Métallurgie : La coquille

thermique des bâtiments », image Sébas- tien Jumel. ...... pâte. Alors, quand ils mange- ront leurs premiers légumes et leurs premiers fruits, ils les trouveront ...
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dossier

Métallurgie : La coquille

mobilisation contre vents et pour marées sauver les emplois Citoyenneté Le budget 2011 de la Ville au P. 7 menu des Conseils de quartiers

Circulation Création d’une voie bus autour P. 18 de l’îlot Bérigny

événement

18 novembre : le développement du territoire en débat P. 3

Déchets Quelles perspectives après la fermeture P. 22 de l’usine  d’incinération ?

Culture Le réseau des bib’ densifie P. 28 ses animations

sommaire

Journal de bord 0 de novembre 201

sommaire - édito du maire

événement

2

Le développement du ----------p. 3 territoire en débat ----ville

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et quartiers

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dossier

La coquille contre vents et marées

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culture

Bonsecou

vous les rendez-- -- -- - p.  28 --- -- -- -- -- -- -Dieppe Scène 30 Nationale--------- p. 

litique de la rtout en France, la po À Dieppe, comme pa crise tale, conjuguée à la droite gouvernemen ent n’est pas le qui malheureusem économique et socia ir. terminée, se fait sent notre démantèlement de Dans ce contexte de française, la à n sociales tio ec ot pr tre no de cohésion et cteur privé et tés des salariés du se cô x au s, nt ta bi ha les injustice. ste titre contre cette ju à nt se ili ob m se public, étouffe e le Gouvernement qu s or al et , la ce à Face ctivités locales mmunes et les colle financièrement les co u plus e chaque jour un pe partenaires, je mesur embler, à se ss ra ntinuer à se co à a y ’il qu e nc l’importa étier. tre l’ouvrage sur le m et m re ur po r se ili ob m à faire de tre détermination Plus que jamais, no une ville vante et solidaire, Dieppe une ville vi énagement du grands choix d’am respectée dans les . nir, est d’actualité territoire pour l’ave j’assure la ntre hospitalier, dont ce tre no de e ag l’im À sans nise avec des travaux er od m se i qu et , ce présiden ses efforts palité va poursuivre précédents, la Munici ur accélérer eaux logements, po uv no de ire tru ns co e, tout pour Val Druel et à Neuvill au in ba ur t en em le renouvell s quartiers, des re dans l’ensemble de uv œ en nt ta et m en Côteaux et ant par le Pollet, les ss pa en , al nv Ja à es Bruyèr idien. collectivité du quot Puys, une véritable vents et de territoire contre Faire vivre ce projet équilibré pour d’un aménagement e dr ca le ns da s, ée ique mar avec l’activité économ re du i qu t en em pp un dévelo le thème que de nos actions, c’est et l’emploi au cœur vous le pour échanger avec d’une nous avons choisi le Ville dans cadre de el ôt l’H à e br 18 novem l municipal. présence du Consei en ue iq bl pu n io un ré t. Très chaleureusemen

tion Sébastien Jumel Directeur de la publica nio Garcia Rédaction en chef Anto élène Moudoumbou , Pierre Leduc, Marie-H Rédaction Pascal Luce ) tion men f Lesné (sau Photographies Erwan nque, Samuel Gros poise Maquette Ludwig Malbra ression Imprimerie Diep JBA/Hélène Laforêt Imp 02 35 06 39 70 tél. , llots Conception graphique Mai des rue 9 32 28 24. Rédaction 24, Distribution Sonodi, 06 0 licité, 06 78 17 33 05 ou 01 49 46 29 40 ia & Pub Régie publicitaire Méd 0X.  2010 - (11-10) ISSN 1141-46 Dépôt légal novembre

ire de Dieppe,

ma   Sébastien Jumel    nt résident du Départeme vice-p

Le développement du territoire en débat

Le jeudi 18 novembre à 18h, à l’Hôtel de Ville, les habitants et les élus municipaux auront l’occasion de faire le point et d’échanger sur le projet de développement économique de Dieppe et son agglomération.

L

ors de la séance du Conseil municipal du 23 septembre, Sébastien Jumel, maire de Dieppe, avait annoncé la tenue d’une réunion publique extraordinaire, en présence des élus du Conseil, pour « faire le point sur l’état d’avancement du projet de développement du territoire, sur les obstacles qu’il rencontre et sur les enjeux partagés pour que Dieppe et son agglomération avancent ». Initialement prévu le jeudi 14 octobre, cet important rendez-vous aura donc lieu le jeudi 18 novembre à 18h, dans les salons de l’Hôtel de Ville de Dieppe. L’arrivée de l’EPR à Penly, l’avenir du port de Dieppe dans ses quatre dimensions – commerce, pêche,

transmanche et plaisance –, les conséquences de la crise économique sur le tissu industriel de la ville, la situation préoccupante d’un nombre croissant de Dieppois au regard de l’emploi, le projet du Grand Paris, constituent autant d’éléments majeurs qui conduisent

à penser qu’il est important de pouvoir débattre entre élus, et avec les Dieppois, sur ces enjeux fondamentaux. Pour le maire de Dieppe, après l’annonce de l’abandon du projet porté par la société Uralchem, « la vraie question est de savoir si l’avenir de notre territoire passe par le développement de nos industries, de notre port, à l’heure où ici comme ailleurs, la crise continue à se produire ses effets, comme en témoignent la fermeture des chantiers Allais ou des difficultés rencontrées par les ouvriers de la cidrerie d’Anneville ».

La réunion publique du 18 novembre permettra aux élus et aux habitants de faire le point sur le projet de développement de Dieppe et son agglomération.

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Retraites : le mouvement social passe 

A sept reprises depuis septembre, les Dieppois ont été appelés à exprimer, toutes générations confondues, leur rejet du projet de réforme des retraites.

solidarités

Q

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ui a dit : « désormais, lorsqu’il y avait une grève en France, personne ne s’en aperçoit » ? À sept reprises en deux mois, comme partout en France, les Dieppois ont battu le pavé pour exiger le retrait du projet de réforme des retraites visant à porter à 62 ans l’âge minimum de départ à la retraite et à 67 ans celui auquel il est possible de percevoir la retraite à taux plein, quelle que soit la durée de cotisation. Chacune de ces manifestations a réuni de huit à dix mille personnes en semaine, et environ quatre mille le samedi. Certains sont venus en famille, comme Anne, professeur à l’Émulation, avec son mari, salarié d’EDF, et ses trois enfants. À ses côtés, des élèves de son propre établissement scolaire – de nombreux lycéens d’Ango, du Golf, de Neruda et de l’Émulation ont en effet rejoint le mouvement. Dans la foule, Véronique, vendeuse dans une grande surface,

Les cortèges de manifestants ont

rassemblé jusqu’à dix mille personnes les 12 et 19 octobre.

explique de son côté qu’elle a profité de ses congés pour manifester : « dans notre entreprise, il est très difficile de faire grève, mais nous avons participé au mouvement à tour de rôle ». Élus, employés, ouvriers, cadres du public et du privé, retraités, chômeurs ou lycéens ont exprimé leur colère. Certains très bruyamment, avec vuvuzelas, tam-tam, cuivres et même sirènes d’alarme. D’autres avec des banderoles. Parmi les slogans entendus : « métro, boulot, caveau », « nous sommes des travailleurs, pas des sénateurs », « les banques renflouées, les travailleurs floués », « nous ne voulons pas mourir au boulot ! ». Au nom de l’intersyndicale dieppoise, Stéphane Beaufils a exhorté les manifestants à garder leur détermination intacte et à ne pas baisser pavillon, même si la loi devait être votée. À l’heure où nous mettions sous presse, l’intersyndicale nationale appelait à deux nouvelles mobilisations les 28 octobre et 6 novembre.

Témoignages

Anne Bonvalet  professeur au Golf

Maryvonne Martin  aide à Domicile

«  Après neuf ans comme non titulaire, j’ai été nommée professeur à 31 ans. Bien qu’actuellement je rachète mes années de non-titularisation, je devrais enseigner jusqu’à 62 ans, sans pouvoir prétendre à une retraite pleine, car j’ai dû m’arrêter pour élever mes trois enfants. Mais je n’envisage pas pour autant de travailler au-delà… ».

«  Mon travail est épuisant physiquement et moralement. Je suis dans la vie active depuis l’âge de 16 ans. À ce jour, je totalise 159 trimestres de cotisation, plus 24 pour avoir élevé trois enfants. La nouvelle loi sur les retraites me fera au minimum travailler un an de plus. Et si à cause des aléas de la vie je ne peux bénéficier du dispositif “carrières longues”, je serai alors obligée de travailler jusqu’à soixante et un ans et huit mois. J’estime que c’est du vol de vie. ».

Denis Brézirard  ouvrier chez Nestlé «  Je travaille à la production chez Nestlé et je fais les quarts. Cela entraîne des horaires décalés, une vie de famille tronquée. Je pensais partir à la retraite dans 5 ans, on me demande de faire 20 mois de plus, je trouve cela profondément injuste. ».

par Dieppe

Mobilisation contre la casse de l’Ifcass C’est une menace de disparition pure et simple qui pèse sur l’Institut de formation aux carrières administratives, sanitaires et sociales (Ifcass). Une menace imminente même, car l’établissement dieppois ne serait plus fonctionnel dès juin prochain. La raison ? La perte programmée de la subvention, vitale, allouée par l’Etat. D’un montant de 1,7 million d’euros, elle sera divisée par deux en 2011 et éventuellement supprimée en 2012. L’annonce brutale de la décision, le 14 octobre dernier, a été vivement ressentie au sein de l’ancienne caserne Duquesne, où l’Ifcass réside depuis 1963. Depuis, un collectif du personnel et des stagiaires a intégré les mobilisations contre la réforme des retraites afin de lutter contre cette fermeture. Dès qu’il en a été informé, le maire de Dieppe s’est immédiatement rendu boulevard Gambetta pour exprimer le soutien de la Municipalité. « Il s’agit d’un mauvais coup pour les 290 stagiaires, les 50 salariés de l’Ifcass et pour notre territoire, a déclaré Sébastien Jumel. Cette décision aberrante est une nouvelle traduction concrète du coup de rabot budgétaire du Gouvernement. Mais la bataille de l’Ifcass n’est pas perdue et j’appelle tous les habitants à manifester leur opposition à cette grave décision ». Le Maire a d’ailleurs présenté une motion en ce sens lors du Conseil municipal du 21 octobre. Motion adoptée à l’unanimité. Le directeur de l’Institut, Guy Néel, a été reçu le 22 octobre au ministère des Affaires sociales. Il en ressort que la situation reste floue sur le plan budgétaire, en particulier pour la rentrée 20112012. Néanmoins, une expertise pour évaluer l’utilité de l’Ifcass rendra ses conclusions pour la fin du premier trimestre 2011. Compte tenu qu’un premier rapport réalisé en 2006 avait reconnu l’intérêt de cet Institut et préconisé le développement de formations diplomantes qui ont depuis été mises en place, un motif d’espoir est apparu. La plus grande vigilance reste d’actualité.

@ Vous voulez soutenir l’Ifcass ? Signez la pétition sur http://ifcass.overblog.com !

2400 habitants âgés de soixante-cinq ans et plus ont participé aux banquets organisés par la Ville de Dieppe. Un show musical et dansant sur le thème

du cinéma accompagnait les agapes.

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Premières livraisons à Debussy Quatre logements du programme Debussy ont été livrés à leurs

locataires le 8 octobre, les premiers à entrer dans les 29 pavillons individuels, du T3 au T5, construits dans le cadre de l’Anru à Neuville, à l’emplacement des immeubles Rollon et Duguay-Trouin. Lors d’une symbolique cérémonie organisée à l’agence de Sodineuf, l’accent a été mis sur la qualité des logements. Prochaine vague de mise en location en décembre, puis en début d’année. Au total, 14 des logements sont destinés à des locataires du Nobilé – qui va être déconstruit – 10 attribués à des locataires de Sodineuf dans le cadre de leur parcours résidentiel et 4 à des familles extérieures au parc de Sodineuf.

Les couleurs stigmatisantes des soubassements (vert, rouge,

bleu) seront remplacées par des briques de parement. Les habitants du quartier pourront s’informer et se prononcer sur leur nouveau coloris lors d’une réunion de concertation qui se tiendra au Centre social durant la deuxième quinzaine de novembre.

solidarités

Repères Les résultats de l’enquête

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L’enquête de satisfaction a été réalisée par téléphone auprès des locataires ayant vécu l’intégralité des travaux d’amélioration, soit 340 ménages. Le taux de réponse fut de 50 % avec cent soixante-dix questionnaires exploitables. Le taux de satisfaction est globalement élevé : 78 % sur les travaux d’électricité, 81 % sur les travaux de plomberie, 84 % sur le déroulement des travaux, 89 % sur les changements de porte. À noter que 90 % des ménages sondés sont satisfaits du niveau d’information donné avant et pendant les travaux. Enfin, signe d’une campagne de travaux réussie, 90 % des foyers interrogés conseilleraient à un ami d’habiter leur immeuble !

