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14 mai 2002 - Mandroux et Saurel salle tête. Stupeur jeudi 28 mars, dès le lever du .... re blanche, romantiquement populaire, un peu. « bobo ». Du côté du ...
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Complot de Villetelle : furax, Bourquin a demandé des comptes à Navarro

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Mandroux, Saurel : sales têtes

1,30 €

locales d’infos mercredi eb d o d u L’h

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Emplois : Fleurence ridiculisé Page 3

« L’INFORMATION SANS CONCESSIONS » & ANNONCES LEGALES - N°536 - MERCREDI 3 AVRIL 2013 - www.lagglorieuse.info

Harcèlement et sexisme présumés : procès inédit d’un chef de bassin

Piscines : l’Agglo boit la tasse

« Tout le monde sait qu’il existe des soupçons de harcèlement moral et sexuel, des directeurs des piscines d’ici au cabinet du président de l’Agglo en passant par le chef des sports, mais ils n’ont de cesse de fermer les yeux. C’est une honte », dénonce un élu montpelliérain, qui a tiré la sonnette d’alarme dès 2007, en vain : « J’ai compris que j’étais le seul à me battre et que mon combat n’avait pas de poids. On me dit que ça se passe partout en France, mais ce n’est pas une raison pour laisser faire. J’avais alerté Georges Frêche et il m’avait écouté. » Big Georges avait pris visiblement conscience de la gravité de la situation et avait lâché à son entourage : « Il va falloir que je m’occupe de ces histoires de harcèlement sexuel dans les piscines. » C’était trois jours avant sa mort… Ces « histoires », comme disait Frêche, remontent à la surface. Une des victimes, Sabine, 31 ans, agent d’accueil à la piscine Spilliaert, dans le quartier de la Chamberte, est allée jusqu’au bout pour qu’un procès public lave son honneur. Un procès du genre rarissime dans les annales judiciaires, qui a lieu ce jeudi 4 avril. David, 52 ans, chef de bassin, va être jugé devant le tribunal correctionnel, où il va se défendre bec et ongles. Sabine, qui avait à maintes reprises demandé sa mutation dans une autre piscine de Montpellier Agglomération, est formelle : refusant d’avoir des relations sexuelles avec le chef de bassin, elle aurait subi des agressions verbales salaces, des remarques déplacées, des attouchements à répétition, et a été harcelée par des appels malveillants au point de tomber en dépression. David dément ces accusations assurant que l’hôtesse d’accueil, « qui avait un comportement aguicheur envers les hommes dès son arrivée à la piscine », amoureuse de lui, était devenue sa maîtresse… (suite page 5)

Le char de l’État et ses cochers… Au XIXe siècle, Joseph Prudhomme déclarait : « Le char de l’État navigue sur un volcan. » Nous y sommes, avec un char aux allures de carriole désarticulée, aux roues qui grincent. Un jour prochain, il risque même de les perdre et de ressembler, hélas, au gravois des Indiens d’Amérique, composé de deux simples perches traînant sur le sol. Mais quels en sont les cochers ? Les politiques, les citoyens n’étant que des voyageurs payant de plus en plus cher leur ticket. Si les politiques étaient mus par l’altruisme, ils ne thésauriseraient pas, comme c’est le cas pour plusieurs dizaines d’entre eux rien qu’à Montpellier et dans le département. Comment n’ont-ils pas honte, eux qui se disent soucieux de l’avenir de la jeunesse et la narguent en cumulant l’équivalent de trois ou quatre salaires, alors que 50 % de leurs concitoyens gagnent moins de 1675 €par mois et que 27 % des jeunes sont au chômage ? Ils font partie d’une aristocratie, celle des 1 % de privilégiés de la nation qui gagnent 7 300 €ou

plus par mois. Comment dès lors peuvent-ils se gargariser d’être les représentants du peuple, alors qu’ils n’en partagent pas le souci des fins de mois difficiles ? Comment les Patrick Vignal, Roumégas, Assaf, Dombre-Coste, Le Dain et les Mandroux, Jacques Martin, Pierre Maurel, JeanPierre Moure, Robert Navarro, Philippe Saurel, André Vézinhet, Christophe Moralès . Prenons au hasard Christophe Moralès, qui n’a même pas été retenu dans le numéro de Capital . Un cumulard en action. Jugez-en : cabinet d’architecte libéral, enseignant à l’Ensam, conseiller général du canton Montpellier VI, membre de la commission permanente (2 718,05 €), viceprésident de l’Agglo (2 756,07 €), conseiller municipal (228,09 €). Deux emplois privés, plus trois indemnités d’élus. Se retrouvant devant des étudiants diplômés ou ces assemblées et conseils de jeunes menacés de chômage à qui il est censé donner des exemples de citoyenneté, comment n’est-il pas terrassé par la honte ! La Mouette

Municipales : Clash Saurel-Beppo avec Mandroux Centre-ville : et si les solutions de la CCI n’étaient pas les bonnes ? Page 2

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Ils ont vécu ici

Aubaret, marin, orientaliste et diplomate (4) Ouvrage de dessins de presse et d'humour

« La connerie... archives secrètes », réalisé par KARAK, DELIRIUS et RAMIREZ (dessinateur à l’Agglorieuse). 60 pages, 60 conneries garanties pur jus, 10 € frais de port inclus. On y traite des riches, des pauvres, des philosophes, des hommes, des femmes, de l'amour, du mariage pour tous, des religions... Pour le commander :

RISÉES D’AGGLO

Mandroux et Saurel salle tête Stupeur jeudi 28 mars, dès le lever du jour : d’immenses affiches sauvages placardées dans la nuit inondent des panneaux de la Paillade-la Mosson où on voit Hélène Mandroux avec une tête affreusement déformée Non à la et Philippe Saurel doté ZAT à de grandes oreilles à rendre la Paillade ! jaloux « Dédé Lapin » ! Ni une, ni deux, la mairie, alertée illico, envoie du monde pour arracher ces affiches présentant Dame Hélène et « Phiphi » avec des têtes horribles. Et la consigne est de ne pas ébruiter cet épisode auprès des journalistes. Raté ! Personne n’a revendiqué cette action nocturne, mais il ne fait aucun doute au cabinet d’Hélène Mandroux qu’elle visait son adjoint à la culture, dont le choix des cités sensibles des quartiers ouest pour l’organisation de la prochaine ZAT à la mi-avril est loin de faire l’unanimité. « La quasi-totalité des habitants et des associations sont heureux que cette ZAT ait lieu à la Mosson-Paillade avec les Hauts-de-Massane qui sont associés. Ça ne déplaît qu’à une minorité, c’est regrettable », déplore Philippe Saurel. Qui espère qu’il n’y aura pas de perturbateurs. Surchauffe Boulet-Labat Il y a une dizaine de jours, il y a eu de la surchauffe au huitième étage de la nouvelle mairie, dans les couloirs du cabinet d’Hélène Mandroux, entre le dircab’, Gilles Boulet, et Yann Labat, un des chefs de cabinet en charge notamment du protocole, mais aussi de l’agenda de la maire. La scène mouvementée liée à un recadrage n’est pas passée inaperçue, mais n’est pas commentée. Il se dit que Dame Hélène a tranché. Y a-t-il un lien de cause à effet entre ce clash et l’arrêt maladie de Gilles Boulet ? Le dircab’, présent le soir du conseil municipal du 25 mars, n’a plus remis les pieds en mairie depuis, et il est absent jusqu’au lundi 8 avril. Revoilà Sandrine Jacquy Sandrine Jacquy joue la revenante dans le « mundillo » politique local. Chargée de mission dans les cabinets de Georges Frêche puis d’Hélène Mandroux, virée comme une malpropre par Christian Assaf, le dircab’ de Dame Hélène, après les dernières élections régionales, elle avait atterri à l’Agglo, mais

fut éjectée à nouveau, la pauvre, après la mort de Big Georges, par la dircab’ Sophie Salelles. Placardisée à l’accueil du musée de l’Agglo à Lattes, Sandrine Jacquy a ensuite été embauchée à la Région au secrétariat de l’élu audois Didier Codorniou. Pour l’élection du premier fédéral du PS de l’Hérault, elle a soutenu la candidature d’Hussein Bourgi, ce qui a fortement déplu au sénateur Robert Navarro, premier vice-président du conseil régional. « Bob » a donc demandé la tête de Sandrine Jacquy à Christian Bourquin, mais il a perdu : la « pestiférée » a été intégrée au cabinet du directeur général des services de la Région, Claude Cougnenc. On appelle ça le jeu des chaises musicales !

Élections : les grandes manœuvres

LA SEMAINE DES MOUETTES

Clash Saurel-Beppo avec Mandroux

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’éventuel ticket Mandroux-SauCar, d’ici le vote du printemps prochain, rel pour les municipales de mars MU N ICI PALES il va s’en passer ici. Outre le retour de prochain a failli être remis en Beppo, celui de Frédéric Bort, qui en cause la semaine dernière, lors d’un revanche n’a jamais quitté sa terre prédîner destiné justement à rapprocher férée, pourrait être acté prochainement. les deux candidats. La maire et son Ce frêchiste converti, qui rêvait d’être adjoint à la culture étaient réunis pour député avant de déchanter et d’être « assasdes agapes au domicile de l’écusson de siné » par sa propre famille socialiste qui la conseillère municipale Sophie Bonil’a privé de députation, aimerait bien sorface-Pascal vendredi 22 mars, où étaient tir de l’ombre et terminer sa traversée du présents Christophe Boutet du cabinet désert. Des rumeurs font état d’un posdu maire et Félix Beppo, son ancien dirsible ralliement à Philippe Saurel. Qui cab’, sur le retour ici. Saurel était venu dément : « Je connais bien Frédéric Bort. 2014 avec Daniel Boulet, qui gère la com’ On se voit assez souvent, c’est vrai, sans pour sa campagne, et Fabien Nicolas, plus. » Après son camouflet infligé par le numéro 2 de Militer autrement, l’association d’Oli- Solférino pour les dernières législatives – on lui a prévier Dedieu. L’occasion pour ce toujours aubryste de féré Fanny Dombre-Coste sur la 3e circonscription de retrouver Dame Hélène, qui l’avait viré de son poste de l’Hérault –, Frédéric Bort a quitté son poste de dircab’ chargé de mission de la Ville, avant qu’il ne devienne du maire (PS) de Narbonne, Jacques Bascou, pour revenir à Montpellier, où il avait projeté de dispenser des cours à la fac de Montpellier 3. Hélas, il a été jugé indésirable et il s’occupe donc à pleintemps de son domaine viticole dans le Lunellois. Ce sont les mêmes de Solférino qui avaient écarté, lors des dernières législatives, Philippe Saurel, qui briguait la 2e circonscription, dévolue à Anne-Yvonne Le Dain. Saurel et Bort étaient dans la même barque, qui, si elle a beaucoup tangué, n’a pas coulé. Seront-ils réunis pour un challenge qui, s’il se concrétisait, ne manquerait pas de faire l’attaché parlementaire du sénateur Robert Tropéano. jaser dans le landernau socialiste ? Objectif de ce dîner : tenter un rapprochement possible entre la maire et Philippe Saurel pour une candi- Moure comme Sarko dature unique, comme Solférino le souhaite. Mais, le Le choix du Grand Café Riche sur la Comédie par Jeanrepas a tourné court pour Philippe Saurel, qui a quit- Pierre Moure pour lancer sa campagne continue de té cette tablée furax et qui a même fait claquer la porte créer le buzz, y compris dans son entourage. Des voix en partant avant le plat de résistance. « Je n’ai pas du s’élèvent également au sein du PS. En clair, le reproche tout apprécié le ton brutal et méprisant de Félix Beppo fait au président de l’Agglo est qu’il s’est offert un raout à mon endroit et je suis parti, voilà », confirme l’élu. Un médiatique similaire à la fiesta de Nicolas Sarkozy, le clash mémorable entre les deux hommes qui a laissé soir de son élection à la présidence de la République Hélène Mandroux pantoise. Et qui a, paraît-il, coupé au célèbre Fouquet’s. « Et Moure est socialiste… Il a l’appétit aux convives, sidérés. Depuis, Dame Hélène et encore fait une grosse erreur stratégique, d’autant que Philippe Saurel, qui ne sont pas rancuniers, ont eu l’occasion de se revoir et d’évoquer de nouveau ce ticket l’épisode de la CFE n’est pas dissipé », tempête un élu que le bureau fédéral aimerait voir se finaliser. Une de l’Agglo. Qui n’ose quand même pas comparer Sophie nouvelle rencontre n’est donc pas exclue, sans Félix (Salelles), la dircab’ de Moure surnommée « la PrésiBeppo, on l’aura compris, qui est peut-être trop gour- dente », à Carla ! mand puisqu’il exigerait d’être colistier, ce qui aurait Moure et ses boulets eu le don d’agacer Philippe Saurel. Parmi les soutiens de Jean-Pierre Moure figurent notamSaurel claque la porte ment le député Christian Assaf, le coach du MAHB, Patrice Canayer, Véronique Perez (la fille d’André VézinL’ancien dircab’ de la mairie de Montpellier fait tou- het), Gabrielle Deloncle et d’autres qui avaient roulé jours les yeux doux à Dame Hélène. Il sait qu’elle l’ado- pour Hélène Mandroux lorsqu’elle avait affronté Georges re et, en dépit de ce clash inattendu, il devrait gérer sa Frêche aux élections régionales de 2010. Dame Hélècampagne. Félix Beppo a été dircab’ de la maire de ne avait pris une veste, avec 8 % des suffrages. C’est 2004 à 2008, avant de s’envoler pour Paris, où il a été dire si la maire de Montpellier s’était entourée de souélu adjoint au maire du XVIIIe arrondissement, Daniel tiens de poids. « Moure va vite comprendre qu’il s’est Vaillant, l’ancien ministre de l’Intérieur de Mitterrand. entouré de boulets », rigole un socialo d’ici. Sans faire Auteur d’un livre publié en 2011, Itinéraires, carnets de jeu de mots… d’un élu de terrain , Félix Beppo pourra récidiver en J.-M.A. racontant ses premières anecdotes croustillantes qui entourent son retour en terre montpelliéraine.

L

RISÉES D’AGGLO

Rugby à la Mosson ! Situation insolite : la ville de Montpellier a été désignée par la fédération pour abriter une des demifinales de la H-Cup de rugby à XV. Le 6 avril, si le MHR l’emportait en Auvergne face à Clermont-Ferrand en quart de finale, le club évoluerait donc à la maison, mais pas au stade Yves-duManoir !

