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BMO Gestion de patrimoine est le nom de marque du groupe d’exploitation qui comprend la Banque de Montréal et certaines de ses filiales, y compris BMO Nesbitt Burns Inc., qui offrent des produits et des services de gestion de patrimoine. MD « BMO (le médaillon contenant le M souligné) » est une marque de commerce déposée de la Banque de Montréal, utilisée sous licence. MD « Nesbitt Burns » est une marque de commerce déposée de BMO Nesbitt Burns Inc. BMO Nesbitt Burns Inc. est une filiale en propriété exclusive de la Banque de Montréal. Si vous êtes déjà client de BMO Nesbitt Burns, veuillez vous adresser à votre conseiller en placement pour obtenir de plus amples renseignements.

VOLUME 2, NUMÉRO 1 • printemps 2018

Le magazine de la grande famille de l’HGJ

Le nouveau Centre d’excellence en thrombose et anticoagulation voit le jour

ÉGALEMENT DANS CE NUMÉRO… NOUVEAUTÉS À L’HGJ Une nouvelle option chirurgicale novatrice pour les femmes qui luttent contre un cancer du sein

RECHERCHE Mieux comprendre la cause et le traitement de l’ostéoporose

ACTION COMMUNAUTAIRE Événements et initiatives inspirants d’un grand impact CONVENTION DE LA POSTE PUBLICATIONS # 0041093507

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JGH INSIDER Spring 2018 | jgh.ca

CHRONIQUES RÉGULIÈRES

SOMMAIRE

Volume 2, Numéro 1

Volume 2, Numéro 1 – Printemps 2018

p.9

Hommages permanents Un héritage aux effets durables.

P.4 Le nouveau CETAC ouvre ses portes

P.11

Initiatives en cours Une étude clinique unique en son genre s’intéresse aux effets de l’art sur les personnes âgées.



À l’avant-garde de la prestation de soins, de la recherche et de la formation en matière de caillots de sang et de sécurité de l’anticoagulation.

P.20 Qu’est-ce qu’un CIUSSS?

P.12 Action communautaire Événements et initiatives inspirants d’un grand impact.



p.19 Recettes Escalopes de poulet avec basilic et agrumes.

La tradition d’excellence de l’HGJ se poursuit au sein du CIUSSS Santé Centre-Ouest Montréal.

P.21 Tournée en Israël

p.23 Conseils santé Le rôle clé de l’activité physique dans la gestion du cancer et d’autres maladies.



p.24

Dévouement exemplaire D’anciens membres du personnel mettent leur passion au service du bénévolat. Des membres du personnel médical de l’HGJ effectuent des interventions chirurgicales désespérément requises au Rwanda.

P.22 Rencontre avec Aaron Fima

p.26

Nouveautés à l’HGJ Une nouvelle option chirurgicale novatrice pour les femmes qui luttent contre un cancer du sein. Le programme « Des livres pour bébés » aide les parents à tisser des liens avec leur nourrisson prématuré.

p.29

Recherche et développement Un réseau canadien de banques de cerveaux pour faire avancer la recherche sur la maladie d’Alzheimer. Mieux comprendre la cause et le traitement de l’ostéoporose. Soutenir des jeunes chercheurs comme Alexandre Orthwein.



Trois médecins de l’HGJ retrouvent d’anciens collègues boursiers en Israël.

Déterminé à améliorer les soins de santé.

CONTACTEZ NOUS Nous voulons connaître votre opinion. Dites-nous ce que vous pensez du magazine et indiquez-nous les sujets que vous aimeriez voir traiter dans nos prochains numéros. Par la poste : Au cœur de l’HGJ 3755, chemin de la Côte-Sainte-Catherine, A-100 Montréal (Québec) H3T 1E2 Par téléphone : 514-340-8222, poste 26753

p.32 Merci! Nous vous sommes reconnaissants de votre engagement et de votre soutien indéfectibles.

Par courriel : [email protected] PUBLICITÉ Si vous êtes intéressé à promouvoir vos produits et services auprès de milliers de sympathisants, patients, visiteurs et professionnels de la santé de l’HGJ tout en faisant valoir votre engagement envers la santé et le bien-être de notre collectivité, veuillez vous adresser à Pascal Fischer, au 514-340-8222, poste 26753, ou [email protected]..

p.35 Calendrier des événements Liste complète des événements à venir, à l’intérieur et hors de l’HGJ.

Convention de la poste-publications # 0041093507

Rédacteur : Pascal Fischer Collaborateurs : Tod Hoffman Hena Kon Henry Mietkiewicz Mindy Salomon Graphisme : Marie-Claude Meilleur Traduction : François Aubé Marie-Josée Lavoie Louise Trépanier

Publié par : Foundation

Fondation

fondationhgj.org En collaboration avec :

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Impression : TLC Global Impressions Photographie : Services audio-visuels de l’HGJ

Retourner toute correspondance ne pouvant être livrée au Canada à : Fondation de l’Hôpital général juif 3755, chemin de la Côte-Ste-Catherine, A-107, Montréal, Québec H3T 1E2 Tél. : 514-340-8251 L’HGJ est un hôpital d’enseignement de l’Université

L’HGJ est un établissement membre du

ladydavis.ca

lespoircestlavie.ca

Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Le nouveau Centre d’excellence en thrombose et anticoagulation (CETAC) voit le jour À l’avant-garde de la prestation de soins, de la recherche et de la formation en matière de caillots de sang et de sécurité de l’anticoagulation

Le Dr Mark Blostein et la Dre Susan Kahn dans la magnifique salle d’attente spacieuse du Centre.

Un nouveau Centre d’excellence en thrombose et anticoagulation (CETAC), plus spacieux, a ouvert ses portes en février à l’HGJ, ouvrant la voie au renforcement de la sensibilisation, de la prévention, de la recherche, de la formation, du diagnostic et du traitement de la thrombose et de ses complications, non seulement à l’HGJ, mais dans l’ensemble du système de santé québécois. La thrombose fait référence à la formation de caillots de sang à l’intérieur d’un vaisseau sanguin, une condition qui touche 1 à 2 % de la population. Une complication courante est la thromboembolie veineuse (TEV) dans laquelle un caillot de sang se développe dans une grosse veine. La forme la plus courante de TEV est la thrombose veineuse profonde (TVP), un caillot de sang dans les veines profondes de la jambe ou du bassin qui peut 4

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provoquer de la douleur, de l’enflure, de la rougeur et de la chaleur dans la jambe atteinte. Dans certains cas, il peut n’y avoir aucun symptôme apparent. La forme la plus dangereuse, potentiellement mortelle, de TEV est l’embolie pulmonaire (EP), qui se produit quand un caillot de sang voyage des jambes aux poumons, provoquant des douleurs thoraciques lancinantes, de la toux, des difficultés à respirer et un pouls rapide. Celle-ci touche 30 000 Canadiens, en moyenne, chaque année. La thrombose peut aussi se produire dans le cerveau (AVC), le cœur (infarctus du myocarde) et les artères périphériques (ischémie aiguë des membres). « Jusqu’à 60 % des cas de TEV surviennent au cours d’une hospitalisation ou dans la période de 6 semaines suivant le congé des patients, ce qui en fait l’une des principales causes d’invalidité nosocomiale et même

de décès en milieu hospitalier », selon la Dre Susan Kahn, l’une des plus grandes spécialistes à l’échelle mondiale en matière de TEV, et fondatrice et directrice du CETAC. En effet, la plupart des patients hospitalisés ont au moins un facteur de risque de TEV et les deux tiers ont trois facteurs de risque ou plus. Ceux-ci peuvent comprendre des antécédents personnels ou familiaux de trouble de la coagulation ou de TVP, une opération importante (en particulier une chirurgie orthopédique ou abdominale) ou une grave blessure récentes, de longues périodes d’immobilité, un cancer et des traitements pour un cancer, une grossesse et la période postnatale, l’obésité et diverses maladies. Chaque année, environ 2 000 patients chez qui l’on soupçonne une thrombose veineuse, 600 patients ayant une TVP confirmée et 150 patients ayant une EP, sont évalués et traités à l’HGJ. Par ailleurs, les personnes atteintes de TEV risquent de développer des symptômes chroniques. Par exemple, environ 30 % des patients ayant une thrombose veineuse profonde développent ce qu’on appelle un syndrome postthrombotique (SPT) dans lequel la douleur, l’enflure et la sensation de lourdeur qui accompagne la TVP au départ peuvent persister pendant des mois, voire même des années. En ce qui concerne l’EP, certains patients peuvent éprouver des troubles respiratoires et présenter une plus faible tolérance à l’exercice. Dans tous les cas, ces symptômes chroniques peuvent diminuer la qualité de vie ainsi que la capacité de travailler ou d’effectuer des activités quotidiennes normales. Enfin,

apprendre sur ces nouveaux médicaments, ce qui souligne la nécessité d’effectuer des recherches supplémentaires. Bien qu’efficaces, tous les anticoagulants doivent être étroitement surveillés en raison de leur risque de causer de graves saignements. »

les personnes qui présentent un premier épisode de TEV sont plus à risque de subir d’autres épisodes de TEV. « La bonne nouvelle, c’est que les caillots de sang sont évitables et traitables s’ils sont découverts tôt », selon la Dre Kahn. « Bien qu’il existe de nombreux facteurs de risque, en portant une attention particulière à la prévention et au traitement, nous pouvons diminuer l’incidence et la récurrence de la TEV et ses complications.  » Ceci souligne l’importance d’une action concertée pour former des médecins—surtout ceux qui travaillent dans les milieux à haut risque comme les cabinets de soins de première ligne, les salles d’urgence, les unités de soins médicaux et chirurgicaux et les unités de soins intensifs—et éduquer le grand public et les patients afin de permettre un diagnostic précoce. Le CETAC est l’un des trois seuls centres de formation en thrombose approuvés par le Collège Royal au Canada et il attire des participants de partout dans le monde grâce à son programme de bourses de recherche en thrombose. Deux boursières effectuent actuellement une année de formation clinique au CETAC, l’une en provenance de Sherbrooke et l’autre du Koweït.

«  Le principal moyen de prévenir la TEV est de donner au patient de petites doses d’anticoagulants pour empêcher la formation de caillots  », indique le Dr Mark Blostein, chef adjoint de la Division d’hématologie et d’oncologie de l’HGJ et chercheur principal à l’Institut Lady Davis (ILD). « Parmi les exemples courants, il y a le Coumadin, un anticoagulant employé pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux et traiter la TEV, et diverses sortes d’héparine. De nouveaux anticoagulants oraux ont récemment été mis au point, mais il reste beaucoup à

L’HGJ a été l’un des premiers au Canada à établir un protocole dans l’ensemble de l’hôpital pour déterminer quels patients sont à risque de TEV et quelles méthodes préventives devraient être mises en œuvre. Depuis 1998, l’HGJ a mis sur pied un programme multidisciplinaire unique sur les maladies thrombotiques comprenant plusieurs volets—soins, formation, enseignement et recherche de réputation internationale. Il s’agit d’un programme unique au Québec et l’un des trois meilleurs programmes du genre au Canada. « Nous avons été des pionniers dans l’élaboration de protocoles de prévention de la TEV et de lignes directrices en matière d’anticoagulation à l’échelle nationale et internationale », confirme la Dre Kahn. «  En 2011, notre équipe de TEV a remporté le prix sur la prévention de la thromboembolie veineuse en milieu hospitalier dans le cadre de

Dominique Toupin (à gauche), qui est venue de Sherbrooke dans le cadre d’une bourse de spécialisation clinique d’un an sur la thrombose, et Eirni Toli, une résidente en médecine interne à l’HGJ qui a choisi d’effectuer une partie de son stage de formation au CETAC, sont heureuses d’avoir l’occasion d’acquérir une expertise en médecine dans le domaine de la thrombose. Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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la campagne Soins de santé plus sécuritaires maintenant! en reconnaissance de notre engagement significatif envers la prévention de la TEV et l’atteinte de résultats remarquables. » (Note du rédacteur : Soins de santé plus sécuritaires maintenant! est le programme phare de l’Institut canadien pour la sécurité des patients). Pour mettre à profit les succès de son programme sur les maladies thrombotiques et en élargir la portée, l’HGJ a mis en œuvre les premières étapes menant à la création du CETAC, en décembre 2012. Le financement a été rendu possible grâce au soutien de donateurs privés, par le biais de la Fondation de l’HGJ, et d’une importante contribution d’une entreprise pharmaceutique partenaire, Sanofi Canada, pour une durée de quatre ans. Le mandat du CETAC est de faire preuve de leadership et de fournir des conseils aux autres établissements québécois pour soutenir les initiatives locales en matière de prévention et de traitement de la thrombose, d’élaborer et de diffuser des lignes directrices de pratique clinique, et de soutenir la prise de décisions cliniques liées à la thrombose, ce qui permettra d’améliorer les résultats pour les patients. «  Cependant, nous n’avions pas d’installation dédiée ni le financement nécessaire pour accomplir tout ce que nous avions prévu faire », se rappelle le Dr Blostein. « Les patients s’accumulaient dans les corridors en raison du manque de salles d’examen et de salles d’attente. Nous n’avions pas l’espace pour embaucher un pharmacien spécialisé en anticoagulation ou former des médecins (boursiers) et des étudiants aux études supérieures. Notre équipe clinique, nos chercheurs et même nos services étaient dispersés dans tout l’hôpital. » « Tout cela a changé cette année, une fois de plus grâce à notre fructueux partenariat avec Sanofi Canada et au généreux soutien de la communauté », souligne avec gratitude la Dre Kahn. « Sanofi est fière d’appuyer le Centre d’excellence en thrombose et anticoagulation (CETAC) et l’Hôpital général juif dans le cadre de notre engagement à investir dans des initiatives qui améliorent la vie des Canadiens. C’est une priorité importante pour Sanofi de contribuer à l’éducation des patients et notre but est d’aider les patients et leurs familles quand cela compte le plus », a déclaré Paul-François Cossa, directeur général de Sanofi GEM Canada. Situé au troisième étage du pavillon B, le nouveau CETAC plus spacieux regroupe toutes les activités cliniques, de formation et de recherche en un seul emplacement dédié. Il comprend :

• La Clinique de la thrombose, qui utilise une démarche multidisciplinaire intégrée pour le diagnostic, la prise en charge et le traitement des patients ayant subi une thrombose ou présentant un risque de thrombose. Elle reçoit environ 4 000 visites de patients par année et traite de nombreuses 6

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demandes de consultation portant sur des problèmes relatifs au dépistage de caillots de sang, aux complications liées à la grossesse, aux récidives de caillots de sang ou à la présence de caillots de sang inhabituels dans une artère, et aux complications à long terme comme le syndrome post-thrombotique. • La Clinique d’anticoagulation, qui prodigue des soins aux patients qui prennent des anticoagulants, et ce souvent à vie, et reçoit 20 000 visites de patients par année; • Le Service de consultation sur la thrombose pour les patients hospitalisés, qui reçoit, en moyenne, de 6 à 10 demandes par jour pour des consultations portant sur divers aspects de la prise en charge de la thrombose et de l’anticoagulation chez les patients hospitalisés. • La Clinique AOD, spécialisée dans la prise en charge des patients prenant des anticoagulants oraux directs (AOD) qui, dans de nombreux cas, sont meilleurs et plus sûrs que le Coumadin. Le CETAC est le seul centre au Québec à avoir effectué des recherches sur les antidotes à ces nouveaux anticoagulants. • L’équipe de recherche sur la thrombose, qui comprend des chercheurs de l’Axe de recherche en épidémiologie de l’Institut Lady Davis (ILD), ainsi que des assistants de recherche et du personnel de soutien; • Des bureaux pour les médecins qui composent l’équipe clinique du CETAC, soit : le Dr Mark Blostein; la Dre Susan Kahn; la Dre Maral Koolian, interniste; et la

Dre Vicky Tagalakis, épidémiologiste clinique et interniste, directrice associée, Centre d’épidémiologie clinique de l’ILD. Le Dr Andrew Hirsch, chef de la Division de médecine pulmonaire et chercheur à l’ILD, est le cinquième membre de l’équipe, mais son bureau est situé dans les locaux de la division qu’il dirige. L’installation comporte également six salles d’examen, une salle de formation, une salle de conférence spécialement conçue à cet effet, un espace séparé pour la recherche clinique et de spacieuses salles d’attente. « Nos services sont plus accessibles aux patients ayant des aides techniques à la marche ou se déplaçant en fauteuil roulant », ajoute le Dr Blostein. « Les patients sont très heureux des nouveaux locaux plus dignes. » Le soutien de donateurs privés permettra aussi l’embauche d’un pharmacien spécialisé en anticoagulation dédié au Centre, ainsi que l’acquisition de matériel tel que des saturomètres (un appareil non effractif permettant le suivi de la saturation en oxygène d’une personne), des balances haute performance (puisque la posologie de certains médicaments dépend du poids) et des visionneuses à radiographies pour examiner les tomodensitométries pulmonaires.

