Programme de mise aux normes - Ministère de la Sécurité publique

L'attestation de performance confirme que le rendement d'un engin ...... pour la tête à chacun des siège doit être d'au moins 940mm, entre le siège et le plafond, ...
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Guide d’application des exigences relatives aux véhicules et accessoires d’intervention À l’intention des services de sécurité incendie

Remerciements

Le présent document a été préparé par le ministère de la Sécurité publique, qui tient à mentionner la contribution financière significative de la Mutuelle des municipalités du Québec. La Mutuelle souscrit aux exigences de ce guide dans la mesure où leur application est de nature à contribuer à une meilleure gestion des risques par les municipalités.

Recherche et rédaction Jacques Tardif et Jacques Vary Direction du développement et du soutien en sécurité civile et en sécurité incendie

Révision linguistique Joane Marquis et Josée Roy Direction des communications

Conception graphique Assaut Communication

Dépôt légal - Mai 2005 Bibliothèque nationale du Québec ISBN : 2-550-43877-9 I

PRÉSENTATION GÉNÉRALE Le Guide d’application des exigences relatives aux véhicules et accessoires d’intervention est un outil de référence destiné aux services de sécurité incendie du Québec. Ce document a été produit par le ministère de la Sécurité publique à la suite des travaux du Comité technique sur les véhicules d’intervention en sécurité incendie mis sur pied en 2001, dans la foulée de l’adoption de la Loi sur la sécurité incendie. Rappelons que conformément aux Orientations du ministre de la Sécurité publique en matière de sécurité incendie, les services de sécurité incendie doivent implanter un programme d’entretien et de vérification des véhicules d’intervention afin de s’assurer de leur fiabilité, sur la base des principales normes en vigueur. Cette approche préventive, qui s’inscrit dans la réalisation des schémas de couverture de risques, constitue un élément essentiel pour l’obtention d’une attestation de conformité délivrée par le ministre de la Sécurité publique, qui mène à l’exonération de responsabilité prévue à l’article 47 de la Loi sur la sécurité incendie. Les principaux objectifs d’un programme d’entretien sont les suivants : •

améliorer la sécurité du personnel et des citoyens lors des opérations de lutte contre l’incendie;



assurer un niveau de performance minimal des véhicules lors des interventions;



favoriser la gestion rationnelle du matériel roulant en tenant compte des impératifs de sécurité, d’efficacité et budgétaires des instances municipales;



rendre conforme aux normes la flotte de véhicules de lutte contre l’incendie en service dans les municipalités du Québec.

En ce qui a trait à l’homologation, l’attestation de performance et les essais annuels des véhicules, le comité technique ayant déterminé les exigences est principalement formé de représentants de l’Association des chefs en sécurité incendie du Québec (ACSIQ), des Laboratoires des assureurs du Canada (ULC), de la firme CGI et du ministère de la Sécurité publique du Québec (MSP). Ces exigences sont donc établies en concertation avec le milieu de la sécurité incendie, les organismes de certification et les groupements d’assureurs concernés, et satisfont au contenu des orientations ministérielles liées au programme d’entretien et de vérification des véhicules d’intervention. Par ailleurs, le présent document sera complété par des sections traitant d’autres sujets relatifs aux véhicules et aux accessoires utilisés lors des opérations (outillage, pompes portatives, équipement, etc.). Les mises à jour et les ajouts au guide seront envoyés par courrier à l’attention du directeur du service de sécurité incendie. Nous vous demandons donc de nous signaler tout changement de directeur ou d’adresse ou en communiquant avec nous. Le ministère tient à remercier les personnes et les organismes qui ont contribué de près ou de loin à ses travaux et recherches ainsi qu’à la préparation de ce document, en particulier les membres du comité dont la liste apparaît à l’annexe A.

II

TABLE DES MATIÈRES

PARTIE I 1 2 3 4 5 6 7

PARTIE II 1 2 3 4 5 6 7

PARTIE III 1 2 3 4 5 6 7

PARTIE IV 1 2 3 4 5

III

VÉHICULES MUNIS D’UNE POMPE INTÉGRÉE Types de véhicules Homologation Attestation de performance Essais annuels Entrée en vigueur du programme Tableau des exigences Entretien et vérification mécanique

1 1 3 4 5 5 5

CAMIONS-CITERNES Types de véhicules Homologation Attestation de conformité Vérifications annuelles Entrée en vigueur du programme Tableau des exigences Entretien et vérification mécanique

1 1 2 2 3 3 3

APPAREILS D’ÉLÉVATION Types de véhicules Homologation Attestation de conformité Vérifications périodiques Entrée en vigueur du programme Tableau des exigences Entretien et vérification mécanique

1 1 2 2 2 2 2

FOURGONS DE SECOURS ET VÉHICULES DE SERVICE Types de véhicules Vérifications périodiques Entrée en vigueur du programme Tableau des exigences Entretien et vérification mécanique

1 1 1 1 1

PARTIE V 1 2 3 4 5 6 7 PARTIE VI

POMPES PORTATIVES Types de pompes Critères de performance Fabrication et sécurité Essais annuels Entretien Sommaire des caractéristiques Références

1 1 2 3 5 5 5

SYSTÈMES DE MOUSSE D’EXTINCTION MOUSSE DE CLASSE A

1 2 3 4 5

Caractéristiques techniques Paramètres d’utilisation Équipement et essais Sommaire des caractéristiques Références

1 2 4 7 9

PARTIE VII ACCESSOIRES D’INTERVENTION APPAREILS DE PROTECTION RESPIRATOIRE 1 2 3 4 5

Bouteilles d’air comprimé respirable Appareils de protection respiratoire Sigles et acronymes Références Membres du sous-comité sur les appareils de protection respiratoire isolants et autonomes

ANNEXES

Annexe A

Liste des membres et coordonnées des partenaires

Annexe B

Spécimens de plaques d’homologation

Annexe C

Formulaires ULC : attestations de performance et essais annuels

Annexe D

Entretien et vérification mécanique des véhicules des services de sécurité incendie

Annexe E

Modalités d’inscription à l’atelier de formation ULC sur les essais annuels

Annexe F

Pompes portatives – Exemple de rapport d’essais annuels

IV

1 6 8 9 9

PARTIE I

1

VÉHICULES MUNIS D’UNE POMPE INTÉGRÉE

Types de véhicules

Les exigences d’homologation, d’attestation de performance et d’essais annuels pour les véhicules d’intervention munis d’une pompe intégrée sont présentées au tableau 1. Cette catégorie regroupe les types d’engins suivants : • • • • •

autopompes; citernes-pompes; minipompes (2 000 l/min et +); minipompes (- de 2 000 l/min); appareils d’élévation avec pompe.

Le véhicule le plus courant de cette catégorie est l’autopompe constituée d’un réservoir d’eau d’une capacité généralement inférieure à 4 500 litres, d’une pompe intégrée, et transportant une certaine quantité de matériel pour la lutte contre l’incendie.

2

Homologation

Véhicule neuf Tous les véhicules neufs munis d’une pompe intégrée doivent faire l’objet d’une homologation lors de la fabrication. L’homologation consiste à soumettre un véhicule, à la sortie de la chaîne de montage, à une série d’épreuves décrites aux normes ULC. Ces vérifications sont effectuées à l’usine par les représentants de ULC, avant la livraison du véhicule. Tous les véhicules neufs doivent satisfaire la norme suivante, adoptée à l’automne 2004 par ULC : CAN/ULC-S515-04 Toutefois, jusqu’au 30 octobre 2005, la fabrication des véhicules neufs peut satisfaire les normes suivantes : CAN/ULC-S515-M88 Norme sur les engins automobiles de lutte contre l’incendie CAN/ULC-S523-M91 Norme sur les autopompes de première intervention de lutte contre l’incendie (mini-autopompes) Les véhicules qui satisfont les épreuves d’homologation reçoivent une plaque d’homologation correspondant à leur catégorie (annexe B) :

• Véhicule de lutte contre l’incendie (Pumper) / Figure B-1; • Minipompe (Light Attack Fighting Vehicle) / Figure B-2; 1

Les citernes-pompes reçoivent une homologation de catégorie autopompe (véhicule de lutte contre l’incendie). De plus, les autopompes munies d’un appareil d’élévation reçoivent une homologation de type autopompe (véhicule de lutte contre l’incendie) ainsi qu’une homologation en tant qu’appareil d’élévation (appareil aérien). Véhicule remis à neuf Dans le cas d'une remise à neuf, la reconstruction doit se faire à partir d’un véhicule homologué ULC à l’origine. Sinon, il s’agit d’une construction hybride et le véhicule n’est pas admissible à l’homologation, bien qu’il soit admissible à une attestation de performance. De plus, la remise à neuf du véhicule doit se faire dans un atelier reconnu par ULC. Les véhicules remis à neuf doivent satisfaire la norme suivante : CAN/ULC-S515-04 Toutefois, jusqu’au 30 octobre 2005, les véhicules remis à neuf peuvent satisfaire les normes suivantes : CAN/ULC-S515-M88 Norme sur les engins automobiles de lutte contre l’incendie CAN/ULC-S523-M91 Norme sur les autopompes de première intervention de lutte contre l’incendie (mini-autopompes) NFPA 1912 Fire Apparatus Refurbishing – Edition 2001 Dans tous les cas, le Code de la sécurité routière du Québec doit être respecté. Les véhicules remis à neuf qui satisfont les épreuves d’homologation reçoivent une plaque d’homologation correspondant à cette catégorie (annexe B) : •

Véhicule remis à neuf (Rebuilt Fire Departement Pumper) / Figure B-3. Âge d’un véhicule

Classement d’assurance Pour les besoins du classement d’assurance, l’âge d’un véhicule est établi à partir de la date d’homologation apparaissant sur la plaque d’homologation ULC. Toutefois, cette condition s’applique dans la mesure où l’assemblage de la carrosserie a lieu au plus tard douze mois après la fabrication du châssis. Pour un intervalle excédant un an, c’est la date de fabrication du châssis porteur qui détermine l’âge du véhicule. Attestation de performance Pour les besoins d’attestation de performance, l’âge d’un véhicule est établi à partir de la date d’homologation apparaissant sur la plaque d’homologation ULC. Dans le cas d’un véhicule ne portant pas de plaque d’homologation, c’est la date de fabrication du châssis porteur qui détermine l’âge du véhicule.

2

Devis de construction Dans tous les cas, l'acquéreur devrait fournir un devis de construction détaillé. Le devis doit faire référence à la norme CAN/ULC-S515-04, l’homologation par ULC se faisant sur la base de ce document. L'acheteur peut aussi faire appel à la norme NFPA 1901 Standard for Automotive Fire Apparatus au besoin, pour certains aspects techniques qui ne sont pas traités dans les normes ULC. L’acheteur a la responsabilité de spécifier, dans son devis, un certain nombre de paramètres afin de respecter l’article 3.1.6 de la norme CAN/ULC-S515-04 : •

le nombre maximal de pompiers qui doivent se trouver à l’intérieur de l’engin;



les charges électriques ajoutées qui dépassent les prescriptions de la norme;



les tuyaux, les échelles portatives et le matériel à transporter sur l’engin qui dépassent les exigences minimales de la norme.

Aussi, le devis doit spécifier qu’une plaque d'homologation, correspondant à son usage, doit être apposée sur le véhicule. En dernier lieu, la conception du camion doit faire en sorte que son centre de gravité soit suffisamment bas pour assurer la stabilité du véhicule à haute vitesse.

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Attestation de performance

L’attestation de performance confirme que le rendement d’un engin correspond à son niveau de service initial. L’attestation est délivrée à l’issue d’un exercice qui comprend une série d'essais prescrits dans la norme CAN/ULC-S515-M88, pour les autopompes ainsi que les citernes et appareils d’élévation munis d’une pompe intégrée, et dans la norme CAN/ULC-S523-M91 pour les minipompes. L’annexe C présente le formulaire d’attestation de performance utilisé par ULC. La série d’essais, réalisée par les représentants d’ULC, reprend en substance le contenu des essais d’homologation, à l’exception de l’essai hydrostatique des pompes qui est fourni par le manufacturier lors de la fabrication. Comme l’attestation de performance est requise pour bon nombre de véhicules d’intervention, les municipalités ont intérêt à se regrouper pour bénéficier d’économies sur la mobilisation du personnel. En ce qui a trait à l’essai de pesée, il a pour but de vérifier la répartition du poids sur les essieux et la charge totale du véhicule. Pour ce faire, tous les réservoirs doivent être pleins (eau, essence, mousse). Cet essai doit être mené de nouveau lors de l’ajout d’une composante majeure comme une pompe ou lors du remplacement du réservoir. Véhicules homologués Pour un véhicule homologué à sa fabrication, l’attestation de performance est délivrée à la quinzième année de service et tous les cinq ans par la suite. Véhicules non homologués Une attestation de performance est requise lorsqu’un véhicule n’a pas été homologué à sa fabrication. Au Québec, on trouve un grand nombre d’engins construits sans conformité aux normes, ne portant pas la plaque d'homologation ULC. En outre, cette mesure vise à assurer un 3

rendement minimal des engins provenant de l’extérieur du Québec et destinés au marché québécois. L’âge de ces véhicules est établi selon les modalités décrites à la section 2. Lorsqu’un service d’incendie possède un tel véhicule ou prévoit en faire l’acquisition, il est essentiel de le soumettre aux essais pour l’obtention d’une attestation de performance. Un véhicule dont le rendement ne satisfait pas les normes doit être modifié pour s’y conformer ou être remplacé par un véhicule homologué. Réparations majeures Au cours de sa vie utile, il se peut qu'un véhicule d’intervention nécessite le remplacement de l’une ou l’autre de ses composantes mécaniques principales comme le moteur, la pompe, la boîte d'embrayage ou de transmission, par exemple. Cette opération est considérée comme une réparation majeure. Dans le cas où de telles modifications seraient apportées, une attestation de performance est requise, et la norme NFPA 1912 Standard for Fire Apparatus Refurbishing constitue un outil de référence essentiel. Les exigences du Code de la sécurité routière du Québec doivent évidemment être respectées. Pour ces travaux, un devis devrait être préparé par la municipalité pour décrire la nature des interventions et le type de composantes à utiliser (neuves ou usagées). Le devis doit clairement faire référence à la norme CAN/ULC-S515-M04, selon le type de véhicule. Cette même norme doit s'appliquer lorsque des composantes pouvant altérer les performances de freinage, d'accélération, de vitesse et de pompage sont remplacées, réusinées ou modifiées. Inspection de la SAAQ Une inspection du véhicule par un mandataire de la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) devrait avoir lieu au cours des douze mois précédant l’attestation de performance.

4

Essais annuels

Objectifs Tous les véhicules munis d’une pompe intégrée doivent être soumis à des essais annuels visant à assurer leur performance routière et le rendement des équipements. Ces essais permettent de réduire les risques de bris mécaniques et de blessures durant les opérations. Le comité a retenu les vérifications et inspections les plus pertinentes, dont l’essai routier, les essais de rendement des pompes ainsi que la vérification du système d’interverrouillage assurant le transfert de la puissance du moteur à la pompe. L’annexe C présente le formulaire d’essais annuels utilisé par ULC. Réalisation des essais Les essais annuels doivent être réalisés par du personnel qualifié. En raison du grand nombre d’essais annuels à effectuer sur le territoire, ULC offre maintenant des séances de formation destinées au personnel des municipalités qui procèdent elles-mêmes aux essais annuels, ainsi qu’aux firmes qui envisagent de réaliser de tels essais pour le compte des municipalités.

4

En ce qui a trait aux essais routiers, ceux-ci peuvent être effectués par les services d’incendie tant qu’ils ont lieu sous la supervision immédiate d’une personne ayant reçu la formation ULC. Au terme d’un essai annuel sur un véhicule, le technicien accrédité par ULC remet un rapport au service de sécurité incendie. Enfin, la personne qualifiée doit signer les registres d’essai et devient imputable des résultats. Les essais annuels doivent être effectués après l’inspection du véhicule par un mandataire de la SAAQ.

5

Entrée en vigueur du programme

Le programme d’homologation, d’attestation de performance et d’essais annuels présenté au tableau 1 est recommandé depuis janvier 2003.

6

Tableau des exigences

Les exigences pour les véhicules d’intervention munis d’une pompe intégrée sont présentées au tableau 1.

7

Inspection et vérification mécanique

Vérifications obligatoires Les autopompes, comme tous les véhicules lourds des services de sécurité incendie, sont soumises à des procédures d’entretien et de vérification mécanique obligatoires définies dans le Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers. Ces règles sont présentées à l’annexe D.

5

TABLEAU 1 – EXIGENCES POUR LES VÉHICULES D'INTERVENTION MUNIS D’UNE POMPE INTÉGRÉE VÉHICULES VISÉS

HOMOLOGATION

1

Autopompes et minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir les remarques 4, 6 et 7)

2

Autopompes et minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir les remarques 4, 6 et 7)

3

Autopompes Minipompes (équipées d’une pompe de 2000 l/min ou plus) Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

6

ATTESTATION DE PERFORMANCE Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1)

ESSAIS ANNUELS

JUSTIFICATION

Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1) En pratique, l’essai de pesée peut être reporté pourvu que le véhicule n’ait subi aucun ajout ni modification qui en augmente la charge.