L’Agglo Rieuse Créé le 14/05/2002, sarl de Presse SPAM au capital de 15.000 €- BP 44 - 34172 Castelnau le Lez cedex Tél. 04 67 54 72 21 - Fax. 04 67 02 20 94 Local centre ville : 2 rue Valedeau (à côté rue J. Coeur) E-mail : [email protected] Responsable de la publication : Tristan Cuche RC de Montpellier N° 202 B 701 CPPAP : 0713 C 81957 Dépôt légal : A parution Impression : Imprimerie Spéciale - Montpellier Page 2 - L’Agglo-Rieuse N° 536 du mercredi 3 avril 2013

La demi-finale de la H-Cup aura lieu en effet au stade de football de la Mosson, ainsi en a décidé le comité de rugby du Languedoc. « Jean-Pierre Massine, un des anciens présidents du MHR, a beaucoup d’influence sur le comité régional, et il se murmure qu’il a réussi à faire jouer cette demi-finale à la Mosson. Je vous donne un indice : Massine est en charge des travaux du domaine de Grammont pour le compte de Louis Nicollin, le président du MHSC », révèle un élu d’ici. Et « Loulou », qu’est-ce qu’il en pense ?

Abonnement : (adresser un chèque à l’ordre de : SPAM, BP44, 34172 Castelnau-le-Lez )

q six mois au prix de 32€ q un an au prix de 60€

Nom................................... Prénom ....................... Adresse....................................................................... CP................Ville.........................................................

Lundi : Jaurès Bravo à Mathilde qui a fêté hier ses 108 ans à la maison de retraite de la Carriera. Les carriéristes du landernau politique du Clapas ne la prendront pas comme conseillère. En effet, elle a connu l’époque de Jean Jaurès, socialiste pacifique peu dispendieux, cultivé et certainement pas sectaire. Mardi : échec sur l’emploi On apprend qu’il y a 174 672 demandeurs d’emploi en Languedoc-Rous-

sillon. Sur un an, ce chiffre a augmenté de 11,4 %. C’est sans doute pour cela que la population a élu un grand chelem de députés et que, selon Midi Libre , la Région reste plus que les autres fidèle au président actuel… Mercredi : public ou privé ? Bac : le Top 15 des lycées de la région. Neuf sont privés ou confessionnels. Les think tanks du ministère n’ont toujours pas compris que le privé ne présentait pas tous les candidats officiellement, et que le public présentait un nombre de candidats bien plus grand. Jeudi : exit les Asiats ! Montpellier : les adhérents au CCRE (Conseil consultatif de résidents étrangers), qui regroupe Africains, Turcs, Européens, à l’exception toutefois des

Asiatiques – peut-être seraient-ils trop nombreux ? –, se réunit pour une grande photo de famille. Certains diraient que ces étrangers qui ont droit de cité sont de fait moins étranges que certains dans les cités de nondroit. Vendredi : mises en bière Odysseum : ça tire dans tous les sens

à la brasserie. Que fait la police avant qu’il y ait des morts et des mises en bière en série aux Trois Brasseurs ? Samedi : sciences Le Village des sciences va enfin voir le jour à Montpellier. Presque 10 M€ grâce aux intérêts générés par une ancienne dotation d’il y a cinq ans.

Écusson : l’avenir face aux fermetures en cascade

Archipel ou continent ?

Et si les solutions de la CCI n’étaient pas les bonnes ? La déprime des boutiques du centre de Montpellier s’amplifie après cinq années de crise. Régulièrement, certaines cassent la pipe. Pourquoi ? La faute à qui ? Fonds de commerce de plus en plus chers, la baisse du pouvoir d’achat, la mise en valeur de la périphérie montpelliéraine au détriment du centre, les incessants travaux qui rendent l’accès difficile… Autant de raisons qui, toutes cumulées, portent préjudice au chiffre d’affaires des commerçants, qui accusent globalement le coup quelques années. Des boutiques ont pourtant une parade au marasme : des niches, une offre touristique, proposer aux consommateurs des produits alternatifs aux extérieurs, des produits qu’ils ne trouveront qu’au centre ville en flanant. ’abord, il y a la crise, générale et exaspérante, comme en témoigne ce propriétaire d’une boutique de vêtements : « Ah ça, la crise, toujours la crise ! C’est sûr, les gens font attention, il y a moins d’achats compulsifs. On n’achète plus par plaisir mais par besoin. Du coup, ça fait cinq ans que les gens ont peur que ça n’empire, alors ils consomment beaucoup moins. » Cette conjoncture mène la vie dure à tout le monde, et cette politique du bas de laine n’arrange les affaires de personne. « En gros, le client moyen me prenait pour environ 50 €de produits par mois, maintenant ce serait plutôt 50 €tous les trois mois. Et ça se ressent dans les comptes. » Parallèlement, on peut parler du loyer des commerces : selon un commerçant de la rue de l’Aiguillerie : « Les loyers sont très chers et ne vont qu’en augmentant. Je paye 1 700 €par mois pour les murs de cette boutique de 70 m2 environ, beaucoup de collègues ne joignent plus les deux bouts. Moimême, j’ai dû vendre ma seconde boutique, pour maintenir la première en activité, et beaucoup sont dans mon cas, rien que dans cette rue. »

D

La crise s’organise La faute aussi à une accessibilité mal gérée selon Stéphanie, propriétaire de La Carterie, qui s’indigne aussi des tarifs des parkings : « L’accès en voitures commence à être de plus en plus compliqué. Les travaux de Gambetta fatiguent tout le monde et les parkings sont incroyablement chers en plus : 2 €et quelque de l’heure, et, à Odysseum, ils offrent les deux premières heures. » Pas facile, effectivement, de donner de l’attrait pour une ville de plus en plus engorgée par son urbanisation. Dans l’espoir de redynamiser le centre, la chambre de commerce et d’industrie de Montpellier mise sur l’implantation grandes enseignes, de prêt-à-

porter notamment. Les grandes enseignes durent, même si elles ne vendent pas plus. Le groupe H & M a toujours les ressources nécessaires pour tenir ses boutiques à flot, tandis que le petit commerçant indépendant, lui, subira de plein fouet les variations économiques ; il ne pourra pas se permettre de travailler à perte le temps d’essuyer une mauvaise passe. Le propriétaire d’El Inka, une boutique de vêtements indiens, nous confie : « Tous ! On en est tous là, à tirer la langue ! Certains contractent des crédits pour pouvoir continuer à travailler. Leur

entreprise, leur commerce ne les nourrit plus. D’autres vendent carrément et changent d’activité. » Grandes enseignes salvatrices ? Mais est-ce que de grandes enseignes vont pouvoir faire renaître la consommation et l’engouement perdu pour le centre-ville ? Pas si sûr. Le complexe Odysseum, contrairement aux rumeurs répandues précédant l’ouverture, avec ses grandes marques de prêt-à-porter, ses vastes parkings, a eu l’attractivité escomptée pour les grandes enseignes. Pour les petites, celles qui ne pouvait pas attendre, c’est une désillusion, comme le rappelle Stéphanie : « J’ai une amie qui tenait le Mini-Pouce, rue

Un centre-ville pour les « bobos » Les grands distributeurs textiles marchent, et à perte, mais eux peuvent se le permettre. S’ajoute à cela une ambition différente ; ça ne boxe pas dans la même catégorie. « Je pense qu’Odysseum s’adresse à une clientèle de grandes surfaces, alors que notre clientèle vient dans Montpellier pour ses rues, son ambiance, son charme. Et pour des produits plus particuliers. » Même constat pour la boutique Hip-Hop, No Fear. Les centres commerciaux ne leur font pas peur non plus : « Regarde, j’ai des vêtements qu’on ne trouve pas ailleurs, des marques Hip-Hop, parfois des marques des artistes eux-mêmes. Il n’y a pas ça à Odysseum. C’est underground ici. » Au centre, beaucoup de commerces jouent la carte de l’alternatif. On ne s’adresse pas au consommateur des grandes surfaces, intéressé par une consommation pratique, rapide, centralisée en un seul complexe desservi par de vastes parkings, et un peu aseptisée. On joue la carte de la flânerie, la carte du tourisme. On cible l’homme ou la femme qui aime se distinguer par un style un peu décalé et qui fait les boutiques parce qu’il aime se balader, traverser les rues et ruelles bordées de mur de pierre blanche, romantiquement populaire, un peu « bobo ». Du côté du boulevard du Jeu-de-Paume, un commerçant nous confirme : « De fait, on peut s’interroger quant à la pertinence du projet de la CCI et de Marc Dufour de vouloir à tout prix installer des grandes enseignes dans le centre-ville. »

bénéficiaires destinées pour une part aux actionnaires et pour l’autre à des implantations à l’échelle planétaire, est pingre sur les salaires. En 2010 et 2011, des grèves suscitées par un personnel mécontent ont secoué le site local d’Ikea. La plupart du temps, nos élus ignorent tout des mécanismes économiques. Ils n’ont pas encore compris que les comptabilités des grandes surfaces implantées dans la Région font migrer des masses de capitaux vers des comptabilités nationales et internationales. Capitaux qui échappent aux circuits plus modestes et plus courts, alimentant une circulation monétaire endogène créatrice de richesse. En termes économiques, les grandes surfaces participent à l’appauvrissement de la Région. Alors que les entreprises commerciales plus modestes, en faisant des investissements domestiques, participent à sa vitalité. Il faudrait renvoyer sur les bancs de l’école ces décideurs peu éclairés. Dont nous voyons chaque jour la faillite, si nous jetons un regard lucide sur l’état actuel de la nation, dont ils sont, qu’ils le veuillent ou non, les premiers responsables. Car ils se sont battus pour avoir le pouvoir et tenir le gouvernail d’un navire que nous savons désormais démâté. D.P.

Romain Bassac

Domergue esseulé Sur les bancs de l’UMP, en début de séance, Jacques Domergue était esseulé. Mais, il n’a pas manqué de réagir à l’annonce du nombre d’emplois d’avenir : « Quinze emplois offerts à des jeunes ! Mais, à la Paillade, ils vont encore vous rire au nez, Madame le maire ! » Un peu plus tard, Christian Dumont a fait son apparition. En forme olympique, Patrick Vignal a salué son arrivée d’un« tiens, voilà l’aboyeur de service ! ».

Fleurence, le rapporteur, n’était pas au parfum. Intérieurement, il fulminait, mais, pris de court, il a dû se dépatouiller après cette annonce imprévue face aux élus et l’opposition : « Il y en aura 15, c’est sûr, après, je vais voir combien – financièrement – nous pourrons créer d’emplois d’avenir. Je ne peux donc pas vous dire ce soir si ce sera 50, 80, 100 ou plus, parce qu’il faudra les financer. Avant, je verrai aussi combien il en faudrait dans nos services. » Une fois le conseil terminé, le premier adjoint a « explosé ». Le divorce est-il consommé avec la maire ?

Fleurence ridiculisé « Il ne décolère pas depuis qu’Hélène Mandroux lui a fait le coup et il ne se prive pas de le dire partout autour de lui », révèle un haut cadre de la mairie, évoquant comment le premier adjoint a été ridiculisé le soir du conseil municipal, lundi 25 mars. La question 3 portait sur les emplois d’avenir, 15 avaient été actés. Sauf que Dame Hélène a assuré que la Ville allait en créer beaucoup plus, peut-être jusqu’à 250, et que Serge

Scud anti-Roumégas Le siège de Francis Viguié est proche de celui du conseiller écolo-Les Verts et député, mais il s’est payé Jean-Louis Roumégas, qui venait de proposer qu’on fasse appel aux enseignants pour s’occuper des potaches, à l’évocation de la mise en place dès septembre 2014 de la semaine de quatre jours et demi : « Mais c’est hallucinant d’entendre ça ! Les syndicats des parents d’élèves et des enseignants vont se mobiliser, jamais ils n’accepteront

RISÉES DU CONSEIL MUNICIPAL

de l’Argenterie, ça marchait bien son truc. Elle a vu Odysseum comme une opportunité. À son ouverture, elle a quitté le centre pour ouvrir là-bas une boutique de vaisselle et décoration, La Chaise longue, ça s’appelait. Elle a dû plier boutique un an après. Il n’y a que les grosses enseignes qui s’en sortent là-bas ».

Pourquoi devrions-nous préférer un continent à un archipel de petites îles ? C’est en forme de parabole le choix auquel est confronté le commerce. En donnant l’autorisation d’une extension de 5 200 m2 supplémentaires à Ikea, la CDAC (Commission départementale d’aménagement commercial), contrôlée par les élus (Mandroux, Moure, Vézinhet, Jean-Pierre Grand, Cyril Meunier plus quelques figurants minoritaires), révèle une fois de plus sa méconnaissance du fonctionnement de l’économie. Ils tuent les derniers commerçants de l’Écusson qui produisent une même gamme de produits. Et ils sont les disciples attardés de l’économiste Schumpeter et de ses théories sur la « destruction créatrice » qui ne tiennent plus la route. Dans les grandes surfaces, lors des implantations, ils voient des créations spectaculaires d’emplois. En oubliant que, simultanément, de petits ou de moyens commerces de détail sont détruits par ces géants. Par ailleurs, la grande distribution, qui dégage de coquettes marges

de prendre en charge ces cours en dehors des heures scolaires ! » Jacques Domergue a envoyé un second Scud : « Ce que vient de dire Roumégas est énorme, il fallait oser nous la sortir, celle-là ! » Alors, un bonnet d’âne pour Jean-Louis Roumégas ? Anne voit-elle venir ? Des Scud qui ont ridiculisé Jean-Louis Roumégas jusque dans les rangs du public, donc des contribuables, où avait pris place Anne Brissaud, qui s’est bien marrée. Celle qui pourrait figurer en bonne place sur une liste centriste aux municipales a-t-elle vu venir ces Scud ? Comme on dit : « Anne, ma sœur Anne… » Nîmes plus fort Évoquant les projets – controversés – d’amener des enseignes luxueuses sur le Jeu-de-Paume, Marc Dufour s’est défendu : « Nous devons faire venir de belles enseignes. Savez-vous que le linéaire commercial de Montpellier est nettement moins étendu que celui de Nîmes ? » On a les records qu’on mérite…

CULTURE & MAGOUILLES

Danse : mandats de trois ans, c’est ailleurs Aux enfants tentés de diriger plus tard une structure artistique, on ne sera que trop tenté de vivement leur conseiller de cliquer sur l’option « Danse » plutôt que « Théâtre ». Jugez-en plutôt : JeanClaude Gallotta dirige le Centre chorégraphique de Grenoble depuis 1986 (un bail de bientôt vingt-sept ans) ; Mathilde Monnier, en poste à Montpellier suite au décès de Dominique Bagouet en 1992, vient, elle, d’être prolongée pour trois ans (cf. l’Agglo-Rieuse de la semaine dernière). Son « alter ego » au théâtre bénéficie, lui, de beaucoup moins de chance puisqu’on ne lui accordera qu’un minuscule mandat de trois ans à peine. « Être ou ne pas être… » demeure bien encore et toujours la question !