60 000 Jusqu’à 60 000 patients sont hospitalisés chaque année pour une thrombose veineuse profonde (TVP) au Canada.

33%

« Nous sommes maintenant en mesure d’élargir nos activités cliniques et d’augmenter le recrutement de patients pour les études sur la thrombose », a déclaré la Dre Kahn. « L’espace supplémentaire nous permettra aussi de mesurer nos résultats par l’entremise de sondages de satisfaction et d’autres moyens. Ces éléments sont essentiels pour déterminer quels traitements pharmacologiques et non pharmacologiques permettent vraiment de diminuer le risque de TVP et d’EP, ainsi que pour favoriser l’amélioration continue de nos interventions. » Les avantages découlant de l’établissement du CETAC dans une installation plus spacieuse et dédiée comprennent la rationalisation de la prestation des soins, une amélioration du flux du travail et un renforcement de la collaboration en recherche. Une attention concertée en matière de soins de santé, d’éducation et de recherche sur l’innocuité des anticoagulants permettra d’améliorer la santé des nombreux patients de l’HGJ qui ont besoin de prendre des médicaments qui éclaircissent le sang. « Le Centre d’excellence en thrombose et anticoagulation jouera un rôle essentiel dans la diminution de la mortalité, de la morbidité et du fardeau économique associés à la thrombose non seulement ici, à l’HGJ, mais dans tout le système de santé du Québec », conclut la Dre Kahn.

40%

20%

5%

21%

des patients hospitalisés ont trois facteurs de risque ou plus de thromboembolie veineuse.

des patients diagnostiqués et traités pour une thrombose à l’HGJ sont atteints d’un cancer.

Taux de létalité à 30 jours pour une TVP.

Chez les personnes âgées, la TVP est associée à un taux de mortalité à un an de 21 %.

10%

25%

1 sur 7

Une EP non traitée présente un taux de mortalité de près de 25 %.

Nombre de patients atteints de cancer qui subissent un traitement à l’hôpital et décèdent à la suite d’une embolie pulmonaire.

39%

Taux de létalité à 30 jours pour une embolie pulmonaire (EP).

Chez les personnes âgées, l’EP est associée à un taux de mortalité à un an de 39 %.

6x

33%

L’EP est la principale cause de décès maternel associé à l’accouchement. Le risque de thromboembolie veineuse (TEV) chez une femme est six fois plus élevé lorsqu’elle est enceinte.

Un tiers des personnes ayant subi une TVP ou une EP auront une récidive au cours des 10 années qui suivront.

Une grave embolie pulmonaire est la cause du décès chez environ 10 % des patients hospitalisés; elle survient généralement sans aucun avertissement et sans possibilité d’intervention.

Faits marquants Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Trouver de nouveaux traitements plus sûrs pour la TEV Les anticoagulants sont la norme de soins pour la prévention et le traitement de la thromboembolie veineuse (TEV). Malheureusement, ils s’avèrent un remède imparfait compte tenu du grave risque de saignement associé. À l’Institut Lady Davis (ILD), des recherches fondamentales sont en cours pour mieux comprendre les mécanismes cellulaires en jeu dans la TEV dans l’espoir de découvrir de nouveaux médicaments qui pourront traiter la thrombose sans provoquer de saignements excessifs. Le Dr Mark Blostein est un chercheur clinicien à l’ILD qui s’intéresse au rôle potentiel de la manipulation de la protéine Gas6 pour mieux contrôler les caillots de sang. La protéine Gas6 s’est révélée avoir des propriétés anticoagulantes sans provoquer de saignements. «  Notre laboratoire se penche sur les composantes cellulaires de la TEV afin de découvrir des traitements de rechange qui permettront de réduire au minimum les complications de la TEV et l’utilisation des anticoagulants », explique le Dr Blostein. « Notre hypothèse est que la mise au point d’un inhibiteur de Gas6 entravera l’accumulation de globules blancs qui contribuent aux dommages causés par la TEV, y compris le syndrome post-thrombotique, la maladie pulmonaire chronique et le décès par embolie pulmonaire. Il a été démontré, chez des modèles animaux, que cibler la protéine Gas6 n’entraînait pas de saignements, une caractéristique prometteuse pour un traitement adjuvant aux anticoagulants qui peut avoir un impact positif sur les complications à long terme de la TEV. » Voilà un exemple du type de recherches biologiques fondamentales essentielles à la mise au point éventuelle de nouveaux médicaments qui seront bénéfiques aux patients en clinique. 8

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Le Réseau canadien de recherche clinique sur la thromboembolie veineuse Reconnaissant l’importance d’offrir un traitement efficace et de réaliser des recherches pour améliorer les traitements associés à la TEV, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Fonds de recherche du Québec - Santé (FRQS) et un consortium de bailleurs de fonds publics et privés, notamment l’Institut Lady Davis (ILD) de l’Hôpital général juif (HGJ), l’Université McGill, ainsi que l’Hôpital d’Ottawa et l’Université d’Ottawa, se sont mobilisés pour créer le Réseau canadien de recherche clinique sur la thromboembolie veineuse (CanVECTOR). La Dre Susan Kahn en est la codirectrice et cochercheuse principale, de concert avec le Dr Marc Rodger de l’Hôpital d’Ottawa. Les objectifs de CanVECTOR comprennent la diminution du taux d’occurrence de la TEV et l’amélioration du diagnostic et de la prise en charge thérapeutique, de la sécurité dans l’administration d’anticoagulants et de la qualité de vie des personnes touchées par la TEV, au Canada et dans le monde entier. Le réseau intègre des chercheurs cliniciens, des chercheurs en sciences fondamentales, des infirmières, des économistes de la santé, des spécialistes de la méthodologie, ainsi que des patients partenaires provenant d’universités et d’hôpitaux situés dans neuf provinces différentes. C’est plutôt novateur d’inclure des patients lors de l’élaboration de questions de recherche, mais d’une importance cruciale, car ils ont une connaissance unique des aspects de la maladie qui sont les plus préoccupants vis-à-vis leur contexte particulier. « Nous sommes déterminés à mettre l’accent sur les questions qui peuvent être transposées dans la pratique clinique pour que nos recherches puissent avoir un impact direct sur la santé publique », a déclaré la Dre Kahn.

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Une plaque tournante de la recherche sur la thrombose Tous les jours, entre 60 et 65 % des patients hospitalisés à l’HGJ reçoivent des anticoagulants sous une forme ou une autre. Ceux-ci doivent être étroitement surveillés pour limiter leurs effets secondaires. « La thromboembolie veineuse (TEV) est la troisième affection cardiovasculaire la plus répandue après la crise cardiaque et l’accident vasculaire cérébral », a déclaré la Dre Kahn. « De plus, l’embolie pulmonaire provoque plus de décès chaque année que le cancer du sein, le VIH et les accidents de la route réunis. Ces complications constituent de graves problèmes de santé qui doivent être pris en charge de manière concertée au sein d’un établissement spécialisé. » Les experts en thrombose de l’ILD sont fréquemment sollicités comme collaborateurs par des chercheurs d’autres établissements. L’HGJ est un site privilégié pour la tenue d’essais cliniques par les sociétés pharmaceutiques, ainsi que pour des études entreprises à l’initiative de chercheurs. Par exemple, les patients de l’HGJ ont récemment pris part à un essai clinique aléatoire multicentrique, à double insu ayant démontré que l’aspirine était aussi efficace que le rivaroxaban, l’anticoagulant standard, pour la prévention de la TEV à la suite d’une prothèse totale de la hanche ou du genou. L’étude a été publiée dans le prestigieux New England Journal of Medicine. En raison de son expertise reconnue dans le traitement et la recherche sur la thrombose, en plus de son service d’orthopédie de très bonne réputation, l’HGJ était particulièrement bien placé pour participer à cette importante étude qui pourrait contribuer à faire évoluer la norme de soins pour les patients. « Les protocoles pour la prévention des caillots sanguins à la suite d’une chirurgie orthopédique majeure sont bien établis. Cependant, nous cherchons continuellement à déterminer s’il existe de meilleures options pour le traitement de nos patients. Nous pourrions très bien voir l’aspirine devenir une alternative pratique aux anticoagulants plus dispendieux », a déclaré la Dre Kahn, l’une des auteurs de l’étude. Grâce au CETAC, l’Institut Lady Davis devient un lieu privilégié pour attirer des stagiaires, des chercheurs chevronnés et des ressources financières. En tant que plaque tournante de la recherche sur la thrombose, le CETAC est, pour les autres établissements, une ressource de première importance pour la diffusion et le transfert de connaissances permettant d’atteindre l’objectif de diminuer les incidents associés à la TEV et d’améliorer la sécurité et les résultats pour les patients.

Hommages permanents

Un héritage aux effets durables Décédé le 7 novembre 2015, Roy Yentin œuvrait dans le domaine de l’assurance-vie. Dans son testament, rédigé et enregistré en 1999, il avait fait un généreux legs à la Fondation de l’HGJ en l’honneur de ses défunts parents, Netty et Nathan Yentin. Conformément à ses dernières volontés, son don a été placé dans le Fonds général de dotation de l’Hôpital et nommé en l’honneur de ses parents pour qu’il profite en permanence au plus grand nombre de personnes possible. Chaque année, les intérêts générés par le fonds servent à soutenir les priorités de l’Hôpital, fournissant un financement indispensable à l’acquisition de nouveaux équipements et de nouvelles technologies médicales, à la recherche, au recrutement et à la rétention de professionnels de la santé de premier ordre, au fonctionnement de programmes novateurs destinés aux patients susceptibles d’améliorer leur qualité de vie et de la prolonger, et à bien d’autres secteurs qui sont essentiels pour répondre aux besoins croissants en matière de soins de santé de notre communauté—aujourd’hui, demain et pour toujours. À ce jour, le Fonds de dotation Netty et Nathan Yentin a aidé l’HGJ à recruter de jeunes chercheurs prometteurs comme le Dr Alexandre Orthwein—qui aurait pu travailler n’importe où dans le monde—et à soutenir sa recherche de pointe sur le lymphome, la leucémie et le myélome multiple. Il a également permis d’acquérir les équipements nécessaires pour assurer des soins de base, dont des chaises orthopédiques plus confortables et plus sécuritaires pour les patients et le personnel. En outre, ce fonds soutient plusieurs programmes indispensables aux patients qui dépendent en partie de dons privés, tels le Programme d’oncologie pour adolescents et jeunes adultes et le Programme de nutrition et réadaptation en oncologie, pour ne nommer que ceux-là. En faisant un legs sous la forme d’un fonds de dotation général, nommé en l’honneur de ses défunts parents, M. Yentin a créé un héritage significatif et durable qui contribue au bien-être et la santé de la communauté toute entière tout en perpétuant le souvenir de ses parents.

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Unhéritage durable La prévision d’un legs caritatif dans votre testament s’avère une occasion unique de venir en aide aux autres tout en assurant un héritage durable en termes de qualité des soins de santé pour les générations futures. Afin de connaître la façon de désigner l’Hôpital général juif dans votre testament, veuillez communiquer avec votre conseiller professionnel. Voici un exemple de formulation : « Je lègue par les présentes à la Fondation de l’Hôpital général juif – Sir Mortimer B. Davis la somme de $__ OU __% du reliquat de ma succession .» Pour de plus amples renseignements, nous vous invitons à communiquer avec Danyael Cantor, directeur du développement, au 514 340-8222, poste 28844 ou à visiter notre site au fondationhgj.org Si vous avez déjà pris des dispositions afin de laisser dans votre testament un don planifié, tel un legs testamentaire, veuillez nous en informer. Il nous fera le plaisir de vous accueillir au sein de notre Cercle des legs et de discuter des possibilités de reconnaissance disponibles.

Initiatives en cours

Une étude clinique unique en son genre s’intéresse aux effets de l’art sur les personnes âgées Le Centre d’excellence sur la longévité de l’Université McGill, l’Hôpital général juif et le Musée des beaux-arts de Montréal (MBAM) se sont associés pour effectuer une étude clinique visant à déterminer si la participation à des ateliers artistiques pratiques offrait des bienfaits mesurables sur la santé et la qualité de vie des personnes de plus de 65 ans. «  Nous espérons déterminer et comprendre les effets d’ateliers artistiques pratiques de façon à pouvoir généraliser l’introduction de telles activités qui ont des répercussions positives sur la communauté et les personnes âgées de partout dans le monde », explique le Dr Olivier Beauchet, directeur du Centre et chercheur principal dans le cadre de l’étude.

Nous ne pourrions être plus fiers de nos intronisés au Temple de la renommée du

CYCLO-DÉFI ENBRIDGE CONTRE LE CANCER!

Sous leur direction, les cyclistes ont recueilli 51 millions de dollars pour le Centre du cancer Segal! TEMPLE DE LA RENOMMÉE

« Les participants créent, partagent et sortent de leur isolement pour se rencontrer dans un magnifique endroit accessible, à aire ouverte et gratuit. Nous cherchons à examiner l’impact réel de notre programme chez cette population en lançant ce projet de recherche mené par des experts en la matière », a déclaré Thomas Bastien, directeur de l’éducation et du mieuxêtre du MBAM.

Phil Anzarut, Bikus Urachus - Jean-Christophe Bédos, Birks Group inc. - Howard Dermer, Lapointe Rosenstein Marchand Melançon L.L.P. - Dr. Sheldon Elman, Persistence Capital Partners - Jonathan Ross Goodman, Knight Therapeutics Inc., - Gerald Issenman, Corporation Immobilière Côte St-Luc Ralph Masella, KPMG - Danny Minogue, Minogue Medical inc. - Rory Olson, VOTI - Eric Ouaknine, Browns Shoes - Marc Parent, CAE inc. - Antonio Park, Park Restaurant - Calin Rovinescu, Air Canada - André Roy, Stikeman Elliott - Andrew Rubin, FCM Recycling inc. - David Schwartz, Groupe ALDO - Andrew Torriani, Ritz-Carlton Montréal - Dominique Vincent, 3Macs, a division of Raymond James Ltd. - Anthony Zitzmann, IPC Investment Corp. – Dr. Mark Basik, Hôpital Général Juif - Dr. Simon Bergman, Jewish General Hospital – Dr. Jacob Garzon, Hôpital Général Juif – Dr. Jamie Rappaport, Hôpital Général Juif

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Action communautaire

Plus de 2 M$ récoltés en cinq ans au profit de la recherche sur les causes et le traitement de la maladie d’Alzheimer Que se passe-t-il si vous combinez un excellent concept avec une excellente cause? Vous obtenez un événement, comme le Festin de Babette, dont l’attrait et l’impact ont été spectaculaires. Enfant chéri de Pierre R. Brosseau, président exécutif du conseil de RNC MEDIA Inc., et de Johanne Demers, présidente de Communications Johanne Demers, le Festin de Babette s’inspire de l’œuvre cinématographique du même nom, qui a remporté l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1988.

d’Alzheimer et le fardeau qu’elle représente pour la société, Pierre rencontre la Dre Andréa C. LeBlanc, chercheuse principale de l’Axe de recherche en médecine moléculaire et régénératrice à l’Institut Lady Davis de l’HGJ, dont le travail porte principalement sur cette maladie. « Elle m’a fait réaliser que moins de 1 % du financement était consacré à la recherche fondamentale sur la maladie d’Alzheimer, évoque Pierre. Ces fonds servaient en grande partie à soutenir les aidants, ce qui est une bonne chose, mais cela ne nous aidait pas à trouver la cause du problème ni un traitement efficace contre cette horrible maladie, qui frappe déjà tant de personnes au sein de notre communauté et partout dans le monde. »

un événement gastronomique, qui est devenu le Festin de Babette au succès retentissant. Et quel succès! Depuis sa création en 2013, outre les dons que Pierre avait recueillis auparavant grâce à d’autres événements de nature similaire, un montant net de 2,135 M$ a été amassé au profit de la recherche de la Dre LeBlanc. « Ces fonds m’ont permis de prendre des risques et de sortir des sentiers battus, raconte-t-elle. Sinon, il m’aurait fallu attendre plusieurs années pour en arriver au point où j’ai pu identifier et tester un médicament qui, en plus de ralentir la progression de la maladie, a renversé le processus chez les souris. » Le prochain défi sera de mettre à l’épreuve ce médicament chez des humains dans le cadre d’un essai clinique.

