programme - Théâtre La Cité

l'Université Libre de Bruxelles et fondateur du centre d'études .... d'abord une formation universitaire en droit, puis après un ...... scène conventionnée (Toulon.
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à marseille et ALENTOUR

02  26 MARS Théâtre / danse littérature / cinéma EXPOsitions / conférences rencontres

02  26 MARS 2016 Théâtre / danse littérature cinéma / EXPOsitions conférences rencontres à marseille et alentour La Biennale des écritures du réel #3 est une initiative du Théâtre La Cité qui s’élabore en collaboration avec : Addiction Méditerrannée, Anthropos – Cultures Associées, le Théâtre Antoine Vitez (Aix-en-Provence), Ars Industrialis, Centre Norbert Elias, Centre culturel Mirabeau, Collège Henri-Wallon, La compagnielieu de création, La Criée-Théâtre national de Marseille, Dékadrage, Dock des Suds, DSAA Design Graphique du Lycée Saint-Exupéry, Film flamme, le Théâtre municipal Fontblanche (Vitrolles), les Francophonies en Limousin, Friche Belle de Mai, La Gare Franche - Cosmos Kolej, L’Équitable café, L’Embobineuse, Cinéma Le Gyptis , Librairie Histoire de l’œil, Image de ville, Théâtre de Lenche, Lieux publicscentre national de création en espace public, Théâtre Massalia, Théâtre Minoterie-Joliette, MuCEM-Musée des Civilisations de l’Europe et de la Méditerranée, L’Odéon, Peuple et Culture Marseille, Pôle Instrumental Contemporain, LaPlateforme, le Théâtre des Salins (Martigues), Shellac Sud, Cinéma les Variétés, Vidéodrome 2, ZINC, et les nombreuses boutiques partenaires du boulevard Libération.

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Partager avec tout un chacun l’écriture de récits d’aujourd’hui. Mettre en présence des mondes qui ne se connaissent pas ou si peu, et chercher ensemble ce qui peut naitre de ces rencontres. Comment se regarder ? Que fabriquer ensemble ? C'est ce qui anime l'équipe du Théâtre la Cité, les artistes et les amateurs qui s’y retrouvent.

L'ÉCOLE ÉPHÉMÈRE Tout au long de la Biennale, le Social Lab du Théâtre la Cité réouvre l’École éphémère, un projet initié avec le philosophe Bernard Stiegler lors de la 2e édition en mars 2014. À travers des conférences et des rencontres, philosophes, chercheurs et public apportent matière à penser les métamorphoses de notre monde. Vers quelles évolutions du travail allons-nous ? Quels dialogues construire avec la jeunesse ? Comment vivre dans la villemonde ? Quel destin commun imaginer ? Telles sont les grandes questions de cette édition #3.

Nous voulons des scènes ouvertes au flux de la vie, nous y voulons d'autres joueurs et d'autres règles, et aller voir du côté du cinéma, de la littérature, de la musique… Cette nouvelle édition de la Biennale des écritures du réel s'est inventée dans cet élan. Aux côtés des différentes créations nées dans notre fabrique et que vous pourrez découvrir, nous avons invité de nombreux artistes à venir montrer et partager avec vous ce qu’ils cherchent et créent. En mots, en corps, en musiques, en images, en sons, en silences, quelque chose du réel, de réel, s’écrit. La programmation que vous allez découvrir, nous l’avons construite en collaboration avec les différents partenaires de la Biennale : théâtres, cinémas, musée, librairie, associations citoyennes, établissements scolaires. Plus qu’un festival, ce sont des traversées que nous vous proposons de vivre au gré de vos envies et de votre temps. Merci à tous ceux qui contribuent à faire de cette biennale ce moment fédérateur qui fait dialoguer créations artistiques et enjeux de société, artistes, chercheurs et public. — l’équipe du Théâtre La Cité

INFÕS PRATIQUES

TARIFS

La Biennale des écritures du réel propose une tarification élaborée conjointement avec ses partenaires, avec le souci d’une accessibilité pour tous et particulièrement pour les jeunes.

SÕMMAIRE La Biennale des écritures du réel se déroule sur quatre semaines. À la fin du programme de chaque semaine, vous trouverez un calendrier et les coordonnées des lieux.

Le tarif réduit

Tarif plein spectacles invités créations partagées, work in progress, performanceSs

16€

Tarif réduit 12€

Tarif super réduit 6€

est proposé aux demandeurs d’emploi,

RENSEIGNEMENTS

aux professionnels

N’hésitez pas à nous appeler pour obtenir des renseignements sur les propositions de la Biennale au Théâtre La Cité : 04 91 53 95 61 ou sur [email protected] Pour recevoir la lettre d’information sur l’actualité de la Biennale, inscrivez-vous sur le site www. theatrelacite.com à la rubrique « Infos pratiques ». Suivez la Biennale sur Facebook et Twitter (@ecrituresdureel).

du spectacle (sur présentation d’un justificatif ) et aux

8€

6€

4€

titulaires de la carte « Venir voir ». Le tarif super réduit

films

5€

lectures, expositions, conférences

ENTRÉE LIBRE

est proposé aux jeunes de moins de 25 ans, aux titulaires du RSA (sur présentation d’un justificatif ).

BILLETTERIE

CAS PARTICULIERS

lever De riDeau 

Réserver et acheter sa place : Reportez-vous aux calendriers hebdomadaires qui vous guident en fonction des évènements.

Certains de nos partenaires appliquent leurs propres tarifications : Le Théâtre de La Criée, le MuCEM, le Théâtre de Lenche, le Théâtre Massalia, le Théâtre des Salins (Martigues), le Théâtre municipal Fontblanche (Vitrolles), le Théâtre Antoine Vitez (Aix).

À l’occasion de la 29e journée du Championnat de France de Ligue 1, des billets couplés sont proposés comprenant le match Olympique de Marseille-Toulouse Football Club (fixé entre le 4 et le 6 mars) et le spectacle Do you still love me ? (2, 3 ou 4 mars).

Pour la billetterie gérée par le Théâtre La Cité : ouverture des réservations le lundi 22 février En ligne : www.theatrelacite.com Par téléphone : 04 91 53 95 61 (paiement par CB possible) du lundi au vendredi de 11h à 17h Au Théâtre la Cité : 54, rue Edmond-Rostand Marseille (6e) Et sur les lieux : avant les évènements (dans la limite des places disponibles). Pour les propositions en entrée libre, inscrivez-vous sur [email protected]

Pour les propositions ayant lieu à Martigues, Aix-en-Provence et Vitrolles : Reportez-vous directement à la page Évènements pour réserver et acheter vos places.  

CARTE VENIR VOIR La carte « Venir voir » vous est proposée au prix de 5 €. Elle donne accès au tarif réduit, rendu visible dans le programme par le tarif souligné. Vous pouvez acheter cette carte : Au Théâtre La Cité : 54, rue Edmond-Rostand 13006Marseille Sur les lieux de la Biennale  En ligne : www.theatrelacite.com

OUVERTURE Mercredi 02 Mars Théâtre et football, deux passions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7

Semaine 1 jeudi 03 dimanche 06 mars Chemin faisant Marseille, Écritures à vif... Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 9 à 20 À Martigues. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 22, 23

GrOupes Vous travaillez dans un établissement scolaire, un centre social, une maison de quartier, un Itep… Vous êtes en lien avec des publics, et vous souhaitez vous saisir des propositions de la Biennale des écritures du réel, prenez contact avec Nisrine El Hassouni qui vous conseillera et vous proposera des tarifs de groupe. Contact : 04 91 53 95 61 ou sur [email protected]

Presse Contact : Fabienne Sabatier [email protected] 06 84 04 31 24

Librairie La Librairie Histoire de l’Œil (www.histoiredeloeil.com) sera présente sur un grand nombre de lieux de la Biennale. Le picto « ho » vous indique qu’une sélection bibliographique autour de l’évènement y sera proposée.

SEMAINE 2 mardi 08

dimanche 13 mars

Faisons l'histoire, La Vie courante... Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . p. 25 à 44 À Aix-en-Provence. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 46, 47

SEMAINE 3 lundi 14 dimanche 20 mars Continent jeunesse Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 49 à 66 À Vitrolles. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 67 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 68, 69

SEMAINE 4 mardi 22

samedi 26 mars

Notre monde Programmation (Marseille) . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 71 à 85 Calendrier . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 86, 87

ÕUVERTURE

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Une proposition du Théâtre la cité en partenariat avec la Friche la Belle de mai

Do yoU still lOve me ? Une création théâtrale de Sanja Mitrovi� Sanja Mitrović réunit pour cette création deux mondes – football et théâtre – avec apparemment pas grand-chose en commun. 20H30 Quatre supporters de durée 1h30 l’OM et quatre acteursperformeurs sont FriChe la Belle de Mai ensemble sur scène Grand Plateau pour interroger leurs passions, ce en quoi ils 16-12-6 € croient vraiment, et à quel prix… « lever de rideau »  « Je suis fascinée spectacle + match OM/Toulouse par les mécanismes 20 € d’identification qui structurent le Réservations Théâtre La Cité sentiment d’appartenance à un groupe ou à une communauté. Supporter le football est souvent associé à l’hooliganisme et à la violence, mais ce qui m’intéresse est l’idée de l’amour comme composante de cet élan ». Do You Still Love Me ? est un spectacle sur l’amour dans sa forme la plus obsessionnelle. Cette nouvelle version du spectacle est créée avec des supporters de l’Olympique de Marseille en coproduction avec le Théâtre La Cité qui organise et accompagne la rencontre avec les différents clubs marseillais.

Mer Ven 02 04 mars mars

MERCREDI 02 MARS PARMI VOUS MIDI NET – Parvis de l’Opéra

POT DE LANCEMENT 19H – Friche la belle de mai (grandes tables)

DO YOU STILL LOVE ME ? 20H30 – Friche la belle de mai (Grand Plateau) ©  Sigrun Sauerzapfe

biennale Des écritures du réel #3

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Sanja Mitrović est née et a grandi en Serbie. En 1999, sa vie change, quand la première bombe de l’OTAN tombe sur la ville de Belgrade, dans laquelle elle vit à ce moment-là, point marquant dans la série des guerres civiles qui avait commencé à séparer l’ex-Yougoslavie à partir de 1991. Les guerres civiles ont imposé leurs propres récits et Sanja Mitrović expérimente les moyens par lesquels les Serbes – tous les Serbes – sont assimilés aux mauvaises personnes de l’Europe. Dans la gravité des événements qui se déroulent autour d’elle, elle ressent le désir de développer sa propre voix et son propre vocabulaire. La colère est son impulsion initiale qui, avec les années, se heurte et se répand dans d’autres histoires universelles. Petit à petit, elle renonce à celle-ci, la remplaçant par sa curiosité pour le fonctionnement des mécanismes politiques et humains. Conception, chorégraphie, direction: Sanja Mitrović / Avec : Salim Djaferi, Ina Geerts, Leila Putcuyps, Sid van Orle, et des supporters de l’Olympique de Marseille : Alexandre Uzzo, Jean-Philippe Adorno, Hamza Baggour, Cécile Hibernac / Texte : Sanja Mitrović et Jorge Palinhos, en collaboration avec les participants / Recherche et dramaturgie : Jorge Palinhos / Costumes : Frederick Denis / Création sonore : Vladimir Rakić / Création vidéo : Sanja Mitrović / Scénographie : Laurent Liefooghe / Création lumière : Stéphane Lebonvallet / Régie son et vidéo : Saul Mombaerts / Régie lumière : Yann Loric / Documentation, recherche et traduction : Marie Vandenbussche-Cont / La version créée à Marseille avec les supporters de l’Olympique de Marseille est une co-production : Théâtre La Cité (Marseille) and Stand Up Tall Productions (Amsterdam).

SEMAINE

1

JEUDI 03

DIMANCHE 06

SEMAINE

© Kris Dewitte

Un voyage dans trois quartiers populaires de la ville avec « Chemin faisant, Marseille ». La découverte de l’écriture d’auteurs face au réel et le théâtre document de David Lescot. Une rencontre avec Éric Corijn, philosophe de la ville monde à l’occasion de la première conférence de l’École éphémère. Football et théâtre, on poursuit l’aventure avec encore deux représentations de Do you still love me ? …

semaine 1 – du 03 au 06 mars

�HEMIN FAISANT MARSEILLE Trois artistes dans trois quartiers de la ville, que s’est-il inventé sur ces chemins de rencontre ?

Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie

Jazz, DEntelle et taffetas ©  Sigrun Sauerzapfe

Une création théâtrale de Julien Mabiala Bissila avec Rabia Zeroual et Gilles Campaux Il était une fois… Une batterie, une machine à coudre, des tissus, des voix. Voici à quoi ressemblerait l’atelier à coudre les mots et les histoires. Comme 19H durée 1h10 un train, la pédale de la machine roule dans Saint-Mauront, Théâtre Joliette Minoterie passe devant le poste de police, de bar en bar, embrasse 8-6-4 € quelques personnes autour d’une bière, Réservations Théâtre Joliette-Minoterie d’un café, traverse de l’autre côté du passé et de l’imaginaire d’une couturière. Moi dans tout ça, je suis celui qui retranscrit le passage de cette locomotive. Bon voyage...

Jeu ven 03 04 mars mars

biennale Des écritures du réel #3

Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie

ÉPOpée Un film chanté d’Aurélia Barbet avec des habitants et travailleurs de la Joliette

Jeu 03 mars

Un spectacle mis en scène par Julien Mabiala Bissila et coécrit avec Rabia Zeroual / Avec : Julien Mabiala Bissila, Rabia Zeroual, Gilles Campaux / Lumière : Guillaume Parmentelas / Production :

21H

Théâtre La Cité.

durée 47 min

Théâtre Joliette Minoterie 5€ Réservations Théâtre Joliette-Minoterie

©  Sigrun Sauerzapfe

« Je suis arrivé dans le quartier de Saint-Mauront un peu comme on débarque dans un nouvel appart. On essaie de prendre ses marques, de rencontrer les gens qui y vivent. On est vite tenté de faire ce qui se fait déjà, c'est-àdire remettre en lumière les clichés de la cité, le côté sensationnel des choses... On est tenté car les gens vous présentent cela en premier ! C'est dingue d'entendre qu'ils ne veulent plus qu'on parle de leur quartier

comme si c'était une infection, et celui qui te raconte finit par tomber dans son propre piège en te dressant l'autopsie même de l'infection... Heureusement que j'ai vu pire dans ma vie. Je peux me retrouver dans ce pathos l'instant d'une clope et, tout juste après, les centaines de morts qui logent dans mes souvenirs, ces Jeux olympiques du crime vus au Congo, me demandent d’aller voir du côté de la vie. C'est comme ça que j'ai eu un coup de foudre pour cette femme, couturière rue Felix Pyat, qui me parlait du Jazz et de Jean Ferrat. » — Julien Mabiala Bissila

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« Il y aura mes images du quartier de la Joliette qui change, l’autoroute qui explose, les grues qui s’affolent, la plaie béante qui s’ouvre depuis la rue CamillePelletan, le marché du Soleil qui s’organise au petit bonheur la chance dans les rues adjacentes, l’étrange atmosphère des rues Forbin, d’Hozier et Fauchier qui glissent vers le port, des rues comme un décor de film qui cherche encore son histoire. Il y aura des chansons, a capella ou en musique, des chansons d’habitants, des chansons de marins, des chansons de gestes ou de métiers. Marseille, la ville chantante de jadis, renouvelle ici son répertoire dans un registre urbain et contemporain... » — Aurélia Barbet

C’est au hasard, sans repère, et par la mer au fil de pérégrinations, tout autour de la terre que Ray a débarqué un beau jour sur les quais calés entre le ciel, les docks et la poussière. Marseille ville dure Marseille ville sévère Marseille et son port d’une beauté cruelle Et ces bateaux parqués par paquets sur les quais qui seuls aux yeux de Ray offraient un intérêt. Écrit et réalisé par Aurélia Barbet / Collaboration artistique Pierre Azaïs / Coproduction : Théâtre La Cité, 529 dragons, MarseilleProvence 2013 Capitale européenne de la culture.

semaine 1 – du 03 au 06 mars

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE © Jean-François Comminges

Une coréalisation du Social Lab du Théâtre La Cité et du Théâtre de Lenche Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie

Une ville n'est pas un pays, superdiversité et DEstin commUn

Les NOaillaux Un film de Jean-François Comminges avec des habitants et commerçants de Noailles « Noailles, si on considère sa géographie dans la ville, le caractère extrêmement nourricier de son activité, c’est le ventre de Marseille. Au cœur de cet îlot intemporel, j’ai monté mon studio de cinéma de quartier. 21H durée 1h Sont venus y jouer des adolescents, la peintre Zeynep Perinçek, Doudou le patron du restaurant Théâtre Joliette sénégalais Mame Diara, Sylvie Minoterie de Tamky, le couturier de Saloum Couture, Mme Bey, Mima, Dalila Ouanes, AliBaba l’épicier 5€ marabout, Chelal la coiffeuse…, autant de figures populaires et Réservations Théâtre agissantes. Puis, dans une mise en Joliette-Minoterie abîme de nos rencontres, de nos discussions, de nos balades, nous avons laissé vivre la comédie ! Cherchant dans des palabres ininterrompues je ne sais quelle vérité humaine, nous nous parlons maintenant

Ven 04 mars

biennale Des écritures du réel #3

Conférence d’Éric Corijn

comme si nous étions des intimes. Nos accents se répondent, nos yeux ne se cachent rien, les blagues se mêlent aux confessions… Cette année, j’ai 47 ans. Âge auquel ma mère décéda. J’avais alors 15 ans. J’étais alors un de ces jeunes rencontrés dans le quartier. Je me suis d’ailleurs souvent dit que je n’ai jamais dépassé cet âge. Éternel adolescent. Prompt à la blague. Pas vraiment armé pour les grandes décisions. Préférant toujours la discussion, l’arrangement, à la règle. Toujours rétif à l’autorité. Préférant la fugue à la guerre, les voyages au combat… Arriver, ou y arriver. Parvenir à restituer, par mon cinéma juvénile, un peu de l’humanité de ceux que j’aime particulièrement ici et que j’ai choisis : les Noaillaux ! Comme une famille précieusement recomposée. » — Jean-FranÇois Comminges

sam 05 mars 11H Théâtre DE LENCHE Entrée libre Réservations Théâtre de Lenche

Nous devons vivre ensemble sur base de la différence et nous ne sommes pas habitués à cela… Penser et se penser avec l’autre n’est pas une évidence. Le vivre ensemble en superdiversité impose l’imagination d’un destin commun. Depuis le XIXe siècle le monde se compose d’une mosaïque de pays. Ces états-nations tendent vers une certaine homogénéité et identité culturelle. La scène artistique et culturelle s’est construite dans ce cadre historique. Or depuis 40 ans, la mondialisation intensifie l’espace des flux tandis

que la mobilité des personnes fait cohabiter dans un même espace des histoires et des représentations sociales et culturelles différentes. Comment les artistes abordent, traversent, vivent, racontent ces phénomènes ? Quels sont leurs rôles dans une nouvelle redistribution des relations entre villes-monde, États, personnes, cultures et arts ? Éric Corijn est philosophe de la culture et sociologue, professeur de géographie sociale et culturelle à l’Université Libre de Bruxelles et fondateur du centre d’études urbaines à la Vrije Universiteit Brussel : Cosmopolis. Il est co-directeur de « 4Cities », et travaille les liens entre la mondialisation et l’urbanité, entre migration et superdiversité, entre communautés et société, entre le vivre ensemble et l’art.

Écrit et réalisé par Jean-François Comminges / Filmé et monté par Cyrielle Faure / Accessoirisé par Zeynep Perinçek / Installé par Guillaume Parmentelas / Mixé par Fred Bielle / Production Théâtre La Cité.

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semaine 1 – du 03 au 06 mars

Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité

Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité en partenariat avec image de ville

Un parlement mondial des villes, pour une transition Rencontre animée par Éric Corijn

Dim 06 mars 15H Théâtre La Cité Entrée libre Réservations Théâtre La Cité

br ven un ez dè cH s1 3h e r

La majorité de l’humanité vit en ville. Les villes deviennent de plus en plus grandes : déjà 545 de plus d’un million d’habitants, 14 de plus de 20 millions. Pour ces villes, les défis mondiaux sont des challenges immédiats : changement climatique, mobilité, économie, inégalité sociale, diversité des cultures et des langues, qualité de vie, démocratie participative, gouvernance de l’espace public, coopérations villes-campagnes… Tandis que la gouvernance mondiale reste entre les mains des seuls États avec leurs conférences et traités internationaux, les villes en réseau peuvent jouer un rôle grandissant dans les années à venir. Quelles seraient les missions d’un Parlement Mondial des Villes ? www.globalparliamentofmayors.org

OUr City Projection en présence de la réalisatrice Maria Tarantino et de Luc Joulé

Dim 06 mars 18H durée 1h23

Théâtre La Cité 5€ Réservations Théâtre La Cité

Our City est un voyage cinématographique dans une capitale aux multiples stratifications. Regard singulier et poétique sur Bruxelles, le film explore l’âme et les contrastes d’une ville monde où des fragments d’histoire se cachent derrière chaque façade. C’est l’histoire d’une métropole qui vit au rythme palpitant de sa multiculturalité, une cité continuellement en devenir, où se révèle plus qu’ailleurs une identité en construction. Le film a eu le prix du Jury au Festival de Milan en septembre 2015 et le Bayard d’Or du Jury au FIFF de Namur en octobre. 2015 / Production Wildundomesticated / Réalisation : Maria Tarantino

©  Annie Beriat

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Écritures à vif En prise avec la vie et l'actualité, l’acte d'écrire et l’acte de dire, ici, ne font qu’un...