Val druel

Quête de satisfaction réussie pour Habitat 76

Les locataires d’Habitat 76 satisfaits des travaux menés par leur bailleur. Principal bailleur social du Val Druel, Habitat 76 avait lancé en 2009 un vaste programme de travaux d’amélioration de confort et de sécurité sur les treize immeubles qu’il gère sur le quartier. Au total, quatre cent vingt-trois logements étaient concernés par cette opération visant à améliorer le confort des appartements : réfection complète des appareils sanitaires, de la plomberie, des installations électriques, des portes de placard et des portes palières. Par la suite, la mise aux normes de onze

cabines d’ascenseurs a été effectuée, accompagnée d’un important travail de concertation avec les habitants, et des travaux de sécurisation ont été menés dans les parties communes (hall, escaliers, couloirs de distribution) des immeubles Pluviôse, Ventôse et Nivôse (deux cent quarante-sept logements) avec la mise en place d’un d’éclairage à led très basse consommation. L’année 2010 a sonné l’heure des premiers bilans. Pour ce faire, Habitat 76 a réalisé en mars dernier une enquête de satisfaction auprès

des locataires. Avec des résultats pour le moins significatifs et… satisfaisants pour le bailleur social. « Au-delà des retours parlants de l’enquête, ces rénovations permettent aux locataires de réduire leurs charges. La maîtrise de la quittance des locataires est un objectif de notre Agenda 21, souligne Jean-Michel Renault, directeur du territoire à Habitat 76. Par exemple, sur l’éclairage des parties communes, nous visons une baisse de 50 à 80 % de la consommation d’électricité !  »

Dieppe se mobilise pour le Téléthon Du 2 au 4 décembre, Dieppe vibrera pour le Téléthon. La mobilisation sera coordonnée par le centre social Oxygène et parrainée par l’athlète Jean-Paul Villain. Une vingtaine d’associations participeront à cet événement pour collecter des fonds au profit de l’Association française contre les myopathies. Les événements se dérouleront essentiellement à Neuville, au Val Druel, au centre ville et à la salle des congrès, prêtée par la Ville pour héberger le village Téléthon. Artistes, sportifs… vous invitent à partager des moments de plaisir

tout en œuvrant pour la solidarité. Un lâcher de ballon, place Henri-Dunant, lancera l’opération le 2 décembre à 17h. Une parade musicale et un défilé d’Alpine partiront à 18h du parvis de l’Hôtel de Ville pour la salle des congrès où est programmé un bal irlandais à 20h30. Le 3 décembre, de 10h à 19h, des ballets aquatiques auront lieu à la piscine Delaune tandis qu’à la salle des congrès se succéderont danse country et soirée cabaret. Au Val Druel, de 10h à 19h de multiples associations du quartier proposeront ateliers jeux,

lavage de voiture, défi sportif et défilé de majorettes. Le 4 décembre, les élèves de l’Ifcass programment un repas créole avec spectacle dansant à l’ancienne caserne Duquesne (participation : 25 euros - réservation jusqu’au 20 novembre au 02 35 82 77 27). D’autre part, les chanteurs d’Artistes promotion animeront la salle des congrès à partir de 14h30. À 18h, l’allumage des bougies de l’espoir clôturera les trois jours. À noter que le 26 novembre à 20h30, Couleur Gospel donnera un concert à l’église du Pollet.

Pharmacies de garde Nous ne sommes pas en mesure de publier les pharmacies de garde en raison d’un mouvement de grève des pharmaciens libéraux qui protestent contre une marge de plus en plus réduite. Toutefois, afin de maintenir le service des permanences de nuit et de weekend, le Préfet de région procède à des réquisitions. Pour connaître la pharmacie de garde, s’adresser au Commissariat de police (02 32 14 49 00) ou consulter le site de l’Agence régionale de santé (http://ars.haute-normandie. sante.fr).

Le budget 2011 au menu des Conseils de quartier

Point de vue

Les grandes lignes et les priorités du budget 2011 de la Ville seront abordées en novembre avec les habitants.

E

Jean-Michel Renault   directeur de territoire des

« Nous poursuivons l’amélioration du cadre de vie et de confort quotidien de nos locataires du Val Druel. Courant 2011, des travaux sur l’enveloppe des trois barres du quartier démarreront pour rendre les façades imperméables et traiter les soubassements en briques de parement. Ensuite, les espaces publics et résidentiels seront complètement réaménagés dans le cadre du programme de l’Anru (Agence nationale pour la rénovation urbaine). En trois ans, Habitat 76 aura fourni un effort à hauteur de 5 millions d’euros dans la complète rénovation de son parc de logement au Val Druel ».

Vaccination gratuite Des séances de vaccination gratuites auront lieu les lundis 8, 22 novembre et 6 décembre de 17h15 à 19h au centre de vaccination situé rue Irénée-Bourgois. Renseignements auprès du bureau d’Hygiène de la Ville, en mairie de Dieppe ou par téléphone au 02 35 06 62 20.

citoyenneté

pays de Bray et de Caux Habitat 76

n amont du vote du budget pour l’année 2011, prévu le 16 décembre, le Maire et les élus municipaux souhaitent exposer leurs orientations aux habitants. La session des Conseils de quartiers organisée en novembre permettra de présenter le contexte d’élaboration du budget communal, tant sur le plan national que local, ainsi que les priorités et décisions qui en découlent. Des choix opérés en tenant compte des remarques et des attentes exprimées dans le cadre des différents moments d’échange estampillés “démocratie locale”. Propreté, aménagements urbains, animations… l’amélioration de la vie quotidienne dans les quartiers sera au cœur des échanges, avec notamment des informations sur la mise en place de la Gestion urbaine de proximité. Certains projets d’investissement spécifiques à chaque quartier pourront également être évoqués lors de ces réunions. Compte tenu de la thématique budgétaire commune aux

différentes réunions, une configuration modifiée a été adoptée par rapport aux précédentes sessions, avec trois réunions programmées au lieu des cinq habituelles (voir calendrier ci-contre), des rapprochements ayant été réalisés entre certains secteurs géographiques. Pour mémoire, ces réunions sont ouvertes à tous les habitants.

Les prochaines réunions des Conseils de quartier seront

consacrées au budget 2011 de la Ville de Dieppe.

Repères Le calendrier  Secteur centre ville / St-Pierre / Chanzy :  mardi 16 novembre, 18h, à l’Hôtel de Ville.  Secteur Caude-Côte / Janval / Les Bruyères / Val Druel :  mardi 23 novembre, 18h, à la Maison Jacques-Prévert.  Secteur Pollet / Côteaux / Neuville / Puys :  lundi 29 novembre, 18h, au Drakkar.

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Une mosaïque en hommage à Henri Dunant Lors de la Journée des talents et des initiatives, coordonnée le 9 octobre par le comité Neuville en Fête, une mosaïque à l’effigie d’Henri Dunant réalisée par l’atelier Extra muros a été dévoilée sur l’immeuble Verrazane. Cet hommage au fondateur de la Croix-Rouge est intervenu à quelques jours du centenaire de sa mort, célébré le 30 octobre dernier. Une quinzaine d’associations ont contribué au succès de la journée, au cours de laquelle on a pu visiter des expositions philatéliques, assister à des danses et des concerts et rencontrer des bénévoles afin de monter d’autres actions solidaires. Par exemple, les Jardins des Avocettes ont vendu leurs produits en faveur du Téléthon.

Verdelet ouvre les vannes du développement industriel

3 questions à

Philippe Ronchain    

 directeur de l’Hôtel Mercure

tourisme

Attirer une clientèle nouvelle

8

ffVotre hôtel est le premier 4 étoiles dieppois. Quel sens a cette quatrième étoile ? Nous avions réalisé les aménagements dans la perspective du 4* lors de la rénovation de l’hôtel en 2008. Il était important pour nous que l’investissement soit visible. C’est une manière de nous démarquer. ffExiste-t-il un intérêt nouveau pour Dieppe ? Il y a une clientèle, française et étrangère, qui recherche du 4*. Nous avons des clients qui allaient à Deauville et qui maintenant viennent à Dieppe. Il n’y a que cinq 4* en Seine-Maritime. C’est donc un signal fort qui nous permet d’attirer une clientèle nouvelle. ffQuelles prestations offre un hôtel 4* ? Les prestations portent sur le confort, les espaces, la qualité des produits, les équipements et les services. Le système d’attribution des étoiles hôtelières doit être modifié d’ici 2012 pour être plus lisible et en adéquation avec les normes appliquées dans d’autres pays. Les critères actuels datent de 1986 et le classement d’un hôtel ne s’accompagne plus forcément du niveau de prestation initial, puisqu’aucun contrôle n’était effectué après l’attribution. Désormais, l’homologation est donnée pour cinq ans.

développement économique

Dieppe La Présidence.

Le développement de l’entreprise neuvillaise Verdelet illustre l’existence d’un avenir industriel pour Dieppe.

I

nstallée depuis plus de trente ans à Neuville, l’entreprise Verdelet ATN est spécialisée dans la robinetterie industrielle. Le développement de sa gamme de vannes papillon haute performance a notamment fait entrer cette petite entreprise de la zone industrielle d’Eurochannel dans la cour des grandes. Cette PME de quarante-cinq salariés, qui connaît

L’entreprise Verdelet ATN,installée sur la zone

Eurochannel, est un exemple d’industrie dont l’activité se développe.

depuis près de dix ans un essor international considérable, voit son carnet de commandes ne pas désemplir. Dans une conjoncture économique difficile, cette entreprise leader dans son marché ne ferme pas les robinets et ne cesse, au contraire, de se développer. « En 2002, nous sommes partis à la conquête de l’export, déclare Serge Bonnefoi, son président-directeur général. A force d’adaptation de nos produits, nous avons alors décroché nos premiers contrats en Asie et au Moyen Orient. Notre croissance est, depuis, de 15 % par an ». Cette petite entreprise ne connaît pas la crise. En témoignent les prévisions du chiffre d’affaires 2010, à hauteur de 10 à 11 millions d’euros, les investissements structurels de plusieurs milliers d’euros ou encore l’embauche de dix jeunes cadres au cours des trois dernières années. La PME dieppoise a dû adapter ses locaux en conséquence. Et c’est en présence de nombreux clients et partenaires qu’elle a inauguré ses nouveaux bâtiments le 7 octobre dernier. A cette occasion, Sébastien Jumel, maire de Dieppe, a estimé que « le dynamisme exemplaire de Verdelet conforte l’idée qu’il y a un avenir industriel pour le territoire ». Enthousiaste, Serge Bonnefoi s’est dit « prêt à partager l’expérience de Verdelet ATN pour aider d’autres PME à s’installer sur le territoire ».

Grands travaux : la CCID bâtit des passerelles L’enjeu pour les entreprises locales est de se faire connaître des donneurs d’ordres.  a Chambre de commerce et L d’industrie de Dieppe a initié des rencontres entre porteurs de projets des grands chantiers de la Côte d’Albâtre et entreprises locales. « Il ne s’agit pas pour les entreprises de venir décrocher des marchés, précise Bernard Lespagnon, chargé de mission “grands chantiers” à la CCI. L’objectif, c’est de favoriser la rencontre avec les donneurs d’ordres et de permettre aux entreprises d’apprécier la manière dont elles peuvent bénéficier de ces chantiers ». Une cinquantaine d’entreprises couvrant des secteurs variés ont effectué le déplacement le 8

octobre pour discuter avec des responsables d’EDF du projet d’EPR à Penly, avec des membres de la Compagnie du vent du projet de parc éolien en mer des deux côtes, avec des représentants de WPD Offshore du projet éolien des hautes falaises au large de Fécamp et d’Etretat, ou encore avec la Maison de l’emploi des questions de formation. Joseph Dupuis, directeur du projet Penly III, et Jean-Pierre Moncomble, chargé de mission EPR, ont ainsi pu échanger avec des PME qui aujourd’hui ne sont pas forcément présentes dans le secteur de l’énergie. « Nous sommes intéressés de mieux

connaître les entreprises de la région, leurs références, leur capacité… Nous avons par exemple vu une société offranvillaise qui pourrait développer sa gamme de solutions acoustiques pour le nucléaire et devenir ainsi soustraitant de grands fournisseurs », résume Joseph Dupuis, pour lequel les entreprises locales ont de multiples atouts à faire valoir. Outre leurs compétences, elles sont en capacité d’intervenir plus rapidement avec des coûts de transport plus faibles. L’enjeu pour elles ? Repérer les niches et se préparer pour être opérationnelles le moment venu.

La coquille contre vents et marées La pêche à la coquille Saint-Jacques

Trente des quarante-huit bateaux de pêche du port de Dieppe pratiquent la pêche à la coquille SaintJacques de début octobre à mi-mai. En 2009, 1 067 tonnes de coquilles ont été vendues en criée ce qui représente 42,7 % des tonnages traités par le Service des pêches du Syndicat mixte du port. Toutefois, les tonnages débarqués représentent au moins le double de quantité puisqu’une majeure partie des coquilles pêchées est vendue en direct par certains pêcheurs euxmêmes, aux Barrières ou aux professionnels comme les mareyeurs.

La pêche à la coquille Saint-Jacques, pilier de l’économie locale, est fragilisée. A sa façon, Journal de Bord souhaite contribuer à la promotion de ce produit phare de l’identité dieppoise. Bienvenue à bord du P’tit Idéfix.

L

e top départ de la campagne de pêche à la coquille a été donné le 4 octobre à minuit. Depuis, le port de pêche de Dieppe est de nouveau en ébullition. Au gré des marées et de la météo, les coquillards font des allées et venues dans le bassin Duquesne ou quai du Carénage pour décharger leur précieuse cargaison. En criée et chez les mareyeurs aussi le rythme s’est accéléré. De même qu’aux Barrières, où est vendue la pêche des petits bateaux, poissons et crustacés partagent à nouveau l’étal avec l’or blanc de la mer. Mais peut-on encore parler d’or blanc ? « A une époque, on a bien gagné notre croûte, reconnaît Eric Maret, président du Comité local des pêches. Mais ces dernières années, ça devient de plus en plus dur !  ». Depuis 2001, le prix de

retrait en criée n’a en effet cessé de diminuer. Fixé à 2,55 euros/kg en 2001, il est aujourd’hui à 2,05 euros, valeur plancher du produit au-dessous de laquelle sa pêche n’est plus rentable. La faute, en partie, à la concurrence étrangère qui vient « ratisser les fonds toute l’année jusque devant chez nous, alors que nous nous imposons une saison de pêche et des quotas pour préserver la ressource », tempête Eric Maret. A Dieppe, où la flottille est essentiellement tournée vers la pêche à la coquille, les pêcheurs ont donc des raisons d’être inquiets. La seule évolution du prix de vente moyen du kilo de coquille en criée sur les trois premières semaines des trois dernières campagnes a chuté de 2,40 euros en 2008 à 2,15 euros cette année. Mais au-delà des difficultés que rencontrent les professionnels de la pêche, c’est un

pan entier de l’économie de Dieppe qui est dans la tourmente du fait du poids de la coquille dans l’ensemble des activités de pêche, de mareyage, de transformation et de distribution de produits de la mer. Manger de la Saint-Jacques, ce n’est donc pas seulement agréable pour les papilles. C’est aussi bon pour l’économie locale. Mais comme l’appétit et le porte-monnaie des Dieppois ne suffiront pas à soutenir l’activité du premier port coquillier de France, chacun peut contribuer à le maintenir à flot en veillant à consommer du “pectum maximus” et en faisant la promotion de cette coquille dieppoise. Pour sa part, Journal de Bord a choisi de vous montrer le quotidien d’un équipage, côté mer. Tournez la page. On vous embarque pour une marée à bord du P’tit Idéfix.