L’Agglo-Rieuse N° 536 du mercredi 3 avril 2013 - Page 3

[email protected] Aux termes d'un ASSP en date du 28/03/ 2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : AQUA OR. Siège social : 93 quai Auguste Meynier , 34280 Carnon. Forme : SASU. Capital : 1000 Euros. Objet social : plomberie, chauffage,installation solaire,et toutes activités connexes s'y rapportant. Président : Monsieur Rudy OTTO demeurant : 93 quai Auguste Meynier, 34280 Carnon élu pour une durée indéterminée. Admission aux Assemblées : Chaque Associé a le droit de participer aux décisions collectives par lui-même ou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent. Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre Associés qu'avec l'agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier si le transfert envisagé est conforme à l'intérêt social. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Aux termes d'un ASSP en date du 27 fevrier 2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : JD REALISATIONS. Siège social : 68 place des Marais, 34400 Saint Nazaire de Pézan. Forme : SAS. Sigle : JD REALISATIONS. Capital : 1500 Euros. Objet social : Tous travaux de maçonnerie générale batiment, travaux de façade, piscine. Président : Monsieur Julien Laborde demeurant : 22 place de L’Arbousier, 30470 Aimargues élu pour une durée indéterminée Directeur général : Monsieur Damien pernot demeurant : 68 Place des Marais, 34400 Saint Nazaire de Pézan. Admission aux Assemblées : Chaque Associé a le droit de participer aux décisions collectives par lui-même ou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent. Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre Associés qu'avec l'agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier si le transfert envisagé est conforme à l'intérêt social. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Aux termes d'un ASSP en date du 27/03/2013 enregistré le 27/03/2013 au Service des Impôts des Entreprises de Sete, bordereau numéro 2013/702, case numéro 8, Monsieur Claude VIDAILLAC, 38 bis rue Maurice Clavel, 34200 Sète a donné en location gérance à la société SASU LES AMIS DE GEORGES, au capital de 100 € Euros, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Montpellier sous le numéro en cours, domiciliée 38 rue Maurice Clavel représentée par Claude VIDAILLAC, un fonds de commerce de Restaurant + Spectacles situé 38 rue Maurice Clavel, 34200 Sète, à compter du 1 avril 2013 jusqu'au 31 mars 2014. Le contrat est renouvelable pour des périodes de douze mois d'année en année. Pendant la durée de cette gérance tout ce qui sera nécessaire à l'exploitation du fonds sera acquitté par la société SASU Les Amis de Georges. Pour unique insertion CABINET DOREL SELARL d’avocat au capital de 10 000 euros - Siège : 7, avenue Pierre Verdier - 34500 Béziers - 483 759 304 RCS Béziers. Aux termes d'une décision en date du 30/09/2012, l'associé unique a décidé : -la dissolution anticipée de la Société à compter de ladite date et sa mise en liquidation amiable sous le régime conventionnel. Mr Jean-Luc DOREL, domicilié 7, avenue Pierre Verdier 34500 Béziers, associé unique, exercera les fonctions de liquidateur pour réaliser les opérations de liquidation et parvenir à la clôture de celle-ci. Le siège de la liquidation est fixé au siège social 7, avenue Pierre Verdier - 34500 BEZIERS. C'est à cette adresse que la correspondance devra être envoyée et que les actes et documents concernant la liquidation devront être notifiés. - de modifier l’objet social qui sera désormais celui d’assurer l’ensemble des opérations de dissolution de la société. - de modifier la dénomination sociale pour adopter celle de Selarl VERDIER. Les statuts ont été modifiés en conséquence. Les actes et pièces relatifs à la liquidation seront déposés au Greffe du Tribunal de commerce de Béziers, en annexe au Registre du commerce et des sociétés. Pour avis, Le Liquidateur SVFR12 SAS au capital de 1 000 euros Siège social : 12 chemin des Sablons, 78160 Marlyle-Roi - RCS Versailles n°519 161 970. En date du 28/11/2012, l’associée unique a décidé de : - nommer en qualité de Président Jochen MEYER, demeurant route de la Grange, Domaine du Cayrat, 34120 Cazouls-d’Hérault, en remplacement de Philippe VIOLET-VIANELLO ; - transférer le siège social de la société à ZAE Via Europa Est, 3 rue de Stockholm, 34350 Vendres, à compter du 28/11/2012. Mention au RCS de Versailles et au RCS de Béziers. Aux termes d'un ASSP en date du 14/03/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : LIFESTYLE TRAVEL+. Siège social : 418 rue du Mas de Verchant, BP 12, 34935 Montpellier cedex 9. Forme : SARL Unipersonnelle. Capital : 2000 €. Objet social : Services de concierge de grand standing. Gérant : Monsieur Eric FROMENTO, 18 rue d'Alger, 34000 Montpellier. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier.

Aux termes d'un ASSP en date du 28/03/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : INVESTISSEURS DIRIGEANTS EXPERTS ASSOCIES. Siège social : 5 rue des Orchidées , 34470 Pérols. Forme : SAS. Sigle : IDEA. Nom commercial : IDEA. Capital : 15000 Euros. Objet social : Formation et conseil aux entreprises, en stratégie, développement, management, finance, ressources humaines, marketing, et innovation. Conseil aux investisseurs et divers financeurs de l’innovation et du développement des sociétés. Prise de participation au capital d’autres sociétés. Et, plus généralement, toutes opérations industrielles, commerciales, financières, civiles, mobilières ou immobilières pouvant se rattacher directement ou indirectement à l’objet social ou à tout objet similaire ou connexe ou susceptible d’en faciliter l’extension ou le développement. Acquisition, exploitation ou cession de tous procédés, brevets et droits de propriété intellectuelle concernant ces activités. Président : Monsieur Paul MARTIN demeurant : 5 rue des Orchidées, 34470 Pérols élu pour une durée de 3 années Admission aux Assemblées : Chaque Associé a le droit de participer aux décisions collectives par lui-même ou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent. Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre associés qu'avec l'agrément préalable du Président de la société après consultation de l'assemblée des associés, qui apprécie si le transfert envisagé est conforme à l'intérêt social. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Aux termes d'un ASSP en date à Béziers du 11 mars 2013, il a été constitué une société présentant les caractéristiques suivantes :Forme : So-ciété par actions simplifiée. Dénomination : LES 4 PIERRES. Siège : 5, avenue Auguste Albertini, 34500 Béziers. Durée : cinquante ans. Capital : 1 euro. Objet : prise de tous intérêts et participation par tous moyens d'actions, d'obligations et de tous droits sociaux dans toutes sociétés, affaires ou entreprises. La participation à des opérations de construction d'immeubles en vue de leur location ou de leur vente. Transmission des actions : La cession des actions de l'associé unique est libre. Sous réserve des dispositions légales, chaque associé dispose d'autant de voix qu'il possède ou représente d'actions. Président : Monsieur Marc MONTELEONE, demeurant 5, avenue Auguste Albertini, 34500 Béziers. La Société sera immatriculée au Registre du commerce et des Pour Avis, Le Président sociétés de Béziers. SANI D'ORB Société à responsabilité limitée Transformée en société par actions simplifiée Au capital de 4 000 euros Siège social : Chemin de la Cantalaures 34600 Bédarieux 454054867 RCS Béziers - AVIS DE TRANSFORMATION - Aux termes d'une délibération en date du 1/03/2013, l'AGE des associés, statuant dans les conditions prévues par l'article L. 227-3 du Code de commerce, a décidé la transformation de la Société en société par actions simplifiée à compter du même jour, sans création d'un être moral nouveau et a adopté le texte des statuts qui régiront désormais la Société. La dénomination de la Société, son objet, son siège, sa durée et les dates d'ouverture et de clôture de son exercice social demeurent inchangées. Le capital social reste fixé à la somme de 4 000 euros. Monsieur Julien SEBE, gérant, a cessé ses fonctions du fait de la transformation de la Société. Sous sa nouvelle forme de société par actions simplifiée, la Société est dirigée par : President de la Société : Monsieur Julien SEBE demeurant 4 Rue de la Plaine 34600 Bédarieux. Pour avis, Le Président SVFR11 SAS au capital de 1 000 euros, Siège social : 12 chemin des Sablons, 78160 Marlyle-Roi - RCS Versailles n°519 161 970. En date du 28/11/2012, l’associée unique a décidé de : - nommer en qualité de Président Jochen MEYER, demeurant route de la Grange, Domaine du Cayrat, 34120 Cazouls-d’Hérault, en remplacement de Philippe VIOLET-VIANELLO ; - transférer le siège social de la société à ZAE Via Europa Est, 3 rue de Stockholm, 34350 Vendres, à compter du 28/11/2012. Mention au RCS de Versailles et au RCS de Béziers. Aux termes d'un ASSP en date du 28/03/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : BINEO. Siège social : 3 Ter Rue des Pins, 34000 Montpellier. Forme : Société Civile Immobilière. Capital : 1000 €. Objet social : Propriété ,gestion et plus généralement l'exploitation par bail,location ou tout autre forme d'un immeuble que la société se propose d'acquérir ou toutes opérations immobilières. Gérance : Monsieur Thomas MOUKOKO, 37 Ave Général Leclerc, 78220 Viroflay. Cessions de parts sociales : les parts sociales sont librement cessibles au profit d'un Associé. Toute cession à un tiers de la société est soumise au préalable à agrément de la collectivité des Associés réunis en Assemblée Générale. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Rectificatif à l’annonce parue le 27/03/2013 dans l’Agglorieuse pour la SARL I-SYSTO il convient de lire : ASSP en date du 21/03/2013 en lieu et place du 07/03/2013.

Page 4 - L’Agglo-Rieuse N° 536 du mercredi 3 avril 2013

Mes jérémiades par Jérémy Laurenz bord, se font conséquemment remarquer par leur… inconsé« Conséquentialisme » Connaissez-vous le « conséquentialisme » ? C’est une école quence. politique née il y a peu en Nouvelle Angleterre. Des think tanks, qui pour une fois peuvent se prévaloir d’avoir servi à Gaz de schiste ? quelque chose, prônent là-bas l’obligation d’analyser les consé- Le directeur technique GrDF de notre région considère que le quences des décisions avant de valider toute nouvelle loi. gaz sera ici un allié dans la transition énergétique. Du reste, « Une action morale est bonne seulement si les conséquences les transports en commun de l’Agglomération de Montpelsont bonnes » (G.E.M Anscombe, Modern Moral Philosophy , lier sont déjà largement équipés en gaz à 95 %. 1958). Par exemple, calculer l’impact sur les budgets muni- Avec un bilan carbone très positif. Alors pourquoi faire taire cipaux d’une mesure gonflée de fierté novatrice comme le cette élue montpelliéraine qui préconise le démarrage de la prospection sur les véritables réserves passage à la semaine de quatre jours de gaz de schiste dans notre région ? et demi dans le primaire. Au risque Surtout que les Américains sont de voir cette avancée boudée par en train de réfléchir à de nouvelles 75 % des communes dès la premiètechniques d’extraction utilisant re année. Ou alors, pour rester dans le principe des arcs électriques. les mêmes pourcentages, s’agripper Mais il est vrai que personne n’a au principe d’imposition (on devrait résisté à la précipitation avec laqueldire de confiscation) à 75 % en impole les adeptes de José Bové ont sant les entreprises en complément fermé la porte à toute possibilité des cadres de l’entreprise. Au risque de prospérité économique en faiévident, à terme, d’en faire fuir bon sant classifier notre région patrinombre. Ne parlons pas de ce traumoine inviolable. Alors, on contima imposé aux Français qui se vernuera d’acheter notre gaz à Poutine, raient privés dans les documents dont les amis fortunés iront plaadministratifs d’une fierté ancestracer leurs milliards à Chypre, que le comme la qualification de père ou nos impôts continueront à rende mère. Le mariage pour tous est un flouer. Ça gaze pour eux ! dénominateur commun dont les conséquences altèrent le vécu des peuples. Scarpitta Au départ, il est un principe clamé Scarpitta, le très contesté direcpar des sans-culottes idéalistes ; à teur de l’Opéra de Montpellier, parl’arrivée, il secoue les archétypes les tira… dans un an seulement. Malplus stables des tréfonds de leur inconscient collectif. À chaque fois, Rue de Castilhon : Montpellier écocité ? gré ses blessures morales, il garde le tempo. On a connu ça avec le les hollandais, poussés par un discours de progrès, jouent sur l’imaginaire des électeurs en mal précédent. Cela évoque un trait d’humour anglais : « L’opéra de changements illusoires. Ils se retrouvent ensuite face à des est un curieux spectacle. Le ténor est assassiné dans le dos et conséquences pour lesquelles les politiques, quel que soit leur au lieu de mourir… il continue à chanter ! » Isn’t it ? Acte SSP constitutif d’une société à Montpellier en date du 20.03.2013 - Dénomination : FACADEX Forme : SARL - Capital : 1000€ Durée : 99 ans - Siège : 26 rue Jules Guesde, Rés. Egalité, Bat 2, 34080 Montpellier - Objet : travaux de façade - Gérance : M. Mohamed YAKHLEF, 26 rue Jules Guesde, Rés. Egalité, Bat 2, 34080 Montpellier et Mme Samira OUALI ép. YAKHLEF, 26 rue Jules Guesde, Rés. Egalité, Bat 2, 34080 Montpellier. Immatriculation au RCS de Montpellier Par ASSP en date du 1/03/2013, il a été constitué une SARL au capital de 1800 euros, dénommée "TDL". Siège social : 5bis rue de la Source, 34450 VIAS . Objet : Transport léger de marchandises, messagerie, déménagements et logistique. Durée : 99 ans à compter de l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés de Béziers. Gérants : M. Jérôme VIAL, domicilié 5 bis rue de la Source, 34450 VIAS et Monsieur Franck DUBOIS, domicilié 8 rue des Sureaux, 34300 AGDE, nommés pour une durée indéterminée. VINS DU SUD - SASU au capital de 1500 Euros 115 Avenue Jean Moulin, 34500 Béziers 537411449 R.C.S. Béziers. Par délibération en date du 31/03/2012, de I'AGE statuant en application de l'article L.225.248 du Code de Commerce, a décidé qu'il n'y avait pas lieu à dissolution malgré un actif net inférieur à la moitié du capital social. Mention en sera faite au RCS de Béziers.  Aux termes d'un acte SSP en date du 26/03/2013, il a été constitué une SCI : LES DEUX OLLIVIERS sous le sigle "L2O" au capital de 200 €. Siège social: 6 chemin des palombes 34980 MURLES. Objet: Acquisition, gestion de biens immobilier en vue de la location. Durée: 99 ans à compter de l'immatriculation au RCS de Montpellier. Gérant : Mme Magali PÉDOT demeurant au 6 chemin des palombes 34980 Murles nommée pour une durée indéterminée.