Une coréalisation du théâtre la Cité

Une coréalisation du théâtre la Cité

et du théatre Joliette-Minoterie

et du théatre Joliette-Minoterie

Après une lONgue apnée

PLACES / OUT THERE Une performance d’Alexandra Badea et Stéphanie Lupo

Une lecture musicalisée de Julien Mabiala Bissila

Sam 05 mars 15H durée 45min

hall du Théâtre Joliette Minoterie Entrée libre

« Nous étions en 1997. Alors que je fuyais la guerre, j’avais été fait prisonnier dans un camp tenu par des soldats angolais. Je me souviens qu’il y avait des mines alentour. Les soldats nous disaient : “Si vous tentez de fuir vous sauterez !” Ils avaient un accent de merde et on était morts de rire. La nuit on entendait les mines exploser quand les fuyards essayaient de s’échapper. Putain ils étaient sérieux ? »  — Julien Mabiala Bissila

Julien Mabiala Bissila, auteur, comédien et metteur en scène, est Réservations né en 1976 à Brazzaville au Congo. Théâtre JolietteAprès plusieurs années d’errance Minoterie dans la forêt, au sortir de la guerre, il écrit plusieurs pièces dont Crabe Rouge, en hommage aux disparus du Beach. En 2011, il obtient la bourse du festival des Franco­ phonies et réside à la Maison des auteurs. Sa pièce Au nom du Père du fils et de J.M. Weston (éditions Acoria) est lauréate des journées de Lyon des auteurs 2011. En septembre 2014, il est le lauréat du premier prix RFI Théâtre avec sa pièce Chemin de fer. Il en donne une lecture à Avignon en juillet 2015 dans le cadre du cycle « Ça va, ça va l’Afrique ». Au nom du Père du fils et de J.M. Weston est créée à l’automne 2015 au Tarmac à Paris, mise en scène par l’auteur. Après une longue apnée est son premier écrit autobiographique, récit de sa fuite du Congo.

©  Shiran Antebi « self portrait »

Texte écrit et lu par Julien Mabiala Bissila accompagné au violoncelle par Stéphane Bensimon / Publié dans le numéro 1 de la revue La Marelle.

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Un texte écrit quelques jours avant la représentation, en réaction aux bruits du monde.  Deux voix se parlent sans face à face depuis différents lieux du globe, l’écriture sert de lien et de fil conducteur à leur dialogue. 16H Deux êtres, artistes, auteurs, femmes, réagissent à l’actualité Théâtre en direct à travers leur sensibilité, Joliette Minoterie leur regard et aussi leur manière d’envisager la vie. Comment réagir à la violence médiatique 8-6-4 € demande l’une ? Comment dénoncer et affronter la cruauté Réservations Théâtre Joliettedu monde sans pour autant s’y Minoterie perdre ?  Quelles voies de sorties possibles ? Quelles solutions chacune trouve-t-elle, out there, là où elles se trouvent physiquement, mais aussi dans leur propre vie intérieure ? Quels seront les évènements qui surgiront et les lieux d’où les deux protagonistes feront présence et élèveront leur parole ?  Nous le saurons le jour où le premier mot du texte tombera. L’actualité et la vie de chacune en décideront et rythmeront l’échange.

Sam 05 mars

Alexandra Badea, auteure, metteure en scène et scénariste, est née en Roumanie en 1980. Elle a publié sept textes de théâtre et un roman Zone d'amour prioritaire chez l’Arche Éditeur. Pulvérisés a été lauréat du Grand Prix de la littérature dramatique du CNT en 2012. Stéphanie Lupo s’est formée avec le metteur en scène russe Anatoli Vassiliev. Elle montre ses pièces-performances en France et en Europe et donne de nombreux ateliers internationaux autour de la figure du performer. Au cœur de son travail se trouve la notion d’acte nécessaire et authentique, l’idée d’engagement de l’artiste qui prend la parole sans filet.

semaine 1 – du 03 au 06 mars

David les�ot, un théâtre document

Une coréalisation du théâtre la Cité et du théatre Joliette-Minoterie

La violence DE nos rêves Une proposition de Jérôme Richer à mi-chemin entre spectacle de théâtre et concert rock

Sam 05 mars 18h durée 1h15

Théâtre La Cité 8-6-4 € Réservations Théâtre La Cité

©  Pusti & Ramo

Deux spectacles et une rencontre avec Paul Felenbok, David Lescot et les comédiens après la représentation de « Ceux qui restent »

La violence de nos rêves est la première étape d’une nouvelle création sur la question de l’autofiction et de l’engagement de l’individu dans la vie comme dans l’art. Sur scène, trois personnes, deux musiciens, Vincent Bertholet (des groupes l’Orchestre Tout Puissant Marcel Duchamp et Hyperculte) et Simone Aubert (de Massicot et Hyperculte), respectivement à la contrebasse et à la batterie, et l’auteur-metteur en scène Jérôme Richer.

Jérôme Richer est né en 1974. Il vit et travaille en Suisse. Il suit d’abord une formation universitaire en droit, puis après un détour par l’éducation spécialisée, il se dirige vers l’écriture théâtrale et la mise en scène. Jérôme Richer se nourrit du réel pour écrire ses textes et construire ses spectacles. Son travail est proche du théâtre documentaire. Il a notamment écrit et mis en scène La ville et les ombres en 2008 sur l’évacuation du squat Rhino à Genève, Une histoire suisse en 2010, regard subjectif sur l’histoire de son pays ou encore Je me méfie de l’homme occidental (encore plus quand il est de gauche) en 2011 sur la bonne conscience occidentale. En 2011, il fonde, avec quatre autres auteurs suisses, le collectif « Nous sommes vivants », avec lequel il participe en 2013 au 30e festival des Francophonies dans « Les auteurs passent à l’acte ». En 2015, il crée au Théâtre du Grütli à Genève son texte le plus long et le plus ambitieux à ce jour, Tout ira bien, sur nous et les Rroms, Gitans, Manouches, Sintis, Tsiganes. Jérôme Richet est en résidence au théâtre SaintGervais-Genève depuis 2009. Collaboration artistique : Marcela San Pedro / Administration : Maël Chalard / Production : Compagnie des Ombres (Suisse) / Soutien : Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture.

biennale Des écritures du réel #3

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Une Coréalisation du Théâtre La Cité et du Théâtre de Lenche en partenariat avec le Théâtre municipal de l’Odéon

Ceux qui restent Un spectacle de théâtre de David Lescot « Paul Felenbok et Wlodka Blit-Robertson sont les témoins vivants d’une histoire qu’ils souhaitent aujourd’hui transmettre, parce qu’ils ne l’avaient jamais fait. Tous deux font partie des rares 20H30 durée 1h35 survivants du ghetto de Varsovie. Paul Felenbok avait sept ans en avril 1943. Ses parents furent Théâtre emmenés, déportés et assassinés municipal de l’Odéon lors d’un des nombreux changements de caches auxquels étaient alors forcés les juifs de Pologne. 16-12-6 € Lui en réchappa et fut envoyé par son frère aîné en France, Réservations Théâtre où il grandit dans les maisons de Lenche d’enfants de l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide. Sa cousine, Wlodka BlitRobertson, parvint elle aussi à s’en échapper, quelque temps avant le soulèvement, avec sa sœur jumelle Nelly, en escaladant le mur d’enceinte à l’aide d’une échelle. Elle avait douze ans. Son père, lié au Bund, l’organisation socialiste juive, avait déjà gagné la Russie. Sa mère demeura dans le ghetto pour s’occuper du reste de la famille et fut exterminée par les nazis. Wlodka, séparée de sa sœur, resta cachée jusqu’à la fin de la guerre dans des familles de paysans polonais, avant de rejoindre son père à Londres. 

Sam 05 mars

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©  Heritage images Leemage

Leurs témoignages croisés, nous avons décidé de les faire entendre, de les porter à la scène, dans un dispositif dépouillé de tout effet spectaculaire, de toute mise en scène, de tout protocole pathétique. Ce sera du théâtre, car la parole des témoins sera portée par des acteurs, mais un théâtre-document, sans réécriture ni artifice, un théâtre au plus près du témoignage. » — DAVID LESCOT Conception et mise en scène David Lescot / Avec : Marie Desgranges et Antoine Mathieu / Lumières : Laïs Foulc / Production : Compagnie du Kaïros / Paroles : Paul Felenbok et Wlodka Blit-Robertson recueillies par David Lescot / Le texte est édité chez Gallimard, collection Haute Enfance.

semaine 1 – du 03 au 06 mars

Une Coréalisation du Théâtre La Cité et du Théâtre de Lenche

MARTIGUES

LA COmmissiON Centrale de l'EnfanCe

mercredi 02 VENdredi 04 à 20H30 Théâtre des Salins 19, Quai Paul Doumer

Un spectacle de théâtre de David Lescot « Enfant, je passais mes vacances d’été dans les colonies de vacances de la Commission centrale de l’Enfance (CCE), cette association créée par les juifs communistes français après la Seconde Guerre mondiale, 18h durée 1h à l’origine pour les enfants des disparus. Elles existèrent jusqu’à la fin des années 80. Mon père y Théâtre de Lenche était allé aussi. J’ai voulu m’en souvenir, sans nostalgie, et raconter par bribes 16-8-2 € cette histoire. Il y est question Réservations de conscience politique, de Théâtre l’usure d’un espoir, de règles de Lenche strictes, d’idéologie tenace, de transgressions en tous genres, d’éveil des sens. Ce sera donc un cabaret minimaliste. Pour une voix, porteuse d’autres voix. Une sorte de ballade, ou de rhapsodie, de revue parlée-chantée. Parce qu’on chantait beaucoup à la Commission centrale de l’Enfance. » — David Lescot

13500 Martigues Via A55 (35 min. depuis Marseille), système de covoiturage sur le site

Dim 06 mars

www.les-salins.net/co-voiturage 04 42 49 02 00 [email protected]

David Lescot est auteur, metteur en scène et musicien, né en France en 1971. Son écriture, comme son travail scénique, cherche à mêler au théâtre des formes non dramatiques, en particulier la musique. En 2008, il crée La Commission centrale de l’Enfance. David Lescot remporte pour ce spectacle le Molière de la révélation théâtrale. Ceux qui restent a reçu le Prix de la Meilleure Création en langue française du Syndicat de la Critique en 2014. David Lescot est artiste associé au Théâtre de la Ville (Paris). Ses pièces sont publiées aux Éditions Actes Sud-Papiers, elles sont traduites et jouées en différentes langues.

Texte et interprétation : David Lescot / Lumières : Laïs Foulc / Collaboration artistique : Michel Didym / production Compagnie du Kaïros.

« David Lescot ne s'était encore jamais exprimé à la première personne, ce dramaturge et metteur en scène talentueux cultivant plutôt la discrétion. Pourtant, à la suite de pièces comme L'Amélioration, Un homme en faillite, L'Instrument à pression ou L'Européenne, ce spectacle montre à quel point il fait partie aujourd'hui des auteurs qui comptent dans le paysage théâtral français. » — Les Inrockuptibles

biennale Des écritures du réel #3

Réservations :

©  Béatrice Logeais

20

12-8 €

©  Elisabeth Carecchio

Une proposition du théâtre des Salins

Rendez-vOus gare DE l'est  Un spectacle de théâtre de Guillaume Vincent À partir d’entretiens réguliers qu’il a menés avec une jeune femme, Guillaume Vincent invente un spectacle étonnant de vérité, qui n’est pas sans évoquer le travail de Raymond Depardon. À la fois terriblement drôle par la grande lucidité que son personnage porte sur les différents états qu’il traverse, c’est aussi un témoignage poignant sur la dépression. « Pendant quelques mois, de manière régulière, j’interviewe une jeune femme qui souffre de maniacodépression. Au début je pense que ce qui est intéressant c’est sa maladie. Nos entretiens ne tournent qu’autour de cette question-là. Mais au fur et à mesure, je me rends compte que je me trompe de sujet, le véritable sujet c’est elle et non sa maladie. Nos rendez-vous, dans des cafés proches de la gare de l’Est, prennent alors une autre tournure, c’est plus amical, plus informel… Comme un photographe, j’essaye de la saisir sous différents angles, les points de vue changent. C’est finalement une sorte de tableau cubiste, c’est en tout cas un portrait. J’accumule les enregistrements, il y a beaucoup de matière, j’essaye de la retranscrire le plus fidèlement possible, en laissant ce que d’habitude l’on met de côté lorsque l’on reproduit le langage

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oral, ensuite je coupe, je réorganise, j’essaye d’être fidèle, je sais que dans ce travail le regard que je pose sur elle compte pour beaucoup. Enfin je fais lire ce texte, qui n’est pas tout à fait terminé, à Émilie Incerti Formentini. J’ai envie qu’elle l’interprète. Je ne lui fais pas écouter les enregistrements, je ne veux pas qu’elle l’imite. Le travail commence alors au plateau, mon texte devient aussi le sien, nous coupons ensemble, nous ré-agençons. Elle est à la fois actrice et dramaturge. Le portrait change, évolue… » — Guillaume Vincent Texte et mise en scène : Guillaume Vincent / jeu : Émilie Incerti Formentini / dramaturgie : Marion Stoufflet / lumières : Niko Joubert / son : Géraldine Foucault / production : Cie MidiMinuit

À VOIR AUSSI LE 29 MARS (21h30) « FUMIERS » DE THOMAS BLANCHARD, PIÈCE INSPIRÉE PAR LE TÉLÉFILM ÉPONYME DIFFUSÉ DANS L'ÉMISSION STRIPTEASE.

semaine 1 – du 03 au 06 mars

JEUDI 03 mars

MERcredi 02 mars

samedi 05 mars

vendredi 04 mars

dimanche 06 mars

11h – ThÉÂTRE de Lenche p. 13

p. 7

12h – Parvis de l’opéra

Parmi vous Une Sirènes et Midi Net / cie Malaxe

Une ville n'est pas un pays – Superdiversité et destin commun Conférence de Éric Corijn

13h – ThÉÂTRE la Cité

Brunch

Lecture musicalisée de Julien Mabiala Bissila

p. 11

Jazz, dentelle et taffetas

p. 17

Our City Film de Maria Tarantino Projection et échanges

Performance d'Alexandra Badea et Stéphanie Lupo

19h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie (PETITE salle)

18h – ThÉÂTRE la Cité

Jazz, dentelle et taffetas

La violence de nos rêves

Spectacle de Julien Mabiala Bissila

Spectacle de Julien Mabiala Bissila

21h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie (Grande Salle)

21h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie (Grande Salle)

Épopée

PLACES / OUT THERE

18h – ThÉÂTRE la Cité

Entre théâtre et concert de rock de Jérôme Richer

18h – ThÉÂTRE de Lenche p. 20

Pot d’ouverture

19h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie (PETITE salle)

p. 12

p. 10

19h – Friche BELLE de MAI (grandes tables)

p. 10

Installation de Narimane Mari

UN PARLEMENT MONDIAL DES VILLES Rencontre animée par Éric Corijn

16h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie (PETITE salle)

VERNISSAGE LES VIES COURANTES

p. 18

p. 38

18h – MONDOTO

15h – ThÉÂTRE la Cité p. 14

APRÈS Une longue apnée

p. 14

p. 17

15h – ThÉÂTRE Joliette-minoterie (Hall)

Commission Centrale de l’enfance Spectacle de David Lescot

20H30 - Théâtre des Salins

RENDEZ-VOUS GARE DE L'EST

Les noaillaux Film de Jean-François Comminges

Film chanté d’Aurélia Barbet

MARTIGUES 02 04 MARS

Do you still love me ?

Spectacle de Sanja Mitrović

Spectacle de Sanja Mitrović

20h30 – ThÉÂTRE Odéon

20h30 – Friche BELLE de MAI (Grand platEAU)

p. 19

Do you still love me ?

20h30 – Friche BELLE de MAI (Grand platEAU)

p. 7

20h30 – Friche BELLE de MAI (Grand platEAU)

p. 7

p. 7

p. 21

Do you still love me ?

Ceux qui restent  Spectacle de David Lescot

Spectacle de Sanja Mitrović

Friche La Belle de Mai

Théâtre Joliette-Minoterie

Mondoto

Théâtre La Cité

Théâtre de Lenche

2, place Henri Verneuil

37, bd de la Libération

54, rue Edmond Rostand

4, place de Lenche

Théâtre municipal de l’Odéon

Parvis de l’Opéra

41, rue Jobin 13003 Marseille

13002 Marseille

13001 Marseille

13006 Marseille

13002 Marseille

162, la Canebière

13001 Marseille

Bus 49-52 arrêt Belle de Mai

Métro Joliette / Tramway 2-3 arrêt

Métro Réformés-Canebière

Métro et Tramway 2, arrêt

Métro Vieux-Port ou Joliette / Bus 49

13001 Marseille

Informations :

– La Friche / Tramway 2 arrêt

Euroméditerranée-Gantès

Castellane

arrêt Place de Lenche / Tramway 2-3

Métro Réformés-Canebière /

www.lieuxpublics.com

Longchamp

Réservations :

Réservations :

arrêt Sadi Carnot

Tramway 2 arrêt Canebière-Garibaldi

Réservations : Théâtre La Cité

04 91 90 74 28

04 91 53 95 61

Réservations :

Réservations : Théâtre de Lenche

04 91 53 95 61

[email protected]

[email protected]

04 91 91 52 22

04 91 91 52 22

[email protected]

www.theatrejoliette.fr

www.theatrelacite.com

[email protected]

[email protected]

www.theatrelacite.com

Restauration sur place

rue Saint-Saëns

Restauration sur place

biennale Des écritures du réel #3

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semaine 1 – du 03 au 06 mars

2 MARDI 08

DIMANCHE 13

SEMAINE

©  Wilfreed Obame – Dékadrage

Faisons l’histoire avec trois créations partagées nées dans les ateliers du Théâtre La Cité. Jérôme Bel et Cédric Andrieux viennent vous raconter une histoire de la danse. Narimane Mari vous entraîne dans le tourbillon de La Vie courante. Et l’École éphémère se penche sur la question de nos rapports au travail et de la participation en art …

Faisons l'histÕire

Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec le Dock des Suds

To burn or not ?

Personnes-personnages ? Travail-création ? Je-nous ?

Une création théâtrale de Michel André née dans les ateliers du Théâtre La Cité

mar jeu 08 10 mars mars 21H durée 1h30

DOCK DES SUDs Salle des sucres

8-6-4 € Réservations Théâtre la Cité

« Oser se dire sur la scène, s’affranchir de sa douleur et passer l’obstacle de nos vies repliées, abîmées par les impératifs des marchands, et se donner une autre respiration. Dans les fracas du monde, prendre le temps de se penser, se prouver que cela est encore possible, s’éprouver aussi de soi à l’autre.

Au départ, rien n’est écrit, tout est à inventer. Nous nous mettons en marche sans sujets définis au préalable, nous faisons des fouilles dans les établis de nos personnes, laissons parler les visages et les voix de notre enfance, de nos complices de vie, de ceux qui ont compté pour nous. Nous écoutons ce qui remonte lentement à la surface de notre chair : des pensées, des moments vécus qui semblent nous alerter d’une possible réduction de nos espaces vitaux. Il nous aura fallu beaucoup de persévérance, parfois du déplaisir, de l’errance, du bégaiement pour aller au bout de ce projet d’interroger nos vies au travail. Ce monde du travail qui souvent aujourd’hui nous fait mal, nous diminue, nous démunit, nous laissant parfois sans choix, sans voix, comme en état de sidération. Il nous est arrivé de perdre courage, de perdre patience, de naviguer dans un brouillard froid et humide, mais malgré cela nous nous sommes tenus debout face à ce « cap au pire » et nous avons même osé en rire. Je ne parlerai ici ni d’amateurs, ni de professionnels, mais de personnes qui se sont obstinées à s’éclaircir ensemble pour s’adresser à vous et tenter de faire qu’une autre lumière voyage entre la salle et la scène.

Ils sont enseignant, chômeur, au RSA, ancien urbaniste, artiste, journaliste, éducateur spécialisé, cadre supérieur. Ils prennent le risque de jouer avec leurs vies, et tentent de nouveaux galops de liberté dans la grande plaine. » — Michel André Avec : Philippe Arnoux, Candice Blanchamp, Lionel Dian, Abdelkarim Douima, Anaïs Faucher, Sophie Gil, Houcine Hemahmi, Yohann Hernandez, Nassima Korichi, Antoine Pons, Sarah Schreiber / Mise en scène : Michel André / Collaboration artistique : Franck Gazal (jeu), Isabelle Cavoit (danse) et Pierre Guéry (écriture) / Création lumière : Yann Loric, Création son : José Amerveil / Ont également participé : Nadia Mamlouk, Thierry Delhom, François Tranchino, Leïla Khoulalène, Émérantine Vignon / Production : Théâtre la Cité.