S'assurer que la répartition de la charge du véhicule est toujours respectée et que la capacité portante des essieux n’est pas dépassée. Les essais de pesée seront nécessaires après une modification majeure. Note: Seul le poids opérationnel du véhicule doit être considéré pour les attestations de performance et les essais annuels. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4)

Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4)

S’assurer de la bonne performance du véhicule. S’assurer du fonctionnement sécuritaire des systèmes de freinage et de la conformité du châssis au Code de la sécurité routière. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Essais de rendement (s'appliquent aux pompes principales de 2000 l/min et plus) : (CAN/ULC-S515-M88, sec. 12.3) Épreuve à vide (ULC) Épreuve d'amorçage (ULC) Épreuve de pompage : (ULC) 100 % @ 1000 kPa/2 h ou 1 h ‫٭‬ 70 % @ 1350 kPa/30 min 50 % @ 1700 kPa/30 min Voir la note 5.

Essais de rendement (s'appliquent aux pompes principales de 2000 l/min et plus) : (CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 et NFPA 1911) Épreuve à vide (NFPA) Épreuve d'amorçage (ULC) Épreuve de pompage (NFPA) 100 % @ 1000 kPa/20 min 70 % @ 1350 kPa/10 min 50 % @ 1700 kPa/10 min

Vérifier l’étanchéité de la pompe et de ses composantes. S’assurer de la bonne performance de l’amorceur. Vérifier les performances de la pompe. L’opération doit durer suffisamment longtemps pour s’assurer qu’il n’y a pas surchauffe du moteur et de la transmission, que le moteur et la pompe sont en mesure de donner leur performance maximale, qu’il n’y a pas de perte de pression d’huile du moteur et qu’il n’y a pas de mauvais fonctionnement du moteur et de la pompe. Acceptation : jusqu'à 90 % du rendement nominal de la pompe. Obligatoire (voir la note à la fin du tableau)

VÉHICULES VISÉS

HOMOLOGATION

4

Autopompes Minipompes(équipéesd’une pompede2000l/minouplus) Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

5

Autopompes Norme CAN/ULC-S515-M88 Minipompes (équipées ou d’une pompe de 2000 l/min ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4) plus) Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe Minipompes (équipées Norme CAN/ULC-S523-M91 d’une pompe de 2000 l/min ou ou moins) CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

6

ESSAIS ANNUELS

Minipompes (équipées Norme CAN/ULC-S523-M91 d’une pompe de 2000 l/min ou 9.1.1 Essai hydrostatique moins) ou CAN/ULC-S515-04, art. 15.13.9 (voir la remarque 4)

8

Autopompes Minipompes (équipées d’une pompe de 2000 l/min ou plus) Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

JUSTIFICATION La norme exige des fabricants de pompes qu’ils soumettent toutes leurs pompes à un essai hydrostatique. Par conséquent, cette disposition ne s'applique pas aux essais annuels et aux attestations de performances.

Norme CAN/ULC-S515-M88 12.2.2 Essai hydrostatique ou CAN/ULC-S515-04, art. 15.13.9 (voir la remarque 4)

7

7

ATTESTATION DE PERFORMANCE

Épreuve de surcapacité (CAN/ULC-S515-M88, art. 12..3.3.1) 100 % @ 1150 kPa/10 min

Épreuve de surcapacité (NFPA 1911) 100 % @ 1150 kPa/5 min

S’assurer d’une marge minimale de capacité de la pompe en situation critique. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Essais de rendement (s'appliquent aux pompes débitant entre 950 et 2000 l/min) : (CAN/ULC-S523-M91, art. 9.2.1) Épreuve à vide Épreuve d'amorçage Épreuve de pompage: 100 % @ 1000 kPa/2 h 50 % @ 1700 kPa/30 min

Essais de rendement (s'appliquent aux pompes débitant entre 950 et 2000 l/min) : (CAN/ULC-S523-M91, art. 9.2.1) Épreuve à vide Épreuve d'amorçage Épreuve de pompage: 100 % @ 1000 kPa/30 nim 50 % @ 1700 kPa/15 min

Vérifier les performances de la pompe. L’opération doit durer suffisamment longtemps pour s’assurer qu’il n’y a pas surchauffe du moteur et de la transmission, que le moteur et la pompe donnent leur performance en respectant les révolutions et les pressions figurant sur la plaque d'homologation, qu’il n’y a pas de perte de pression d’huile du moteur et que le moteur et la pompe fonctionnent bien. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) La norme exige que les fabricants de pompes soumettent toutes leurs pompes à un essai hydrostatique. Par conséquent, cette disposition ne s'applique pas aux essais annuels et aux attestations de performance. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Essai du dispositif de contrôle de pression (CAN/ULC-S515M88, sous-section 12.3.4)

Essai du dispositif de contrôle de pression (CAN/ULC-S515-M88, soussection 12.3.4)

Il est primordial de s’assurer du fonctionnement optimal du régulateur de pression pour des raisons de sécurité. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

VÉHICULES VISÉS

9

10

11 12

13 14

8

HOMOLOGATION

Autopompes Minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Autopompes Norme CAN/ULC-S515-M88 Minipompes (équipées ou d’une pompe de 2000 l/min ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4) plus) Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe Minipompes (équipées Norme CAN/ULC-S523-M91 d’une pompe de 2000 l/min ou ou moins) CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4) Autopompes Norme CAN/ULC-S515-M88 Minipompes ou Citernes-pompes CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4) Appareils d’élévation avec pompe Autopompes, Minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe Autopompes et minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

ATTESTATION DE PERFORMANCE Vérification et essais du système d’interverrouillage et/ou de l’alarme visuelle. Bulletin de sécurité de l’APSAM, hiver 2002.

ESSAIS ANNUELS

JUSTIFICATION

Vérification et essais du système d’interverrouillage et/ou de l’alarme visuelle. Bulletin de sécurité de l’APSAM, hiver 2002.

S’assurer que la procédure de transfert de puissance fonctionne normalement et que les dispositifs de sécurité recommandés par la CSST sont présents. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) Débit maintenu à 80 % de la capacité du réservoir pour la durée du refoulement. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Débit duréservoir (CAN/ULC-S515-M88,sous-section 12.3.5)

Débit du réservoir (CAN/ULC-S515-M88,sous-section 12.3.5)

Débit du réservoir (CAN/ULC-S523-M91, art. 10.1.1) Débit égal à 675 l/min

Débit du réservoir (CAN/ULC-S523-M91, art. 10.1.1) Débit égal à 675 l/min

On établit la capacité du réservoir en pesant le véhicule lorsque le réservoir est vide et en repesant le véhicule lorsque le réservoir est plein. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Essai de capacité du réservoir (CAN/ULC-S515-M88, art. 14.2.1)

Essais des manomètres et des débitmètres (NFPA-1901, édition 1999, section 14-12) Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

Inspection du câblage électrique accessible de la carrosserie incendie (CAN/ULC-S515-M88, sec. 3.5)

Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Assurer une opération plus sécuritaire de l’unité et permettre une lecture précise des résultats lors des essais annuels. Recommandation Déceler les défectuosités possibles du système électrique et s'assurer que ce dernier est toujours conforme à la norme d'origine. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

VÉHICULES VISÉS

HOMOLOGATION

ATTESTATION DE PERFORMANCE Inspection des accumulateurs (NFPA-1901, édition 1999, section 11-14)

ESSAIS ANNUELS

JUSTIFICATION S'assurer que les accumulateurs ont la capacité suffisante pour maintenir les systèmes du véhicule en marche et pour redémarrer le moteur si nécessaire. L’inspection est faite en conformité avec la norme NFPA 1901. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S'assurer que ces dispositifs fonctionnent toujours et qu’ils sont conformes à la norme d'origine. Recommandation

15

Autopompes et minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

16

Autopompes et minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

Inspection des dispositifs d'éclairage et de signalisation (CAN/ULC-S515-M88, soussections 3.5.7 et 3.8.3 )

17

Autopompes et minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe Autopompes Minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

Inspection de la carrosserie à l’exception du châssis (CAN/ULC-S515-M88, section 3.6)

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou

Inspection des compartiments à tuyaux (CAN/ULC-S515-M88, chap. 5)

Inspection des compartiments à tuyaux (CAN/ULC-S515-M88, chap. 5)

Une inspection des compartiments à tuyaux est nécessaire afin de vérifier la présence de corrosion et de s'assurer que leurs dimensions sont toujours conformes à la norme d'origine. Recommandation

Autopompes Minipompes Citernes-pompes Appareils d’élévation avec pompe

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

Inspection visuelle du réservoir, s’il est accessible (CAN/ULC-S515-M88, chap. 7)

Vérification s'il y a déplacement du réservoir lors de l'essai de freinage

Déceler la présence de fissures ou de perforations. Inspecter les supports, les attaches, la tuyauterie et les autres composantes, si elles sont accessibles. Lors de l’essai de freinage, noter s’il y a déplacement du réservoir; dans ce cas, une vérification des supports et des ancrages du réservoir est nécessaire. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

18

19

9

CAN/ULC-S515-04 (voir la remarque 4)

S'assurer que la carrosserie et ses composantes ainsi que la cabine sont toujours conformes à la norme d'origine. Recommandation

R EMARQUES 1-

Janvier 2003 marque le début de l'application du programme décrit au présent tableau;

2-

L’inspection du mandataire de la SAAQ (vignette) effectuée dans les douze mois précédant une attestation de performance ou les essais annuels est un préalable exigé.

3-

Les essais d'homologation sont requis pour les véhicules neufs (janvier 2003). Les essais d'homologation sont aussi requis pour les véhicules remis à neuf (janvier 2004), auquel cas le châssis doit provenir d’un véhicule d'intervention incendie.

4-

Les normes CAN/ULC-S515-M88 et CAN/ULC-S523-M91 s’appliquent aux véhicules construits avant octobre 2005, tandis que la norme CAN/ULC-S515-04 s’appliquera à tous les véhicules concernés construits après octobre 2005.

5-

L’attestation de performance est requise : • à la quinzième année de service du véhicule et tous les cinq ans par la suite pour les véhicules ayant été homologués à leur fabrication; • pour les véhicules en service et munis de pompes intégrées qui ne sont pas homologués ULC (sans plaque et hybrides); • pour les véhicules d’intervention usagés destinés au marché québécois; • pour tous les véhicules d’intervention ayant subi des réparations majeures (moteur, boîte de vitesse, boîtier de transfert et pompe). La durée de l’épreuve de pompage à 100 % @ 1000 kPa sera de deux heures pour la première attestation de performance subie par le véhicule. Elle sera réduite à une heure pour les attestations subséquentes. La durée de l’épreuve précitée a été établie par le comité.

6-

Lors de la conception ou d’une modification majeure du véhicule, s’assurer que sa stabilité et sa tenue de route ne seront pas altérées.

7-

Consulter le document du CGI intitulé Les équipements minimums requis aux fins de classement d’assurance incendie pour savoir quel outillage est requis sur les véhicules.

8-

Demander une attestation de conformité à la SAAQ si une modification ou une altération a été effectuée sur le châssis ou une de ses composantes.

9-

Pour ce qui est des appareils d'élévation et des camions-citernes, les dispositions pour l’homologation s’appliquent uniquement à la pompe intégrée. Cependant, les essais routiers et de pesée recommandés dans ce tableau s'appliquent à tous ces véhicules.

NOTE : Le terme Obligatoire indique la nécessité pour les services de sécurité incendie de prévoir dans leur plan de mise en oeuvre des programmes d’entretien préventif pour leurs véhicules d’intervention afin de se conformer aux Orientations du ministre de la Sécurité publique en matière de sécurité incendie.

10

PARTIE II

1

CAMIONS-CITERNES

Types de véhicules

Les exigences d’homologation, d’attestation de conformité et d’essais annuels pour les camionsciternes figurent au tableau 2. Cette catégorie regroupe les types d’engins suivants : •

camions-citernes sans pompe (ou avec pompe d’un débit inférieur à 2 000 l/min);



camions-citernes multifonctionnels;



camions-citernes avec pompe PTO (Power take-off / prise de force auxiliaire).

2

Homologation

Tous les camions-citernes neufs doivent faire l’objet d’une homologation à la sortie de la chaîne de montage. Aussi, un réservoir usagé peut être récupéré et installé sur un châssis neuf, auquel cas une homologation peut aussi être délivrée. La remise à neuf doit avoir lieu dans un atelier reconnu par ULC. L’homologation des camions-citernes neufs doit confirmer le respect de la norme suivante : CAN/ULC-S515-04 Toutefois, jusqu’au 30 octobre 2005, la fabrication de camions-citernes peut se faire sur la base des normes suivantes : Véhicule neuf

CAN/ULC-S515-M88 Norme sur les engins automobiles de lutte contre l’incendie

Véhicule remis à neuf CAN/ULC-S515-M88 Norme sur les engins automobiles de lutte contre l’incendie NFPA 1912 Fire Apparatus Refurbishing Dans tous les cas, le Code de la sécurité routière du Québec doit être respecté. Les camionsciternes neufs réussissant les épreuves d’homologation recevront une plaque d’homologation correspondant à cette catégorie (annexe B) : •

1

camion-citerne (Fire Department Tanker) / Figure B-4.

Comme dans le cas d’une autopompe, l'acquéreur devrait fournir un devis de construction détaillé, faisant référence aux normes en vigueur. Pour un camion-citerne, on ne saurait trop insister sur les éléments de conception suivants : Stabilité et décharge •

La présence de cloisons antiroulis (chicanes) à l’intérieur du réservoir est essentielle pour assurer une bonne tenue de route lors des déplacements.



Le réservoir doit être placé pour que le centre de gravité du véhicule se situe à une hauteur raisonnable du sol, de manière à assurer la stabilité du camion. Il faut éviter de monter le réservoir sur des compartiments de rangement d’outils et d’équipements. En cas de doute, l’acquéreur devrait consulter un fabricant ou un spécialiste en matériel roulant destiné à la lutte contre l’incendie.



Le système de décharge doit comprendre au moins une soupape de vidange, dont chacune doit pouvoir évacuer 90 % du réservoir en fournissant un débit moyen de 4000 litres/min lorsque le véhicule est au niveau. Par exemple, une vanne circulaire de 250 mm (10 po) de diamètre, ou une vanne à orifice carré de type Newton de 250 mm (10 po) de côté (ou l’équivalent) est normalement suffisante.

3

Attestation de conformité

Dans le cas des camions-citernes, l’attestation de performance est en réalité une attestation de conformité, puisque le rendement du véhicule ou de son équipement n’est pas évalué comme tel. L’attestation de conformité, requise pour tous les camions-citernes utilisés dans les services de sécurité incendie, comprend certaines vérifications visuelles : présence de cloisons antiroulis, vérification du fonctionnement de certains dispositifs et de l’état de l’équipement (tuyauterie, raccords, etc.). De plus, l’attestation de conformité est requise dans les cas suivants : • • • •

camion-citerne provenant de l’extérieur du Québec; camion-citerne multifonctionnel destiné aux interventions d’urgence; camion-citerne hybride sur châssis usagé (réservoir neuf ou usagé); camion-citerne muni d’une pompe PTO (non reconnu comme autopompe).

Dans tous les cas, l’attestation de conformité d’un camion-citerne doit être reprise aux cinq ans après son attestation initiale. Il va de soi qu’une inspection par un mandataire de la SAAQ doit être menée avant de procéder à une attestation de conformité.

4

Vérifications périodiques

Inspection annuelle Les essais routiers relatifs à l’accélération, à la vitesse de pointe et au freinage sont requis chaque année, ainsi que les vérifications touchant le réservoir, la tuyauterie et les raccords. 2

Essais aux cinq ans Les essais de pesée relatifs à la charge et à la capacité portante ne sont requis qu’une fois aux cinq ans, à moins que le véhicule n’ait subi une modification ou un ajout qui en augmente le poids.

5

Entrée en vigueur du programme

Le programme d’homologation, d’attestation de conformité et de vérifications annuelles présenté au tableau 2 est recommandé depuis janvier 2005.

6

Tableau des exigences

Les exigences pour les camions-citernes sont présentées au tableau 2.

7

Inspection et vérification mécanique

Vérifications obligatoires Les camions-citernes, comme tous les véhicules lourds des services de sécurité incendie, sont soumis à des procédures d’entretien et de vérification mécanique obligatoires définies dans le Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers. Ces règles sont présentées à l’annexe D.

3

TABLEAU 2 - EX IG ENC ES POUR LES CAM IONS-C ITERN ES

1

HOMOLOGATION Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04

ATTESTATION DE CONFORMITÉ Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1)

VÉRIFICATIONS ANNUELLES Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1) En pratique, l’essai de pesée peut être reporté pourvu que le véhicule n’ait subi aucun ajout ni modification qui en augmente la charge.

Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4) Matériaux et fabrication CAN/ULC-S515-M88, sous-section 7.1.1

Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4)

(voir les remarques 4 et 7)

2

3

Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN/ULC-S515-04 (voir les remarques 4 et 7) Norme CAN/ULC-S515-M88 Matériaux, sous-section 7.1.1 ou CAN/ULC-S515-04 Chapitre 16 (voir la remarque 4)

4

5

Norme CAN/ULC-S515-M88 Cloisons antiroulis, sous-section 7.1.2 ou CAN/ULC-S515-04 Sous-section 16.2.1 (voir la remarque 4) Norme CAN/ULC-S515-M88 Ouverture de remplissage, soussection 7.1.3 ou CAN/ULC-S515-04 Sous-section 16.4.1 (voir la remarque 4)

4

Vérifier la présence de cloisons antiroulis conformes à la norme. S’assurer qu’elles ne sont pas déformées ou fissurées. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Cloisons antiroulis CAN/ULC-S515-M88, sous-section 7.1.2

Ouverture de remplissage CAN/ULC-S515-M88, sous-section 7.1.3

JUSTIFICATION S'assurer que la répartition de la charge du véhicule est toujours respectée et que la capacité portante des essieux n’est pas dépassée. Les essais de pesée seront nécessaires après une modification majeure. Note: Seul le poids opérationnel du véhicule doit être considéré pour les attestations de performance et les essais annuels. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S’assurer de la bonne performance du véhicule. S’assurer du fonctionnement sécuritaire des systèmes de freinage et de la conformité du châssis au Code de la sécurité routière. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S’assurer que les matériaux utilisés pour la fabrication du réservoir et que les accès prévus pour le nettoyage du réservoir sont conformes. S’assurer que les dispositifs permettant de soulever le réservoir, lorsque requis, sont conformes. Vérifier toutes les parties pour réservoir pour déceler la présence de corrosion, fissures ou déformation. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Ouverture de remplissage CAN/ULC-S515-M88, sous-section 7.1.3

S’assurer que l’ouverture de remplissage est facilement accessible et libre de toute obstruction. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

6

7

8

9

10

HOMOLOGATION Orientations ministérielles en sécurité incendie Canalisation de remplissage

ATTESTATION DE CONFORMITÉ Canalisation de remplissage Une canalisation de remplissage d’un diamètre minimal de 100 mm avec raccord et bouchon de type Storz de même diamètre devraient être installés sur la citerne. Tout autre dispositif équivalent est acceptable.

Norme CAN/ULC-S515-M88 Trop-plein et évent, sous-section 7.2. ou CAN/ULC-S515-04 Sous-section 16.4.2 (voir la remarque 4) Norme CAN/ULC-S515-04 Sous-section 16.5.3 Orientations ministérielles en sécurité incendie Au moins une soupape de vidange doit être installée sur la citerne. Chacune de ces soupapes doit pouvoir vider 90 % du réservoir en fournissant un débit minimum moyen de 4 000 l/min lorsque le véhicule est sur un sol au niveau. Norme CAN/ULC-S515-M88 Indicateur de niveau d’eau, soussection 7.2.6 ou CAN/ULC-S515-04 Sous-section 16.2.3 (voir la remarque 4) Norme CAN/ULC-S515-M88 ou CAN-ULC-S515-04 Capacité du réservoir (voir la remarque 4)

Norme CAN/ULC-S515-M88 Trop-plein et évent, sous-section 7.2.4

5

Norme CAN/ULC-S515-04 Sous-section 16.5.3 Orientations ministérielles en sécurité incendie Au moins une soupape de vidange doit être installée sur la citerne. Chacune de ces soupapes doit pouvoir vider 90 % du réservoir en fournissant un débit minimum moyen de 4 000 l/min lorsque le véhicule est sur un sol au niveau. Norme CAN/ULC-S515-M88 Indicateur de niveau d’eau, soussection 7.2.6

Norme CAN/ULC-S515-M88 Capacité du réservoir, section 14.2

VÉRIFICATIONS ANNUELLES Canalisation de remplissage Une canalisation de remplissage d’un diamètre minimal de 100 mm avec raccord et un bouchon de type Storz de même diamètre devraient être installés sur la citerne. Tout autre dispositif équivalent est acceptable. Norme CAN/ULC-S515-M91 Trop-plein et évent, sous-section 7.2.4

JUSTIFICATION Afin de satisfaire les critères d’intervention efficaces prescrits dans les orientations ministérielles en sécurité incendie pour les territoires hors réseau d’eau et là où le réseau est susceptible de ne pas fournir le débit minimal requis. Recommandation S’assurer que le trop-plein est bien situé et n’est pas obstrué. S’assurer également que la capacité du dispositif d’évent est suffisante par rapport à la ou aux soupapes de vidange. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) Afin de satisfaire les critères d’intervention efficaces prescrits dans les orientations ministérielles en sécurité incendie pour les territoires hors réseau d’eau et là où le réseau est susceptible de ne pas fournir le débit minimal requis. La soupape de vidange recommandée peut être carrée (type Newton) de 25 cm (10 po) de côté ou circulaire de 25 cm (10 po) de diamètre. Tout autre dispositif équivalent sera acceptable. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Norme CAN/ULC-S515-M88 Indicateur de niveau d’eau, soussection 7.2.6

Vérifier le bon fonctionnement de l’indicateur de niveau d’eau. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Confirmer la capacité réelle du réservoir. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

R EMARQUES 1 2

Les recommandations énumérées dans ce tableau seront applicables dès janvier 2005. L’inspection du mandataire de la SAAQ (vignette) effectuée dans les douze mois précédant une attestation de conformité ou les essais et vérifications annuels et aux cinq ans est un préalable exigé.

3

Les essais d'homologation sont requis, dès janvier 2005, pour les véhicules neufs et les véhicules remis à neuf, qu'ils soient munis ou non d'une pompe intégrée.

4

La norme CAN/ULC-S515-M88 s’applique aux véhicules construits avant octobre 2005, tandis que la norme CAN/ULC-S515-04 s’appliquera à tous les véhicules concernés construits après octobre 2005.

5

L’attestation de conformité est requise: • pour tous les camions-citernes en service, • pour les camions-citernes usagés destinés au marché québécois, • pour les camions-citernes multifonctionnels dont la fonction principale est de répondre aux urgences en sécurité incendie; • tous les cinq ans par la suite.

6

Demander une attestation de conformité à la SAAQ si une modification ou une altération a été effectuée sur le châssis ou une de ses composantes.

7

Lors de la conception ou d’une modification majeure du véhicule, s’assurer que sa stabilité et sa tenue de route ne seront pas altérées.

8

Il est important de ne pas excéder une pression de 350 kPa lors du remplissage d’un réservoir rectangulaire afin d’éviter d’endommager les cloisons antiroulis et de ralentir le débit de l’entrée d’eau lorsque l’indicateur de niveau du réservoir dépasse la marque des trois quarts. Cette mesure permet d’éviter qu’une pression supérieure à 350 kPa soit exercée sur les parois de la citerne et s’applique principalement aux réservoirs en polypropylène ou en acier. Il est donc recommandé de prévoir un manomètre sur la conduite de remplissage de la citerne.

NOTE : Le terme Obligatoire indique la nécessité pour les services de sécurité incendie de prévoir dans leur plan de mise en oeuvre des programmes d’entretien préventif pour leurs véhicules d’intervention afin de se conformer aux Orientations du ministre de la Sécurité publique en matière de sécurité incendie.

6

PARTIE III 1

APPAREILS D’ÉLÉVATION

Types de véhicules

Les exigences relatives aux essais annuels et aux essais aux cinq ans pour les appareils d’élévation sont présentées au tableau 3. Cette catégorie regroupe tous les engins d’élévation, qu’ils soient munis ou non d’une pompe intégrée, soit : • • •

les échelles aériennes; les plateformes élévatrices; les tours d’eau.

2

Homologation

Véhicules Tous les véhicules neufs comportant un dispositif d’élévation, qu’ils soient munis ou non d’une pompe intégrée, doivent faire l’objet d’une homologation à la sortie de la chaîne de montage. L’homologation doit confirmer le respect de la norme suivante : CAN/ULC-S515-04 Engins automobiles de lutte contre l’incendie Toutefois, jusqu’au 30 octobre 2005, les véhicules d’élévation neufs peuvent satisfaire les normes suivantes : Véhicule neuf

CAN/ULC-S515-M88 Norme sur les engins automobiles de lutte contre l’incendie

Véhicule remis à neuf

CAN/ULC-S515-M88 Norme sur les engins automobiles de lutte contre l’incendie NFPA 1912 Fire Apparatus Refurbishing

Dans tous les cas, le Code de la sécurité routière du Québec doit être respecté. Les véhicules qui satisfont les épreuves d’homologation reçoivent une plaque correspondant à leur catégorie (annexe B) : ƒ

Appareil aérien (aerial device) / Figure B-5

Dans le cas d’un appareil d’élévation muni d’une pompe intégrée, le véhicule aura donc deux plaques d’homologation.

Équipement aérien À l’heure actuelle, ULC procède uniquement à l’homologation d’engins d’élévation en acier. Par conséquent, les dispositifs d’élévation construits en aluminium ne portent pas de plaque d’homologation ULC. Compte tenu de cette situation, l’homologation des engins d’élévation en acier (échelles aériennes, plateformes élévatrices et tours d’eau) se poursuivra en fonction de la norme ULC. Par ailleurs, les composantes aériennes en aluminium seront inspectées par ULC, en fonction de la norme NFPA 1914 – 1

Testing Fire Department Aerial Devices – Edition 2002, et une attestation de conformité sera délivrée pour confirmer le respect des prescriptions de cette norme.

3

Attestation de conformité

L’attestation de conformité est requise pour tous les appareils d’élévation en service ainsi que pour les engins en provenance de l’extérieur du Québec et destinés au marché québécois. De plus, les appareils ayant subi une réparation majeure doivent également être soumis à une série d’essais en vue d’obtenir une attestation de conformité. Les essais comprennent toutes les vérifications indiquées au tableau 3, extraites de la norme NFPA 1914, qui touchent l’ensemble des composantes aériennes comme l’échelle, la plaque tournante, le sous-châssis porteur, les dispositifs de stabilisation et les composantes hydrauliques. Dans tous les cas, l’attestation de conformité d’un appareil d’élévation doit être obtenue cinq ans après son homologation et tous les cinq ans par la suite.

4

Vérifications périodiques

Essais annuels Tous les essais et vérifications annuels décrits au tableau 3 sont également réalisés sur la base de la norme NFPA 1914. De plus, les essais routiers doivent aussi être effectués sur une base annuelle. Essais aux cinq ans Le programme d’essais aux cinq ans présenté au tableau 3, également basé sur la norme NFPA 1914, est plus élaboré que le programme annuel. Il comprend notamment des essais non destructifs visant à vérifier l’intégrité physique de certaines pièces des appareils. De plus, l’essai de pesée doit être effectué pour compléter les essais aux cinq ans.

5

Entrée en vigueur du programme

Le programme d’essais et de vérifications présenté au tableau 3 est recommandé depuis janvier 2005.

6

Tableau des exigences

Les exigences pour les appareils d’élévation sont présentées au tableau 3.

7

Inspection et vérification mécanique

Vérifications obligatoires Les appareils d’élévation, comme tous les véhicules lourds des services de sécurité incendie, sont soumis à des procédures d’entretien et de vérification mécanique obligatoires définies dans le Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers. Ces règles sont présentées à l’annexe D. 2

T A B LEAU 3 – EX IGENC ES POUR LES APPAR EILS D 'ÉLÉVATION ÉLÉMENTS VISÉS Tous les appareils d’élévation

ATTESTATION DE CONFORMITÉ Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1)

ESSAIS ET VÉRIFICATIONS ANNUELS Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1) En pratique, l’essai de pesée peut être reporté pourvu que le véhicule n’ait subi aucun ajout ni modification qui en augmente la charge.

2

Tous les appareils d’élévation

Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4)

Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4)

3 4

NFPA 1914, édition 2002 Section 5.3.1 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.4 Les articles précédés de (+) sont inclus.

NFPA 1914, édition 2002 Section 5.3 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.4 Les articles précédés de (+) sont exclus.

5

Échelles aériennes Composantes hydrauliques Inspection et essais de la table de rotation, sous-châssis, du système de suspension et des composantes tractées Inspection et essais du système de stabilisation

6

Inspection et essais du parc d'échelle aérienne

7 8 9

Essais d'opération

NFPA 1914, édition 2002 Section 5.5 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 5.6 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 5.7 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.8 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.9 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 5.10 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.11

NFPA 1914, édition 2002 Section 5.5 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 5.6 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 5.7 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.8 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.9 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 5.10 NFPA 1914, édition 2002 Section 5.11

1

10 11 3

Essais de charge Inspection et essais de réseau de conduites d'eau Plaques signalétiques Liquide hydraulique

REMARQUE S'assurer que la répartition de la charge du véhicule est toujours respectée et que la capacité portante des essieux n’est pas dépassée. Les essais de pesée seront nécessaires après une modification majeure. Note: Seul le poids opérationnel du véhicule doit être considéré pour les attestations de performance et les essais annuels. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S’assurer de la bonne performance du véhicule et du fonctionnement sécuritaire des systèmes de freinage et de la conformité du châssis au Code de la sécurité routière. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

Obligatoire (voir à la fin du tableau) Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

ÉLÉMENTS VISÉS Registres

ATTESTATION DE CONFORMITÉ NFPA 1914, édition 2002 Section 5.1

ESSAIS ET VÉRIFICATIONS ANNUELS NFPA 1914, édition 2002 Section 5.12

13 14

Plateformes élévatrices Composantes hydrauliques Inspection et essais de la table de rotation et du sous-châssis

15

Inspection et essais du système de stabilisation

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.3 NFPA 1914, édition 2002, section 6.4 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.4.1, 5.4.2, 5.4.4 à 5.4.13 et 5.4.18 à 5.4.29 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 6.5 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.5.1 à 5.5.14 Les articles précédés de (+) sont exclus.

16

Inspection et essais de la plateforme et du mât articulé ou télescopique Inspection et essais du mât articulé inférieur Inspection et essais du mât articulé supérieur Inspection et essais du mât téléscopique

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.3 NFPA 1914, édition 2002, section 6.4 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.4.1, 5.4.2, 5.4.4 à 5.4.13 et 5.4.18 à 5.4.29 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002, section 6.5 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.5.1 à 5.5.14 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.6 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.7 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.8 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002, section 6.9 Note : Celle-ci fait également référence aux articles 5.4.14 à 5.4.17 et 6.7.10 à 6.7.12. Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.10

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.7 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.8 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 6.9 Note : Celle-ci fait également référence aux articles 5.4.14 à 5.4.17 et 6.7.10 à 6.7.12. Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.10

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.11

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.11

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.12

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.12

Inspection et essais de réseau de conduites d'eau Plaques signalétiques

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.13 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.14

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.13 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 6.14

Liquide hydraulique

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.15

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.15

12

17 18 19

Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.6 Les articles précédés de (+) sont exclus.

20 21 22 23 24 25 26

Essais d'opération des contrôles inférieurs Essais d'opération des contrôles de la plateforme Essais de charge

Registres

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.16

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.16

27 28

Tours d'eau Composantes hydrauliques Inspection et essais de la table de rotation et du sous-châssis

NFPA 1914, édition 2002 Section 6.13

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.3

NFPA 1914, édition 2002, section 6.4. Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.4.1, 5.4.2, 5.4.4 à 5.4.29.

NFPA 1914, édition 2002, section 7.4 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.4.1, 5.4.2, 5.4.4 à 5.4.29.

4

REMARQUE

Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau)

ÉLÉMENTS VISÉS

Essais d'opération

NFPA 1914, édition 2002, section 6.5 Note : Celle-ci fait référence aux articles 6.7.1 à 6.7.6 et 6.7.8 à 6.7.14. Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.8 Note : Celle-ci fait référence aux articles 6.8.1 et 6.8.3 à 6.8.15. Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.9 Note : Celle-ci fait référence aux articles 6.7.10 à 6.7.14, 6.9.1 à 6.9.7 et 6.9.9 à 6.9.14. Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 7.10

ESSAIS ET VÉRIFICATIONS ANNUELS Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.5 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.5.1 à 5.5.14. Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.6 Note : Celle-ci fait référence aux sections 5.6 et 5.8. Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.7 Note : Celle-ci fait référence aux articles 6.7.1 à 6.7.6 et 6.7.8 à 6.7.14. Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.8 Note : Celle-ci fait référence aux articles 6.8.1 et 6.8.3 à 6.8.15. Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.9 Note : Celle-ci fait référence aux articles 6.7.10 à 6.7.14, 6.9.1 à 6.9.7 et 6.9.9 à 6.9.14. Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 7.10

Inspection et essais de réseau de conduites d'eau Plaques signalétiques

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.11 Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 7.12

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.11 Les articles précédés de (+) sont exclus. NFPA 1914, édition 2002 Section 7.12

Liquides hydrauliques

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.13

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.13

Registres

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.14

NFPA 1914, édition 2002 Section 7.14

29

Inspection et essais du système de stabilisation

30

Inspection et essais du parc d'échelle aérienne

31

Inspection et essais du mât articulé inférieur

32

Inspection et essais du mât articulé supérieur

33

Inspection et essais du mât téléscopique

34 35 36 37 38

5

ATTESTATION DE CONFORMITÉ Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002, section 6.5 Note : Celle-ci fait référence aux articles 5.5.1 à 5.5.14. Les articles précédés de (+) sont inclus. NFPA 1914, édition 2002, section 7.6 Note : Celle-ci fait référence aux sections 5.6 et 5.8. Les articles précédés de (+) sont inclus.

REMARQUE

REMARQUES 1-

Les recommandations énumérées dans ce tableau seront applicables dès janvier 2005.