DANS LE PRÉTOIRE PAR JEAN-MARC AUBERT « Je picolais pas mal » Bruno, qui va sur ses 56 ans, est honteux quand il s’avance à la barre du tribunal correctionnel et évite de croiser le regard de la jeune femme boulimique assise sur le banc des victimes. Âgée de 24 ans, elle pleure doucement, essuie ses larmes, écoute. Le président Jean-Pierre Berthet énonce qu’elle s’est décidée à pousser la porte d’un commissariat de police le 24 septembre dernier pour se débarrasser d’un lourd fardeau, un secret qui la hante depuis treize ans : « C’était en février 1999, pendant les vacances scolaires, vous aviez 11 ans et vous avez participé à un stage de natation. Le premier jour, vous êtes tombée malade au point de rester alitée dans une chambre. Un des moniteurs d’encadrement a fait venir le médecin, puis, après son départ, s’est assis sur le rebord du lit. Il vous a alors fait des bisous dans le cou, peloté les seins, puis votre sexe sous la couverture. » La jeune femme acquiesce. Le juge ajoute, précautionneux : « Il vous a dit : “Ça te fait du bien.” Est-ce qu’il est allé plus loin ? Vous comprenez ce que je veux dire ? » La victime, étudiante en master, en larmes, est tremblante : « Oui, je vois. Non, je ne me souviens pas, je ne pense pas qu’il ait sorti son sexe. En tout cas, il n’y a pas eu péné-

Suivant PV de l’AGE du 01.03.2013, les associés de la SARL EX’HA, au capital de 2500 €, siège : Centre Commercial St Paul, 65 Avenue du Lauragais, 34080 Montpellier, RCS Montpellier 788 479 723, ont décidé, à compter du 01.03.2013 de transférer son siège au 696 Av. Georges Frêche 34170 Castelnau Le Lez, RCS Montpellier. Aux termes de son AGE du 15/03/2013, la SCI LES LIERRES au capital de 1 000 € - RCS 444314942, initialement domiciliée 1bis, rue de la Lavande 34430 Saint Jean de Vedas, décide de transférer son siège social à compter du 30/03/2013 à l'adresse suivante 123 Quai Charles De Gaulle, 34280 La Grande Motte, et de modifier en conséquence l'article n°4 des statuts, mention au RCS de Montpellier. Additif à l’annonce parue le 6/02/2013 dans l’Agglorieuse pour la SARL NEGAUTO il fallait lire : M. Joseph MOREL démissionne de sa qualité de gérant. Rectificatif à l’annonce à paraître le 27/03/2013, concernant la SARL LA ROYALE, il convient de lire la clôture de la liquidation à compter du 20.02.2013 et non 31.12.2012.

tration. » Le président Berthet se tourne brusquement vers Bruno, maître nageur dans un complexe privé de Montpellier : « Alors, Monsieur, vous en pensez quoi ? Nous n’avons pas devant nous une jeune femme qui a inventé tout ça, elle ne ment pas, hein ? » Le prévenu, tête baissée : « Oui, c’est vrai, je regrette. Je vois bien la scène, même si c’est vieux. Je me suis allon-

gé près d’elle dans le lit, nous étions seuls, les trente autres adolescents étaient en stage de natation. Le docteur m’avait dit qu’elle avait beaucoup de fièvre, de bien la surveiller. J’ai dérapé, voilà. À l’époque, je picolais pas mal… » Le président lit le rapport de l’expert : « Il a un passé alcoolique, il s’en est sorti, il ne présente pas de troubles de la perversité. Il sait qu’il a franchi un interdit absolu par cette agression sexuelle sur une mineure, aggravé par le fait qu’il est éducateur et maître nageur. » Bruno est mal et le dit : « Je m’en veux vraiment. Jamais je n’aurais imaginé que mon geste aurait entraîné pareil traumatisme. » Le procureur salue la franchise du prévenu : « En général, pour ce genre de délit sexuel, les prévenus nient tout. Vous avez l’honnêteté d’avouer, c’est un élément positif. Mais, comme vous le voyez, vous avez fait des dégâts sur cette jeune femme, qui culpabilise depuis toutes ces années pour ne s’être pas défendue. » Il requiert 18 mois de prison, dont 12 avec sursis, l’interdiction de tout emploi le mettant en contact avec des mineurs pendant cinq ans et son inscription au Fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais). L’avocate de la jeune femme, Martine Figueroa, souligne, sans excès accablant pour Bruno, qu’« à cause d’un geste qui n’a duré que deux minutes, elle est dans une souffrance extrême depuis treize ans : elle est renfermée, est devenue boulimique, et, depuis, appréhende toute relation sexuelle. Cet homme, qui était là pour veiller sur son état de santé et qui a fait cet écart, a hypothéqué treize années de sa vie. » En défense, Christophe de Aranjo plaide le passé sur fond alcoolique du prévenu, « qui s’est mis à boire plus que de raison quand sa femme l’a quitté, au point de perdre à l’époque son emploi d’entraîneur régional de natation. Il a reconnu les faits, il accepte de payer sa dette, mais pour qu’il puisse le faire, encore faut-il qu’il continue de travailler ». Bruno écope d’un an de prison avec sursis et mise à l’épreuve pendant deux ans avec obligation d’indemniser l’étudiante. Le président Berthet lui explique le jugement : « Le tribunal vous laisse travailler comme maître nageur pour les seniors, mais vous êtes désormais inscrit au Fijais. Au moindre écart, vous partez en prison. »

Piscines : l’Agglo boit la tasse

S

urtout pas de vagues. C’est, semble-t-il, le leitmotiv qui prévaut à Montpellier Agglomération sur les turpitudes présumées d’un maître nageur qui a rang de chef de bassin, traîné devant le tribunal correctionnel, ce jeudi 4 avril. À l’Agglo, on aurait intérêt à noyer le poisson, car ce n’est pas un cas isolé. Depuis ces dernières années, des informations remontent à la surface sur de drôles de pratiques imposées par des maîtres nageurs dans des piscines municipales, notamment celles de Montpellier, toutes gérées par l’Agglo. De temps en temps, des lettres viennent corroborer ces indiscrétions sur des droits de cuissage, mais, grâce à de petits arrangements entre des cadres et des élus, les signalements tombent à l’eau. Sabine, 38 ans aujourd’hui, n’a jamais accepté cette omerta. Son calvaire a commencé à la fin de l’année 2006, à peine un mois et demi après avoir pris ses fonctions comme hôtesse d’accueil à la piscine Marcel-Spilliaert, à la Chamberte. Quand elle est embauchée, fin octobre 2006, elle a une liaison vieille de sept ans avec son concubin, des relations difficiles. D’ailleurs, le couple se sépare début décembre. Sabine doit s’absenter pour déménager et en informe David, un chef de bassin quinquagénaire, son supérieur hiérarchique. Selon elle, il se serait montré très rapidement entreprenant dès lors qu’elle était célibataire, l’enjoignant de s’habiller plus sexy et de venir

Cas de harcèlement à la mairie de Montpellier et chez les pompiers Des plaintes au pénal et au tribunal administratif pour harcèlement moral défraient la chronique. Ainsi, Marie-Ange Parère, commandant des pompiers, a récemment été entendue six heures au SRPJ de Montpellier, où elle a dénoncé dans une plainte pénale avoir été mise au placard par sa hiérarchie depuis seize ans ! Il est une réalité dans la carrière de cet officier féminin : le SDIS 34 lui refuse son grade de lieutenant-colonel. D’autres auditions vont suivre. La semaine dernière, toujours chez les pompiers, un sapeur volontaire du centre de secours de Sérignan, près de Béziers, a porté plainte contre son chef de corps à la gendarmerie de Valras pour harcèlement moral. Agitation par ailleurs à la mairie de Montpellier depuis que Manuel Dominguez a saisi le tribunal administratif pour obtenir sa réintégration au sein de la direction du protocole d’où il a été écarté brutalement en 2010, à la suite d’un clash avec un responsable du cabinet d’Hélène Mandroux. Manuel Dominguez l’accuse de l’avoir humilié, insulté, multiplié les provocations à son égard, de l’avoir même agressé physiquement, jusqu’à la suppression pure et simple de son poste de responsable de coordination logistique des manifestations et de sa mise au placard. RISÉES D’AGGLO Grand pas au courant Jean-Pierre Grand, le maire (UMP) de Castelnau-leLez, réagit à nos révélations (n° 535) sur le conclave secret (sic) de Villetelle et dément : « L’avantage de votre article, c’est que j’aurai appris avoir organisé une réunion avec des maires du Lunellois, réunion secrète naturellement pour rendre visiblement service au sénateur socialiste Robert Navarro. Inutile de vous dire, mais vous le savez parfaitement, que cela est un mensonge pur et simple. Je n’ai ni organisé, ni suscité aucune réunion de maires, de quelque nature que ce soit avec le sénateur Navarro ou toute autre personne. Je reste très éloigné de la politique politicienne, en ne consacrant mon temps qu’au seul exercice de mes fonctions de maire de Castelnau. » « Bob » Navarro, Claude Arnaud, Jean-Pierre Navas et les autres comploteurs traités de menteurs apprécieront… Navarro conteste tout Comme Jean-Pierre Grand, le sénateur Robert Navar-

bosser plus souvent en minijupe, essayant déjà de l’embrasser sur la bouche à l’issue de l’inauguration de la piscine. En pantalon L’agent d’accueil refuse, mais, selon son témoignage, le chef de bassin la poursuit de ses assiduités : coups de fil quotidiens sur sa ligne mobile, notamment lors des fêtes de fin d’année, pour la Saint-Valentin, le jour

de son anniversaire, invitations à dîner au restaurant, pour des sorties de loisirs. Sabine ne cède pas et, au contraire, décide de changer de look. Désormais, elle vient travailler en pantalon, mal coiffée et sans maquillage. Mais, l’appétit de son chef redouble. Elle raconte que, début juillet 2007, convoquée dans son bureau, il lui aurait caressé les épaules puis peloté les seins et les fesses et qu’elle l’aurait giflé. Elle l’aurait informé avoir trouvé un nouveau compagnon, avec qui elle part en vacances estivales. Elles se passent mal, l’hôtesse d’accueil étant prises de crises de migraine. Premier arrêt maladie. Entre le 3 septembre et le 12 novembre 2007, elle demande sa mutation loin de David à la directrice des piscines de l’Agglo, aux directeurs des sports, des ressources humaines et du service culture et sport. Face à la proposition de la muter comme chargée des placards aux vestiaires de la piscine olympique d’Antigone, elle écrit à François Delacroix, le directeur général des services. Des appels au secours restés lettres mortes. En février 2008, elle demande de l’aide à Georges Frêche, président de Montpellier Agglomération, en réclamant de bénéficier de la protection des fonctionnaires, comme une loi de juillet 1983 l’autorise. En vain. Aux migraines fréquentes s’ajoute une perte de poids qui inquiète ses proches. « Obsédé sexuel » Sabine va de plus en plus mal, elle bénéficie d’arrêts maladie pour syndrome anxio-dépressif réactionnel. ro a envoyé un droit de réponse à l’Agglo-Rieuse pour contester avoir organisé un complot avec des élus de droite le jeudi 21 mars, alors que se déroulait un conseil d’agglomération, apportant un démenti formel sur tous les épisodes rapportés. « Bob » avoue quand même avoir bien été présent ce soir-là à Villetelle…

suite de la page 1 En clair, elle redoute de revenir à la piscine et de côtoyer son chef de bassin, dont elle découvre les antécédents présumés de harceleur sexuel, grâce au témoignage d’une éducatrice sportive de la mairie de Montpellier. Après avoir alerté l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVTF), elle porte plainte. Les policiers mènent l’enquête, découvrent une quarantaine d’appels téléphoniques et de textos en dehors des heures de travail adressés à la plaignante par David, et recueillent le témoignage d’éducatrices, d’agents des piscines de la Paillade (où il était en poste précédemment) et Spilliaert, des employés des cantines municipales. La gent féminine ayant été sous les ordres du maître nageur le décrit comme « un obsédé sexuel, tenant des propos à caractère sexuel crus et indignes pour l’image de la femme ». Convoqué par les enquêteurs, le chef de bassin assure avoir été maladroit et avoir peut-être fait un peu de charme à l’hôtesse d’accueil, avant de concéder lors d’une confrontation « avoir bien voulu draguer l’employée ». Coup de théâtre en avril 2008, quand David, se présentant spontanément aux policiers, révélait avoir été l’amant de Sabine de décembre 2006 à mars 2007, et que leurs relations sexuelles avaient eu lieu au domicile de l’hôtesse d’accueil, qu’il décrivait dans les moindres détails, chambre comprise. Défendue par Laurent Epailly, Sabine était-elle donc consentante ? C’est notamment un des arguments que le prévenu va évoquer lors du procès, où Yann Le Targat plaidera la relaxe. « Elle papillonnait » Des témoins décrivent l’hôtesse d’accueil comme « précocement familière », selon l’un d’eux, qui l’avait sous ses ordres avant qu’elle ne soit embauchée à la piscine de la Chamberte : « Elle avait souhaité obtenir mon numéro de téléphone personnel, pour soi-disant des contraintes professionnelles ; je me suis montré méfiant. Alors, elle m’a demandé mon numéro de portable pour que je puisse la joindre facilement. J’ai appris par la suite qu’elle répétait à mes agents qu’elle n’était pas du tout insensible à mes charmes. » Un autre cadre affirme que « la jeune femme avait un comportement aguicheur avec les hommes, qu’elle avait un compagnon, mais qu’elle avait parallèlement le chef de bassin de la piscine de la Chamberte comme amant ; elle papillonnait à droite et à gauche ». D’autres salariés confirment cette étroite proximité entre David et Sabine pour les avoir vus flirter ensemble, y compris sur le parking de la piscine de la Chamberte. Le chef de bassin se défend sur les appels malveillants réitérés qu’on lui reproche : comment expliquer leur durée anormalement longue, de 4 minutes en général jusqu’à plus de 20 minutes pour certains ? Le prévenu assure qu’il s’agit plutôt de conversation continue, donc acceptée par la plaignante. Sabine, qui est née un 8 mars, date anniversaire de la Journée internationale des droits des femmes, campera sur sa position de victime de sexisme. David plaidera au contraire un mauvais procès. Pour sauver sa tête de la noyade. Jean-Marc Aubert