©  Sigrun Sauerzapfe

©  Sigrun Sauerzapfe

biennale Des écritures du réel #3

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semaine 2 – du 08 au 13 mars

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE En prélude au spectacle To burn or not ?, l’École éphémère propose ici une série de trois conférences et deux rencontres pour apporter matière à penser le monde du travail et ses métamorphoses. Comment imaginer et vivre une transition vers ce qui pourrait être un nouveau contrat social ? De l’exposé des constats de ce qui se vit vers ce que l’on pourrait inventer… Un récit porté par nos invités. Ces conférences et rencontres ont été pensées avec Olivier Landau (Ars Industrialis).

biennale Des écritures du réel #3

Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité

Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité

Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité

OUT, la souffrance au travail

LES COMMUNS, de l'intérêt général réinventé

MÉTAMORPHOSES, vers un nouveau contrat social

Conférence de Marie Pezé

Conférence de Bernard Brunet

Conférence d'Olivier Landau

L’espace social, le monde du travail, sont des espaces affectifs où se jouent de nombreux investissements : à travers des savoir-faire peuvent s’élaborer à la fois une construction de soi, une relation au monde et aux autres, 18H30 durée 1h30 le sentiment d’être utile et de contribuer à une société, la fierté d’un travail bien fait, d’un geste Dock des suds qui a du sens, d’une expérience à Salle des sucres transmettre... Lorsqu’en 1997, Marie Pezé ouvre Entrée la première consultation hospilibre talière « Souffrance et travail », elle constate que de nombreux Réservations espaces de travail sont devenus Théâtre La Cité de véritables tortures physiques et/ou psychologiques. Burn out, bore out, morcellement, pression… la mécanisation des corps et des esprits œuvre, avec la compétitivité et l’administration des corps devenus forces de travail. États des lieux et récits à partir desquels il s’agira d’ouvrir des perspectives. Quelles stratégies l’être humain peut-il redéployer dans ce contexte ?

D’un jardin partagé à un logiciel « libre », d’une place de village à une encyclopédie en ligne, les « communs » parlent d’une construction sociale et politique nouvelle où se fabriquent à la fois de 18H30 durée 1h30 la citoyenneté, une réponse à des besoins (se nourrir, se loger, partager des connaisDock des suds sances, une imprimante 3D…), Salle des sucres une nouvelle gouvernance, une pratique démocratique Entrée dialoguée avec les institutions libre publiques, et la possibilité pour chacun de contribuer avec ses Réservations compétences à faire société. Théâtre La Cité S’immisçant entre l’État et le marché, cet état d’esprit des « Communs » s’ancre dans des pratiques locales tout en fonctionnant en réseau et en maillant un ensemble de territoires et de pays. Ces nouveaux espaces retissent pour soi et pour autrui le désir d’être en activité, de contribuer, d’être utile, de développer des compétences, de créer de la richesse… en relation à un intérêt général.

Marie Pezé est docteure en psychologie, psychanalyste. Elle a créé les consultations « Souffrance et travail » en 1997 au Centre d’Accueil et de Soins Hospitaliers de Nanterre. Responsable pédagogique du certificat de spécialisation en psychopathologie du travail au CNAM, elle est également Membre Fondateur du Groupe pluridisciplinaire de Réflexion sur la Maltraitance au Travail.

Bernard Brunet est consultant en développement local et contribue à une réflexion/action sur les questions de transition écologique, sociale et politique et de pratiques collaboratives. Il a coordonné le festival du « Temps des Communs » à Toulouse et sa région, événement qui a rendu visible l’activité systémique des communs à l’échelle d’un territoire.

Ce n’est pas la première fois que notre monde vit une métamorphose, déjà au Moyen-Âge avec le compagnonnage, l’imprimerie et l’émergence du protestantisme ; au XVIIe Siècle avec la machine à vapeur, le recours massif aux 18H30 durée 1h30 énergies fossiles, les industries lourdes et le développement du salariat ; puis le taylorisme, Dock des suds socialement orchestré par Ford et Salle des sucres Keynes, qui a donné naissance à notre société d’hyperconsommaEntrée tion et aux médias de masse. libre Aujourd’hui, notre société d’hyperconsommation n’est plus Réservations solvable. Si nos gouvernements Théâtre La Cité sont désarmés face à cette « crise », d’autres ont anticipé et façonnent jour après jour une métamorphose. Il s’agit de repenser le « travail », la construction de nos systèmes sociaux et économiques ainsi que leurs interactions. Les forces sociales vont devoir peser sur les nouveaux paradigmes pour construire un nouveau cadre social acceptable, si ce n’est un nouveau contrat social. Il s’agit d’un vaste chantier à mettre en œuvre. La proposition d’un « revenu contributif » accessible à tous propose une autre organisation de l’activité humaine et un nouveau mode de contribution et de redistribution. Il peut être un élément structurant d’un nouvel équilibre social, néguentropique.

Mar 08 mars

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Mer 09 mars

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Jeu 10 mars

Olivier Landau est consultant indépendant, membre du CA d’Ars Industrialis, après avoir été Directeur Délégué à la Stratégie et l’Anticipation de SATM (Sofrecom - Groupe Orange). Il s’intéresse avec Bernard Stiegler, à l’automation généralisée de « l’industrie » et aux conséquences sur la société, en particulier en ce qui concerne l’emploi et le travail.

semaine 2 – du 08 au 13 mars

Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité

Une proposition du Social lab du Théâtre la Cité

et de LaPlateforme

et de Ars Industrialis

Entre deux, comment vivre une transition ?

QU'EST-CE QU'ON FABRIQUE (ENSEMBLE) ? ET COMMENT ?

Rencontre animée par LaPlateforme

Rencontre proposée par Ars Industrialis Marseille, animée par Colette Tron et Olivier Landau

Sur le plan professionnel, investir une activité qui fait sens demeure, pour beaucoup d’entre nous, le levier incontournable d’un rapport positif à l’autre et le point d’appui d’une contribution au « vivre 14H à 17h ensemble ». En cette période, de nombreuses personnes sentent une zone d’inconfort entre un Théâtre La Cité « ancien système », les discours institutionnels de retour à l’emploi, les formes classiques Entrée d’organisation du travail… et libre ce que nous pourrions inventer d’autre. Réservations Théâtre La Cité Un jour, une affiche dans la rue racontait : « Il n’y plus d’emploi ? Tant mieux, j’ai plein de choses à faire ! ». À faire avec les voisins pour créer une coopérative d’achat, à faire pour monter une crèche collective, à écrire pour raconter la vie d’un migrant aux portes de l’Europe, etc… Comment procédons-nous pour vivre, assumer, aménager ces zones d’inconforts entre activités qui ont du sens, emplois et revenus, à une époque où les logiques publiques et privées ne résonnent pas avec nos besoins ? Quelles sont les sensations, voire les peurs, qui nous traversent dans ces situations de déséquilibres ? Comment relier ces expériences « individuelles » pour en faire des terreaux d’innovation collectifs ? Chaque participant sera invité à contribuer, par son expérience personnelle à une mise en perspective partagée des enjeux qui nous animent. www.laplateforme.org

Mer 09 mars

Ars Industrialis regroupe des philosophes, chercheurs, acteurs de la société civile, citoyens… qui désirent penser les mutations globales de nos sociétés, technologiques et humaines. Portée notamment par le philosophe 14H à 17h Bernard Stiegler, l’association Ars Industrialis développe des Théâtre rencontres et actions à plusieurs La Cité échelles, locale, nationale et européenne. Entrée La rencontre avec le groupe Ars libre Industrialis Marseille permettra de présenter et d’échanger sur les Réservations Théâtre La Cité chantiers en cours de ce groupe, en prise, entre autres, avec les mutations de l’organisation du travail. Il planche notamment sur les nouvelles formes d’organisation et de production issues de ce qui se fabrique avec les technologies numériques dans le cadre des logiciels libres, des fablabs et de tout type de laboratoire, ainsi que des espaces de fabrication collective, afin d’envisager leur économie. Le groupe développe également une approche « pharmacologique » de l’économie contributive en général – montrant que le contributif peut être plus aliénant encore que les dispositifs classiquement tayloristes, fordistes, keynésiens et consuméristes de production et de marketing. Colette Tron et Olivier Landau sont membres du conseil d'administration d'Ars Industrialis. www.arsindustrialis.org

Jeu 10 mars

©  Sigrun Sauerzapfe

biennale Des écritures du réel #3

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semaine 2 – du 08 au 13 mars

©  Sigrun Sauerzapfe

©  Sigrun Sauerzapfe

Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai

Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai

Visages sur table

Curiosity

Une création théâtrale de Pierre Guéry née dans les ateliers du Théâtre La Cité

Une création théâtrale de Laurent de Richemond née dans les ateliers du Théâtre La Cité

« Visages qui nous percutent à toute vitesse, comme un langage opaque à déchiffrer – condition de la rencontre et désir : 19h durée 1h30 de ressemblance comme d’altérité. Visages où Friche la belle de mai se marquent, Salle Seita s’écoulent et se lisent les lignes de 8-6-4 € vie empruntées – empreintes fortes Réservations Théâtre La Cité et failles, tout cela affronté. Visages faits d’ombres et de reflets, de creux et de bosses, de pleins et déliés – pile et face, profil haut ou profil bas, visages alphabets. Visages paradoxes, par excellence lieux de révélation de l’intime comme des plus hautes dissimulations

Jeu 10 mars

Ven 11 mars

biennale Des écritures du réel #3

– masques, peut-être, de la douleur, de la folie, du trop nu et du trop cru. Visages plissés où nous gardons mémoire, dépliés pour faire jouxter l’avant et le présent – ce qui nous donne vie, nous relie, nous déploie. Visages enveloppés d’aura, d’existence lumineuse, ayant conquis une présence et qui fait être au monde humain celui qui le regarde – épiphanie du visage. Mon, ton, son, nos, vos, leurs visages. Ensemble nous avons porté attention, ensemble nous nous sommes dévisagés pour nous envisager, d’une surface à l’autre – table d’écriture et plateau de théâtre, aller-retour. » — Pierre Guéry Avec : Annick Estival, Daniel Albrand, Linda Navarro, Sébastien Poirot, Marie-Laurence Tinet, Francis Dechassey, Marie Jardin, Cathy Assoune, Nadia Yessaad, Karine Fourcy, Sophie Deschamps / Vidéo : Pierre-Julien Bouniol, Nathalie Démaretz / Image : Douglas Gordon, Philippe Boisnard, Pierre Guéry / Musique : Lou Reed, Malvina Reynolds / Conception lumière et son : Pierre Guéry et Guillaume Parmentelas / Aide à l’écriture et mise en scène : Pierre Guéry / Production Théâtre La Cité.

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Jeu 10 mars

Ven 11 mars 21h

Ça ne fait rien si on s'fait pas qu'du bien moi c’que j’trouverai pas bien c'est qu'on n'se fasse plus rien

durée 1h45

« C’est vraiment très curieux… Et Friche la belle de mai si j’avais été “un Salle Seita autre” ? Et si j’étais né “ailleurs” ? 8-6-4 € Suis-je capable d’envisager la Réservations Théâtre La Cité possibilité d’être quelqu’un d’autre ? Suis-je capable de me mettre à la place de cet “autre” que je ne suis pas ? Il nous suffit simplement d’un peu de volonté pour partir à l’aventure, à la découverte de ce qu’on ne connait pas, afin d’aiguiser notre soif de connaissance, notre curiosité de tout, notre curiosité du monde, des choses, des autres, et de nous-mêmes…

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Il nous suffit d’activer en nous une curiosité sauvage pour accéder au monde, et y révéler tant de choses cachées… Un jour, nous les Hommes, nous sommes partis à la conquête de la planète Mars… Quel beau projet que celui d’essayer de comprendre la nature d’une planète étrangère afin d’y rechercher la vie… Et si “l’autre”, mon semblable, était lui aussi une planète à explorer ? Et moi ? Suis-je moi aussi un monde inconnu pour les autres ? Vais-je enfin accepter de me laisser découvrir ? Tout commence à partir de maintenant !  — Laurent De RichemonD Avec : Edgar Aquilina, Marie Bernard, Erika Bruniquel, JeanFrançois Comminges, Nicolas Coronel, Marianne Heinrich, Stéphanie Louit, Alexandra Maire, Christiane Martinez, Zeynep Perinçek, Boris Szurek, Benoît Zollet / Mise en scène : Laurent de Richemond / Lumière : Guillaume Parmentelas /Production : Théâtre La Cité.

semaine 2 – du 08 au 13 mars

Une coréalisation du Théâtre La Cité et du Théâtre La Criée

Africa Un spectacle de théâtre de Peter Verhelst et Oscar Van Rompay À côté de sa vie d’acteur en Belgique, Oscar Van Rompay a une deuxième vie au Kenya où il gère une plantation 20h durée 1h40 d’arbres à vocation commerciale. Il passe la moitié de Théâtre la criée l’année en Europe et l’autre moitié en 12-11-6 € Afrique. Dans Africa , il joue Réservations son rôle le plus Théâtre La Criée  difficile : lui-même. Un entrepreneur occidental au Kenya, un homme blanc qui s’efforce en vain de ne faire qu’un avec ses semblables noirs. Dans le premier acte de la pièce, cet effort prend la forme d’une transformation théâtrale extrême. L’acteur blanc se transforme en homme noir, la langue française laisse la place au swahili. Un instant l’illusion peut prendre corps. Oui, c’est bien l’Afrique. Mais elle s’évapore brusquement dans le deuxième acte. L’acteur sort du personnage qu’il vient à peine de poser avec tant de bravoure. Dans un monologue dépouillé de toute théâtralité, il raconte l’impossibilité d’avoir la moindre prise sur le continent africain. Africa  est une pièce sur la face sombre de la pensée libérale. Par extrapolation : Africa est le récit universel d’un être humain qui essaie de trouver sa place dans une société qui lui est étrangère, partagé entre le désir et l’angoisse, espérant trouver l’amour idéal. La pièce se laisse aussi lire à un autre niveau. Le metteur en scène, Peter Verhelst, emmène le public dans une illusion, illusion qu’il démantèlera par la suite sous les yeux du même public. En ce sens, Africa est aussi une performance sur le théâtre : Verhelst crée un monde sublime, imaginaire, et montre simultanément ce qui le contraint. L’ivresse et la finitude de l’ivresse : tels sont les deux pôles entre lesquels se meut le désir. Voilà précisément ce que le langage théâtral de Peter Verhelst rend avec tant de netteté : le mécanisme du désir.

Ven 11 mars

Sam 12 mars

biennale Des écritures du réel #3

©  Kurt Van Der Elst

Oscar Van Rompay (jeu) / Peter Verhelst (mise en scène & texte) / Kreng (son) / production NTGent.

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semaine 2 – du 08 au 13 mars

Une proposition de la Librairie Histoire de l’œil

Une Proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec La Friche la Belle de Mai

RENCONTRE AVEC GéRARD MORDILLAT Filmer et écrire le travail aujourd'hui Réalisateur pour le cinéma et la télévision, essayiste, romancier et poète, Gérard Mordillat est notamment l’auteur de Vive la sociale !, Les Vivants et les morts, Notre part des ténèbres, Xénia et récemment de La brigade du rire. 12H Dans nombre de ses romans (et leur adaptation à l’écran) ou dans Librairie ses films comme Le grand retourHistoire de l'œil nement en 2012, Gérard Mordillat met au coeur de sa réflexion le monde du travail. Entrée Il prend pour cadre la désinlibre dustrialisation des 30 dernières années et s’intéresse à la classe populaire, en particulier le monde ouvrier, sa culture et ses luttes, sa résistance face aux dérégularisations du travail. Que veut dire aujourd’hui Filmer et Écrire le Travail ?

Sam 12 mars

Cédric Andrieux et Jérôme Bel Une histoire de la danse à travers l’histoire de danseurs : le spectacle « Cédric Andrieux » suivi d'une rencontre avec le chorégraphe Jérôme Bel

sam 12 mars 16h durée spectacle 1h20

Friche la Belle de Mai

« Inéluctablement, l'autobiographie dansée de Cédric Andrieux, en plus de fonctionner comme un abrégé – historique, esthétique, économique  – de la danse de ces vingt dernières années, à travers le prisme du subjectif, est un mémorial. Le plus vivant qu'il nous ait été donné de visiter. » — Céline Piettre (Paris Art)

Cédric Andrieux  s’inscrit dans une série initiée en 2004 par Jérôme Bel où se déploie en différents opus l’histoire de la danse à 16-12-6 € travers l’histoire de danseurs. Chaque artiste y produit un Réservations  discours qui relate le plus simThéâtre La Cité plement possible les conditions de travail propres aux différents contextes où il intervient. Discours singulier, discours minoritaire aussi, puisqu’il s’agit de reconnaître aux interprètes leur statut de créateur afin de les situer dans le cours de l’histoire. Ce qui est décisif pour moi dans ce travail, c’est d’essayer d’analyser dans quelle mesure tel ou tel de ces projets artistiques, de ces esthétiques, produit une aliénation ou une émancipation de l’interprète en tant que sujet historique, social, et en tant que travailleur. Ce coefficient d’aliénation ou d’émancipation, chaque interprète en est le vecteur. En retour, je tiens que c’est ce dont chaque spectateur est amené à faire l’expérience, l’interprète étant, comme son nom l’indique, le traducteur, le passeur dont le travail intervient entre celui du chorégraphe et le public. » — Jérôme Bel Cartonnerie

Concept Jerôme Bel / De et par Cédric Andrieux / Avec des extraits de pièces de Trisha Brown (Newark), Merce Cunningham (Biped, Suite for 5), Philippe Tréhet (Nuit fragile), Jérôme Bel (The show must go on) / production RB Jérôme Bel.

©  Herman Sorgeloos

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semaine 2 – du 08 au 13 mars

Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec Addiction Méditerranée, les boutiques partenaires et la Friche Belle de Mai

LA vie �ourante Installation orchestrée par Narimane Mari avec la complicité de Cosmic Neman

« Elle écoute. Tout qui passe par l’oreille devient plus vrai que les expériences par les yeux. » — Unika Zurn Narimane Mari filme dans plusieurs villes du monde les espaces urbains et ceux qui les mettent en scène. Dans ses voyages, ses déambulations, lorsqu’elle se rend à un rendez-vous, ou pour faire ses courses, elle saisit les flâneurs, les travailleurs, les usagers mouvants qui rythment et font le récit des villes. L’image devient le monde dans son intimité collective. L’extérieur, le dehors, se transforme en un opéra de petites histoires ou de grands mouvements. Elle a choisi de filmer ces instants de vie sans enregistrer la bande son directe pour permettre à d’autres de la créer et faire de ces images un espace dans lequel chacun peut composer sa propre mélodie urbaine, chacun peut dire le monde, dire sa ville et dire sa vie. C’est l’autre connu ou étranger, fantasmé, c’est l’interprétation, la réinterprétation, le désir d’entrer dans la danse ou de rester au bord du cadre.

Des ateliers de création ont été proposés à des patients et des membres d'Addiction Méditerranée, un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie et au sein de La Maison de Gardanne, un centre de soins palliatifs où le respect, la tendresse et la solidarité sont les maîtres mots, un travail commun a été réalisé pour faire surgir et s’exprimer d’autres visions et d’autres vies au travers de nouvelles bandes sons. Tous, patients, soignants et bénévoles, racontent le monde en musique, en poésies, en mots intimes ou empruntés. ©  Narimane Mari

Fenêtres ouvertes sur des fragments

Pa à l a rt i c i p e z Vie co en cr éant uran votre te prop ou en r

e ban offra de so nt vo comm n tre vi e un p sage aysag Cont e de l act : N a vill arim narim e. ane M anem ari ari@ oran tel. 0 ge.fr 7 58 1 Déco   2 54 1 uvrir 6 l vime o.com es images sans /chan sons nels/  : lavie coura nte

« La vie courante », boulevard de la Libération Pour ancrer ces Vies courantes dans la réalité de notre quotidien, pour qu’elles se rencontrent, se croisent ou se visitent au coin d’une rue, comme au hasard de Horaires nos déambulations urbaines, selon les en plein cœur de Marseille, lieux des espaces ouverts à tous les accueillent sur le Boulevard de Boutiques la Libération : à Mondoto (au 37), d du B dans la Cave Sabotine ( au 51), In Libération Couture (au 55), Artchiarty (au 77), Salamandre (au 84), Brocante Entrée Pierre Caillaud et Mama (au 85), libre Artisans du monde (au 87), et chez le coiffeur Lorenzo (1 bis rue St Savournin). Tous, généreusement, ouvrent leurs espaces au public, aux promeneurs, aux curieux, aux Marseillais et visiteurs.

4 26 mars

©  Narimane Mari

La vie courante a été amorcée à l’occasion de Hors Pistes 2015 au Centre Pompidou à Paris où ont été montrées les premières images et les premières créations sonores composées de par le monde par des professionnels, des artistes ou des amateurs. Narimane poursuit ce projet sans limite de temps et d’espaces à filmer et de sons à récolter et à produire. Sa rencontre avec le Théâtre La Cité a ouvert dans ce projet, de nouveaux espaces d’expressions qui viennent se mêler au flux de la Vie courante.

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Vernissage à Mondoto à 18h le vendredi 4 mars.

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Tourbillon « La vie courante » à la Cartonnerie

sam 12 mars 19h Friche la belle de mai Cartonnerie

Entrée libre Réservations Théâtre La Cité

À partir de 19h, rendez-vous est donné pour entrer dans la danse et faire, avec les autres, le mouvement de La Vie courante : intervenir, dire, partager, écouter, danser ou simplement être le spectateur accueillant de toutes ces vies qui se réunissent là, entre Marseille et d’autres villes du monde, avec autant de diversités de sons et de visions, qui feront de ces quelques heures un petit tourbillon de vie. Cosmic Neman nous accueillera par un concert qu’il aura composé sur les visages de Marseille, cette ville aux traits multiples qui donnent à rencontrer autant de physionomies qu’il existe d’ailleurs.

À 23H, LA SOIRÉE SE POURSUIT À L’EMBOBINEUSE AVEC « THE SOUNDS WITCHES NIGHT FEVER », UNE SOIRÉE POUR DANSER SUR LES SONS DE DJ EXCLUSIVEMENT FÉMININES !  ( 5€ avec le ticket La Vie courante)

semaine 2 – du 08 au 13 mars

ExpÕsitiÕns

Une proposition du DSAA Design Graphique du Lycée St Exupéry et de ZINC

Noailles tous ici Vue sur une expérience en cours...