Pierre a été impressionné par l’originalité de la recherche de la Dre LeBlanc. Depuis les 20 dernières années, cette chercheuse oriente ses travaux sur un certain enzyme, la caspase-6, qui pourrait être la cause fondamentale de la maladie d’Alzheimer, alors que la grande majorité de ses collègues concentre leurs efforts sur les plaques amyloïdes. « Je lui ai demandé quel était le montant dont elle avait besoin pour faire progresser sa recherche, raconte-t-il, et elle André Bureau est celui qui introduira m’a répondu de 1,5 M$ à 2 M$. J’ai Pierre Brosseau à l’HGJ pour lui pro- décidé sur-le-champ de faire de mon poser le poste de vice-président de la cam- mieux pour amasser cet argent en cinq pagne de financement de la Fondation ans tout au plus. » de l’HGJ. Environ 60 % des patients de l’Hôpital sont d’expression française, La première démarche de Pierre a été de et quoi de plus normal que l’équipe de faire un don substantiel par l’entremise la campagne reflète cette réalité. Ayant de sa propre fondation, avec l’idée de compris l’ampleur de la maladie compléter ce montant en organisant

Pierre éprouve un profond sentiment du devoir accompli et une grande satisfaction d’avoir atteint ses objectifs. « Depuis les cinq dernières années, le Festin de Babette a occupé une place importante dans ma vie, poursuit-il. J’ai créé une fondation non seulement pour faire un don, mais aussi pour pouvoir partager avec mes cinq enfants et mes amis l’énorme satisfaction que je tire de la philanthropie et la fierté que j’éprouve en contribuant au bien-être de la collectivité. »

Cet événement annuel propose une cuisine gastronomique, préparée par des chefs de renom et servie à un public conquis de 200 représentants et clients des plus grandes entreprises québécoises francophones. Les recettes proviennent de la vente des tables, des commandites, des dons de particuliers et d’une vente aux enchères haut de gamme. « La formule est relativement simple et facilite l’implication de nos partenaires, explique Pierre Brosseau. Tout gravite autour des coprésidents et viceprésidents honoraires, à qui l’on demande d’acheter une table, d’aider à vendre le plus de tables possible et de dénicher des commanditaires. L’engagement et les efforts extraordinaires de leaders de la communauté, dont Jean Bureau, André B. Charron, Denyse Chicoyne, Carlos Ferreira, Claude Lachance et Kiron Mondal, sont au cœur même de la réussite du Festin de Babette. »

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L’année 2017 aura peut-être marqué la fin du Festin de Babette, mais l’engagement de Pierre R. Brosseau envers l’HGJ reste aussi fort que jamais. « Il me faut juste trouver un nouveau beau projet à défendre et une nouvelle formule originale de collecte de fonds pour en assurer la réussite », conclut-il.

Erratum Dans l’édition d’automne 2017 de Au cœur de l’HGJ, un article en page 16, intitulé Les récipiendaires des bourses d’études Banque TD-ILD 2017, a fourni une liste incomplète des récipiendaires. Nous sommes sincèrement désolés des désagréments que cette erreur a pu causer. Ici-bas, vous trouverez la liste complète des récipiendaires, comme elle aurait dû apparaître.

Les récipiendaires des bourses d’études Banque TD-ILD 2017 L’Institut Lady Davis (ILD) est fier d’annoncer le nom des récipiendaires des bourses d’études Banque TD-ILD pour l’année 2017 : •

Alexis Blanchet-Cohen, candidat au doctorat associé au groupe de recherche de la Dre Claudia Kleinman, dont les travaux portent sur la résistance aux médicaments et la formation de métastases dans le cancer du sein.



Marisa Cressatti, candidate au doctorat au laboratoire consacré à la recherche sur la maladie de Parkinson du Dr Hyman Schipper.



Emma Fowler, candidate à la maîtrise au laboratoire de génomique du cancer du Dr Mark Basik.



Yi Lian, candidate au doctorat associée au groupe de recherche en épidémiologie du Dr Laurent Azoulay.



Sahil Sharma, candidat au doctorat au laboratoire d’oncologie du Dr Marc Fabian.



Yimeng Wang, candidate au doctorat au laboratoire consacré à la recherche sur le VIH du Dr Chen Liang.

Nicole et Gaby Bitton rendent hommage au Dr Marc Afilalo et au Service de l’urgence Le 13 septembre dernier, Nicole et Gaby Bitton honoraient le Service de l’urgence de l’HGJ et son chef, le Dr Marc Afilalo. Plus de 240 invités étaient réunis au Ritz Carlton pour célébrer le Dr Afilalo et ses 30 années en poste à la tête du Service. Selon ce dernier, les réalisations et le succès emblématiques du Service de l’urgence « n’auraient pu être de cet ordre sans les efforts concertés de notre formidable équipe, sans le précieux soutien de l’Hôpital et sans le remarquable engagement de la Fondation et de ses donateurs ». Grâce au leadership des Bitton, la Fondation a amassé plus de 1 M$ pour le Service de l’urgence lors de cette soirée riche en émotions. Ces fonds serviront principalement aux programmes académiques de recherches et d’enseignement ainsi qu’au développement de projets innovateurs sur la gestion opérationnelle du Service de l’urgence.

Le Dr Marc Afilalo (au centre) en compagnie des médecins du Service de l’urgence de l’HGJ.

*Kaiqiong Zhao, qui figurait sur la liste comme candidate au doctorat associée au groupe de recherche sur les approches épidémiologiques appliquées au cancer de la Dre Celia Greenwood, avait alors refusé la bourse d’études TD, car elle avait déjà reçu un prix de l’extérieur. Les bourses d’études viennent appuyer et élargir le profil de recherche de l’étudiant et les capacités de recherche du superviseur et s’ajoutent au financement que les chercheurs reçoivent du gouvernement et des organismes non gouvernementaux. L’ILD est reconnaissante de l’appui de la Banque TD qui vient soutenir la campagne de financement cruciale de la Fondation de l’HGJ et notre mission de faire progresser la recherche en santé.

(De gauche à droite) Marie-Elaine Afilalo, Dr Marc Afilalo, Nicole Bitton, Gaby Bitton, Myer Bick et Carole Bick. Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Fonds de compassion des Gloria’s Girls Une initiative qui fait toute la différence au monde pour les femmes atteintes d’un cancer gynécologique (De gauche à droite) Arleyne Coombs, chef des Services sociaux de l’HGJ, Vivian Myron, coordonnatrice clinique des travailleurs sociaux en oncologie et travailleuse sociale à l’Unité des soins palliatifs (4 Centre), et Arianna Carosella, travailleuse sociale.

Les Gloria’s Girls sont un groupe de femmes engagées à poursuivre la mission de Gloria Shapiro et à réaliser le rêve de cette jeune femme, emportée à 47 ans par un cancer de l’ovaire, en 2004. Déterminée à aider d’autres victimes d’un cancer de l’ovaire, Gloria crée en 2002 le Fonds de dotation Gloria Shapiro pour la recherche sur le cancer de l’ovaire. Ses objectifs : sensibiliser le public à cette maladie, financer la recherche et améliorer les soins offerts aux patientes.

nous pourrions atténuer les pressions quotidiennes subies par les femmes aux prises avec un cancer de l’ovaire », raconte Caryn Weltman des Gloria’s Girls. « Ce projet est également issu des réflexions personnelles de ma sœur Jone, aujour-d’hui décédée. Pendant ses traitements contre le cancer de l’ovaire, elle a été témoin du manque de soutien financier et émotif auquel un très grand nombre de femmes ont été confrontées. »

Au cours des 14 dernières années, les Gloria’s Girls ont organisé de nombreuses activités, amassant plus de 1,4 M$ pour le Fonds de dotation Gloria Shapiro. Les revenus de ce fonds sont une source essentielle de financement pour des initiatives qui font toute la différence dans la vie des femmes et de leurs proches, touchés par un cancer de l’ovaire. Au nombre de celles-ci figure la création du Fonds de compassion des Gloria’s Girls, en partenariat avec les Services sociaux de l’HGJ.

« L’annonce d’un diagnostic de cancer signifie d’énormes changements dans la trajectoire de vie d’une personne, poursuit Arleyne Coombs, chef des Services sociaux. Plusieurs difficultés surgissent, le plus souvent d’ordre financier. Le cancer est déjà une source de stress, et le lourd fardeau financier ne fait que l’augmenter. Incapables de travailler, certaines femmes risquent l’itinérance, d’autres ont de la difficulté à payer leur facture d’électricité et ainsi de suite. Le Fonds de compassion permet d’établir un plan d’aide efficace conforme à la réalité de ces femmes. L’aide financière peut être à court ou à long terme, et même périodique, selon leur situation. »

« L’idée d’un tel projet est née en 2013 à la suite de discussions avec les Services sociaux sur la façon dont, en groupe, 14

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« Au début, le Fonds de compassion était uniquement destiné aux patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire, mais sa mission a été élargie pour englober tous les cancers gynécologiques », explique Vivian Myron, coordonnatrice clinique des travailleurs sociaux en oncologie et travailleuse sociale à l’Unité des soins palliatifs (4 Centre). « De plus, les Gloria’s Girls ont doublé le montant du fonds pour nous aider à répondre à l’énorme demande, et elles entendent continuer à tenir compte des besoins futurs. Nous leur en sommes extrêmement reconnaissants. » Pour être admissibles à une aide financière, les patientes doivent être dirigées vers nous. « C’est un travail d’équipe », explique la travailleuse sociale Arianna Carosella, qui œuvre en première ligne. « Chaque membre de l’équipe multidisciplinaire qui participe aux soins des patientes au Centre du cancer Segal—notamment les oncologues, les infirmières de chimiothérapie, l’infirmière pivot, les ergothérapeutes et les travailleuses sociales—peut orienter les patientes vers les Services sociaux. » Mme Carosella rencontre toutes les patientes, fait une évaluation psychosociale approfondie pour mesurer l’impact

du cancer chez la patiente et découvrir comment celle-ci compose avec sa situation. Puis, elle définit les besoins de chacune et envoie le dossier à Arleyne et à Vivian à qui incombe la décision finale. À ce jour, le fonds a aidé plus de 35 femmes atteintes d’un cancer gynécologique, leur fournissant une assistance sur le plan émotif et financier afin de réduire l’impact de la maladie. Il couvre des besoins essentiels comme les coûts liés à l’alimentation —de loin le besoin le plus fréquent—les factures de chauffage, les frais de transport, le coût des médicaments et celui du loyer. Ce programme peut aussi servir à procurer un certain confort et à améliorer la qualité de vie (télévision par câble

et films), ainsi qu’à aider les patientes à composer avec leur maladie. Les Auxiliaires de l’HGJ contribuent également en distribuant couvertures, chaussettes et articles de toilette, en plus de répondre à de simples demandes. « C’est merveilleux de dire à une patiente, je peux vous aider, souligne Arleyne. L’aide financière est fournie de manière à préserver la dignité et la confidentialité. Nous sommes les seules à connaître l’identité de la patiente, qui est d’ailleurs parfaitement au courant que cette aide provient des Gloria’s Girls. » « Cela peut arriver à n’importe qui, car personne n’est à l’abri des affres de la maladie, conclut Janis Levine, coprésidente

des Gloria’s Girls. Le Fonds de compassion permet à nos membres de rendre la vie juste un peu plus facile à ces femmes et de leur fournir une tranquillité d’esprit ainsi qu’à leurs proches. Elles peuvent alors se consacrer pleinement et entièrement à leur lutte contre le cancer et leur rétablissement. »

Photographie de groupe des Gloria’s Girls prise le 23 novembre 2017 lors de leur cocktail dînatoire.

Prévenir la perte de cheveux durant la chimiothérapie Une étude sur un casque réfrigérant parrainée par les Gloria’s Girls Pour de nombreuses femmes atteintes d’un cancer, la perte de cheveux signifie perdre sa dignité et peut être une raison suffisante de refuser la chimiothérapie. Depuis maintenant deux ans, une étude clinique est en cours au huitième étage du Centre du cancer Segal, dans l’aire de traitement de chimiothérapie. La recherche vise à déterminer l’efficacité d’un appareil appelé DigniCap, conçu pour minimiser la chute des cheveux induite par la chimiothérapie, et évaluer l’importance qu’accordent les patientes à la préservation de leur chevelure. L’objectif du dispositif DigniCap, qui ressemble à un casque, consiste à refroidir le cuir chevelu pour y réduire le débit sanguin et ainsi prévenir les dommages causés aux cellules ciliées par la chimiothérapie. Durant tout leur traitement, les patientes doivent également suivre des directives précises quant aux soins de leurs cheveux, notamment en utilisant un shampooing doux et en évitant l’usage de revitalisants, du fer à friser, du sèchecheveux et d’autres articles du genre. Dirigé par la Dre Susie Lau, gynécologue oncologue, le programme de recherche est toujours en cours, mais il est uniquement réservé à un sous-groupe de patientes qui suivent un protocole particulier de chimiothérapie. Cette recherche fait partie des nombreuses initiatives entièrement financées par les Gloria’s Girls et susceptibles d’améliorer considérablement la qualité de vie des femmes atteintes d’un cancer gynécologique et celle de leurs proches. À ce jour, environ une dizaine de patientes ont utilisé l’appareil, et une majorité d’entre elles ont gardé presque tous leurs cheveux. Deborah Walters, atteinte d’un cancer de l’ovaire, a été l’une des premières à en faire l’essai. Elle a sauté sur l’occasion dès

Luc Bouchard actionne l’appareil DigniCap, porté par sa femme Deborah Walters.

qu’on lui a offert de participer au projet. Son mari, Luc Bouchard, a d’abord effectué des recherches sur l’appareil et, grâce à la formation et la supervision assurées par les infirmières en oncologie, il a appris comment le faire fonctionner correctement. M. Bouchard a accompagné Deborah durant chacune de ses 24 séances de chimiothérapie, sur une période de 8 mois. Le couple s’est dit ravi des résultats obtenus avec le casque DigniCap. En fait, M. Bouchard, très satisfait de cette expérience, est devenu bénévole à L’espoir, c’est la vie pour aider au fonctionnement de l’appareil qu’utilisent d’autres femmes inscrites à l’étude. Deux jours par semaine, Luc quitte son domicile de Chateauguay, très tôt le matin, souvent à la noirceur, pour arriver à 8 heures à l’HGJ. Il y reste jusqu’à 18 heures. « Toutes les heures passées à l’Hôpital en valent la peine, affirme-t-il, car prévenir la chute de cheveux a un réel impact sur le moral des patientes. » Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Un deuxième concert permet d’amasser 125 000 $ au bénéfice de la recherche sur le cancer du sein Depuis longtemps patiente à l’Hôpital général juif, Johanne Champoux a toujours été très impressionnée par l’engagement de l’HGJ à fournir des soins exceptionnels aux patients et à développer des recherches d’avant-garde. Ses traitements contre un cancer du sein à un stade précoce, prodigués par le Dr Mark Basik, chirurgien-oncologue et chercheur, n’ont fait que renforcer cette impression. « Le Dr Basik a été pour moi une source d’inspiration, tant sur le plan professionnel que personnel », affirme-t-elle. Ayant appris que dans ses temps « libres », le Dr Basik dirigeait le Communion and Liberation Choir, un chœur spécialisé dans la musique sacrée, Mme Champoux et son mari, Jacques Parisien, lui ont proposé de financer un concert, dont les recettes soutiendraient sa recherche sur la découverte de nouveaux traitements contre les formes agressives du cancer du sein. Le couple a fait appel à ses nombreux contacts pour planifier et promouvoir l’événement, vendre des billets et solliciter des dons. Ils ont aussi demandé à un ami, le légendaire musicien québécois Gregory Charles, d’animer la soirée, qui s’est déroulée dans la magnifique salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal.