Sète. Bourquin a déclenché une enquête interne sur les révélations de la Mouette sur le fameux conclave de Villetelle. « Tout lui a été confirmé, tout est vrai. Le président a alors convoqué Navarro, il l’a fracassé, mais il a tout nié en bloc », raconte-t-on au PS, où le nouvel exploit de « Bob » fait sensation. À la lecture de notre scoop, des élus PS du bassin de Thau ont fait

RISÉES D’AGGLO Sauvion, drôle de médaillé L’élu municipal et de l’Agglo Richard Mailhé a remis à Stéphane Sauvion la médaille de bronze de la Jeunesse et des Sports. Un drôle de médaillé… Ex-chargé de mission dans les cabinets d’Hélène Mandroux (où il a été débarqué à l’époque où Christian Assaf était dircab’) et de Georges Frêche (où Robert Navarro a réussi à avoir sa peau après la mort de Frêche), Stéphane Sauvion est le responsable du service démocratie participative et de la vie associative à la mairie de Montpellier où il a fait son retour. Il est proche de la conseillère municipale Marlène Castre et de Jean Tuffou, un des amis de Dame Hélène. Sauvion ne peut pas être suspecté d’être un fan de Jean-Pierre Moure. Nombreux sont ceux qui s’interrogent après cette décoration, d’autant que Sauvion n’est pas un grand sportif. « Il n’y a qu’une réponse : il a reçu cette médaille pour récompenser son action militante », observe un militant socialiste. À un an des municipales, ça peut aider… Montferrier : Non au béton L’association Non au béton, dont le porteparole est Alain Berthet, se joint à l’action judiciaire engagée par un habitant de Montferrier-surLez contre l’arrêté municipal accordant au promoteur du BTP Guiraudon Guipponi Leygue un de permis construire pour un projet de lotissement baptisé « Parc de Caubel », dont l’assiette foncière couvre près de 15 hectares, à proximité de l’aqueduc. Selon Non au béton, l’architecte des Bâtiments de France n’aurait pas été consulté, alors que cette construction immobilière est prévue au-dessus de l’ouvrage, qui est souterrain, sur cet espace d’une quinzaine d’hectares. Le déboisement d’un pan entier de la colline à l’est du village constitue de plus une autre atteinte environnementale, et aggravera les risques de crues. Oh, t’as ri ! On le sait, le premier fédéral du PS héraultais, par ailleurs militant homo de la première heure, aime à se lâcher sur Facebook. Dernière victime en date, la cheftaine du Parti chrétien victime d’un malaise, lors de la manifestation parisienne du 24 mars dernier des opposants au mariage pour tous. « C’est rigolo, une otarie nommée Boutin échouée sur un trottoir », note Hussein Bourgi. Que Jean-Marie Bigard se méfie, il compte désormais un redoutable challenger sur sa gauche !

« Traître » fébrile Le complot de Villetelle est une véritable saga : le président Bourquin organisait une des réunions de travail qu’il affectionne à l’espace Capdeville à Odysseum, où Robert Navarro était assis au premier rang, visiblement mal à l’aise. Quand il a aperçu François Berna, il s’est levé et s’est précipité vers lui pour le congratuler, lui tenir la conversation pendant au moins cinq minutes, lui parler à l’oreille. Ceux qui étaient là assurent que François Berna, qui avait lu la Mouette, ne l’écoutait pas, affichait un air très détaché. Il avait quelque chose à se faire pardonner « Bob » ?

QG de campagne Sophie Salelles réunit chaque vendredi, dans son bureau à l’Agglo, un comité restreint pour faire le point sur l’avancée de la campagne du président Moure en vue des municipales de 2014. Parmi les personnes présentes : Brahim Abbou, Coralie Trigueros, Christophe Moralès… Le Seigneur de Cournonsec, qui n’a toujours pas de permanence électorale, n’hésite pas à faire de l’Agglo son QG de campagne !

Bourquin « fracasse » Navarro Un vieux silo a été rasé à l’explosif à Sète. C’est le président de la Région, Christian Bourquin, qui a appuyé sur le bouton pour déclencher le système de destruction. Quand il est arrivé avec une heure de retard, des élus, qui avaient lu avec gourmandise l’Agglo-Rieuse du jour, ont multiplié les plaisanteries, dont celle-ci : « Christian, on a cru que tu avais oublié de venir ! On allait demander à Robert Navarro d’appuyer sur le bouton, il paraît que ton premier vice-président est le véritable patron de la Région, c’est lui le grand argentier. » Bourquin a rigolé jaune et « Bob » s’est vite barré de

Berna, bien sûr La Mouette s’est mélangé les plumes (n° 535). Le président de la communauté des communes du Pays de Lunel et maire de Saint-Sériès est bien sûr François Berna (et non Pierre Bousquet, comme c’est toujours mentionné sur le site Internet de la commune, d’où l’erreur). C’est donc Berna (dont le dircab’ est Olivier Dedieu) que « Bob » Navarro voudrait « faire sauter » de la présidence de l’intercommunalité du Lunellois.

remonter cette info à Bourquin : quelques jours avant Villetelle, Robert Navarro avait inauguré la rénovation des thermes de Balaruc-les-Bains, remplaçant le président de la Région au pied levé. Eh bien, « Bob » et sa femme, Domino, répétaient à tous ceux qui étaient présents : « Souvenez-vous-en bien que c’est grâce aux Navarro que vous avez obtenu le financement de l’agrandissement des thermes ! C’est Robert qui a décidé de vous aider ! » En justice, ça s’appelle une récidive !

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[email protected] - [email protected] Suivant ASSP en date à Vendres du 25/01/2013, la société CAMPING DE LA YOLE SA, société anonyme au capital de 48000 euros, ayant son siège social 34350 Vendres, immatriculée au RCS de Béziers sous le numéro 682 920 137, a donné en locationgérance à la société SCEP, SARL au capital de 1000 euros, ayant son siège social Camping de la Yole, 34350 Vendres , en cours d’immatriculation au RCS de Béziers, un fonds de commerce de Bar, Glacier, Snack, restaurant, situé Camping de la Yole, 34350 Vendres, à compter du 15/04/2013 jusqu’au 30/09/2013, renouvelable tacitement . Pour insertion. Aux termes d'un ASSP en date du 20/03/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : BOUCHERIE HANNA. Siège social : 1, rue Leconte de Lisle, 34500 Béziers. Forme : SARL à capital variable. Capital minimum : 4000 €, en dessous duquel il ne peut être réduit. Capital initial : 4 000 €. Capital maximum : 40 000 €. Objet social : Boucherie, Charcuterie, Alimentation générale, Vente de fruits et légumes Import export. Gérance : Monsieur Hamid BOUNAGA, 5, rue des Frères Lumière, 34500 Béziers. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Béziers. Avis est donné le 29/03/2013 de la constitution de la SARL : "CCP-ESCASSEUR" au capital de 4000 euros. Siège social : Résidence le Petit Jardin, 1 rue Suzanne Ivanes Chupin, 34570 Murviel Les Montpellier. Objet : Travaux, installations de Plomberie et Chauffage. Durée : 99 ans à compter de l'immatriculation au registre du commerce et des sociétés de Montpellier. Gérant : Monsieur ESCAMILLA Mathieu demeurant Résidence la Marquerose 38 Grand Rue 34660 Cournonterral et Monsieur VASSEUR Selim demeurant Résidence le Petit Jardin, 1 rue Suzanne Ivanes Chupin 34570 Murviel Les Montpellier nommés pour une durée indéterminée. Aux termes d'un acte SSP en date du 29/08/2012, il a été constitué une société - Dénomination sociale : SARL KASANALL, Siège social : 5 rue Jacques Cartier 34970 Lattes Forme : SARL - Capital : 1000 € - Objet social : l'exploitation de restaurant, bar, point chaud, Gérance : Didier Ponton 5 rue Jacques Cartier 34970 Lattes, Durée : 30 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. BETON VISION Société à responsabilité limitée au capital de 10 000 euros porté à 30000 euros Siège social : Domaine de la Roque, 34290 Servian 525 345 237 RCS Béziers. Par décision du 22/03/2013 il a été décidé : - de remplacer la dénomination sociale "BETON VISION" par "BETON HIGH TECH" - d’augmenter le capital social de 20 000 euros pour le porter à 30 000 euros. A compter du 22 mars Pour avis, La Gérance 2013. Société SARL DU SUD, SARL au capital de 1 500 euros Siège social : 315 Rue du Pioch, 34570 Montarnaud - RCS Montpellier 452 328 800. Par décision en date du 31/12/2012 l’associé unique a : - pris acte de la démission de ses fonctions de co-gérant de Marc CREA et décidé de ne pas procéder à son remplacement, - transféré le siège social de 315 rue du Pioch 34570 Montarnaud à 295 avenue de la Méditerranée, 34160 Saint Drézéry ; à effet au 31/12/2012. AC PLUS FRANCE SAS à capital variable de 15000 Euros, 8 rue Fontvin, 34970 Lattes 538424086 R.C.S. Montpellier. Par décision de I'associé unique en date du 22/02/2013 il a été pris acte de la nomination de Monsieur Roger MALLO, demeurant résidence l'Oliveraie 34970 Lattes en qualité de nouveau Président, à compter du 22/02/2013 pour une durée illimitée, en remplacement de Monsieur Khodr CHEBARO, Président démissionnaire. Mention en sera faite au Registre du Commerce et des Sociétés de Montpellier. Par ASSP en date du 10/01/2013, il a été constitué une société. Dénomination sociale : TACODEAL. Siège social: 21 bis rue Lazare Carnot 34200 Sète. Forme : SARL. Capital : 375€. Objet social: import export automobiles. Gérance : Monsieur CONTENT Claude, 225 route des Marines, 30240 Le Grau Du Roi. Durée 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. PATTE BLANCHE SARL au capital de 8000 Euros 33 rue des Deux Ponts, 34000 Montpellier - 499568129 R.C.S. Montpellier. Par décision de l'AGE en date du 25/02/2013 il a été pris acte de la nomination de Monsieur Grégoire RENEVIER, demeurant 76 bd Jean Jaurès, 92110 Clichy en qualité de Co-gérant à compter du 1/03/2013. Mention en sera faite au Registre du Commerce et des Sociétés de Montpellier. Aux termes d’un acte SSP en date du 27/03/2013, il a été constitué une société : Forme : SARL - Dénomination sociale : CARRELAGE RENOVATION - Capital : 2000 euros - Siège social: 39 rue Pomier Layrargues, bât AB, n°69, Rés. Le Pré d’Hermès - 34070 Montpellier - Objet social: travaux de revêtements des sols et murs en carrelage et en fayence, rénovation, second œuvres - Durée: 99 ans - Gérant: OUAMAR Hassan, demeurant au 72, rue de la Circulade. 34990 Juvignac. Immatriculation au RCS de Montpellier.

TRIBUNAL DE COMMERCE DE PARIS Réf. 2013014378 - N° P201300825 - Jugement du 12/03/2013, ouverture d’une procédure de liquidation judiciaire sur déclaration de cessation des paiements - Fixe le clôture de la procédure au 12/03/2015 : SAS ARTYS CONFORT 17/19 rue Pelleport 75980 Paris Cedex 20 - installation de pompes à chaleur genie climatique électricité géothermie énergie solaire. RCS Paris : 478456585 2005B18092 - Etabl. hors ressort : RCS Montpellier - Date de cessation des paiements : 21/11/2012 - Nomme Juge Commissaire : M. Gaëtan ROCHE - Nomme Juge Commissaire Suppléant : M. NOEL Nomme Mandataire Judiciaire Liquidateur : SELAFA MJA en la personne de Me Valérie LELOUP-THOMAS 102 rue du Faubourg Saint Denis CS10023 75479 Paris Cedex 10 Les créanciers sont invités à produire leur titre de créances entre les mains du mandataire judiciaire dans un délai de deux mois à compter de la publication au BODACC du présent jugement. TRIBUNAL DE COMMERCE DE NIMES Jugement du 13/03/2013 prononçant clôture pour insuffisance d’actif SAS MAISON ET JARDIN DISTRIBUTION 148 rue Jean Lauret, Carré Sud, 30900 Nîmes. Etabl. hors ressort RCS Montpellier 2004B00481 - Juge Commissaire Titulaire : M. DUPONT Serge Juge Commissaire Suppléant : M. DRAUSSIN Alex - Liquidateur judiciaire : Me D’ABRIGEON Jehan-Pierre 285 rue Gilles de Roberval Parc Kennedy 30915 NIMES Cedex 2 - Date cessation paiement : 01/01/2011. TRIBUNAL DE COMMERCE DE TOULOUSE Jugement du 19/03/2013 prononçant ouverture procédure de sauvegarde de : SAS ACTION_SSI 116 route d’Espagne, Bât. Hélios 3, Bureau 225 bis, Etage N°2, Bal N°307 31100 Toulouse - RCS Toulouse : 511995755 - Juge Commissaire : M. MOLVOT Mandataire Judiciaire : Me DUTOT 54 rue Pargaminières, CS 18501, 31685 Toulouse Cedex 6. Administrateur judiciaire : PM SCP CAVIGLIOLI - BARON - FOURQUIE prise en la personne de Me FOURQUIE 10 rue d’Alsace-Lorraine, 31000 Toulouse - Mission : assister le débiteur dans tous les actes concernant la gestion - Les créanciers sont invités à produire leur créance entre les mains du mandataire judiciaire dans les deux mois suivant la publicité au BODACC. AVERTECK - SARL au capital de 5000 euros Siège social: 5 rue des Saules 34970 Lattes RCS Montpellier 751 190 018. Suivant délibération de l’AGE en date du 11/03/2013, la collectivité des associés de la société AVERTECK a décidé de la transformation de la société en SAS. Cette transformation entraine la publication des mentions suivantes : Capital : Ancienne mention : le capital social est fixé à 5000 euros, il est divisé en 100 parts sociales de 50 euros. Nouvelle mention : le capital social est fixé à 5000 euros, il est divisé en 100 actions de 50 euros, entièrement libérées. Forme : Ancienne mention : Société à responsabilité limitée. Nouvelle mention : Société par actions simplifiée. Administration : Ancienne mention : Gérant : Mr Bruno TRINCHE demeurant 5 rue des Saules 34 970 Lattes. Nouvelle mention : Président Mr Bruno TRINCHE demeurant 5 rue des Saules 34 970 Lattes. Mentions complémentaires : Admission aux assemblées et droit de vote : Tout associé peut participer aux assemblées générales sur justification de son identité et de l’inscription en compte de ses actions. Chaque associé dispose autant de voix qu’il possède ou représente d’actions. Agrément : Les cessions d’actions sont soumises à l’agrément de la collectivité des associés statuant à la majorité des voix des associés disposant du droit de vote. Le greffe compétent reste celui de Montpellier. Le president ASSISTANCE INFORMATIQUE INTERNET SARL au capital de 3000 Euros, 90 avenue Jean Baptiste Clément, 34130 Mauguio 521086603 R.C.S. Montpellier. Par décision de l'AGE en date du 2/03/2013 les associés ont décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 25 mars 2013, nommé en qualité de liquidateur Monsieur Jean Luc SALIER, 71 rue de la Portette, 20 Les Terrasses de Melgueil, 34130 Mauguio et fixé le siège de liquidation et l'adresse de correspondance chez le liquidateur Monsieur Jean Luc SALIER. Mention en sera faite au RCS de Montpellier. Aux termes d'un ASSP en date du 27/02/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : NP CONCEPT. Siège social : 3 Rue Montée de Madame de Murles, 34980 Murles Forme : SARL. Capital : 500 €. Objet social : travaux de peinture et rénovation de batiments. Gérance : Monsieur Nicolas PARENT, 3 Rue Montée de Madame de Murles, 34980 Murles Durée : 50 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Aux termes de son AGE du 15/03/2013, la SCI AMBRE au capital de 1 000 € - RCS 444 314 942, initialement domiciliée 1bis, rue de la Lavande 34430 Saint Jean de Vedas, décide de transférer son siège social à compter du 30/03/2013 à l'adresse suivante 123 Quai Charles De Gaulle 34280 La Grande Motte, et de modifier en conséquence l'article n°4 des statuts, mention au RCS de Montpellier.