10 12 mars 14h à 18h Friche Belle de Mai

En 2014, quatre associations se sont réunies pour imaginer un projet autour de la participation des habitants dans un quartier emblématique de Marseille, Noailles : Urban Prod, Art’up 13, Destination Familles et Les Petits Débrouillards.

©  Thomas Ricordeau

Le projet consiste en la concepTransistor tion d’une balade urbaine, pour faire parler les murs, les objets, Entrée les marchandises et les habitants libre du quartier, récolter sa mémoire, dénicher ses richesses, découvrir ses gens et ses savoir-faire, donner à voir une image partagée de Noailles ! Entre cartographie, écriture, soundscape, photographie, vidéo et graphisme, les habitants sont invités à mapper leur quartier pour s’offrir à ceux d’ici et d’ailleurs. Durant cette aventure, les étudiants du DSAA Design Graphique du lycée St-Exupéry de Marseille mettent en forme et en fonction la « récolte » des habitants. Des machines et dispositifs d’impression, des créations graphiques seront exposés et racontés.

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Une rencontre avec les étudiants et les associations partenaires du projet aura lieu le samedi 12 mars à 14h.

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©  Wilfreed Obame / Dekadrage

Une proposition de Dekadrage en partenariat avec la Friche Belle de Mai

Un autre journal Une création collective en photographie

10 26 mars Quand vous voulez Friche belle de mai

« La photo prenait de plus en plus de mon temps éveillé et je ne gobais plus trop de cachets mais des pellicules qui, sans le savoir, remplaçaient mon traitement médical. Je dormais moins pour arracher au temps des images qui m'interpellaient. » — Wilfreed Obame

Trois ans de folie. 3482 images. Trois ans d’expérimentations. Quatre journaux. Avant d'être un atelier de photo, Un autre journal est un questionnement de la normalité ; une recherche à la frontière entre fou et non-fou : malade et sain. Des regards puissants à la marge qui font tomber ces barrières. Il n'y a que des sensations sans espace pour catégorisation. L'exposition en plein air distille ces trois ans de création collective par une sélection d'images et textes qui posent un regard fragile entre monde intérieur et monde extérieur. Rue intérieure

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Le projet, coordonné par le photographe Stephanos Mangriotis, est ouvert à des gens qui souffrent de troubles psychiques. Articulé autour de rencontres hebdomadaires, chaque participant est muni d’un appareil argentique pour photographier et partager son monde.

VISITE GUIDÉE PAR STePHANos MANGRIOTIS ET DES PARTICIPANTS LE SAMEDI 12 MARS À 15H, RenDez-vOus Devant les granDes tables. Production : Dekadrage / Coordination Photographie : Stephanos Mangriotis / Coordination écriture : Andrea Franzoni.

semaine 2 – du 08 au 13 mars

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité

Participer au monde, participer à l'art Rencontre animée par Estelle Zhong en présence des artistes et « participants » aux créations partagées proposées tout au long de la semaine

Dim 13 mars 15H Théâtre La Cité Entrée libre Réservations Théâtre La Cité

br venez un dè cH e s 13 r h

 I don’t make people participate. They are the ones who allow me to participate in the world . — Gregg Whelan, Lone Twin

« En écho aux propositions de la Biennale, nous ferons un détour dans un autre lieu : celui de l’art contemporain nord-américain et britannique. Comment les créations partagées y sont-elles pensées ? On assiste, en effet, aux États-Unis et au Royaume-Uni à un très grand développement des collaborations entre artistes et non-artistes, si bien que ce phénomène a donné lieu à une nouvelle pratique artistique appelée « art participatif ».

Comment penser cette résurgence de la participation en art ? Faut-il la comprendre simplement comme le résultat de politiques culturelles désireuses d’afficher un engagement social, comme on l’entend souvent ? Ou, à l’inverse, la participation est-elle une nouvelle modalité privilégiée de l’engagement politique en art ? Quelles sont les conséquences proprement artistiques, et pas seulement éthiques ou sociales, d’un tel processus de travail ? Et que signifie, en fait, participer ? » — Estelle Zhong

Estelle Zhong est docteure en histoire de l’art. Ancienne élève de l’École normale supérieure de Lyon, diplômée de Sciences-Po Paris, elle est spécialiste des enjeux artistiques, sociaux et politiques de l’art participatif. Elle est la co-directrice de l’ouvrage collectif Reclaiming Art. Reshaping Democracy, à paraître aux Presses du Réel en avril 2016.

©  Sigrun Sauerzapfe

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semaine 2 – du 08 au 13 mars

AIX EN Provence

Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité

Night replay Projection en présence de la réalisatrice Éléonore Weber et de Patricia Allio

Dim 13 mars 18H durée 1h25

Théâtre La Cité 5€ Réservations Théâtre La Cité

Au Mexique, les migrants du village d’Alberto mettent en scène le passage illégal de la frontière américaine comme s’il s’agissait d’une activité touristique banale. Chaque semaine, ils organisent une Caminata Nocturna, jeu de rôle grandeur nature qui se présente en partie comme un scénario de film d’action, avec du suspense et un dénouement plus ou moins violent. Alors qu’ils sont migrants illégaux dans la réalité, ils inversent ici les rôles et jouent à la fois la police des frontières américaine, les passeurs et les narcotrafiquants. Les touristes,

Mardi 08 à 19h Théâtre Antoine Vitez

quant à eux, se mettent dans la peau des clandestins. Autour de la reconstitution de certaines scènes du jeu de rôle, Night Replay propose l’expérience d’une rencontre entre ces migrants, qui rejouent tous les samedis soir leur propre vie, et quatre acteurs étrangers à leur communauté. En résulte une longue plongée dans la nuit, où s’éprouvent les intrications de la représentation et de la vie.

Aix-Marseille Université 29, avenue Robert Schuman 13100 Aix-en-Provence Réseau Aix-en-bus ligne 7-8 Réseau Cartreize, arrêt La Beauvalle Réservations : 04 13 55 35 76  www.theatre-vitez.com

16-8 € Décembre 2012 / 85’ - Vidéo HDCAM - DCP / Une production Atopic / Réalisation : Éléonore Weber. Co-écriture : Patricia Allio

©  Francesca Torracchi

Une proposition du Théâtre Antoine Vitez

©  Éléonore Weber & Patricia Allio

Braises Spectacle de Philippe Boronad Deux filles et une mère, au matin du mariage de l’une des deux sœurs. Entre mariage forcé pour Leïla et amour désespéré pour Neïma, Braises expose la situation des adolescentes et des femmes d’origine maghrébine en France, emprisonnées entre tradition et violence, dans le carcan d’une culture qui les repousse en marge de notre société. «À l’origine de ce projet, il y a notre propre effroi. Notre devoir d’alerte. Notre sentiment d’urgence. Notre constante interrogation sur notre rôle et nos responsabilités, en tant qu’artistes, au sein de la société. Notre conviction de l’intense nécessité à rester vigilant, à soulever des questionnements, à susciter des réactions. À rencontrer les hommes. À tisser ou retisser du lien. À rompre l’enfermement. Parce que nous croyons que ce qui fait œuvre, c’est ce qui fait lien. Montée de l’extrême droite, intégrisme religieux, xénophobie, racisme, homophobie, haines, désolidarisation...

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La crise véhicule des peurs ataviques. Des peurs à l’origine d’enfermements divers. La peur, le repli sur soi, l’isolement rompent les liens humains, sociétaux, familiaux, territoriaux. L’exploration menée a vocation à renouer le lien profond entre les êtres, quelque soit leur appartenance. Et pour ce, elle se doit d’inventer de nouvelles voies : être foncièrement participative, immersive, fédératrice, généreuse. » — Philippe Boronad Mise en scène : Philippe Boronad / Texte : Catherine Verlaguet, éditions Théâtrales 2014 / Jeu : Leïla Anis – Manon Allouch – Aïni Iften / Scénographie : Philippe Maurin / Création vidéo : Nicolas Helle et Armando Menicacci / Création musicale, conception système sonore : Nicolas Déflache / Flûtes enregistrées : Leonardo Garcia / Création lumière : Nicolas Helle / Production : Cie Artefact.

semaine 2 – du 08 au 13 mars

MARdi 08 mars

MERcredi 09 mars

vendredi 11 mars

JEUDI 10 mars

dimanche 13 mars

samedi 12 mars

13h – ThÉÂTRE la Cité

Brunch

p. 37

12h –histoire de l'œil

Rencontre avec G. Mordillat  p. 43

15h – ThÉÂTRE la Cité

Rencontre animée par Estelle Zhong

QU'EST-CE QU'ON FABRIQUE (ENSEMBLE) Et comment ?

21h – DOCK DES SUDs (salle des sucres)

21h – DOCK DES SUDs (salle des sucres)

21h – DOCK DES SUDs (salle des sucres)

C. Andrieux / J. Bel Spectacle et rencontre

Spectacle de Michel André

p. 32

Visages sur table

19h – Friche BELLE de MAI (Salle Seita)

La vie courante

p. 33

21h – Friche BELLE de MAI (Salle Seita)

Curiosity

19H - Théâtre Antoine Vitez

Installation orchestrée par Narimane Mari et Cosmic Neman

Visages sur table Spectacle de Pierre Guéry

Spectacle de Pierre Guéry

p. 33

p. 38

19h – Friche la BELLE de MAI (Salle Seita)

AIX-EN-PCE 08 MARS

19h – Friche BELLE de MAI (Cartonnerie)

BRAISES

23h – L'EMBOBINEUSE

p. 45

THE SOUNDS WITCHES NIGHT FEVER 

21h – Friche BELLE de MAI (Salle Seita)

DJ set

Curiosity Spectacle de Laurent De Richemond

p. 34

Spectacle de Laurent De Richemond

20h – ThÉÂTRE LA Criée

Africa

p. 34

Spectacle de Michel André

Spectacle de Michel André

16h – Friche BELLE de MAI (Cartonnerie)

To burn or not  ?

p. 32

To burn or not ?

Visite guidée de l’exposition, rendez-vous aux grandes tables

p. 37

Conférence d'Olivier Landau

p. 27

Conférence de Bernard Brunet

To burn or not ?

EXPO Un autre journal

Métamorphoses, vers un nouveau contrat social

Conférence de Marie Pezé

Night replay Projection en présence d’Éléonore Weber

15H – Friche BELLE de MAI (extérieur)

p. 41

18h30 – DOCK DES SUDs (salle des sucres) p. 29

p. 29

Out, la souffrance au travail

Les communs, de l'intérêt général réinventé

p. 27

p. 28 p. 27

Rencontre / Ars Industrialis Marseille

18h30 – DOCK DES SUDs (salle des sucres)

18h30 – DOCK DES SUDs (salle des sucres)

18h – ThÉÂTRE la Cité

Rencontre avec les étudiants et les associations partenaires

p. 44

ENTRE DEUX, COMMENT VIVRE UNE TRANSITION ? Rencontre / LaPlateforme

EXPO Noailles tous ici

p. 40

14h À 17H – THÉÂTRE LA CITÉ p. 30

p. 30

14h – Friche transistor 14h À 17H – THÉÂTRE LA CITÉ

PARTICIPER AU MONDE, PARTICIPER À L'ART

20h – ThÉÂTRE LA Criée

Africa Spectacle de Peter Verhelst

Spectacle de Peter Verhelst

Dock des Suds

Théâtre La Cité

Friche La Belle de Mai

L'EMBOBINEUSE

Transistor

54, rue Edmond-Rostand

41, rue Jobin

Librairie Histoire de l’œil

Théâtre La Criée

12, rue Urbain-V

30, quai de Rive-Neuve

11, boulevard Bouès

Friche la Belle de mai

13002 Marseille

13006 Marseille

13003 Marseille

25, rue Fontange

13007 Marseille

13003 Marseille

Niveau 2 des magasins

Métro Désirée Clary

Métro et tramway 3 arrêt Castellane

Bus 49-52 arrêt Belle de Mai

13006 Marseille

Métro Vieux-Port / Bus 82- 82S-83 /

Bus 49 arrêt Clovis-Hugues

rue Antonin-Artaud

Tramway 2 arrêt terminus Arenc

Réservations : 04 91 53 95 61

– La Friche / Tramway 2 arrêt

Métro Notre-Dame-du-Mont

CityNavette 583

Réservations : Théâtre La Cité

[email protected]

Longchamp

Contact : 04 91 48 29 92

Réservations : 04 91 54 70 54

04 91 53 95 61

www.theatrelacite.com

Réservations : Théâtre La Cité

www.histoiredeloeil.com

[email protected]

[email protected]

04 91 53 95 61

www.theatre-lacriee.com

www.theatrelacite.com

[email protected]

Restauration sur place

Restauration sur place

www.theatrelacite.com Restauration sur place

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semaine 2 – du 08 au 13 mars

3 LUNDI 14

dimanche 20

SEMAINE

©  Sigrun Sauerzapfe

Explorer le Continent jeunesse avec des spectacles et des films fabriqués avec des enfants et des adolescents. Se questionner sur l’école et les relations qu’artistes, enseignants et élèves tissent pour réinventer l’éducation. Faire avec Kamyon le voyage d’une petite fille qui quitte la Syrie avec sa mère …

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE

Une proposition du Théâtre La Cité

Kamyon Un spectacle de théâtre de Michael De Cock et Mesut Arslan (à partir de 8 ans)

TOUS LES JOURS À 18h et 20h30 sAuf mercredi à 15h et 20h30 durée 55 min

En haut de la Canebière près du kiosque à musique

16-12-6 €

uCEM au M i i s s u ma ra À voi squ’au 02 ju

Résérvations Théâtre la Cité

Comment elle est partie, ce qu’elle ressent d’avoir dû laisser derrière elle sa maison, ses jouets, ses amis, sa grand-mère et son père. Son école et son pays en ruine. Pour se donner du courage, elle s’imagine à bord d’une fusée, s’inspirant du manuel du cosmonaute courageux, et dialogue avec un vieux cheval philosophe derrière lequel le passeur l’a cachée. Cet entremêlement d’imaginaire et de réel, autant dans le texte que dans la mise en scène, le jeu vertigineux des deux artistes, la tension et l’attention, font de la pièce un véritable joyau. À la fin du récit, la fillette s’éclipse du camion pour venir télescoper son environnement. Une place de village, ou le poumon d’une grande ville… Tout comme la petite fille, le spectacle traverse l’Europe, de la Turquie à l’Angleterre et va à la rencontre de spectateurs de tous âges qui tracent à leur tour un chemin à travers ce large territoire. Le public est ici le témoin d’une réalité qui se découvre devant lui. La réalité de l’immigration clandestine, des questions qu’on se pose, des objets qu’on laisse derrière soi et des rêves que l’on construit.

biennale Des écritures du réel #3

en collaboration avec le Social Lab du Théâtre La Cité

Moyen-Orient, Décomposition et recomposition des frontières Conférence de Rashid Khalidi Désembrouiller le Moyen-Orient, nœud s’il en est de populations, d’histoires et de religions mêlées, de découpages et occupations coloniales, de tracés, effacements, transgressions, érections de frontières et de murs, de conflits 19h d’identités, d’intérêts et de convoitises internationales, démêler ce MUCEM nœud-là où semble se jouer depuis Auditorium Germaine Tillion toujours l’ordre et le désordre du monde, c’est la vie et l’œuvre de Rashid Khalidi. Tenir ensemble Entrée libre l’histoire et l’actualité, le savoir et l’engagement, est chez lui une Réservations  nécessité autant qu’une passion. MuCEM Identité, Nation, État : les articulations complexes entre ces trois grands mots sont souvent confondues. Trois grands mots qui, dans le contexte d’un Moyen-Orient aux frontières décomposées-recomposées, sont comme des outils de séparation et pureté meurtrière, ethnique ou religieuse ; trois grands mots qui peuvent au contraire transcender les appartenances individuelles, dessiner l’histoire collective, garantir la justice, bref, permettre aux hommes de vivre ensemble.

Lun 14 mars

© Inge Geens

15 19 mars

Nous entrons dans une énorme remorque de camion. Dans cet habitacle sont installées onze rangées de bancs de bois, devant nous des caisses en plastique multicolores, seul décor pour cette invitation au voyage. Un voyage comme en font actuellement des milliers d’enfants, sur les routes d’Europe, fuyant leur pays en guerre. Une petite fille nous raconte le sien.

Une proposition du Mucem

ria, e g l n A ie i e d Ma néalog re gé itoi r r e t d'un

Rencontre avec Michael De Cock mardi 15 à 19h30 à l'équitable Café. Pour Michael De Cock, auteur, acteur, metteur en scène et journaliste belge, l’important n’est pas seulement d’exhiber les dynamiques militaires et économiques qui fabriquent les réfugiés, mais aussi leur capacité de lutte et d’endurance. D’interroger l’éthique des sociétés occidentales au regard des visages des populations du Sud dont la vie a si peu de prix. Ce questionnement, il cherche aussi à le faire entendre aux enfants pour lesquels il a écrit de nombreux livres, parmi lesquels Rosie et Moussa (éditions Quérido, à paraître prochainement en français).

re ergu ire, ’env d rrito n e t o i n t i s ’u t expo ion d ommen ière ntat c e e m s né r e t é g r P repr mon mpa acco e à la position n. é a o r i e t c a x hiqu scrip , p cons érie. L’e e a d r g rtes et sa arto l’Alg s, ca érie on c s et ièce l’Alg enti p e v film 0 n d , i s s 0 ’ e l 2 e t i ê e h u d tiste p nq d’ar près hotogra s t i e la co . r n e réu œuv es, p itoir Elle des terr ntur es et , pei té ce es, u s n q n i e i r arp sto dess inal ts hi i ont orig men rains qu e, rtes u a c c o e e rar d le d mpo tiqu b e é t h m n t e s co es oi ns alité emière f Un e e qu pr . a c l i d’un l r b ou u pu est p tré a .org m mon e c u m . www

Conception : Michael De Cock et Mesut Arslan / Texte et mise en scène : Michael De Cock / Dramaturgie : Kristin Rogghe / Scénographie : Stef Depover / Jeu : Jessica Fahan / Musique : Rudi Genbrugge / Production : t,arsenaal mechelen et Plateform 0090

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Rashid Khalidi est historien, américain d’origine palestinienne, spécialiste de l’histoire du MoyenOrient. Détenteur de la chaire Edward Saïd d’Études du monde arabe moderne à l’université de Columbia, il sait lire l’actualité de cette région au regard des longues histoires qui ont tissé les identités, les mouvements nationaux, les intérêts internationaux, les colonisations et les empires.

semaine 3 – du 14 au 19 mars

Avec des ENFANTS

Une proposition du Théâtre La Cité

Il n'y a que les montagnes qui ne se rencOntrent pas

Que disent-ils d’eux et du monde dans lequel ils grandissent ? 

Un spectacle de théâtre créé avec des enfants (à partir de 7 ans)

Mer 16 mars

jeu 17 mars

17h

ven 18 mars 19h

durée 1h15

Théâtre La Cité 8-6-4 € Réservations  Théâtre La Cité

©  Sigrun Sauerzapfe

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L’histoire a commencé il y a un peu plus de deux ans. Ils sont une quinzaine, une vingtaine parfois. Ils parlent romani, français, roumain et d’autres langues, réelles ou imaginaires. Ils ont des cultures, des conditions sociales et des constructions très différentes. Certains d’entre eux vivent dans des cabanes ou des tentes sans accès à l’eau et à l’électricité tandis que d’autres bénéficient de tout ce que notre société de consommation propose. Certains sont lettrés, partagent leur temps entre scolarité et activités culturelles et sportives, d’autres n’ont jamais ou très peu fréquenté l’école.

C’est l’utopie d’un Nous que nous avons questionnée avec cette création commune. C’est un spectacle comme une kyrielle de miroirs reflétant des parcelles de nos mondes...

Durant ces deux ans, nous avons eu le temps d’être tristes que Sabina et son frère ne reviennent pas de Roumanie, heureux que Soleda revienne. Nous avons eu le temps de nous laisser surprendre par la sagesse de Jonas. Nous avons arrêté des bagarres, consolé un enfant qui pleure, rigolé à s’en couper le souffle, constaté que le racisme ne se loge pas toujours à l’endroit où nous pensons qu’il est. Nous nous sommes questionnés sur ce que c’est qu’être humain, ce que c’est qu’être Moi, ce que c’est que l’Autre. Nous avons traversé les mythes qui parlent du début de l’humanité, voyagé de la mort à la naissance et inversement. Nous avons écrit, improvisé, dessiné, raconté et inventé des histoires, dansé, chanté, fabriqué des petits films. Nous nous sommes promenés dans la nature ou dans la ville… Nous avons dialogué avec la beauté et la laideur, l’amour, la peur et la violence.

Web documentaire à l'espace bar du cinéma Les Variétés du 14 AU 26 MARS (DE 13H30 A 22H30).

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Conception et mise en scène : Julie Villeneuve et Claude Veysset / Avec : Soleda, Tim, Solal, Lilo, Hector, Jonas, Eliot, Marie, Stanislas, Larissa, Andrei, Suziana, Denitza, Mahel, Ramon, et les présences à l'écran de : Sabina, Ionuts, Nicolaï, Averesco, Florina, Ella, Samuel, Luna / Création lumière : Guillaume Parmentelas / Avec l’aide de : Mélodie Bruno, Olivier Pirman, Inès Bergeot / Coproduction : Théâtre La Cité – Compagnie Le Facteur indépendant.