Admirable sur le plan musical et gratifiant sur le plan émotif, ce concert a permis d’amasser 50 000 $. Puis, stimulés par le succès de la soirée, tous les intervenants ont même organisé un autre concert en décembre 2017. Dynamiques et fonceurs, Johanne et Jacques ont réussi sans difficulté à persuader un nombre encore plus important de personnes influentes à se joindre au comité et, grâce à l’enthousiasme de chacun, la vente des billets a doublé avec la présence de 400 invités. Le cocktail dînatoire avant le concert, remarquablement bien préparé par l’Hôtel Fairmont Reine-Élizabeth, était commandité par Mme Champoux et M. Parisien, et Gregory Charles a, une fois de plus, gracieusement animé la soirée. Afin de rendre l’expérience musicale encore plus joyeuse, le Dr Basik et le chœur ont commencé leurs répétitions en août dernier, ajoutant au programme de très belles pièces de musique contemporaine, dont O Magnum Mysterium. Les chercheurs adjoints, assistants et techniciens de son laboratoire de recherche ont servi d’ouvreurs lors du concert. « Ils étaient très heureux d’être présents à cette soirée, qui leur a fait voir notre travail sous un angle entièrement différent. » Dans une brève présentation devant l’assistance, le Dr Basik a annoncé que, grâce en partie aux fonds recueillis lors du premier concert, lui et son équipe ont utilisé une nouvelle association de médicaments pour éliminer une tumeur cancéreuse du sein chez un modèle de souris. « C’était fantastique de dévoiler ces résultats inattendus et de montrer concrètement aux donateurs comment la recherche peut aboutir à la mise au point de meilleurs traitements », explique-t-il.

Les membres du comité organisateur. (Rangée arrière, debout) : Jacques Parisien, Maria Monaco, Claude Krynski, Judith Rosenthal, Claude Laflamme, Sylvie Grégoire et Gregory Charles. (Rangée avant, assis) : Me Daniel Desjardins, Dorine Perron, Dr Mark Basik, Johanne Champoux, Françoise Garcia et Sylvia Côté.

À la satisfaction générale, le concert a permis d’amasser 125 000 $. Mme Champoux attribue le succès de cette soirée au « dévouement du comité organisateur, à l’originalité du concept et à l’immense talent du Dr Basik et des membres du chœur. » Quant au Dr Basik, il n’en revient pas encore d’avoir pu concilier, de manière aussi concrète, son amour de la musique et son travail de clinicien chercheur. « C’est tout simplement merveilleux », conclut-il.

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La Fondation de l’art pour la guérison apporte beauté et inspiration au Centre de bien-être de L’espoir, c’est la vie Au printemps dernier, l’installation des œuvres a duré plusieurs jours, et cette collection a été officiellement dévoilée lors d’un vernissage le 14 septembre 2017 en présence de donateurs, de membres du conseil d’administration de la Fondation de l’art pour la guérison et de L’espoir, c’est la vie, ainsi que d’amis et de membres de la famille de la regrettée Miriam Pinchuk. Parmi les artistes présents figuraient Rita Briansky, Mel Boyaner, Nycol Beaulieu, Burt Covit, Jackie Cytrynbaum, Marilyn Gelfand, Michel Piquette, Bernard Rajotte et Sue Rusk, qui est également monitrice de yoga bénévole au Centre de bien-être. Earl a fièrement précisé aux invités que « l’esprit de ma mère est toujours vivant dans ces murs ». Quant à Gary, il a ajouté : « Le Centre de bien-être est un lieu d’une grande beauté, où l’art peut s’épanouir, respirer et être apprécié par de nombreuses personnes atteintes d’un cancer. »

En 2017, en lien avec le 10e anniversaire du Centre de bien-être, Earl Pinchuk (à gauche dans la photo) et Gary Blair, fondateurs de la Fondation de l’art pour la guérison, ont exposé au Centre une magnifique collection d’œuvres d’art d’artistes québécois de renom. Le projet a été créé à la mémoire de la mère de Earl, Miriam Pinchuk, une généreuse et fidèle donatrice de L’espoir, c’est la vie, décédée en août 2016.

Impressionné par le Centre et sa mission, Earl est aujourd’hui bénévole à L’espoir, c’est la vie. Il y planifie des événements comme la série « Art et conversation avec », dans le cadre de laquelle des artistes sont invités à assister aux cours d’art du Centre et à parler aux participants de leurs travaux.

Le Fonds de l’espoir Lynn et Joe Gentile pour les patients atteints de cancer En 2007, Lynn Kashbara Gentile, survivante d’un cancer du sein, et son mari Joe, ont créé le Fonds de l’espoir Lynn et Joe Gentile pour appuyer le Programme de soins en oncologie de l’HGJ, un programme dirigé par Dr Michael Pollak, également directeur du Centre de prévention du cancer au Centre du cancer Segal. Depuis, chaque année, M. et Mme Gentile organisent un dîner-bénéfice pour remercier le Dr Pollak et aider d’autres patients atteints d’un cancer à bénéficier du programme qui a contribué à sauver la vie de Lynn. À ce jour, le couple a amassé une somme globale de 225 000 $. « Avec les années, les recettes de nos collectes de fonds ont permis d’améliorer l’expérience des patients grâce à l’acquisition de matériel de base, essentiel à la qualité des soins », explique Jordan Gentile, nouvellement nommé président du Fonds de l’espoir Lynn et Joe Gentile. « Nous avons rendu possible l’achat de neuf nouveaux fauteuils de chimiothérapie et d’un réfrigérateur pour le laboratoire, où l’on entrepose les traitements de chimiothérapie. Nous avons financé différents projets de recherche et, plus récemment, la rénovation de la salle de phlébotomie, où une équipe médicale dévouée prélève le sang de patients atteints de cancer. Nous avons payé d’innombrables coupons de taxi à des patients

(De gauche à droite) Sabrina Henoud-Carbone et Jordan Gentile, Lynn et Joe Gentile.

qui doivent subir des traitements, mais qui n’ont pas les moyens de s’y rendre. Tant que le cancer fera des siennes, nous serons là pour soutenir ceux qui souffrent. Tant que cette maladie sera présente, nous répondrons à un réel besoin. » Exprimant sa reconnaissance, le Dr Pollak ajoute : « Les besoins de nos patients excèdent souvent les ressources fournies par le gouvernement. De là l’importance du financement privé et des efforts de collectes de fonds de particuliers comme ceux menés par Lynn et Joe Gentile, un appui que nous apprécions tout particulièrement. Même si de nombreux patients atteints de cancer l’ignorent, presque tous les patients traités au Centre du cancer Segal ont bénéficié de la générosité de ces bienfaiteurs ». Le 19 février dernier, lors du dévoilement d’une plaque en l’honneur de la famille Gentile, Myer Bick, président et chef de la direction de la Fondation de l’HGJ, et le Dr Michael Pollak se sont dits particulièrement honorés d’avoir pu les remercier de leur généreux soutien envers la mission en oncologie de l’Hôpital. Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Le Défi culinaire amasse 1,14 M$ au profit de la recherche sur le cancer du sein héréditaire

Le 29 octobre dernier, la Fondation de l’Hôpital général juif (FHGJ) et la Fondation du cancer du sein du Québec (FCSQ) ont tenu leur premier Défi culinaire à l’Arsenal art contemporain. Le Défi culinaire était présenté par la Fondation Avon pour les femmes (Canada) et avait pour commanditaire principal Desjardins. Coprésidé par Etty Bienstock, Irwin Kramer et Joan Prévost, cet événement gastronomique prestigieux a attiré plus de 700 invités enthousiastes. Ces derniers ont rendu hommage au Dr André Lisbona, président d’honneur et chef à la retraite de la Division de radiologie de l’HGJ et du Centre du sein Marlene et Joel King, ainsi qu’à Nadia Saputo, invitée d’honneur. Le Défi culinaire a offert aux fervents cuisiniers amateurs, qui se sont classés parmi les meilleurs solliciteurs de fonds, l’occasion de prendre part en après-midi à des cours de cuisine en compagnie de chefs célèbres et de rivaliser en soirée. Les chefs Kimberly Lallouz, Michael Smith, Mark McEwan, Ivana Raca et Tyler Florence ont servi d’excellents « guides culinaires » et se sont montrés de farouches compétiteurs ainsi que leurs protégés. Grâce à eux, les participants ont présenté leur création avec brio devant une assistance passionnée de plus de 700 18

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donateurs et commanditaires et d’un jury composé de plusieurs personnalités, dont Jonathan Garnier, Mitsou Gélinas, JeanPhilippe Tastet, Mitch Garber, le sénateur Larry Smith et Michele Forgione. L’équipe de Tyler Florence a remporté la palme pour son exceptionnelle performance en regard des trois services, et l’équipe de Kimberly Lallouz s’est classée au deuxième rang. Animée par Sébastien Benoît et Brad Smith, la soirée a été des plus divertissante. Même si tous les chefs ont servi des plats succulents, l’élément le plus savoureux de la soirée a été sans aucun doute l’événement, un spectacle en soi, et l’immense plaisir de tous les participants. « Cette expérience a été pour moi un rêve devenu réalité, s’est exclamée une participante, Sharon Reinish. Quelle journée incroyable que de pouvoir cuisiner avec de très bons amis et plusieurs de mes chefs favoris à la télé! » Diane Levine Samberg et Linda Sculnick ont renchéri : « La combinaison de notre passion pour la cuisine et de notre besoin et notre désir d’aider d’excellents amis est la recette d’un succès que nous sommes prêts à revivre plus d’une fois ». Faisant écho à ces propos, Sylvie Demers, première vice-présidente, Réseau de succursales, TD Canada Trust et présidente, Direction du Québec, Groupe Banque TD, a ajouté : « C’est merveilleux d’apprendre des meilleurs… les grands chefs,

pour soutenir les meilleurs… chercheurs et médecins! Belle activité! » À la fin de la journée, le Défi culinaire a permis d’amasser plus de 1,14 M$ au bénéfice de la recherche sur le cancer du sein héréditaire. Plus précisément, ces fonds soutiendront deux projets en génomique. Le premier, dirigé par le Dr William Foulkes, chef de la génomique du cancer au Centre de prévention du cancer de l’HGJ, cherche à mieux comprendre pourquoi les membres de certaines familles au Québec présentent un risque élevé de développer un cancer du sein. Le deuxième, sous la direction du Dr Mark Basik, directeur médical du service des soins relatifs au cancer du sein du Centre du cancer Segal, est centré sur une nouvelle génération de tests de diagnostic. « Grâce à l’engagement et à la générosité d’un grand nombre de personnes, de sociétés et de groupes qui ont commandité l’événement et soutenu cette cause importante, des milliers de patientes atteintes d’un cancer du sein profiteront des recherches en cours qui, jusqu’à maintenant, ont permis d’obtenir de meilleurs résultats thérapeutiques et d’améliorer les taux de survie », a conclu Larry Sidel, viceprésident senior et chef du développement de la Fondation de l’HGJ.

Recettes

Escalopes de poulet avec basilic et agrumes* Ingrédients

Des fonds essentiels amassés pour la recherche sur le cancer du pancréas en mémoire de Marvin Myers Le 3 octobre 2017, les amis du défunt Marvin « Marvoon » Myers, conjointement avec Premiere Performance, un studio de gymnastique et d’entraînement de haut niveau, ont organisé en sa mémoire leur deuxième événement annuel Challenge 4 Marvin. Le cocktail de l’événement a donné lieu à des exposés motivants de la part du Dr Tsafrir Vanounou, chef de Chirurgie hépatobiliaire et pancréatique à l’HGJ, et de deux champions olympiques canadiens récipiendaires d’une médaille d’or, Tessa Virtue et Scott Moir. En plus des nombreux rafraîchissements, l’événement a été ponctué de prix de présence, de ventes aux enchères et de tirages au sort. Les personnes présentes ont eu droit à une présentation des multiples activités et services offerts par le studio Premiere Performance, notamment son système breveté d’entraînement sur vélo stationnaire PowerWatts. Grâce au travail acharné et à l’engagement du comité organisateur, coprésidé par James Jacek-Cote et Warren Goodman, et avec l’appui de plusieurs donateurs et commanditaires, l’événement a attiré plus de 100 participants, permettant d’amasser près de 18 000 $ au profit du Fonds commémoratif Marvin Meyers pour la recherche sur le cancer du pancréas. Ce fonds finance la recherche de pointe menée par l’équipe dynamique de chercheurs, pathologistes et oncologues du Centre du cancer Segal, dirigée par le Dr Vanounou et visant à trouver un traitement curatif contre cette maladie mortelle. « Marvin prenait plaisir à rechercher de nouveaux défis concernant tous les aspects de sa vie et il les abordait de front. Dès qu’il entreprenait quelque chose, rien ne pouvait l’arrêter jusqu’à ce qu’il atteigne son but. Rares sont ceux qui parviennent à rassembler la volonté et la ténacité nécessaires pour réaliser leur objectif comme le faisait si bien Marvin. « La volonté reflète l’essence même de Marvin et constitue un parfait exemple du travail acharné et de la persévérance nécessaires à la découverte d’un traitement curatif contre le cancer du pancréas », a souligné un ami. Restez à l’affût des nouvelles sur les événements-bénéfice Challenge 4 Marvin à venir prochainement en 2018!

4 escalopes de poulet (environ 150 g ou 5 onces chacune) 30 ml (2 c. à soupe) d’huile d’olive Zeste d’une orange 125 ml (1/2 tasse) de jus d’orange fraîchement pressé 30 ml (2 c. à soupe) de jus de citron frais 60 ml (1/4 de tasse) de basilic frais, haché fin Sel et poivre fraîchement moulu, selon le goût Garnir de quelques brins de basilic Préparation 1. Aplatir le poulet entre deux feuilles de papier ciré afin d’obtenir une épaisseur uniforme. 2. Dans un poêlon en fonte, chauffer l’huile à feu moyen-vif. 3. Cuire le poulet de chaque côté pendant quelques minutes. 4. Ajouter les jus d’orange et de citron et laisser mijoter pendant quelques secondes en tournant le poulet dans la sauce. 5. Ajouter le zeste, le basilic haché et assaisonner. 6. Servir immédiatement en garnissant de quelques brins de basilic. Variante : à la place du poulet, vous pouvez utiliser n’importe quel filet de poisson blanc au goût délicat, commet la sole, le tilapia ou le turbot. Valeur nutritive par portion Calories: 269.5 | Protéines: 23.5 g | Glucides: 4.2 g *Recette adaptée de l’une des recettes de Barbara Burman, publiées dans Nourishing Hope with Recipes to Cope, un livre de recettes de la communauté de L’espoir, c’est la vie.

Pour commander votre exemplaire (10 $), téléphonez à L’espoir, c’est la vie au 514 340-8255 ou au 514 340-3616. Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Qu’est-ce qu’un CIUSSS? Depuis près de trois ans, notre vénérable Hôpital général juif fait partie d’une organisation créée par le gouvernement du Québec, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, ou CIUSSS Santé CentreOuest Montréal. Ce nouvel organisme remplace l’ancienne Régie qui administrait tous les hôpitaux du Grand Montréal. Responsable des services médicaux et des services sociaux de la partie centre-ouest de la ville, notre CIUSSS répond aux besoins d’environ 340 000 citoyens. L’HGJ est l’unique hôpital au sein de cette organisation à offrir une gamme complète de services et de soins tertiaires et quaternaires. L’HGJ continue de fournir les services réguliers et spécialisés qui font sa renommée—Urgence, Centre du cancer Segal, Centre cardiaque Azrieli, Orthopédie, Psychiatrie et ses nombreuses autres divisions spécialisées. En outre, l’étroite relation établie avec nos installations sœurs—fournisseurs de services de réadaptation et de soins de longue durée, et les divers CLSC essentiels à la prestation de soins à domicile et aux suivis post hospitaliers— favorise l’élaboration d’un système de soins de santé cohérent, dont profitent tous nos patients.