2-

L’inspection du mandataire de la SAAQ (vignette) effectuée dans les douze mois précédant une attestation de conformité ou les essais et vérifications annuels et aux cinq ans est un préalable exigé.

3-

Les essais d'homologation selon la norme CAN/ULC-S515 (échelles d’acier) ou une attestation de conformité selon la norme NFPA 1914 (échelles d’aluminium) seront requis, dès janvier 2005, pour les appareils d'élévation neufs et remis à neuf, qu'ils soient munis ou non d'une pompe intégrée.

4-

L’attestation de conformité est requise : • pour tous les appareils d'élévation en service; • pour les appareils d'élévation usagés destinés au marché québécois; • pour tous les appareils d'élévation ayant subi des réparations majeures; • tous les cinq ans par la suite.

5-

Demandez une attestation de conformité à la SAAQ si une modification ou une altération a été effectuée sur le châssis ou une de ses composantes.

6-

Lors de la conception ou d’une modification majeure du véhicule, s’assurer que sa stabilité et sa tenue de route ne seront pas altérées.

Note : Le terme Obligatoire indique la nécessité pour les services de sécurité incendie de prévoir dans leur plan de mise en oeuvre des programmes d’entretien préventif pour leurs véhicules d’intervention afin de se conformer aux Orientations du ministre de la Sécurité publique en matière de sécurité incendie.

6

PARTIE IV 1

FOURGONS DE SECOURS ET VÉHICULES DE SERVICE

Types de véhicules

Les exigences relatives aux vérifications périodiques des fourgons de secours et des véhicules de service sont présentées au tableau 4. Cette catégorie regroupe essentiellement les types de véhicules suivants : • • •

unités d’urgence (désincarcération, sauvetages, PC, etc.); véhicules d’extinction chimique (snuffer); véhicules de service divers.

Aucune homologation ni attestation de performance n’est prévue pour cette catégorie de véhicules. 2

Vérifications périodiques

Inspection annuelle L’inspection annuelle minimale comprend uniquement l’essai routier d’accélération, de vitesse de pointe et de freinage. Il va de soi qu’une inspection par un mandataire de la SAAQ doit être menée avant de procéder aux essais annuels. Il est possible de reporter l’essai annuel de pesée dans la mesure où le véhicule n’a subi aucun ajout ni modification qui en augmente le poids. Inspection aux cinq ans Outre l’essai de pesée, l’inspection aux cinq ans des fourgons de secours et des véhicules de service comprend la vérification de certains éléments du système électrique et de la carrosserie qui sont présentés dans le tableau. Un essai de freinage doit également être effectué. Lors de l’essai de pesée, il importe d’assurer une répartition adéquate de la charge dans un véhicule : le rangement du matériel doit faire en sorte que le poids de l’équipement soit réparti de manière uniforme à l’intérieur du véhicule, afin d’assurer une stabilité pour toutes les conditions de conduite.

3

Entrée en vigueur du programme

Le programme d’essais et de vérifications présenté au tableau 4 est recommandé depuis janvier 2005.

4

Tableau des exigences

Les exigences pour les fourgons de secours et les véhicules de service sont présentées au tableau 4.

5

Inspection et vérification mécanique

Vérifications obligatoires Les fourgons de secours et les véhicules de services, qui constituent des véhicules d’urgence, sont soumis à des procédures d’entretien et de vérification mécanique obligatoires définies dans le Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers. Ces règles sont présentées à l’annexe D. 1

TABLEAU 4 – EXIGENCES POUR LES FOURGONS DE SECOURS ET LES VÉHICULES DE SERV ICE INSPECTION AUX CINQ ANS

1

Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1)

2 3 4 5 6

INSPECTION ANNUELLE Essai de pesée (CAN/ULC-S515-M88, sec. 11.1) En pratique, l’essai de pesée peut être reporté pourvu que le véhicule n’ait subi aucun ajout ni modification qui en augmente la charge. Essais routiers (CAN/ULC-S515-M88, sec 11.2) Test d'accélération (art. 11.2.2) Essai de vitesse maximale (art. 11.2.3) Essai de freinage (art. 11.2.4)

Inspection du câblage électrique accessible de la carrosserie incendie (CAN/ULC-S515-M88, sec. 3.5) Inspection des accumulateurs (NFPA-1901, édition 1999, section 11-14) Inspection des dispositifs d'éclairage et de signalisation (CAN/ULC-S515M88, sous-sections 3.5.7 et 3.8.3 ) Inspection de la carrosserie excluant le châssis (CAN/ULC-S515-M88, section 3.6)

JUSTIFICATION S'assurer que la répartition de la charge du véhicule est toujours respectée et que la capacité portante des essieux n’est pas dépassée. Les essais de pesée seront nécessaires après une modification majeure. Note: Seul le poids opérationnel du véhicule doit être considéré pour les essais annuels. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S’assurer de la bonne performance du véhicule. S’assurer du fonctionnement sécuritaire des systèmes de freinage et de la conformité du châssis au Code de la sécurité routière. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) Déceler les défectuosités possibles du système électrique et s'assurer que ce dernier est toujours conforme à la norme d'origine. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S'assurer que les accumulateurs ont la capacité suffisante pour maintenir les systèmes du véhicule en service et pour redémarrer le moteur si nécessaire. L’inspection est faite en conformité avec la norme NFPA 1901. Obligatoire (Voir la note à la fin du tableau) S'assurer que ces dispositifs sont toujours fonctionnels et conformes à la norme d'origine. Recommandation S'assurer que la carrosserie et ses composantes ainsi que la cabine sont toujours conformes à la norme d'origine. Recommandation

R EMARQUES 1

Les recommandations énumérées dans ce tableau seront applicables dès janvier 2006.

2

L’inspection du mandataire de la SAAQ (vignette) effectuée dans les douze mois précédant une vérification aux cinq ans ou une vérification annuelle est un préalable exigé.

3

Demandez une attestation de conformité à la SAAQ si une modification ou une altération a été effectuée sur le châssis ou une de ses composantes.

4

Lors de la conception ou d’une modification majeure du véhicule, s’assurer que sa stabilité et sa tenue de route ne seront pas altérées.

Note : Le terme Obligatoire indique la nécessité pour les services de sécurité incendie de prévoir dans leur plan de mise en oeuvre des programmes d’entretien préventif pour leurs véhicules d’intervention afin de se conformer aux Orientations du ministre de la Sécurité publique en matière de sécurité incendie.

2

PARTIE V

1

POMPES PORTATIVES

Types de pompes

Au Québec, un grand nombre de municipalités sont situées en milieu rural, où de vastes secteurs ne sont pas desservis par un réseau d'aqueduc. Les services de sécurité incendie doivent donc compter sur des réserves d'eau naturelles ou artificielles afin de s'approvisionner en eau lors d'une intervention. Dans ces conditions, les pompes portatives s'avèrent indispensables pour assurer une alimentation efficace. Elles permettent d'acheminer l'eau de plusieurs façons au site d'un incendie et peuvent contribuer directement aux opérations, pour la protection des risques avoisinants. Comme il existe différents types de pompes et de nombreuses applications, il importe d'utiliser la pompe appropriée afin d'obtenir les résultats attendus. Pompes d'alimentation (Classe A) Les pompes d'alimentation sont conçues pour fournir un débit élevé, à faible pression, de manière à déplacer une grande quantité d'eau rapidement. Elles servent au remplissage des autopompes et camionsciternes à partir d'un point d'eau. Lorsque les conditions s'y prêtent, elles permettent de remplir un réservoir portatif (piscine) qui alimente une autopompe. Ces unités servent également au pompage à relais, afin d'acheminer l'eau au site de l'incendie sur une distance plus ou moins importante. Pompes combinées (Classe B) Les pompes combinées ont la caractéristique de fournir une pression élevée, offrant une grande portée et une meilleure force de pénétration du jet. On peut également utiliser ces pompes pour l'alimentation. Elles sont donc polyvalentes et peuvent servir à assurer une ligne d'appui extérieure pour protéger les risques avoisinants. Pompes à haute pression (Classe C) Ces unités de type centrifuge sont conçues pour opérer à haute pression, un avantage pour la lutte contre les incendies de forêt, car de longs tuyaux sont utilisés et la dénivellation du terrain est souvent importante. Ce type de pompe est peu utilisé dans les opérations courantes des services de sécurité incendie. Pompes à autres usages Toute autre pompe n'offrant pas les caractéristiques de pointe des catégories précédentes, destinées à des opérations de soutien lors des interventions: vidange de réservoirs, assèchement de bassins, remplissage d'appoint, etc.

2

Critères de performance

Pompes de classe A 1 700 litres/min (375 gallons impériaux/min) à une pression de 175 kPa (25 lb/po2) Ce rendement est basé sur l'objectif 2 des Orientations du ministre de la Sécurité publique en matière de sécurité incendie, lequel prescrit un débit minimal de 1 500 litres/min pendant 30 minutes pour une force de frappe complète, et ce, pour les risques faibles. Comme le rendement réel d'une pompe est d'environ 1

90 % de sa capacité nominale, le critère de performance est établi à 1 700 litres/min à la sortie de la pompe. De plus, l’amorceur de la pompe devrait être en mesure d’atteindre un vide de 57 kPa (17 po Hg) et offrir une protection contre le gel. Pompes de classe B 1 135 litres/min (250 gallons impériaux/min), à une pression de 700 kPa (100 lb/po2) La courbe de rendement de ce type de pompe lui permet de fournir un débit substantiel à pression élevée, suffisant pour alimenter une ligne extérieure de protection des risques avoisinants ou servir en alimentation. L'amorceur de la pompe devrait être en mesure d'atteindre un vide de 57 kPa (17 po Hg) et offrir une protection contre le gel. Pompes de classe C Aucun critère de performance n'est établi pour cette catégorie de pompe dont l'usage est moins fréquent dans la majorité des services de sécurité incendie. Cet équipement est généralement destiné à la lutte contre les incendies de forêt. Pompes à autres usages Aucun critère de performance n'est prévu pour cette catégorie de pompe à usage variable.

3

Fabrication et sécurité

Quel que soit le type de pompe, cet équipement devrait offrir des caractéristiques de base afin d'assurer un usage fonctionnel et sécuritaire. Les principaux éléments dont les services de sécurité incendie devraient prendre en compte lors de l'acquisition d'une unité de pompage sont : Fabrication Toute pompe portative doit être solidement construite pour résister aux conditions d'opération difficiles. Les composantes devraient être fixées à un cadre pour supporter les vibrations du moteur, en permettant un accès facile pour l'inspection, la mise au point et les réparations. Toute pompe devrait comprendre un coffret d'outils ainsi qu'un manuel d'opération et d'entretien en français. L'instrumentation devrait être montée solidement de manière à offrir une protection contre la vibration, les dommages accidentels et les intempéries. Les manomètres devraient être placés à un endroit visible à partir de la position normale de l'opérateur. En outre, les pompes devraient être munies à leur sortie d'un manomètre combiné à l'épreuve des vibrations, d'une dimension suffisante pour une lecture précise (graduation en kPa et en lb/po2). Transport Un nombre suffisant de poignées doit être prévu pour le transport de la pompe et le poids total devrait être également réparti sur chacune des poignées. La configuration de la pompe ne doit pas entraver le mouvement des jambes lors de son déplacement.

2

Sécurité Des pièces de protection comme des gardes, des grillages et des plaques devraient être placées aux endroits appropriés afin de prévenir les blessures et les brûlures dues aux pièces en mouvement ou au système d'échappement. Le tuyau d'échappement devrait être dirigé à l'écart de la position normale de l'opérateur et de la prise d'air du moteur.

4

Essais annuels

Objectif Les essais annuels sur les pompes portatives ont pour objectifs de : •

Vérifier le rendement attendu de l'unité;



Suivre la performance de la pompe au fil du temps;



Réduire le risque de bris mécanique durant l'opération;



Déceler les signes de fatigue et prévoir l'entretien.

Les résultats devraient être consignés dans un registre, afin de comparer la performance de la pompe au cours des années. L'annexe F présente un exemple de rapport d'essais complets. Les essais doivent être réalisés par un personnel qualifié, connaissant les principes de fonctionnement et l'opération des pompes. Plusieurs firmes offrent leurs services pour de telles activités. Essai à vide Cet essai permet de vérifier l'étanchéité de la pompe. Avec la conduite d'aspiration de trois mètres en place, sur laquelle un bouchon est installé, la pompe est mise en marche jusqu’à ce que le manomètre indique une pression négative d’au moins 57 kPa (17 po Hg). Puis, la pompe est arrêtée et le manomètre est observé pendant cinq minutes afin d’établir la perte d’étanchéité, qui ne doit pas dépasser 34 kPa (10 po Hg) durant cette période. Ces observations doivent être consignées au tableau de l’annexe F. Le schéma de la figure 4.1 illustre le montage des composantes. Figure 4.1 : Essai à vide / diagramme des composantes

3

Essai d'amorçage Cet essai permet de vérifier l'efficacité de l'amorçage de la pompe. Toujours avec la conduite d'aspiration de trois mètres en place et une hauteur d'aspiration d'au plus un mètre et demi, la pompe est mise en marche et le temps que l'eau prend pour atteindre la sortie de la pompe est noté. Cette opération devrait se faire en moins de 30 secondes. Aucun tuyau ne doit être installé à la sortie de la pompe pour cet essai. Essai de rendement L'essai de rendement consiste à vérifier le débit de la pompe dans des conditions semblables à celles qui prévalent lors d'une intervention. Le matériel suivant est requis : • Pompe portative; • Tuyau d'aspiration : 1 longueur de 3 mètres (10 pi) d'un diamètre compatible avec l'entrée de la pompe, avec crépine; • Tuyau de sortie : 1 longueur de 15 mètres (50 pi) par sortie, d'un diamètre de 65 mm (2,5 po); • Instrument de mesure de débit : tube de Pitot ou débitmètre électronique. Comme pour les essais précédents, le montage doit prévoir une hauteur d'aspiration d'au plus un mètre et demi. Lorsque la pompe offre deux sorties, les deux longueurs de quinze mètres de tuyaux doivent être installées en parallèle et aucun raccord siamois ne doit être placé à l'extrémité des tuyaux. Le schéma de la figure 4.2 illustre le montage des composantes. L'essai doit permettre de confirmer que la pompe atteint le débit correspondant aux critères établis à la section précédente. Il est recommandé de procéder à trois essais de pompage, dont un à débit nul (vanne fermée) pour connaître la pression maximale. Ces résultats permettent de tracer la courbe de la pompe et de comparer sa performance d'une année à l'autre. Par ailleurs, les services de sécurité incendie devraient envisager d'utiliser des tuyaux de diamètre supérieur à 65 mm (2,5 po) lors des interventions, qui induisent moins de pertes de charge par friction. L'utilisation de tuyaux de 75 ou de 100 mm (3 ou 4 po) permet des gains considérables pour le transport de l'eau et l'efficacité des opérations. Figure 4.2 : Essai de rendement / diagramme des composantes

4

5

Entretien

L'entretien d'une pompe portative est primordiale pour son bon fonctionnement et sa fiabilité. La durée de vie et la performance de l'appareil dépendent de la fréquence et de la qualité de l'entretien et d'une manière générale, les indications du manufacturier doivent être suivies avec assiduité.

6

Sommaire des caractéristiques

Le tableau 1 présente un sommaire des caractéristiques des pompes de classe A et B.

7

Références

Les documents suivants contiennent de l'information sur les pompes portatives (sélection, opération, entretien) : • Norme NFPA 1142 Approvisionnement en eau pour la lutte contre l'incendie en milieu semi- urbain et rural – Édition 2001 (disponible aux Publications du Québec); • Information sur les pompes portatives, les prises d'eau sèches, les boyaux à grand diamètre et les techniques de pompage à relais (23 mai 1998). ACSIQ / C.E. THIBAULT / NIEDNER

5

Tableau 1 - Caractéristiques techniques des pompes de classe A et B

6

PARTIE VI

SYSTÈMES DE MOUSSE D’EXTINCTION

MOUSSE DE CLASSE A

1

Caractéristiques techniques

Nature du produit Un concentré de mousse de classe A est un composé synthétique à base de surfactants (détergents). En raison de son effet sur l'eau, ce produit fait partie des agents mouillants. Les fabricants offrent une gamme complète de concentrés, disponibles en contenants de 19 litres ou plus et destinés à diverses applications. On trouve aussi sur le marché des produits connexes comme des cartouches et des gels, pour certaines applications spéciales. Comme ces produits évoluent constamment, les services de sécurité incendie doivent établir leurs besoins pour acquérir l'équipement approprié aux opérations sur leur territoire. Propriétés physiques Ajouté en faible quantité, un concentré de mousse de classe A abaisse de façon significative la tension de surface de l'eau. Cette solution moussante permet une meilleure pénétration des matières combustibles, qui se traduit par une action en profondeur pour refroidir la matière en combustion et protéger les surfaces exposées à la chaleur. L'apport d'air à la solution, au moyen d'une lance à aspiration ou d'un compresseur, forme une émulsion appelée «mousse ». Par sa consistance, la mousse adhère mieux que l'eau aux parois inclinées, ce qui réduit la quantité d'eau perdue par écoulement sur les surfaces. La mousse de classe A se caractérise par son foisonnement, son temps de drainage et sa consistance. Mousse humide : Son foisonnement inférieur ou égal à 5:1 et son temps de drainage est inférieur ou égal à 30 secondes; elle a une apparence laiteuse. Mousse fluide : Son foisonnement varie de 5:1 à 10:1 et son taux de drainage varie de 30 à 90 secondes; elle a la consistance d'une crème à café. Mousse sèche : Son foisonnement est supérieur à 10:1 et son temps de drainage est supérieur à celui de la mousse fluide. Cette mousse, formée de fines bulles uniformes, a la texture d'une crème à raser. Toxicité et effet sur l'environnement Un concentré de mousse peut irriter la peau et les yeux lors d'une exposition prolongée ou en forte concentration. Une protection adéquate du visage et des mains est recommandée lors des manipulations comme le remplissage d'un réservoir. À la suite d'une éclaboussure, la partie du corps exposée devrait être rincée à grande eau. En ce qui a trait aux effets sur l'environnement, les répercussions sont limitées pour un déversement à un dosage usuel d'utilisation. Cependant, un rejet à dose concentrée dans un égout pluvial ou un plan d'eau doit être évité.