Comme un hors-champ, tout au long de l’aventure, un web-documentaire a été réalisé par l’équipe du Facteur indépendant. Ce film interactif est visible en accès libre dans le cadre d’une installation, présentant aussi des photographies et des audios.

semaine 3 – du 14 au 19 mars

Une proposition du théâtre la cité

Une proposition du théâtre massalia

en partenariat avec la friche la belle de mai

Ici et ailleurs

VOyage(s)

Spectacle d’objets et d’ombres de la compagnie Pupella-Noguès (à partir de 5 ans)

Un spectacle de théâtre créé avec les élèves de la 4e4 du collège Henri Wallon (à partir de 10 ans)

mer Jeu 16 17 MARS MARS 19h durée 1h15

La Friche Belle de Mai Petit plateau

8-6-4 € Réservations  Théâtre La Cité

La compagnie Pupella-Noguès crée un spectacle autour d’objets qui symbolisent le voyage, l’exil, les étapes de la vie. Il 15h 19h durée 50 min y est aussi question de la construction de l’identité, de la La Friche Belle de Mai Salle Seita transmission des histoires familiales. Dans chaque 8-6 € maison (ou presque) il y a un Réservations  Théâtre Massalia objet mystérieux, posé là, quelque part. On ne sait pas toujours d’où il vient, ni depuis combien de temps il est là, mais sa présence silencieuse accompagne les habitants de la maison. Il interroge, rend curieux. Il permet de raconter. Raconter l’histoire d’une famille, d’un pays, d’une culture.

mer 16 mars

Une vingtaine d'adolescents s’infiltre dans le théâtre par une fenêtre laissée ouverte. Ce qui n’est d’abord pour eux qu’un espace sombre et neutre, sans attribut, devient peu à peu un terrain de jeux, un espace de paroles, un lieu d’expérimentations. 

Devant nous, quelque chose insiste, une forme advient et prend : la solitude devient une pensée, le groupe devient un chœur, la parole écrit. Quelque chose insiste et, par le jeu, une métamorphose a lieu. Voyage(s) est le récit de cette métamorphose.  Ce que nous délivrent ces adolescents, c’est une question : comment grandir dans un monde glissant ? Leur Voyage(s) est une façon d’y répondre, en affirmant que grandir c’est devenir un autre, et que devenir c’est s’inventer soi-même.

VEN 18 mars

« Qu’est-ce que tu as mis dans la valise ? Une rose des sables, des bâtons d’encens, des robes de Martinique et du Vietnam. La photo de mon père et de ma mère et des fils de soie de mes grands-parents tisserands, la flûte traversière de mon grand-père, la corne de buffle de la tante de ma mère, et le rasoir à moitié cassé offert par mon oncle. Une cafetière, une théière, une casserole et un bracelet, une bague et un mortier qui sent le basilic. Un tambour, un accordéon, des chaussures, un livre de cuisine et un masque de carnaval. Ma valise, mon trésor. »

©  Sigrun Sauerzapfe

Voyage(s) est une aventure née d’un désir commun d’un groupe d’enseignants et d’artistes de s’aventurer tous ensemble vers une création théâtrale. Elle a été conduite par Karine Fourcy (comédienne et metteure en scène), Arno Calleja (écrivain) et Patricia Guannel (danseuse et chorégraphe) en collaboration avec l’équipe enseignante et notamment le professeur de français Fikriye Aydin et le professeur de musique Greg Jonquet. Avec (les élèves) : Samir Ali Aboudou, Mounia Assoumane, Mohamed Boggio, Oussama Boggio, Chaima Hadji, Hachimia Ibouroi, Nofal

Direction artistique : Giorgio Pupella, Joëlle Noguès / Mise

M’Madi, Djamal Maoulida, Malik Medien, Boutaina Merdassi,

en scène : Joëlle Noguès / Conseiller artistique Roland Shön /

Hachimia Oumouri, Amine Rachdi, Widad Rahim, Iman Tabet,

Comédien-marionnettiste : Giorgio Pupella, Laëtitia Labre /

Inès Tir, Layad Youssoufa, Fouloussi Zainaba, Safia Zarikh, Myriam

Création lumière : Myriam Bertol /Environnement sonore : Nicolas

Ziani. Les parents des élèves ont également été associés. Cette

Carrière / Régie lumière : Cyril Deguilhem.

aventure a été accompagnée et documentée par Florence Lloret, cinéaste en charge de la direction artistique du Théâtre La Cite. Production Théâtre La Cite.

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semaine 3 – du 14 au 19 mars

Une coréalisation du Théâtre La Cité, du Théâtre Massalia et de La Gare Franche - Cosmos Kolej

THÉÂTRE ET ADÕLESCENCE

Le grOupe des 15 Proposition de la Gare Franche et de la compagnie Vol Plané

La Gare Franche, le Théâtre Massalia et le Théâtre La Cité ont chacun ouvert leurs portes à des compagnies de théâtre qui travaillent avec des adolescents. Sur le plateau, artistes et jeunes présentent leurs trois chantiers du moment.

sam 19 mars

D'ailleurs Proposition du Théâtre La Cité et de la compagnie Traversée(s) nomade(s)

17h La Gare Franche Entrée libre

©  Nomade Village

Réservations  La Gare Franche

biennale Des écritures du réel #3

Depuis plusieurs années, le Théâtre La Cité et la compagnie Traversée(s) nomade(s) proposent un espace de création dédié à la jeunesse. Une troupe s’est peu à peu constituée et se renouvelle au gré des départs vers la faculté, la vie professionnelle... Les anciens souvent continuent d’accompagner l’aventure et transmettent leurs expériences aux plus jeunes arrivés. Après deux créations Les pas comme un(s) en 2012 et Frontières en 2014, la troupe travaille sur une nouvelle proposition de la metteure en scène Karine Fourcy : partir à la rencontre de jeunes migrants qui vivent aujourd’hui à Marseille. « Au sein de la troupe, les jeunes viennent de différents quartiers de la ville et se confrontent déjà à leurs différences. Mais qu’en est-il quand l’ailleurs vient d’un peu plus loin ? Qui sont ces jeunes migrants ? Comment vivent-ils à Marseille une adolescence commencée ailleurs ? Comment se construisent-ils dans cette double perte de repères liée à l’adolescence et à l’exil ? Comment leurs questionnements se confrontent-ils à ceux des jeunes de la troupe ? Quel monde à dire et à construire ensemble, à créer avec la richesse de nos différences et non pas en dehors ? Sur le plateau, ils cherchent, se cherchent. Au fil des ans, je les vois grandir dans cette aventure à la fois personnelle et collective, dans cette exigence à sortir chaque mot, chaque geste, du flux permanent dans lequel nous sommes pour leur donner leur propre densité. Ensemble, nous tentons de devenir, comme l’espérait Hannah Arendt, des « obligé(e)s du monde. »

La Gare Franche, lieu de créations et de curiosités situé dans les quartiers nord de Marseille, accueille depuis septembre 2014, son premier artiste à l’a(e)ncre. Le metteur en scène Alexis Moati avec sa compagnie Vol Plané est ainsi associé au projet artistique du lieu pour plusieurs saisons. « Après avoir consacré plusieurs spectacles à la fin de l’enfance et à l’adolescence, la compagnie Vol Plané a souhaité associer une bande de jeunes gens à son ancrage à la Gare Franche. Un groupe fortement lié à la troupe, que l’on questionne et qui nous questionne. Ils sont 25 jeunes gens de 14 à 22 ans issus majoritairement des quartiers nord mais pas seulement. Ils font des ateliers réguliers avec Carole Costantini, Alexis Moati, Jean-Pierre Raffaelli (professeur au Conservatoire d’art dramatique de Marseille), Christine Fricker (chorégraphe), des stages avec la compagnie Vol Plané et des artistes invités (auteurs, metteurs en scène, chorégraphes…), des voyages lors desquels ils rencontrent d’autres pratiques. Ils assistent aussi à des spectacles tout au long de l’année. Pour Vol Plané il s’agit de continuer à regarder et questionner cet âge qui est si proche et si loin du théâtre. Proche parce qu’à l’adolescence, on peut sentir en soi bien des personnages. « Je est toujours un autre ». Et loin parce qu’en majorité les jeunes gens ont souvent mieux à faire qu’à venir s’enfermer dans une salle de théâtre… Et pourtant… En 2015-2016, chaque trimestre est consacré à une thématique issue de l’actualité de la compagnie. Ainsi, durant le premier trimestre, le groupe travaille autour du misanthrope (pièce qui constitue la matrice du prochain spectacle de Vol Plané). Nous consacrerons le second trimestre aux récits d’adolescence qui ont été la base du spectacle de Vol Plané « Et le diable vint dans mon cœur... adolescences ». Le troisième trimestre sera consacré à la base de la construction du spectacle de la fin de l’année prochaine ainsi qu’à la présentation des travaux personnels. Cette histoire est une aventure théâtrale, artistique, humaine. Une association visant à nous donner mutuellement des forces et du souffle : une échappée belle. »

La fille Des plateformes Proposition du Théâtre Massalia et du collectif Nomade Village « Le Théâtre Massalia est acteur d’un projet de coopération européenne, qui réunit 11 partenaires de 9 pays. Il se déroule depuis novembre 2014 et durera jusqu’en octobre 2018. PLATFORM shift+ interroge la relation des lieux de spectacles avec les adolescents et cherche à développer la capacité des artistes et des théâtres à appréhender les outils numériques, sur la scène et dans la communication, pour pouvoir mieux s’adresser aux jeunes. Le Théâtre Massalia partage ce projet avec un groupe d’une dizaine d’adolescents âgés de 14 à 16 ans. Ceux-ci ont été notamment amenés à côtoyer une auteure, Karin Serres, et un metteur en scène, Philippe Domengie. Ils ont contribué à l’écriture la saison dernière de la Fille des plateformes. Cette année, le groupe crée la pièce. Pour mener le travail de création, Philippe Domengie et le collectif Nomade Village explorent avec les jeunes les légendes urbaines. Phénomène universel, porté et colporté principalement par les adolescents, les légendes urbaines sont une occasion de se faire peur, et de se frotter à l’étrangeté du monde. Il permet de prolonger encore un peu le merveilleux et le cauchemardesque propre à l’enfance, alors que le monde adulte et sa cohorte de responsabilités apparaissent sur le seuil de la porte. Le groupe interroge la construction des preuves qui viennent étayer ces histoires abracadabrantes et le degré de confiance à partir duquel nous considérons un élément, une parole comme vrais. Comme dans les légendes urbaines, la Fille des plateformes  fait peur et fascine : c’est l’étranger, l’autre, qui de tout temps porte les fantasmes de l’humanité. Les artistes explorent sur le plateau cette frontière chaotique entre deux âges qu’est l’adolescence par un jeu de contraintes physiques, de tensions qui trouvent leur résolution dans le verbe. Les mots jaillissent de ce chaos, tour à tour volcanique ou détaché, violent ou léger, pour mieux refléter la dualité de cet âge charnière.  Un jeu du présent porté par ce qui se passe ici et maintenant au plateau et l’utilisation d’outils numériques. » — émilie Robert, Philippe Domengie

— Alexis Moati et Carole Costantini

— Karine FOurcy

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semaine 3 – du 14 au 19 mars

sam 19 mars 20h30 durée 2h

Cinéma le Gyptis

Du cÔté du �inéma Deux cinéastes filment la jeunesse d’aujourd’hui

5,5-4,53,5 € Préachat possible des places

©  Christian Roudil

Une proposition du Théâtre la Cité et du cinéma le Gyptis Une proposition du Théâtre la Cité

Corniche Kennedy

et du cinéma le Gyptis

Un film en chantier de Dominique Cabréra Après Grandir, Dominique Cabréra réalise actuellement Corniche Kennedy, adapté du roman éponyme de Maylis de Kerangal. L’histoire de quelques adolescents qui défient les lois de la gravitation en plongeant le long de la corniche Kennedy… A partir d’extraits du film, Dominique Cabréra viendra nous raconter l’aventure de ce tournage avec des comédiens professionnels et des jeunes rencontrés à Marseille.  « Avec Alain, Kamel, Ayrton, Mama, Melissa, Hamza, Julie, Lola, Franck, Linda et bien d’autres j’ai tourné Corniche Kennedy l’été dernier. À Marseille, depuis la Corniche, des jeunes plongent, sautent. C’est la figure principale de ce film et ils lui ont donné corps. Dans le ciel, brièvement, au risque de leurs vies, ils étaient libres comme l’air. Filmer les sauts, les plongeons, c’est filmer l’éphémère métamorphose des personnes en oiseau, en poisson. Cette étreinte de l’air et de l’eau nous transporte au-delà de nous-mêmes. Le vertige, la peur du vide, la peur surmontée. C’est comme un coup de foudre. On peut en mourir. On est plus vivant après. Sauter dans le vide, c’est aussi se détacher, se séparer, au risque

biennale Des écritures du réel #3

de se casser. Quitter ce qui nous englue. Essayer. Recommencer. Les sports extrêmes sont comme une manière de méditer, peut-être sans les mots, sur la vie qui vient. Ils ne veulent pas, ne peuvent pas peut-être y penser tant la peur est grande, tant la peur est raisonnable, mais un corps en mouvement pense à sa manière, dans la bonne direction, celle de la vie plus forte que le raisonnable. Vas-y. Prends forme. Transforme-toi. Accepte le passage. Lance-toi dans le vide. Aie confiance dans l’air, dans la mer et surtout aie confiance en toi. Prends le risque du passage, car du risque il y en a dans nos vies de passages. C’est cela que les jeunes Marseillais rencontrés sur la Corniche à l’occasion de la préparation de mon film et que j’ai entraînés dans l’aventure du tournage m’ont appris. Je les regardais sauter, je les regardais jouer, on travaillait, on se mesurait, on partageait le risque, la fatigue, l’exaltation, la peur, la joie et je me réjouissais tous les jours de l’immense privilège de la rencontre avec la grâce et la liberté dont ils me faisaient le don. » — Dominique Cabréra Production Everybody on Deck

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Ce tigre qui sommeille en moi Un film d'Anne Alix Anne Alix a suivi durant un an la création du spectacle Frontières de la metteure en scène Karine Fourcy avec des jeunes de Marseille.

©  Karine Fourcy

Coproduction Les films du Tambour de Soie / le Théâtre La Cité /

« 20 ans n’est peut-être pas le plus bel âge de la vie, mais certainement un des moments cruciaux de l’existence où nos destins se cherchent dans la complexité du réel. Tentatives, tremblements, espoir et désespoir, c’est tout cela que l’on traverse. La matière du spectacle qu’ils inventent naît de leurs regards sur eux-mêmes et sur le monde dans lequel ils grandissent. Au fil des séances de travail, la parole se densifie et l’espace du théâtre devient le lieu d’un franchissement de soi, de ses propres limites. Un regard plus politique sur le monde se dessine. Cette jeunesse, la singularité de l’expérience qu’ils tentent ensemble, la joie et le plaisir qu’ils éprouvent à la vivre, nous montrent le chemin d’un art d’être ensemble. » — anne alix

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Maritima TV.

semaine 3 – du 14 au 19 mars

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE Une journée de conférence, récits d'expérience et échanges pour raconter les mouvements que font les enfants dans la création, interroger le regard des adultes sur l'enfance, identifier les singularités de la relation entre l'artiste et l'enfant, repenser une école où création et pédagogie dialoguent…

Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité

Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai

en partenariat avec la Friche Belle de Mai

Enfants et artistes ensemble Conférence de Alain Kerlan « Il m’a fallu toute une vie pour apprendre à dessiner comme un enfant.» La célèbre déclaration de Picasso à son ami le peintre Brassaï portait au plus haut la figure de “l’enfant artiste”. La rencontre de l’art(iste) et de 11h l’enfance fait donc sens du point de vue de l’histoire de l’art. Mais La Friche qu’en est-il du point de vue d’une Belle de Mai histoire de l’enfance ? Ce qui se Petit plateau joue dans cette rencontre nous parle aussi de l’enfance, nous Entrée parle du regard que nous portons libre sur elle, des représentations que nous en avons, du statut que Réservations nous lui assignons, des valeurs Théâtre La Cité et des imaginaires que nous y mettons, des relations que nous entretenons avec elle. L’atelier de l’artiste en résidence “auprès de l’enfant” serait-il alors comme “l’atelier de l’enfance” ? L’un des lieux où se dessine l’enfance contemporaine et s’expérimentent de nouvelles modalités de la relation à l’enfance ? Une reconsidération de l’enfance ? » — Alain Kerlan

sam 19 mars

Alain Kerlan est philosophe, professeur des universités en poste à l’université Lumière Lyon 2. Son travail se situe aux carrefours de la philosophie et de la pédagogie, de l’art et de l’éducation, à la croisée de la sociologie et de la philosophie éducative.

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L'enfant créateur Contributions de Christine Bolze et Pierre Laurent Depuis 1964, la ville de Reggio Emilia en Italie est pionnière en termes de pédagogie avec la petite enfance. Avec le soutien actif de la municipalité, 33 centres accueillent les enfants âgés de quelques mois à 6 ans. 15h durée 1h30 Des réseaux Reggio existent dans 13 pays. Leur état d’esprit : l’apprentissage n’est pas lié à la La Friche Belle de transmission d’un corps défini Mai de connaissances, mais à une Petit plateau construction sensible au contact de soi et de l’autre, dans la relation Entrée entre des savoirs transmis et des libre connaissances expérimentées et ressenties. L’art et la culture Réservations sont parties prenantes de cette Théâtre La Cité approche avec les enfants. Depuis 2002 à Lyon, en s’inspirant de cette expérience italienne, le programme Enfance, Art et Langages a accompagné durant quatorze ans  des résidences d’artistes dans des écoles maternelles, en créant un réseau d’artistes, d’enseignants et de chercheurs aux côtés des tout-petits. La ville de Lyon arrête aujourd’hui cette expérience.

sam 19 mars

Christine Bolze a dirigé Enfance, Art et Langages depuis 2008. « Durant 8 ans, j’ai pu mesurer l’intérêt et les transformations auxquelles conduit la présence d’un artiste qui s’installe dans une école durant trois ans. Intérêt pour les enfants, même très jeunes, pour les adultes éducateurs, pédagogues, parents. Les projets ont développé la pratique de la discussion, la collaboration avec des chercheurs et la production de ressources. Une expérience forte pour beaucoup, un “bouleversement joyeux” comme disait une enseignante. »

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Pierre Laurent est artiste plasticien, il a collaboré avec EAL durant plusieurs années. Passionné par la diversité des expressions artistiques à travers le monde et leur convergence, il participe souvent à des workshops internationaux d’art contemporain (Bangladesh, Sri Lanka, Iran). Ces rencontres avec des groupes humains et des lieux influent fortement l’émergence des formes qui en découlent. Son travail de création se décline en actions artistiques partagées avec une diversité de publics, la petite enfance jouant pour lui un rôle de miroir des potentialités latentes.

© Pierre Laurent

semaine 3 – du 14 au 19 mars

Une coréalisation du Théâtre La Cité du Théâtre Massalia et de la Gare Franche

Récit d’expérience Nord/Sud Un work in progress théâtral de Wilma Lévy « J’ai proposé à deux classes de lycée (en section Économique et sociale), une dans les quartiers Nord de la ville, une dans les quartiers Sud, un travail qui mêlait théâtre, géographie, et espace. “Quelles perceptions avez-vous 19h durée 1h de votre quartier ? De votre ville ? Y percevez-vous des frontières ? Comment ? Lesquelles ?” La Friche Belle de Il s’agissait de nommer des Mai sensations et d’identifier certaines salle Seita réalités géographiques et sociales de cette ville. Les élèves et les Entrée enseignants pouvaient s’appuyer libre sur le programme scolaire de ces classes, dont c’est exactement le Réservations sujet. Théâtre La Cité Voilà pour le contexte ; l’objectif du projet étant que des élèves pouvant être issus de milieu social différent se rencontrent, se rendent compte qu’ils ont des choses à se dire et à partager, voire à faire ensemble, comme une proposition artistique.

sam 19 mars

©  Florence Lloret

Une proposition du Social Lab du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai

À l'abri de la forêt Deux films de Florence Lloret : « L’alphabet des oubliés » et « Vercors, notre histoire »

sam 19 mars 16h30 durée 1h30

La Friche Belle de Mai Petit plateau

Entrée libre Réservations Théâtre La Cité

« Pendant toute une année, le poète Patrick Laupin est venu écrire avec les enfants dans une école primaire du Panier à Marseille. À la fin de l’année, ce fut le voyage scolaire dans les Cévennes sur ces terres de charbonniers où le poète a grandi. C’est là que j’ai tourné les images de L’Alphabet des oubliés. Le film mêle écriture du poète et écritures d’enfants de Marseille et tente de raconter l’exigeant dialogue que le poète engage avec eux, leur transmettant une capacité d’écrire, qui est aussi une capacité de vivre. Cette expérience a marqué un tournant dans la relation que

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Certaines étapes du projet m’ont échappé. Il ne s’agit pas ici de dire si le projet était raté ou réussi, il s’agit plutôt d’observer ce que le projet a pu révéler et soulever comme questions. C’est pour dire ces questions que je me propose ce récit d’expérience. Pour dire une déception de l’école, pour dire la souffrance du monde enseignant, pour dire la naïveté partagée, pour dire la sensation d’avoir été incomprise, pour dire la question sociale, pour dire les bijoux trouvés, pour dire ma découverte d'Annie Ernaux, pour dire que l’art sert peut-être à décloisonner… Raconter cette expérience singulière permettra de raconter quelque chose de l’école, de son rôle, de la place de chacun, de la question de la trahison lorsque l’on sent poindre le désir d’échapper à son milieu d’origine. Il s’agira ici de partager ces questions et ces tentatives lors d’une étape de travail ouverte au public. » — Wilma Lévy Compagnie des passages / en collaboration avec Catherine Legrand / avec la complicité d'Anyssa Kapelusz / avec le soutien de la Gare Franche et du Théâtre Massalia.

le Théâtre La Cité construit avec la jeunesse et ceux qui, au jour le jour, sont à ses côtés, enseignants, éducateurs, parents. L’école est un lieu où nous voulons être et inviter les enfants à écrire, un geste essentiel que nous avons souhaité poursuivre. L’année qui a suivi la création de L’Alphabet des oubliés, le Théâtre La Cité propose à la comédienne Maude Buinoud, et à Julie Villeneuve, une jeune auteure qui s’engageait à sa manière sur les terres défrichées par Patrick Laupin, d’écrire et de faire du théâtre avec des adolescents d’un collège des quartiers Nord de Marseille, le collège Henri-Wallon. Après une première année d’ateliers écriture et théâtre au sein du collège, élèves, professeurs et artistes inventent de partir dans le Vercors... » — Florence Lloret Florence Lloret est cinéaste, en charge de la direction artistique du Théâtre La Cité.