Qu’est-ce qui a changé… s’il y a lieu? Pour notre établissement, pas grand-chose n’a changé. Aujourd’hui, le conseil d’administration du CIUSSS est en partie composé de certains de nos dirigeants du milieu médical et de nos dévoués bénévoles. La direction de l’administration et du secteur médical est assurée par l’ancien directeur général de l’HGJ, le Dr Lawrence Rosenberg, devenu aujourd’hui présidentdirecteur général du CIUSSS; Johanne Boileau, anciennement directrice des Soins infirmiers, dont le rôle au CIUSSS demeure le même; la Dre Louise Miner, directrice des Services professionnels de l’HGJ; et le Dr Roderick McInnes, directeur de la Recherche à l’Institut Lady Davis de l’HGJ—tous dirigent actuellement notre CIUSSS. En outre, le conseil d’administration, présidé par Alan Maislin, depuis longtemps bénévole à l’HGJ, comprend deux anciens présidents de l’Hôpital : Samuel Minzberg et Allen F. Rubin. Nous avons la chance qu’à cette fabuleuse équipe se sont ajoutées Francine Dupuis, auparavant directrice générale du Centre de santé et de services sociaux Cavendish, nommée présidentedirectrice générale adjointe du CIUSSS; et Barbra Gold, anciennement directrice générale du Centre gériatrique Donald Berman Maimonides et du CHSLD juif de Montréal, qui exerce aujourd’hui les fonctions de chef des services gériatriques du CIUSSS. 20

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Myer Bick, président et chef de la direction de la Fondation de l’HGJ.

L’Hôpital général juif est doté d’un conseil des gouverneurs, dirigé maintenant par Howard Dermer, président, et d’un comité consultatif du président (CCP) ainsi que d’un comité consultatif de la corporation de l’HGJ, dont le mandat officiel, en vertu des dispositions du projet de loi 10, consiste à conseiller le CIUSSS sur les questions liées aux traditions, à la langue et à la culture de notre hôpital. Le Dr Rosenberg participe aux réunions et rencontre régulièrement les dirigeants de la communauté de l’Hôpital tout comme le font à l’occasion d’autres dirigeants du secteur médical. L’Hôpital joue toujours un rôle important et actif au sein de la mission éducative et médicale de l’Université McGill, tant sur le plan de l’enseignement que de la recherche. Plus de 30 % de tous les étudiants en médecine de McGill font des rotations dans les divisions médicales de l’HGJ. L’Hôpital général juif et l’Institut Lady Davis se sont imposés comme principaux acteurs au Québec, au Canada et dans le monde dans le domaine de la recherche. Des chercheurs de l’ILD dirigent plusieurs projets de recherche évalués par des pairs au Québec, partout au Canada et à l’étranger. L’Hôpital général juif continue donc de jouer un rôle central et primordial dans la prestation de services de santé aux citoyens de Montréal et du Québec, un rôle qu’il s’est mérité grâce

à l’excellence de ses médecins-praticiens, à la qualité de son leadership ainsi qu’à la générosité et au soutien de sa communauté et de sa Fondation qui veille à ce que tous les fonds recueillis demeurent à l’HGJ. Ce qui compte, c’est que l’HGJ continue à rêver et à développer de grandes idées. Des idées qui permettront de faire progresser la médecine, d’améliorer la prestation des services et de nous rendre plus réceptifs aux besoins des patients pour

que leur expérience en matière de soins soit plus satisfaisante; des idées qui conduiront à des partenariats et à une entière collaboration avec nos installations sœurs, le Réseau de santé McGill et les établissements de soins de santé du Québec; des idées qui renforceront notre volonté incessante d’atteindre de nouveaux sommets en matière de recherche et d’enseignement, qui assureront la mise en œuvre des meilleures pratiques et l’obtention des meilleurs résultats cliniques.

2018 est une année particulièrement importante pour l’HGJ, car le nombre 18 représente en lettres hébraïques le mot Chai, signifiant la vie. Depuis 84 ans, l’HGJ consacre son talent et ses ressources dans l’espoir d’améliorer la qualité de vie des patients, peu importe leur race, leurs croyances ou leur origine ethnique. En cette année Chai, la communauté de l’HGJ tout entière fait le plein d’énergie pour perpétuer cette noble tradition.

Trois médecins de l’HGJ retrouvent d’anciens collègues boursiers en Israël Depuis plusieurs années, des médecins du monde entier viennent à l’HGJ pour leur formation postdoctorale au sein du Service d’otorhinolaryngologie - chirurgie de la tête et du cou. Toutefois, dernièrement, la visite a eu lieu dans l’autre sens : le chef du Service et deux de ses collègues de l’HGJ se sont rendus en Israël pour voir ce que leurs anciens collègues boursiers avaient accompli. « Ce fut une expérience formidable », relate le chef du Service, le Dr Michael Hier, en parlant du voyage de neuf jours qu’il a fait au début du mois de novembre en compagnie du Dr Alex Mlynarek et du Dr Richard Payne. « Voir le rôle que mes anciens boursiers jouent maintenant est très gratifiant et confère un réelle valeur à ce que nous avons fait ».

« Nous n’avons jamais été seuls », dit le Dr Hier. « Même quand nous ne participions à aucune activité professionnelle, ils nous faisaient visiter des sites touristiques ou nous invitaient chez eux pour un repas. Ils ont même embauché des guides professionnels pour s’assurer que nous visitions Jérusalem et Jaffa correctement. Ils nous ont exprimé leur gratitude en nous traitant comme des membres de leur famille. »

« Nous avons également partagé notre savoir-faire avec les collègues israéliens de nos boursiers», ajoute le Dr Mlynarek, « et nous avons appris autant d’eux qu’ils ont appris de nous. Ce voyage a été une superbe expérience d’apprentissage pour nous tous ». Quand les médecins arrivent au sein du Service d’otorhinolaryngologie pour une formation postdoctorale, ce sont déjà des spécialistes reconnus qui viennent pour une formation en sous spécialité, habituellement d’une durée de deux ans, en oncologie et reconstructions chirurgicales de la tête et du cou. Le Dr Hier et ses deux collègues de l’HGJ ont donné plusieurs conférences à leurs anciens boursiers et aux collègues de ceux-ci à Tel-Aviv, à Beersheba, à Haïfa et à Herzliya, avant de conclure leur tournée en participant à la conférence annuelle de la Israeli Head and Neck Society, en Galilée.

Au cours d’un voyage en Israël, pour rencontrer d’anciens confrères boursiers, spécialistes en oncologie chirurgicale de la tête et du cou, le Dr Alex Mlynarek (à gauche), le Dr Michael Hier (deuxième à gauche) et le Dr Richard Payne (au centre), tous de l’HGJ, se sont rendus au Mur des Lamentations, à Jérusalem en compagnie de la Dre Limor MuallemKalmovitch, une autre ancienne collègue, et de son mari, le Dr Boaz Kalmovitch, un chirurgien traumatologue.

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Rencontre avec…

Aaron Fima

Déterminé à améliorer les soins de santé

Âgé de 40 ans, Aaron Fima, associé chez KPMG Canada est depuis 2015 membre du conseil d’administration de la Fondation de l’Hôpital général juif. En plus de présider le comité de vérification de la Fondation, il siège à son comité des ressources humaines. M. Fima nous offre un regard unique sur ce que cela signifie d’être membre du conseil d’administration de la Fondation de l’HGJ. Depuis 2010, Aaron Fima participe aux activités de la Fondation de l’HGJ et de l’Hôpital. À l’époque, ce jeune professionnel de la relève était à l’affût d’occasions de collaborer à des initiatives communautaires et de les soutenir. « Je me considère très privilégié, confie Aaron, et ma famille m’a élevé en mettant l’accent sur l’importance de redonner à la collectivité. » Vivant au Québec, où les soins de santé sont un sujet de discussion inépuisable, Aaron était tout naturellement intéressé et attiré par ce domaine. Ainsi, lorsqu’un ami lui offre de se joindre à d’autres jeunes professionnels pour organiser un tournoi de golf matinal dans le cadre de la 18e Classique de golf annuelle de la Fondation de l’HGJ (au bénéfice de la création du Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale de l’HGJ), il accepte d’emblée. Cet événement comprenait une visite guidée de la Division de pédopsychiatrie, 22

durant laquelle Aaron a pu entendre de première main le personnel médical parler des défis auxquels ils sont confrontés, de leurs activités quotidiennes et de l’impact qu’elles ont sur les enfants. « J’ai été très impressionné par ce qu’ils réussissent à faire avec des fonds limités et, encore davantage par ce qu’ils pourraient accomplir avec des fonds additionnels, souligne Aaron. J’ai aussi réalisé à quel point les membres de notre communauté étaient nombreux à dépendre des programmes de l’HGJ pour leur santé et leur bien-être. » Par la suite, Aaron devient coprésident du comité Génération N de la Classique de golf et membre du comité Génération N nouvellement créé de la Fondation. Âgés de 25 à 40, les membres de ce dernier comité ont pour principaux objectifs de sensibiliser et d’inciter leurs pairs à contribuer au développement des services de l’HGJ ainsi qu’à organiser des activités de financement et de sensibilisation ciblant des secteurs de l’Hôpital pertinents à leur groupe démographique. « J’ai rencontré un grand nombre de personnes à l’HGJ et à la Fondation de l’HGJ, raconte Aaron. En plus de découvrir ce que l’HGJ représente et accomplit pour la communauté, j’ai aussi réalisé tout ce que fait la Fondation de l’HGJ pour le bénéfice de l’Hôpital. J’ai alors pensé que je pouvais apporter une contribution importante et les aider. » Son affectation suivante, à titre de membre des comités de vérification et des finances de l’Hôpital, a été très révélatrice. « Faire partie du noyau décisionnel de l’HGJ a complètement changé ma perception de l’Hôpital et du système de santé, explique Aaron. J’ai réalisé le temps et l’énergie qui étaient consacrés à chaque décision —la rigueur, le niveau de sophistication et de responsabilisation qui font partie intégrante du processus d’amélioration

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de l’efficacité et de la qualité des services d’un établissement aussi complexe. » Être membre du conseil d’administration de la Fondation de l’HGJ depuis trois ans a permis à Aaron de prendre conscience du rôle essentiel que jouent les membres du conseil d’administration en soutien de la mission de la Fondation et pour assurer que les membres de la communauté continuent de recevoir avec compassion des soins de qualité supérieure centrés sur le patient au moment où ils en ont besoin. « Quelles que soient nos activités (collectes de fonds, participation aux événements, agir à titre de porte-parole, ou encore mettre à contribution notre expertise ou notre aide à identifier et à solliciter des sympathisants et des donateurs potentiels), nous sommes ici parce que nous voulons que les membres de la communauté aient accès aux meilleurs soins possible et que nous en faisons une priorité, souligne Aaron. Nous savons que toute contribution potentielle, aussi minime soit-elle, pour améliorer le système de santé a des répercussions importantes sur notre communauté dans son ensemble et bien au-delà. » Pour Aaron, l’occasion de pouvoir aider l’HGJ est une récompense en soi. « Si la santé et le bien-être de la communauté vous préoccupent vraiment et que vous désirez faire partie de la solution, vous devriez alors vous impliquer, dit-il. Le conseil d’administration de la Fondation de l’HGJ accueille des points de vue différents et, au fil des ans, il est devenu de plus en plus diversifié quant à l’âge, à la culture et au sexe de ses membres—ce qui reflète les différentes communautés que dessert l’Hôpital. Je suis fier d’en faire

partie. » Aaron et sa femme Idil ont deux enfants, la petite Leah âgée de cinq ans et leur fils de deux ans, Daniel, tous deux nés à l’HGJ.

Conseils santé

Le rôle clé de l’activité Bienfaits de l’exercice physique dans la gestion du sur la santé cancer et d’autres maladies - Améliore la force et l’endurance musculaires. - Améliore la capacité respiratoire.

L’activité physique, très bénéfique pour les personnes en bonne santé, l’est également pour toutes celles qui sont atteintes d’une maladie comme le cancer. « Les patients physiquement actifs tolèrent mieux les traitements. Les résultats d’analyse sanguine et le fonctionnement de ces personnes s’améliorent, alors que leur fatigue diminue », explique Anouline Sintharaphone, coordonnatrice du programme ActivOnco du Centre de bien-être pour le cancer de L’espoir, c’est la vie. « Il est tout aussi important de demeurer actif après les traitements, car on a constaté que la pratique d’activités physiques contribuait à réduire les risques de récurrence de certains types de cancer », ajoute Nadia Smirnow, physiothérapeute, également membre de l’équipe ActivOnco. Cette équipe assure une évaluation rigoureuse des exercices pour chaque patient et conçoit des programmes individualisés qui comprennent souvent des exercices dans le gymnase entièrement équipé du Centre ou des séances d’activités physiques offertes par des bénévoles expérimentés. Les patients font l’objet d’un suivi durant tous leurs traitements, et leurs plans d’exercice sont adaptés à leur capacité physique. À la fin des traitements, les programmes d’exercice sont orientés vers le rétablissement des patients, et l’équipe les encourage à maintenir un style de vie actif tout en les aidant à réintégrer la société.

- Améliore l’humeur. - Rehausse le niveau d’énergie et favorise la qualité du sommeil. - Aide à maintenir un poids santé conjointement avec un régime alimentaire sain. - Réduit les risques de maladies chroniques comme les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2, l’ostéoporose et le cancer.

Guide canadien d’activités physiques pour les adultes (conformément à la Société canadienne de physiologie de l’exercice – SCPE)

- Activités aérobiques d’intensité vigoureuse ou modérée durant 150 minutes par semaine, par tranches de 10 minutes ou plus. - Autre élément important : l’ajout d’exercices de renforcement des grands muscles et de l’ossature, au moins deux jours par semaine. - Pour les adultes de 65 ans et plus, on recommande fortement d’inclure des exercices d’étirement et des exercices axés sur l’équilibre. - Une activité physique plus soutenue entraîne davantage de bienfaits pour la santé.

Comment intégrer l’activité physique dans votre quotidien

• Planifiez une période d’activité physique durant la journée comme vous le faites pour une réunion ou un rendez-vous important. • Tenez un journal de vos objectifs et de votre plan d’activités physiques. • Choisissez des activités que vous aurez du plaisir à pratiquer. • Encouragez votre famille et vos amis à se joindre à vous.

Des survivants du cancer s’entrainent dans le gymnase bien équipé du Centre de bien-être pour le cancer de L’espoir, c’est la vie sous la supervision du personnel d’entraineurs et de bénévoles qualifiés.



Quant à l’effort physique, faites-en une habitude : prenez l’escalier plutôt que l’ascenseur, stationnez votre voiture plus loin de la porte de la maison que d’habitude pour faire quelques pas de plus.

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Dévouement exemplaire

D’anciens membres du personnel mettent leur passion au service du bénévolat Rhona Daitchman, Jean Remmer et Esther Lorenz forment un groupe exceptionnel de retraitées de l’Hôpital, toutes trois ayant troqué leur carte d’identité de l’HGJ contre les sarraus bleus que portent les bénévoles de l’Hôpital.

Rhona Daitchman

Esther Lorenz

« J’aimais accompagner les femmes pendant leur travail et leur accouchement », raconte Rhona. Formée à l’HGJ, elle a travaillé comme infirmière en périnatalité et à la salle d’accouchement pendant presque toute sa carrière de plus de 40 ans. Deux ans après sa retraite, elle s’aperçoit que ses patientes lui manquent et décide de faire du bénévolat, d’abord au Centre périnatal, puis à l’Unité de soins ante-partum chargée des grossesses à risque élevé. Le séjour des patientes dans l’Unité peut varier entre un jour et plusieurs mois. Comme elles sont souvent alitées, il arrive qu’elles se sentent isolées et qu’elles s’ennuient très rapidement. Au départ, Rhona conversait simplement avec elles, mais un jour, il lui vient l’idée de partager sa passion pour l’art et l’artisanat. Rhona apporte donc de la laine et des aiguilles à tricoter pour faire des couvertures pour bébés. Elle s’approvisionne aussi en matériel artistique (peinture, crayons et boutons dans les magasins à un dollar) et consulte le site Pinterest pour trouver des idées de décoration pour les chambres de bébés, qu’elle entend proposer à ses patientes. Au début, elle assumait les coûts liés aux fournitures, mais aujourd’hui les Auxiliaires couvrent toutes les dépenses associées à cette initiative. « En plus d’être divertissantes, nos activités artistiques ouvrent la porte à des échanges plus profonds », explique Rhona qui, grâce à son expertise en matière de grossesses, de travail et d’accouchements à risque élevé, écoute attentivement les préoccupations des patientes et en discute avec elles avec empathie.