1

Entreposage et manutention La durée de vie d'un concentré de mousse de classe A est de l'ordre de vingt ans lorsqu'il est conservé dans des conditions adéquates, conformément aux indications du fabricant. Les concentrés de mousse devraient être entreposés à l'intérieur, à l'abri des écarts de température et de la contamination par d'autres substances.

2

Paramètres d'utilisation

Principales applications Comme son nom l'indique, la mousse de classe A sert à la lutte contre les incendies de matières combustibles de classe A, soit : le bois, les tissus, le papier, le caoutchouc et le plastique. Puisque la plupart des incendies mettent en cause de telles substances, l'usage de la mousse de classe A est approprié dans la majorité des interventions. Les applications sont : Incendies de structures La mousse de classe A est indiquée pour une attaque initiale. L'extinction sera plus rapide et la quantité d'eau utilisée sera inférieure que dans le cas d'une intervention uniquement avec de l'eau. De plus, la mousse s'avère efficace lors d'incendies de matières entreposées (ballots de coton ou de papier, produits forestiers, pneus, etc.). Protection de bâtiments exposés La mousse de classe A peut être utilisée sous forme de mousse sèche pour la protection de surfaces exposées au voisinage d'un incendie. Cette mousse adhère bien aux surfaces verticales et procure une barrière thermique contre la chaleur radiante. Feux de broussailles et de forêt La mousse de classe A est utilisée pour la lutte contre les incendies de forêt, en raison de son action mouillante qui réduit les pertes par ruissellement lors de ce type d'opération. Elle est utilisée en grande quantité, notamment à partir d'aéronefs. Endroits à accès limité Une mousse à haut foisonnement peut être utilisée pour combattre un incendie dans un endroit à accès limité (local confiné, réservoir, etc.). Son grand volume de mousse favorise l'extinction de l'incendie par refroidissement et étouffement. Déblai La mousse de classe A utilisée durant les opérations de déblai, agit en profondeur sur les décombres pour éteindre tout foyer d'incendie. En pratique, on utilise la mousse humide pour cette opération, sans ajout d'air, mais une mousse sèche peut s’avérer utile pour les endroits peu accessibles.

2

Contre-indications La mousse de classe A ne doit pas être utilisée dans les cas suivants : • Incendie de classe B (hydrocarbures) à moins que le concentré soit homologué classe B; • Incendie de classe C (électrique), lorsque les installations sont sous tension; • Incendie de classe D (métaux combustibles); • Incendie de gaz sous pression (propane, etc.). Lors d'une attaque intérieure, une lance à mousse ne doit pas être utilisée en tandem avec une lance à eau car le jet de celle-ci risque d'annuler l'effet de la mousse. Dosage Le dosage des concentrés de mousse de classe A varie généralement de 0,1 à 1,0 %. En pratique, les concentrés sont utilisés à faible dosage en raison de leur action mouillante lors d'un incendie de forêt, à dosage moyen pour un incendie de structure et à dosage élevé afin d'obtenir une mousse consistante afin de protéger les bâtiments exposés. Pour un dosage optimal, il faut suivre les recommandations du fabricant. Débit à la lance Si on utilise de la mousse de classe A pour une attaque initiale à l'intérieur, le taux d'application recommandé est le même que dans le cas de l'eau : Taux d'application lors d'une attaque intérieure 360 ou 475 litres/min (80 ou 105 gal. imp./min) 1 Quelle que soit l'efficacité associée à la mousse, le débit requis ne devrait jamais être réduit lors d'une attaque initiale intérieure. 1. base : 95 ou 125 gal. US/min Toutefois, comme le concentré de mousse améliore la performance de l'eau, le temps d'extinction diminue en général de manière significative. Il en résulte que : •

Pour un incendie donné, la quantité de mousse utilisée pour l'extinction est inférieure à la quantité d'eau requise lorsque cette dernière est utilisée seule;



Les pertes matérielles par le feu et l'eau sont moindres.

Cette perspective est d'autant plus intéressante que les administrations municipales sont sensibles aux coûts associés à la production de l'eau potable. De plus, en milieu rural, les économies sont considérables pour le transport de l'eau.

3

3

Équipement et essais

Système de dosage manuel Le système de base pour produire une solution mouillante comprend un injecteur de type venturi placé sur la conduite, provoquant l'aspiration du concentré de mousse à partir d'un réservoir. Plusieurs variantes existent, selon que l'injecteur est placé devant ou derrière la pompe, ou même sur une conduite de retour allant de la sortie à l'entrée de la pompe. Les systèmes de dosage manuel présentent des limites. En effet, l'opérateur doit apporter des ajustements lors de variations de débit ou de pression, et la qualité de la mousse peut changer durant l'intervention. Ces systèmes de dosage, qui offrent une précision et une fiabilité discutables, ne sont pas recommandés pour la mousse de classe A. Système de dosage automatique Le système de dosage automatique comprend une pompe à injection pour le dosage du concentré de mousse ainsi qu'un débitmètre, placés sur la conduite d'eau. Ces dispositifs étant reliés, le dosage du concentré de mousse s'effectue automatiquement en fonction du débit d'eau et de la concentration désirés. Le travail de l'opérateur est beaucoup plus simple et la précision du dosage est assurée. Un tel système peut être prévu de manière à alimenter plusieurs sorties. Système à air comprimé En plus des composantes d'un système de dosage automatique, un système de mousse à air comprimé (Compressed Air Foam System - CAFS) requiert un compresseur permettant l'ajout d'air dans la solution moussante. La mousse de classe A est donc produite automatiquement à l'intérieur du système, sans qu'un dispositif d'aération ne soit requis à la lance. Ce type de système est aisément contrôlé par l'opérateur puisque la concentration de mousse et le pourcentage d'air souhaités s'ajustent automatiquement selon le débit. Installation Pour installer un système de mousse sur un véhicule neuf, le service de sécurité incendie doit : •

Spécifier les besoins au moment de l'appel d'offres, pour que la capacité des composantes mécaniques et électriques soit suffisante, en particulier pour un système de mousse à air comprimé.

Pour l'installation sur un véhicule en usage, le service de sécurité incendie doit : •

Vérifier la capacité du véhicule (moteur, pompe, système électrique), afin de s'assurer que ces éléments permettent le fonctionnement du système de production de la mousse;



Vérifier la répartition de la charge du véhicule en raison du poids additionnel.

Dans tous les cas, le choix de l'équipement doit s'effectuer en fonction des risques présents sur le territoire et doit tenir compte des besoins actuels et futurs.

4

Essais Système de dosage Le dispositif d'injection de concentré de mousse doit être mis à l'essai selon les indications du fabricant, aux pressions et aux débits requis. Il est possible d'utiliser un réservoir étalonné contenant de l'eau, en remplacement du concentré de mousse. Le rapport entre le volume d'eau injecté et le volume d'eau pompé donne la concentration résultante. Les résultats obtenus sont alors comparés aux critères d'acceptation du fabricant. Un essai par année est suggéré. Système d'air comprimé Le contenu de la présente section est fondé sur le chapitre 22 de la norme NFPA 1901 Automotive Fire Apparatus, édition 2003. La capacité d'un système de production de mousse à air comprimé s'exprime au moyen de deux paramètres: •

le débit d'air en pi3/min std (pieds cubes standards par minute), basé sur la capacité du compresseur à fournir un débit d'air continu à une pression minimale de 875 kPa (125 lb/po2);



le débit d'eau en gal. imp./min (gallons impériaux par minute), à une pression minimale de 875 kPa (125 lb/po2).

Deux essais spécifiques, qui devraient être menés annuellement, sont requis pour vérifier l'efficacité d'un système : Capacité nominale • Actionner le compresseur à air à sa capacité nominale, à une pression de 875 kPa (125 lb/po2); • La pompe à eau doit fournir 7,6 l/min (1,67 gal. imp./min) à 875 kPa (125 lb/po2), pour chaque pi3/min std d'air comprimé; • Prévoir une sortie indépendante pour l'eau et l'air. Des sorties additionnelles d'eau peuvent être requises pour permettre un plus grand débit; • Mesurer le débit d'eau à la sortie avec un tube de Pitot, l'air avec un débitmètre gradué en pi3/min std. Les instruments de mesure doivent avoir été étalonnés au cours des douze derniers mois; • La vitesse de l'eau à la sortie ne doit pas excéder 10,7 m/s (35 pi/s), soit environ 2 000 l/min (440 gal. imp./min) pour un diamètre de 65 mm (2 1/2 po).

Mode « attente » • Étendre une longueur de 60 m (200 pi) de tuyau d'un diamètre de 38 mm (1 1/2 po) sur une surface plane, sans changement de direction, raccordée à une sortie. La lance doit être fixée pour éviter tout mouvement imprévu; • Actionner le système de production de mousse, en disposant d'un plein réservoir d'eau, à une pression de 875 kPa (125 lb/po2); 5

• Fermer la lance lorsque le niveau du réservoir d'eau atteint la moitié; • Maintenir le régime du moteur durant dix minutes, sans assistance de l'opérateur. Aucune perte d'eau, d'air ni de mousse ne doit être observée. Après ce délai, ouvrir la lance de nouveau.

Entretien Comme tout système mécanique et électronique, les dispositifs de dosage doivent faire l'objet d'un entretien conformément aux prescriptions du fabricant. Tuyaux et accessoires Les tuyaux et raccords conventionnels sont adéquats pour la mousse de classe A, mais une vérification auprès du fabricant s'impose en cas de doute. Les diamètres de base en usage varient de 38 mm (1 1/2 po) à 77 mm (3 po). Les tuyaux et accessoires utilisés devraient être rincés à l'eau claire. L'usage continuel de la mousse entraîne une détérioration progressive des tuyaux et des joints d'étanchéité, ce qui peut conduire à un changement plus fréquent du matériel. Solution moussante La lance brouillard (diffuseur) est adéquate pour projeter une solution moussante. Toutefois, pour un foisonnement plus grand, il faut recourir à un dispositif d'aération fixé à la sortie. Mousse à air comprimé Pour la mousse à air comprimé, la lance à jet plein est généralement utilisée, avec un ajutage cylindrique de 22 mm (7/8 po) ou de 25 mm (1 po) de diamètre. Sécurité Pour les systèmes de mousse à air comprimé, la densité de la mousse diminue avec la quantité d'air introduit. Cette caractéristique apporte les avantages suivants : •

Les tuyaux sont plus faciles à manipuler durant les opérations;



Les pompiers progressent plus rapidement lors d'une attaque intérieure;



L'effort étant moindre, la réserve d'air d'un appareil de protection respiratoire isolant autonome (APRIA) s'épuise plus lentement;



La distance de projection augmente, ce qui permet une meilleure portée.

Comme dans le cas de l'eau, la présence de mousse rend les surfaces glissantes; on doit en tenir en compte lors des opérations. La mousse peut aussi cacher certains obstacles (clous, ouvertures, débris) qui constituent un danger pour les pompiers. Une attention doit également être portée aux éclaboussures sur la partie faciale des APRIA, puisqu'elles réduisent la visibilité. Autres considérations Les techniques de base demeurent les mêmes lorsque la mousse de classe A est employée pour lutter contre l'incendie (ventilation, accès aux bâtiments et toitures, etc.). Cependant, une préparation doit être prévue pour les opérations menées au moyen de mousse, afin d'assurer l'efficacité des interventions et la sécurité du personnel. 6

Par ailleurs, les indices dans la recherche des causes d'un incendie, comme les traces d'accélérant, ne sont pas nécessairement altérés par l'usage de la mousse de classe A. Puisque la quantité totale d'eau déversée est moins importante, les dégâts matériels sont moindres et le travail des enquêteurs s'en trouve facilité.

4

Sommaire des caractéristiques

Le tableau 1 présente un sommaire des caractéristiques de la mousse de classe A.

7

Tableau 1 - Mousse de classe A / Paramètres d’utilisation

8

5

Références

Les principaux documents de référence sur les concentrés de mousse de classe A et leur utilisation pour la lutte contre les incendies de structures sont : • NFPA 11 Low-, Medium-, and High- Expansion Foam - 2005; • NFPA 18 Wetting Agents - 2006; • NFPA 1145 Use of Class A Foams in Manual Structural Fire Fighting - 2006; • NFPA 1150 Foam Chemicals for Fires in Class A Fuels - 2004; • UL 162 Standard for Safety for Foam Equipment and Liquid Concentrates 1994; • USDA 5100-307 International Specification for Fire Suppressant foam for Wildland Fires, aircraft and Ground Application - Edition 2000; • COLLETTI & DAVIS Foam Firefighting Operations1 / The Essentials of Class A foam.

9

PARTIE VII ACCESSOIRES D’INTERVENTION APPAREILS DE PROTECTION RESPIRATOIRE Introduction Cette partie présente de l’information générale sur la réglementation, l’entretien et les essais relatifs aux appareils de protection respiratoire isolants et autonomes (APRIA) en usage dans les services de sécurité incendie (SSI) du Québec. Bien que ce guide porte exclusivement sur les APRIA, il est important de préciser que les bouteilles d’air de grande capacité utilisées pour le ravitaillement doivent répondre aux mêmes exigences d’identification de Transport Canada (TC) et aux mêmes examens visuels et essais que les bouteilles d’APRIA. Il en est de même pour les exigences sur la qualité de l’air comprimé respirable qu’elles contiennent.

1

Bouteilles d’air comprimé respirable

1.1

Réglementation



Les bouteilles d’air comprimé respirable sont assujetties à la réglementation de Transport Canada et doivent être munies d’une inscription TC indiquant : · le numéro de permis pour chaque type de bouteille; · la pression d’utilisation, la date de fabrication et le numéro de série.



Les bouteilles d’air comprimé respirable fabriquées avant 1993 comportent une inscription DOT. Aucune bouteille non conforme ne doit être utilisée, à savoir : · une bouteille sans l’inscription TC (fabriquée depuis 1993); · une bouteille sans l’inscription DOT (fabriquée avant 1993).

1.2 Description Types • Plusieurs types de bouteilles sont utilisés pour contenir l’air comprimé respirable des appareils de protection respiratoire : Acier : Aluminium : Composite : Semi-composite :

Elles sont constituées entièrement d’acier (en usage, mais ne sont plus fabriquées); Elles sont constituées d’aluminium; Elles sont constituées d’aluminium complètement enveloppé de fibre de carbone, de fibre de verre ou de kevlar; Elles sont constituées d’aluminium renforcé dans la partie centrale de fibre de carbone, de fibre de verre ou de kevlar.

Durée de vie •

Les bouteilles en acier et en aluminium peuvent être utilisées tant qu’elles satisfont aux exigences de l’examen visuel (externe et interne) et à celles de l’essai hydrostatique, c’est-àdire celui qui sert à vérifier leur intégrité sous pression interne d'eau.



La durée de vie des bouteilles en composite et en semi composite est de quinze ans, tant qu’elles satisfont aux exigences de l’examen visuel (externe et interne) et à celles de l’essai hydrostatique.

Identification •

L’identification des bouteilles est importante, surtout lors d’opérations d’entraide. Le SSI devrait se conformer aux instructions du manufacturier avant d’apposer toute étiquette ou pièce d’identification sur une bouteille. Les inscriptions nominales de la bouteille doivent être visibles en tout temps.



Il est recommandé de consulter les instructions du fabricant avant l’application de peinture, de solvant ou de tout produit ou toute étiquette pouvant altérer la surface externe d’une bouteille.



Certains fabricants offrent la possibilité d’intégrer une pièce d’identification sur la surface de bouteilles en composite. Cet aspect devrait être pris en compte lors du renouvellement des équipements.

Gaine protectrice •

Toute gaine protectrice doit être homologuée avant son utilisation avec une bouteille.

1.3 Capacité Capacité nominale Trois capacités nominales de bouteilles sont conformes pour la lutte contre l’incendie : Volume d’air

Pression

Autonomie (1)

45 pi3

(2 216 lb/po2)/15 280 kPa

30 min

1270 L

(4 500 lb/po2)/31 000 kPa

66 pi3 1870 L

(3 000 lb/po2)/21 000 kPa (4 500 lb/po2)/31 000 kPa

45 min

87 pi3 2460 L

(4 500 lb/po2)/31 000 kPa

60 min

(1) L’autonomie varie d’un utilisateur à l’autre et est donnée à titre indicatif. Cette durée est établie sur la base d’une valeur théorique de consommation d’air de 40 L/min (NIOSH), qui peut atteindre 100 L/min (NFPA) en fonction de l’effort fourni. À un tel niveau de consommation, l’autonomie est de beaucoup réduite.