9

2h30 du matin, la ville dort. Dans le bassin Duquesne, l’équipage

du P’tit Idéfix se prépare à prendre la mer pour une marée de 24h. Eric Maret, le patron du coquillard, et Steeven remplacent les couteaux des dragues. Pendant ce temps, Dimitri, jeune apprenti de 14 ans, descend des caisses dans la cale. Elles serviront à ranger les coquilles Saint-Jacques et le poisson.

10 8h50. Les conditions météo se sont améliorées. Après un court temps de repos à bord, l’équipage passe les jetées. 13h10. Première remontée des dragues. Steeven et Dimitri tirent à bord ces gros filets dans les lesquels sont capturées les coquilles. La pêche est maigre.

2h41

3h05. Eric prend la météo. Il choisit de différer le départ à cause du mauvais temps.

11h19. Steeven a profité des 2h30 de navigation vers la zone de pêche pour dormir. La journée va être longue. Dimitri, lui, s’est mis dans sa bulle… avec un casque et de la musique. 11h25. Les dragues sont mises à l’eau pour un premier trait.

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13h15. Il faut maintenant trier les

coquilles parmi les cailloux, les étoiles de mer et le poisson. Seules sont conservées les coquilles dont le diamètre est au moins égal à 11 cm. 13h25. Après 10 minutes de tri, les coquilles sont mises en sac puis stockées sur le pont. L’équipage y est habitué, mais le roulis rend toutes les opérations délicates.

14h. Pause déjeuner dans la cabine. 15h20. Nouvelle remontée des

dragues. Beaucoup de cailloux et toujours peu de coquilles. Toute la journée et même la nuit, l’équipage répète les mêmes manœuvres, les mêmes gestes, dans des conditions souvent difficiles. Sur le pont arrière, Dimitri et Steeven composent avec les embruns, la pluie, les mouvements du bateau… Les temps de repos sont courts. 22h.  La nuit s’est installée, mais le travail continue. La fatigue commence à se faire sentir. Elle se lit sur les visages, mais les efforts se poursuivent jusqu’à 4h du matin. 4h05.  Eric décide d’arrêter la pêche. Il faut rentrer pour être au port avant la vente en criée. 5h19.  Entrée dans le chenal avec les façades éclairées du Bout du quai et du Pollet en toile de fond. La ville dort, mais le port s’active.

00h22

12

5h19

5h50.  Les sacs de coquille sont débarqués, remontés à quai, pesés puis étiquettés. Une partie de la pêche va être emmenée pour être vendue en criée. L’autre partie, la femme d’Eric Maret l’emmène pour la vendre en direct au consommateur aux Barrières. Sur l’étal du P’tit Idéfix, comme sur d’autres, coquilles et poissons sont extra frais. Ils ont moins de 24h. La qualité et la fraîcheur, c’est le credo d’Eric Maret.

6h. La journée n’est

pas terminée. Steeven nettoie le bateau. Si les conditions étaient favorables, l’équipage du P’tit Idéfix reprendrait la mer après avoir fait le plein de carburant et de ravitaillement, mais la météo ne permet pas de repartir. Une matinée à dormir à terre, dans un vrai lit, se profile. A midi, il faudra néanmoins être de retour au bateau pour une nouvelle marée.

dossier

15h24

15h31

Les marins-pêcheurs, ces forçats de la mer  Pour donner un aperçu des conditions difficiles dans lesquelles travaillent les marins-pêcheurs, Journal de bord a embarqué sur le P’tit Idéfix, un coquillard dieppois, le temps d’une marée. Récit.

3h50

M

ercredi 20 octobre, 23h, j’embarque sur le P’tit Idéfix en compagnie d’Eric Maret, le patron armateur du coquillard, de Loïc Bréhamel, matelot, et de Dimitri Pettqe, mousse stagiaire. Eric hésite encore sur le choix de la zone de pêche. « Je n’ai pas d’idée fixe pour l’instant !  ». À minuit, Loïc et Dimitri descendent se reposer dans la cale. Je les rejoins un peu plus tard, car je souhaite suivre leur rythme de croisière.

À vingt milles de Dieppe

5h54

À 2h40, Eric réveille ses deux matelots au cri du « À virer ! ». C’est l’heure de remonter les dragues. Deux minutes pour enfiler gants, bottes et polaires et voilà les deux « ferrailleurs » fin prêts pour aller récupérer les coquilles. Le dos constamment courbé, les deux matelots s’arrachent pour faire tomber la récolte des filets. Puis ils mesurent et trient les coquilles en les amoncelant dans des paniers avant de les mettre en sacs. La tâche est assez courte, une quinzaine de minutes tout au plus, mais intense et physique. Au rythme de chaque traînée des dragues, toutes les quatre-vingt-dix minutes environ, Loïc et Dimitri reproduisent les mêmes gestes. Inlassablement. Les quatre premières récoltes, à défaut d’être abondantes, se passent dans des conditions météo quasi-idéales. Mais en mer, le vent

tourne très vite. Vingt minutes après la dernière remontée, il « refrelotte !  ». En effet, à midi, les conditions de travail se durcissent. Un vent de 20 à 25 noeuds s’invite avec une forte pluie. Désormais, le bateau tangue fortement. Les matelots doivent avant tout garder l’équilibre sur le pont. Au sens littéral du terme, il faut avoir le pied marin pour ne pas flancher. « Les gars doivent être constamment vigilants, faire attention à ne pas se prendre les dragues en fer sur eux. Car quand il y a du vent, ça vole, c’est très dangereux ! », reconnaît Eric. En plus, cette fois-ci, les dragues ont ratissé les « cracras » : cailloux, algues et petites étoiles de mer encombrent les filets. Cela complique la tâche de Loïc et Dimitri, qui tapent des pieds et des mains pour faire tomber le contenu des filets puis ramasser les coquilles. Trois quarts d’heure de lutte leur auront été nécessaires pour vaincre les caprices de la nature ! Le P’tit Idéfix remontera encore deux fois les dragues dans une accalmie relative puis, à 18h, remettra le cap vers Dieppe. Douze sacs de coquilles SaintJacques : la pêche a été mauvaise. Eric cherche la nuance entre « un bon trois cents et un petit quatre cents kilos ». C’est de toute façon décevant pour l’équipage qui, à peine après avoir débarqué sa pêche quai du Carénage, repartira en mer jusque vendredi midi. La vie d’un marin est un éternel recommencement…

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Portrait Dimitri Pettqe, 14 ans, mousse Témoignage

Loïc Bréhamel  20 ans, matelot léger

Moussaillon, sors de ta coquille ! La pénurie d’équipage guette la flottille dieppoise. Portrait d’un jeune qui a la vocation.

«  Je suis issu d’une pure famille Polletaise. Mon grand-père et mon père sont des marins. Ils m’ont emmené avec eux quand j’étais petit et ça m’a plu. J’ai fait mes deux ans d’école à Fécamp. Mes stages se sont bien passés. Dès que j’ai eu mon CAP en 2005, j’ai embarqué. Je suis arrivé à 17 ans sur le ferry, je suis passé de mousse à matelot léger. À terme, j’aimerais bien devenir mécanicien de marine ».

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«  Avec toutes les contraintes qu’on nous impose, il faut vraiment le vouloir pour continuer le métier ». Eric Maret  45 ans, patron armateur

éclairages

Pectum maximus sinon rien

L’intitulé “noix de SaintJacques”, inscrit sur les emballages de noix congelées et de plats cuisinés à base de coquille, est très généraliste. Aussi, vérifiez que soit mentionnée l’appellation “Pectum maximus”. C’est la seule certitude que vous aurez de manger une vraie noix de Saint-Jacques et non pas des pétoncles d’origine étrangère, très éloignées au niveau saveur et texture de notre coquille.

Des quotas pour préserver la ressource

À

14 ans, Dimitri Pe t t q e e s t u n mousse bien dans ses bottes. Il y a trois ans, cet adolescent du Val Druel fait de la pêche à la canne en compagnie de son père. C’est une révélation, un véritable coup de foudre même. Dès lors, rien n’arrêtera sa soif de connaissances du monde maritime. « La pêche m’attirait tellement que j’ai fait des demandes auprès de marins pour être passager sur des bateaux, reconnaît-il l’œil brillant. J’ai donc découvert la pêche au hublot, au chalutier et au trémail avant même de commencer, en septembre, mon CAP matelot ». Dispensée au lycée maritime Anita Conti de Fécamp, cette formation s’étale sur deux ans avec notamment deux stages pratiques qui lui permettront de parfaire ses techniques de pêcheur. Pour son premier stage, Dimitri a embarqué, le 11 octobre dernier, sur le P’tit Idéfix et apprend les rudiments de la pêche à la coquille Saint-Jacques. Eric Maret, son

A bord d’un bateau de pêche et au milieu des coquilles, Dimitri est dans son élément. maître de stage, ne tarit pas d’éloges sur cet adolescent dur au mal. « J’ai toujours pris des stagiaires avec moi. On sent immédiatement s’ils ont la vocation, s’ils navigueront après leur formation. J’ai tout de suite compris que Dimitri était fait pour ce métier ! C’est rassurant de voir des jeunes s’orienter vers la pêche ». Ce jeune mousse ne rechigne jamais à la tâche et suscite l’admiration autour de lui. « À 14 ans, Dimitri possède déjà de sacrées compétences de matelot, constate Loïc Bréhamel, compagnon de virée sur le P’tit Idéfix. Je n’ai jamais vu un gars de son âge qui apprend quatre métiers de pêcheur à la fois, c’est impressionnant ! » Mais modeste et discret, ce jeune Dieppois ne se satisfait que du résultat de la pêche, « la récompense de notre travail ». Accro à la mer, le courageux moussaillon semble avoir trouvé sa route. « Tout me plaît dans la pêche, si bien qu’aujourd’hui, je ne sais pas ce que je ferais si je ne passais pas tous les jours sur les quais ! ». Bonne mer.

Les professionnels des comités régionaux des pêches ont refondu les quotas qu’ils s’imposent pour la pêche à la coquille dans le but de préserver la ressource. Au lieu des 300 kg par homme d’équipage et par jour, ils ont fixé pour plus de souplesse un maximum de 1800 kg par débarque, à raison de quatre débarques possibles par semaine. Mais pour l’heure, faute d’un gisement suffisant, ces quotas sont difficilement atteints. Selon Eric Maret, il semble que les tangoniers européens qui pêchent à l’année au large de Dieppe aient « ratissé les fonds ». « J’ai vu pas mal de ces grosses unités européennes, des bateaux de 40 m qui ramènent chez eux 40 tonnes de coquilles qui reviennent ensuite sur nos marchés, sur les zones de pêche au cours de l’été, relate le président du Comité local des pêches. A l’heure où on parle de pêche durable, on aimerait qu’eux aussi protègent la ressource ». Ajoutée à l’interdiction de pêcher le week-end, cette incohérence amène les équipages à braver le mauvais temps.

dossier Témoignage

La coquille côté cuisine

Dieppe honore ses marins

François Hue  chef au Bistrot des Barrières Eric Maret  45 ans, patron armateur

«  J’ai débuté à 16 ans, sur des gros chalutiers de plus de cinquante mètres. J’ai fait sept ans à Boulognesur-Mer, trois ans dans la pêche fraîche puis quatre ans dans la congélation. Les marées étaient de plus en plus longues, jusqu’à cinquante-quatre jours, et à un moment donné, j’en ai eu marre. En 1988, je suis arrivé à Dieppe où j’ai appris le métier de la pêche à la coquille Saint-Jacques. Cela a été un sacré changement de passer de bateaux de plus de cinquante mètres à des coquilliers d’à peine quinze mètres ! Puis j’ai volé de mes propres ailes en rachetant l’Idéfix. J’ai fait sept ans à bord de ce bateau avant qu’il ne coule le 7 octobre 2008… Après l’accident, je me suis posé la question de reprendre la mer, j’en ai profité pour passer une formation de technicien. Ma femme m’a soutenu et poussé à repartir. Et la passion de la mer a repris le dessus ! ».

Crue, en carpaccio, ou en recettes très élaborées, la noix de Saint-Jacques peut être travaillée de multiples façons. Pochée, grillée, poêlée, elle se marie très bien avec la crème ou le beurre salé, simplement sautée. Avec le poireau ou des champignons, c’est l’accord parfait. Avec sa saveur sucrée, douce, et son goût de noisette caractéristique du début de saison, c’est un produit vraiment extraordinaire.