Jean Remmer

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Pendant 14 ans, Esther Lorenz a été l’adjointe administrative de la directrice des bénévoles de l’HGJ. Elle était chargée, entre autres, de jouer le rôle d’intermédiaire entre les bénévoles et le personnel de l’Hôpital, de répondre au téléphone, calculer les heures de travail des bénévoles et aider à organiser leur populaire lunch annuel.

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« J’ai été inspirée par le dévouement de tant de bénévoles qui viennent à l’Hôpital semaine après semaine, année après année », commente Esther qui croit à l’importance de redonner à sa communauté et ne peut imaginer faire du bénévolat ailleurs qu’à l’HGJ. Elle a particulièrement tenu à exprimer sa gratitude à l’équipe de la Division d’endocrinologie en lui offrant ses services. Ancienne employée de l’Hôpital, Esther est habituée aux pressions et frustrations quotidiennes auxquelles les membres du personnel sont confrontés. Elle sait que sa présence aide à alléger leur fardeau, et qu’un coup de main est toujours apprécié. « Que ce soit pour envoyer des photocopies, inscrire les patientes ou téléphoner pour modifier un rendez-vous, je suis toujours heureuse d’aider », précise-t-elle. Quant à Jean Remmer, elle a consacré 25 ans de sa carrière à L’espoir, c’est la vie, où elle a exercé les fonctions de coordonnatrice des programmes durant deux décennies. À ce titre, l’une de ses principales responsabilités était la formation, l’orientation et la supervision des bénévoles. Avant de prendre sa retraite complète en 2013, Jean a travaillé à temps partiel au sein de la division de recherche de cet organisme de soutien aux personnes atteintes d’un cancer. « L’espoir, c’est la vie m’a donné une formation professionnelle, qui est devenue une part importante de mon identité, confie Jean. Je ne pouvais pas en rester éloignée. » À titre de bénévole, Jean s’est penchée sur l’analyse statistique et la gestion de bases de données, deux domaines qui servent à définir les tendances, éclairer la recherche, valider les pratiques et, ultimement, à améliorer l’expérience des patients. La flexibilité de son engagement bénévole cadre bien avec sa vie active qui comprend les voyages et le temps qu’elle consacre à ses petits-enfants. Le leadership charismatique de la fondatrice de L’espoir, c’est la vie, Sheila Kussner, a aussi été pour Jean une grande source d’inspiration. « Il est rare de voir un engagement aussi soutenu, authentique et désintéressé à une cause, et j’adore en faire partie. »

Des membres du personnel médical de l’HGJ effectuent des interventions chirurgicales désespérément requises au Rwanda À la fin d’une mission de deux semaines à l’Hôpital Ruhengeri, au Rwanda, en décembre dernier, un chirurgien en urologie et deux infirmières de l’HGJ se sont mérités la gratitude d’une dizaine de jeunes mères africaines. Le Dr Jacques Corcos, ancien chef du Service d’urologie à l’HGJ, accompagné de l’infirmière clinicienne Christiane Honeine et de l’infirmière Bibi Natasha Yasin, a offert gratuitement des chirurgies et des soins infirmiers à plusieurs patientes—dont la plupart vivent dans des conditions d’extrême pauvreté. Leur visite, la plus récente d’une série de deux par année depuis 2009, était financée par la Fondation MMS – Mères du monde en santé, un organisme à but non lucratif fondé par le Dr Corcos. La chirurgie est l’unique moyen de réparer une fistule (un trou) qui se forme entre le vagin et la vessie ou le vagin et le rectum, lors de l’accouchement d’une adolescente. Selon le Dr Corcos, les jeunes filles résidant dans plusieurs régions d’Afrique se marient au début de l’adolescence et, lorsqu’elles sont enceintes, le pelvis n’a pas atteint un stade de développement suffisant pour qu’elles puissent accoucher. Par conséquent, la vessie se trouve coincée entre la tête du bébé et les os de la mère. Même si la plupart des patients habitent à l’intérieur de Ruhengeri ou à proximité

de la ville—la deuxième plus grande ville du Rwanda, qui compte environ 200 000 habitants—certaines femmes viennent d’aussi loin que du Congo et de l’Ouganda. « C’est une chirurgie très délicate, explique le Dr Corcos à propos de l’intervention qui dure entre deux et douze heures. De tous les problèmes que nous traitons en urologie, c’est l’un des cas les plus difficiles. Mais 1,5 million de femmes vivent avec ce problème en Afrique. C’est dire combien les besoins sont grands, et je suis heureux de pouvoir être utile. » « Je ne saurais vous dire à quel point ce travail est gratifiant, ajoute Mme Honeine. Nous voyons les effets positifs de notre travail sur la vie de ces femmes, et elles apprécient tellement ce que nous faisons pour elles. »

les fistules obstétricales. De 2009 à 2015, les équipes se sont rendues chaque année, à deux ou trois reprises, à Boromo, au Burkina Faso. Mais en raison des risques accrus de terrorisme dans ce pays, le Dr Corcos a transféré sa mission au Rwanda. « Ce sont des femmes qui ne parlent pas ma langue, et moi, je ne parle pas la leur, mais nous pouvons quand même développer une relation de thérapeute à patiente », affirme Mme Honeine qui, depuis 2012, est allée à deux reprises au Burkina Faso et au Rwanda. « Quand au moment du départ, ces femmes vous sourient et vous serrent contre elles, vous savez que vous avez fait quelque chose de bien. »

Lors du plus récent voyage du trio de l’HGJ, des urologues d’Ottawa et de Tel-Aviv ainsi qu’un anesthésiste, une infirmière et une coordonnatrice de Montréal se sont joints au groupe. Tous ont fait don de leur temps, mais c’est la Fondation MMS qui a assumé les coûts d’environ 30 000 $, la plupart liées au transport. Le Dr Corcos a créé la Fondation et organisé ses missions à cause du besoin manifeste d’interventions urologiques pour traiter

En décembre 2017, lors de sa mission médicale au Rwanda, l’équipe comprenait : (à l’arrière de gauche à droite) le Dr Jacques Corcos, urologue, HGJ; Christiane Honeine, infirmière clinicienne, HGJ; le Dr Shachar Aharony, urologue, Rabin Medical Center, à Tel Aviv; le Dr Duane Hickling, urologue, The Ottawa Hospital; (assis, de gauche à droite) Andrea Juarez, directrice programme en français, Oxford Learning, à Montréal; Bibi Natasha Yasin, infirmière, HGJ; la Dre Christine Miyibogora, anesthésiste, Hôpital de Ruhengeri, au Rwanda; le Dr Alfred Homsy, anesthésiste, Hôpital de LaSalle à Montréal; et Claudia Champagne, infirmière, Hôpital de LaSalle.

Dans la salle de réunion de l’Hôpital de Ruhengeri, au Rwanda, le Dr Jacques Corcos, urologue à l’HGJ, explique aux membres du personnel le problème médical que lui et les autres bénévoles ont traité pendant leurs visites bisannuelles. Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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Nouveautés à l’HGJ

Une nouvelle option chirurgicale novatrice pour les femmes qui luttent contre un cancer du sein à l’hôpital. Parmi les avantages, notons le rétablissement plus rapide, une diminution de la douleur, moins de complications et de meilleurs résultats esthétiques. « Mais l’un des principaux bienfaits de cette technique consiste à aider les patientes à composer avec l’ablation de leurs seins, rapporte le Dr Boileau. La reconstruction immédiate signifie que, dès leur réveil après l’opération, les patientes ont le sentiment de sentir leur intégrité physique préservée, sans cicatrices ou d’absence du mamelon, susceptible d’évoquer péniblement le cancer. Elles ont une confiance accrue dans leur capacité de reprendre une vie normale. » (De gauche à droite) Dr Mark Basik, Dr Tassos Dionisopoulos et Dr Jean-François Boileau.

Une approche chirurgicale novatrice a montré sa capacité de changer la donne pour les femmes ayant recours à une mastectomie pour éliminer ou prévenir un cancer du sein. L’intervention consiste à pratiquer une mastectomie tout en sauvegardant les mamelons et en utilisant une nouvelle méthode de reconstruction, appelée « reconstruction mammaire immédiate prépectorale ». La méthode utilisée couramment pour la mastectomie et la reconstruction mammaire consiste à faire l’ablation des mamelons et à réaliser la reconstruction en plusieurs étapes, comprenant la mise en place de prothèses temporaires appelées « expanseurs tissulaires ». Ces implants sont insérés sous le muscle grand pectoral. « Ce qui est nouveau, c’est la technique chirurgicale », explique le Dr Jean-François Boileau, chirurgien-oncologue et clinicienchercheur à l’HGJ. « Nous enlevons le tissu et la glande mammaires, mais nous gardons la peau et le mamelon pour réaliser la reconstruction ». C’est alors qu’intervient le Dr Tassos Dionisopoulos, chef de la Division de chirurgie plastique, qui fera la reconstruction mammaire. Cette 26

technique consiste à insérer les prothèses dans l’espace où se trouvaient les seins, au-dessus du muscle pectoral, plutôt qu’en dessous, comme c’était la norme auparavant. « Nous évitons ainsi de nombreuses complications liées aux méthodes conventionnelles, notamment la douleur, la déficience fonctionnelle des muscles pectoraux qui peuvent nuire aux activités quotidiennes, le déplacement indésirable des implants et l’apparence artificielle des seins, explique le Dr Dionisopoulos. Une meilleure qualité d’implants mammaires remplis de gel cohésif, qui ne risque pas de fuir, et le recours à de la matière dérivée de tissus cutanés humains qui réduisent le durcissement des implants ont également permis d’améliorer les résultats esthétiques et de diminuer la durée de l’intervention de reconstruction. » Toute la procédure, soit la mastectomie avec préservation de l’enveloppe cutanée et la reconstruction mammaire immédiate, dure environ deux heures et demie et fait l’objet, bien avant la chirurgie, d’une planification détaillée par l’équipe. Les patientes ne passent pas plus d’une nuit

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Mais la mastectomie avec préservation du mamelon ne convient pas à toutes les femmes atteintes d’un cancer du sein. « Si le cancer s’est propagé ou s’il est trop près du mamelon, l’intervention est impossible », précise le Dr Mark Basik, chirurgien oncologue à l’HGJ et chercheur principal à l’Institut Lady Davis. « De plus en plus de femmes ayant des antécédents familiaux de cancer du sein et porteuses de mutations des gènes CHEK2, PALb2 ou BRCA—des facteurs qui présentent un risque héréditaire élevé de développer un cancer du sein—, choisissent de subir une double mastectomie préventive pour retrouver une certaine tranquillité d’esprit. En outre, beaucoup de jeunes femmes, chez qui l’on a détecté le cancer dans un seul sein, préfèrent se faire aussi enlever le second, pour plus de prudence. » La solution de rechange serait le recours à une surveillance accrue du sein, ce qui nécessite des visites et des explorations radiologiques fréquentes à intervalles réguliers pour le reste de leur vie. « Chaque chirurgie comporte des risques que compensent les bienfaits, rappelle le Dr Basik. Cette chirurgie présente un taux de complications variant de 2 à 10 %, comparé à la méthode traditionnelle

pratiquée en deux étapes, dont le taux de complications peut atteindre de 30 à 40 %, si elle s’accompagne de séances de radiothérapie. » L’un des risques de la mastectomie préservatrice est que le mamelon ne puisse pas survivre. « Jusqu’à 10 % des patientes, avec ou sans reconstruction mammaire, peuvent développer une infection postopératoire causée par une accumulation de sang ou de liquide », ajoute le Dr Dionisopoulos.

L’histoire de Danielle pas un instant. « Je me suis fiée à leur jugement, dit-elle. De toute évidence, c’était la chose à faire, et je leur étais tellement reconnaissante de pouvoir préserver l’aréole. » Tout en se préparant à la chirurgie, Danielle effectue des recherches minutieuses, où elle explore toutes les avenues depuis les simulations 3D jusqu’aux forums et aux blogues. « Je tenais vraiment à cette opération, ajoute-t-elle. J’étais plus intriguée qu’anxieuse. »

L’utilisation de matière dérivée de tissus cutanés humains est coûteuse, soit 3 200 $ pour un sein ou 6 400 $ pour les deux. Toutefois, le procédé proprement dit, en raison du peu d’interventions exigées, peut faire économiser jusqu’à 25 % des dépenses totales au système de santé. Au cours des deux dernières années, les Drs Basik, Boileau et Dionisopoulos ont réalisé plus de 120 opérations en utilisant cette technique de pointe, perfectionnant leur compétence pour rendre l’expérience des patientes plus positive et confortable sur le plan esthétique et psychologique. « Les résultats sont impressionnants, affirme le Dr Dionisopoulos. Depuis les tout débuts, nous avons mené une recherche sur les résultats de cette intervention, et nous les publierons prochainement. » Couverte par la RAMQ, cette intervention est réalisée dans les quatre semaines suivant le diagnostic, conformément aux lignes directrices gouvernementales. Le soutien des donateurs privés, par l’entremise de la Fondation de l’HGJ, permettrait à l’équipe de recruter plus de participantes pour son étude en cours. Une journée de sensibilisation consacrée à la reconstruction mammaire (Breast Reconstruction Awareness - BRA Day) se tiendra à l’HGJ en octobre 2018 et s’adresse à toutes les femmes intéressées à ce sujet. Ce printemps, une séance d’information publique est également prévue. Pour obtenir plus d’informations ou faire un don en soutien de cette initiative, adressez-vous à la Fondation de l’HGJ au 514 340-8251.

Danielle Carbonneau est née et a grandi à l’Île de Saint-Martin, dans les Caraïbes. À l’âge de 15 ans, elle remarque pour la première fois une masse dans son sein droit. Ne sachant pas quoi faire, elle tente d’ignorer le problème, même si la masse continue de grossir. « Après mon arrivée à Montréal pour étudier à l’Université Concordia, j’ai profité de l’accès à des professionnels de la santé, offert par l’Université », explique-t-elle. Une échographie faite en clinique privée révèle la présence d’une tumeur de 4 cm, située juste sous l’aréole du sein. L’étudiante de 19 ans en littérature anglaise, également mannequin à ses heures, est alors immédiatement envoyée à l’Hôpital général juif. Lorsque son oncologue, le Dr Mark Basik, et son chirurgien esthétique, le Dr Tassos Dionisopoulos, lui recommandent une mastectomie avec préservation du mamelon, associée à une reconstruction mammaire immédiate, Danielle n’hésite

Fixée au début d’octobre 2017, l’intervention a duré un peu moins de deux heures. « Les lois de la gravité ne s’appliquaient pas à mon cas », dit ironiquement Danielle, expliquant comment, au début de son rétablissement à la maison, elle devait rester couchée et se reposer. Trois jours plus tard, elle n’avait plus besoin de médicaments contre la douleur et, après une semaine, elle pouvait se déplacer, tout en évitant de soulever de lourdes charges et de pratiquer des activités physiques. À la cinquième semaine, elle a pu reprendre un programme d’exercices régulier. « Il m’a fallu deux mois pour me sentir tout à fait bien. » Danielle ne tarit pas d’éloges au sujet de l’équipe en oncologie, et elle est ravie des résultats de l’opération. « Mes chirurgiens ont pu enlever la tumeur tout en préservant l’aréole et l’apparence esthétique globale du sein. Je recommanderais sans hésiter cette intervention à d’autres femmes qui ont le même problème que moi. »

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Le programme « Des livres pour bébés » aide les parents à tisser des liens avec leur nourrisson prématuré

(De gauche à droite) Roz Rinzler, Président du Fonds des petits miracles; Lucy Wolkove et Hela Boro, coprésidentes du programme « Des livres pour bébés »; Lyne Charbonneau, infirmière en chef, et Claudia Cinquino, infirmière, de l’Unité néonatale de soins intensifs de l’HGJ.