2

1.4

Mise en service



Lors de l’acquisition d’une bouteille neuve, il est recommandé d’exiger du fournisseur le rapport d’analyse de l’air pour s’assurer de sa qualité, ainsi que les résultats de l’examen visuel (interne et externe). À défaut d’obtenir de tels documents, un examen visuel interne ainsi qu’un remplissage sont indiqués, même si cet examen n’est pas obligatoire.



L’examen visuel externe doit être effectué par le SSI au moment de la mise en service.

1.5

Interchangeabilité

Pour assurer des opérations sécuritaires, les pratiques minimales suivantes doivent être respectées : AVANT L’INTERVENTION •

Les APRIA placés à bord d’un véhicule d’intervention, destinés à la lutte contre l’incendie, doivent être assemblés de manière à satisfaire les exigences du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) et celles de la National Fire Protection Association (NFPA).



Cet équipement ne doit faire l’objet d’aucune modification ou altération pouvant affecter son intégrité et son rendement.

PENDANT L’INTERVENTION •

Pendant une intervention, notamment lors d’opérations d’entraide, toute bouteille de réserve peut être utilisée pourvu qu’elle satisfasse les exigences du NIOSH et celles de la NFPA et qu’elle puisse être installée sur l’APRIA, sans raccord, adaptateur ou accessoire d’appoint.

APRÈS L’INTERVENTION •

Après avoir utilisé un APRIA, on doit procéder à sa remise en service en l’assemblant conformément à la section Avant l’intervention.

1.6

Changement d’air

Fréquence Bouteilles en acier •

En vertu du RSST, qui fait référence à la norme CAN/CSA-Z94.4-93 Choix, entretien et utilisation des respirateurs, le changement d’air doit s’effectuer minimalement aux trois mois afin d’éviter l’oxydation, c’est-à-dire la formation de rouille.

Bouteilles en aluminium, en composite et en semi-composite • 3

L'édition 2002 de cette norme stipule qu'au moins un changement d’air par année doit être effectué. Cette prescription constitue la règle de bonne pratique pour ces bouteilles.

Remplissage •

Une bouteille ne devrait pas être complètement vidée de son air en vue du remplissage, cette pratique comportant un risque de contamination. Le cas échéant, un examen visuel interne s’impose.



Le remplissage doit s’effectuer à un taux de pression moyen qui n’excède pas 300 lb/po2 /min (2 000 kPa/min), à moins d’indication contraire du fabricant. La bouteille devrait être placée dans un dispositif pare-éclats par mesure de sécurité.



Une bouteille ne doit pas être remplie à une pression excédant la pression maximale spécifiée sur l’étiquette.

1.7

Qualité de l’air

Air comprimé respirable •

En vertu du Règlement sur la santé et la sécurité du travail (RSST), l’air comprimé respirable ainsi que les systèmes de production et de distribution de cet air doivent satisfaire de la norme CAN/CSA- Z180.1-00 Air comprimé respirable et systèmes connexes.

Échantillonnage •

L’analyse de l’air d’un système de production d’air comprimé respirable doit être effectuée au moins tous les six mois.



Les résultats de cette analyse doivent être consignés par l’employeur dans un registre qui doit être conservé durant au moins cinq ans.



Un certificat de qualité de l’air doit être affiché à proximité d’un système de production.

1.8

Entretien, examens et essais

Entretien général •

Le SSI doit s’assurer que son personnel ou celui du centre de service qui réalise l’entretien des bouteilles (robinet, mise à niveau, réparation), y compris l’entretien suivant l’examen interne, a la certification appropriée du manufacturier.



L’entretien et les réparations doivent être effectués selon les instructions du fabricant.

4

Examen visuel Externe •

La norme CAN/CSA-Z94.4-93 exige un examen visuel externe après chaque utilisation et avant le remplissage. Toute gaine protectrice doit être retirée lors de l’examen visuel externe. Cet examen doit se faire selon les prescriptions du fabricant et par du personnel qui a une formation appropriée.



Une bouteille qui présente une anomalie (enduit d’origine inconnue, trace de choc, usure anormale, fissure) ou un signe qui porte à croire que son intégrité peut être compromise doit être mise hors service et faire l’objet d’une inspection complète.



Toute étiquette endommagée ou mal placée sera retirée lors de l’examen visuel d’une bouteille. L’identification de la bouteille devra être refaite conformément aux instructions du fabricant.

Interne •

La même norme exige un examen visuel interne par année et dès que l’on vide complètement la bouteille.

Essai hydrostatique •

En vertu des exigences de Transport Canada qui portent sur la norme CAN/CSA B339-08 et selon le type de bouteille, l’essai hydrostatique en vue de la requalification doit avoir lieu aux fréquences suivantes : • Acier et aluminium : une fois aux cinq ans; • Composite et semi-composite : une fois tous les trois ans ou cinq ans, selon la spécification du fabricant.



Les firmes qui réalisent les essais hydrostatiques doivent avoir une certification TC à cet effet et consigner les résultats dans un registre.

Essai Visuel Plus Cette inspection plus poussée, basée sur les courants de Foucault, n’est pas obligatoire. Elle permet de déceler des signes de fatigue qui ne sont autrement pas apparents. Cet examen est recommandé aux fréquences suivantes :

5



Lors de l’essai hydrostatique de toutes les bouteilles.



Annuellement, pour les bouteilles en composite et les bouteilles en aluminium de fabrication antérieure à 1990.

Mise hors service Une bouteille doit être retirée du service lorsqu’elle échoue l’une des épreuves suivantes : • • •

l’examen visuel externe ou interne (retrait temporaire); l’essai hydrostatique; l’essai Visuel Plus.

1.9

Entreposage

Véhicule d’intervention •

Aucune restriction sur le rangement des bouteilles, pourvu qu’elles soient solidement arrimées dans un compartiment prévu pour le transport.

En caserne : bouteilles pleines (réputées en service) •

Aucune restriction sur le rangement des bouteilles, du moment que le robinet des bouteilles est à l’abri des chocs et dommages.

En caserne : bouteilles hors service (retirées de manière temporaire) •

Entreposage vertical, à pression réduite, dans un endroit séparé des bouteilles en service; les bouteilles hors services doivent avoir été bien identifiées comme telles.



Les bouteilles devraient être entreposées dans un endroit sec et où la température est normale.

2

Appareils de protection respiratoire

2.1

Réglementation



La Section VI du RSST, intitulée Équipement individuel de protection respiratoire, contient certaines exigences en lien avec ce type d’appareils. Le choix, l’entretien et l’utilisation de l’équipement doivent être conformes à la norme CAN/CSA-Z94.4-93 Choix, entretien et utilisation des respirateurs.



Toujours en vertu du RSST, l’employeur doit respecter les normes qui y sont prescrites et s’assurer que le travailleur porte un équipement de protection respiratoire prévu au Guide des appareils de protection respiratoire utilisés au Québec, produit par l’ Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). Pour les services de sécurité incendie, ce document fait référence à la norme NFPA 1981 Open-Circuit Self-Contained Breathing Apparatus (SCBA) for Emergency Services.



Pour ce qui est des principes de base en protection respiratoire, le Guide pratique de protection respiratoire également produit par l’IRSST constitue une référence utile.

6

2.2

Description

Appareil de protection respiratoire isolant et autonome (APRIA) •

Un appareil de protection respiratoire dont l’air respirable provient d’une bouteille portée par l’utilisateur, muni d’une partie faciale de type masque complet. Un système à circuit ouvert permet à l’air expiré d’être rejeté dans le milieu ambiant.

Appareil à adduction d’air •

Un appareil de protection respiratoire dont l’air respirable provient d’une réserve qui alimente l’utilisateur au moyen d’une ligne d’amenée, c’est-à-dire une conduite d’alimentation. Ce type d’appareil n’est pas destiné à la lutte contre l’incendie à l’intérieur d’un bâtiment, mais plutôt à certains sauvetages techniques ou à des opérations à partir de la nacelle d’un appareil d’élévation conçu à cet effet.



Un appareil à adduction d’air doit être muni d’une bouteille d’appoint offrant une réserve d’air de cinq, dix ou quinze minutes en cas d’évacuation d’urgence.

2.3

Certification

NIOSH (général) •

Tout appareil de protection respiratoire doit satisfaire les exigences du National Institute for Occupational Safety and Health (NIOSH) pour être reconnu.



L’utilisation d’accessoires de rechange qui ne sont pas d’origine ou qui ne sont pas disponibles fait en sorte qu’un appareil n’est plus reconnu.

NFPA (lutte contre l’incendie) •

Les APRIA utilisés pour la lutte contre l’incendie doivent être conformes aux exigences de la norme NFPA 1981.

2.4

Entretien, examens et essais

Entretien général •

La fréquence et la nature des vérifications varient d’un fabricant à l’autre. Le programme de maintenance d’un APRIA doit donc être conforme au manuel d’entretien du fabricant.



Le nettoyage et l’entretien du détendeur, des tuyaux, du harnais, des sangles, du support et de la partie faciale doivent être effectués au moyen des produits spécifiés et des indications fournies par le fabricant.

7

Ajustements et réparations mineures •

Des réparations mineures et des réglages de base décrits au manuel d’entretien du fabricant peuvent être réalisés par les membres d’un SSI, lorsque ceux-ci ont reçu une formation.



Les fabricants et représentants autorisés peuvent offrir des séances pratiques afin de permettre aux membres d’un SSI d’acquérir les habilités requises.



Pour des travaux dont la portée dépasse les indications du manuel d’entretien, la réparation doit être effectuée par un technicien qualifié, dans un centre de service autorisé par le manufacturier.



Des réparations improvisées de même que l’usage de pièces autres que celles d’origine constituent un risque pour la sécurité de l’utilisateur et pourraient affecter la garantie et la certification de l’équipement.

Examen visuel •

Un examen visuel doit avoir lieu avant et après chaque utilisation, avec nettoyage complet et remise en état selon les exigences du fabricant.

Essai fonctionnel •

Conformément à la norme NFPA 1981, un appareil de protection respiratoire doit faire l’objet d’un essai fonctionnel (benchtest) au moins une fois par année, à moins d’indications contraires du manufacturier.

Essai quantitatif •

L’essai quantitatif (fit test) est décrit dans la norme CAN/CSA-Z94.4-93. Afin de satisfaire les exigences de la LSST, il est fortement recommandé que l’employeur réalise un (1) essai quantitatif lors de la mise en service d’un nouvel appareil et une fois par année, par la suite. L’essai est aussi indiqué si l’on observe un changement de physionomie de l’utilisateur.



L’essai ne vise pas à mesurer le rendement d’un APRIA, mais à vérifier l’ajustement de sa partie faciale au visage d’une personne.



Ce test est réalisé chez un consultant ou un fournisseur de service, au moyen d’un dispositif mécanique. Il est possible de louer un appareil afin d’effectuer l’essai en régie.



Un utilisateur devrait porter uniquement la partie faciale pour lequel le test s’est avéré concluant. L’usage d’une partie faciale non hermétique expose l’utilisateur à un contact avec des substances nocives et à une diminution accentuée de son autonomie en air.

Mise hors service Un appareil de protection respiratoire doit être mis au rancart dans les cas suivants : • 8

Lorsque son débit d’air n’atteint pas 103 L/min, valeur exigée à la norme NFPA 1981;



3

Lorsqu’il nécessite une réparation pour laquelle les pièces de rechange du fabricant ne sont plus disponibles.

Sigles et acronymes

Les sigles et acronymes suivants sont utilisés dans le présent document: APRIA

Appareil de protection respiratoire isolant et

autonome CSA CSST DOT IRSST LSST NFPA NIOSH RSST SSI TC

Canadian Standard Association Commission de la santé et de la sécurité du travail Department of Transportation Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail Loi sur la santé et la sécurité du travail National Fire Protection Association National Institute for Occupational Safety and Health Règlement sur la santé et la sécurité du travail Service de sécurité incendie Transport Canada

4

Références

Lois, règlements et guides • • • • • •

Loi sur la santé et la sécurité du travail Règlement sur la santé et la sécurité du travail Guide des appareils de protection respiratoire utilisés au Québec, publié par l’IRSST Guide pratique de protection respiratoire, publié par l’IRSST Manuel de lutte contre l’incendie et d’intervention en matières dangereuses (5e édition), publié par l’International Fire Service Training Association Fiche technique no 22, publiée par l’APSAM

Normes canadiennes/CSA • • •

CAN/CSA Z94.4-93 : Choix, entretien et utilisation des respirateurs CAN/CSA Z180.1-00 : Air comprimé respirable et systèmes connexes CAN/CSA B339-08 : Bouteilles à gaz cylindriques et sphériques et tubes pour le transport des marchandises dangereuses

Le site Internet de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) fournit un accès gratuit aux normes CSA : http://www.csst.qc.ca/lois_reglements_normes_politiques/Pages/projet_pilote_acces_normes_csa.aspx

9

Normes américaines/NFPA • NFPA 1500 Fire Department Occupational Safety and Health Program; • NFPA 1981 Open-Circuit Self-Contained Breathing Apparatus (SCBA) for Emergency Services NIOSH Pour accéder à la matrice NIOSH (site Internet de la CSST / www.prot.resp.csst.qc.ca): Dans la section Recherche d’appareils, cliquer sur l’hyperlien donnant accès au site du NIOSH pour accéder à la base de données dans la section Certified Equipment List / Searchable Certified Equipment List / 13 F – Self-Contained Breathing Apparatus (SCBA). 5

Membres du sous-comité sur les appareils de protection respiratoire isolants et autonomes

ASSOCIATION DES CHEFS EN SÉCURITÉ INCENDIE DU QUÉBEC M. Bernard Dallaire, Service de sécurité incendie, Alma M. Jocelyn Demers, Service de sécurité incendie, Saint-Hyacinthe

ASSOCIATION PARITAIRE POUR LA SANTÉ ET LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL, SECTEUR AFFAIRES MUNICIPALES Mme Élaine Guénette, conseillère

COMMISSION DE LA SANTÉ ET DE LA SÉCURITÉ DU TRAVAIL M. Michel Gagné, chimiste, Direction de la prévention - inspection M. Jean-Pierre Jobin, ingénieur, Direction de la prévention – inspection MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE M. Philippe Jobin, conseiller en sécurité incendie, Directions des opérations M. Jacques Tardif, ingénieur, Direction des opérations FOURNISSEURS DE SERVICES ET D’ÉQUIPEMENTS Nous tenons à remercier les fournisseurs de services et d’équipements suivants de leur collaboration : ACR Canada - La Boutique du Plongeur Ltée. Aréo-Feu Boivin et Gauvin CMP Mayer CompAir Draeger Safety Canada Ltée. MSA Scott Safety Sécurité Maska

10

ANNEXE A

LISTE DES MEMBRES ET COORDONNÉES DES PARTENAIRES

______________________________________________________________________________________

MEMBRES DU COMITÉ TECHNIQUE SUR LES VÉHICULES D’INTERVENTION EN SÉCURITÉ INCENDIE

ASSOCIATION DES CHEFS EN SÉCURITÉ INCENDIE DU QUÉBEC (ACSIQ) M. Bernard Dallaire M. Jocelyn Demers M. Jacques Desrosiers M. Claude Migneault M. Michel Morin

Service de sécurité incendie, Alma Service de sécurité incendie, Saint-Hyacinthe MRC des Maskoutains Service de sécurité incendie, Saint-Pascal ACSIQ

CGI inc. M. Jean K. Deku M. Robert Duval

Directeur, services aux municipalités Ingénieur, services aux municipalités

LABORATOIRE DES ASSUREURS DU CANADA (ULC) M. Marc Sauvé M. Jean P. Bélanger

ULC ULC

AUTRES REPRÉSENTANTS M. Louis P. Beaulieu M. Paul-Eugène Briand M. Jacques Caron M. Jean Langevin M. Michel Maillé

AXA Assurances Gestion des équipements, Ville de Québec Fédération québécoise des municipalités (FQM) Union des municipalités du Québec (UMQ) Service de sécurité incendie de Montréal (SSIM)

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC M. Jacques Tardif M. Jacques Vary

Service de l’analyse et des politiques Service du soutien à l’organisation municipale en sécurité incendie

________________________________________________________________________

COORDONNÉES DES PARTENAIRES

LABORATOIRE DES ASSUREURS DU CANADA (ULC) Pour toute information sur les procédures d’homologation, d’attestation de performance et d’essais annuels, sur les ateliers de formation destinés aux mécaniciens et responsables de l’entretien des véhicules, communiquez avec : M. Jean P. Bélanger Superviseur, Service de l’équipement incendie Laboratoire des assureurs du Canada 6505, autoroute Transcanadienne, suite 330 Saint-Laurent (Québec) H4T 1S3 Tél. : (514) 363-5941 ou sans frais 1 866 937-3852 Courriel : [email protected]

GROUPE CGI Pour toute information sur le classement d’assurance concernant les véhicules de lutte contre l’incendie, communiquez avec : M. Jean K. Deku Associé et chef de service SIAI et services aux municipalités Gestion des fonctions d’assurance 1611, boul. Crémazie Est, 3e étage Montréal (Québec) H2M 2P2 Tél .: (514) 735-0312, poste 3430 ou sans frais 1 800 363-9465 Courriel : [email protected]

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC Pour toute information sur le contenu du présent guide et les activités du comité, communiquez avec : M. Jacques Vary, responsable du comité Conseiller en sécurité incendie Service du soutien à l’organisation municipale en sécurité incendie 2525, boul. Laurier, 6e étage, Tour du Saint-Laurent Sainte-Foy (Québec) G1V 2L2 Tél. : (418) 646-6185 ou sans frais 1 866 702-9214 Téléc. : (418) 643-2623 Courriel : [email protected]

______________________________________________________________________________________

MEMBRES DU SOUS-COMITÉ SUR LES POMPES PORTATIVES

ASSOCIATION DES CHEFS EN SÉCURITÉ INCENDIE DU QUÉBEC (ACSIQ) M. Bernard Dallaire M. Jocelyn Demers M. Claude Migneault

Service de sécurité incendie, Alma Service de sécurité incendie, Saint-Hyacinthe Service de sécurité incendie, Saint-Pascal

LABORATOIRE DES ASSUREURS DU CANADA (ULC) M. Marc Sauvé

Directeur de comptes

FOURNISSEURS ET CONSULTANTS M. Alain Côté M. Dominique Maillet M. Alain Parent Mme Hélène Picard M. Michel Roy M. Jacques Thibault M. Stéphane Thibault

Alain Côté Consultant inc. C.E. Thibault inc. Aréo-Feu ltée Aréo-Feu ltée Aréo-Feu ltée Jacques Thibault inc. C.E. Thibault inc.