Dieppe renoue avec la tradition en honorant de nouveau les Gens de la Mer. Après avoir relancé fin juin la Fête de la Mer, la Ville de Dieppe a décidé de remettre à l’honneur les Gens de la Mer, toutes ces personnes qui font vivre l’identité maritime de notre

Jean Duval, qui comptabilise trente-trois années de navigation, s’est vu remettre la Médaille d’honneur des marins du commerce et de la pêche. Enfin, la Médaille du mérite

Grand moment d’émotion

 a Saint-Jacques peut être mise en vaL leur en seulement quelques minutes et de manière très simple. Servie poêlée sur un lit de salade de mâche assaisonnée à l’huile de noix et au vinaigre balsamique avec des cerneaux de noix. Il suffit de faire fondre du beurre salé. Quand le beurre crépite, faire sauter les noix préalablement salées et poivrées de chaque côté. Cuire deux minutes de chaque côté et le tour est joué.

cité. En effet, le dimanche 10 octobre, la Municipalité a organisé une réception au cours de laquelle cinq marins dieppois ont été solennellement distingués. « Un moment symbolique », comme l’a rappelé Sébastien Jumel, maire de Dieppe, pour les cinq récipiendaires retraités. C’est le doyen de la cérémonie, Emile Bouville, ancien patron de pêche aujourd’hui centenaire, qui a reçu la première distinction avec la Médaille d’honneur de la Ville de Dieppe remise par Sébastien Jumel lui-même. Ensuite,

pour les cinq marins dieppois honorés.

maritime a été attribuée à Michel Formentin, André Hamel et Gérard Noël respectivement ancien patron de pêche aux quarante-trois années de navigation, ancien mécanicien dans la marine marchande qui a parcouru plus de soixante fois le tour de la Terre et exchef mécanicien à l’activité syndicale et associative reconnue. La réception fut émouvante et empreinte de fierté pour ces marins qui contribuent à écrire l’histoire, le présent et le futur de la ville aux quatre ports.

Le tour de main de “Kiki” pour décortiquer les coquilles  aria-Christina Maret, l’épouse d’Eric Maret, vend la pêche du P’tit Idéfix aux BarM rières. Surnommée “Kiki”, elle nous livre la technique pour décortiquer les coquilles. Pour ouvrir la coquille, prendre le fond bombé dans le creux de la main. Insérer le couteau à l’intérieur de la coquille et racler sur la partie supérieure, du côté plat, pour séparer les deux morceaux. Retirer la barbe située au-dessus de la coquille. Avec la pointe du couteau, couper à la limite de l’estomac puis gratter le fond de la coquille pour détacher la noix. Avec un peu d’entraînement, vous viendrez peut-être à bout de 5 kg de coquilles entières en une dizaine de minutes. Sinon, sachez que “Kiki”, Maud et les autres vendeuses des Barrières vous les décortiquent à l’œil.

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Rubrique publiée conformément à la loi n° 2002-276 relative à la démocratie de proximité. Les propos tenus dans les colonnes de cette rubrique n’engagent que leurs auteurs.

Expression des groupes politiques du Conseil municipal

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Groupe des élus Communistes et Républicains

Groupe des élus Socialistes et de la Société Civile

Groupe des élus Verts et Ouverts

Groupe des élus Dieppe Ensemble

Le budget 2011 se prépare dans un contexte de crise économique et sociale, d’asphyxie des collectivités par l’État et dans le cadre d’une fragilité financière de la Ville de Dieppe. La région dieppoise est fortement touchée avec un taux de chômage qui atteint 10,6 %, soit 8 081 demandeurs d’emplois. C’est considérable. Les incertitudes après la suppression de la taxe professionnelle, la fin annoncée des financements croisés entre l’Etat, la Région, le Département, la réforme des collectivités locales, la modification des principes de coopération intercommunale laissent craindre une période d’austérité des collectivités locales. Nous avons dénoncé les erreurs commises, par la municipalité précédente de droite, en matière d’investissements des années 2005 à 2007, qui pèsent pour plus d’un tiers dans l’encours total de la dette : la station balnéaire, le parking de la plage, la salle des congrès : des équipements à vocation d’agglomération mais portés et financés par la seule Ville de Dieppe Dans ce contexte, les orientations stratégiques pour le budget 2011 sont :

Le Débat d’orientation budgétaire, première étape de la préparation du budget 2011, doit favoriser la démarche de réflexion indispensable à la mise en œuvre du programme municipal dans un contexte marqué par de fortes incertitudes.

Marée rouge en Hongrie ; marée noire dans le golfe du Mexique, inondations au Pakistan, incendies en Russie, on ne compte plus le nombre de catastrophes écologiques et climatiques qui mettent en péril notre environnement déjà ô combien fragile. À qui devons-nous toutes ces catastrophes ?

Le spectacle que nous donnent les responsables socialistes et communistes de la région de Dieppe depuis l’annonce de l’abandon du projet Uralchem est affligeant.

 la poursuite de la maîtrise des réductions et de la réorientation des dépenses de fonctionnement.  un programme de cessions immobilières dont les produits seront reportés sur des projets d’investissements prioritaires.  le transfert vers l’agglomération de services ou d'équipements entrant dans ses compétences en matière culturelle, sportive… ainsi que le traitement des ordures ménagères, pour une intercommunalité dynamique.  le plan pluriannuel d’investissements qui accompagnera ceux de l’Anru au Val Druel et à Neuville, ainsi que la prolongation des enveloppes de maintenance dans les quartiers (voirie, écoles, bâtiments…) C’est en fonction du résultat de ce travail, dans ce contexte, que la Municipalité prendra la mesure des conditions d’établissement de l’équilibre budgétaire tout en répondant aux besoins de la population.

Si la Dotation de solidarité urbaine augmente de 6 % pour les communes les plus défavorisées, la réforme de la taxe professionnelle impose une diminution des recettes prévisionnelles de l’ordre de 11 %. S’y ajoutent la remise en cause de la clause générale de compétence et la fin des financements croisés dans le projet de réforme des collectivités territoriales, la crise économique qui frappe l’agglomération dieppoise, des capacités financières réduites et un endettement liés à des investissements antérieurs mal appréhendés. Dans ce contexte, l’intercommunalité doit être une nouvelle dynamique pour la ville de Dieppe comme pour les habitants de Dieppe Maritime. Elle permettrait l’effet “gagnant-gagnant” avec le renforcement d’une Dotation globale de fonctionnement pour la Communauté d’agglomération et pour la Ville de Dieppe, une nouvelle organisation de ses charges centrée sur une politique de proximité. Les orientations proposées pour un transfert de la compétence “Déchets” vont dans ce sens avec dès 2011 d’une réduction substantielle des coûts, et même la possibilité d’un gain de DGF de l’ordre de 700 000 € ! Dans le cadre du développement d’une politique communautaire à l’échelle de l’Agglomération, la politique municipale se retrouvera centrée sur la gestion urbaine de proximité et le cadre de vie. Nous devons rechercher de nouvelles recettes, achever la réorganisation des services, poursuivre le conventionnement des associations, favoriser les partenariats et projets avec les différents acteurs économiques. La crise économique oblige à des résultats sans recours à la fiscalité, sans perdre l’ambition du développement de notre ville et de servir au mieux ses habitants. Le défi est immense, mais n’entame en rien notre détermination.

Au profit, à cette course effrénée vers plus de productivité, plus de rentabilité, quitte à risquer la vie de millier de personnes, quitte à rayer de la carte des surfaces entières du globe. Le 18 novembre prochain, la municipalité organise un grand débat sur les orientations économiques que la Ville doit prendre. Dans le cadre de ce débat, le groupe des Verts dira une fois de plus non à des projets qui comme Uralchem ou l’EPR, peuvent impacter durablement l’environnement des Dieppois en leur faisant courir des risques incalculables tant sur le plan sanitaire que technologique. Les Verts se prononceront encore une fois en faveur d’un modèle économique respectueux à la fois des hommes et de leur environnement. Dans cette perspective, ils se prononceront en faveur de la création d’outils équitables qui permettent de drainer l’épargne locale et régionale au profit d’investissement industriels et touristiques locaux. Ils demanderont à ce que soient mis en œuvre au profit des artisans et des industriels du bassin dieppois des outils qui leur permettent de se regrouper, de coopérer afin de pouvoir postuler aux marchés publics locaux, marchés pour lesquels ils sont malheureusement encore trop souvent exclus. Ils demanderont à ce que de véritables filières dans le domaine de la pêche, du maraîchage, soient créées pour que, notamment les enfants des écoles, mais aussi toute la population puissent bénéficier de repas issus de produits locaux. Ils demanderont enfin à ce que l’ensemble des collectivités locales (municipalité, agglomération, conseil général et régional) travaillent enfin dans le même sens et non pas au profit de mandats électoraux de tel ou tel édile.

Déclarations publiques assassines, mises en cause personnelles, portes claquées à l’Agglo… Ils ont fait de Dieppe le terrain de leurs petites ambitions politiques et partisanes. Aujourd’hui, la majorité municipale est fictive. Le sort de Dieppe et des Dieppois semble bien loin de leurs préoccupations. Dieppe, son agglomération et son port ne peuvent s’accommoder des luttes entre socialistes et communistes au pouvoir. Si ces politiques dieppois qui se disent “en responsabilité” ne se supportent plus, qu’ils laissent la place au lieu de s’accrocher à une écharpe, à une présidence ou à une indemnité ! Dieppe a besoin d’unité et de rassemblement. La ville de Dieppe a besoin d’élus qui pensent d’abord à l’intérêt général et au bien commun plutôt qu’aux intérêts partisans et particuliers de leur petite boutique politique. Le Port de Dieppe a besoin d’une action volontariste tournée vers la recherche de nouveaux trafics et la définition d’une nouvelle Charte Villeport. L’Agglomération Dieppe-Maritime a un besoin impératif de s’étendre pour faire face aux défis de son développement industriel et portuaire (arrivée de l’EPR, projets éoliens offshore…), d’un leadership ambitieux pour le territoire et d’une ville centre constructive et ouverte au dialogue. C’est tout le sens de l’engagement des élus de Dieppe-Ensemble.

Préserver la situation financière de la Ville

Groupe des élus Centristes Le dossier Uralchem ayant échoué, il est grand temps de travailler sur le devenir de la zone Dieppe Sud. Nous avons cru comprendre, lors du dernier conseil, que le Maire réunirait un Conseil Municipal public afin de donner une vision stratégique claire du devenir de notre ville, en concertation avec sa population.

Erreur ! le “conseil exceptionnel” annoncé pour le 14 septembre est repoussé en novembre, mois sans conseil municipal, et il n’est à ce jour aucunement question de quelque concertation préalable ni d’organisation de commission de travail. Mais soyons réalistes ! Le développement de Dieppe doit passer par le développement de projets privés et non par un bricolage qui consisterait à déplacer des emplois déjà existants d’une zone à l’autre. Les Dieppois ne peuvent et ne veulent plus supporter des charges de structures de plus en plus lourdes et des impôts à la limite du racket. Les collectivités locales doivent comprendre qu’il est impératif de se mettre au régime. On ne peut continuer d’imposer à l’État ce que l’on est incapable de s’imposer. Le débat sur le budget s’ouvre et le Nouveau Centre sera plus que vigilant sur l’utilisation de fonds publics ponctionnés aux Dieppois.

vie municipale

L’opposition, dans l’attente d’une telle concertation, doit être consultée et appelée à travailler en commissions spécifiques afin d’apporter des propositions concrètes.

Dans ses orientations budgétaires préalables au vote du budget 2011, la Municipalité a expliqué vouloir activer différents leviers pour faire face aux contraintes financières nationales et locales.

L

ors de sa présentation du débat d’orientation budgétaire devant le Conseil municipal, le 21 octobre, Marie-Catherine Gaillard, adjointe au maire en charge des Finances, a exposé l’environnement qui entoure la préparation du budget 2011 et donné les lignes directrices de ce budget primitif, qui sera soumis au vote de l’assemblée communale le 16 décembre prochain. L’élue aux Finances a d’abord brossé le contexte national : une crise économique qui perdure et produit ses effets sur Dieppe au niveau social, mais aussi une « rigueur tous azimuts en direction des citoyens et des collectivités », lisible à travers le projet de Loi de finances gouvernemental pour l’année qui vient, avec pour effet une baisse globale des dotations de l’État. Elle a aussi balayé les contraintes liées à l’environnement local, y compris la fragilité structurelle des finances de la Ville. « Les erreurs stratégiques d’investissement des années 2005 à 2007 pèsent pour plus d’un tiers dans l’encours total de la dette, rappelle l’élue. La station balnéaire, le parking de la plage et la salle des Congrès sont des équipements à vocation d’agglomération qui sont portés par la seule Ville de Dieppe, d’où un endettement par habitant 20 % supérieur à la moyenne des villes de taille équivalente ». En tenant compte de ces éléments, la Municipalité souhaite poursuivre l’année prochaine ses efforts de rationalisation des dépenses de fonctionnement des services. « Dépenser mieux, autrement, en ayant le souci de l’amélioration de la dépense publique, comme nous l’avons déjà fait dernièrement sur le plan de l’exploitation thermique des bâtiments », image Sébastien Jumel. La Ville a aussi engagé un programme pluriannuel de cessions qui a pour vocation d’optimiser la gestion du patrimoine communal et de financer les projets d’investissement identifiés comme prioritaires.

« Il s’agit de vendre ce qui n’a plus d’utilité sociale pour mieux entretenir ce qui est indispensable », précise le Maire. À l’image des travaux menés sur les bâtiments scolaires et sur la voirie. Agir sur le levier de l’intercommunalité est un autre chantier qui sera poursuivi en 2011, afin de dégager des marges de manœuvre pour la Ville. De même, la Municipalité souhaite élaborer un plan pluriannuel d’investissement, dont le but est de dégager une vision de long terme au service de projets d’investissements ambitieux. Tout ceci en sachant que l’analyse financière prospective du Cabinet conseil KPMG suggère, pour éviter une situation d’impasse budgétaire et préserver la situation financière de la Ville à long

17

L'année 2011 verra s'accélérer le programme de travaux prévu dans le cadre du renouvellement urbain, tant sur Neuville qu'au Val Druel.. terme, de limiter l’évolution des charges à caractère général hors personnel à 1 % par an en moyenne sur quatre ans, de maîtriser l’évolution des charges de personnel à 1 % par an en moyenne sur 4 ans, de fixer une enveloppe d’investissements de 8 millions par an en dépenses, et d’équilibrer le service Déchets avec la TEOM et la redevance spéciale.