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Aux termes d'un ASSP en date du 28/02/2013 il a été mis fin à la location gérance, consentie par ASSP à Sète en date du 1/03/2011, pour une durée de 1 AN renouvelable par tacite reconduction, entre : la société SARL L'OURSINADE, au capital de 18 293.88 Euros, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Montpellier sous le numéro 722680303, domiciliée 21, quai Général Durand - 34200 Sète représentée par MR CAR, au profit de la société EURL LES DELICES DE JADE, au capital de 5000 Euros, immatriculée au Registre du Commerce et des Sociétés de Montpellier sous le numéro 531822864, domiciliée 21, quai Général Durand - 34200 Sète représentée par Melle GENTILINI, portant sur un fonds de commerce de : restaurant traditionnel sis et exploité au 21, quai Général Durand, 34200 Sète. Pour unique insertion Suivant acte reçu par Maître Anne-Lise MATTEI-CAILLARD, Notaire à Murviel-LèsBéziers (Hérault), 5, Rue du Pounchou, le 18 mars 2013, enregistré au POLE ENREGISTREMENT-SIE BEZIERS le 21/03/2013 Bord. N° 2013/418 Case N°2 a été constituée une société ayant les caractéristiques suivantes : Dénomination : LES ALPAGES. Forme : Société civile Siège : Saint-Nazaire-De-Ladarez (34490), 9 Chemin de la Vernède. Objet : l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration et la location de tous biens et droits immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. Durée : 99 années. Capital social : numéraire de MILLE EUROS. Toutes les cessions de parts, quelle que soit la qualité du ou des cessionnaires, sont soumises à l'agrément préalable à l’unanimité des associés. Les gérants de la société sont : Monsieur Augustin CARRION et Madame Sylvie CARRION née BONALUQUE, demeurant à Saint-Nazaire-De-La-darez (34490), 9 Chemin de la Vernède. La société sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Béziers. Pour avis, Le Notaire. Suivant acte reçu par Maître Anne-Lise MATTEI-CAILLARD, Notaire à Murviel-LèsBéziers (Hérault), 5, Rue du Pounchou, le 20 mars 2013, enregistré au POLE ENREGISTREMENT-SIE BEZIERS le 21/03/2013 Bord. N° 2013/418 Case N°1 a été constituée une société ayant les caractéristiques suivantes : Dénomination : CPA. Forme : Société civile. Siège : Thézan-Les-Béziers (34490), 2 rue Albert Joseph. Objet : l’acquisition par voie d’achat ou d’apport, la propriété, la mise en valeur, la transformation, la construction, l’aménagement, l’administration et la location de tous biens et droits immobiliers, de tous biens et droits pouvant constituer l’accessoire, l’annexe ou le complément des biens et droits immobiliers en question. Durée : 99 années. Capital social : numéraire de MILLE EUROS. Toutes les cessions de parts, quelle que soit la qualité du ou des cessionnaires, sont soumises à l'agrément préalable à l’unanimité des associés. Les gérants de la société sont : Monsieur Benoît BUSOM et Mademoiselle Lucie GARNIER, demeurant à Béziers (34500), 5 rue Alfred Cortot. La société sera immatriculée au registre du commerce et des sociétés de Béziers. Pour avis, Le Notaire MK2 BR Société par actions simplifiée au capital de 1 000 euros Siège social : 3, Place Delille, 34200 Sète - RCS Montpellier 514 922 343. Aux termes : Du PV de l'AGE en date du 15/04/2011, De l'arrêté de compte établi en date du 9/07/2012, constatant la libération d'actions nouvelles par compensation de créances liquides et exigibles sur la Société, Du PV des décisions du Président du 30/09/2012 constatant la réalisation de l'augmentation de capital, Il résulte que le capital social a été augmenté d'un montant de 70 000 euros par émission de 70 000 actions nouvelles de un euro de numéraire, et porté de 1 000 euros à 71 000 euros. En conséquence, l'article 7 des statuts a été modifié. Ancienne mention : Le capital social est fixé à mille euros (1 000 euros). Nouvelle mention : Le capital social est fixé à Soixante et onze mille euros (71 000 euros). Pour avis, Le Président L’AGE du 28/02/13 de la SARL The AUTOECOLE DE LA MOSSON, Capital : 2000€, Siège : Le Pic Saint Loup, Bât A - 72 Avenue de Louisville 34080 Montpellier, RCS Montpellier 750768186, a nommé M. Gérard HAMITOUCHE, demeurant 11 Avenue de Gignac 34150 Aniane, en qualité de nouveau gérant non statutaire, pour une durée illimitée, en remplacement de Mme Mélody HAMITOUCHEWATSON, gérante statutaire démissionnaire, à compter du 01/03/13 et a décidé de modifier en conséquence l’article 11. AURINKO SARL au capital de 1000 Euros, 2 Rue des Religieuses, 34130 Mudaison - 521 650 879 R.C.S. Montpellier Par décision de I'AGE en date du 2/03/2013 les Associés ont : - approuvé les comptes définitifs de la liquidation, - donné quitus au Liquidateur, Monsieur LUCIANI Aurélien 5 Chemin Des Brusses, 34160 Saint Bauzille De Montmel, pour sa gestion et décharge de son mandat, - prononcé la clôture des opérations de liquidation à compter du jour de ladite Assemblée. Radiation au RCS de Montpellier.

Aux termes d'un ASSP en date à Mèze du 25/03/2013, enregistré à Montpellier, le 28/03/2013, bordereau n°2013/704 case N° 19 ,Il a été constitué une société civile d'exploitation agricole présentant les caractéristiques suivantes : - Dénomination : SCEA LA GAILLARDE - Siège : Mèze (34140), 2 Rue Guy Soulé, Résidence de l'Olivier, Appt 8. Durée : 99 à compter de sa date d'immatriculation au Registre du commerce et des sociétés de Montpellier - Objet : - l'acquisition, la prise à bail, l'exploitation de tous biens agricoles soit directement, soit par voie de fermage, de métayage, de mise à disposition de la société des biens dont les associés sont locataires ou selon toutes autres modalités et spécialement l'exploitation d'un domaine agricole; - la vente et éventuellement la transformation conformément aux usages agricoles des produits de cette exploitation ainsi que les activités qui sont dans le prolongement des actes de production réalisés par la société ou qui ont pour support l'exploitation ; - et plus spécialement la culture de vignobles, la production de raisin, la vinification, l'élevage, le conditionnement et la vente, conformément aux usages agricoles, du vin produit sur l'exploitation ; - Capital : 1 000.00 euros, cons-titué uniquement au moyen d'apports en numéraire. - Gérance : a été nommé gérant de la société sans limitation de durée : Monsieur Christophe GOMEZ , demeurant à 2 Rue Guy Soulé - Résidence de l'Olivier Appt 8, 34140 Mèze, - Cession de parts : les parts sociales ne peuvent être cédées qu'avec un agrément donné par décision collective ordinaire. Suivant acte reçu par Me Caroline MAS, Notaire à Autignac (34480), le 19/03/2013 enregistré au SIE Béziers, le 20/03/2013, bord n°2013/409 Case n°1 a été constituée une société à responsabilité limitée ayant les caractéristiques suivantes : Dénomination : SARL BOUTONNIER. Siège social : Murviel-LesBéziers (34490), 25B av Edouard Bonnafé. Durée : 99 années. Objet : Boucherie Charcuterie Volailles Traiteur Vente de conserves en sédentaire et ambulant. Capital social : DIX MILLE EUROS (10 000,00 EUR). Premier gérant Alain BOUTONNIER, 25B avenue Edouard Bonnafé 34490 Murviel-Les-Béziers. Immatriculation RCS Béziers. Pour avis, Le Notaire. ARCHITECTURE URBANISME ET DÉVELOPPEMENT DURABLE SARL au capital de 1000€, domaine Saint Louis, 11150 Bram, 521125419 RCS Carcassonne. L’AGO du 26/03/2013, a décidé de transférer le siège social de la société, à compter du 26/03/2013 au 95 place de l'épicéa, 34400 Lunel. Suite à ce transfert, il est rappelé les caractéristiques suivantes, Objet : architecture. Durée : 99 années. Gérance : Mr STALHBERGER Denie, 50 rue des Deves, 34160 Saint Hilaire de Beauvoir. La société sera immatriculée au RCS de Montpellier, et sera radiée du RCS de Carcassonne. Cabinet HORTUS IMMOBILIER au capital de 12 000€ - 1 rue St Victor 34420 Villeneuve les Béziers - RCS 501 209 480. Suivant l’AGE en date du 25/03/2013, il a été décidé : de la démission de Mr Philippe SÉNAC en tant qu’associé et gérant; de la nomination de Mr Ulrich IMPAGLIAZZO, né le 31/01/1974 à Montpellier, demeurant 14 rue des Ombrines 34470 Pérols, en qualité de nouveau gérant de la société à compter de ce jour; de l’admission de Mme Karine MAHIEUX, née le 14/10/1970 à Aubervilliers, demeurant 95 rue Pablo Picasso, 13380 Gignac La Nerthe, en qualité de nouvelle associée. Les statuts ont été modifiés en conséquence.

Aux termes d'un acte SSP en date du 25 mars 2013, il a été constitué une société. Dénomination : TOTAL LOOK BY JEROME REYNAUD - Siège social : Bt A, Le Cathare, 345, av. de M. Teste 34070 Montpellier - Forme : SASU - Capital : 100 € - Objet : Communication par l'image, animation commerciale, coiffure, maquillage, achat, vente de produits cosmétiques. Président : M. Jérome REYNAUD demeurant 84, rue de Galata, Bt A, appt 41, 34000 Montpellier élu pour une durée indéterminée. Admission aux Assemblées : Chaque Associé a le droit de participer aux décisions collectives par lui-même ou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent. Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre Associés qu'avec l'agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier si le transfert envisagé est conforme à l'intérêt social. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Aux termes d'un ASSP en date du 15/03/ 2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : RETAIL CONSEIL VERCELLI. Siège social : 300, Rue Auguste Broussonnet, Résidence St Charles Lot B05, 34090 Montpellier. Forme : SASU. Sigle : RCV. Capital : 5000 Euros. Objet social : Le conseil en matière d'habillement La vente d'articles vestimentaires et accessoires Le conseil et la formation en matière de prospection, animation, management commercial. Président : Monsieur Samir Zakraoui demeurant : 154, Avenue de Lodève, 34070 Montpellier élu pour une durée indéterminée. L'associé unique assistera aux assemblées ordinaires et extraordinaires. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier. Aux termes d'un ASSP en date du 19/03/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : LE SOLEIL LEVANT. Siège social : 73, avenue Maréchal Foch, 34500 Béziers. Forme : SARL à capital variable. Nom commercial : LE MIAMI. Capital minimum : 500 €, en dessous duquel il ne peut être réduit. Capital initial : 500 €. Capital maximum : 5000 €. Objet so-cial : Restauration rapide, la fourniture au comptoir d'aliments et de boissons à consommer sur place ou à emporter, présentés dans des conditionnements jetables. Vente de boisson non alcoolisées. Gérance : Madame VALERIE, Karine FAURE, 7, rue des Arts, 34500 Béziers - Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Béziers. Aux termes d'un ASSP en date du 1/04/2013 il a été constitué une société. Dénomination sociale : LES AMIS DE GEORGES. Siège social : 38 rue Maurice Clavel, 34200 Sète. Forme : SASU. Capital : 100 Euros. Objet social : Restaurant traditionnel et spectacles. Président : Monsieur Claude Vidaillac demeurant : 38 bis rue Maurice Clavel, 34200 Sète élu pour une durée indéterminée. Admission aux Assemblées : Chaque Associé a le droit de participer aux décisions collectives par lui-même ou par son mandataire. Exercice du droit de vote : Chaque action donne droit à une voix. Le droit de vote attaché aux actions est proportionnel au capital qu'elles représentent. Transmission des actions : les actions ne peuvent être transférées entre Associés qu'avec l'agrément préalable du Président de la société, lequel doit apprécier si le transfert envisagé est conforme à l'intérêt social. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier.