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC M. Jacques Tardif M. Jacques Vary

Service de l’analyse et des politiques Service du soutien à l’organisation municipale

________________________________________________________________________

______________________________________________________________________________________

MEMBRES DU GROUPE DE TRAVAIL SUR LA MOUSSE DE CLASSE A

ASSOCIATION DES CHEFS EN SÉCURITÉ INCENDIE DU QUÉBEC (ACSIQ) M. Jean-Claude Bolduc M. Daniel Brazeau M. Serge Collins M. Jocelyn Demers M. Jacques Fortin M. François Lelièvre M. Michel Morin

Service de sécurité incendie, Montmagny Service de sécurité incendie, MRC de D’Autray Service de sécurité incendie, Sherbrooke Service de sécurité incendie, Saint-Hyacinthe Service de sécurité incendie, Saint-Charles-Borromée Service de sécurité incendie, Shawinigan Directeur général, ACSIQ

AUTRES REPRÉSENTANTS M. Jean Bélanger M. Sylvain Carrière M. Guy Gosselin M. Jean-Guy Laterreur M. Michel Sabourin

Laboratoire des assureurs du Canada Service de sécurité incendie, Montréal Service de protection contre l’incendie, Québec Service de protection contre l’incendie, Québec École nationale des pompiers du Québec

MINISTÈRE DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE DU QUÉBEC M. Gilles Lemieux M. Jacques Tardif M. Jacques Vary

Directeur du développement Service de l’analyse et des politiques Service du soutien aux régions

________________________________________________________________________

ANNEXE B

SPÉCIMENS DE PLAQUES D’HOMOLOGATION

FIGURE B-1

Plaque d’homologation / Autopompe (Pumper)

FIGURE B-2

Plaque d’homologation / Minipompe (Light attack fire fighting vehicle)

FIGURE B-3

Plaque d’homologation / Véhicule remis à neuf (Rebuilt)

FIGURE B-4 Plaque d’homologation / Camion-Citerne (Tanker)

FIGURE B-5 Plaque d’homologation / Appareil aérien (Aerial device)

ANNEXE C

FORMULAIRES ULC ATTESTATIONS DE PERFORMANCE ET ESSAIS ANNUELS

ATTESTATIONS DE PERFORMANCE

selon le Tableau des critères d'essais et d'épreuves de performance des vehicules d'intervention. DGSC / DSI / JJV 05-2002 / Rev. 25-02-2003

Partie 1

Information générale

Date: Projet # Lecture de l'odomètre No de vignette SAAQ: Type de vehicule: Camion déjà homologué ULC

Partie 2

Élévation du site Press. Barométrique Km

oui

non

metres Kpa

Temp. ambiante

Débit nominal Litres Si oui le numéro de plaque:

Détails de construction des composantes majeures

Fabriqué par: Année de fabrication Client: Adresse du client:

Numéro de série: Représentant du client:

Fabricant chassis:

Numéro de modèle:

Fabricant moteur:

Numéro de modèle:

Numéro de série:

Fabricant pompe:

Numéro de modèle: Ratio moteur à pompe: Ratio moteur à la prise compte-tours:

Numéro de série:

Partie 3

Celcius

No série:

Test de succion

Le boyau d'entrée doit mesurer au moins 6m, au bout duquel un couvercle est installé. Avec l'amorceur, développer une succion de 75KPa. La chute de succion sur une période de 10 minutes, ne doit pas excéder 34KPa aux altitudes inférieures à 300m. Sect 12.3.1 Le temps alloué pour amorcer la pompe est de 30 secondes et de 45 secondes pour les capacités de 6000 litres et plus. Sect. 12.3.1.2

Élévation de la pompe par rapport au niveau d'eau:

Succion maximale développée:

Kpa

Temps requis pour amorcer avant le test:

Partie 4

mètres

sec

Diam. Boyau d'entrée Longueur boyau:

mm m

Perte en 10 min

Kpa

Temps requis pour amorcer après le test:

sec

Essais de pompage test no 1

Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1150KPa à la capacité Les tests 1 et 2 doivent être fait sans ravitaillement d'essence. Sect 12.3.2 Régime de Régime du Configurati Dia. de la Temps Pression Débit Pression de Lecture du Pression Lecture la pompe moteur on de la Min Pitot Kpa l/min débit Kpa manovacuo nette à la prise buse (mm) Rpm Rpm pompe mètre KPa pompe KPa compte(Parallèle tours Rpm ou Série) 0 1150 10 1150 (Pression nette à la pompe= Pression de débit (KPa) + ( Lecture du manovacuomètre (KPa)/2 )

de la pompe Ratio Moteur à pompe

Essais de pompage test no 2 Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1000KPa à la capacité de la pompe Les tests 1 et 2 doivent être fait sans ravitaillement d'essence. Sect 12.3.2 Temps Pression Débit Pression de Lecture du Pression Lecture Régime de Régime du Configurati Dia. de la Ratio buse (mm) Moteur Min Pitot Kpa l/min débit Kpa manovacuo nette à la prise la pompe moteur on de la à pompe mètre KPa pompe KPa compteRpm Rpm pompe tours Rpm (Parallèle ou Série) 120 1000 (Pression nette à la pompe= Pression de débit (KPa) + ( Lecture du manovacuomètre (KPa)/ 2 )

Essais de pompage test no 3 Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1350KPa à 70% de la capacité de l Temps Min

30

Pression Débit Pitot Kpa l/min

Pression de Lecture du Pression Lecture Régime de Régime du débit Kpa manovacuo nette à la prise la pompe moteur mètre KPa pompe KPa compteRpm Rpm tours Rpm

Configurati Dia. de la Ratio buse (mm) Moteur on de la à pompe pompe (Parallèle ou Série)

1350 (Pression nette à la pompe= Pression de débit (KPa) + ( Lecture du manovacuomètre (KPa)/2 )

Essais de pompage test no 4 Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1700KPa à 50% de la capacité de l Temps Min

30

Pression Débit Pitot Kpa l/min

Pression de Lecture du Pression Lecture Régime de Régime du débit Kpa manovacuo nette à la prise la pompe moteur mètre KPa pompe KPa compteRpm Rpm tours Rpm

Configurati Dia. de la Ratio on de la buse (mm) Moteur pompe à pompe (Parallèle ou Série)

1700 (Pression nette à la pompe= Pression de débit (KPa) + ( Lecture du manovacuomètre (KPa)/2 )

Essais de pompage test no 5 Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1000KPa à la capacité maximale d Temps Min

A B

Pression Débit Pitot Kpa l/min

Pression de Lecture du Pression Lecture Régime de Régime du débit Kpa manovacuo nette à la prise la pompe moteur mètre KPa pompe KPa compteRpm Rpm tours Rpm

1000 1000 (Pression nette à la pompe= Pression de débit (KPa) + (Lecture du manovacuomètre (KPa)/2 )

Configurati Dia. de la Ratio buse (mm) Moteur on de la à pompe pompe (Parallèle ou Série)

Partie 5

Test de la soupape de décharge

L'augmentation de pression ne doit pas excéder 200KPa Sect. 12.3.4.1 Réglage de Pression

600 KPa

1000 KPa

1700 KPa

(KPa)

Partie 6

Test de débit d'eau du réservoir

À un débit constant d'au moins 675L/min pour un réservoir de moins que 1800L et de 900L/min pour un reservoir de 1800 L ou La pompe doit évacuer un minimum de 80% de l'eau Pitot

Débit

Temps requis

Pression KPa

Litres par minute

Décharge (minutes)

Partie 7

Total Capacité du Dia. De la Déchargé réservoir buse litres

litres

(mm)

Moteur : Vitesse régulée à vide

Doit rencontrer les spécifications du fabricant. Sect 3.2.1.2. Sans charge:

rpm

Température du liquide de refroidissement du moteur et pression de l'huile Doit rencontrer les spécifications du fabricant. Sect 3.2.3.2 Température moteur: Pression de l'huile:

Partie 8

87 Celcius (Durant le test de 1000KPa) 470 Kpa (Durant le test de 1000KPa)

Pesée

Exigence: Un poids de 1125Kg pour les autopompes et un poids de 850 Kg pour les camions-citerne doivent simuler l'équipem Si l'équipement de combat d'incendie complet est fourni au test, on peux omettre d'ajouter les poids ci-haut mentionnés.MSP 0 Tous les réservoirs doivent être pleins; essence, eau et mousse si applicable. Un poids de 90Kg pour chaque passager doit êt Jusqu'à 450 Kg (5 passagers). Sect 3.1.4 Poids ULC

Équipements du service d'incendie

Nom et emplacement de la balance: Date de calibration:

PTAC Poids total Poids total Capacité du (Ref.) Kg du véhicule du véhicule réservoir Kg après d’eau en vidange du litres réservoir d’eau

Répartition des poids PTAC (Ref.)

Poids enregistré

% du total

Kg

Kg

Vehicle Poids (Kg)

Grandeur des pneus

Poids maximum autorisé sur les pneus Kg

Essieu avant Essieu arrière

Partie 9

Test de route

Justesse de l'odomètre Un repère de un kilomètre est utilisé pour mesurer la justesse de l'odomètre en faisant deux passages à 80 Km/h (temps requis: 45 secondes) et deux passages à 50 Km/h (temps requis: 72 sec) Sect 11.2.1 - 11.

50 Km/h

80 Km/h

Passage 1 Passage 2

Accélération et vitesse de pointe

0-55 km/h

Km/h

Passage 1

Vitesse maximale maintenue pendant 1 minute

Passage 2

Vitesse maximale maintenue pendant 1 minute

Angle de départ et empattement Requis: Un angle de départ doit avoir au moins 8 degrés quand le véhicule a une charge normale. La hauteur de dégagement du sol doit être de 200mm.Sect 3.7.4 and 3.7.3 TAN A = a/b a/b=

0,232558

Roue arrière 20

a A A b

Angle de départ Dégagement Empattement

13,09 degrés mm mm

86

Test de freinage Les freins de service doivent arrêter le véhicule chargé à pleine capacité sur une distance maximale de 9 mètres Sect.3.7.1.6 Frein de stationnement acceptable oui Frein de service acceptable oui non Frein d'urgence ou axilières acceptable oui 35 km/h à 0 km/h en 9 metres

Partie 10

oui

non non

non

Ne s'applique pas Distance:

mètres

Entrées et sorties

Une entrée, ou plus, d'un diamètre suffisant pour permettre à la pompe d'opérer à sa pleine capacité. Deux entrées peuvent être utilisées pour une pompe d'une capacité de 5000 litres et plus. Une sortie de 65mm est requise pour chaque 1000 litres de la capacité de la pompe. Des drains doivent être accessibles pour chaque sorties. Sect 4.2.3, 4.2.4 No d'entée principale: 2

Dia.: 152mm

Entrées additionelles: 4

Dia.: 65mm

No de sorties 65 mm: Canon: oui

non

oui

non

Dia:

No de sorties 38 mm:

Nombre additionel de sorties: 1

Dia.: 100mm

Dia.: 75mm

Toutes les sorties ont un bouchon protecteur: Drains accessibles: oui non

Partie 11

Crépine à l'entrée de la pompe

oui

non

Benne à boyaux

Requis: le véhicule doit avoir une benne d'une dimension de 1.55 mètre cube. Sect 5.2.1 Toutes les données doivent être en mètres Principal

Longueur:

Largeur:

Profondeur:

Secondaire Secondaire

Longueur: Longueur:

Largeur: Largeur:

Profondeur: Profondeur:

0 Total:

0

mètre cube 0

Partie 12 Liste de points Construction de la cabine Les sirènes et le klaxon doivent être installés sur la partie la plus basse de la cabine. Le contrôle doit être accessible du siège du conducteur et du passager. Sect 3.5.7.5, 3.5.7.6 Dispositif prévenant un désengagement accidentel de la pompe. Sect 4.3.2.2 Les lumières de compartiments doivent être fonctionnelles. Sect 3.5.7.3 Les appuis-têtes et les sièges doivent être adaptés pour les appareils respiratoires autonomes. Sect 3.6.5.1 La hauteur libre pour la tête à chacun des siège doit être d'au moins 940mm, entre le siège et le plafond, le coussin du siège étant enfoncé de 25m Les sièges doivent assurer une largeur d'au moins 560mm aux épaules. Les coussins des sièges doivent mesurer au moins 458mm de largeur, et 381 mm de profondeur mesuré entre le bord avant du coussin et la surface du dossier. Sect 3.6.5.1

Les instruments suivants doivent être visible de la place du conducteur Requis par: The Canadian Motor Vehicle Safety Standard. Sect 3.1.1.1 Indicateur de vitesse Odomètre Jauge de pression d'huile Jauge de température du moteur Voltmètre

Chassis construction Présence de deux crochets de remorquage (un devant l'autre derrière). Sect 3.7.8 Présence de tapis amovibles non métaliques dans les compartiments et la benne à boyaux. Sect 5.2.1 Présence des feux d'intersection à l'avant et à l'arrière aux extrémités du véhicule. Sect 3.5.7.4 Présence de drains et d'aération dans chacun des compartiments. Sect 3.6.1.1 Compartiment a batterie Présence de gyrophares visibles de 360 degrées. Sect 3.5.7.1 Présence d'éclairage au poste d'opérateur ainsi que dans chacun des compartiments. Sect 3.5.7.2 Présence d'une chaine de retenue pour la clé de contact, si applicable. Sect 3.5.6.1 Présence d'une bande réfléchissante de 100mm sur 60% du périmètre à une hauteur maximale de 1525mm du sol. Sect 3.8.3 Présence de plaque d'identification de chacun des contrôles, incluant entrées et sorties. Sect 6.3.2.3 Présence et fonctionnalité de l'arrêt d'urgence du moteur. Sect 3.3.3 Présence de protection anti-corrosive sur les pôles de batteries. Sect 3.5.5.13 Cote du chauffeur Manomètres de pression et manovacuomètre d'un minimum de 115mm de diamètre. Manovacuomètre -100 jusqu'à 2000 Kpa; en pression de 0 to 2000 KPa. Sect 4.4.2 Un compte-tours fixe doit être rapidement et facilement accessible au poste d'opérateur pour permettre une lecture avec le compte-tours étalonné. Sect 4.4.3.1

Le système d'échappement doit être positionné pour éviter tout dommage à l'équipement électrique et inconvénient à l'opérateur. Sect 3.4 Tous les circuits électriques doivent être fait avec du câble multi-brins et capable de supporter la capacité du circuit électrique. Sect 3.5.2.1 Tous les circuits doivent être à l'épreuve de l'eau, identifiés et protégés des surcharges de courant. Ils doivent être accessibles et protégés de la chaleur excessive, de l'huile, de l'eau et de tout dommage physique. Sect 3.5.2.1, 3.5.2.2 Les batteries doivent être installées sécuritairement et protégées contre la vibration, l'eau et la chaleur. Sect 3.5.4.1, 3.5.4.2 Le compartiment à batteries doit être ventilé adéquatement; accessible facilement pour examen, test et entretien. Sect 3.5.4.3 Le compartiment à batteries doit être fait ou recouvert d'une protection contre l'acide. Sect 3.5.4.4 Un avertisseur de marche arrière doit être audible. Sect 3.5.7.5 Toutes les marches doivent être construites d'un métal anti-dérapant d'une épaisseur suffisante. Sect 3.6.3.1 Les dimensions des marches doivent être: 200mm minimum de profondeur, 225cm minimun de surface, espace vertical maximal entre les marches: 460mm

la première marche en partant du sol, 610mm maximum. Sect 3.6.3.1 Les rampes doivent être protégées contre la corrosion. Elles doivent être à un minimum de 50mm de la carosserie, anti-dérapantes et être disposées de façon à ce que les boyaux ne s'abiment pas. Sect 3.6.4.1 Inspection visuelle de la carosserie du véhicule excluant le chassis. MSP Rev. 01-2003 Bonne Commentaires: Exactitude des indicateurs de débit pour chacunes des sorties. MSP Rev.01-2003 Système d'interverrouillage fonctionnel et conforme selon le bulletin de l' APSAM Hiver 2002

Construction du réservoir Présence de déflecteurs dans le réservoir tel que décrit en Sect 7.1.2 L'évacuation du tuyau de débordement doit se vider derrière l'essieu arrière. Sect 7.2.4 Évent d'un diamètre minimum de 77mm pour le débordement et la ventilation du réservoir. Sect 7.2.4 Indicateur de niveau d'eau visible du poste d'opérateur Sect 7.2.6

Partie 13 Test de performance du système électrique Test de la capacité de réserve Couper le moteur et laisser le minimum de charge électrique sous tension pour une période de 10 minutes. Après cette période, la batterie devra avoir une charge suffisante pour pouvoir redémarer le moteur. NFPA 1901 - 1991 Edition Sec 11-14.3.1 Résultat:

Performance de l'alternateur Le moteur au ralenti, sans chargeur activé, avec un minimum d'appareils électriques en fonction. Aucune baisse de tension ne doit être enregistrée. NFPA 1901 - 1991 Edition Sec 11-14.3.2 Résultat:

Partie 14

Observations

Données par:

Date:

Révisé par:

Date:

ESSAIS ANNUELS

Test annuel des autopompes et citernes Selon le tableau No 1 des critères d’essais et d’épreuve de performance des véhicules d’intervention révision 21-04-2004.