Jean-Luc Bonnechère, nouveau directeur général des services Jean-Luc Bonnechère sera le nouveau directeur général des services de la Ville de Dieppe à compter du 1er décembre. Âgé de cinquante-sept ans, il a été recruté au regard de ses compétences, son expérience et sa capacité à mettre en œuvre le projet d’administration municipale.

régions Nord-Pas-de-Calais et Picardie à la Caisse des dépôts et des consignations de 1990 à 1993, il a dirigé en qualité de chef de projet la mise en place du contrat d’agglomération du Val de Sambre. En 1996, Jean-Luc Bonnechère devient directeur

2

espace urbain

vie municipale

Le nouveau DGS de la Ville prendra ses fonctions le 1er décembre prochain.

Repères

18 Jean-Luc Bonnechère va apporter son expérience à la tête de l'administration municipale.

 hef du projet de rapprochement C des services de santé au travail du Hainaut-Cambrésis (59) depuis septembre 2008, Jean-Luc Bonnechère est titulaire d’une maîtrise de droit public et a débuté sa carrière dans les collectivités territoriales en 1979. En 1982, il devient secrétaire général de la Ville d’Aulnoye-Aymerie et en prend en outre la direction de la société d’économie mixte d’aménagement en 1987. A près avoir assuré l’accompagnement des dispositifs de politique de la ville dans les

général de la communauté de communes du Val de Sambre avant d’être nommé directeur général des services de la communauté d’agglomération de Maubeuge/Val de Sambre (105 000 habitants) en 2011, se forgeant ainsi une solide expérience de l’intercommunalité et du développement économique. Jusqu’en 2008, il a ainsi traité des dossiers importants comme la reprise en gestion d’une usine d’incinération ou la construction d’un complexe aquatique.

Une voie bus est aménagée en site propre pour rejoindre la gare par le quai Bérigny directement depuis le quai Duquesne. Cette voie réservée aux bus remonte ensuite le bd Clémenceau jusqu’à l’allée Mitterrand pour rejoindre le boulevard de Gaulle. 1 Un “cédez le passage” est instauré à l’angle du quai Bérigny pour les conducteurs qui se dirigent vers le boulevard de Gaulle pour donner la priorité aux bus. 2 Un quai bus aux normes PMR (personnes à mobilité réduite) est aménagé bd Clémenceau, face à la gare. Un autre est créé bd Foch, devant l’Hôtel de Ville, en remplacement de celui qui était situé rue Thiers. 3 L’allée FrançoisMitterrand, précédemment ouverte à la circulation dans le sens bd de Gaulle/bd Clémenceau, est transformée en voie bus dans le sens bd Clémenceau/ bd de Gaulle

4 Un feu tricolore est installé au bout de l’allée François-Mitterrand pour permettre l’insertion des bus dans le trafic vers le boulevard de Gaulle. 5 Sur le boulevard Clémenceau, les places de stationnement le long du bâtiment de la Caf sont supprimées pour des raisons de sécurité. De nouveaux emplacements sont en revanche créés sur le parking situé devant la médiathèque, à hauteur de la précédente sortie vers le quai Bérigny, qui est supprimée. 6 L’entrée vers le parking situé devant la médiathèque Jean-Renoir est maintenue, avec toutefois une priorité pour les bus arrivant en face, sur la voie qui leur est réservée 7 Les deux places de stationnement GIC-GIG supprimées le long du boulevard Clémenceau sont recréées à l’entrée de l’allée François-Mitterrand.

S

BU

4

1

BUS

3 Centre Jean Renoir

BUS

Mairie

BUS

Parc François Mitterand

5 3

5

BUS

BUS

5

6

2 TAXIS

7

TAXIS

Les bus s’éclaircissent la voie

Gare SNCF

La réorganisation du réseau de transport urbain va profondément modifier, dès janvier, le plan de circulation autour de l’îlot Bérigny.

F

aire passer les bus du réseau de transport urbain par la gare sur leur trajet aller et retour pour faciliter l’utilisation par les usagers des différents modes de transport, tel est l’objectif des transformations apportées au plan de circulation autour de l’îlot Bérigny. Pour Daniel Lefebvre, vice-président en charge des Transports à l’Agglo, il s'agit «  d’encourager davantage l’usage des transports en commun, en facilitant l’accès au réseau Stadibus pour les usagers des gares SNCF et routière ». En clair, aujourd’hui, le voyageur qui arrive à la gare par le train doit, s’il veut se rendre en bus à Janval, aller à l’arrêt CCI situé bd du Général de Gaulle. À l’issue des travaux,

c’est-à-dire début janvier, il pourra prendre la ligne de bus qu’il désire juste à la sortie de la gare. Pour cela, les bus doivent “remonter” le quai Bérigny et le boulevard Clémenceau avant de rejoindre le boulevard de Gaulle via l’allée Mitterrand. Les travaux consistent donc à créer une voie bus en site propre autour de l’îlot Bérigny, où se trouvent la médiathèque, des bâtiments administratifs et le parc Mitterrand. Cette voie réservée aux bus est aménagée sur une voie de circulation existante, d’où quelques modifications du schéma de circulation au niveau des trois boulevards qui ceinturent ce périmètre, mais aussi de l’allée Mitterrand (voir ci-dessus). Financés par l'agglo DieppeMaritime, organisatrice des

transports urbains, et réalisés par la Ville de Dieppe, ces travaux avoisinent 600 000 euros. Lancés fin octobre, ils doivent s'achever mi-décembre avec d’emblée des changements sur le plan de la circulation.

A partir de janvier 2010, après l'aménagement d'une voie en site propre autour de l'îlot Bérigny, les bus desserviront la gare dans les deux sens.

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Renouvellement urbain : à pied d’œuvre en coulisses

espace urbain

L’Assistance à maîtrise d’ouvrage pour le renouvellement urbain de Neuville et du Val Druel est à pied d’œuvre. Son rôle ? Organiser et suivre les opérations de l’Anru.

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L

a mécanique du renouvellement urbain de Neuville et du Val Druel se met en branle. Dans la foulée de la signature de la convention partenariale pour la mise en œuvre du projet de rénovation urbaine de Dieppe, intervenue le 18 juin dernier, une équipe d’Assistance à maîtrise d’ouvrage a été recrutée. Cette AMO, dont la mission commandée par la Ville via la Semad a débuté le 1er septembre, est composée de quatre personnes aux missions complémentaires (voir ci-contre). Elle est dirigée par Bernard Fargeot, responsable du pôle Renouvellement urbain à la Semad, dont le rôle consiste à « accompagner la Ville dans la mise en œuvre opérationnelle » de cet ambitieux programme

d’aménagement et de rénovation urbaine. « Dans un premier temps, nous mettons en place les outils d’organisation, explique-t-il. Ensuite, il s’agira d’encadrer les opérations, depuis le phasage jusqu’au suivi des chantiers en passant par le choix des maîtres d’œuvre (architectes, bureaux d’études, ndlr), la préparation des appels d’offre, le choix des entreprises… Nous intégrons également un volet concertation avec les habitants ». En coulisses, un nouveau départ pour le marathon du renouvellement urbain est donc donné. « C’est un programme dense et compliqué avec deux sites, des opérations déjà lancées, des partenaires multiples, beaucoup d’équipements et d’aménagements publics et des délais incompressibles, mais utiles pour bien

préparer les chantiers, prévient Bernard Fargeot. De bonnes études et un phasage cohérent sont des conditions pour la réussite de l’opération ! » Autrement

dit, le passage à la réalisation n’est que la partie visible de l’iceberg.

La Ville vend trois maisons et un terrain L a Ville de Dieppe met en vente quatre biens communaux, dans le cadre d’un programme pluriannuel de cessions. Trois maisons d’habitation et un terrain constructible sont mis en vente dans quatre agences immobilières dieppoises. Les offres d’achat sont à déposer, sous pli cacheté, en mairie de Dieppe, à la direction de l’Urbanisme, jusqu'au 1er décembre 2010.

Descriptif des biens maison d’habitation, 1 rue du Général de Gaulle à Neuville, édifiée sur une parcelle de 240 m2, comprenant un sous-sol complet, un RDC divisé en garage-cellier, entrée, cuisine, salle-salon, un 1er étage divisé

en palier, 3 chambres, salle de bains avec WC, et un grenier dans lequel une chambre a été aménagée. maison d’habitation en briques, 26 rue Bonne Nouvelle, édifiée sur une parcelle de 124 m2, comprenant un RDC divisé en 2 pièces, cuisine, WC, cellier, chaufferie, remise, un 1er étage divisé en 2 chambres dont une avec salle de bains, un 2e étage mansardé divisé en 2 chambres. maison d’habitation 7 bis rue Bonne Nouvelle, édifiée sur un terrain d’environ 400 m2, comprenant : un RDC divisé en entrée, séjour, cuisine, arrière-cuisine, un 1er étage divisé en 2 chambres + salle de bains, des combles aménagés en 2 chambres. terrain constructible rue de

la Brasserie, à proximité de la plage et du centre ville ainsi que des équipements scolaires, d’une surface de 104 m2 offrant des possibilités de constructibilité de R+2 à R+2 + combles ou de création de places de parking ou de garages.

Les agences où ces biens sont en vente Stal, 36 rue Saint-Jacques (02 35 82 87 14) Lamy, 12 rue Victor-Hugo (02 35 06 94 30) Join immobilier, 69 rue de la Barre (02 35 83 52 15) Foncia / de la Doucette, 27 rue des Bains (02 35 82 01 34)

repères Bernard Fargeot, responsable du pôle Renouvellement urbain à la Semad, encadre l’équipe d’Assistance à maîtrise d’ouvrage (AMO). Mathilde Selva est chargée de superviser les travaux. Malika Kadari est en charge des relations avec les habitants, de la communication et de la mise en place de la GUP (Gestion urbaine de proximité). Rachel Doré assure le suivi administratif et financier du programme de renouvellement urbain.

L'équipe AMO de l'Anru sur le terrain à Neuville :  Mathilde

Selva, Bernard Fargeot et Malika Kadari (de gauche à droite).

Déchets verts : dernière collecte du 22 au 26 novembre La collecte des déchets verts est assurée une semaine sur deux jusque fin novembre. Cette nouvelle organisation, mise en place en réponse à la demande formulée par les habitants, vise à permettre l’enlèvement des déchets d’entretien des jardins plus tôt et plus tard dans la saison. Le dernier ramassage se déroulera du 22 au 26 novembre. Ensuite, les déchets verts pourront toutefois être déposés à la déchetterie municipale durant les horaires d’ouverture. Calendrier des collectes  8 - 12 novembre  22 - 26 novembre

3 questions à

Dominique Hernandez, architecte paysagiste

« Associer les habitants dans le mouvement du projet »  Vous avez été retenu pour assister la Ville de Dieppe au niveau des aménagements urbains programmés dans le cadre de l’Anru et assurer une cohérence globale entre les différents projets. Plus concrètement, quelle est la nature de votre mission ? « La réussite d’une opération d’aménagement urbain dépend principalement de sa qualité urbaine, paysagère et environnementale. Dans cette perspective, nous apporterons donc notre regard de paysagistes, soit directement comme concepteurs de projet, soit comme conseils préalablement aux appels d’offres. Mais cette réussite est aussi conditionnée à la manière dont les réalisations répondent aux attentes des habitants ».  Justement, comment envisagezvous de procéder sur ce plan ? « Outre la collaboration classique impliquant les partenaires de ce type de programme, nous souhaitons associer les habitants dans le mouvement du projet. Si nous sommes dans un premier temps dans une phase de

Dominique Hernandez, du cabinet d'architectes Paysage et lumière

en phase de repérage dans le parc paysager de Neuville.

diagnostic et de recueil de données, nous allons positionner ce travail de concertation le plus en amont possible afin que le vécu et les attentes nourrissent le projet. À nos yeux, les commerçants, les enseignants, les travailleurs sociaux… sont des relais importants et nous pourrions rapidement les solliciter ».

 Paysage et lumière, le nom de votre cabinet, signifie-t-il que vous allez aussi prendre en compte le traitement de l’éclairage ? « C’est en effet une des particularités de notre agence ! Tout en tenant compte de la manière dont sont vécus les espaces, de leurs usages, nous sommes en mesure de travailler l’image nocturne du site dès le début de la conception et d’en souligner, de nuit, le projet diurne ».

Toilettes gratuites et plus accessibles Deux nouveaux sanitaires publics gratuits et accessibles aux personnes en situation de handicap (personnes à mobilité réduite, déficientes auditives et visuelles) ont été installés en octobre, place Nationale et Arcades de la Bourse (près de la fontaine), et seront mis en service à la mi-novembre. Ils remplacent les colonnes Morris, louées par la Ville à la société Decaux, qui étaient payantes et non accessibles aux personnes en fauteuil roulant. Ces toilettes autonettoyantes sont ouvertes dans la journée. Des urinoirs attenants aux toilettes sont accessibles 24h sur 24h. Un troisième équipement sanitaire de même type sera installé sur le front de mer courant décembre. La Ville a investi 197 340 euros pour ces trois WC publics. Toutefois, cet investissement sera

récupéré en trois ans, puisque ces achats évitent des frais de location.

La Ville a fait l'acquisition de nouveaux sanitaires publics au lieu de les louer. Cet

investissement présente un double avantage. Du point de vue des finances communales, il sera rentabilisé en trois ans. Pour les usagers, ces toilettes seront gratuites.

Des sacs à déjections canines en libreservice en ville

Va-t-on enfin vers la fin des déjections canines sur les trottoirs ? Dans le cadre de son action en faveur de la propreté, la Ville a investi dans une dizaine de “toutounets”, ces distributeurs de sacs permettant aux propriétaires de chiens de ramasser les déjections de leur compagnon à quatre pattes. Ces distributeurs de sacs plastiques en libre-service sont situés à des endroits à fort trafic canin comme les églises Saint-Jacques, Saint-Rémy, Notre-Dame de Bonsecours et Notre-Dame des Grèves, les Tourelles, le pontpromenade, l’esplanade du Château, la pelouse Est et la rue Guerrier. à noter que des sacs similaires sont déjà mis à disposition, gratuitement, chez certains commerçants et vétérinaires ainsi que dans plusieurs structures municipales : mairies, service communication, police municipale, services techniques. L’installation des toutounets et le stock de sacs (80 000 par an) coûtent respectivement près de 10 000 et 3 000 euros à la Ville. Ce dispositif a donc pour but d’inciter les propriétaires de chien à plus de civilité et d’éviter aux policiers municipaux de délivrer à ceux qui seraient encore réfractaires au ramassage, une amende de 11 euros.