Le 17 juin, Joshua Hutman a organisé une collecte de livres pour souligner la célébration de sa bar-mitsva. Joshua est le fils de Roz Rinzler Hutman, présidente du Fonds des petits miracles des Auxiliaires de l’HGJ. Né prématurément à 24 semaines, Joshua pesait à peine plus d’une livre. Sa collecte de livres lui a permis d’amasser 2 461 $. Cette grande réussite a été le moteur financier nécessaire au lancement du programme « Des livres pour bébés » de l’Unité néonatale de soins intensifs Karen et Murray Dalfen (UNSI) de l’HGJ. Grâce à ce programme, les parents reçoivent de nouveaux livres en français, en anglais ou en espagnol qu’ils peuvent

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lire à leur nouveau-né et apporter à la maison lorsque bébé quitte l’UNSI. Les parents de l’UNSI se sentent souvent impuissants et anxieux, et lire à haute voix leur permet de tisser des liens avec le bébé, même s’il est parfois trop fragile pour le prendre dans leurs bras. C’est aussi une occasion de poser un geste naturel à un moment où les parents ne peuvent prendre soin de leur enfant. Diverses études ont révélé que les bébés reconnaissent la voix de leurs parents, même dans le ventre de leur mère. Le seul fait de sentir la présence de leurs parents les rassure et les calme, tout en donnant à la mère et au père un sentiment

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d’intimité et de contrôle au moment où ils composent avec l’arrivée prématurée de leur enfant. Grâce à ce programme, les Auxiliaires espèrent encourager les familles à prendre l’habitude de lire des livres en famille tout au long de la vie. Les dons consacrés à l’achat de livres pour enfants sont toujours les bienvenus. Vous n’avez qu’à téléphoner aux Auxiliaires au 514 340-8216. Pour souligner une occasion particulière, des cartes spécialement conçues du Fonds des petits miracles peuvent être envoyées en votre nom au bénéfice de cette initiative.

Recherche et développement

Un réseau canadien de banques de cerveaux pour faire avancer la recherche sur la maladie d’Alzheimer

Scintigraphie du cerveau. Photo courtoisie du laboratoire du Dr Chertkow.

Pour faire mieux comprendre la démence et contribuer à la recherche de nouveaux traitements, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) investissent près de 1,1 million de dollars sur cinq ans pour établir un réseau canadien de banques de cerveaux qui sera rattaché à l’Initiative internationale sur la neuroimagerie de la maladie d’Alzheimer (ADNI). Le réseau ADNI canadien de banques de cerveaux (Canadian ADNI BraIn bank Network ou CABIN) fournira l’infrastructure nécessaire pour contribuer à l’ADNI et soutenir plus largement les dons de cerveaux et les banques de tissus destinés aux programmes de recherche sur la démence au Canada. Le CABIN sera géré par le groupe du Dr Howard Chertkow de l’Institut Lady Davis à l’Hôpital général juif.

Un élément clé de cette initiative comprend l’étude du cerveau des participants qui en viennent à succomber à la maladie. Les chercheurs effectuent une autopsie sur ces cerveaux pour déterminer les effets de la maladie et recueillir des échantillons de tissus afin de découvrir des biomarqueurs susceptibles d’être utilisés pour en permettre la détection précoce. « Nous prenons notre place parmi les leaders internationaux dans la recherche sur la démence », a affirmé le Dr Chertkow. « Grâce à ces patients qui donnent généreusement leur cerveau pour la recherche, nous aurons l’occasion d’examiner les variations importantes dans la façon dont la démence se présente et d’utiliser cette information précieuse pour faire progresser la recherche de nouveaux traitements. »

Le projet implique l’utilisation de technologies de pointe en neuroimagerie pour suivre l’évolution de la démence et Plus de 400 000 Canadiens âgés de 65 ans et plus vivent mettre au point des méthodes d’imagerie pour le diagnostic avec la démence, y compris la maladie d’Alzheimer qui de la maladie et assurer le suivi des futurs traitements. représente environ 70 % des cas. La cause de cette maladie dégénérative du cerveau demeure inconnue et il n’existe aucun traitement efficace.

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Soutenir des jeunes chercheurs comme Alexandre Orthwein Mettre sur pied un nouveau laboratoire de recherche, c’est comme lancer une nouvelle entreprise. Cela débute par une idée originale et une question essentielle qui pourrait contribuer à mieux comprendre la maladie et la biologie. Pour y arriver, un important soutien financier est essentiel et doit être assuré. La Fondation de l’HGJ a été visionnaire en fournissant des fonds de démarrage pour des jeunes chercheurs de talent comme le Dr Alexandre Orthwein, qui a été recruté à l’Institut Lady Davis (ILD) après avoir effectué une bourse de recherche à l’Institut de recherche Lunenfeld-Tanenbaum (Toronto), en 2016. «  La Fondation a réellement permis de mettre sur pied le laboratoire, d’attirer des assistants et des stagiaires de qualité, et commencer nos recherches », a déclaré le Dr Orthwein. « Leur investissement constitue un grand vote de confiance sur l’importance des travaux que nous avons entrepris et je leur en suis extrêmement reconnaissant. »

Le laboratoire du Dr Orthwein s’intéresse à la manière dont le système immunitaire est contrôlé et les conditions qui font en sorte que les cellules qui combattent les infections peuvent proliférer anormalement et se transformer en lymphome, une forme très agressive de cancer qui devient résistant aux traitements de première intention chez plus de 40 % des patients. Il collabore directement avec les cliniciens pour transposer ses études fondamentales sur la biologie cellulaire en de nouvelles possibilités de traitement. «  L’un des facteurs ayant grandement contribué à ce que je vienne m’installer ici, c’était le lien étroit qu’il y avait entre l’Hôpital général juif et l’ILD », a-t-il déclaré. « Il n’y a pas beaucoup d’instituts de recherche fondamentale qui sont rattachés à des hôpitaux et qui permettent de mettre en contact au quotidien des chercheurs et des médecins. La présence de ces ressources nous permet de travailler avec les cliniciens pour adapter nos recherches et mettre nos travaux rapidement à profit au chevet des patients pour qu’ils puissent recevoir un meilleur traitement. » La convergence des chercheurs en sciences fondamentales et cliniques est une caractéristique de l’ILD et de l’Hôpital général juif ayant des impacts directs sur les soins aux patients. Leur interaction signifie que les cliniciens sont bien informés des derniers progrès réalisés en laboratoire et que les chercheurs spécialisés en sciences fondamentales comprennent les défis concrets auxquels sont confrontés les médecins en clinique. À une époque où le contexte de financement est extrêmement compétitif, la contribution de la Fondation de l’HGJ est d’autant plus essentielle à la mise sur pied de nouveaux laboratoires. En fournissant des fonds de démarrage, la Fondation investit dans la réussite des nouveaux chercheurs et contribue, en fin de compte, à la réussite du laboratoire.

VOTRE SOUTIEN EST ESSENTIEL Vous avez le don de faire la différence. Vous avez le don de faire en sorte que l’HGJ et son personnel disposent des locaux, de l’équipement et des programmes dont ils ont besoin pour assurer le maintien de l’excellence des soins. Vous avez le don de nous aider à améliorer la santé et les soins pour tous, aujourd’hui et pour les générations à venir.

Vous avez le don de guérir. Faites un don aujourd’hui! www.fondationhgj.org 514-340-8251 30

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Mieux comprendre la cause et le traitement de l’ostéoporose Dr Brent Richards

Deux grands projets de recherche impliquant des scientifiques de l’Institut Lady Davis à l’Hôpital général juif ont jeté un nouvel éclairage sur la cause et le traitement de l’ostéoporose, une maladie dans laquelle les os perdent leur densité et s’affaiblissent au fil du temps, ce qui rend les gens vulnérables aux fractures. L’Agence de santé publique du Canada estime que 10 % des Canadiens de plus de 40 ans souffrent d’ostéoporose. Les femmes sont quatre fois plus susceptibles que les hommes d’en être atteintes. Le Dr Brent Richards était chercheur chevronné dans le cadre de l’étude la plus importante jamais réalisée sur la génétique de la maladie osseuse liée à l’âge. L’étude a découvert 153 nouvelles variantes génétiques associées à la perte de la densité minérale osseuse, le plus puissant facteur de risque clinique d’ostéoporose. Ceci a pour effet de tripler le nombre de gènes connus comme étant impliqués dans l’ostéoporose. Les nouvelles variantes génétiques représentent 12 % de l’héritabilité de la maladie, soit le double du nombre précédent. « Il y a une forte composante héréditaire associée à la santé des os, mais l’ostéoporose passe souvent inaperçue jusqu’à ce qu’une fracture se produise », a déclaré le Dr Richards, dont le groupe fait partie du Consortium sur les facteurs génétiques associés à l’ostéoporose qui comprend presque toutes les grandes équipes de recherche sur la densité osseuse dans le monde. Un élément qui suscite particulièrement l’enthousiasme est la découverte d’un lien jusque-là inconnu entre le gène GPC6

et l’ostéoporose. «  Nous avons été en mesure de déterminer le rôle joué par le gène GPC6 comme facteur déterminant de la densité minérale osseuse », a expliqué John Morris, candidat au doctorat en génétique humaine dirigé par le Dr Richards. « Le GPC6 est une protéine de surface cellulaire. Elle constitue donc une cible plus facile, ce qui permet d’améliorer les perspectives de réussite dans la mise au point de médicaments. » Un essai clinique de phase III, qui consistait à utiliser de façon concomitante un médicament pour reconstruire l’os avec un médicament pour conserver la masse osseuse, a permis de diminuer sensiblement le risque de fractures chez les femmes ménopausées atteintes d’ostéoporose grave. « Conserver une masse osseuse constante chez des patientes déjà atteintes d’ostéoporose et dont les os ne sont pas assez solides pour résister aux fractures n’est pas un traitement adéquat », a déclaré le Dr Andrew Karaplis, dont plusieurs patients qu’il traite à l’Hôpital général juif ont participé à l’étude multicentrique. « Nous avions prévu observer moins de fractures si nous étions d’abord en mesure d’augmenter la masse osseuse de la patiente pour ensuite administrer un traitement pour la maintenir. » Sur une période de deux ans, 4 093 femmes atteintes d’ostéoporose et présentant une ancienne fracture de fragilisation ont été réparties au hasard dans deux groupes. Le premier groupe a reçu du romosozumab, un médicament efficace pour la reconstruction rapide de la masse osseuse en augmentant la formation osseuse et en diminuant la

Dr Andrew Karaplis

résorption osseuse, pendant un an. Celui-ci était suivi par l’alendronate, un inhibiteur de la résorption osseuse couramment utilisé comme traitement de première intention dans l’ostéoporose, qui maintient les niveaux actuels de masse osseuse. Le deuxième groupe a seulement reçu l’alendronate. Les femmes qui ont reçu le romosozumab suivi par l’alendronate ont présenté un taux 48 % plus faible de nouvelles fractures vertébrales comparativement à celles ayant seulement reçu l’alendronate. De plus, le premier groupe avait 19 % moins de risque de fractures non vertébrales et 38 % moins de risque de fracture de la hanche que le deuxième groupe. Le Dr Karaplis a qualifié les résultats de l’étude comme étant « une percée importante » dans le traitement de l’ostéoporose. Un problème d’innocuité est cependant apparu au cours de l’essai. Au cours de la première année, de graves accidents cardiovasculaires ont été observés plus fréquemment dans le groupe romosozumab-alendronate (50 patientes sur 2040, soit 2,5 %, comparativement à 38 patientes sur 2014, ou 1,9 %, dans le groupe recevant seulement l’alendronate). « Bien que les chiffres soient relativement petits », a déclaré le Dr Karaplis, « nous devons chercher plus loin la cause du déséquilibre observé dans le nombre d’accidents cardiovasculaires et être prudents dans le choix des patients à traiter avec le romosozumab, du moins pour l’instant. »

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Merci

L’engagement de toute une vie Durant 30 ans, l’honorable E. Leo Kolber s’est illustré pour ses qualités de chef, sa passion et son engagement envers l’Hôpital général juif. À titre de président du conseil d’administration de l’Hôpital et de président de plusieurs campagnes de financement, et en raison de son généreux soutien personnel à d’innombrables services médicaux dans tout l’Hôpital, Leo Kolber a démontré à merveille le pouvoir transformateur de la philanthropie. Encore dernièrement, il s’est engagé à verser un don majeur pour la création du Centre d’excellence des maladies inflammatoires de l’intestin (MII) Roni et Leo Kolber. La relation exemplaire qu’entretient Leo avec l’HGJ illustre brillamment ce que nous pouvons accomplir grâce à nos efforts personnels.

La Fondation Azrieli Le 18 septembre dernier, l’HGJ a tenu une conférence de presse pour annoncer l’inauguration du Centre cardiaque Azrieli et célébrer le don remarquable de 26 M$ de la Fondation Azrieli, accordé pour soutenir la mission cardiovasculaire de l’Hôpital, son Unité des soins intensifs médicaux et chirurgicaux dans le pavillon K et la formation des médecins grâce au programme de bourses Azrieli. Étaient présents pour reconnaître et remercier la famille Azrieli et sa fondation pour le don individuel le plus important dans l’histoire de l’HGJ : le Dr Lawrence Rudski (rangée arrière, à gauche), directeur de la Division de cardiologie et premier directeur du Centre cardiaque Azrieli; Edward Wiltzer, président du conseil de la Fondation de l’HGJ; Myer Bick, président et chef de la direction de la Fondation de l’HGJ; (rangée avant, de gauche à droite) l’honorable Denis Coderre, ancien maire de Montréal; la Dre Naomi Azrieli, présidentedirectrice générale de la Fondation Azrieli; Stephanie Azrieli, épouse du défunt David Azrieli; le Dr Gaétan Barrette, ministre de la Santé et des Services sociaux; et le Dr Lawrence Rosenberg, président-directeur général du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal.

Ben et Mary Zukierman Le 23 octobre, une réception a été organisée à l’HGJ en l’honneur de Ben et Mary Zukierman pour leur généreuse contribution à la Division d’hématologie. Ce couple a créé le Fonds d’hémato-oncologie Ben et Mary Zukierman afin de rendre hommage tout particulièrement au Dr Hans Knecht, chef de la Division d’hématologie. Antoinette Coluni, directrice associée chez Collins Barrow Montréal S.E.N.C.R.L (à gauche), s’est jointe au Dr Hans Knecht, (troisième à partir de la droite), à Stanley Hitzig, conseiller chez Collins Barrow Montréal S.E.N.C.R.L (deuxième, à partir de la droite), et à Harvey Levenson, coprésident de la campagne de financement de la Fondation de l’HGJ (à droite) pour remercier Ben et Mary Zukierman. 32

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Le Groupe Banque TD

Le 21 novembre dernier, le Groupe Banque TD a été honoré pour sa généreuse contribution au profit des soins infirmiers offerts à l’HGJ et de la recherche menée à l’Institut Lady Davis (ILD) de l’HGJ. Ont assisté à cette réception (à partir de la gauche) Howard Dermer, président du conseil des gouverneurs de l’HGJ; Edward Wiltzer, président du conseil de la Fondation de l’HGJ; Sylvie Demers, présidente, Marché Québec, Groupe Banque TD; la Dre Chantal Autexier, chercheuse principale, Institut Lady Davis de l’HGJ; Valérie Vandal, directrice adjointe aux Soins infirmiers à l’HGJ; Christine Marchildon, coprésidente de la campagne de financement de la Fondation de l’HGJ; et le Dr Lawrence Rosenberg, président-directeur général du CIUSSS du Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal. Le don du Groupe Banque TD permettra au Service des soins infirmiers de l’HGJ d’attribuer des bourses d’excellence en sciences infirmières, et à l’ILD de soutenir et d’élargir le profil de recherche des étudiants à la maîtrise et au doctorat par des bourses qui contribueront à l’avancement des soins et de la recherche médicale au bénéfice des patients de la communauté et de l’extérieur.

La Fondation Charlotte et Leo Karassik Le 9 novembre, le Dr Lawrence Rudski (au centre) a tenu à remercier personnellement les représentants de la Fondation Charlotte et Leo Karassik pour son généreux don en soutien de la Division de cardiologie de l’HGJ. La Fondation était représentée par Myer Spivak (à gauche), directeur, et William Ram (à droite), président. Le don de la succession de feu Charlotte et Leo Karassik a permis à la Division de faire l’acquisition d’un système d’échographie cardiovasculaire 4D de pointe, équipé de la plus récente technologie en matière d’imagerie diagnostique, de capacité de stockage et d’écran haute résolution.