NEW-LOCATIONS Société par actions simplifiée en liquidation Au capital de 4 000 euros Siège social : 9 boulevard de la liberté, 34500 Béziers 524 027 158 RCS Béziers. L'AGO réunie le 31/12/2012 a approuvé le compte définitif de liquidation, déchargé Madame Mercédès HAZIZA née BOHANA, demeurant 1 rue Marcel Carné, Les Balcons de Fonceranes 2, 34500 Béziers, de son mandat de liquidateur, donné à cette dernière quitus de sa gestion et constaté la clôture de la liquidation à compter du jour de ladite assemblée. Les comptes de liquidation sont déposés au greffe du Tribunal de commerce de Beziers, en annexe au Registre du commerce et des sociétés. Pour avis, Le Liquidateur

Par décision de l’ AGE en date du 25/03/2013, pour la SCI PADMA, RCS de Marseille 490 453 073, il a été décidé, à compter du 25/03/ 2013, de transférer le siège social du 4 le Mas d’Agril, chemin du Bec Cornu 13400 Aubagne à 40 chemin du Mas de Rochet 34170 Castelnau le Lez, et de nommer Mme Monique TIMSIT demeurant 40 chemin du Mas de Rochet 34170 Castelnau le Lez et de modifier corrélativement les statuts. Il est rappelé l’objet : la propriété, la gestion et l’exploitation par bail, location ou toute autre forme d’immeubles et toutes opérations financières ou immobilières de caractères purement civil. Durée : 99 ans. Gérance : Mr Robert, Georges TIMSIT deumeurant 40 chemin du Mas de Rochet 34170 Castelnau le Lez. La société sera désormais immatriculée au RCS de Montpellier.

EURL MAGENTA GRAPH - SARL Unipersonnelle au capital de 7622 Euros - 17 rue de Rethondes 1918, 34110 Frontignan - 393 074 414 RCS Montpellier. Par décision du gérant en date du 31/12/2012, les Associés ont décidé la dissolution anticipée de la société et sa mise en liquidation amiable à compter du 31 décembre 2012, nommé en qualité de liquidateur Mr Bernard Ulldemolins, 17 rue de Rethondes 1918, 34110 Frontignan et fixé le siège de liquidation et l'adresse de correspondance au siège de la société. Mention en sera faite au RCS de Montpellier.

Aux termes d'un acte SSP en date du 13 mars 2013, il a été constitué une société. Dénomination : TERRES D'AVENIR - Siège social : 26 rue Toscane, villa 44, 34970 Lattes - Forme : SARL Unipersonnelle - Sigle : Terres D'avenir Nom commercial : Terres D'avenir - Capital : 100 € - Objet : Développeur foncier, Conseiller en investissements foncier et transactions immobilières, prestations de services liées a toutes activités commerciales - Gérant : Mr Arnaud MARXER, 26 rue Toscane, 34970 Lattes. Durée : 99 ans à compter de son immatriculation au RCS de Montpellier.

Aux termes de son AGE du 15/03/2013, la SARL G2I au capital de 1 000 € - RCS 444 314 942, initialement domiciliée 1bis, rue de la Lavande 34430 Saint Jean de Vedas, décide de transférer son siège social à compter du 30/03/2013 à l'adresse suivante 123 Quai Charles De Gaulle 34280 La Grande Motte, et de modifier en conséquence l'article n°4 des statuts, mention au RCS de Montpellier.

Aux termes de son AGE du 15/03/2013, la SCI LES MORANCHES au capital de 1 000 € RCS 444314942, initialement domiciliée 1bis, rue de la Lavande 34430 Saint Jean de Vedas, décide de transférer son siège social à compter du 30/03/2013 à l'adresse suivante 123 Quai Charles De Gaulle 34280 La Grande Motte, et de modifier en conséquence l'article n°4 des statuts, mention au RCS de Montpellier.

Ils ont vécu ici

FRITES À VOLONTÉ... FRITES À VOLONTÉ

Gabriel Aubaret, marin, orientaliste et diplomate (4) Vie bien remplie que celle du Montpelliérain Gabriel Aubaret (1825-1894). Né au sein d’une lignée d’hommes de loi, il se détourna d’un destin tout tracé pour devenir tout à la fois marin, orientaliste et diplomate. Mais la plus grande affaire de sa vie fut sa rencontre avec la comédienne Rachel (1821-1858), une étoile filante, qui, avec Sarah Bernhardt, fut assurément l’une des plus prestigieuses tragédiennes du XIXe siècle. achel passa le printemps 1857 à Montpellier, entourée de l’af- nommé « Plon-Plon », bien que cousin germain de Napoléon III, est fection délicate de Gabriel Aubaret, de sa sœur et de son beau- certainement le plus hétérodoxe de la famille impériale : successifrère. Il semble que Gabriel Aubaret ait poursuivi sa tentati- vement député, diplomate, général, il a toujours été plus anticlérive de conversion de la célèbre comédienne. Par son entremise, le cal et plus démocrate que le nouvel empereur. supérieur du Grand Séminaire, le père Laplanie, vint entretenir la Elle réside ensuite dans la villa aux allures mauresques flanquée de comédienne en convalescence des arcanes de la religion chrétien- deux tours de Jean-Jacques Sardou, oncle de Victorien Sardou (1831ne. Il obtint même une permission de l’évêque de Montpellier, Charles- 1908), une autre vieille connaissance. Le confort de la maison, la Thomas Thibault, pour un baptême éventuel, la marraine ayant été beauté du jardin et la tendre sollicitude de ses amis ne calment pas même désignée, en l’occurrence l’épouse de son médecin traitant, ses souffrances. Lucide, elle déclare : « J’espère six heures par jour ; le docteur montpelliérain Ferret. Mais cet événement, ardemment le reste, je désespère. » escompté par Gabriel Aubaret, n’a pas lieu : Rachel regagne subite- Dans la nuit du 2 au 3 janvier 1858, une toux tenace l’étouffe, et la ment Paris, un de ses enfants étant tombé malade. Ou peut-être at-elle usé de ce prétexte pour fuir ces sollicitations religieuses aux- pneumonie, s’ajoutant aux ravages de la tuberculose, se déclare et la terrasse. Autour d’elle, des coreligionquelles elle ne voulait pas succomber, sans naires venus de Nice chantent en hébreu pour autant fâcher ses nouveaux amis auxle psaume « Vole vers Dieu, fille d’Israël ». quels elle est sincèrement attachée. Quelques Elle s’éteint le 3 janvier à 11 heures du soir, semaines plus tard, Gabriel Aubaret apprend lucide. que sa nouvelle amie est mal en point. Il Le lendemain, à la gare de Nice, après le accourt à son chevet et débarque à Paris le rite de la purification, selon la coutume 8 juillet. juive, sa dépouille est hissée sur le train à Il loge à l’hôtel Charlemagne, tout près de destination de Paris. Ses obsèques sont céléla place des Vosges où la comédienne s’est brées par le grand rabbin Isidor en préseninstallée, au numéro 9 de cette place appelée alors place Royale. Pour la petite hisce d’une foule de plusieurs milliers de pertoire, c’est à deux pas du somptueux apparsonnes, au carré juif du cimetière du tement de 240 m2 que le couple Anne Père-Lachaise. Ainsi s’achève la vie romaSinclair-Strauss-Kahn acheta 4 M€au numénesque de la plus grande tragédienne du ro 13. XIXe siècle. Gabriel Aubaret prie pour son égérie et peste À la suite de cet épisode essentiel dans sa contre l’impuissance de la médecine. Il écrit vie, Gabriel Aubaret renoue avec sa carrièainsi à son ami, l’historien Raymond Thore maritime et gagne l’Indochine à bord du massy : « C’est bien là, certainement, que se Chayla , un navire des Messageries, comdonnent les meilleures consultations, et la pagnie maritime qui a décroché la concesmédecine humaine n’est qu’une misérable sion de la ligne d’Indochine jusqu’à Shanjonglerie à côté de la confiance que m’insavec transbordement entre Alexandrie ghaï, pire la médiation divine. » Cette lettre explique et Suez. Ce n’est qu’après 1869, avec l’oupeut-être l’acharnement que Gabriel Aubaverture du canal de Suez, que les navires ret a mis à vouloir convertir sa nouvelle desserviront tout l’Extrême-Orient jusqu’à amie à la religion chrétienne. Peut-être aYokohama, au Japon. t-il tenté cette conversion en escomptant Le Montpelliérain, nommé inspecteur des que si elle avait eu lieu, elle aurait provoaffaires asiatiques en 1858, est placé sous qué une guérison miraculeuse. Nul ne le sait, mais cela reste une hypothèse qui expli- Tombe de Rachel au cimetière du Père-Lachaise l’autorité directe du ministre de la Marine et des Colonies, Chasseloup-Laubat, qu’il querait ses efforts répétés pour convertir sa aide à conclure un traité d’amitié avec l’empereur d’Annam, Tu-Duc, nouvelle amie. Mais Rachel pense que seul le climat pourra améliorer sa santé déla- en juin 1862. Il est aussi chargé de superviser l’établissement de relabrée. Elle gagne donc Le Cannet, sur la Côte d’Azur, en compagnie tions commerciales avec l’Annam puis avec la Chine. Au cours de de Sarah, sa sœur aînée avec qui, vingt-cinq ans auparavant, elle ces missions, il favorise la pénétration et l’implantation d’établissechantait des complaintes et des chansons osées sur le pavé de Paris, ments catholiques, tout en n’hésitant pas à se montrer circonspect avec certaines méthodes coloniales qui heurtent sa foi catholique. comme le fera la môme Piaf, dans les années 1930. Elle y est accueillie par Napoléon-Jérôme Bonaparte, un vieil ami et Donato Pelayo (Suite et fin la semaine prochaine) ancien amant, qui lui fait les honneurs de son yacht. Ce prince, sur-

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RISÉES DES MEDIAS

Palmarès éducatif Aujourd’hui en France-Le Parisien publie, dans son édition datée du 28 mars, la liste des 50 lycées les plus performants de l’Hexagone. Aucun de la région n’y figure contre 3 pour Marseille, 4 pour Paris, 1 pour Lille, 1 pour Toulouse, etc. Autre classement : les 131 établissements qui comptent 100 % de réussite au bac. Au plan régional, seul le lycée Bellevue d’Alès sauve l’honneur en figurant à la 54e place. Bilan maigrelet à tout le moins !

nel ». Il s’agit du non-respect de la composition du banc de touche pour les rencontres Montpellier-Biarritz, 17e journée, et Montpellier-Bègles-Bordeaux, 19e journée. Cela tombait le jour des match France Galles et France Angleterre. Le prix des piges de Galthié sur France 2 ?

Serre lit la Mouette Pierre Serre, gazetier en chef et protecteur des frêchistes, épargnait son ami Robert Navarro. En lisant les horreurs du complot de Villetelle dans l’Agglo-Rieuse , le mercredi matin, avant le bouclage de midi pour que La Gazette soit dans les kiosques à l’heure le jeudi, Pierre Serre n’a pas pu s’empêcher de sortir l’info, égratignant du coup le pauvre « Bob », coupable d’aller pêcher des voix à droite. Et dire que le gazetier en chef répète sans arrêt qu’il ne lit jamais la Mouette !

Actualité un tantinet coquine Ce samedi 30 mars, elle réunit sur une même page du « grand quotidien régional » l’ex-première dame (Carla Bruni) – pour une actualité plutôt heureuse, la sortie de son troisième album – et l’un de ses intimes, l’actuel patron de l’Opéra de Montpellier dont les jours sont désormais comptés au Clapas. Le président de l’Agglo ayant révélé, ce vendredi, à l’issue d’une assemblée générale de la structure, que Jean-Paul Scarpitta quitterait ses fonctions à la fin de la saison prochaine. Consolation pour le toujours locataire du Jardin des sens : le déménagement de ses effets personnels ne devrait pas être trop contraignant…

Galthié : amende de 10 000 € Selon L’Équipe , la commission de discipline a infligé une amende de 10 000 €au club de rugby de Montpellier pour « défaut de présentation d’un entraîneur qualifié sur la feuille de match pour le championnat profession-

Enfin Depardieu vint… Le numéro 22 de Terre des vins a rencontré Gérard Depardieu et propose « les confidences exclusives de ce grand amoureux et connaisseur de vin qui nous parle de sa passion française ». Une anecdote le prouve. Il y a une quin-

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zaine d’années, attablé à un restaurant étoilé du Val de Loire, Gérard paya une bouteille de vin 250 F, alors qu’on retrouvait du vin identique à 2 F la bouteille dans les grandes surfaces. Il s’agissait tout bonnement d’un gros rouge de consommation courante de la vallée de la Thongue, du côté de Servian et Valros. Le restaurateur avait d’ailleurs vu son établissement fermé pour « tromperie sur la marchandise ». Pour sa défense, il avait proclamé devant le tribunal que le comédien avait trouvé la bibine remarquable.

Moure et l’overdose médiatique ! Le Nouvel Observateur et L’Express consacrent tous deux un dossier intérieur à Montpellier avec l’immobilier en point de mire. Quelques mois après le dossier signé Jacques Molénat, (seul) entretien avec le président de l’Agglo : « La population en hausse est une chance et est excellente pour l’ADN de la ville ! » Consolation Jean-Marie Besset, viré du CDN, pourra toujours trouver un semblant de consolation avec le très enthousiaste papier que consacre l’urgentiste Patrick Pelloux dans Charlie Hebdo à sa pièce, L’importance d’être sérieux , jouée actuellement à Paris (théâtre Montparnasse), après sa création à Montpellier. Même Libération dans l’édition du 1er avril confirme que cette éviction est un fait rarissime !

