne et du Jura, une chanteuse lyrique, deux chefs d’orchestre, une équipe de cinéastes vont conjuguer leurs talents et leur créativité dans l’interprétation de l’œuvre du compositeur genevois Frank Martin intitulée les Quatre Eléments, suivie de l’interprétation de la création originale du jeune compositeur grisonnais David Sonton-Caflisch intitulée Fièvre, et terminée par la 4ème symphonie de Gustave Mahler. Durant les interprétations musicales, seront projetées les images d’un film en haute définition sur un écran géant placé derrière l’orchestre. Cette symphonie audio-visuelle, chantre de l’expression novatrice, repose sur une structure en trois actes. Le premier acte, intitulé « l’Aube de l’Humanité », sera un voyage initiatique de la Nature à l’Homme. Les Quatre Eléments de Frank Martin, une œuvre saisissante écrite au retour d’un voyage d’Islande, retranscrit l’action qu’exerce la nature sur nos esprits et traduit les mouvements et sentiments qu’elle éveille en nous.

2

La symphonie sera mise en image par un film consacré aux énergies naturelles à l’état brut telles que Frank Martin a pu les observer en Islande. Le spectateur-auditeur sera plongé dans un monde fascinant grâce aux images par lesquelles il découvre cette nature millénaire façonnée par les éléments. Puis commence le deuxième acte, intitulé « L’Empreinte de l’Homme », soit une allégorie de la domestication de la Nature par l’Etre humain. Avec l’appui de la musique questionnante et entraînante de David Sonton, les images introduiront peu à peu le personnage qui déplace les éléments. Les images thématisent la maîtrise de l’énergie en montrant la quiétude d’un lac artificiel, l’eau retenue par un barrage, en suggérant le tumulte des flots plongeant dans la turbine. La domestication de l’énergie dégagée par le feu sera illustrée par le processus de fusion nucléaire et par la captation des rayons solaires par les cellules photovoltaïques. Le vent qui se faufile dans les pales d’une éolienne rappellera comment l’homme est parvenu à tirer de l’énergie à partir des mouvements d’air. Peu à peu l’empreinte de l’homme façonne un nouveau paysage, un paysage construit, un environnement où apparaît la main de l’homme, une main qui travaille, qui appuie sur des boutons et libère des forces. Le troisième acte intitulé «Vers l’Harmonie» fait place à la 4e symphonie de Mahler. L’œuvre se veut réconciliante. Après avoir subi la force brute, l’homme reprend son destin en main et marche avec davantage de sagesse et de sérénité en harmonie avec sa planète parce qu’il a réussi la symbiose de la nature et de ses énergies avec lui-même. La musique reprend alors le dessus et les images ne viennent que compléter la sonorité de l’orchestre. Sur l’écran défile des images montrant la technologie domestiquant les énergies pour, progressivement, remonter aux sources et montrer les quatre éléments à l’état brut. Des images de l’orchestre en live, très rapprochées, interpelleront le spectateurauditeur peu habituées à voir des instruments de si près. Le final mettre en scène une chanteuse lyrique et l’image s’effacera pour laisser venir la Voix dans une sorte d’hymne à la joie.

3

Ce spectacle audio-visuel est l’œuvre de Laurent Gerber, directeur de scène à la Scala de Milan, de Facundo Agundin, chef d’orchestre, de Jean-Louis Porchet, Rinaldo Marasco et Jérôme Piguet , producteur de film et cinéastes. Il sera présenté à Bienne le 27 octobre, à Delémont le 6 novembre le 27 mai 2011 à Moutier et le 31 mai 2011 à Coire. L’ensemble du projet est placé sous le patronage de la Présidente de la Confédération Mme. Doris Leuthard, de Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, d’Adolf Ogi, ancien conseiller fédéral, et de Bertrand Piccard, explorateur, chercheur et scientifique.

4