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développement durable

Le traitement des déchets

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“Attentif aux conséquences sociales”

Plutôt que de maintenir en activité une usine d’incinération des ordures ménagères sous-exploitée et coûteuse, la Ville de Dieppe saisit l’occasion de l’échéance du contrat d’exploitation pour s’orienter vers une solution moins onéreuse, en envisageant d'adhérer au Smédar. Pourquoi ? Comment ? Avec quelles conséquences ? Journal de bord répond à ces questions.

Sébastien Jumel   maire de Dieppe

 Pourquoi la Ville a-t-elle décidé de fermer son usine d’incinération des ordures ménagères en 2011 ?

« En tant que maire, ma préoccupation quotidienne est de consolider et développer l’emploi sur notre territoire. C’est ce qui guide mon action auprès des salariés et des acteurs économiques de la région dieppoise. Alors évidemment, je n’imagine pas que la fermeture de l’usine d’incinération puisse engendrer des pertes d’emploi. Je serai donc, quel que soit le cas de figure, très attentif aux conséquences sociales de la décision qui sera prise au sujet de cet équipement. Je créerai les conditions, en lien avec nos partenaires sur cet important dossier, pour que des solutions soient trouvées pour les salariés du site, afin qu’aucun d’entre eux ne reste sur le bord de la route ».

La décision de la Municipalité s’appuie principalement sur des motivations économiques. D’une part, l’UIOM est sous-exploitée : en 2009, seulement 17 600 tonnes de déchets – dont 15 302 tonnes d’ordures ménagères produites par les Dieppois – y ont été incinérées, alors qu’elle dispose d’une capacité de 30 000 tonnes. Les charges fixes n’étant réparties que sur la moitié du tonnage potentiel, le coût d’incinération à la tonne qui en résulte est particulièrement élevé. Autre constat : la quantité de déchets à incinérer ne cesse de diminuer… en raison du développement du tri sélectif des déchets. La Ville envisage donc d’adhérer au Smédar (Syndicat mixte d’élimination des déchets de l’arrondissement de Rouen) pour assurer le traitement de ses déchets après la fermeture de l’UIOM. Des négociations en ce sens ont été engagées.

Pourquoi le maintien en activité de l’UIOM de Dieppe n’est-il pas réaliste ?

Le Plan départemental d’élimination des déchets adopté en mars dernier, qui fixe pour les dix années à venir les grands objectifs de prévention et de gestion durable des déchets ménagers, conditionne l'autorisation de fonctionnement de l’usine dieppoise au traitement de 30 000 tonnes de déchets par an ainsi qu’à la valorisation énergétique de la chaleur produite par l’incinération. Or, une consultation lancée fin 2009 auprès des

communes de Dieppe-Maritime pour augmenter les tonnages incinérés a mis en évidence le manque d’attractivité des coûts actuels de l’UIOM de Dieppe. Pour mémoire, trois communes de l’Agglo, dont les apports représentaient 1 437 tonnes d’ordures ménagères en 2009, ont choisi de ne pas reconduire leur marché avec la Ville de Dieppe en 2010. Qui plus est, le potentiel de déchets de l’ensemble des communes de Dieppe-Maritime n’est lui-même pas suffisant pour atteindre les 30 000 tonnes. Il faudrait donc trouver ailleurs des déchets à traiter. Problème : les démarches engagées en ce sens jusqu'à maintenant n'ont pu aboutir.

 Pourquoi Dieppe envisaget-elle d’adhérer au Smédar ?

Le Plan départemental d’élimination des déchets prévoyait comme solution de repli le détournement vers un autre centre de traitement. Hormis Dieppe, il n’en existe que d e u x e n S e i n e - M a r i t i m e  : Le Havre et Rouen. Le site de Rouen, le plus proche, est en capacité d’accueillir nos déchets car il dispose d’une capacité de 325 000 tonnes, avec un vide de four de 30 000 tonnes, ce qui permettrait d’offrir des coûts de traitement intéressants. Une autre option aurait été l’enfouissement des déchets dieppois, une solution que la Ville écarte car elle ne

dieppois en huit questions s’inscrit pas dans une logique de développement durable.

Quel serait l’impact finan-

cier de cette décision pour la Ville de Dieppe ?

D’abord, l’adhésion au Smédar permettrait d’apurer la dette liée à la mise en conformité de l’usine

d’incontournables investissements, puisque de nouvelles et coûteuses mises aux normes de l’usine sont actuellement à envisager.

Quel serait le calendrier de mise en œuvre ?

Le contrat d’exploitation de l’UIOM confié par la Ville à la société Inova arrive à échéance le 30 juin 2011. En fonction de l’avancement du dossier, la nouvelle organisation pourrait se mettre en place entre avril et juillet 2011. Pas de changement au niveau de la collecte des ordures ménagères : les camions de ramassage de la Ville continueraient de décharger leurs bennes dans la trémie de l’UIOM. Seulement, le grappin ne déposerait plus les déchets dans les fours, mais dans des remorques acheminées par camion jusqu’à Rouen, à raison de deux camions par jour.

Quel impact sur l’environnement peut-on en attendre ?

Avec les seules ordures ménagères des Dieppois, l'UIOM

tourne à mi-régime, d'où des coûts de traitement à la tonne trop élevés.

réalisée en 2005 – qui se traduit par une annuité de 581 477 euros – alors que les emprunts contractés à cette époque auraient pesé dans le budget général jusqu’en 2021. Ensuite, le prix de revient à la tonne de l’élimination des déchets des Dieppois pourrait fortement diminuer. Du coup, les recettes de la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) et de la Redevance spéciale devraient équilibrer les dépenses liées à la collecte et au traitement des déchets, alors qu’actuellement le budget général de la Ville supporte le déficit du service. Enfin, l’option retenue épargnerait à l’avenir à la Ville

réduira nos dépenses. Enfin, la fermeture de l’UIOM de Dieppe signifie aussi la disparition des nuisances ressenties par les habitants des communes de MartinÉglise et de Rouxmesnil.

Le transport des déchets serait au départ assuré par la route, mais la mise en place d’un transport par voie ferroviaire ou maritime pourrait ensuite être envisagé. Les effets sur l’environnement sont par ailleurs plutôt positifs. Actuellement, le fonctionnement à marche réduite des fours de l’UIOM de Dieppe est gourmand en fioul, alors qu’avec l’apport des déchets des Dieppois, le Smédar tournerait quasiment à plein régime. De plus, son usine d’incinération produit de l’électricité par cogénération et la revend à EDF. Le syndicat étudie aussi le développement d’un réseau de chauffage urbain. Autre argument de poids : le Smédar pourrait mettre trois ambassadeurs du tri à la disposition de Dieppe pour améliorer le tri sélectif. Ainsi, contrairement à aujourd’hui, plus on sera efficace dans le domaine du tri et du recyclage des déchets, plus on

point de vue de l’élu

Eric Tavernier adjoint au maire chargé du Développement durable

Que deviendra l’usine d’incinération de Dieppe ?

L’adhésion de la Ville de Dieppe au Smédar implique le transfert à celui-ci de l’actif et du passif de l’UIOM. Autrement dit, le Smedar propriétaire de l’usine et prendrait à sa charge la dette liée aux mises en conformité. Il financerait le démantèlement des installations existantes, la dépollution du site ainsi que l’aménagement d’un quai de transfert des déchets.

Cette décision facilitera-telle le transfert de la compétence Déchets à l’Agglo ?

C’est aussi l’enjeu de cette option. Une fois le problème du coût de traitement des déchets solutionné et le budget du service Déchets équilibré, le terrain sera dégagé pour discuter du transfert de la compétence Déchets à l’Agglo. Celui-ci pourrait être envisagé pour janvier 2012. Il permettrait au passage à Dieppe-Maritime d’augmenter d’environ 700 000 euros par an la Dotation globale de fonctionnement (DGF) perçue de l’État. Cette recette supplémentaire pourrait alors être réinvestie sur le territoire de l’Agglo, dans des domaines comme la culture ou le sport.

« En raison d’un gisement de déchets insuffisant et de coûts prohibitifs, le maintien en activité de l’usine d’incinération n’est plus envisageable. C’était possible en 2005, et c’était le sens du vote de la Gauche, alors minoritaire au Conseil municipal, lorsqu’elle avait rejoint le vote d’E. Leveau. A l’époque, il fallait profiter de la fermeture de l’usine du Tréport pour capter des tonnages. Mais par la suite, M. Leveau a refusé de relancer le syndicat intercommunal pour réussir cette opération. Or, l’usine n’est viable que si elle ne tourne à pleine charge. L'étude sur le transfert menée par la Ville et l’Agglo montre que le coût de traitement à la tonne est trop élevé pour attirer les autres communes. En faisant le choix du Smédar, nous pouvons envisager une baisse de ce coût, et la Ville, par des choix stratégiques, deviendrait moteur dans le processus de transfert de la compétence Déchets. Désendetter la Ville, équilibrer financièrement le fonctionnement du service Déchets et créer les conditions du transfert à l’Agglo avec à la clé des recettes supplémentaires, j’appelle ça de la gestion. Aujourd’hui, nous rattrapons les erreurs du passé sans compromettre l’avenir. »

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Les échos de l’énergie

développement durable

Faire bouillir sans faire chauffer la planète Les gestes quotidiens de chacun ont une influence sur l’environnement. Et aussi basique que cela puisse paraître, porter une casserole d’eau à ébullition peut avoir un impact plus ou moins important sur la consommation d’énergie. Voici donc quelques conseils pour ne pas mettre notre planète en surchauffe.  Adapter la taille du brûleur (ou de la plaque chauffante) à celle du récipient : le diamètre du brûleur doit être légèrement inférieur à celui du récipient (3/4 idéalement).  Adapter la taille du récipient au volume des aliments et utiliser un couvercle. L’eau nécessite énormément d’énergie pour se réchauffer. Il est donc inutile, long et coûteux, de faire bouillir 1 litre d’eau pour faire cuire deux œufs.

 Utiliser un couvercle permet de diviser par quatre la quantité d’énergie nécessaire.  Inutile de cuire à gros bouillons. Cette méthode n’accélère pas la cuisson puisque la température de l’eau ne dépasse pas 100 °C.  Couper l’alimentation des plaques électriques chauffantes, si elles ne sont pas à induction, peu avant la fin de cuisson. La chaleur résiduelle est alors suffisante pour terminer la cuisson.  Profiter d’une plaque de cuisson, si elle n’est pas à induction, ou d’un four chauds pour cuire, réchauffer ou décongeler autre chose.  Pour la cuisson des légumes, préférer la cuisson à la vapeur. Ils cuisent plus rapidement tout en préservant la saveur des aliments.

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Quiz développement durable Répondez à ce quiz et envoyez votre bulletin de participation avant le 22 novembre au service communication, 24 rue des Maillots, 76200 Dieppe. Le gagnant tiré au sort parmi les bonnes réponses recevra un composteur ou une poubelle à double bac. 1 - Utiliser un couvercle pour faire bouillir une casserole d’eau permet de réduire la consommation d’énergie nécessaire par : 2 4 8 2 - Cuire des pâtes à gros bouillon permet de les cuire plus rapidement. vrai faux 3 - Les légumes cuisent plus rapidement dans l’eau bouillante ou à la vapeur ? dans l’eau bouillante à la vapeur Nom Prénom  Adresse    Tél.  Le gagnant du quiz du mois dernier est Michel Locq de Dieppe. Les bonnes réponses étaient : 1 -Oui. 2 - Vrai. 3 -Oui.

Un salon sur le thème “Énergie et Habitat” est programmé les 6 et 7 novembre. Les habitants de l’Agglo sont invités à tendre l’oreille aux “échos de l’énergie” les 6 et 7 novembre, de 10h à 18h. Piloté par Dieppe-Maritime et soutenu par la Ville de Dieppe, le salon organisé à la salle des

Congrès de Dieppe vise, par le biais de stands, conférences et expos, à sensibiliser les habitants du territoire au respect de l’environnement et aux économies d’énergie dans le domaine de l’habitat. M atériaux et techniques d’isolation, mais aussi systèmes de chauffage,

construction à ossature bois, solutions de rénovation, récupération d’eau de pluie… autant de sujets qui seront abordés au cours de ce weekend, durant lequel il sera possible de consulter la performance de son logement en termes d’isolation. Les résultats de la thermographie aérienne réalisée en début d’année permettent en effet de visualiser les déperditions de chaleur par les toitures. Comme à l’espace Info Énergie de l’agglo DieppeMaritime, ouvert en septembre au 56 quai Duquesne, des ingénieurs thermiciens distilleront des conseils pour réduire votre facture énergétique et vous orienter si vous souhaitez engager des travaux d’isolation ou de rénovation de votre logement. Ils pourront aussi vous informer sur les aides auxquelles vous pouvez prétendre. Il faut toutefois savoir que le crédit d’impôt sur le développement durable sera raboté de 10 % à compter du 1er janvier 2011 (lire ci-dessous).