Partie 1 Information générale Date :

Type de véhicule :

Ville :

Année de fabrication :

Odomètre :

Capacité de la pompe : litres

No vignette SAAQ :

Capacité du réservoir : litres

Fabriquant du châssis :

Fabriquant de la pompe :

No série châssis :

No série de la pompe :

Partie 2 Test de succion et d’amorçage de la pompe Le boyau d'entrée doit mesurer au moins 6m, au bout duquel un couvercle est installé. Avec l'amorceur, développer une succion de 75kPa. La perte admissible sur une période de 5 minutes, ne doit pas excéder 34kPa à une altitude inférieure à 300m. Le temps alloué pour amorcer la pompe est de 30 secondes et de 45 secondes pour les capacités de 6000 litres impériaux et plus.

Dénivellation entre le centre de la connexion de la succion principale et du niveau de l’eau : Vacuum maximum développé : kPa Temps d’amorçage de la pompe : s

Pertes en 5 minutes : kPa

Partie 3 Essai de pompage en surcapacité (10 minutes) (autopompe et mini-autopompe) Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 10 pieds. Le pompage doit être fait à une pression nette de 165 psi et à la capacité de la pompe. Pression

kPa

Débit

1/min

Vacuum

kPa

Pression

nette kPa

Configuration

SS ou parral

Diamètre

mm

1150

Partie 4 Essai de pompage à 100 % de la capacité de la pompe (20 minutes) (autopompe et mini-autopompe) Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1000 kPa et à la capacité de la pompe. Pression

kPa

Débit

1/min

Vacuum

kPa

Pression

Configuration

nette kPa

SS ou parral

Diamètre

mm

1000

Partie 5 Essai de pompage à 70 % de la capacité de la pompe (10 minutes) (autopompe seulement) Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1350 kPa et à la capacité de la pompe. Pression

kPa

Débit

1/min

Vacuum

kPa

Pression

nette kPa

Configuration

SS ou parral

Diamètre

mm

1350

Partie 6 Essai de pompage à 50% de la capacité de la pompe (10 minutes) (autopompe et mini-autopompe) Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1700 kPa et à la capacité de la pompe. Pression

kPa

Débit

1/min

Vacuum

kPa

Pression

Configuration

nette kPa

SS ou parral

1700

Diamètre

mm

Partie 7 Essai de pompage au maximum de la capacité de la pompe (aucun temps minimum) Facultatif (autopompe et mini-autopompe) Le pompage doit être fait avec un boyau de 6m en une seule ligne et d'un diamètre approprié à l'entrée de la pompe. Le chemin vertical de l'eau, ne doit pas excéder 3m. Le pompage doit être fait à une pression nette de 1000 kPa à la pleine capacité de la pompe. Pression

Débit

kPa

Vacuum

1/min

kPa

Pression

Configuration

nette kPa

SS ou parral

Diamètre

mm

1000

Partie 8 Essai du dispositif de contrôle de pression (autopompe et mini-autopompe) L'augmentation de pression ne doit pas excéder 200 kPa. Réglage de Pression

600 kPa

1000 KPa

Max capacité à 1000 kPa

1700 kPa

kPa

Partie 9 Essai du débit du réservoir (autopompe et mini-autopompe) À un débit constant d'au moins 675/min pour un réservoir de moins de 1800l et de 900l/min pour un réservoir de 1800l ou plus. La pompe doit évacuer un minimum de 80 % de l'eau du réservoir. Pitot

Débit

Pression kPa

Litre par minute

Temps requis Total Déchargé

Décharge (minutes)

Litres

Capacité du réservoir

Dia. de la buse en

Litres

(mm)

Partie 10 Essai de pesé (autopompe, mini-autopompe et citerne) Tous les réservoirs doivent être pleins; carburant, eau et mousse si applicable. Un poids de 90 kg pour chaque passager doit être installé dans la cabine. (Max. 5 passagers).

Essieu avant Essieu arrière

PTAC (réf.) Capacité de l'essieu

Poids enregistré

% du total

kg

kg

Vehicle Poids (kg)

Grandeur des pneus

Poids total maximum autorisé sur les pneus kg

Partie 11 Test de route (autopompe, mini-autopompe et citerne) Odomètre

L’exactitude de l’odomètre est vérifiée en utilisant un kilomètre mesuré et en faisant un passage à 50 et à 80 km à l’heure. Le temps requis pour le passage à 50 km/h est de 72 secondes et à 80 km/h de 45 secondes. 50 km/h

80 km/h

Passage Accélération et vitesse de pointe

Une vitesse de 0-55 /h doit être atteint en moins de 25 secondes a moins que la capacité du réservoir d’eau soit de 3150 litres ou plus ou bien qu’il soit question d’une échelle aérienne ou plate-forme élévatrice. Accélération 0-55 km/h Secondes

Une vitesse de 80 k/h a été atteinte et maintenue pour une période de 1 minute? Test de freinage

Le test doit être exécuté dans une pente de 20 degrés d’inclinaison. Frein de stationnement acceptable? Frein de service acceptable? Frein d’urgence ou auxiliaire acceptable? À une vitesse de 35 km/h le véhicule doit s’immobiliser sur une distance maximale de 9 mètres. L’arrêt du véhicule de 35 km/h à 0 /h s’est effectué sur quelle distance?

mètres.

Partie 12 Inspection visuelle Le compartiment à boyau. Aucune présence de bords ou angles tranchants pour les boyaux? Système de fixation du réservoir. Aucune mauvaise condition du système de fixation n’a été observée? Système d’interverouillage. Le système d’ìnterverouillage est en tout point conforme au bulletin de l’APSAM Hiver 2002?

Rapport complété par :

Numéro d’identification : Notes :

Date :

ANNEXE D

ENTRETIEN ET VÉRIFICATION MÉCANIQUE DES VÉHICULES DES SERVICES D’INCENDIE

Entretien et vérification mécanique des véhicules des services d’incendie Qu’est-ce qui est obligatoire? Les véhicules lourds ou d’urgence des services d’incendie sont soumis à des règles obligatoires d’entretien et de vérification mécanique. Celles-ci sont définies dans le Règlement sur les normes de sécurité des véhicules routiers. C’est la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) qui est responsable de l’application de ce règlement. Le programme de vérification mécanique de la SAAQ comprend : •

la vérification avant départ



l’entretien obligatoire



la vérification mécanique périodique obligatoire



le contrôle sur route de l’état mécanique du véhicule

La vérification avant départ Véhicules visés : Tous les véhicules lourds des services d’incendie des municipalités de 25 000 habitants ou plus, ou faisant partie d’une communauté urbaine. Le Code de la sécurité routière oblige le conducteur d’un véhicule lourd à faire une vérification avant départ. Il s’agit d’un examen visuel ou auditif qui permet d’éviter qu’un véhicule présentant des défectuosités sérieuses prenne la route. Le conducteur doit vérifier si les principales composantes de son véhicule sont en bon état. Le propriétaire doit être informé des réparations à effectuer. Dans le cas des véhicules d’urgence, le règlement indique que le conducteur doit effectuer une vérification avant départ, dans les 24 heures précédant tout départ. Le conducteur peut aussi choisir de prendre connaissance du rapport de vérification précédent et de le contresigner si la vérification a été faite dans les dernières 24 heures. Le départ des véhicules n’étant pas toujours prévu, les services de sécurité incendie doivent les vérifier avant leur départ toutes les 24 heures, pour se conformer au règlement. Toutefois, la SAAQ permet d’ajuster la fréquence de vérification en fonction du nombre de sorties. La vérification peut se faire au retour de chaque sortie, mais elle n’est pas obligatoire plus d’une fois par 24 heures. Néanmoins, une vérification doit être faite au moins tous les 7 jours, même si le véhicule n’a pas effectué de sortie. La vérification avant départ, quand la faire? Exemples : •

3 sorties dans une même journée (24 h)

1 vérification dans les 24 heures



1 sortie lundi, 1 sortie jeudi, 1 sortie samedi

1 vérification après chaque sortie



aucune sortie dans la semaine

1 vérification dans les 7 jours suivant la dernière vérification

Les services d’incendie des municipalités de moins de 25 000 habitants, à moins qu’elles fassent partie d’une communauté urbaine, ne sont pas soumis aux règles de la vérification avant départ, ce qui ne les exempte pas des autres composantes du programme de vérification mécanique.

L’entretien obligatoire Véhicules visés : Tous les véhicules lourds des services d’incendie Le règlement oblige toutes les municipalités à effectuer un entretien obligatoire sur tous les véhicules lourds de leur service d’incendie, tous les 6 mois. Cet entretien permet de vérifier et de réparer, s’il y a lieu, tous les éléments mécaniques qui peuvent avoir un impact sur la sécurité des véhicules afin de les maintenir en bon état de fonctionnement. La municipalité peut effectuer elle-même l’entretien obligatoire ou le confier à un garage de son choix. La vérification mécanique périodique obligatoire Véhicules visés : Tous les véhicules lourds et les autres véhicules d’urgence des services d’incendie. Ces véhicules doivent faire l’objet d’une inspection mécanique tous les ans, afin de vérifier l’état mécanique du véhicule. Cette inspection doit être faite chez un mandataire reconnu par la SAAQ, par un mécanicien qualifié. Une vignette de conformité est apposée par le mandataire à la suite de l’inspection. La vérification mécanique périodique ne peut pas servir d’entretien obligatoire. Le PEP (programme d’entretien préventif) Les municipalités peuvent aussi choisir d’adhérer à un programme d’entretien préventif (PEP). Ce programme doit être approuvé par la SAAQ. Le PEP remplace la vérification mécanique périodique obligatoire. Il prévoit aussi un entretien tous les 6 mois, ce qui peut tenir lieu d’entretien obligatoire. La municipalité peut effectuer elle-même ce programme d’entretien ou le confier à un garage de son choix.

Le contrôle sur route La SAAQ est aussi chargée de vérifier, sur l’ensemble du territoire québécois, si l’état mécanique des véhicules circulant sur nos routes est conforme aux lois et règlements en vigueur. Pour ce faire, elle peut procéder à des contrôles sur la route et à ses postes de contrôle. Compte tenu de la vocation des véhicules d’urgence des services d’incendie, ceux-ci peuvent difficilement être vérifiés sur la route. La SAAQ peut, par contre, procéder à des contrôles dans les casernes. Programme de vérification mécanique obligatoire Pour tous les services d’incendie : •

2 entretiens* obligatoires tous les 6 mois (véhicules lourds)



1 vérification mécanique périodique* obligatoire tous les ans (véhicules lourds et d’urgence)

Pour les services d’incendie des municipalités de 25 000 hab. ou plus, ou faisant partie d’une communauté urbaine : •

2 entretiens* obligatoires tous les 6 mois (véhicules lourds)



1 vérification mécanique périodique* obligatoire tous les ans (véhicules lourds et d’urgence)



1 vérification avant départ, 24 heures avant le départ; ou 1 vérification après chaque sortie sans être obligatoire plus d’une fois par 24 heures; au minimum, 1 vérification tous les 7 jours. (véhicules lourds)

* Les municipalités peuvent aussi adhérer à un programme d’entretien préventif (PEP), approuvé par la SAAQ. Ces règles concernent seulement l’aspect mécanique. D’autres règles sur la sécurité routière s’appliquent également aux véhicules des services d’incendie : immatriculation, permis de conduire, etc. De plus, même si aucun règlement ne l’oblige, il est essentiel que les services d’incendie procèdent régulièrement à l’entretien et à la vérification de leurs équipements d’intervention. Pour plus d’information sur le Programme de vérification mécanique obligatoire : Société de l’assurance automobile du Québec Tél. : (418) 643-7620,

(514) 873-7620,

1 800 361-7620

Site Web : www.saaq.qc.ca Consultez aussi la brochure Obligations des utilisateurs de véhicules lourds, produite par la SAAQ.

ANNEXE E

Modalités d’inscription à l’atelier de formation ULC sur les essais annuels

Annexe E - Les modalités d’inscription à l’atelier de formation ULC sur les essais annuels Recommandations du Comité technique sur les véhicules d'intervention en sécurité incendie : Toute personne désirant obtenir une accréditation afin d'effectuer les essais annuels sur les véhicules d'intervention en sécurité incendie devra être parrainée par une municipalité, une MRC, une régie intermunicipale de sécurité incendie ou une entreprise commerciale. C'est l'organisme parrain qui s'assure que le candidat choisi satisfait aux préalables requis et qui l'inscrit au séminaire de formation. À l'occasion de la démarche pour l'obtention de l'accréditation, voici les critères de sélection pour être admissible à la formation : A)

Pompiers Être pompier actif au sein d'un service de sécurité incendie municipal; Être capable de manoeuvrer adéquatement une autopompe et d'en comprendre son fonctionnement; Être titulaire du certificat Opérateur d'autopompe de l'ENPQ ou être réputé titulaire de ce certificat en vertu du Règlement sur les conditions pour exercer au sein d'un service de sécurité incendie municipale; Faire partie d'un service de sécurité incendie d'une municipalité ou d'une régie intermunicipale desservant une population de plus de 10 000 habitants et être parrainé par la municipalité concernée ou une MRC; Toute autre expérience ou formation pertinente pourrait être prise en considération. Remarque : Plusieurs petites municipalités peuvent se regrouper pour atteindre une population totale d'au moins 10 000 habitants et parrainer conjointement un candidat.

B)

Mécaniciens travaillant au sein d’une municipalité Avoir une expérience dans le domaine de la réparation et de l'entretien des véhicules d'intervention en sécurité incendie depuis au moins 12 mois; Avoir réalisé au moins trois tests de pompage annuel sous la supervision d'une personne accréditée ou d'un technicien de ULC;

C)

Entreprises commerciales spécialisées dans le domaine des véhicules d’intervention en sécrurité incendie Avoir au moins 12 mois d'expérience dans le domaine de la réparation et de l'entretien des véhicules d'intervention en sécurité incendie; Avoir réalisé au moins trois tests de pompage annuel sous la supervision d'un technicien accrédité.

Autres modalités Pour effectuer les essais, la personne accréditée devra avoir à sa disposition l'équipement nécessaire à la réalisation des essais annuels et aura la responsabilité d'en assurer l'entretien et la calibration annuelle d'usage par un atelier reconnu par le Conseil canadien des normes.

Toute personne accréditée devra effectuer au moins cinq essais annuellement afin de conserver son accréditation. L'organisme parrain devra s'assurer que son candidat renouvelle son accréditation tous les trois ans. Cette condition s'applique également à toutes les personnes accréditées avant juin 2005. Les candidats seront restreints au territoire desservi par leur organisme parrain respectif, et la responsabilité des essais et de la précision des résultats sera partagée entre ceux-ci. La documentation pour la formation sera transmise à l'avance aux candidats sélectionnés. Chaque candidat sera soumis à un examen pratique à la fin de la séance de formation et devra démontrer une maîtrise parfaite des techniques d'essais pour l'obtention de l'accréditation. Remarque : Un organisme parrain peut offrir ses services à une municipalité ou à un groupe de municipalités, à une régie intermunicipale de sécurité incendie, voire à une MRC. Une MRC, une municipalité ou une régie intermunicipale de sécurité incendie aura toujours le loisir de faire exécuter ses essais annuels par un technicien accrédité travaillant pour une entreprise commerciale

ANNEXE F

POMPES PORTATIVES EXEMPLE DE RAPPORT D’ESSAIS ANNUELS

Annexe F - Pompes portatives - Exemple de rapport d’essais annuels