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semaine 3 – du 14 au 19 mars

Une proposition du Théâtre la Cité

Une coréalisation du Théâtre La Cité et du Videodrome 2

Simple conférence

France, tour, détour, deux enfants

Adressée aux enfants à partir de 8 ans et à leurs parents

Douze émissions de télévision de trente minutes chacune de Jean-Luc Godard et Anne-Marie Miéville réalisées en 1979

Les Simples Conférences reposent sur un désir de partage, de découverte et de transmission entre adultes et enfants. Des personnalités d’horizon très divers viennent témoigner du chemin et 17h durée 1h de la passion qui les ont conduits vers leur discipline et leur métier. Chacun d’eux Théâtre La Cité s’appuie sur un volet de sa recherche pour communiquer l’intérêt de sa profession. Entrée libre Adressées aux enfants, ces conférences sont également Réservations des récits personnels où Théâtre La Cité il s’agit de raconter un parcours, de témoigner de ce qui a rendu curieux de la vie et du monde. Les parents accompagnent les enfants, mais seuls ces derniers posent des questions. À question simple réponse simple, mais qui n’exclut ni la justesse, ni la profondeur.  Des moments d’intelligence partagés entre générations.   

sam 19 mars

©  Rabia Djellal

L’invité de cette 2e conférence, Christian Bromberger – Ethnologue Quel peut bien être le dénominateur commun entre l’Iran, pays renfermant des merveilles de paysages et d’architecture, le football dans ce temple qu’est le stade Vélodrome, et les cheveux ? C’est la question que je vais poser à Christian Bromberger lors de cette Simple Conférence. Comme ethnologue, il a travaillé sur ces sujets variés. L’ethnologie, c’est la science de la description et de la réflexion qui vous fait observer un groupe humain et par effet de miroir vous regarder vous-même. Mais qu’en dites-vous, Christian, de ce métier ? — Xavier Marchand Mise en espace : Xavier Marchand / Coproduction : Théâtre La Cité et Compagnie Lanicolacheur.

biennale Des écritures du réel #3

« Le prétexte à la réalisation de cette série était le centenaire de la publication du manuel de lecture scolaire Le Tour de France par deux enfants, manuel qui fit les belles heures de 14h 16h mouvements 1 à 4 l’école patriotique de la fin du XIXe siècle. 16h30 18h30 Onze mouvements portent mouvements 5 à 8 un titre en forme de dyade (Obscur/Chimie ; Lumière/ 19h 21h mouvements 9 à 12 Physique...), le douzième allie trois termes (Connu/ Géométrie/Géographie). Videodrome 2 Il y a Robert Linard (Godard) le journaliste 5€ reporter, Albert et Betty 4 mouvements les présentateurs de la 8€ l’intégrale télévision. Mais surtout deux enfants, d’une dizaine Préachat possible sur place d’années (Camille et Arnaud). Camille et Arnaud ne sont pas nommés. Ils sont présentés à notre vue. Pas gardés à vue, présentés. Et beaucoup par le langage. L’adulte explore sa propre langue avec eux, langue du « ou bien, ou bien ». Camille et Arnaud explorent eux aussi leur propre langue, singulière. Celle de Camille est faite de « je ne sais pas », celle d’Arnaud de « un peu des deux ». Les protagonistes du dialogue évoluent ainsi, séparés mais ensemble, et ce qui est donné à penser, pour le spectateur, c’est le possible lien, la communication entre ces êtres. Le mot « vérité » est souvent écrit sur l’écran, associé à la parole de Camille et d’Arnaud. La vérité qui sort de la bouche de ces enfants doit bien passer, d’une façon ou d’une autre, à certains moments, durant ces 5 heures de film. — Julien Chollat-Namy

Dim 20 mars

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semaine 3 – du 14 au 19 mars

Une proposition du Théâtre la Cité

La convivialité

vitrolles

Spectacle-conférence d'Arnaud Hoedt, Jérôme Piron, Arnaud Pirault

Dim 20 mars 13h

14h

15h

16h

17h

18h

Durée 25 min Dans un appartement au quartier de la Plaine

8-6-4 €

SAMedi 19 à 20H30 Théâtre municipal FONTBLANCHE

L’orthographe française est un dogme. Elle n’est pas susceptible d’être remise en question sans éveiller l’anathème. Or, la liste de ses absurdités est longue. Pourquoi mettre un t à édit ou bruit (comme dans éditer ou bruiter), mais pas à abri ? Pourquoi écrire contraindre avec ai alors qu’il vient de stringere comme astreindre ou restreindre ? À quelle étymologie se rapporte le p de dompter qui vient du latin domitare ou le d de poids qui vient de pensum ? Notre intention est de permettre au public de s’autoriser un discours critique sur l’orthographe et de s’interroger sur ses enjeux démocratiques.

Réservations info sur l’adresse Théâtre La Cité

Arnaud Hoedt est professeur de français. Il répond toujours « tu viens de le faire » à la question « est-ce que ça se dit ? ». On lui a longtemps fait croire qu’il n’avait pas le droit de se consacrer à la littérature à cause de ses déconvenues orthographiques. Aujourd’hui, il participe à la rédaction des programmes de français.

4, allées des Artistes 13127 Vitrolles Réservations : 04 42 02 46 50 [email protected]

3-5 €

©  François Gillerot

Une proposition Théâtre FontBlanche

©  Kevin Matagne

Un spectacle de théâtre de Arthur Oudar De et avec : Arnaud Hoedt & Jérôme Piron / Mise en scène : Arnaud

La 2CV, ce n'est pas une voiture, c'est un art de vivre.

Pirault / Accessoires, Vidéo & Régie : Kévin Matagne.

« J’ai travaillé Bonjour, on est un tsunami comme une autobiographie “romancée” relatant les voyages que Baptiste (l’interprète) et moi (l’auteur) avons vécus avec deux autres amis, à l’âge de 18 ans. Mais, au-delà de notre expérience, je voulais mettre en place un véritable road trip initiatique racontant le passage à l’âge adulte, l’appréhension des responsabilités, la saveur inouïe des premières libertés. C’est un moment très dense, dans la vie de chacun, l’émancipation. Et ambivalent. Nous avions vécu ces voyages d’une manière extrêmement forte, nous voulions partager ça le plus rapidement possible, avant d’être atteints par l’oubli et la nostalgie. Mais nous avons pris soin de romancer cette histoire, la rendre plus compacte et éloquente. Dans ce cadre j’ai voulu que le spectacle soit aussi une performance d’acteur car l’enjeu est que Baptiste, seul en scène, interprète les 4 protagonistes et tous les personnages de leur voyage. Un périple atypique à bord d’Archimède, une vieille 2CV, seule présence scénique mais qui porte en elle toute l’âme de

Jérôme Piron est lui aussi professeur et grand amateur de spectacles vivants, même en dehors de sa classe. Il a participé récemment au spectacle Cours d’Honneur de Jérôme Bel et au projet de Rimini Protokoll, 100% Bruxelles. Il entend devenir un non-acteur non-professionnel à temps plein. Arnaud Pirault ne fait pas de faute d’orthographe, et il tenait au prestige social que cela implique. Jusqu’à en venir aux mains avec l’autre Arnaud et Jérôme lors d’un dîner mondain. Suite à une défaite idéologique cuisante, il propose loyalement son savoir-faire. Il se dit qu’après avoir fait chanter en playback une cinquantaine de bruxellois dans la pièce We Can Be Heroes, il arriverait bien à faire parler deux profs.

biennale Des écritures du réel #3

Bonjour, On est un tsunami

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ce voyage. Voyage où l’aventure, les filles et les repas rabelaisiens proposent une alternative aux rêves de vacances en plastique ou autres spring breaks. — Arthur Oudar Écriture et mise en scène : Arthur Oudar / Interprétation : Baptiste Toulemonde / Création lumière : Amélie Géhin / Régie lumière : Julie Debaene / Régie son et vidéo : Arthur Oudar / Conception et construction 2CV : Jeannot Pouget et Denis Toulemonde / Une création Cie Renards / Production : Effet Mer (fr) / Undessix (be).

semaine 3 – du 14 au 19 mars

MERcredi 16 mars

LUNDi 14 mars

JEUdi 17 mars

vendredi 18 mars

samedi 19 mars

dimanche 20 mars

11h — Friche (petit platEAU) 11h à 20h — VIDeodrome 2 p. 65

Conférence d'Alain Kerlan

Moyen orient, décomposition et recomposition des frontières

France, tour, détour, deux enfants Une série de Jean-Luc Godard

15h — Friche (petit platEAU)

Conférence de Rashid Khalidi

p. 62

à l’abri de la forêt

p. 63

19h — Friche (salle Seita)

Nord/Sud Récit théâtralisé de W. Levy

p. 55

15h — Friche BELLE De MAI (salle Seita) p. 56

Ici et ailleurs

19h — ThÉÂTRE la Cité

Il n'y a que les montagnes...

Il n'y a que les montagnes ...

Il n'y a que les montagnes...

p. 53

19h — ThÉÂTRE la Cité p. 53

17h — ThÉÂTRE la Cité

Création avec des enfants par Julie Villeneuve et Claude Veysset

Création avec des enfants par Julie Villeneuve et Claude Veysset

Théâtre et adolescence

VITROLLES 19 MARS

17h — Théâtre la Cité

20H30 - Théâtre Fontblanche

17h — Gare Franche

p. 64

Spectacle de Giorgio Pupella

p. 53

La convivialité

2 films de Florence Lloret

Kamyon Spectacle de Michael De Cock

MARdi 15 mars

13h, 14h, 15h, 16,h 17h, 18h — en appartement Spectacle-conférence de Arnaud Hoedt, Jérôme Piron et Arnaud Pirault

16h30 — Friche (petit platEAU)

15h – EN haut De la canebière

p. 50

Contributions de Christine Bolze et Pierre Laurent

p. 66

L'enfant créateur

p. 61

p. 51

Enfants et artistes ensemble

p. 60

19h – MUCEM (Auditorium g.tillon)

Simple conférence

Bonjour, on est un tsunami

De Christian Bromberger

Création avec des enfants par Julie Villeneuve et Claude Veysset

p. 67

Kamyon

Kamyon Spectacle de Michael De Cock

Spectacle de Michael De Cock

Ici et ailleurs Spectacle de Giorgio Pupella

18h ET 20h30 – en haut De la canebière

Kamyon

18h ET 20h30 – en haut De la canebière

Kamyon

p. 58

20h30 – EN haut De la canebière

Un spectacle mis en scène par Karine Fourcy

19h — Friche BELLE De MAI (salle Seita)

Corniche Kennedy Ce tigre qui sommeille ...

Film de Dominique Cabréra

Film d’Anne Alix

p. 50

18h ET 20h30 – EN haut De la canebière

p. 55

Un spectacle mis en scène par Karine Fourcy

Voyage(s)

p. 50

Auteur-metteur en scène de Kamyon

p. 54

Voyage(s)

p. 50

p. 54

RENCONTRE AVEC Michael De Cock

p. 50

p. 50 p. 50

19h — Friche BELLE De MAI (petit platEAU)

19h — Friche BELLE de MAI (petit platEAU)

19H30 – ÉQUITABLE CAFÉ

p. 59

20h30-Gyptis

Kamyon Spectacle de Michael De Cock

Spectacle de Michael De Cock

Spectacle de Michael De Cock

18h ET 20h30 – en haut de la canebière

MUCEM

Friche La Belle de Mai

L’Equitable café

Théâtre Massalia

Théâtre La Cité

La Gare Franche

Cinéma Le Gyptis

Videodrome 2

1, esplanade du J4

41, rue Jobin

54, cours Julien

41, rue Jobin

54, rue Edmond-Rostand

7, chemin des Tuileries

136, rue Loubon

49, cours Julien

13002 Marseille

13003 Marseille

13006 Marseille

13003 Marseille

13006 Marseille

13015 Marseille

13003 Marseille

13006 Marseille

Métro arrêt Vieux-Port ou Joliette

Bus 49 et 52 arrêt Belle de

Métro Notre-Dame du Mont

Bus 49 et 52 arrêt Belle de

Métro et tramway 3 arrêt Castellane

Bus 25 ou B2 arrêt St-Antoine / Train

Bus 31, 32 et 32b, arrêt place Caffo

Métro Notre-Dame-du-Mont

Bus lignes 82 et 82s, 60, 49 arrêt

Mai – La Friche / Tramway 2 arrêt

Réservations : Théâtre La Cité

Mai – La Friche / Tramway 2 arrêt

Réservations : 04 91 53 95 61

ligne Marseille St-Charles-Pertuis

ou 33 et 34, arrêt Belle de

Contact : 04 91 42 75 41

Mucem-Saint-Jean

Longchamp

04 91 53 95 61

Longchamp

[email protected]

/ Aix-en-Provence arrêt St-Antoine

Mai-Loubon

Restauration sur place

Réservations :

Réservations : Théâtre La Cité

[email protected]

Réservations : 04 95 04 95 75 

www.theatrelacite.com

(15’ depuis la gare St-Charles)

Contact : 04 95 04 96 25

Pré-achat sur place

04 84 35 13 13

04 91 53 95 61

www.theatrelacite.com

www.theatremassalia.com/

Réservations : 04 91 65 17 77

Pré-achat sur place

[email protected]

[email protected]

Restauration sur place

billetterie-en-ligne

Restauration sur place

www.theatrelacite.com Restauration sur place

biennale Des écritures du réel #3

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semaine 3 – du 14 au 19 mars

4 SEMAINE

MARDI 22

SAMEDI 26

« Les statistiques sont formelles. Il y a de plus en plus d’étrangers dans le monde. » Ce pied de nez de Pierre Desproges aux « empaysements » de tous ordres, nous le reprenons à notre compte pour terminer cette Biennale avec des propositions dansées, musicales, performatives et cinématographiques qui disent notre monde, sans cesse parcouru, de gré ou de force, et disent la France à l’image de ce monde.

© Achille Chiappe

semaine 1 – du 03 au 06 mars

MéTISSA�ES

Une proposition du Théâtre La Cité

A�tochtonies Performance vocale et multimédia sur les formes métissées du français parlé, par Laurent Colomb et Antoine Denize

En soli et en chœur, l’exploration d’une France qui se réinvente.

Mer 23 mars

Jeu 24 mars

21h

Ven 25 mars 19h

durée 1h

Théâtre La Cité 8-6-4 € Résérvations Théâtre la Cité

Comment nous perçoit-on dans notre langue et comment celle-ci en sort-elle transformée, c’est tout le projet de ce duo qui mêle animation typographique projetée et exploration vocale du français comme épreuve d’intégration. Les monologues du spectacle, écrits par Laurent Colomb, sont pour la plupart inspirés des conversations de l’auteur avec les apprenantes de la Maison des femmes d’Asnières-sur-Seine. Foisonnant de néologismes et d’embardées sonores, chacun des monologues lus témoigne de la façon dont les populations migrantes, et en particulier les femmes, apprivoisent notre langue turbulente. Ce français brassé, aux expressions fulgurantes ou nonchalantes, au développement parfois souterrain, traduit la façon dont ces populations s’inscrivent dans notre société où un académisme linguistique est de rigueur. Posséder les formules – s’agirait-il de vrais sortilèges ? – qui ouvrent les portes du dialogue paisible et facilite l’obtention de ce que l’on désire, différencie les êtres et spécifie trop souvent l’attention qu’on est prêt à leur accorder. © Antoine Denize

© Antoine Denize

Rencontre avec les artistes le jeudi 24 mars à l’issue de la représentation Laurent Colomb, auteur dramatique et Antoine Denize, auteur multimédia sont tous les deux passionnés par la langue et les lettres. Ils se rencontrent en 2004 autour de « Pousse-pousse à onomatopées », un jeu interactif qui explore les joies de la phonologie et de la typographie (prix de la SCAM et Bourse du DICREAM 2005). Ils imaginent en 2010 La Machine à Tchatch’, initiée avec des jeunes des quartiers Nord d’Asnières-sur-Seine, projet poursuivi en 2015 à Fontenay-sous-Bois, soutenu par le Fonds d’Expérimentation pour la Jeunesse. Ils créent Autochtonies en 2014, expérience qui inspire aujourd’hui un nouveau projet : Vocabulons.

Autochtonies est publié aux éditions de l’Amandier - 2015. Autoproduction : Laurent Colomb et Antoine Denize

biennale Des écritures du réel #3

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semaine 4 – du 22 au 26 mars

Une proposition du Théâtre La Cité en partenariat avec la Friche Belle de Mai

Réversible Spectacle de danse de Bouziane Bouteldja Bouziane Bouteldja livre avec ce premier solo un regard d’une grande sincérité critique, 17h 20h30 qui ne verse jamais dans le jugement durée 50min de valeur, mais témoigne des Friche la Belle de Mai facteurs de Petit plateau violence et de soumission qui ont, 16-12-6 € jusqu’à récemment, modelé Réservations Théâtre La Cité son existence. Son titre, à la fois sobre et clair dans ses desseins, constitue un appel à la libération des individus et un affront aux déterminismes culturels, religieux, et familiaux. Réversible fait le pari d’un cheminement vers le bonheur et l’affranchissement, tant personnel que collectif, avec une dose d’humour et d’indiscipline qui ravigote.

MER 23 mars

JEU 24 mars

hop (il est membre de la Zulu Nation). Pour créer sa pièce Réversible, il s’associe à Gilles Rondot, avec qui il mène une réflexion sur l’émancipation de l’individu dans le monde arabo-musulman, mais aussi dans le cadre des débats français sur la laïcité, la liberté de conscience… La compagnie se consacre également à la transmission et à la présence de la danse dans la cité en mettant en place de nombreux cours de danse, des projets militants dans les quartiers, de la formation en milieu scolaire. Bouziane animera un workshop danse dans les quartiers Consolat-Mirabeau à Marseille les 18 et 19 février. Direction artistique, chorégraphie et interprétation : Bouziane Bouteldja / Collaboration artistique et scénographie : Gilles Rondot / Musique : Arnaud Vernet Le Naun / Création vidéo : Juan Luis Doggy / Création lumière : Catherine Chavériat / Regard sur la danse : David Gaulein-Stef / Direction d’acteur : Coralie Emilion, assistée de Lise Schreiber / Production : DANS6T.

Bouziane Bouteldja est danseur et chorégraphe. Il dirige la Compagnie DANS6T depuis 2007. Il a découvert la danse hip hop en 1998 en pratiquant le break dance. Il s’est formé auprès des chorégraphes Tayeb Benamara, Kader Attou, Karim Amghar et Olé Khamchanla. Ces rencontres l’ont très vite conduit à s’intéresser à la scène et à s’ouvrir à l’univers de la danse contemporaine, sans perdre de vue l’univers des compétitions hip

© Gilles R ondot

biennale Des écritures du réel #3

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semaine 4 – du 22 au 26 mars

Comment accueillir la complexité des situations d’exil au sein de nos espaces professionnels ? En tant que travailleur social, enseignant, soignant... quels cadres proposent nos institutions pour soutenir le parcours des personnes migrantes ? Où est l’autre dans ce cheminement, qu’est-ce qu’on fait pour lui, avec lui, à travers lui ?