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À Malbosc, toujours du nouveau Qui n’a pas entendu Philippe Saurel répéter à la presse, du temps où il était adjoint à l’urbanisme : « Le quartier de Malbosc nous est envié par la terre entière. Des architectes viennent en permanence de toute l’Europe visiter ce quartier modèle. » Aujourd’hui pourtant, il ne se passe pas de semaine sans que ses habitants ne se plaignent : voirie défectueuse, défaut de parkings, enchevêtrement d’une grande surface et de la Maison pour tous, mini-parc coupé par une route dangereuse, insécurité. Ce quartier modèle deviendrait-il l’exemple de ce qu’il n’aurait pas fallu faire ? Vive le tourisme international ! Alain Carignon, ancien maire de Grenoble et ministre, après ses séjours en prison pour détournements de l’argent public, a un négoce d’huile d’argan à Essaouira. Il a donc les mêmes sujets d’intérêt que le conseil général de l’Hérault qui, au titre de ses nombreuses opérations de coopération décentralisée, a financé un Atlas géographique tiré à 2 000 exemplaires sur l’arganier, l’argan et les techniques et modes d’exploitation du fruit. Cette action étant réalisée au bénéfice de la région du Souss Massa Drâa. Action qui s’ajoute à celles entreprises avec la wilaya d’Oran, la municipalité de Quanzhou, en Chine, la région de Coquimbo, au Chili, et le gouvernorat de Médenine, en Tunisie. Sans oublier d’autres interventions en Espagne, Italie et Croatie. Ces actions sont fort utiles. Elles permettent à une ribambelle d’honorables conseillers généraux de faire du tourisme aux frais de la princesse. Avec la bénédiction des contribuables, fiers de participer avec les deniers de leurs impôts à ces petites vacances qui émaillent la vie harassante de nos chers élus. La déchéance Jordi Pujol, président de la Generalitat catalane à six reprises, a été longtemps reçu comme un prince, à la fois par Jacques Blanc et Georges Frêche. Aujourd’hui, la justice est aux fesses de la famille, le père, la mère et ses trois fils ayant constitué une immense fortune de plusieurs dizaines de millions d’euros, tant en Espagne qu’en Amérique latine. Ils auraient commis des délits fiscaux et multiplié les trafics d’influence lors d’adjudications publiques. La statue du commandeur est délabrée. Comme quoi, en politique,

les trop longs règnes finissent dans le marigot de la corruption. Retraite heureuse Mathilde Monnier a succédé à Dominique Bagouet à la direction du Centre chorégraphique de Montpellier, en 1994. Cela fait donc dix-neuf ans qu’elle est installée localement. En reconduisant son contrat pour une autre période de trois ans, J.-P. Moure anesthésie d’une certaine manière la création artistique. Dans l’art, il faut choisir entre la fonctionnarisation des animateurs et la rotation des créateurs. Les politiques locaux veulent que les artistes locaux imitent leur besoin de longévité et adoptent la doctrine que l’on prête à Mac Mahon : « J’y suis, j’y reste. » Bras cassés Dès qu’on parle de chômage, les responsables politiques ou économiques déclarent : « Le chômage augmente, mais on ne baisse pas les bras. » Cette déclaration ne manque pas de sel. Surtout quand on sait que certains responsables ont démontré depuis longtemps qu’ils ne sont que des bras cassés. Tu quoque… Les coureurs cyclistes européens sont de véritables armoires à pharmacie. Les joueurs de tennis et les basketteurs américains ou européens sont adeptes des lignes de coke. On croyait que le rugby échappait à la règle. Eh bien, non ! Il est désormais gangrené comme le football, l’athlétisme, le handball et la natation. Quand on voit de véritables « Bibendum » plonger dans les piscines, ou les carcasses gigantesques de la plupart de nos rugbymen, on se dit qu’ils dégustent d’étranges ingrédients. Les dirigeants versent dans l’hypocrisie. Qu’ils comparent les profils des joueurs d’il y a quarante ans et ceux d’aujourd’hui. Ils auront un début d’explication. Boum, hop la boum ! Certains commentateurs superficiels pensent que la croissance démographique est le sésame du bonheur. Nous voyons nos élus se gargariser de la croissance démographique de la région. Dont ils ne sont pas responsables, à moins qu’ils ne veuillent se substituer à l’attraction qu’exerce l’astre solaire sur nos contemporains. Si la démographie et la natalité devaient être les paramètres du bonheur, Haïti devrait être le paradis sur terre. Alors que cette île est plus proche de l’enfer.

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L’Agglo-Rieuse N° 536 du mercredi 3 avril 2013 - Page 7

À VOS PLUMES...

RENAULT DÉRAPE...

La soute des machines a explosé, l'eau s'engouffre dans les nombreuses avaries de la coque, les passagers ne savent plus à quel saint se vouer, les rats quittent le navire !... Pas de panique : le capitaine du pédalo vient de sortir sa boîte à outils...

Chamailleries domestiques… n philosophe, trop peu connu pour qu'il soit utile de rapporter son nom, d'autant plus qu'il méprise l'adhésion de nos semblables écrit dans un libelle « On est blasé sur ce qui rentre dans l'ordre commun des choses, on dédaigne tous les faits où les lois de la nature ne paraissent pas suspendues ou violées; en un mot, aujourd'hui, on ne veut plus que des miracles. La crédulité s'étaye de merveilles opérées sous nos yeux pour franchir toutes les limites du sens commun; aussi ne voit-on plus dans tous les genres que des charlatans qui tous les jours se produisent sur la scène et annoncent de nouveaux prodiges. On revient à l'alchimie et aux absurdités des siècles précédents. » A Mountpelié ne voyons guère transformations qu'enthousiasme révolutionnaire diffuserait sur nos moeurs. Et ce sont les mesmes chignoleurs de lavoir et prophètes de pacotille qui prétendent que devenons jour après jour nouvelle Babylone et qu'effacerons de mémoires d'historiens les splendeurs d'Athènes ou de Rome, suivant ainsi chemin tracé par l'immortel Brutus le Septiman, dont le nom est sanctifié pour les siècles des siècles, ainsi que s'en va le proclamant le sans-culotte de la Croix, qui fut et reste le sien apostre. Certains esprits chagrins qui se réunissent en taverne de rue Basse : « Au rendez-vous des sans-culottes assoiffés » ne cessent de constater que révolutionnaires de Lutèce dont noms parviennent à leurs oreilles semblent de tendres marcassins alors qu'en généralité de Montpellier ne voyons que vieux sangliers et que laies d'un autre asge. Et de se lamenter d'avoir à la teste de nos instances révolutionnaires locales que vieillards cacochymes, ayant tous testes d'ancestres vénérables mais décatis, ramassis de barbons qui passent le plus clair de leur temps à se chamailler comme troupe de bacheliers mais avec l'acrimonie propre à leur asge. Le père Carles, sans-culotte irréprochable marmonne : « Qu'avons nous fait aux masnes des ancestres pour avoir en la nostre ville et en la nostre généralité gérontes qui ne cessent de nous casser les pieds et faire simagrées comme si estaient singes de Cafrerie au lieu de veiller sur affaires de la Nostre République. Sont en train de transformer Mountpelié en cul de basse fosse de la République et vont nous faire regretter ancienne monarchie si continuent leurs errements et luttes picrocholines. » Est vrai que ne passe pas de jour sans que Remou ne glisse à lusitaniennes des siens conseillers : « Avez vu comme Womandrou a teste ridée comme reinette du Vigan et comment s'habille chaque jour comme si étions à la veille de Carmentran, faut la

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bouter hors et le plus tost sera le mieux car nous précipite vers ruine et famine. » En son bastion de nouvelle mairie qu'a fait dresser en surplomb du Lez et auprès duquel, forteresses de Vauban ont grâce de temples palladiens, la première citoyenne ne cesse de vitupérer ce bedeau venu de hameau de Cournonsec et qui voudrait désormais devenir premier chanoine de la nostre église cathédrale républicaine. Et de tenir propos vipérins : « Avez-vu son front de boeuf de

labour qui se plisse dès que ses conseillers lui confient problème que résoudrait simple enfant en bas asge. » Et de dire les yeux infusés de sang par courroux : « Veut attenter à sublime doctrine républicaine qui assure prééminence de vieillards sur jouvenceaux et veut mettre en danger principes sacrés du droit d'aisnesse. Sera maudit par nos martyrs républicains et sera désavoué par peuple. » Du costé de Remou, secrétaires et escouade de téteux qui le suivent à la trace de pointe du jour à ronde des pipistrelles de lui répéter : « Mouches qu'avons en bastion du Lez nous font savoir que Womandrou enrage tellement que mesme son fidèle lieutenant Fleur-Rance n'arrive pas à la consoler malgré les siens efforts pour lui redonner force et courage. » Pendant ce tems habitants de la nostre noble cité vaquent à leurs occupations et s'intéressent surtout à efforts de Cambon pour sauver finances de nation républicaine. Et se demandent comment après avoir négligé ses affaires en la nostre ville, peut estre assez fol pour veiller à affaires de la nation. Saint Roch, les nostres républicains semblent plus divisés que ne l'étaient catholiques et membres du

RPR. Vouldrions que le meilleur gagne, mais hélas doutons car le meilleur en l'occurrence est très proche du pire. Et citoyens de répéter souventement à leur adresses : « Nos délégués, c'est dans le pire que sont les meilleurs. » Gracchus Hercule Solon ci-devant comte Ragotin de l'Aiguelongue

Glossaire : Cambon Pierre-Joseph (1756-1820) : né dans une famille de négociant en toiles et teinturier. Devenu député à la Convention il réorganise l'administration des finances et en août 1793 crée le « Grand Livre de la Dette Publique » qui constitue l'ébauche d'une véritable comptabilité nationale, préambule nécessaire à toute saine gestion des deniers publics. Régicide, ayant toujours refusé de se rallier à Napoléon qu'il considérait comme un usurpateur, il se consacra au développement de sa propriété de Saint-Jean-de-Védas. Lors de la Restauration il se réfugia en Belgique où il mourut en février 1820, Carmentran : carnaval du Carême ( Carême entrant). Dernière fête avant les privation du Carême, correspondant au Mardi Gras. Le « caresmentrant » était un homme en paille que l'on promenait dans les rues le mercredi des Cendres. Ces fêtes qui colportaient jadis des transgressions sont aujourd'hui trop souvent édulcorées, car elles ont été récupérées par le tourisme et ont perdu leur verve populaire, Mouches : espions, Palladien : style créé par l'architecte Andrea Palladio à la Renaissance et qui inspira à nouveau l'architecture au XVIIIe siècle, puis celle d'édifices publics les siècles suivants. Il se caractérise par son imitation des anciens temples romains, avec colonnades et fronton triangulaire, RPR : religion prétendue réformée, les catholiques désignaient ainsi les protestants aux XVIe et XVIIe siècles, Saint-Just : brillant orateur et proche de Robespierre, connu à la fois pour sa fidélité, son intransigeance et sa vertu exemplaire. Ancien élève des Oratoriens de Soissons il devint député à 24 ans, élu à l'Assemblée législative en 1791, efficace commissaire aux armées en 1793-1794. Il fut guillotiné le 10 Thermidor aux côtés des partisans de Robespierre, Téteux : lèche-cul. Nihil obstat imprimatur Septimanis Provincialis

Montpellier Métropole 2014 : je n’y retournerai pas ! Pour avoir assisté au dîner-débat avec M. Carrez au mois de janvier 2013, et apprenant que vous organisiez maintenant une AG avec M. Estrosi, je tiens à vous expliquer (dans une langue qui n’est pas la mienne) pourquoi vous aurez un participant en moins. L’hypocrisie représentée par votre petite coterie d’initiés attablés autour de M. Carrez restera cependant imprégnée dans mes narines pour longtemps. Vous avez tous, de primer ou de loin, participé à des gouvernements de droite, qui n’ont jamais rien fait d’autre que de prolonger la gabegie et la fuite en avant d’un système qui, à l’évidence et depuis plus de trente ans, ne pouvait que conduire la France dans le mur. Vous faites prédominer tous vos besoins personnels et vos cumuls de mandats, vous participez tous, plus ou moins, à des initiatives corrompues où pouvoir et argent sale étaient vos seuls objectifs, et vous ne vous demandez même pas pourquoi l’électorat ne se déplace plus ! Imaginer que Carrez représente un symbole d’espoir et un modèle encourageant à suivre relève du surréalisme, alors qu’il se gargarise d’avoir porté sa pierre à un édifice qui ne fait que maquiller pour quelques mois encore la façade d’un État en cessation de paiement. Imaginer qu’un type comme Pierre Dudieuzère puisse s’afficher encore en public, après ses abus divers et ses frasques avec la justice, me laisse pantois, et qu’un type comme Arnaud Julien puisse amener quelque chose, et ose pavoiser devant un parterre d’électeurs de droite et d’entrepreneurs, fort de son statut de directeur de l’office de tourisme de Juvignac (tourisme ? Juvignac ?), relève de la provocation. J’ai surtout vu un groupe d’hommes totalement déconnectés de la réalité des Français entreprenants, tous accrochés à la mamelle de l’argent public, directement ou indirectement, et qui n’ont – pour la vaste majorité d’entre eux – jamais mouillé leur propre argent dans la création de quelque valeur ajoutée ou emploi que ce soit ! La principale conclusion que j’ai tirée de ma première et dernière visite parmi vous a été de me voir conforté dans ma décision de préparer tous mes enfants à quitter la France à la première occasion, car si la droite française se résume à ce que j’ai vu là, alors il n’y a réellement plus aucun espoir pour le pays. A.V. (Montpellier) La ZAT doit avoir lieu à la Paillade J’habite de l’autre côté de Montpellier et me sens éminemment en droit d’être concerné par la vie du quartier de la Paillade. Les contribuables montpelliérains, ainsi que les citoyens français, à partir de la dotation de l’État à la Ville, contribuent à la mise en œuvre, jusqu’à ce jour couronnée de succès, à l’initiative des deux maires adjoints à la culture successifs, des ZAT, expressions artistiques originales déclinées alternativement dans divers quartiers avec un engouement populaire croissant. Que des concertations approfondies soient conduites avec toutes les forces vives du quartier et notamment les diverses associations, cela me semble utile, certaines initiatives locales d’éducation populaire authentique s’avérant remarquables. Mais que des diktats émanant de certaines d’entre elles appellent à une redistribution à la base des crédits publics m’apparaît relever d’une volonté d’autogestion à caractère séparatiste, contraire à la citoyenneté générale d’une ville : cette méthode contribuerait à l’édification d’une sorte de « ghetto » privé de diffusion culturelle : c’est exactement ce dont, de mon point de vue, il convient impérativement de se prémunir à la Paillade. Gérard Dorival (Montpellier)

L’eau citoyenne Mercredi 10 avril, 20 h, amphithéâtre A de l’université Paul-Valéry, réunion d’information publique et de débat avec Anne Le Strat, présidente de la régie publique Eau de Paris, et Raymond Avrillier, initiateur à Grenoble du retour en régie publique de l’eau. À Montpellier, si vous ne voulez pas succomber aux sirènes de Veolia, qui augmente le prix de l’eau, exigez le retour en régie publique.