Éclairage

La fiscalité verte rabotée L e crédit d’impôt sur le développement durable figure sur la liste des niches fiscales qui vont être rabotées à partir de 2011 “pour réduire le déficit public de la France”. Une mesure paradoxale et en contradiction avec les enjeux environnementaux. C’est pourtant ce qu’a annoncé François Baroin, ministre du Budget, dans le quotidien économique Les Échos en date du 9 septembre. Pour toutes les dépenses engagées à compter du premier janvier 2011, l’ensemble des crédits d’impôt verts devrait donc diminuer de 10 %. Ainsi, les travaux d’isolation

par double vitrage passeraient par exemple de 25 % à 22,5 % et l’aide à l’installation d’un système de pompe à chaleur passerait de 40 à 36 %. Selon le quotidien, le photovoltaïque serait « plus durement touché », le crédit d’impôt destiné à encourager la production d’électricité solaire étant réduit de 50 % à 25 %. Au-delà de l’impact pour les ménages, on peut aussi s’inquiéter des effets sur l’activité économique de la réduction de cette fiscalité verte, dont un des buts est d’inciter à un comportement plus respectueux envers l’environnement.

Les Jardins du partage fructifient De plus en plus beaux, les jardins partagés des Bruyères accueillent de nouveaux passionnés. « Cette année, les citrouilles sont arrivées à temps. Les enfants des Bruyères pourront fêter Halloween dignement », se réjouit Christian Champrenaut, qui se promet de céder quelques légumes pour les festivités d’automne. Le président des Jardins du partage, l’association qui gère les premiers jardins partagés de Dieppe, créés au printemps 2009, est content du chemin parcouru. « Il a fallu défricher ces parcelles. Maintenant, à force de travail, nous récoltons de beaux légumes bio car nous n’utilisons ni engrais ni pesticides. Nous avons eu de belles récoltes de pommes de terre, haricots et tomates, détaille-til. Chacun dans sa parcelle ayant une spécialité ou deux, les légumes sont mis en commun et celui qui se sert l’inscrit sur le cahier ». Une vingtaine de familles participent désormais à la culture du jardin, dont cinq originaires des Bruyères et de la Ferme des hospices arrivées courant juillet et en septembre suite aux réunions de la démocratie locale. Évelyne Mutel, l’une des dernières jardinières témoigne :

De nouveaux jardiniers ont rejoint les Jardins du partage et cultivent en famille ce petit paradis. « ce jardin est un paradis pour les enfants. Ils jouent sous nos yeux plutôt que de rester devant la télévision, et parfois, mettent même la main à la pâte. Alors, quand ils mangeront leurs premiers légumes et leurs premiers fruits, ils les trouveront meilleurs ! »

C’est d’ailleurs l’un des buts des Jardins du partage que de contribuer à enrichir les équilibres familial et alimentaire. Début octobre, un premier bilan de la saison 2010 a été dressé par le bureau de l’association. Ce moment a aussi permis de prendre contact avec

les animateurs de la future épicerie sociale qui s’installera bientôt aux Bruyères. En pratique : Vous souhaitez rejoindre le jardin partagé ? Rendez-vous sur place, rue Camille-Pissarro, ou téléphonez au 02 35 40 39 66.

Un composteur pour Andrée Paon Andrée Paon, gagnante du quiz développement durable du mois de juillet, a reçu un composteur. Ce matériel, qui lui permettra de transformer en compost une partie de ses déchets, lui a été remis par Eric Tavernier, adjoint au maire en charge du Développement durable.

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un sportif / un club Fabrice Friboulet, Académie kempo fight 76

« Je veux être une bibliothèque martiale ! »

sports

Il n’y a pas d’âge pour devenir champion du monde. La preuve avec Fabrice Friboulet, double champion du monde de kempo fight à… 42 ans ! Rencontre avec ce compétiteur-instructeur d’un art martial méconnu.

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À l’AKF76, les entraînements dispensés par Fabrice Friboulet sont durs, mais toujours variés et ludiques. Le club compte près

S ignifiant, selon les traductions, “méthode du poing”, le kempo est un art martial ancestral très complet dans lequel les percussions, projections, saisies et étranglements sont autorisés. Si le kempo comporte plusieurs catégories de combats avec des règlements fluctuants, Fabrice Friboulet est, lui, champion du monde de “knockdown kempo” et de “full-contact kempo” en moins de 75 kg.

Repères

d’une centaine d’adhérents de tout âge (à partir de 5 ans), sexe et niveau, et ne cesse d’attirer de nouveaux adeptes.

Ce Neuvillais a découvert les sports de combat dès l’âge de 13 ans avec la boxe anglaise, mais s’est tourné très vite vers d’autres disciplines, comme le full contact, la boxe thaï, le kick boxing ou le karaté. « J’étais hyperactif, ça m’a permis de me canaliser et de rester dans le droit chemin ! », confie-t-il. Au début des années 1990, les cassettes vidéo de “free fight” sont une révélation pour Fabrice. Spécialisé dans les “strikes” (percussions, ndlr), il comprend alors l’importance du combat au sol dans le kempo fight, sorte de synthèse complète des arts

Éclairage :

martiaux. Et il commence son travail de perfectionnement permanent, qui façonnera au fil des années son style de combat. Sa quête de l’absolu aboutit à un double titre de champion du monde de kempo, décroché en mars 2010 au Portugal. Fabrice n’est pas qu’une bête de compétition. Il est également un entraîneur reconnu et respecté. En septembre 2007, il a ouvert son Académie kempo fight 76 (AKF76) à Neuville, « afin de faire partager aux autres ma passion et mon savoir  ». Ce passage constant entre maître et élève est une forme

d’équilibre pour Fabrice, qui fonctionne telle une bibliothèque : il emprunte les techniques des autres sports de combat puis transmet ses découvertes à ses élèves. « Avant d’enseigner un nouveau geste, je le teste sur moimême. Pour être crédible, un bon professeur doit toujours s’entraîner », souligne-t-il. Respect, rigueur et travail sont ses maîtres-mots d’instructeur. « Quand tu entres dans ma salle, tu signes un contrat moral. Car le kempo n’est pas un sport de voyous ou de barbares, c’est un art martial ! » Et un art de vivre aussi.

Horaires des entraînements  Val Druel (La Grange) : mardi de 20h à 21h30 (enfants), mercredi de 20h à 21h30 (adultes) et vendredi de 20h à 21h30 (enfants)  Neuville (salle Robert Vain) : lundi de 20h à 22h (adultes), mardi de 17h à 18h (enfants – loisirs) et de 19h15 à 21h (adultes), jeudis de 17h à 19h (enfants – loisirs)  Maison des sports : samedi de 14h à 15h30 (adultes) et de 15h30 à 17h (enfants) Contact : 06 35 33 10 06.

Handensemble : une équipe solidaire L e 21 octobre, à l’initiative de Handensemble et sous la conduite de Michel Eude, valides et personnes à mobilité réduite se sont entraînés au hand en fauteuil roulant. Ce rendez-vous mensuel permet d’intégrer des personnes paraplégiques dans l’équipe. Par ailleurs, chaque jeudi de 17h30 à 19h au gymnase Robert Vain, un entraînement a lieu avec des personnes souffrant de déficience intellectuelle légère (de la fondation Albert Jean), et des sportifs du Duc handball.

Gala de catch

L a Wrestling stars organise un gala de catch le 20 novembre à partir de 20h à la Maison des sports. Entrée 8 et 10 euros.

Plaisirs conjugués des papilles et des oreilles au menu des 13 et 14 novembre.

L

a 41e Foire aux harengs et à la coquille programmée les 13 et 14 novembre par le Nouveau comité du Bout du quai s’annonce très festive. Au programme : dégustations de harengs et de Saint-Jacques, vide grenier géant, stands de produits du terroir, musique ou encore jongleries. Par exemple, quatre chanteurs de l’association Ritournelles et manivelles sillonneront la foire et le quartier du Bout du quai pendant les deux jours, orgue de barbarie en main. Et afin d’associer les familles à cet événement festif, une retraite aux flambeaux est prévue. Comme chaque année, de multiples associations dieppoises

participent à l’événement. Parmi elles, la Soupe des bénévoles, Mers et marine, la Gaule

cheminote, le Cercle de voile de Dieppe. À noter aussi qu’au cours du week-end, la Cité de la mer programme des rencontres avec Yannik Nazé, auteur de La pêche au hareng, souvenir de Léon Bénard, patron de drifter. L’entrée au musée maritime sera gratuite pour

du 7 novembre au 7 décembre Pleines Mers Matin haut Coef

Soir haut Coef

Basses Mers Matin haut

les moins de seize ans et de 2 euros pour les adultes.

La recette de base de la Foire aux harengs est immuable, mais connaît toujours le même succès.

EN PRATIQUE : Inscription pour la braderie (5 et 6 € le mètre chez Dieppe Plaisance, quai Henri IV (02 35 06 10 90). Réservations pour le dîner spectacle sous chapiteau (20 €) Aux marins chics, 63 quai Henri IV (02 35 40 03 50).

Repères Samedi 13 novembre  10h, ouverture de la 41e Foire aux harengs et à la coquille Saint-Jacques  14h - 17h, orgue de Barbarie avec le groupe Ritournelles et manivelles  16h30 - 17h30, rassemblement pour la retraite aux flambeaux, parvis de l’église Saint-Rémy  20h, dîner spectacle sous chapiteau, place du Hâble, animation musette. Dimanche 14 novembre  9h - 12h30, concours de pêche organisé par la Gaule cheminote, jetée ouest.  10h, départ de la régate des harengs organisée par le CVD.  14h-17h, spectacle de rue avec les Saltimbanques de l’impossible et chansons de Ritournelles et manivelle

Haute voltige au gymnase Aubertot

Horaires des marées Date

loisirs - animation des quartiers

Une foire aux harengs en chansons

Soir haut

Fondus d’aéromodélisme “indoor”, ils se retrouvent tous les jeudis soir au gymnase Aubertot pour faire voler en intérieur planeurs, hélicos ou avions cacahuètes, ces avions à propulsion élastique. « Cette salle est suffisamment haute de plafond pour nous permettre de réaliser de superbes loopings », commente Guillaume Dodin, démonstration à l’appui. Pour le président du Club modéliste de Dieppe - qui compte également une section de vol en extérieur dont le terrain d’évolution est situé à Aubermesnil-Beaumais – l’aéromodélisme “indoor” permet de voler « par tous les temps et avec un minimum d’investissement matériel ». E t « surtout, explique Thibault Georges, qui pilote depuis sept ans, contrairement aux idées reçues, le vol en intérieur est beaucoup plus technique et plus précis que le vol à l’extérieur. Ici toutes les figures acrobatiques peuvent être poussées à l’extrême et il est même possible de pratiquer des vols en 4 D, c’est-àdire à reculons ».

 n intérieur, les loopings loupés ont E les mêmes conséquences qu’à l’extérieur pour les appareils. Des modèles réduits que les pilotes chouchoutent d’autant plus qu’ils les ont généralement construits euxmêmes. La passion de l’aéromodélisme conjugue en effet pilotage et mécanique. En pratique : les pilotes “indoor” du Club modéliste de Dieppe se réunissent tous les jeudis de 20h à 22h au gymnase Aubertot situé à Neuville. Les cotisations s’échelonnent de 18 à 130 euros en fonction de l’âge et du type de pratique.

Les membres du Club modéliste pilotent leurs avions…depuis la terre.

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Animations gratuites dans les bib’ bibliothèque-ludothèque Le Drakkar  25 novembre (10h - 11h30),  bibliothèque ludothèque CamilleClaudel Raconte-moi une histoire, pour toutes les oreilles à partir de 6 ans  4 novembre (17h) et 2 décembre (17h), bibliothèque Jacques-Prévert  10 novembre (15h30), au Drakkar  26 novembre (17h) et 7 décembre (17h), à Camille-Claudel Jeux, pour les enfants, leurs parents

culture

L e Réseau des bibliothèques ludothèques organise de multiples animations gratuites liées au jeu, au livre et même au cinéma. Pour toutes ces activités à savourer en famille, rendez-vous sur place. Bébés livres, pour les 0 – 3 ans  9 novembre (10h - 11h), bibliothèque Jacques-Prévert  16 novembre (10h - 11h30), Médiathèque Jean-Renoir  18 novembre (9h30 - 11h),

Les animations proposées par le Réseau des bibliothèquesludothèques permettent de

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partager des moments en famille.

et grands-parents (hors vacances scolaires)  à la bibliothèque-ludothèque Camille-Claudel,  pour les plus de 6 ans, le mardi (14h30 - 18h30), le jeudi (16h30 - 18h30) et le samedi (14h – 17h)  pour les bout’chous jusqu’à 6 ans et leur famille, le vendredi (16h30 18h30)  à la bibliothèque Jacques-Prévert, le mercredi de 14h à 17h  au Drakkar  pour tous, le mardi (14h - 18h), le mercredi (10h - 12h et 14h - 18h) et du jeudi au samedi de 15h à 18h. Bébé-jeux, pour les 0 – 3 ans, un temps partagé entre petits et grands  4 novembre (9h30 - 11h) au Drakkar Les petites ludiques, nouveaux jeux à découvrir en famille les samedis  13 novembre (14h30 - 17h), jeux de cartes à Camille-Claudel  27 novembre (15h - 17h30), jeux de casino au Drakkar  4 décembre, jeux d’adresse à Prévert Le petit Cinoch’, pour voir en famille des films d’animation  20 novembre et 11 décembre à 14h30, à Camille Claudel.

Le 19 août 1942 sous le regard des Dieppois Sophie Tabesse-Mallèvre lance une souscription pour l’édition d’un ouvrage consacré au 19 août 1942… vu par les Dieppois. À l’origine d’un précédent travail de mémoire sur la Cité provisoire, Sophie Tabesse-Mallèvre s’est penchée depuis trois ans sur une autre page de l’histoire de Dieppe, le 19 août 1942. Toutefois, l’auteure dieppoise ne s’est pas intéressée à l’Opération Jubilee sous l’aspect militaire. « C’est un devoir de mémoire sur les Dieppois et Dieppoises présents ce jour dramatique à Dieppe », précise-t-elle. Avec Le 19 août 42 sous le regard des Dieppois, Sophie TabesseMallèvre souhaite sortir de

l’oubli « ces autres héros que notre Histoire a oubliés ». Elle le fait à travers des témoignages, l’histoire de la Défense passive de Dieppe, les noms et visages de ceux qui ont risqué leur vie pour sauver leurs concitoyens, la vie des Dieppois pendant la Seconde guerre mondiale, les bombardements, l’Occupation, les conditions de captivité des prisonniers de guerre… Mais aujourd’hui, les démarches engagées auprès d’un éditeur pour la parution de ce livre sont dans l’impasse. Aussi, Sophie Tabesse-Mallèvre

lance une souscription fixée à 15 euros alors que le prix de vente du livre sera de 25 euros. Sortie prévue au premier semestre 2011. En pratique : Les souscriptions sont à adresser avant le 15 novembre à Sophie Tabesse-Mallèvre, 241 chemin du Mouchel, 76 690 Le Bocasse. Joindre le règlement (frais de port en option : 5 € pour trois exemplaires) et préciser vos coordonnées. @ plus de renseignements par courriel à [email protected]

Expositions Du 5 novembre au 3 décembre du lundi au samedi de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h et le samedi de 8h30 à 12h.