Simone et Robert Blatt, et la famille Wiseman

Le 14 novembre, une réception a eu lieu à l’HGJ pour rendre hommage à Simon et Robert Blatt ainsi qu’à la famille Wiseman, principaux donateurs qui, avec la générosité d’autres familles, particuliers et organismes, ont aidé à créer le Centre de microbiologie et de pathologie moléculaires Eileen et Louis Dubrovsky. Le Dr Alan Spatz, directeur du Centre et chef de Pathologie à l’HGJ (deuxième à partir de la droite) s’est joint à Larry Sidel, vice-président senior et chef du développement de la Fondation de l’HGJ (à droite), pour remercier Simone et Robert Blatt, ainsi que (de gauche à droite sur la deuxième photo) Howard et Linda Wiseman, et Robert Wiseman. La réception a également permis de procéder au dévoilement des plaques de l’Aire d’accueil Simone et Robert Blatt, et du Salon Hainya et Murray Wiseman. Installation de pointe entièrement financée par des dons privés, le Centre Dubrovsky inaugure une nouvelle ère en matière de médecine personnalisée, qui permettra de sauver et de prolonger des milliers de vies en adaptant les traitements aux besoins de chaque patient. Le centre révolutionne déjà le traitement du cancer et, dans un proche avenir, aura également une incidence sur les maladies neurologiques et cardiovasculaires.

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Vifs remerciements des Auxiliaires de l’HGJ à Irwin Miller M. Irwin Miller, gestionnaire de placements à la retraite, est réputé au sein la communauté juive de Montréal pour ses actes de philanthropie. L’Hôpital général juif, le Centre communautaire MADA et le CHSLD juif de Montréal ne sont que quelques exemples d’organismes bénéficiaires de sa générosité. M. Miller a parrainé à deux reprises le lunch des Auxiliaires organisé dans le cadre de leur tournoi de bridge et de Mahjong. Cet événementbénéfice annuel attire plus de 400 fervents de bridge et de Mahjong, jeux auxquels Irwin s’adonne régulièrement. Ce tournoi date de 1981 et a toujours lieu au printemps. À l’origine, il se déroulait dans l’auditorium de l’HGJ mais, au fil des ans, en raison de sa popularité croissante, on a déménagé ses pénates dans la Congrégation Shaar Hashomayim, où le tournoi se tient le premier lundi du mois de mai. Coprésidé par Ellen Amdursky, Bonnie Rothstein et Debbie Schouela, l’événement amasse chaque année 40 000 $ net en soutien d’un service particulier de l’Hôpital. Cette année, le Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale, et son programme de soins de transition en sont les heureux bénéficiaires.

Centre de pathologie du cancer CIBC

Le 8 novembre, la Banque CIBC a été honorée dans le cadre d’une réception qui marquait l’inauguration officielle du Centre de pathologie du cancer CIBC. Sylvain Vinet, chef régional, Région Est du Canada, Distribution Détail – CIBC (premier à partir de la gauche); Demo Trifonopoulos, vice-président et chef régional – Québec, Groupe Entreprises – CIBC (troisième à partir de la droite); et Alain Folco, directeur général et chef régional, Gestion privée du patrimoine – Québec – CIBC Wood Gundy (quatrième à partir de la droite), ont été chaudement remerciés par (de gauche à droite) Charles Sirois, cofondateur du Groupe McPeak-Sirois; le Dr Alan Spatz, chef du Service de pathologie; Edward Wiltzer, président du conseil de la Fondation; Susan McPeak, cofondatrice du Groupe McPeak-Sirois; le Dr Marc Afilalo, chef du Service d’urgence; Claude Krynski, directrice du développement philanthropique de la Fondation de l’HGJ; et Larry Sidel, vice-président senior et chef du développement de la Fondation de l’HGJ. Le rôle du Centre de pathologie du cancer CIBC consiste à étudier divers types de cancers, leurs causes, leurs mécanismes, leur développement et leurs conséquences tout en traitant environ 64 000 échantillons chaque année. En outre, le généreux don de la Banque CIBC contribuera à améliorer l’efficacité du triage des patients, à accroître celle du Service d’urgence de l’HGJ et à financer l’acquisition d’équipement pour le Groupe McPeak-Sirois, dont l’Hôpital est l’un des quatre membres fondateurs. La mission du Groupe McPeak-Sirois consiste à améliorer les soins des patientes atteintes d’un cancer du sein.

merci ! 34

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Calendrier des événements

avril

25 mai

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Événement Baby Boomers pour un meilleur cerveau et corps Lieu : Congrégation Shaar Hashomayim Organisé par : Rachel Goodman Aspler et Harriet Greenstone Au profit de la Clinique de la mémoire HGJ/McGill et de la clinique d’évaluation des risques de la maladie d’Alzheimer Mary Katz Claman Renseignements : Carolyne Baker, 514-340-8222, poste 26778

4e événement-bénéfice annuel de conditionnement physique Corps et Âme, Présenté par CIBC, Primo International et Groupe Copley, en l’honneur de Roula et Alan Rossy En partenariat avec les Auxiliaires de l’HGJ Lieu : Midtown Le Sanctuaire Coprésidents : Lee Haberkorn, Stacey Herman Serero, George Itzkovitz, Jodi Mintz, Tyran Morris et Alan Rossy Président d’honneur : Tony Marinaro, TSN690 Ambassadeurs : Ina Bhowmick, Sara Diamond, Ryan Golt, Florence K, David Marino, Brittany Pekeles, Malik Shaheed, Aidan Shulkin, Josh Silver, Justin Wajcer, Liz Wiener, Emmy Zemel Au profit de la rénovation de l’Unité de soins psychiatriques, et des services et programmes de santé mentale du Service de psychiatrie de l’HGJ, sous la direction du Dr Karl Looper Renseignements : Mary Etzitian, 514-340-8222, poste 23986 | www.jghmindstrong.com

mai

7

11h00

Lunch annuel de bridge et de Mah-jong des Auxiliaires de l’HGJ Lieu : Congrégation Shaar Hashomayim Coprésidentes : Ellen Amdursky, Bonnie Rothstein et Debbie Schouela Au profit du programme de soins de transition du Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale de l’HGJ Billets : 514-340-8216

mai

24e Événement-bénéfice annuel du Fonds de recherche McGill des cancers tête et cou

16

Lieu : Salle de bal Le Windsor Présidente de l’événement : Dr. Karen Kost Au profit du Fonds de recherche McGill des cancers tête et cou Renseignements : Denise Antginas, 514-340-8222, poste 25024

mai

27 15h00 à 17h00

Shaving & Saving Lieu : Restaurant Bellissimo Organisé par : Annette Ludwick Au profit des essais cliniques sur le cancer menés par le Dr Cristiano Ferrario Renseignements : Annette Ludwick, 514-233-4380 www.jghfoundation.org/fr/events/shaving-and-saving Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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mai

27 Matinée

mai

27

Après-midi

mai

27 mai

28 juin

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« Le printemps en été » Lieu : Parc national du Mont-Orford, Cantons de l’Est Président : Howard Stotland Coprésidentes : Lisa Boucher, Sharyn Katsof et Alice Lehrer Randonnée Kili chez nous au profit de L’espoir, c’est la vie Renseignements : 514-340-3616, poste 220 | https://hopeandcopekilicheznous.com/ Joignez-vous à-nous pendant toute l’année 2018 alors que nous disons au cancer d’aller se faire voir ailleurs! Découvrez les beaux paysages de chez nous, les activités de plein air et la satisfaction de savoir que vous aidez les patients atteints du cancer à chaque pas que vous posez.

Concert de la chorale Les voix de l’espoir Lieu : Our Lady of Annunciation Church Au profit des programmes créatifs du Centre de bien-être pour le cancer de L’espoir, c’est la vie Renseignements et billets : 514-340-3616 Venez découvrir cette chorale composée de survivants du cancer et de bénévoles qui répètent toutes les semaines à notre Centre.

En famille : atelier de créativité pour enfants (5 à 10 ans et 11 à 17 ans) Lieu : Centre de bien-être pour le cancer de L’espoir, c’est la vie Inscription : 514 340-8222, ext. 22591 Ces ateliers sont conçus pour aider les enfants à discuter du cancer d’un de leurs parents.

26e Classique de golf annuelle HGJ Silver Star Mercedes-Benz, en l’honneur des présidents de l’HGJ Lieu : Club de golf Elm Ridge Coprésidents : Howard Dermer et Ted Matthews Au profit de l’Unité néonatale de soins intensifs Karen et Murray Dalfen Renseignements : Annette Goldman, 514-340-8222, poste 24602

“La randonnée pour la santé”

10

Lieu : Parc d’environnement naturel de Sutton, Cantons de l’Est Président : Howard Stotland Coprésidentes : Lisa Boucher, Sharyn Katsof et Alice Lehrer Randonnée Kili chez nous au profit de L’espoir, c’est la vie Renseignements : 514-340-3616, poste 220 | https://hopeandcopekilicheznous.com/ Dites au cancer d’aller se promener!

juin

Gala Azrieli, en hommage à la famille Azrieli et à sa Fondation

18

Lieu : Marché Bonsecours Au profit du Fonds de recherche du directeur de l’Institut Lady Davis/Azrieli à l’HGJ Renseignements : Annette Goldman- 514-340-8222, poste 24602

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juin

19 19h00

juin

20 juillet

7-8 juillet

15

Matinée

août

19

Matinée

Journée annuelle de célébration de la survie au cancer de L’espoir, c’est la vie (entrée gratuite) Conférencière invitée : Susan Wener – Thème : La résilience Lieu : Amphithéâtre Block de l’HGJ (B-106) Renseignements : 514-340-8255 Joignez-vous à nous pour cette célébration de la survie au cancer. L’événement inclue un conférencier de marque, des prix d’entrée et une réception dessert.

Excursion sociale des Auxiliaires de l’HGJ Lieu : Musée McCord Coprésidentes : Gloria Fenster, Eileen Fleischer, Judy Singer et Arlene Yufe Renseignements : 514-340-8216 Visite guidée des expositions Balenciaga, maître couturier et Shalom Montréal, suivie d’un lunch au musée.

10e Cyclo-défi Enbridge contre le cancer Coprésidents : Edith Cloutier et Mario Rigante Au profit de la recherche, des soins et des programmes de prévention contre le cancer au Centre du cancer Segal de l’HGJ Renseignements : Marie-Hélène Laramée, 514-340-8222, poste 23538

« Une ivresse naturelle » Lieu : Mont Tremblant, Laurentides Président : Howard Stotland Coprésidentes : Lisa Boucher, Sharyn Katsof et Alice Lehrer Randonnée Kili chez nous au profit de L’espoir, c’est la vie Renseignements : 514-340-3616, poste 220 | www.hopeandcopekilicheznous.com Dites au cancer d’aller se promener! Vues imprenables assurées.

« Où l’altitude devient une attitude » Lieu : Saint Donat, Lanaudière Président : Howard Stotland Coprésidentes : Lisa Boucher, Sharyn Katsof et Alice Lehrer Randonnée Kili chez nous au profit de L’espoir, c’est la vie Renseignements : 514-340-3616, poste 220 | www.hopeandcopekilicheznous.com Dites au cancer d’aller se promener! Des vues spectaculaires vous attendent lors de cette randonnée.

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37

septembre

9

9h30

septembre

28-29 octobre

14 octobre

28-29 8h00 à 16h00

décembre

11 38

11e anniversaire du Marchethon annuel de Pièces d’auto Dorval, Sources et Saint-Henri Lieu : Parc St-Maxime, Laval Coprésidents : Gus Anagnostaras, Chris, Nick et Andre Dimopoulos, et Alex Trichas Au profit du programme d’exercices au Centre de bien-être pour le cancer de L’espoir c’est la vie Renseignements : www.facebook.com/dorvalautoparts Cette marche familiale paisible de 7 km inclue un lunch BBQ et de nombreux prix de présence.

“Grand retour…en montagne” Lieu : Parc national des grands jardins, Charlevoix Président : Howard Stotland Coprésidentes : Lisa Boucher, Sharyn Katsof et Alice Lehrer Randonnée Kili chez nous au profit de L’espoir, c’est la vie Renseignements : 514-340-3616, poste 220 | https://hopeandcopekilicheznous.com/ Une fin de semaine en escapade à Charlevoix.

« Un pas dans les couleurs de l‘automne » Lieu: Chertsey, Lanaudière Président : Howard Stotland Coprésidentes : Lisa Boucher, Sharyn Katsof et Alice Lehrer Randonnée Kili chez nous au profit de L’espoir, c’est la vie Renseignements : 514-340-3616, poste 220 www.hopeandcopekilicheznous.com Profitez des spectaculaires paysages d’automne pour dire au cancer d’aller se promener.

Foire d’automne des Auxiliaires de l’HGJ Lieu : Auditorium Samuel S. Cohen, Pavillon A (A-102) Coprésidentes : Linny Blauer et Phyllis Karper Au profit du Service de psychiatrie de l’HGJ Renseignements : 514-340-8216

Chanter Noël Lieu : Salle Bourgie du Musée des beaux-arts de Montréal Organisé par : Johanne Champoux et Me Daniel Desjardins Au profit de l’Axe de recherche sur le cancer, et de la recherche du Dr Mark Basik sur le cancer du sein en particulier, à l’Institut Lady Davis de l’HGJ Renseignements : Claude Krynski, 514-340-8222, poste 25835

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Carte de l’Hôpital général juif

numéros de téléphone utiles 5858

Clinique Herzl Walk-In Clinic

M

I

IPCF/ICFP 4333

4335

5790 RÉCEPTION / DELIVERY

via S1

CENTRE DE BIEN-ÊTRE DE L’ESPOIR, C’EST LA VIE – HGJ JGH HOPE & COPE WELLNESS CENTRE 4635, CH. DE LA CÔTE-SAINTE-CATHERINE RD.

CH. DE LA CÔTE-DES-NEIGES RD.

5767

via 1

E F

LDI

via S1

via 1

via 1

D

B

via S1 et/and 1

C

via 1

A via 1

via 1

G 3755

VALET

3999

CH. DE LA CÔTE-SAINTE-CATHERINE RD.

5750

Centre de développement de l’enfance et de la santé mentale – Pavillon Ruth et Saul Kaplan Centre for Child Development and Mental Health – Ruth and Saul Kaplan Pavilion

H

K

S2

5757

STATIONNEMENT INTÉRIEUR INDOOR PARKING

RUE LÉGARÉ ST.

AV. BOURRET AVE.

5777

N

VALET

Ligne générale de l’HGJ 514-340-8222 Fondation de l’HGJ 514-340-8251 Auxiliaires de l’HGJ 514-340-8216 Café de l’Atrium 514-340-8222, poste 25516 Café au Coin 514-340-8222, poste 25517 Boutique de cadeaux Mildred Lande 514-340-8222, poste 25512 (entrée principale)

KILI CHEZ NOUS! ENVOYER PROMENER LE CANCER Collecte de fonds pour L’espoir, c’est la vie

Magasin d’antiquités, d’œuvres d’art et d’objets de collection 514-340-8222, poste 25949 (entrée principale) 514-340-8222, poste 23455 (Pavillon K) Service d’alerte médicale Philips Lifeline 514-344-2172

Inscrivez-vous pour n’importe laquelle de nos ascensions mensuelles ou pour toutes en 2018, dans nos belles régions montagneuses du Québec!

L’espoir, c’est la vie 514-340-8255

• Pistes adaptées à tous les niveaux • Mesures de sécurité et randonneurs expérimentés • Paysages panoramiques à couper le souffle • Satisfaction gratifiante : appuyer les survivants du cancer à chaque pas que vous faites

Centre de bien-être pour le cancer de L’espoir, c’est la vie 514-340-3616

Pour vous joindre à notre équipe, comme randonneur, commanditaire ou bénévole, pour commanditer nos randonneurs, pour vous impliquer ou pour obtenir plus de renseignements, hopeandcopekilicheznous.com ou contactez-nous à [email protected] ou au 514 340-3616 poste 220 Au cœur de l’hgj | printemps 2018 | jgh.ca

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