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE

Entrée libre

Une création théâtrale en chantier de Leïla Anis et Abdelkarim Douima avec des femmes de Marseille

biennale Des écritures du réel #3

Atelier-rencontre animé par Clotilde O’Deyé

Théatre La Cité

Vers un chœur de femmes Ven 25 mars

Exils et accompagnements professionnels

15h à 18h

Une coréalisation du Théâtre La Cité et du Pôle instrumental contemporain en partenariat avec le centre culturel Mirabeau

Mer 23 mars

et d’Anthropos Cultures Associées

Jeu 24 mars

©  Sigrun Sauerzapfe

À Marseille, on « vit ensemble » depuis longtemps, bon an, mal an. Mais quand un regroupement de femmes marseil15h 19H durée 30 min laises s’est mobilisé à l’été 2013 contre les violences dans Pic Centre Pôle les quartiers Nord culturel Instrumental de Marseille, j’ai Mirabeau Contemporain entendu comme un cri de désespoir Entrée libre et un appel urgent à une plus grande Réservations Théâtre La Cité solidarité urbi et orbi, et il m’a semblé que la voix des femmes était aujourd’hui le plus juste médium pour mettre à jour et dénoncer les discriminations sociales en cours dans notre pays. Parce qu’elles sont en première ligne sur le front des inégalités, il m’a paru nécessaire pour ce travail de chœur d’inviter sur scène un grand nombre de femmes et de convoquer à travers elles la diversité sociale de Marseille à partir de

Une coréalisation du Social Lab du Théâtre La Cité

Cet atelier propose d’aborder plusieurs questions transversales sur inscription en lien avec la pratique de terrain des participants : Réservations – Les objectifs portés par les Théâtre La Cité institutions sont-ils ceux des personnes ou des familles ? Qui les définit, à quels modèles répondent-ils ? – La temporalité d’un dispositif, d’un accueil, d’une prise en charge, d’un suivi, au regard de la temporalité des parcours, régularisations, ruptures, recommencements, avant et après la France... quelles continuités possibles ? – La question de la relation et de la posture professionnelle, entre paternalisme sous-jacent et injonction à l’autonomie...

laquelle nous pourrions questionner le rapport concret à la valeur égalité. Cette nécessité a été ré-appréhendée par le groupe même des participantes qui a manifesté le désir de travailler à partir de zéro, c’est-à-dire en commençant par aller à la rencontre de celles qui ne leur ressemblent pas. C’est l’histoire de ce mouvement, de cette mise en marche, de la recherche de ce « nous » au-delà de l’amoncellement de nos « moi » dont nous essaierons de témoigner dans un geste théâtral qui s’amorce. Cette présentation sera la première sortie publique d’un travail au long cours initié par le Théâtre La Cité en partenariat avec le Centre social Les Musardises. En parallèle, une commande d’écriture a été faite à l’auteure Leïla Anis qui a souhaité explorer l’état de notre pays, de la « démocratie, la dignité et l’égalité » en regard avec « le Vivre Ensemble » clamé par les institutions et les médias autour de nous. – AbDelkarim DOuima

Clotilde O’Deyé est socio-anthropologue, elle accompagne des acteurs de terrain sur les questions de migrations et de rencontres interculturelles depuis plus de dix ans.

Mise en scène : Abdelkarim Douima / Vidéo : Camille Lorin / Mise en chant : Marianne Suner / Texte de et par : Émilie Dedieu, Julie Gasquet, Corinne Bosse, Amina Abidat, Abo Hamed Basela, Stéphanie Marini, Fabienne Guilbot, Annick Estival, Akriche Hayet, Charlotte Jullien, Christiane Fadat, Annie-Claude Chilet, Virginie Blanc, Maryse Rivoire, Nayira Onrifani. Production : Théâtre La Cité.

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semaine 4 – du 22 au 26 mars

Une proposition de Peuple et culture Marseille

Une proposition du Théâtre La Cité

en partenariat avec le cinéma les Variétés

en partenariat avec lacompagnie

Les uns et les autres

Je rêve que je vis ? Ma vie à BergenBelsen

Une approche sensible de l'identité nomade installation vidéo

Le �inéma des ailleurs Voyage sur des routes d’exils volontaires ou contraints.

Un texte de Ceija Stojka lu par Camille Grandville

mar 22 mars

Ven 25 mars

« J’ai découvert les œuvres picturales de Ceija Stojka dans le cadre des recherches que j’ai menées sur la littérature rom. La force de ses peintures, les émotions qui s’en dégagent, m’ont donné envie de lire ses livres. Le fait même 19h durée 1h10 qu’elle écrive en allemand, dans le pays qui a donné naissance à Jörg Haider et Adolf Hitler, est en soi La compagnie une victoire symbolique. Avec l’écrivaine de langue allemande Sabine Macher, nous Entrée libre avons entrepris la traduction d’un de ses livres : Träume ich, dass Réservations ich lebe ? (Je rêve que je vis ? Ma Théâtre La Cité vie à Bergen-Belsen. Ceija Stojka y raconte les quatre mois passés dans cet enfer, les conditions abominables auxquelles elle et sa famille sont confrontées. La singularité de ce récit vient du regard d’enfant que Ceija porte sur ses conditions d’existence, sur la farouche détermination de sa mère à faire survivre les siens. » — Xavier Marchand

Mer 23 mars

© Aaron Sievers

Une proposition Théâtre La Cité en partenariat avec le cinéma Les Variétés

Les Apatrides volontaires Un film de Aaron Sievers en présence du réalisateur

Mer 23 mars

Mise en scène : Xavier Marchand / Images : Thomas Fourneau / Avec Camille Grandville / Production : Lanicolacheur avec le soutien du Forum Cultutrel Autrichien- Paris.

21h durée 1h10

© Ceija Stokja

Durant deux ans, Peuple et Culture Marseille a développé un projet culturel et artistique sur deux aires d’accueil de 13h30 à 22h30 gens du voyage. Une approche Cinéma sensible de l’identiles Variétés té nomade, de son Galerie rapport au temps et des relations Entrée libre de parenté qui la structurent. Des images et des paroles qui dynamitent les représentations... Le point de départ du projet a été guidé par l’envie de décloisonnement, de mixité et d’ouverture, en phase avec la démarche culturelle de l’association qui cherche à concilier des enjeux artistiques avec des usages du monde. Les cinéastes Elisabeth Leuvrey et Anne Alix ont été invitées à animer des ateliers avec les enfants et familles des deux aires, sur la question du temps la première année, car il marque les liens des voyageurs avec l’extérieur de la communauté, sur la question de la parenté, comme élément structurant la vie en communauté, la deuxième année. Les temps des enfants, Un(e) air(e) de famille et En famille(s), productions nées des différents ateliers, seront présentées dans la cadre d’une installation proposée dans l’espace galerie du Cinéma Les Variétés du 22 au 25 mars.

Cinéma les Variétés

vernissage le 22 mars à 19h en présence des réalisatrices Anne Alix et Elisabeth Leuvrey

5€ Préachat au cinéma les Variétés

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« Naître allemand et vivre en France, être allemand et un enfant de la guerre froide et des lois d’exception sont et restent un endroit qui donne une lecture du monde, un regard déchiré… L’Allemagne de l’Ouest, un pays “tampon”, pays rempart contre le communisme. Une poudrière. 1978, un an après la mort à la prison de Stammheim de membres de la Fraction armée rouge, c’est la fuite, l’exil volontaire en France. Comment décrire quand le passé a le poids des années de plomb ? Quelle joie ressentir quand les proches n’ont pas participé aux

idéologies du National Socialisme, par conviction, sans pourtant avoir choisi le maquis ou l’exil… ? Comment dire le soulagement de savoir que le grand-père docteur Sievers n’est pas le médecin Sievers qui a effectué des expériences sur les détenus des camps ? Il a été envoyé par punition, de n’être pas fervent, en première ligne sur le front Russe… Médecin, parmi les éclaireurs, il est mort dans une embuscade des partisans après avoir sauvé un bébé russe. Disparu, corps et âme, au delà des lignes de front… Peut-être que le film est une manière de raconter à une mère ce que son père ne disait pas… Une remontée qui passe, du grand-père au père, du fils vers la mère, un cheminement dans les méandres de ce qui est tu. » — Aaron Sievers 2014 / 16 mm / Production : Aaron Sievers et Film Flamme.

semaine 4 – du 22 au 26 mars

Une proposition Théâtre La Cité en partenariat avec le cinéma les Variétés

Il cantastorie Un film d’Anne Alix en présence de la réalisatrice

Jeu 24 mars 19h durée 53min

©  Anne Alix

Cinéma les Variétés

Les gens qui ont du fric disent : « oui mais il y a sud et sud ! » Ici il y a tout le sud du monde. Le sud, le sudissime. Et puis comme la bombe, le sud-sud. Après c'est l'Afrique du Sud. La sueur... Le suaire... Et Dieu seul sait si les choses sont justes ou amères ou douces. Mais je ne sais pas pourquoi, pour tous les suds du monde, les choses ont été et sont toujours amères.

5€

« Le film retrace le parcours de Matteo Salvatore, chanteur 8€ d’histoires d’amour, de travail Il Cantastorie + et d’émigration. Apparu au Gam gam milieu des années 60, ce poète aujourd’hui oublié a grandi dans Préachat au cinéma les Pouilles avant d’émigrer à Les Variétés Rome. Il s’inscrit dans la tradition du chant populaire italien. Matteo Salvatore s’inspire surtout de ce qu’il a lui-même vécu : la faim, la misère, le choc de la rencontre avec la ville, le chômage, “cette autre histoire triste, douloureuse et amère”. Tel Homère, le “cantastorie” est un prophète, il est lié à ses racines et à son peuple. Il joue de la guitare et chante “tout le Sud du monde, sa sueur et son suaire”. J’ai découvert la musique de Matteo Salvatore par hasard. Je ne comprenais pas alors l’italien, mais dans son chant il y avait déjà tout : un mélange de douleur, de douceur, de colère. La voix des pauvres, opprimés, exploités, exilés, qui en tout temps et tout lieu essayent juste de vivre. Son chant était tellement puissant qu’il m’a fallu le suivre. » — Anne Alix

© Natacha Samuel

Une proposition du Théâtre La Cité – Shellac Sud en partenariat avec le cinéma Les Variétés

Gam gam Un film de Natacha Samuel et Florent Klockenbring, en présence des réalisateurs

Jeu 24 mars 21h durée 2h05

Cinéma les Variétés 5€

1995 / super 16 mm / Production : Ateliers de l’Arche, Arcanal.

8€ Il Cantastorie + Gam gam Préachat aux Variétés

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« Dans l’argot de Ouagadougou, Gam gam désigne un “mélangeur, embrouilleur, vendeur de tout”. C’est ainsi que s’autodésignaient les garçons qui, à la fin des années 90, couraient les filles blanches en voyage pour s’ouvrir la porte de l’Europe. Ce milieu qui gravitait autour du grand marché de Ouaga n’est plus aussi flamboyant aujourd’hui, que les frontières de l’Europe sont toujours plus étroitement fermées. Mais l’horizon reste le même pour la jeunesse ouagalaise post-sankariste qui balance entre bataille quotidienne pour la survie et mise en œuvre de stratégies désespérées pour se frayer une route vers l’Europe. Les gam gam se tiennent à la lisière entre l’Europe et l’Afrique,

à ce point impossible du monde contemporain, point de fracture d’un monde bipolaire, cassé en deux.  Le film interroge ce réel en s’attachant à des êtres dont il a modelé et modèle encore le destin. Karim est l’aiguillon, le conducteur du film. Karim le Blanc, l’aventurier en visite au pays, le gam gam triomphant aux gouffres amers. Dans son sillage on rencontre ses proches, on fait l’expérience de la difficulté des liens marqués par l’impensable de l’écart.  Karim, John Pablo, Moustache, Yacouba, je les ai rencontrés à Ouagadougou il y a une quinzaine d’années. Ils m’ont ouvert leur monde et le lien n’a cessé de se tisser depuis, au fil de nombreux voyages. Le film s’écrit dans des échanges, des face-à-face, souvent dans cet incroyable territoire commun qu’est la langue française, trace de l’histoire partagée. » — Natacha Samuel 2015 / DCP / Production : Les films Serendipity & Shellac Sud.

semaine 4 – du 22 au 26 mars

L'ÉCÕLE ÉPHÉMÈRE © Kiyé Simon Luang

Une proposition du Théâtre La Cité, de Film Flamme et de Shellac sud en partenariat avec le cinéma les Variétés

Une proposition du Soclal lab du Théâtre La Cité et du centre Norbert Elias en partenariat avec le cinéma Les Variétés

La route du retour

Des écritures innovantes en anthropologie

Deux films de Kiyé Simon Luang en présence du réalisateur

Ven 25 mars 19h

21h

Ici finit l’exil durée 82 min

Tuk tuk durée 86 min

Cinéma les Variétés

« Pour moi, le voyage du retour s’accomplira hors des sentiers ordinaires, par les moyens du cinéma, en suivant les fils des souvenirs et des histoires entrelacées de mes frères et sœurs d’exil. Pour la première fois les deux films sont projetés à la suite l’un de l’autre. »

mémoires, des pensées, des paysages, des langues maternelles et d’adoption, des lieux, des sons et des sensations. Ici finit l’exil : une histoire évadée des livres d’histoire.

— Kiyé Simon Luang

Tuk tuk

Ici finit l’exil

Ce pourrait être le titre générique de tout ce que j’ai fait en cinéma, en écriture, en photographie, ou bien comme auteur de mon blog 5€ l’orient de l’Orient. 1 film Le film croise intimement les parcours de vie d’une famille 8€ – frère, sœur, mère naturelle, 2 films mère adoptive, cousins, cousine, enfants – qui a trouvé en France une Préachat terre d’asile dont l’autre nom est au cinéma exil. C’est un portrait de la France Les Variétés par un enfant d’une ancienne colonie, de l’intérieur d’une des nombreuses diasporas venues par vagues en métropole dans le mouvement d’un vingtième siècle tumultueux. L’exil du titre désigne tout à la fois l’exil des corps, des

biennale Des écritures du réel #3

2010 – Vidéo – Couleur– France – Filmé en 16 mm / Production Shellac Sud / Coproduction Film flamme.

Une table ronde animée par le Centre Norbert Elias

Ven 25 mars 15h à 18h

Le scénario tient en peu de mots : deux frères se retrouvent au Laos après trente ans de séparation, l’un venant de France, l’autre n’ayant jamais quitté le pays ; à la demande de leur mère, ils ramènent les cendres de leur père défunt dans son village natal, au nord du pays. Tuk tuk commence quand se termine le film précédent, Ici finit l’exil. D’un film à l’autre, le récit glisse de l’écriture documentaire à celle de la fiction. Dans cette dialectique subtile, la mère est amenée à jouer son propre rôle, qui devient rôle de composition autant que rôle d’introspection. Et le frère chauffeur de tuk tuk dans la vraie vie se révèle être l’acteur et le partenaire de jeu idéal, que je dirige à demi-mots, quand bien même, pour les besoins du tournage, j’ai dû recourir aux services d’une traductrice. Cette version longue du film est inédite.

CINÉMA Les Variétés Entrée libre Réservations Théâtre La Cité

Le Centre Norbert Elias propose de partager une réflexion sur la « fabrique des écritures innovantes » en anthropologie avec des scientifiques, artistes et public. « Nous proposons de présenter et de discuter les objectifs, les limites et les contraintes de l’anthropologie visuelle dans ses évolutions récentes et en prise sur le monde contemporain. Nous discuterons des possibilités de la transformation du réel dans l’écriture documentaire en anthropologie qui doit, en théorie, rester centrée sur la production de connaissances ».

Laetitia Merli est anthropologue et réalisatrice de films documentaires, directrice du festival de films documentaires « Mondes en images ». Boris Pétric est anthropologue au CNRS et réalisateur de films documentaires, directeur du Centre Norbert Elias. Pascal Cesaro est enseignant en Arts et nouvelles Technologies, responsable du mastère Professionnel « Métiers du film documentaire » à Aix-Marseille Université. Éléonore Armanet est anthropologue, enseignante en anthropologie visuelle à Aix-Marseille Université.

2012 – Couleur – France, Laos – Filmé en super 16 mm /Production Shellac Sud / Coproduction Film flamme.

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semaine 4 – du 22 au 26 mars

Une coréalisation du Social Lab du Théâtre La Cité et du MuCEM

© E. Rioufol

De nos histoires héritées, faire un écart et penser notre monde

Une coréalisation du Théâtre La Cité et du MuCEM

Danbé

Conférence de Rachid Benzine

Sam 26 mars 11h MUCEM Auditorium Germaine Tillion

Entrée libre Réservations MuCEM

À travers sa propre histoire, son enfance et son parcours, Rachid Benzine témoigne d’une démarche de conscience où les sciences sociales apparaissent nécessaires à la formulation de nos identités collectives et à la création d’un espace de vie commun, citoyen et responsable. Dans son travail universitaire, Rachid Benzine cherche à re-construire le sens du vocable coranique à l’heure de son apparition. Dans sa place de citoyen et à travers ses nombreuses interventions publiques, il cherche à déconstruire les représentations contemporaines, souvent erronées et parfois fantasmagoriques, sur sa propre culture

biennale Des écritures du réel #3

et sur l’islam. Ce faisant, il place la question de l’altérité au centre de la réflexion. Qu’il s’agisse de religion, d’économie, d’organisation sociale ou d’idéologie politique, les idées qu’il développe font preuve du souci de relier l’islam, d’abord à son environnement français immédiat, mais aussi aux interrogations de la société actuelle : le pluralisme des croyances, les droits et liberté des personnes... Aussi lui est-il indispensable de dépasser le cadre de la cognition musulmane pour faire s’interpénétrer les cultures. Sa méthode et son approche invitent chacun à s’interroger sur les chemins à créer pour (se) penser avec clarté et humanité. Et à en faire récit aux autres. Rachid Benzine est islamologue, chercheur associé à l’Observatoire du Religieux et enseignant à l’Institut d’Études politiques d’Aix-en-Provence, à la Faculté théologique protestante de Paris et à la Faculté catholique de Louvain. Il a notamment écrit Le Coran expliqué aux jeunes (2013) et Les nouveaux penseurs de l'Islam (2004).

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Concert narratif sous casque de la cie (Mic)zzaj Danbé veut dire dignité en bambara. C’est la langue du Mali. C’est là où sont nés les parents d’Aya Cissoko, qui ont immigré dans les années 70 à Paris. C’est là que la petite fille va apprendre, dès l’âge de 8 ans, la boxe 15H et 19h Durée 1h20 française et décrocher à 21 ans un premier titre de championne du Monde puis un deuxième (2003) Mucem Forum et puis un autre, le dernier, en boxe anglaise (2006). Derrière ces succès sportifs, il y a un destin 12-9 € tragique qu’Aya a confié à Marie Desplechin, co-auteur d’un livre Réservations MuCEM lumineux. L’histoire d’une fillette heureuse de Ménilmontant, brutalement confrontée à une série de deuils (son père et sa petite sœur, emportés dans un incendie criminel, son petit-frère mort de méningite) et à la maladie de sa mère qui choisit, contre l’avis de sa famille, de rester vivre en France pour ses enfants. « La boxe fait plutôt office de refuge, de retraite même.

Sam 26 mars

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On considère la boxe comme un sport violent. Mais je trouve, moi, que la vie est violente », explique Aya Cissoko dans ce récit d’apprentissage, intense et plein d’espoir, qui raconte, sans pathos, comment on affronte les épreuves et comment on en triomphe. La compagnie (Mic)zzaj nous invite à vivre l’expérience intime de ce récit, assis sur des coussins, casques audio sur la tête. Installés au milieu du public, une narratrice et deux musiciens livrent une composition musicale et sonore hors du commun sur la vie d’Aya Cissoko. Tout à la fois portrait sonore et littéraire de la France des 40 dernières années, pièce musicale et radiophonique, théâtre documentaire, ce spectacle est dédié à l’écoute, à l’émotion.  Texte : Aya Cissoko et Marie Desplechin (éditions Calmann-Lévy 2011) / Adaptation : Olivia Kryger / Création musicale et sonore : Pierre Badaroux et Laurent Sellier / Voix parlée : Olivia Kryger / Pierre Badaroux : contrebasse, basse électrique, ukulélé, senza, live electronic, voix parlée / Laurent Sellier : guitare, percussions, futujara, live electronic, voix parlée / Création lumière et régie générale : Frédéric Gillmann / Production : Cie (Mic)zzaj.

semaine 4 – du 22 au 26 mars

vendredi 25 mars

15H – Centre culturel Mirabeau

15h à 18h – ThÉÂTRE La Cité

15h à 18 h – CINÉMA LES Variétés

vers un chœur de femmes

Exils et accompagnement professionnel Atelier Clotilde O’Deyé

Des écritures innovantes en anthropologie Table ronde du labo Norbert Elias

19h - PIC p. 76

p. 75

17h - Friche BELLE DE MAI (petit platEAU)

Réversible

19h – LA COMPAGNIE

p. 81

Les apatrides volontaires

p. 82

Film d’Anne Alix

21h – Cinéma LES Variétés

Gam gam

Tuk tuk

21h – Théâtre la Cité

19h – Théâtre la Cité

19h – Théâtre la Cité

Autochtonies Spectacle de Jérôme Colomb

Fête de clôture En musique

21h – Cinéma LES Variétés

Film d’Aaron Sievers

Spectacle de Jérôme Colomb

Danbé concert narratif sous casque par la cie (Mic)zzaj

Ici finit l’exil Film de Kiyé Simon Luang

Film de Kiyé Simon Luang

Autochtonies

15h ET 19H - MuCEM 

Work in progress d'Abdelkarim Douima

Film de Natacha Samuel

p. 73

p. 73

p. 79

21h – Cinéma LES Variétés

Il cantastorie

p. 82

Lecture proposée par Xavier Marchand

Vers un chœur de femmes

Conférence de Rachid Benzine

19H – Cinéma LES Variétés

19h – Cinéma LES Variétés

p. 73

Vernissage de l'installation vidéo

Je rêve que je vis ?...

p. 80

Les uns et les autres

p. 78

p. 78

spectacle de danse de Bouziane Bouteldja

19H – Galerie DU Cinéma LES Variétés

11h – Mucem

De nos histoires héritées, faire un écart et penser notre monde

p. 85

Work in progress d'Abdelkarim Douima

samedi 26 mars p. 84

JEUdi 24 mars p. 83

MERcredi 23 mars p. 77

p. 76

MARdi 22 mars

Autochtonies Spectacle de Jérôme Colomb

p. 75

20h30 - Friche BELLE DE MAI (petit platEAU)