Entre terre et mer, peintures de Rosine Devynck  hall de l’Hôtel de Ville

Du 8 novembre au 14 janvier Cerfs-volants : le festival 2010 en images, exposition de photographies d'Erwan Lesné  service Communication Du 12 au 21 novembre du jeudi au samedi de 15h à 19h et le dimanche de 15h à 18h

Hareng et coquille St-Jacques, dix artistes, peintres et sculpteurs, présentent leur vision de la foire aux harengs et à la coquille  Villa Perrotte

Du 19 novembre au 19 décembre tous les jours de 9h à 12h et de 13h30 à 19h

Portraits de Dieppois, acte III Le Pollet, photos de Paul Bonmartel réalisées en liaison avec le service Communication de la Ville sur la mémoire des quartiers de Dieppe. Entrée libre  RPA Marcel-Paul

Du 16 novembre au 10 décembre Salon des peintres et sculpteurs dieppois, entrée libre   Médiathèque Jean-Renoir  Du 22 novembre au 30 décembre Art singulier, peintures et sculptures de Florence Marie ou comment une artiste joue avec la matière de son imagination  MJC centre

Conférences Mardi 9 novembre 14h et 20h30 La Norvège, documentaire de Jean-Luc Marchand, conférence de l’Université populaire  Casino Samedi 13 et dimanche 14 novembre 15h La pêche au hareng, conférence de Yannick Nazé auteur du livre “La Pêche au hareng, souvenirs de Léon Bénard, patron de drifter”  Cité de la Mer

Le fonds marin d’Abraham Duquesne au Château-Musée Les célébrations du 400e anniversaire de la naissance d’Abraham Duquesne ont démarré le 16 octobre dernier avec une exposition de fonds patrimoniaux municipaux tout à fait exceptionnelle de par sa richesse et sa diversité. Visible jusqu’au 5 janvier au Châteaumusée de Dieppe, l’exposition intitulée Abraham Duquesne, marin du Roi au Grand Siècle s’articule en quatre temps. Une première partie rappelle les caractéristiques de la construction navale du temps d’Abraham Duquesne, et notamment celles des “brûlots”, ces navires destructeurs d’époque. Une deuxième partie narre la vie militaire du marin frondeur et rassemble cartes, peintures ou gravures à la gloire des plus grands exploits du redoutable lieutenant-général des armées navales du Roi. Des objets plus personnels comme un manuscrit authentique, très rare,

Cinéma Dimanche 7 novembre 15h30 Putain d’usine, documentaire réalisé par Rémi Ricordeau et Alain Pitten à partir de la BD de Jean-Pierre Levaray présentée au festival Dieppe BD. Gratuit   Médiathèque Jean Renoir

Café littéraire Jeudi 18 décembre 20h L’étranger d’Albert-Camus   Hôtel de la Plage 

Visites Dimanche 14 novembre 15h En passant par les ponts : l’île du Pollet, visite guidée proposée par Dieppe ville d’art et d’histoire  quai du Carénage, face au café Ango Dimanche 21 novembre 16h

Le Char des fées de Madeleine Lemaire, visite guidée proposée par DVAH  Château-Musée 

Le Château-Musée de Dieppe consacre une exposition à un écrit par Duquesne lui-même, sont également exposés. La troisième partie regroupe des documents, en particulier photographiques, des anciennes commémorations d’Abraham Duquesne à Dieppe. Enfin, les représentations statuaires et picturales de ce marin d’exception forment la dernière partie de cette exposition. À la fois structurée et didactique,

Musique Vendredi 5 novembre 20h30 Entre terre et mer, récital de Robert Quelot. L’interprète emmène le public sur les chemins poétiques de la chanson sur des textes de Brel, Prévert, Desnos… Gratuit  Conservatoire Camille St-Saëns Samedi 6 novembre 18h Jean Malandin, titulaire des orgues historiques de Montivilliers, donne un concert à l’orgue Parisot dans le cadre du 400e anniversaire de la naissance d’Abraham Duquesne   Église St-Rémy 

personnage emblématique de la ville : Abraham Duquesne.

l’exposition propose aussi des aspects novateurs qui donnent plus d’humanité à Abraham Duquesne, tels ces quatre boulets de canon symbolisant les quatre grandes blessures subies dans la carrière de celui qui a marqué l’identité maritime dieppoise. À voir !

Dimanche 7 novembre 16h Chopin : concert pour piano (2/9), intégrale de l’œuvre pour piano de Chopin en 9 récitals, par Laurent Lamy    Conservatoire Camille St-Saëns Mardi 16 novembre 18h Concert de musique ancienne, des élèves du Conservatoire. Entrée libre   Conservatoire Camille  St-Saëns Dimanche 21 novembre 15h30 Concert de la Ste-Cécile, par l’Orchestre d’harmonie de Dieppe    DSN Vendredi 26 novembre 20h30 Concert quattrophage, concert de musique expérimentale, improvisation et électroacoustique   Conservatoire Camille  St-Saëns

Mercredi 8 décembre 14h30

Contes au château, visitespectacle proposée par le Réseau des bibliothèques (voir page 28). Gratuit   Château-musée 

Spectacle Vendredi 5 novembre 20h30

Dimanche 28 novembre 16h Concert-choral AVF, au profit des œuvres sociales de la Croix-rouge de Dieppe   église St-Aubin de  Neuville Mercredi 1er décembre 2 0h30 Concert de Bach & Telemann, organisé par l’Académie Bach   Conservatoire Camille  St-Saëns Dimanche 5 décembre 16h Chopin : concert pour piano (3/9), intégrale de l’œuvre pour piano de Chopin en 9 récitals, par Laurent Lamy  Conservatoire Camille St-Saëns

Entre nos mains, spectacle proposé par Art/E et Attac   Maison J. Prévert 

Mercredi 17 novembre 15h et samedi 20 novembre 17h Les pensionnaires,

spectacle jeune public proposé par Art/E. L’hôtesse d’une étrange pension évolue dans un quotidien décalé. Ses pensionnaires : des êtres particuliers tout en matières accumulées. Ses passions : la danse, la corrida. Son problème : le boulot et cette voix qui scande sans arrêt des numéros de chambres. Son rêve : partir en vacances avec le pensionnaire de la 4. Un spectacle où la poésie côtoie le loufoque, où le sens en rien ne prime, mais quand bien même permet de rester sur le fil… À voir à partir de 8 ans   Maison J. Prévert 

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Dieppe Scène Nationale

Oh Boy ! une fable sur la fraternité  uand Barthélemy, 26 ans apprend qu’il va deQ venir tuteur de ses demi-frères et demi-sœurs, il se demande si le ciel ne lui est pas tombé sur la tête. Puis peu à peu, la fratrie apprend à vivre ensemble. Oh Boy !, joué avec virtuosité, aborde avec humour des sujets graves, l’abandon, la mort, l’homosexualité. Cette pièce du Théâtre du Phare mêlant récit et marionnette a reçu le Molière 2010 du spectacle Jeune public. Elle est présentée le 24 novembre à 16h au Drakkar. Conçue pour les enfants à partir de 9 ans, elle est conseillée aux adultes. Un goûter sera servi après la représentation. Afin de faciliter l’accès aux familles, DSN propose pour le spectacle Jeune public un tarif unique de 5 euros.

Magie Mardi 16 novembre 20h

Théâtre Jeudi 4 novembre 20h30

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Le Soir des monstres, Si ce jeune artiste nommé Étienne Saglio s’est fait une place par ses talents de jongleurs, son entrée dans l’univers de la magie est encore plus récente. Ici, les objets de « récup » les plus vulgaires vivent, s’animent et se rebellent. On reste médusé par les effets de magie et touché par l’humour et la grâce des images et des situations. À partir de 8 ans  DSN

La Noce, pièce d’Anton Tchekhov mise en scène par Vladimir Pankov dans le cadre du festival Automne en Normandie   DSN 

Samedi 6 novembre 16h

comédie autant visuelle que chorégraphique. Chouz est une promenade à pied dans un univers peuplé de “chouz”, un univers où l’opéra flirte avec le jazz. Un savoureux moment de noir et blanc à déguster avec les plus petits. À voir à partir de 2 ans  Le Drakkar

Mercredi 24 novembre 16h Oh Boy, spectacle Jeune public, théâtre de récit et d’objets mis en scène par Olivier Letellier du Théâtre du Phare (voir ci-contre)   Le Drakkar  Samedi 27 novembre 20h

Chouz, spectacle Jeune public, danse d’objets, présenté par la Compagnie Nathalie Cornille. Quel enfant n’a jamais joué avec les chaussures de ses parents ? Nathalie Cornille a choisi la chaussure comme partenaire, elle lui donne vie et voix dans une

Mercredi 10 novembre Allez raconte ! 14h30

E ntre nos mains 1 6h30 Amore 2 0h45

Jeudi 11 novembre Allez raconte ! 14h30 E ntre nos mains 1 6h30 Amore 1 8h30 Vendredi 12 novembre Amore 1 8h30

Cinéma Vendredi 5 novembre Ces amours-là 1 8h30 Happy Few 2 0h45 Samedi 6 novembre En promenade… (TU) 15h

Entre nos mains20h45

Samedi 13 novembre Allez raconte ! 14h30/16h30 Entre nos mains 1 8h30 Amore 2 0h45 Dimanche 14 novembre Allez raconte ! 14h30* E ntre nos mains 1 6h30* Amore 1 8h30*

C es amours-là 1 6h Happy Few 1 8h30 Hors-la-loi 2 0h45

Mercredi 17 novembre U 1 4h30 Vénus noire 1 6h30 U n monde sans eau + débat (TU)  20h45

Dimanche 7 novembre Ces amours-là 1 4h30 En promenade… (TU) 17h* H ors-la-loi 1 8h Photo-Romance, de Lina Saneh et Rabih Mroué (Liban)  DSN

Lundi 8 novembre Ces amours-là 1 8h30* Happy Few 2 0h45 Mardi 9 novembre Happy Few 1 8h30* Hors-la-loi 2 0h45*

Jeudi 18 novembre The Town 1 8h30 Vénus noire 2 0h45

Du cirque enchanteur à DSN DSN propose un spectacle saltimbanque riche en émotions.

L

a tribu Rasposo plantera son chapiteau à Dieppe du 2 au 5 décembre. Cette troupe de cirque née en 1987, de la rencontre entre comédiens, acrobates, adeptes du mat chinois, contorsionnistes et musiciens, apporte avec Le chant du Dindon un spectacle poétique et original, entre tradition

et innovation. Un spectacle dans lequel se conjuguent musique tzigane et virtuosité des artistes de piste. Leur propos est d’ailleurs non de faire étalage de prouesses techniques, mais de toucher le spectateur avec des émotions vraies. La presse est unanime pour saluer ce spectacle de cirque dans lequel « les numéros s’enchaînent comme

des vagues de plaisir qui se recouvrent les unes les autres » (Le Monde). Pour accueillir ce spectacle exceptionnel Dieppe scène nationale a travaillé en partenariat avec le Cirque-Théâtre d’Elbeuf et le Théâtre du Château d'Eu. Ce spectacle à voir en famille avec les enfants à partir de 8 ans bénéficie de tarifs spéciaux.

éclairage

Le Dindon de la farce «  L’artiste joue la farce sur scène, mais en fait il joue sa vie. C’est donc lui le dindon de la farce ». Fanny Molliens, metteur en scène à l’origine de la création Le chant du dindon présenté par DSN du 2 au 5 décembre, explicite ainsi le titre du spectacle qui démythifie le cliché de l’artiste trop souvent perçu comme rutilant de paillettes

Repères

Horaires et tarifs

5 décembre.

Vendredi 19 novembre The Town 1 8h30

Samedi 20 novembre U 1 4h30*

Dimanche 21 novembre Vénus noire 1 8h30 Mardi 23 novembre The Town 1 8h30* Vénus noire20h45

Dimanche 28 novembre Ma petite planète chérie (TU) 14h30/15h30

Mardi 30 novembre Miel + dégustation 18h30* V énus noire 2 0h45*

Mercredi 24 novembre Ma petite planète chérie (TU) 14h30/15h30 V énus noire 1 6h30/20h45

2=1

Vénus noire 2 0h45

Vénus noire 1 6h U n monde sans eau 18h45* T he Town 1 8h30 Braquage à l’anglaise 22h45

Jeudi 25 novembre Miel 1 8h30 Une journée particulière 2 0h45

Lundi 29 novembre Miel 1 8h30 Vénus noire20h45

U ne journée particulière 1 6h30* Vénus noire 1 8h30

31 *dernière séance, (VF) version française, (U) séance unique, (TU) tarif unique, (SR) sous réserve. DSN 02 35 82 04 43

Les Rasposo vont planter leur chapiteau sur le parking des Huileries, près du CTM, du 2 au

2 et 3 décembre, représentation à 20h 4 et 5 décembre, représentation à 17h 10 € pour les plus de 25 ans et 5 € pour les moins de 25 ans et les demandeurs d’emploi. Réservation à DSN, quai Bérigny (02 35 82 04 43 ou www.dsn.asso.fr)