Reversible spectacle de danse de Bouziane Bouteldja

Cinéma Les Variétés

LA COMPAGNIE, lieu de création

Centre culturel Mirabeau

Friche La Belle de Mai

MUCEM

5, impasse Albarel-Malavasi

41, rue Jobin

PIC – Pôle Instrumental Contemporain

Théâtre La Cité

37, rue Vincent-Scotto

54, rue Edmond-Rostand

1, esplanade du J4

13001 Marseille

19, rue Francis-de-Pressensé

13015 Marseille

13003 Marseille

36, montée Antoine-Castejon

13006 Marseille

13002 Marseille

Métro Noailles

13001 Marseille

Bus 35, 36, arrêt Littoral-Résidence

Bus 49-52 arrêt Belle de Mai-

13016 Marseille

Métro Castellane

Métro arrêt Vieux-Port ou Joliette

Tramway 2 arrêt Canebière

Métro Colbert Hôtel de Région /

Consolat

La Friche / Tramway 2 arrêt

Bus 36 arrêt La Nerthe / bus 35 arrêt

Réservations :

Bus lignes 82 et 82s, 60, 49 arrêt

Capucins

Tramway arrêt Belsunce Alcazar

Réservations : Théâtre La Cité

Longchamp

Estaque-Riaux

04 91 53 95 61

Mucem-Saint-Jean

Pré-achat sur place 

Réservations : Théâtre La Cité

04 91 53 95 61

Réservations : Théâtre La Cité

Réservations : Théâtre La Cité

[email protected]

Réservations :

Restauration sur place

04 91 53 95 61

[email protected]

04 91 53 95 61

04 91 53 95 61

www.theatrelacite.com

04 84 35 13 13

[email protected]

www.theatrelacite.com

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www.theatrelacite.com

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Restauration sur place

biennale Des écritures du réel #3

86

87

semaine 4 – du 22 au 26 mars

INDEX Les artistes Anne Alix (cinéaste) – Il Cantastorie – Ce tigre qui sommeille en nous – Les uns et les autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 59, 78, 80 Patricia Allio (cinéaste) – Night replay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44 Michel André (metteur en scène) – To burn or not ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 27 Cédric Andrieux (danseur) – Cédric Andrieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37 Leïla Anis (auteure) – Vers un chœur de femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.76 Pierre Badaroux (musicien) – Danbé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 85 Alexandra Badea (auteure, actrice, metteure en scène) – Places / Out there . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 17 Aurélia Barbet (cinéaste) – Épopée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 11 Jérôme Bel (chorégraphe) – Cédric Andrieux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 37 Philippe Boronad (metteur en scène) – Braises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 45 Bouziane Bouteldja (chorégraphe) – Réversible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 75 Dominique Cabréra (cinéaste) – Corniche Kennedy . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 58

Arno Calleja (auteur) – Voyage(s) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54 Jean-François Comminges (cinéaste) – Les Noaillaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 12 Laurent Colomb (auteur, acteur) – Autochtonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 73 Michael De Cock (auteur, metteur en scène) – Kamyon . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 50 Laurent De Richemond (metteur en scène) – Curiosity . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 33 Antoine Denize (auteur multimedia) – Autochtonies . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 73 Philippe Domengie (metteur en scène) – La fille des plateformes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 57 Abdelkarim Douima (acteur) – Vers un chœur de femmes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 76 Karine Fourcy (metteure en scène) – Voyage(s) – D'ailleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 54, 56 Pierre Guery (poète, metteur en scène) – Visages sur table . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 32 Émeline Guillaud (metteure en scène) – Parmi vous . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7 Arnaud Hoedt (professeur, auteur, acteur) – La Convivialité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 66 Olivia Kryger (actrice) – Danbé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 85 David Lescot (auteur, acteur, metteur en scène) – Ceux qui restent – La Commission centrale de l’enfance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 19, 20

Wilma Levy (actrice, metteure en scène) – Nord/sud , récit d’experience . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 63 Elisabeth Leuvrey (cinéaste) – Les uns et les autres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 78 Florence Lloret (cinéaste) – À l’Abri de la Forêt . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 62 Julien Mabiala Bissila (auteur, acteur, metteur en scène) – Jazz, dentelles et taffetas – Après une longue apnée . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 10,17 Stephanos Mangriotis (photographe) – Un autre journal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 41 Xavier Marchand (metteur en scène) – Les simples conférences – Je rêve que je vis ?... . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 64, 78 Narimane Mari (cinéaste) – La vie courante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 38, 39 Sanja Mitrović (metteure en scène) – Do you Still love me . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 7 Alexis Moati (metteur en scène) – Le groupe des 15 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 57 Cosmic Neman (musicien) – La vie courante . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 39 Arthur Oudar (metteur en scène) – Bonjour, on est un tsunami . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 67 Jérôme Piron (professeur, auteur, acteur) – La Convivialité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 66 Arnaud Pirault (metteur en scène) – La Convivialité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 66 Giorgio Pupella (metteur en scène) – Ici et Ailleurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 55 Jérôme Richer (auteur, acteur, metteur en scène) – La Violence de nos rêves . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 18

Oscar Van Rompay (acteur) – Africa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34 Natacha Samuel (cinéaste) – Gam Gam . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 81 Aaron Sievers (cinéaste) – Les Apatrides volontaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 79 Kiyé Simon Luang (cinéaste) – Ici finit l’exil, Tuk Tuk . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 82 Maria Tarantino (cinéaste) – Our city . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 14 Peter Verhelst (auteur, metteur en scène) – Africa . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 34 Claude Veysset (metteure en scène) – Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 53 Julie Villeneuve (auteure, metteure en scène) – Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 53 Guillaume Vincent (auteur, metteur en scène) – Rendez-vous Gare de l’Est . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 21 Éléonore Weber (cinéaste) – Night Replay . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 44

Les conférenciers Éléonore Armanet (anthropologue, enseignante en anthropologie visuelle) – Des écritures innovantes en anthropologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83 Rachid Benzine (islamologue, chercheur IEP) – De nos histoires héritées, faire un écart et penser notre monde . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 84 Christine Bolze (directrice de EAL) – L'enfant créateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 61

Christian Bromberger (anthropologue) – Simple conférence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 64 Bernard Brunet (consultant recherche/action sur la coopération) – Les communs, de l'intérêt général réinventé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29 Pascal Cesaro (enseignant, responsable du mastère professionnel : Métiers du film documentaire) – Des écritures innovantes en anthropologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83 Éric Corijn (philosophe de la ville) – Une ville n'est pas un pays, superdiversité et destin commun . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 13 Alain Kerlan (philosophe, relations art-éducation) – Enfants et artistes ensemble . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 60 Rashid Khalidi (historien, spécialiste du Moyen-Orient, détenteur de la chaire Edward Saïd) – Moyen-Orient, décomposition et recomposition des frontières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 51 Olivier Landau (consultant, membre d’Ars Industrialis) – Métamorphoses, vers un nouveau contrat social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 29, 30 Pierre Laurent (artiste plasticien) – L'enfant créateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 61 Laetitia Merli (anthropologue, réalisatrice, directrice du festival Mondes en images) – Des écritures innovantes en anthropologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83 Clotilde O’Deyé (anthropologue) – Exils et accompagnement professionnel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 77 Philippe Oswald (consultant, LaPlateforme) – Entre deux, comment vivre une transition . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30

Boris Petric (anthropologue, réalisateur, directeur du Centre Norbert Elias) – Des écritures innovantes en anthropologie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 83 Marie Pezé (psychanalyste, spécialiste de la souffrance au travail) – Out, la souffrance au travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 28 Colette Tron (responsable d'Alphabetville) – Qu'est-ce qu'on fabrique (ensemble) ? Et comment ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p. 30 Estelle Zhong (historienne de l'art) – Participer au monde, participer à l’art . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p.43

les PRODUCTIONS invitées

Community (BE), Performing Arts Fund (NL) / Rotterdamse Schouwburg (NL), Pianofabriek (BE)

RenDez-vOus Gare De l’Est production : Cie MidiMinuit. coréalisation : le CICT-Théâtre des Bouffes du Nord et La Comédie de Reims. Soutiens : La Colline-Théâtre national.

La violence De nos rêves Production : Compagnie des Ombres (Suisse). Soutiens : Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture.

Ceux qui restent Parmi vOus Coproduction : Lieux publics, centre national de création en espace public, le ParapluieCentre international de création artistique, Fabri de PeirescAssociation Art & Culture. Distribution : Direction chorégraphique, mise en espace, danseuse et Interprète : Emeline Guillaud / Danseur et Interprète : Bastien Anconina, Simon Gillet / Danseuse et Interprète : Fanny Austry, Maitane Azpiroz / Musiciens-compositeurs : Bastien Pelenc, Gregory Cosenza, Thomas Barrière / Créatrice textile : Johanne Bailly / Graphiste et Créatrice sonore : Adeline Debatisse / Chargé d'administration : Vincent Brut / Chargée de production : Maud Orain / Production : Lieux Publics

Do YOu Still love me ? Production : Stand Up Tall Productions (NL), La Comédie de Reims - CDN / Festival Reims Scènes d'Europe (FR), Hiros (BE) / Co-productions : STUK (BE), Beursschouwburg (BE) Soutiens : The Amsterdam Fund for the Arts (NL), The Flemish

Production : Compagnie du Kaïros. Soutiens : Ministère de la CultureDrac Île-de-France, Docteur Léone Noëlle Meyer et Fondation pour la Mémoire de la Shoah.

Our city Coproduction : Pieter Van Huystee Film, Lichpunt, CVB-Centre VidÉo de Bruxelles. Soutiens : Flanders Audiovisual Fund, Dutch Film Fund, Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles and Voo, The Flemish-Dutch House deBuren, Flemish governmentcoordination Brussels, BrusselsCapital Region, VGC-Flemish Community Commission, KVSBrussels City Theatre, Vlaams Cultuurhuis De Brakke Grond, Gemeente Sint-Jans-Molenbeek, Kunstenfestivaldesarts, Atelier Cinéma Gsara.

La Commission Centrale De l'enfance Production : Compagnie du Kaïros. Soutiens : Ministère de la CultureDrac Île-de-France

Braises Coproduction : La Tribu (Paca)-Pôle jeune public, scène conventionnée (Toulon

Provence Méditerranée), Théâtre de Grasse, Scènes & Cinés, Théâtre de l’Olivier (Istres), Espace Boris Vian-scène conventionnée (Les Ulis), Scène Watteau-scène conventionnée (Nogent-sur-Marne), l’Onyx-scène conventionnée (Saint-Herblain).

Africa Production : NTGent.

Cédric AndrieuxJérôme Bel Coproduction : Théâtre de La Ville, Festival d’Automne, R.B Jérôme Bel. Soutiens : Centre national de la Danse (Paris), La Ménagerie de verre (Paris) dans le cadre des studiolabs, Baryshnikov Arts Center (New York).

Night Replay Production Atopic Avec Arte France (La Lucarne) Le Deuxième Souffle et Lylo Post-Production. Participations : CNC, Communauté Urbaine de Strasbourg, et Films d’Altérité.

UN AUTRE JOURNAL Production : Dekadrage Partenaires : APHM, ARS, CUCS, La compagnie.

Ici et ailleurs Coproductions et soutiens : Odyssud, Blagnac, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes, Les Sept Collines – Scène conventionnée de Tulle, Théâtre Massalia – Marseille, Adda du Tarn et Garonne, Le Gallia-Théâtre de Saintes, Festival Meli’Môme – Reims, Festival des Rêveurs Eveillés – Sevran, Ville de Garges-lèsGonesse, Centre culturel de Ramonville Avec le soutien du Conseil Départemental de la Haute-Garonne et de la Ville de Toulouse.

Kamyon

Danbé

Production : t,arsenaal mechelen et Platform 0090*.

Production : Cie (Mic)zzaj. Coproduction : La Cité Nationale de l’Histoire de l’ImmigrationParis et la Ferme de Bel-Ebat-Ville de Guyancourt. Avec le concours du Théâtre-Scène nationale de Mâcon, du Bateau Feu-Scène nationale de Dunkerque, de la Traverse-Ville du Bourget-du-Lac, du Carré Belle Feuille-Ville de Boulogne-Billancourt. Soutiens : Drac Rhône-Alpes et du Conseil Général de Savoie.

BonjOur on est un tsunami Production : Effet Mer / Undessix. Coproduction : Théâtre de Villeneuve-lès-Maguelone. Aide : Théâtre Océan Nord et Fédération Wallonie-Bruxelles – Service de la Diffusion. Soutiens : Fonds Marie-Paule Delvaux Godenne géré par la Fondation Roi Baudouin.

La convivialité Production : Chantal et Bernadette Asbl Coproduction : Festival XS (Théâtre National, Bruxelles) Soutiens : Compagnie La Zouze (Friche la Belle de Mai), de l’ISELP (Institut supérieur pour l’Etude du Langage plastique, Bruxelles) et du Théâtre National dans le cadre du Festival XS. Arnaud Hoedt et Jérôme Piron sont accompagnés par le bureau de diffusion Habemus papam.

Réversible Production : Compagnie Dans6T en coproduction avec  Le Parvis / Scène Nationale de Tarbes,  IADU / La Villette, Fondation de France, CDC Le Pacifique / Grenoble, CDC Toulouse – MidiPyrénées, Centre Eurorégional des Cultures Urbaines / Maison Folie Wazemmes / Lille. Soutiens : Ministère de la Culture/ Drac Midi-Pyrénées, de la Région Midi-Pyrénées, de la Ville de Tarbes, du Conseil général des Hautes-Pyrénées. Accueil en résidence : Espace Darja / Casablanca, Maroc, à l’Agora de la danse / Montpellier Danse au SOC / Saint-Clar.

Autochtonies Autoproduction : Laurent Colomb et Antoine Denize.

Les apatriDes volontaires Production : Aaron Sievers, Film Flamme

Il Cantastorie Production : Les Ateliers de l’Arche, arcanal.

Gam gam Production : Shellac Sud et Les films Serendipity.

Ici finit l’exil Production : Shellac Sud. Coproduction : Film flamme. Soutiens : Région Provence-AlpesCôte d’Azur en partenariat avec le CNC et le Ministère de la Culture et de la Communication.

Tuk tuk Production : Shellac Sud. Coproduction : Film flamme. Soutiens : Région Ile-de-France, Région Provence-Alpes-Côte d’Azur en partenariat avec le CNC.

Les uns et les autres Production : Peuple et culture Marseille Soutiens : Fondation Daniel et Nina Carasso, Passeurs d’images en partenariat avec Alotra.

Les PRODUCTIONS du théâtre la cité

To Burn or not Visages sur table Curiosity Production : Théâtre La Cite. Soutiens : ACSE, Ville de Marseille, Conseil Départemental 13, Région Paca et Drac Paca (Politique de la ville)

La vie courante Coproduction : Théâtre La Cite et Centrale électrique. Soutiens : Région Paca (Politique de la ville) et Addiction Méditerranée.

Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent pas Jazz, dentelle et taffetas Production : Théâtre La Cite. Soutiens : ACSE, Ville de Marseille, Région Paca (Politique de la ville), Fondation Daniel et Nina Carasso. Soutien à la production : La Marelle-villa des auteurs. Partenariats : l’Espace-Lecture Edouard Vaillant, l’association Fil Harmonie et l’Asprocep.

Epopées

Coproduction : Théâtre La Cite et Cie Facteur indépendant Soutiens : ACSE et Ville de Marseille (Politique de la ville), Région Paca (Vie associative et Jeunesse), Drac Paca (Politique de la Ville), Conseil Départemental 13 (Vie associative), Archipel des Utopies, Fondation de France Enfance et Fondation SNCF

Voyage(s)

Coproduction : Théâtre La Cite, 529 dragons, Marseille-Provence 2013 Capitale européenne de la culture. Soutiens : ACSE, Ville de Marseille, Conseil départemental 13 et Région Paca (Politique de la ville), Caisse des Dépôts et Consignations.

Production : Théâtre La Cite. Soutiens : Drac Paca (Education artistique et Culturelle), Conseil Départemental 13 (Culture et Jeunesse), Région Paca (Jeunesse), Fondation de France (Enfance), Fondation SNCF, Fondation HSBC pour l’Education et KLAPmaison pour la danse.

Les Noaillaux

D’ailleurs

Production : Théâtre La Cite. Soutiens : ACSE, Ville de Marseille et Conseil départemental 13 (Politique de la ville), Fondation Daniel et Nina Carasso. Partenariats : association Destination Familles, atelier de la peintre Zeynep Perincek (rue de l’Arc)

Coproduction : Théâtre La Cite et Cie Traversée(s) Nomade(s). Soutiens : ACSE, Ville de Marseille et Drac Paca (Politique de la Ville), Conseil Départemental 13 (Politique de la Ville et Jeunesse), Région Paca (Jeunesse), Fondation SNCF et Fondation Kronenbourg.

Ce tigre qui sommeille en moi Coproduction : Les films du Tambour de Soie, Théâtre La Cite et Maritima TV Participation : CNC Soutiens : Région PACA, CNC, Procirep-Société des Producteurs, Angoa, Agence nationale pour la Cohésion sociale et l’Egalite des chances, l’ACSE – Commission Images de la diversité.

à l'abri De la forêt Production : Théâtre La Cite Soutiens : Conseil Départemental 13 (Aide à la publication)

Simple conférence Coproduction : Théâtre La Cite, le Bois de l’Aulne(Aix) et la compagnie Lanicolacheur.

Vers un Chœur De femmes Production : Théâtre La Cite. Soutiens : ACSE, Ville de Marseille, Région Paca, Conseil départemental 13 (Politique de la ville), Préfecture déléguée à l’Egalite des Chances, Drac Paca et DRJSCS dans le cadre du dispositif ≪ Identités Parcours Mémoires, l’Ensemble Télémaque pour l’accueil en résidence au PIC.

le THéâtre la cité VOIR, FAIRE, PENSER Basé à Marseille, le Théâtre La Cité s’affirme comme un lieu actif, créateur, en lien avec la société dans laquelle il s’invente, en interaction avec elle. Non pas un théâtre de programmation, mais une fabrique où s’expérimentent d’autres relations entre art et société. Nous accueillons des artistes sensibles à ces nouvelles écritures, que nous nommons écritures du réel. Ils mettent la relation au monde et aux autres au cœur de leurs démarches. Nous invitons le public à prendre part à ce mouvement de création et de recherche, à y contribuer en actes et/ou en pensée. Cette ouverture au faire de l’autre et au faire avec l’autre, s’incarne notamment dans les nombreux ateliers proposés aux habitants de la ville. Se remettre en lien, élargir l’accès aux œuvres, à la création, construire d’autres modes de collaboration avec le monde de la recherche, de l’éducation, du social, dans une logique de complémentarité des pratiques, des intelligences et des savoirs, est tout l’enjeu du projet développé par le Théâtre La Cité depuis plus de dix ans.

Archipel des Utopies

Au waaw, le haut-parleur culturel à Marseille Retrouvez toute l’équipe de la Biennale des écritures du réel au WAAW pour un apéro de lancement de la manifestation le jeudi 25 février à partir de 19h… puis toutes les informations sur l’actualité culturelle et sur la Biennale sur www.waaw.fr où vous pourrez jouer et gagner des places pour le festival. Le bistrot : 17, rue Pastoret (ouvert du mardi au samedi de 12h à 23h). Sur les ondes de France Bleu Provence France Bleu Provence est une radio locale de service public de proximité qui s’attache à mettre en place des opérations spéciales d’antenne, pédagogiques, au service de ses auditeurs. La Biennale des écritures du réel est labélisée « Évènement France Bleu Provence ». La manifestation sera mise en valeur dans les programmes de France Bleu Provence, par des interviews d’artistes les 28 février, 5 mars et 19 mars. Sur les ondes de Radio Grenouille Écoutez la Biennale des écritures du Réel sur Radio Grenouille ! Média culturel faiseur de sons, la Grenouille vous propose d’écouter sa version de la Biennale… RDV sur le 88.8 FM à Marseille pour découvrir :

Émission spéciale : Sur cette 3e édition, autour de la création partagée en direct le 24 février à 13h30 (rediffusions le 4 mars à 17h30, le 13 mars à 11h et le 16 mars à 23h). Série de 4 portraits de supporters de l’OM : en écho au spectacle Do You Still Love Me ? à retrouver tous les jours du 25 au 28 février à 13h30 puis au fil de votre écoute sur les ondes. Entretien avec Sanja MitroviĆ : la metteure en scène de Do you Still Love Me ? dans « Turn The Light On », l’émission des arts de la scène du 26 février à 17h30 (rediffusion le 28 février à 10h et le 2 mars à 17h30). Une émission bimensuelle de Radio Grenouille en partenariat avec le Théâtre de La Criée, le Merlan, la Friche la Belle de Mai et les Théâtres du Gymnase-Bernardines.

L’équipe De la Biennale Florence Lloret (direction artistique et de production) Pierre Caussin (administration de production) Sandrine Delrieu (responsable École éphémère) Fabienne Besnard (billetterie et communication) Catalina Cuevas (service civique aide à la communication) Nisrine El Hassouni (relation avec le public, coordination) Charlotte Ruffe (assistante relation avec le public) Abdelkarim Douima (chargé de production) Julie Manchon (assistante de production, administration) Fabienne Sabatier (relation presse et partenariats médias) Yann Loric et Guillaume Parmentelas (régie générale) Et tous les bénévoles.

Et retrouvez l’intégralité de ces podcasts sur radiogrenouille.com pour les écouter quand vous voulez !

La Biennale au 4e printemps De la francophonie Les spectacles Autochtonies, Reversible, Danbé, et les films Les apatrides volontaires, Gam gam, Il cantastorie, Ici finit l’exil et Tuk tuk, sont inscrits dans le programme du 4ème Printemps de la Francophonie à Marseille.

Conception graphique : François Marcziniak

BELLES TRAVERSÉES !

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